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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Articles avec #science-fiction

Couverture: Laura Csajagi

Couverture: Laura Csajagi

A.O.C. Hiver 2015 N° 35

Aventures Oniriques et Compagnie

SF-Fantasy- Fantastique

 

Ce nouvel opus change beaucoup des précédents par la forme : un corps de caractères de 11 au lieu 10, un format légèrement plus réduit, une présentation plus en rondeur, un nombre de pages plus important.

 

Mais toujours autant de plaisirs à lire les nouvelles publiées et également à voir les illustrations qui les accompagnent.

 

Vous trouverez ci-dessous, le sommaire.

 

Cette fois-ci, parmi les nouvelles publier pas de BD, c’est dommage, mais cela vient des propositions faites à la rédaction, à vos crayons les auteurs/dessinateurs de BD de SF, Fantasy, Fantastique

 

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A.O.C. Hiver 2015 N° 35

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couverture de: "Singularité"

couverture de: "Singularité"

Entretien :

Dominique Deconinck,

DDk Anticipation

 

Stéphane Dubois,

Vous avez créé récemment une maison d’édition destinée à la science-fiction, pour lui avoir donné le nom inusité de nos jours d’Anticipation.

 

DDk

DDK est le trigramme qui m’a suivi depuis des décennies dans les entreprises où j’ai travaillé, que j’ai fini par m’approprier.

 

Quant au terme Anticipation, il définit clairement la nature de la maison d’édition : nous ne publierons que des romans dont l’intrigue s’appuie sur des faits scientifiques avérés, libre à l’auteur d’extrapoler à partir d’eux. Je souhaite aussi créer l’envie de faire connaître des avancées scientifiques majeures comme l’a fait Jules Vernes en son temps et faire réfléchir sur leurs éventuelles conséquences et tout cela dans un roman agréable à lire. C’est ambitieux …

 

La France est un pays déprimé, selon certains le plus triste du monde, nous sommes focalisés sur des facteurs conjoncturels : le chômage, la paupérisation et nous ne voyons pas assez les immenses avancées technologiques qui permettent d’augmenter l’espérance de vie d’un trimestre par an, d’implanter un cœur artificiel, de remplacer une jambe arrachée par un requin par une prothèse qui restitue les sensations du surfeur, etc.

 

Un autre exemple : je suis surpris de voir beaucoup de français donner généreusement au téléthon et s’élever violemment contre les manipulations génétiques. Un roman d’anticipation peut donner un nouvel éclairage sur ce point de vue, sur le monde.

 

Tout le monde n’a pas envie de lire des revues scientifiques, un roman peut aussi être une invitation à réfléchir sur les immenses potentialités de la science à la façon des romans historiques qui s’appuient sur l’Histoire et nous font l’apprendre sans même y penser.

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir décidé de créer ta propre maison d’édition ?

 

 Dominique Deconinck,

Ah ? Bonne question, les éditeurs de SF français sont rares, ils reprennent souvent des auteurs étrangers reconnus et ne laissent que très peu de  place, à ma connaissance, à des auteurs français d’anticipation. Je lis les revues de SF majeures, Galaxies, Bifrost qui est aussi éditeur, Fiction et je ne retrouve pas toujours ce que j’ai envie de lire alors … entre le constat et l’action, j’ai choisi.

 

Stéphane Dubois,

Songes-tu à éditer d’autres auteurs dans l’avenir ?

 

DDk

OUI ! Bien sûr, je ne veux pas n’être qu’un auto-éditeur de plus ! Je souhaite que ceux qui partagent mes idées me rejoignent, que nous avancions ensemble pour faire découvrir le monde fabuleux de la recherche scientifique. Alors j’invite ceux qui pensent comme moi à m’envoyer leurs manuscrits ou simplement me contacter.

 

Au travers de mon premier roman Connexions dangereuses j’ai appris la richesse de l’écriture  à plusieurs, chacun apporte son vécu, sa créativité, ses idées. Aujourd’hui j’espère fédérer des romanciers, des scientifiques, des curieux, des fous, pour écrire et pourquoi pas ensemble !

 

J’organise aussi un concours de nouvelles qui, je l’espère, me permettra de détecter de nouveaux talents.

 

Stéphane Dubois,

Tu publies le premier tome du Cycle de la Singularité, cela rentre dans ce que tu  considères comme de l’anticipation?

 

DDk

Oui et sans ambiguïté. Le premier chapitre peut échapper au genre de l’anticipation mais il reprend l’avis de la plupart des archéologues. Dans la première partie du roman,  les éléments scientifiques cités sont avérés. Quant à la suite elle invite à la réflexion : nous assistons à la compétition entre l’homme amplifié et l’ordinateur, la machine. La loi de Moore, qui n’a de loi que le nom j’en conviens, incite à penser que la puissance des ordis est multipliée par deux tous les dix-huit mois alors que l’homme évolue bien plus lentement. De plus les ordinateurs parlent  à peu près le même langage, ils partagent les bases de données de connaissance de l’humanité et nous leur apprenons depuis des décennies à apprendre à apprendre. Isaac Asimov avait bien perçu  ce problème, avait proposé une solution,  les trois lois de la robotique, que personne ne songe à appliquer. L’Humanité et la Machine seront en compétition, qui gagnera : c’est bien l’objet du roman.

 

Stéphane Dubois,

Tu as également publié : « Il sentait bon le sable chaud ... » et « La Crevette malicieuse et la loi d'Erlang » cette dernière ayant obtenu un prix, tu peux nous parler de ces deux œuvres ?

 

DDk

Je commencerai par un roman que tu n’as pas cité Connexions dangereuses, écrit à quatre mains sous le pseudonyme Miriam Okerman, sans doute moins ambitieux que Singularité, il était proche du polar mais il évoquait déjà de façon moins achevée le thème de Singularité. J’avais commencé à écrire des pièces du puzzle du roman suivant sans encore savoir où j’irai.

 

Avant de prétendre  écrire seul je voulais me mesurer à d’autres écrivains. Un concours de nouvelles reconnu, celui d’Issy les Moulineaux, dont le thème cette année-là  était file d’attente, me permit de le faire, je  me souvenais de mes lointaines études de probabilité, de l’air du temps , j’étais moins littéraire que les autres postulants, d’une humeur joyeuse, bref j’étais décalé. J’avoue avoir été très heureusement surpris de recevoir le premier prix. Quant à il sentait bon le sable chaud … ,  cette nouvelle résulte d’un gag : j’avais entre les mains une histoire de la légion et je survolais parfois un blog d’écriture. Ce dernier  proposait un concours organisé par Harlequin invitant à revisiter le thème de l’érotisme, j’avais déjà quelques bribes en tête, je l’écrivis très vite et je fus heureux d’être nominé. J’ai pris les résultats de ces deux  concours comme autant de signes et je me suis très lentement à penser à Singularité.

 

Stéphane Dubois,

Quels sont tes projets éditoriaux ?

DDk

Un éditeur a trois fonctions,

Un éditeur a trois fonctions, la première est primordiale: il doit dénicher, de nouveaux talents. Je compte beaucoup sur un concours de nouvelles pour découvrir des auteurs, voire les retrouver. Son thème sera bien évidemment ancré dans l’anticipation. Je compte sur ton blog pour que des plumes en herbes ou des écrivains reconnus apportent leurs visions des prochaines décennies.

La deuxième est administrative, il faut protéger l’auteur, le faire imprimer, lui éviter les étapes administratives.

Ensuite, il faut  faire connaître l’œuvre et là éditeur ET  auteur ont un immense rôle à jouer.

C’est de leur enthousiasme, de leur détermination, de leur temps que dépendra le futur du roman et de ceux qui suivront.

Stéphane Dubois,

As-tu un extrait à nous proposer ?

DDk

Oui ! Bien sûr. Et ne crois pas avoir les clefs du roman après l’avoir lu.

— Après-guerre on a cru un instant que la loi de Moore[1] ne fonctionnait plus, on avait tort. Les ordinateurs quantiques et leur formidable puissance sont à portée de notre technologie et auront une puissance difficilement imaginable … mais en attendant je suis agacée de devoir sans arrêt crypter le moindre message.

Internet avait survécu à la Fin des Nations mais était désormais trop facile à espionner. Le cryptage nuisait à la spontanéité. Restait à trouver la solution.

— Tout opposés à la science qu’ils soient, les livristes sont de redoutables technophiles, ils nous font épier par tous les hackers de la planète. J’ai l’impression de perdre plus de temps à élever des pare-feu qu’à faire mes recherches.

— Que suggères-tu Arkady ?

— Communiquer directement de cerveau à cerveau.

— De la télépathie ?

— Pas exactement. Nick m’a invité à l’une de ses conférences. Il peut vous parler du sujet bien mieux que moi.

Le docteur Niklaus Baldur suspendit son occupation du moment : décortiquer avec entrain une crevette de sa fourchette et de son couteau. Il posa ses couverts et s’adressa à ses commensaux.

— Cela peut paraître fou mais ça l’est sans doute moins que nous l’imaginons. La veille de la Fin des Nations avait vu une explosion de découvertes en neurosciences. Des chercheurs ont détecté des foyers de cellules souches[2] dans le cerveau qui se transforment en neurones spécialisés adaptés aux stimuli sensoriels reçus. Elles servent à remplacer les vieilles cellules et à réparer des liaisons détruites. Cela explique que l’on puisse perdre la mémoire ou au contraire la préserver si l’on active le champ cérébral impliqué. Le cerveau d’Einstein a été conservé, des chercheurs l’ont étudié, ils ont très vite remarqué que le lobe cervical impliqué dans la logique était surdéveloppé[3]. Dans un premier temps ils ont conclu à une anomalie génétique positive. Aujourd’hui nous savons que les parties les plus utilisées s’accroissent plus que les autres comme les muscles des athlètes.

— Pouvons-nous développer la transmission de pensée ?

— Pourquoi pas ? Toujours avant la guerre, des hommes sont parvenus à obtenir d’un bonobo qu’il fasse bouger le curseur d’un écran par l’intermédiaire d’électrodes implantées dans son cerveau pour pointer les objets qui lui étaient désignés. La possibilité de correspondre existe, reste à la développer[4].

Jusqu’alors Alia écrivait dans son carnet sans marquer le moindre signe d’intérêt au sujet, elle leva la main.

— Imaginons que vous mettiez une personne en isolement sensoriel, que vous introduisiez une puce interactive dans le cerveau, les neurones naissants se connecteront à celle-ci.

— Cela a déjà été étudié avec succès sur … des neurones d’escargot[5].

— En combien de temps ?

— Je n’ai jamais étudié le problème sous cet angle. En première approximation …un mois.

Elle croisa les bras, les observa les uns après les autres :

— Nous avons ici la spécialiste mondiale des métalangages, une sommité en recherche sur le cerveau, un expert en coordination des intelligences artificielles, une jeune femme prétendant être capable de créer des matériaux entièrement nouveaux … si vous le voulez bien je rédige la pré-étude.

 

   

 

 

 

 

 

[1] On devrait plutôt parler de conjecture de Moore. En première approximation on constate que la puissance des ordinateurs double tous les dix-huit mois (ce qui revient à affirmer qu’elle est multipliée par mille tous les quinze ans).

[2] Au cours de la vie de nouvelles cellules neuronales sont générées dans le système nerveux adulte chez la plupart des espèces. La neurogenèse se déroule principalement dans deux régions du cerveau des mammifères adultes dont l’homme : le gyrus denté de l’hippocampe et la zone sous-ventriculaire, région située sous la paroi des ventricules latéraux.

[3] On distingue plusieurs types de cellules souches, en première approximation, les cellules souches omnipotentes qui peuvent se reproduire et se différentier en n’importe quel autre type de cellule, et des cellules pluripotentes qui ne peuvent se différentier qu’en un nombre fini de type de cellules.

[4] En 2006 des chercheurs de l’Université de Calgary (Canada) ont prouvé qu’il était possible de cultiver un réseau de neurones sur une puce de silicium.

[5] Des chercheurs de l’Institut Max Planck ont publié un article sur le sujet (source : Le Monde)

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Couverture : Laurent Daligault

Couverture : Laurent Daligault

Présences d’Esprits N° 81

Le zine des Mondes de l’imaginaire

Littérature, BD, Cinéma,

TV, Jeu, Illustration.

 

 

Dossier : Le SPACE OPERA à l’écran. 

Ce dernier numéro contient un dossier sur le « Space-Opéra à l’écran » qui complètera utilement celui publier en trois parties de l’Écran Fantastique (Voyages dans l'espace est magnifique en trois parties), qui n’abordait ni tout à fait le même ni les séries TV ni les Jeux vidéo. Agrémenté souvent d’illustration peu connue.

 

Sur 10 pages Franck Bigrat nous offre un large tour d’horizon de ce sujet.

 

 

Table ronde : La Papesse Jeanne.

La Papesse Jeanne, du mythe à la littérature populaire

Conférence de Joseph Altairac, Festival Zone Franche à Bagneux en 2014.

Sur 5 pages on y trouvera toute l’histoire populaire de cette Papesse, avec des illustrations.

 *******

 

Vous y trouveras toutes les autres rubriques habituelles, je vous conseille de vous abonnez a ce périodique, mais aussi de vous procurez les anciens numéros, pour vous aider vous trouverez ci-dessous un bon de commande pour vous faciliter le choix.

Présences d’Esprits N° 81

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BSC NEWS Festival international de la bande dessinée d'Angoulême

BSC NEWS

Festival international

de la bande dessinée

d'Angoulême

(communiqué de presse)

 

Pour la seconde année consécutive, le BSC NEWS sera partenaire du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême à l'occasion de cette 42e édition qui se tiendra du 29 janvier au 1er Février 2015.

 

 

Le renouvellement de ce partenariat avec le FIBD est la preuve d'un engagement éditorial de plus en plus soutenu et pérenne sur l'actualité de la bande dessinée dans les pages numériques du BSC  NEWS MAGAZINE. Chaque mois, le magazine met à l'honneur des illustrateurs, des dessinateurs et des auteurs de BD afin de faire découvrir à son lectorat une grande diversité d'artistes et d'univers graphiques.

 

Cette année, ce partenariat revêt un caractère particulier car il sera l'occasion pour la rédaction du BSC NEWS MAGAZINE de rendre hommage aux confrères de Charlie Hedbo assassinés récemment,  en s'associant avec cet événement incontournable pour l'univers de la bande-dessinée.

 

Dans le cadre de ce partenariat, les lecteurs du BSC NEWS pourront gagner des PASS pour accéder au Festival pour la journée du dimanche 1er février 2015. Le jeu est disponible sur ce lien :

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Entretien : Philippe Saimbert,   « Le Fossile d’Acier »

Entretien :

Philippe Saimbert, 

« le Fossile d’acier »

 

Stéphane Dubois,

Ton roman, « le Fossile d’acier » est présenté comme une « novélisation » (en collaboration avec Isabelle Muzart), d’un scénario et des dialogues écris par toi, édité 2006 sous le titre « Wagon », en quoi tu la novéliser  ? Et pourquoi l’imprime tu et  l’édites-tu aux USA ?

 

Philippe Saimbert, 

Bonjour Stéphane et bonjour à toutes celles et ceux qui nous lisent. Il s’agit au départ d’un scénario destiné au cinéma et écrit en 2006. Une maison de production avait mis une option sur ce scénario mais les budgets étant très difficiles à obtenir, le projet a été annulé. Je reste néanmoins en contact avec la maison de production. Rêver est mon métier, so…

 

Il s’agit donc de la simple adaptation sous forme de roman du scénario original.

 

Ce livre est pour l’instant uniquement imprimé en POD (Print On Demand). C’est-à-dire qu’il est imprimé à l’unité. Il n’y a pas de stocks. J’utilise les services d’Amazon CreateSpace et donc Amazon pour vendre la version papier de ce roman. Kobo va très bientôt proposer un service similaire avec  possibilité de diffuser via la Fnac.

 

J’espère que des accords ou que des réseaux de distribution pourront un jour être envisagés entre les libraires traditionnels et les auteurs indépendants.

 

La version numérique est diffusée sur toutes les plateformes de vente en France.

 

Stéphane Dubois,

« Le Fossile d’acier »  est dans la lignée de nombreux texte, des anthologies de nouvelles fantastiques ayant pour thème le train comme    « Histoires de trains fantastiques » réunis  par Danny De Laet à la Librairie des Champs-Élysées, « Trains de cauchemar », paru début 2012 aux éditions La Clef d’Argent sous la direction de Philippe Gontier y as-tu songé en écrivant « Le Fossile d’Acier » ?

 

Philippe Sambert, 

J’ai découvert sur le tard la richesse de la « littérature ferroviaire » fantastique. Un genre à lui tout seul. Aussi riche que passionnant.

 

Et un genre également très représenté dans le cinéma fantastique. Beaucoup de films ont abordé ce thème. L’esprit du « fossile d’acier » est également dans la continuité de ma série BD « Les processionnaires ».

 

Stéphane Dubois,

Depuis 1999, tu publies des BD et des romans dans lesquelles tu mélanges les genres de l’imaginaire et tes fins sont le plus souvent très différentes  à ce quoi s’attend le lecteur, comme sait encore le  cas dans le « Fossile d’Acier », mais nous n’en dirons pas plus pour que le futur lecteur en garde le plaisir de la découverte.

 

Philippe Saimbert,  

J’apprécie particulièrement le concept de twist final. Prendre le pari de surprendre le lecteur. Même dans mes comédies, j’essaye d’inclure un petit twist . J’ai bien entendu été très influencé par nombre de films cultes : « Usual suspects », « Old boy » (avec une fin encore plus diabolique que le film précédent), « Le sixième sens », « Incassable », « Slice », « Les évadés », « Fight club », « L’odyssée de Pi » . Pour ne citer que les plus célèbres et/ou incontournables (à mes yeux).

 

Stéphane Dubois,

Tu te lances sur le marché anglo-saxon et plus particulièrement le E-Commerce anglophone, quelle est  les particularités de ce type de ventes par rapport aux pays francophones, et quels conseils tu donnerais ?

 

Philippe Saimbert,  

Le marché des livres numériques est très important dans les pays anglophones (40% aux Etats-Unis en 2014). Rien à voir avec le marché francophone même si les ventes ont fait un bond spectaculaire ces dernières années.

Un marché qui, avec l’explosion des ventes de liseuses et de tablettes, est amené à croître de manière exponentielle.

Pour information, je fais l’essentiel de mes ventes en numérique. Je préfère et de loin la version papier d’un livre mais la version numérique (quand elle est proposée à un prix raisonnable) devrait remplacer à terme la version poche. C’est également un excellent moyen d’éviter le gaspillage représenté par le pilon des livres invendus.

De plus, les moyens offerts aux auteurs et éditeurs pour faire découvrir  les projets sont considérables. Si certaines personnes sont intéressées, je les invite à suivre mon aventure éditoriale sur mon blog.

 

Stéphane Dubois,

Autant en bande dessinée que pour des nouvelles ou des romans, quels sont tes projets ?

 

Philippe Saimbert,

Même si je le regrette, j’ai fait un break avec la BD. Le monde de la BD traverse une crise énorme. Beaucoup d’amis dessinateurs ont du mal à en vivre. Surproduction, baisse drastique des avances sur droits (quand il y en a), rotation de plus en plus rapide en librairie. Même des stars baissent les bras. A ce propos, je recommande à tous les auteurs de se syndiquer (Snac, Self, etc.).

Mes futurs projets : l’écriture en cours d’un Thriller noir et violent. Ainsi que d’un nouveau thriller fantastique. Et je prends des notes pour une pièce de théâtre (une comédie). Sans oublier la promotion de mes projets en cours. L’édition indépendante est une aventure passionnante mais qui demande un investissement énorme en temps et en motivation. Je passe plus de temps en promo qu’en écriture. Bref, c’est un choix qu’il faut bien étudier avant de se lancer dans l’aventure.

 

(entretien réalisé par mail)

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Entretien : Jean-Noël Michel

 

Entretien :

Jean-Noël Michel

 

Stéphane Dubois,

Comment vous est venu le goût de la SF, quels furent vos auteurs qui formèrent votre esprit à ce genre particulier ?

 

Jean-Noël Michel,

C'est à la suite d'un film vu au cinéma vers 7 ans, « Docteur Who and the Daleks », puis « Planète Interdite » un peu plus tard qui m'ont encré dans le monde de la Science-Fiction.

 

Puis, la vue du premier pas sur la Lune en directe à la TV, je voulais faire pareil, mais c'était impossible pour un Français, alors le faire en rêve ou à travers des livres de SF, c'était possible.

Mes auteurs de références : Arthure C. Clarke, Asimov, G.J. Arnaud, Jimmy Guieu, Frank Herbert...

 

Stéphane Dubois,

La science-fiction qu’est que c’est pour vous ?

 

Jean-Noël Michel,

Le moyen d'inventer des mondes imaginaires surprenant, d'offrir une vue différente sur le monde, de partir à l'aventure. Je voulais être Aventurier étant jeune, métier qui n'existait pas à l'école, j'ai opté pour l'informatique et je suis partie vivre l'aventure après avoir fait des économies… J'aurai bien troqué mon voilier pour un vaisseau spatial…

 

Stéphane Dubois,

Votre passion pour l’informatique et l’astronomie son est-elle liée à celle de la SF ?

 

Jean-Noël Michel,

Totalement, l'espace m'a fasciné dès juillet 1969 !, je me suis plongé dans les livres d'astronomie et de technique pour comprendre comment on construit des fusées. Je me suis vite aperçu que cela était très compliqué… J'ai eu la chance de voir le début de l'informatique dans les années 1980, monter mon premier ordinateur en kit, apprendre le b.a.ba des processeurs, l'assembleur, le Basic et d'évoluer dans ce monde plus de vingt ans… Une vrai passion comme la SF qui m’accompagnait le soir… Plus de mille trois cents livres de SF, lu pour le plaisir.

 

Stéphane Dubois,

Venons-en à votre œuvre, qu’elle serait le fils rouge qui réunirait vos 4 romans ?

 

Jean-Noël Michel,

L'aéronautique est le fils rouge, sans aucun doute possible. Mes héros sont des pilotes d'avion, hélicoptère, vaisseau spatial, parapente dans le denier livre en cours d'écriture. Il est clair que j'aime voler, cela procure une dimension supplémentaire que peu de gens connaissent, on la retrouve en plongée-sous-marine aussi. L'utilisation de la troisième dimension est un plaisir à partager avec le plus de monde possible.

Entretien : Jean-Noël Michel
Entretien : Jean-Noël Michel

Stéphane Dubois,

« Les Aventures impossibles » on déjà deux tomes de publier et un autre le sera en 2015, s’agit-il d’une trilogie, ou faut-il s’attendre à une saga au long court ?

 

Jean-Noël Michel,

Je pense que je m'arrêterais au troisième tome de cette série qui couvrira déjà une belle exploration du système solaire, astronomie et espace sont la base des livres. Il faut dire que je me suis bien amusé à écrire ces livres très réalistes, si possible, on retrouve presque toutes mes passions.

 

Quoique, la fin du troisième tome (que j'ai déjà écrit) annonce une possible suite…. L'avenir le dira.

 

Stéphane Dubois,

Comment définiriez-vous les divers romans que vous avez publiés ?

 

 Jean-Noël Michel,

Ces livres sont d'un optimiste forcené, même le troisième qui commence par la mort de la civilisation finit avec une belle fin, le retour à l'Humain et la nature…

Je suis un amoureux de la vie, de la nature, de la troisième dimension, aussi bien sous l'eau que dans l'air, un sportif qui aime les défit raisonnables, la vie est trop belle.

(entretien réalisé par mail)

 

 

 Biographie

Informaticien de formation, aventurier, passionnée d'astronautique, pilote de planeur, d'avion, champion de parapente, skipper transatlantique, présidents d'association, moniteur de voile et de plongée sous marine.

 

Je visite le monde pour découvrir la vie des peuples qui forme notre civilisation, à défaut de visiter l'espace.

 

J'ai travaillé vingt ans, puis l’aventure à commencé, la vrai sur un bateau en faisant une belle balade sur l'atlantique, puis maintenant en camping-car aux États-Unis pour voir encore plus de gens sur des régions différentes.

 

Je reviens en France en avril pour continuer mon voyage et voler en parapente dans les Alpes, découvrir la vie dans les montagnes… en continuant d'écrire mes livres, quand je ne vol pas (cinq cents vols en deux ans, peu courant).

 

J'écris des livres de SF pour le plaisir de raconter des histoires plausibles, en évitant les pièges techniques classiques. Mon but est de créer un avenir meilleur dans mes livres à l'opposé des superproductions bien destructrices en ce moment… Je suis un créateur, un inventeur, un optimiste rêveur d'un monde libre sans contrainte… (Voir : Apocalypse Incompréhensible).

 

Bibliographie :

 

 « Les Aventures Impossibles »

- "Tome 1 - L'Invention" : un jeune inventeur de génie découvre une énergie qui va lui permettre de réaliser ses rêves les plus fous. ISBN : 978-1-291-03607-7

- "Tome 2 - Le Début de la Visite" : avec son vaisseau spatial, il visite la plus proche planète Mars. ISBN : 978-1-470-99086-2

- "Tome 3 - Les Planètes" (à paraître fin 2015) : l'apothéose et une grande histoire de Science-Fiction.

 

- "Pourquoi pas Mars ?" : certainement le plus abouti des livres de Jean-Noël. Il reprend une partie de l'intrigue du premier livre tout en améliorant le style et simplifiant la technique pour devenir tout public. ISBN : 978-1-291-03614-5

 

- "Apocalypse Incompréhensible" : est très différent, orienté 'fin du monde', c'est pourtant d'un optimiste incroyable. ISBN : 978-1-326-12037-5

 

Le dernier livre en préparation annonce des changements, en effet, l'histoire du "Le Protecteur" (titre provisoire) est totalement nouvelle et déroutante, de quoi changer la civilisation humaine en profondeur... (à paraître en septembre 2015).

 

 

== Nouvelles de Science-Fiction ==

 

Jean-Noël a écrit deux nouvelles très orientées "Aventures" :

 

- "Concours" est une version améliorée d'un chapitre du premier livre pour la promotion.

 

- "Opération Sauvetage" est originale, elle raconte l'histoire d'un pilote qui va sauver des scientifiques perdus sur une île en cours de destruction...

 

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Pierre Gaulon

Pierre Gaulon

Entretien Pierre Gaulon Blizzard

 

Bonjour Pierre Gaulon ;

Vous êtes un jeune auteur de 31 ans, qui vient de faire paraitre chez Mnémos « Blizzard », mais avant de parler de cet ouvrage, pouvez-vous nous dire  comment vous êtes venu à l’écriture avec  « Tendres Tortures »  et en quoi cela fut une thérapie pour vous comme vous l’écrivez sur votre site ?

Pierre Gaulon,

Les livres ont toujours fait partie intégrante de ma vie. J’écris depuis mes dix ans. Au début je m’essayais à l’écriture de scénarios de jeu de rôle et de « livre-jeu » puis petit à petit, j’ai décidé de m’attaquer à d’autres genres. Mon premier roman « Tendres tortures », a été écrit à une période où je me posais toutes sortes de questions sur la vie en général. Il m’a permis de passer l’étape de la vingtaine. Ce n’est qu’avec mes thrillers « La mort en rouge » et « Noir ego » publiés chez City éditions ( Hachette) que j’ai réellement commencé à faire des salons littéraires et rencontrer les lecteurs.

 

 

Stéphane Dubois,

Venons en as votre actualité, vous publiez donc « Blizzard » votre 4eme roman d’où vous es venu l’idée de cet univers et a quelle époque la situez-vous?

 

Pierre Gaulon,

« Blizzard » est à la base issu d’un scénario de jeu de rôle  dans lequel une pluie d’origine magique coulait en continue. L’intrigue se situe dans un univers imaginaire appelé le «  Genolain », qui possède ses propres règles et ses propres lois, un monde gouverné par le froid et la neige. La période est délicate à définir puisqu’elle ne suit pas la progression temporelle classique. Disons que certains éléments indiquent que les protagonistes évoluent à une époque proche du moyen-âge mais que d’autres en font une période plus « évoluée ».

 

Stéphane Dubois,

Vous définiriez comment cette saga : fantastique, heroic-fantasy…

 

Pierre Gaulon,

La base de cette saga est l’héroïc-fantasy, les combats, les voyages dans de beaux paysages… mais le livre emprunte également à d’autres genres. Les Esthètes, une peuplade souterraine qui magnifie tout ce qu’elle touche, pourrait évoquer les fremens de « Dune », « les mangeurs de lumière » ont quelques points communs avec les « aliens »… Avec un peu de recul, je me rends compte que ce livre est un clin d’œil à toutes mes lectures de jeunesse, Gemmel, Herbert, Tolkien, Brooks, Toriyama, Lovecraft et j’en passe ! Venant du milieu du thriller, je présume que « Blizzard » garde également la tension et le rythme propres à ce genre littéraire.

 

Stéphane Dubois,

Il s’agit d’un premier tome, combien de volumes sont prévus pour cette saga,  et quand paraitra le tome 2 ?

 

Pierre Gaulon,

Il est prévu 3 tomes. Normalement, le second devrait paraître entre aout et novembre 2015, disons en fin d’année.

 

Stéphane Dubois,

D’autres livres sont en cours de publications "L'ange noir" / Thriller (titre provisoire) et  Enragés (horreur / fantastique)  pouvez-vous nous en dire plus ?

 

Pierre Gaulon,

Oui. « Enragés », un roman post-apocalyptique devrait être publié entre avril et juin dans une nouvelle maison d’édition. En ce qui concerne «  La brûlure des anges », un polar, il est actuellement en cours de lecture chez City éditions, mon éditeur de thrillers. J’aime bien jouer avec tous les genres littéraires et j’espère que les lecteurs éprouveront autant de plaisir à les lire que j’en eu à les écrire !

 

Blizzard

Premier tome de la saga à paraître dès janvier 2015 dans toutes les bonnes librairies

 

Résumé du livre

 Dans le lointain nord, tout autour d’une cahute, s’étendent à perte de vue forêts enneigées et pics glacés. Blizzard, l’un des rares magiciens survivant d’une guerre encore fraîche et son protégé Chasseur y vivent entre retraite et exil loin d’un royaume maintenant pacifié d’une main de fer par l’Inquisiteur. Jusqu’au jour où une redoutable phalange les attaque sans raison. Jusqu’au jour où la même troupe ravage entièrement le village de Iak, dresseur de tigre des glaces. Les voilà jetés sur les routes, consumés par le désir de vengeance et la volonté de comprendre. Leur périple les confrontera à des secrets qui ébranleront tout ce qu’ils croyaient savoir.

 

La fantasy recèle de nombreux trésors dont l’un est d’être la littérature de la belle aventure, celle qui nous emporte dans un récit puissant et échevelé, entre grande saga et paysages à couper le souffle.

 

Avec Blizzard, Pierre Gaulon signe un roman de cette trempe. Écrivain talentueux de thriller, il a tissé une histoire trépidante, plus grande que nature. Doué d’un sens du merveilleux digne des meilleurs, il nous emmène sur les pentes montagneuses balayées par les vents glacés, au sein de cavernes où gronde la révolte, dans des cités décadentes, aux venelles hantées, ou à la rencontre des étranges Esthètes, ce peuple qui magnifie tout ce qu’il touche. Un régal !

 

 

Biographie de l'auteur (officielle)

Pierre Gaulon a 30 ans.  Après des études de lettres modernes spécialisées dans la littérature fantastique et un an  en tant que professeur de français, il partage désormais son temps entre son travail dans l'univers du jouet et l'écriture.

 

 En 2006 il publie son premier roman: "Tendres tortures",   un écrit dérangeant sous fond de crise existentielle.

 

 La mort en rouge constitue son deuxième roman, une histoire mêlant l'Art, la folie et la passion, dans laquelle les hommes portent leur passé comme un fardeau trop lourd qui finira par ronger leur vie, leur amour.

 

Prix et concours

 

 

La mort en rouge:

 - 2eme note du Grand prix " ça 'intéresse du polar historique 2012" et 3eme note du grand prix VSD du polar 2012 avec 8,11 de moyenne.

 

- Actuellement finaliste du prix des "balais d'or de la découverte"

 

Blizzard:

 - Finaliste du grand prix géo du voyage de l'ailleurs 2012 (pas de lauréat cette année-là)

Couverture : Michal Karcz

Couverture : Michal Karcz

Michal Karcz est né en 1977 à Varsovie en Pologne. En 1997, il obtient son diplôme de l’Ecole des Beaux-Arts de Varsovie et un diplôme dans le domaine de la publicité. C’est à ce moment que son intérêt pour la photographie grandit. Il étudie alors toutes les techniques: traditionnels, chambre noire, développement des négatifs, impression analogique…

La majeure partie de son travail est un voyage imaginaire dans des lieux qui n’existent pas, des endroits figurants dans ses rêves, ses désirs et son imagination, des mondes qu’il a envie d’explorer mais qui sont loin d’ici.

Il s’inspire de nombreux artistes à travers la musique et la littérature qui sont pour lui, les deux moyens d’expressions les plus fidèles pour ce qu’il crée. Actuellement il travaille avec succès comme photographe freelance et concepteur graphiste dans son propre atelier.

« Tant que le monde existera, je ne cesserai de le rêver dans mes images. Ne fermez jamais les yeux face à la beauté du monde » MK

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Nouveauté : N’aie plus peur de Bernard Florentz

Nouveauté :

N’aie plus peur

de Bernard Florentz

Résumé

Que sont-ils devenus ? Telle était la question qui taraudait René Lallemend, éditeur et cancéreux du foie au stade terminal. Que sont devenus les morts une fois morts ?

Lui qui avait mis le grappin sur le marché du livre ésotérique, lui qui aurait dû, plus que tout autre, avoir des réponses, le voilà terrorisé rien qu’à penser à l’au-delà. Toutes les foutaises métaphysiques qu’il avait publiées, de toute façon, il n’y avait jamais cru.

Par contre Aurélien, son frère aîné, devait savoir. Car ce grand voyageur, ce penseur autrefois acclamé, cet homme devenu secret allait mourir aussi… mais il était serein, et cette tranquillité était louche : c’était sûr, il avait un secret, le secret : celui de l’immortalité !

C’est animé par ce dada insensé, tout environné par une étrange nuée de mouches et de corneilles, que René s’est dirigé vers la maison de retraite d’Aurélien : il allait lui extorquer la vérité. Et rien ne pourrait l’arrêter ! Ni sa propre mort, ni celle de son frère, encore moins le meurtre de son neveu stupide, de son ancienne amante, ou d’un banquier anglais ruiné par une secte de barbouzards.

Destins chamboulés

Prenez un sujet grave : la mort. Traitez-le avec humour – mais noir, l’humour, très noir. Ajoutez des personnages loufoques, quelques situations burlesques, une dose d’Apocalypse selon saint Jean, et vous obtiendrez cet ovni littéraire : une oeuvre à classer quelque part entre les films de Burton et les gravures les plus bizarres de Goya.

Biographie de l’auteur

Né en 1955, Bernard Florentz vit et écrit à Marseille. Après avoir commis quatre romans – les trois premiers parus chez Fleuve noir, le quatrième chez Pocket –, il s’est attelé à ce cinquième méfait : N’aie plus peur, un livre mêlant comique et fantastique.

3,49€ - Disponible en version numérique.

Extrait :

 

« “Je suis venu te voir”, avait murmuré l’éditeur tout en évitant le regard de son frère aîné et en fixant d’un oeil hagard l’amoncellement de livres et de papiers qui recouvrait la table […]. « “Pour la dernière foi”, avait-il encore ajouté d’un ton qui était monté subitement dans un registre presque suraigu […]. « “Car je vais bientôt mourir”, avait fini par articuler René Lallemend, tandis qu’une série de claquements sinistres avait attiré l’attention des deux frères, les obligeant à tourner la tête en direction des deux fenêtres dont les rebords grouillaient de dizaines de corneilles qui se chevauchaient sauvagement […]. »

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Nouveauté : L’Arche de Fabrice Doléac

Extrait : « Quelle était cette réalité essentielle à côté de laquelle tous les scientifiques étaient passés depuis des siècles, cette vérité cachée qui seule pouvait expliquer l’existence d’un tel organisme ? « Aujourd’hui encore, je ne sais si Kristel avait une explication en tête à ce moment-là. Mais si c’est le cas, je suis sûr qu’elle était bien en dessous de la réalité. Car cette vérité était si incroyable, si terrible, qu’aucun être humain – même Kristel ! – n’aurait jamais osé l’imaginer. »

Nouveauté : L’Arche de Fabrice Doléac

Résumé

À quelques mètres au large d’une plage de Madagascar, deux plongeurs découvrent un gigantesque dôme sous-marin. Sous l’étrange membrane de cette « serre », une canopée préhistorique semble prospérer depuis six millions d’années !

L’armée américaine dépêche un navire sur place et contacte aussitôt Alex Braneau, spécialiste des écosystèmes disparus. Avec l’aide de deux amies scientifiques et d’un brillant ingénieur, le Français devra percer le mystère de cette « arche » préservée du temps : Depuis quand est-elle là ? Comment a-t-elle survécu jusqu’ici ? Peut-être même renferme-t-elle le secret de la vie éternelle ? Pour répondre à ces questions, Braneau et son équipe échafauderont les hypothèses les plus folles. Mais rien n’aurait pu les préparer à la vérité.

Un voyage à travers le temps et… la réalité

Plus qu’une simple remontée dans le temps, ce roman est une véritable aventure métaphysique. Car bien vite, nos connaissances les plus élémentaires, nos certitudes cartésiennes, notre histoire, tout va se trouver bouleversé par les surprises que nous réserve l’auteur.

Grand amateur de cinéma de science-fiction, Fabrice Doléac rend ici un bel hommage à quelques-uns des classiques du genre : Jurassic Park de Spielberg, Alien de Ridley Scott… mais surtout, L’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick. Ces références donnent une oeuvre originale et déroutante, qui ne manquera pas de surprendre le lecteur.

 

Biographie de l’auteur

Né en 1968 à Paris, Fabrice Doléac est designer. Durant son temps libre, il se consacre à l’écriture d’oeuvres de science-fiction, scenarii ou romans.

3,49€ - Disponible en version numérique.

 

(Communiqué de presse)

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Frédéric Dorne entretient

Frédéric Dorne entretient.

 

Bonjour,

Frédéric Dorne, c’est sérieux a 28 ans de se passionner comme ça pour les jeux de rôles ?

Bonjour, C’est trop gentil de me donner 28 printemps, mais en fait, j’ai 28 ans de jeu de rôle ! Et pour répondre à ta question, non ce n’est pas sérieux de se passionner pour un jeu, mais je ne suis pas très sérieux moi-même alors j’en ai fait mon métier ! 

 

Stéphane Dubois,

Tu es tombé à quel âge et comment dans la marmite des jeux de rôles, serais-tu cousin avec Obélix ?

 

Frédéric Dorne,

 Je suis tombé dans pas mal de marmites quand j’étais petit (jdr, wargame, GN), mais jamais dans celle de la potion magique, dommage… Je suis tombé dans celle du jeu de rôle à 12 ans, au retour des vacances de Noël.

Un ami avait reçu un jeu de société génial, offert par sa grand-mère qui avait trouvé ça dans un super marché (véridique, à cette époque antédiluvienne, dans les années 80, les grand-mères achetaient des jdr en cadeau et les boîtes se trouvaient en supermarché !). Il s’agissait de l’œil Noir et la première partie m’a rendu accro immédiatement, je n’ai jamais arrêté.

 

Stéphane Dubois,

Tu as l’air d’aimer dans tes créations les zombies, pourquoi ce choix, morts ils ne peuvent pas protester sur ce que tu leurs faits subir dans tes jeux ?

 

Frédéric Dorne,

Il y a beaucoup de ça ! Mais également, mon premier film vu au cinéma était un film de mort-vivant, on va donc dire que c’est une passion qui remonte assez loin, du coup ! J’aime beaucoup les histoires qui font frissonner et le jeu de rôle se prête à merveille à ça. Et comme je considère que les peurs les plus viscérales tournent autour de la crainte de se faire dévorer ou de voir un mort revenir à la vie, il était naturel que mes jeux regorgent de zombis et de monstres.

 

Stéphane Dubois,

Redevenons sérieux, tu quoi comme formations, quel est ton parcourt professionnel. En quoi cela a –il influencer tes créations de jeux de rôles.

 

Frédéric Dorne,

Après pas mal d’hésitation, j’ai finalement décroché un diplôme de monteur pour la TV et le cinéma et j’ai bossé dans le milieu près de dix ans. Ensuite, j’ai fait webmaster, graphiste, concepteur multimédia, PAO… J’ai gardé de mes années cinéma un goût immodéré pour le 7ème art et mes jeux s’en ressentent, ils sont souvent très visuels et chaque scénario de jdr a de fortes affinités avec un scénario de long métrage.

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir créé ce Web Tv dédiée uniquement aux jeux de rôles, peux-tu nous en parler. Un beau jour, un ami rôliste m’a dit qu’il ne parvenait pas à expliquer à ses proches ce qu’était le jdr. A cette époque (2006), il n’y avait encore aucune définition satisfaisante du jdr et la vidéo devenait enfin possible sur le web… J’ai donc allumé ma caméra et j’ai mis en image la première vidéo : qu’est-ce que le jdr ? Elle a été tout de suite bien accueillie, j’ai donc enchaîné sur une deuxième, puis une troisième… C’est pour cela que JdR TV est orientée exclusivement sur le conseil et la découverte du milieu du jdr, car elle n’a été conçue au début que pour répondre au besoin de présenter le jdr aux néophytes 

 

Stéphane Dubois,

Tu la fais seul ? Quels sont les développements prévisibles de ce Web TV ?

 

Frédéric Dorne,

A part un peu de relecture de mon épouse bien aimée, toutes les vidéos en ligne sont réalisées sans aide extérieur. J’ai essayé de faire évoluer la webtv l’année dernière avec une émission type plateau TV de presque une heure, sur un thème. J’y avais invité le rédac chef des Chroniques d’Altaride, un auteur de jeu et un blogger, mais l’alchimie ne s’est pas faite et l’émission ne marchait pas.

 

Un jour je la remanierais pour la rendre plus sympa, mais, pour l’instant, seules les prises ratées et les fous rire sont en ligne. La plus probable évolution sera de passer d’un hébergement privé à Youtube, dès que j’aurais un peu le temps de me pencher dessus.

 

Stéphane Dubois,

D’où t’es venu l’idée de créer « Friday Night’s Zombi » quels y sont les influences, y compris le moins décelable aux départs.

Frédéric Dorne,

J’ai toujours aimé les films de zombis marrants et j’avais totalement accroché sur Le retour des mort-vivants (sorti en 1987 je crois). J’ai écrit un jdr pour rendre cette ambiance dans la foulé et j’y ai joué à plusieurs reprises. Mais revivre le jour où les morts se relèvent (le moment le plus critique avec nos amis zombis), demandait de repartir de zéro avec des nouveaux personnages et un nouveau décor à chaque fois, c’était lassant et plus proche du jeu de société. C’est là que l’étincelle a jailli : et si les morts se relevaient tous les vendredis soirs, à heure fixe ? C’est delà qu’est venu le concept du jeu, il m’a suffit d’y glisser une cause originale et pas mal de guerre froide. Lorsque j’ai commencé à rédiger le jeu pour l’édition, en 2012, j’ai largement replongé dans les livres et films qui sont à l’origine du jeu (World War Z, le livre de Max Brooks, les films Le jour des mort-vivants, La nuit des mort-vivants, Le retour des mort-vivants donc, Shaun of the dead, Zombi…).

 

Stéphane Dubois,

Tu peux nous parler également de « Scenari » et de son concept. 

 

Frédéric Dorne,

En 2011, je me suis retrouvé embarqué dans l’aventure JdR Editions : une société d’édition de jeu de rôle français (pas de traduction ou d’import) et il nous fallait un premier produit. Après des années d’écriture de scénarios et de campagnes, j’avais des centaines de parties prêtes à jouer. J’ai trié les meilleures et l’idée de proposer un recueil de 52 scénarios pour tous les jeux medfan est venue naturellement. Le travail de réécriture et de coordination de mes aventures et de celles des autres auteurs a été énorme. Chaque scénario a été présenté de la même façon, avec ses plans pour le MJ et ceux pour les joueurs, des illustrations couleurs, une idée pour développer une suite (oui, au total, il y a 104 idées dans ce bouquin !) et une progression naturelle mais pas du tout imposée entre chaque aventure. Le livre contient du coup pour tous les goûts : des dizaines de one-shot, plusieurs campagnes et une quête musclée. Un monde simple, proposé pour les jeux sans univers, a même été intégré au livre ! Au bout de 6 mois de travail acharné, le gros bouquin de 400 pages était né et a tout de suite plu : il est en rupture de stock pour l’instant (disponible aussi en PDF) ! Le concept est simple : un MJ peut proposer une partie pour son jeu à lui sans aucune préparation ou modification ou presque (un système interne avec toutes les tables de conversion est prévu et des conseils guident les débutants et vétérans). En moins d’une heure de lecture d’un scénario pris totalement au hasard parmi les 52 proposés, le MJ peut embarquer ses joueurs à l’assaut du château décapité ou dans la chasse au démon Nalul.

 

Stéphane Dubois,

Tu viens de voir un jeu de rôle steampunk être édité, peux-tu nous en parler ?

 

Frédéric Dorne,

 SteamShadows, le rêve de Sir Stockwell est un jeu que je voulais voir édité depuis longtemps ! C’est un univers sombre où les fantômes sont légions et trompent la population pour se repaître de l’énergie des vivants en deuil. En plus des revenants, des monstres sanguinaires et des créatures vouées à la destruction de l’humanité sont manifestement liés aux machines à vapeur inventées par le génial Stockwell. Pour se débarrasser des créatures, le savant a formé des tueurs de monstres discrets qui utilisent la plus étrange vapotechnologie partout dans le monde : dans les rues de Londres, les jungles perdues ou sur des dirigeables de guerre. Epouvante, pulp et action se combinent dans un monde victorien transformé par la vapeur, la cupidité des nations et l’influence insidieuse des monstres. Après un gros succès en souscription, le très joli livre (et très épais : 480 pages) est enfin en boutique. J’adore cet univers uchronique à la fois léger et noir et j’ai pris un réel plaisir à concevoir des règles qui permettent de créer n’importe quelle machine, de l’ombrelle volante à l’armure intégrale de vigilant (les super-héros de SteamShadows).

 

Stéphane Dubois,

Tu peux nous dire ce que tu penses d’autres formes de jeux proche des jeux de rôles par exemple le GN.

 

Frédéric Dorne,

J’ai tout essayé, par curiosité et j’ai écris quelques murder, un killer et même un GN. Il s’agit d’autres jeux, qui chacun apportent un plaisir de jeu différent et étrangement complémentaire et tous m’ont emballé. Je conseille donc à tout rôliste de s’essayer à une soirée enquête ou de prendre une arme en mousse et d’aller courir en forêt !

 

Stéphane Dubois,

D’autres projets dans ton escarcelle ? J’ai écris de nombreux jeux de rôles qui sont en attente d’édition, le prochain est HOMEKA, où les joueurs tentent de survivre sur une planète dévastée par une exploitation intensive, à bord de vieux mékas militaires réparés depuis des années, parfois avec de la bande adhésive ! Un mélange de Mad Max et de Serenity, mais avec des robots de 15 mètres de haut  Il devrait sortir en début d’année, mon prochain projet est donc déjà sur les rails...

Biographie et Bibliogaphie

JdR Editions

Chargé de communication multimédia chez FFKaraté

Mairie d'Eaubonne

CTM – Debrie

Digital Group

Études et formations BTS Audiovisuel

Auteur de :

SteamShadows,

Friday Night's Zombi et co-auteur de Scenarii (recueil de 52 scénarios complets de jeu de rôle médiéval fantastique prêt à jouer, JdR Editions).

Frédéric Dorne entretient
Frédéric Dorne entretient
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