Simon Oeriu
« Un déluge Infini »
Élu « Meilleur roman de fantasy 2011
par le Forum de Littérature Fantastique »
Bonjour Simon,
Vous êtes avocat et auteur
d’héroic-fantasy, comment devient-on auteur de héroic-fantasy quand on est avocat ?
J’ai toujours écrit, j’écris en fait
depuis l’adolescence essentiellement des poèmes, des nouvelles. J’étais écrivain dans l’âme avant même d’être avocat.
Ensuite, je suis devenu avocat, j’ai eu
envie de reprendre dans le même temps l’écriture, en voulant faire découvrir des univers, des personnages, des histoires et des valeurs.
D’où le premier livre que j’ai publié
et que j’avais coécrit avec ma sœur Parme, qui rassemble des poèmes d’adolescence et de plus récents.
Avant de nous parler de vos romans de
fantasy, pouvez-vous nous parler du recueil de poèmes, écrits avec votre sœur Parme « L’Éternité d’hier-d’enfer en paradis ». Quels sont le ou les genres de ces écrits ?
C’est assez original, c’est un recueil
écrit à deux qui est écrit dans un univers un peu fantasy, avec des transitions entre les poèmes qui tendent à donnée une atmosphère fantasy, ce n’est pas un roman, cela reste un recueil de
poèmes avec des petites transitions qui donnent une atmosphère particulière a l’ouvrage.
S’agit-il d’une écriture à quatre
mains ?
La plupart du temps, c’est chacun de
nous deux qui avons écrit les poèmes, mais nous en avons effectivement écrit certains à deux. Ma sœur Parme a d’autres projets de publications, mais il est trop tôt pour en parler.
Pouvez-vous nous décrire l’univers de votre roman ?
« Un Déluge infini-Les
armes de l'Arc-en-ciel » n’est pas une
saga, mais un roman en un seul tome, avec un vrai début et une vraie fin. Tout en étant très riche, très intense.
Un univers imaginaire, mais aussi parfois ancré dans le réel, comme
les villes de Lyon, Venise… mâtiné de fantasy, et on suit les héros qui ont chacun une arme de l’arc-en-ciel et qui vont devoir avec cette arme qu’ils ne savent pas pourquoi ils ont été
prédestinés a sauver le monde.
Ils combattront différentes menaces : Déluge, Démons… en
essayant de comprendre qui ils sont et le monde dans lequel ils vivent.
Il y a donc 7 armes une par couleur de l’arc-en-ciel.
Oui, et on n’en connaît pas l’origine c’est Noée, une femme qui va
remettre ces armes aux différents protagonistes, et elle va leur demander de protéger le monde du déluge qui le menace.
On découvrira qu’elles sont les origines des armes liées à
l’histoire de l’Humanité, aux dieux, aux démons à toute une mythologie complexe.
Ce sont des armes totalement différentes, les unes des autres, mais
on n’en dira pas plus pour en laisser la découverte aux lecteurs.
On voit sur la couverture un certain nombre de ces armes : un
arc, une épée, une hallebarde, un sabre, la boite de pandore, un boomerang, un arc et des nunchakus.
Il s’agit de votre premier roman, mais vous en avez publié depuis un
autre, le « Graal des Éphémères », sous titré le
« Rêve de masque de Parme » est sorti fin 2012, chez le même éditeur. Pourquoi ce besoin de sous-titre puisqu’il s’agit de one-shot et pas d’interminable saga ?
Comme le premier il s’agit d’un roman en un tome, mais je me ménage
la possibilité d’une suite éventuelle, ou d’autres romans se déroulant dans le même univers, j’essaie de créer des univers assez riches, qui peuvent donner lieu à d’autres histoires secondaires par exemple des préquelles (ou antépisode au Québec et au Nouveau-Brunswick
NDLR), je voulais me laisser une possibilité d’écrire de nouveaux textes dans le même univers.
Le sous-titre permet aussi de transcrire divers aspects du
roman.
Par rapport a votre premier roman : « Un déluge
infini », il y a une logique, un fil conducteur ou il s’agit d’univers totalement différent.
C’est un univers assez différent dans le sens ou il est totalement
ancré dans l’imaginaire, il n’y pas de prise avec la réalité avec le monde réel. Avec de nouveaux personnages, sans liens avec la première, mais avec une unité dans le style.
Aussi bien dans le style d’écriture, que dans celui d’univers avec
un coté très héroïque, épique, mais avec aussi un coté plus poétique, écologie des personnages et de réflexions sur notre monde.
Site de
l’auteur :
http://simon-oeriu.over-blog.com/