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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

1940 Et si la France avait continué la guerre

1940

Et si la France avait continué la guerre

TOME 3/3 : LA RIPOSTE

PAR

JEAN PIERRE PÉCAU

ET

JOVAN UKROPINA

 

Ce troisième et dernier tome de cette Fantasque Time Line (FTL), ou si vous préféré de cette uchronie, basé sur des textes d’historiens, des échanges  d’opinions sur un site spécialisé et trois livres publier cher Tallandier, éditeur bien connu spécialisé dans le domaine de l’histoire.

 

Vous trouverez  ci-dessous l’introduction du site et les explications scientifiques sur cette initiative. Ainsi que le lien avec le site en question.

 

Revenons proprement dit aux albums, la reconstitution des lieux, costumes, armements est très fidèle, voire carrément historique, ce qui vu le contexte de  ces albums était absolument indispensable, les auteurs ne sont pas des inconnus de nos internautes, un coup d’œil sur leurs biographies (voir plus bas),   rappelleront les séries auxquels ils ont déjà participé, seul ou ensemble. À noter les couleurs de Tanja Cinna, également bien connu des internautes qui fréquentent notre site.

 

Mais pour une bonne compréhension de cet album, je pense qu’il est indispensable de vous procurer auprès de votre libraire les deux premiers tomes  et  les lires dans l’ordre de publication qui est aussi l’ordre chronologique des faits.

 

Album cartonné

48 pages

233 x 323

EAN : 978-2-302-06366-2

Prix : 14,50 €

 

Résumé de l’album :

Le récit d’une Seconde Guerre mondiale qui n’a pas été, mais qui aurait pu être. Le dernier volet de la trilogie adaptant le livre éponyme de Sapir et Stora.

 

Derniers mois de l’année 1940, la contre-offensive des Alliés commence enfin.

 

La France prépare le débarquement en Sardaigne. Les trois héros participent aux événements : Jules retrouvant son escadrille, Yvon lors du raid contre Tarente et Marianne organisant la première escadrille de chasse féminine. Décembre 1940, la guerre a séparé les trois amis, seul deux d’entre eux se retrouveront...

 

 

Biographie/bibliographie des auteurs

 

JEAN-PIERRE PÉCAU

EST NÉ À PARIS ET VIT À SAINT-OUEN

Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat. En 1980, il décide de se reconvertir et travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôle, Donjons et Dragons. Il fait ses premiers pas dans la bande dessinée avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash et son best-seller : L’Histoire secrète.

 

En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. En 2003, il amorce une nouvelle série : Paris Maléfices. Suivront en 2014 Les 30 Deniers, Lignes de Front et Wonderball. (12bis,2011)

 

JOVAN UKROPINA

EST NÉ EN 1980, À BELGRADE (SERBIE), OÙ IL VIT.

Il est un auteur de bande dessinée, diplômé en Beaux-Arts en 2007. Il a été maintes fois récompensé dans son pays. Il est le dessinateur, en France, de Là où vivent les morts, sur un scénario de Jean-Pierre Pécau.

1940 Et si la France avait continué la guerre
1940 Et si la France avait continué la guerre

Introduction du site :

 

Cette page héberge la version française de la Fantasque Time Line (FTL). Comme vous l'aurez compris, il s'agit ici d'une fiction, plus précisément d'une uchronie (histoire alternative). Le terme anglais est FFO (France Fights On – La France continue la guerre).

 

Par opposition, notre réalité historique est appelée OTL (Original Time Line). Tout a commencé le 30 novembre 2004 sur internet, sur le Warship Discussion Forum, où deux intervenants se sont interrogés sur la possibilité pour la France de rester dans la guerre en juin 1940. Jacques Sapir (sous le pseudo de Fantasque) et quelques-uns de ses collègues ont eu l'idée de tester sérieusement ce scénario auprès de leurs étudiants militaires et un groupe de travail s'est constitué avec des chercheurs et des enseignants en stratégie, français mais aussi américains, britanniques, italiens, russes… Leurs étudiants se sont intégrés au groupe et ont « joué » les scénarios tactiques développés à partir des contraintes stratégiques, politiques et logistiques.

 

Le point de divergence (point of divergence ou POD en anglais), situé au tout début au moment de l'éphémère idée de fusion des nations française et britannique (idée portée historiquement, entre autres, par Jean Monnet), a été modifié, pour rendre le scénario plus crédible. En effet, un certain consensus se dégage aujourd'hui pour estimer qu'à ce moment, la situation politique avait déjà évolué de façon irrémédiable.

 

Certes, la bataille de France était militairement perdue à partir de l'encerclement du GA1 à la fin mai. Mais les choses n'étaient pas décidées du point de vue politique jusqu'à la prise de pouvoir par Pétain le 16 juin. Sur ce plan, tout restait donc possible entre le 1er et le 15 juin et c'est à ce moment qu'il fallait envisager la décision de poursuivre le combat à partir des colonies.

 

Début juin, les forces françaises n'étaient pas réduites à néant, même si la Métropole était perdue à court terme – encore ce court terme se mesurait-il en semaines et non en jours. L'Armée de Terre conservait des forces importantes (voir l'ouvrage récent de Gilles Ragache), la Marine Nationale restait la quatrième du monde (après les Anglais, les Américains et les Japonais), l'Armée de l'Air conservait des effectifs nombreux et avait déjà commencé à faire passer ses avions les plus modernes en Afrique.

Par ailleurs, les armées allemandes se heurtaient à des difficultés logistiques qui ne pouvaient aller qu'en s'aggravant.

 

Bien entendu, nombreux sont ceux qui préféreraient (et nous avec !) une hypothèse étudiée par Jacques Belle dans son tome 1 ("Il fallait rester en Belgique le 15 mai 1940"), à savoir la rupture du corridor des panzers par les Alliés et le rétablissement de la liaison avec le GA1. Mais les conséquences sont telles qu'on s'éloigne radicalement de la 2e GM telle qu'on la connaît. Or, pour une simulation de cette ampleur, il faut un référentiel auquel se raccrocher. Un "match nul" en Belgique et dans le nord de la France et une stabilisation du front proche de celle observée en 1914 aurait eu des conséquences qu'il est très difficile d'estimer (quid de l'attitude de Mussolini, de Staline, de Franco ? Hitler est-il renversé par ses généraux ? L'économie allemande s'enraye-telle ?).

 

Par ailleurs, si nos armées avaient réussi à se "rattraper" en mai, ce qui n’était pas inimaginable avec une autre stratégie que celle du plan Dyle-Breda, on se retrouvait dans une situation politico-militaire relativement classique. L'Armée n'ayant pas failli, le pouvoir politique ne faillirait pas plus, « comme en Quatorze ». Or, ce que nous avons souhaité étudier, c'était les conséquences d'une décision purement politique, qui ne dépendait pas d'un "miracle" militaire mais d'un choix moral. Il était probablement plus faisable de prendre les "bonnes" décisions en juin que de réussir à arrêter militairement les Allemands en mai.

 

 

Nous avons donc fixé un premier point de divergence mineur au 6 juin, avec la mort de la maîtresse de Reynaud (Président du Conseil) et la mise hors-jeu de Villelume (directeur  de cabinet du PdC), qui avaient une grande influence sur Reynaud lui-même, ce qui a beaucoup joué dans sa résignation devant l'échec militaire, puis dans sa démission.

 

Le point de divergence majeur est ensuite, le 10 juin, le remplacement de Weygand (principal soutien de Pétain), à l'instigation de De Gaulle, et la décision du repli en Afrique du Nord (ou Grand Déménagement). De Gaulle avait historiquement souhaité le départ de Weygand (qui a passé une bonne partie de son temps à faire le siège du gouvernement pour obtenir un armistice politique) et le repli en Afrique du Nord était envisagé par beaucoup, Reynaud compris. Le clou est enfoncé le 12/13 juin avec l'arrestation de Pétain qui n'est finalement qu'un point final (mais nécessaire) au bouleversement politique.

 

On voit donc qu'il y a un enchaînement de circonstances, ce qui semble raisonnable au regard du cataclysme (du point de vue des Etats-Unis notamment) que fut la sortie de la France du conflit.

 

Jacques Sapir, coordinateur du groupe, explique la méthode de fonctionnement :

 

« Les principales simulations se sont faites à partir d'un réseau d'ordinateurs, utilisant des logiciels de simulation opérationnelle recalibrés autour des performances des matériels de la période 1940/41 et en tenant compte des rythmes d'attrition de l'époque. Certaines batailles ont été jouées en semi-aveugle avec présentation tactique sur écrans séparés des données telles qu'elles seraient vues par chaque commandant.Il y a donc, en résumé : - une équipe de réflexion et de production scénarios (et de vérification de leur crédibilité matérielle et politique), - une (double) équipe de jeu (dont la première équipe est l'arbitre) qui présente deux fois par semaine au debriefing ses résultats et les leçons tirées (il y a quand même un objectif pédagogique dans tout cela…), - une équipe documentaire qui nous alimente en sources d'archives. Certains d'entre nous appartiennent aux trois équipes et assurent une bonne connexion. Par ailleurs, certains intervenants (dont beaucoup sont des militaires en activité ou en retraite) nous écrivent pour nous faire des suggestions, des commentaires et des critiques qui ont été à plusieurs reprises présentés au groupe de travail et discutés dans les debriefings . »

 

Depuis son lancement, la FTL a fait du chemin. Elle dispose de son propre site, dont Loïc Mahé (Loïc) est le webmestre, et d'un “rédac-chef”, Frank Stora (Casus Frankie), qui, après avoir assuré la traduction en français de chapitres rédigés en anglais et leur « mise en couleurs » littéraire (ajout de personnages fictifs, descriptions de type journalistique, narration au style direct, etc.), s'efforce de coordonner le travail d'une douzaine de rédacteurs ayant chacun un ou plusieurs domaines d'élection. En effet, de nombreux contributeurs font travailler leur imagination sous forme de récits, de cartes, d'illustrations… !

 

Après la sortie du tome 1 chez Tallandier en mai 2010, couvrant l’année 1940, un second livre a suivi en avril 2012, couvrant 1941 et la moitié de 1942. Tous deux ont été réédités en édition de poche (Texto). Mais il faut souligner que ces deux ouvrages ne contiennent qu’une petite partie (20 à 25 %) des récits archivés sur notre site.

 

Les premiers chapitres du tome 1940 ont été adaptés en bande dessinée par Jean-Pierre Pécau (Editions du Soleil), deux albums sont parus et un troisième est en préparation.

 

Deux volumes, La Geste des Joyeux et La Petite Guerre, rassemblant des épisodes formant une sorte d'histoire dans l'histoire et rédigés par deux de nos contributeurs les plus talentueux, ont été publiés en auto-édition (Lulu).

 

Nous espérons bien publier un jour un troisième tome évoquant la fin de la guerre et les conséquences sur l'après-guerre. Que cela s'avère possible ou pas, le travail continue sur notre site, avec l'espoir, un jour, de couvrir l'intégralité du conflit.

1940 Et si la France avait continué la guerre
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