Déjà comme beaucoup de mangas, il est dans le sens de lecture japonais, ce qui devrait ravir les vrais fans de mangas.
Avec cette jeune auteure, on a un coup de fraicheur dans la Dark Fantasy japonaise, Dark Fantasy pas si courante que ça dans le pays du soleil levant, bien plus de comics ou de franco-belge en fin de compte dans ce genre bien particulier.
On y trouve, peut-être à cause de sa jeunesse, plutôt moins de violence et de sang que dans la moyenne des mangas japonais, ou je suis régulièrement obligé de les déconseiller en dessous d’un certain âge. Certes les premières pages sont très violentes, mais on est bien loin de certaines séries.
Sept volumes sont déjà sortis au Japon, avec ce troisième tome, nous ne sommes pas trop en retard sur la publication originale, bien sur le fait d’avoir en aout sortie 2 volumes simultanément aide beaucoup.
A quand même réservé aux amateurs du genre.
Résumé de la série :
À une époque où les humains célèbrent Dieu et craignent les démons, des anges en profitent pour imposer leur suprématie sur Terre…
Un récit flamboyant de Dark Fantasy mêlant amour, trahison et vengeance.
Depuis qu’Awyn, jardinier dans un petit village, a libéré Vyrde qui prétend être une démone, cette dernière ne cesse de lui proposer de signer un pacte faustien avec elle... Le jour où une purge est ordonnée et son petit village attaqué, Mary, la bien-aimée d’Awyn, se retrouve en danger. Il accepte alors de vendre son âme et de déchaîner la colère qu’il gardait enfouie jusqu’alors.
Vyrde confère ainsi à Awyn la force de lacérer le lierre, de couper les branches et de défricher le monde... à la seule condition qu’il soit son serviteur !
« Dieu a abandonné cet endroit. Il va donc envoyer ses apôtres pour qu’ils le détruisent. Ici-bas, il y a six anges qui dirigent les humains ! Nous allons leur arracher les ailes, les jeter au sol et leur voler Leur monde ! »
Selon leur bon vouloir, parfois même pour tromper l’ennui, six anges se partagent le pouvoir et le destin des humains. Leurs talents d’orateurs et leur esprit retors en font d’excellents manipulateurs. Ils choisissent ainsi leurs
« Élus » parmi des personnalités haut placées dans la société pour en faire des pantins à leur solde. Ces anges ont ainsi marqué de leurs caprices l’Histoire de cette civilisation. La paix actuelle n’est qu’illusion et son effondrement est imminent, car déjà la Révolution du peuple gronde contre la monarchie absolue, celle-là même que les anges ont incité à vivre dans le luxe et le faste, afin de provoquer la colère du peuple...
« Ce sont des jardiniers eux aussi. Ils plantent des graines où ils veulent, ils coupent ce qui les dérange, élaguent ce qui dépasse... Et tout ça pour créer... leur jardin idéal ! »
C’était sans compter le désir de vengeance de Vyrde, ange déchu devenu démone, qui tentera par tous les moyens de déjouer les desseins de ses anciens compagnons, qu’elle considère désormais comme des traîtres. Awyn est perdu, il ne sait pas à qui faire confiance, qui croire... Vyrde, qui lui assure qu’il faut tuer les anges pour protéger la Terre, ou les anges, qui prétendent que s’il aide la démone, le monde sera détruit ?
Biographie et Bibliographie
Nationalité : Japonaise
Né(e) à : Préfecture de Kanagawa, le 7/02/1989
Mangaka japonaise ayant débutée en 2012. Auteur de "Ano Hana" et "7thGarden".
Après avoir fait un premier essai réussi dans l’adaptation en manga de l’anime et du jeu vidéo Ano Hanna, Mitsu Izumi a pu créer sa propre série dans le Jump Square aux côtés de Blue Exorcist, To love-Ru Darkness et Seraph of the End. Le genre Dark fantasy étant très rare au Japon, ce titre plaira à coup sûr aux lecteurs de séries cultes telles que Berserk ou Ubel Blat.
Nicolas Antoniucci, n’est pas un inconnu pour ceux qui sont de fidèle lecteur de notre site. Vous avez déjà eu l’occasion en effet de lire un entretien et une chronique sur deux de ses précédents ouvrages, pour les autres vous trouverez en bas de pages les liens concernés.
Rares sont les sites qui suivent les auteurs indépendants, comme nous le faisons, et nous en sommes très fiers.
Après avoir dénoncé dans Main basse sur le sixième continent, la pollution des océans, il nous offre un nouveau roman à mi-chemin entre la science-fiction et le fantastique, toujours avec la volonté de dénoncer la pollution de notre monde.
La révolte ne vient pas des hommes, mais de la nature elle-même, avec une intrigue policière ou trois inspecteurs (Jules Bavure, La Biche, et Poisson d’Argent à mènent l’enquête sur des meurtres inexpliqués, chacun d’entre eux disposant d’un don.
L’intrigue policière permet d’avoir un ouvrage qui n’est pas ennuyeux comme pourraient l’être d’autres romans se voulant écologistes.
Cnidaria la reine des Méduses, Reine des océans est la responsable, mais pourquoi, comment et quels sont ses objectifs ?
Bien sûr je vous en dirais rien et vous laisserais le découvrir au fil des pages.
Chaque fois que nous le pouvons, nous vous offrons en téléchargement gratuit et légal, un extrait de l’ouvrage, sait une fois encore le cas, que l’auteur en soit remercié (voir en bas de page).
D’après nos informations, un nouveau roman avec les mêmes personnages est en préparation pour l’automne 2018, nous vous tiendrons bien sûr informer à ce moment-là de sa parution.
Nicolas Antoniucci Entretien Nicolas Antoniucci Stéphane Dubois, Vous avez été durant 40 ans architecte, avant de devenir auteur, l'envie d'écrire vous est venue comment ? Nicolas Antoniucci, C...
Main basse sur le Sixieme continent Les publications de Nicolas ANTONIUCCI " Main basse sur le Sixième Continent " Nicolas Antoniucci Ce roman à la fois écologique, anticipation et politique se ...
L'histoire du livre raconte la guerre, sur fond de pollution des mers, que les hommes livreront en 2045 contre le monde de l'eau conduit par Cnidaria, Reine Méduse, Reine des océans... Trois ...
Un joyeux mélange entre fantasy, humour et fromage « qui pue ». L’éditeur parle de rural fantasy, surement, mais pas que ça on est dans une forme d’antimondialisation écologique aussi.
Lisible par toute la famille, en effet on peut appréhender l’album à divers niveaux, les adultes seront surement plus intéresser par le cote antimondialisation, alors que les plus jeunes y verront une aventure humoristique et un peu caca-boudin, ce qui n’est pas souvent pour leur déplaire.
Il vaut bien sûr mieux avoir déjà lu le tome 1, pour mieux apprécier le tome 2. On attend la suite avec impatience.
Présentation de l’éditeur.
Après l’aventure, l’Histoire, le polar, la comédie et le western, Lupano invente un nouveau genre : la rural fantasy. Cette nouvelle série d’humour et d’aventure est aussi l’occasion de redécouvrir l’impressionnante maîtrise du dessin de Relom.
Résumé du Tome 01
Le pécadou, étonnant fromage de cornebique, fait la fierté de Pistolin. Mais, avec la guerre que se livrent les mages, la vie dans la montagne est devenue impossible. Après avoir été le témoin de l’extermination de son troupeau, notre héros fait le serment de traquer les mages et de tous les tuer. Accompagné par Myrtille, unique survivante de son troupeau, Pistolin part accomplir sa vengeance.
Résumé du Tome 02
Tremblez, mages despotes ! Car en détruisant son cheptel, vous avez suscité la colère du plus investi des producteurs de pécadou. Et il l’a vraiment mauvaise. La suite attendue de la plus improbable des quêtes. L’odyssée vengeresse du Serment des pécadous mène Pistolin à Saint-Azur-en-Lagune, village lacustre dominé par le château de Kobéron, premier des mages sur sa liste funèbre. Mais notre héros doit d’abord convaincre les sirènes de l’aider à récupérer l’épée légendaire du Traquemage. Déjà qu’avec elle, c’est pas gagné ! Sans compter les rencontres imprévues. Comme avec Merdin l’Enchianteur par exemple…
Lupano
est né en 1971 à Nantes. Il réside à Pau.
Titulaire d’un licence d’anglais, Wilfrid Lupano exerce le métier de barman avant de devenir gérant de son propre établissement qu’il anime avec des soirées jeux de rôles. Il signe sont premier album en 2000 chez Delcourt et développe d’année en année ses qualités de scénariste de BD, délaissant peu à peu son premier métier. En 2012, il publie son premier roman graphique, Le Singe de Hartlepool (Delcourt), dessiné par Jérémie Moreau, qui obtient le Prix des Libraires de Bande Dessinée et le Prix du Château de Cheverny de la Bande Dessinée historique.
C’est avec un polar, Ma Révérence (Delcourt), dessiné par Rodguen, qu’il remporte en 2014 le Fauve Polar-SNCF au Festival d’Angoulême. Il obtient à nouveau le Prix des Libraires de Bande Dessinée en 2014 pour Les Vieux Fourneaux (Dargaud) puis le Prix Fnac de la Meilleure Bande Dessinée 2015 pour Un océan d'amour (Delcourt). La qualité du travail de Wilfrid Lupano ne cesse de s’imposer dans le monde de la bande dessinée et chacune de ses histoires est attendue avec impatience par les lecteurs.
Scénariste
Alim le tanneur Scénariste de 2004 à 2012
Assassin qu'elle mérite (L') Scénariste de 2010 à 2016
Aventures de Sarkozix (Les) Scénariste de 2010 à 2012
Azimut Scénariste de 2012 à 2017
Célestin Gobe-la-Lune Scénariste de 2007 à 2015
Communardes ! Scénariste de 2015 à 2016
Corpus crispies Scénariste en 2007
Droit chemin (Le) Scénariste en 2011
Homme de l'année (L') Scénariste en 2013
Homme qui n'aimait pas les armes à feu (L') Scénariste de 2011 à 2017
Honneur des Tzarom (L') Scénariste de 2010 à 2011
Ivresse des fantômes (L') Scénariste de 2007 à 2009
Little Big Joe Scénariste de 2001 à 2002
Loup en slip (Le) Scénariste de 2016 à 2017
Ma révérence Scénariste en 2013
Pilote (Le journal qui s'amuse à revenir) Scénariste en 2017
Quand le cirque est venu Scénariste en 2017
Sept Scénariste en 2015
Singe de Hartlepool (Le) Scénariste de 2012 à 2014
Traquemage Scénariste de 2015 à 2017
Un océan d'amour Scénariste en 2014
Valérian par... Scénariste en 2017
Vieux fourneaux (Les) Scénariste de 2014 à 2017
Hombre Al Que No Le Gustaban Las Armas De Fuego (El) Scénariste en 2014
Relom
Est né en 1973 à Tours, où il réside.
il publie Les Contre-experts à Brooklyn. Relom, Olivier Morel de son vrai nom, est né à Tours le 7 avril 1973. Considérant que le relais est enfin assuré, Picasso meurt le lendemain. Relom quitte le lycée avant les épreuves du Bac pour devenir animateur radio, l’espace de quelques mois. S’ensuit un blanc cosmique de six années, durant lesquelles… Mais vous ne saurez absolument pas ce qui s’est passé ! À 24 ans, Relom décide de faire de la bande dessinée. Le mensuel Psikopat publie ses premières planches en 1999 (Dirty Karl), Fluide Glacial le contacte en 2000 et c’est parti pour deux tomes de “Andy et Gina”, frère et sœur et pourtant si différents…
L’humour de Relom est sans pitié, comme le regard que les enfants portent sur les adultes, et en particulier sur leurs parents ! L’innocence de l’un (Andy) et le cynisme de l’autre (Gina) s’entremêlent pour composer un monde aussi effrayant qu’attachant. Ainsi, le chemin qui mène à l’école peut se révéler merveilleux… ou cauchemardesque ! Oscillant entre poésie et roman noir, “Andy et Gina” suit pourtant une constante : ils nous font mourir de rire.
Sa Bibliographie
Dirty Karl One shot en 2001
Andy & Gina en cours de 2002 à 2016
Contre-experts à Brooklyn (Les) One shot en 2007
Cité d'la balle One shot en 2009
Cité d'la balle One shot de 2009 à 2011
Dingo Jack One shot en 2010
Fabuleuses aventures autobiographiques de John Relom dans le monde sans pitié de l'édition (Les) One shot en 2012
En novembre ce tiendras la 8e Convention SF et Fantastique, organisé par la 68e Impérial, une association de joyeux dingue de Star Wars qui nous avait au dernier Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg proposé une merveilleuse exposition, succèdent ainsi à celle organisée par le Star Trek French Club l’année précédente.
À noter que cette convention à un partenariat avec :
Laurent GONEL tiendra un stand avec ses aquarelles lors de la convention SF-Connexion à Turckheim (entrée gratuite) , il vous propose de l'y retrouver durant la journée puis d'aller boire un verre après la fermeture du salon voire de manger ensemble pour les moins pressés. Et propose aux amateurs de Star Trek une rencontre pour les fans des séries et films de Star Trek une fois ferme la convention, donc vers les 18h-18h15.
Accès :
Espace Rive Droite - I rue de l'huilerie -68230 TURCKHEIM
Horaire du salon :
Samedi 25 novembre 2017 de 13h à 18h.
Entrée gratuite (plus d'info sont disponible sur la page du salon)
Istin et les Éditions Soleil nous offrent une nouvelle saga issue de l’univers des terres d’ARRAN, vous connaissez les cycles des Nains et des Elfes, avec déjà Istin aux commandes de ces sagas.
Contrairement aux autres séries des Terres d’Arran, la série « Orcs et Gobelins » nous offrira des histoires dont chaque titre serait indépendant les uns des autres.
L’on devrait retrouvez néanmoins nos amis elfiques et nains, dans certains albums.
A la fin du premier tome, vous trouverez une postface J.L Istin et Nicolas Jarry, suivi de quelques pages avec des croquis pour nous présenter les 6 premiers tomes. Les tomes 2 à 5 sont en Sorties prévues en 2018, avec un rythme régulier, il semble que soit prévu 10 albums au total.
01 – Turuk
Concernant plus particulièrement le premier album il faut avouer, mais si je vous l’assure, que Turuk est un Orc qui ne manque pas d’humour, je sais un Orc qui a le sens de l’humour ça peu choqué des puristes.
Mais, son humour acerbe, voir ironique met dans cette son histoire, la légèreté nécessaire.
Vraiment le scénario d’Istin est excellent, les dessins de DIOGO SAÏTO m’ont vraiment ravi.
À lire absolument, en espérant que les albums suivants seront aussi réussis.
Résumé
Arran accueille une nouvelle saga Fantasy après Elfes et Nains.
Découvrez Orcs et Gobelins !
L’orc Turuk se réveille, sonné, blessé et amnésique. Il arpente les rues d’une cité abandonnée. A l’exception d’un mystérieux archer cherchant à l’épingler et de créatures craignant la lumière qui veulent le dévorer.
Qui sont-elles ? Pourquoi cherche-t-on à le tuer ? Qu’est-il arrivé dans cette ville ? Et que fait-il ici ? Pourtant, Il ne faudrait pas s’éterniser, la nuit arrive et la mort avec…
Date de parution : 25/10/2017 /
EAN : 978-2-302-06383-9
ISBN : 978-2-302-06383-9
Scénariste : ISTIN Jean-Luc
Coloriste : SAITO Diogo
Illustrateur : SAITO Diogo
Série : ORCS ET GOBELINS
Collection : Heroic fantasy
Album cartonné
48 pages
233 x 323 mm
Prix : 14,50 €
JEAN-LUC ISTIN
EST NÉ EN 1970 À PONTIVY, DANS LE MORBIHAN.
IL RÉSIDE EN CÔTES D’ARMOR
En 1999, il s’implique en tant qu’auteur et directeur de collection chez Nucléa. C’est à cette époque qu’il crée Merlin, dessiné par Eric Lambert et Aleph avec DIM-D. Il travaille ensuite pour les Éditions Soleil, où il reprend la série Merlin, et écrit alors Le Seigneur d’Ombre que dessine DIM-D.
Il dessine également Les Brumes d’Asceltis sur un scénario de Nicolas Jarry. De son intérêt et de son attachement pour la Bretagne, il a l’idée de créer un collectif de contes bretons : Les Contes du Korrigan. Suite au succès de cette série, Jean-Luc Istin va imaginer la collection « Soleil Celtic », qu’il propose à Mourad Boudjellal. Il est, à ce jour, directeur de cinq collections et scénariste de nombreuses séries : « Soleil Celtic » (Le Sang du Dragon, Les Contes de l’Ankou, Les Druides, Le Grimoire de Féérie, Merlin la Quête de l’Epée), « 1800 », « Anticipation » (Nirvana), « Abysses » et « Soleil Ésotérique » (Le Cinquième Évangile, Templier).
En 2013, il crée avec Nicolas Jarry la série concept Elfes. Viennent ensuite les séries Maîtres inquisiteurs, Nains.
En 2017, Arran accueille une nouvelle saga : Orcs et Gobelins.
DIOGO SAÏTO
EST NÉ AU BRÉSIL.
OÙ IL RÉSIDE.
Il est illustrateur, dessinateur et professeur. Il a commencé sa carrière artistique en 1999 par l'enseignement de la peinture sur toile. Aujourd'hui, il vit à Sao Paulo, travaille comme illustrateur indépendant et professeur de dessin. Il a illustré plusieurs campagnes publicitaires, couvertures de livres, des jeux, des livres et des bandes dessinées. Aux Éditions Soleil, il a travaillé sur diverses séries : L’Aéropostale – Des pilotes de légende, Elfes, Nains.
Un membre de la région lyonnaise, Theodoric Horloge nous propose une sortie sur Lyon le 28 octobre 2017.
Rendez-vous dans le parc devant la Maison du Judo au 25 Cours Albert Thomas, 69003 Lyon à 14h00.
Au programme :
- projection improvisée d'épisodes et/ou de films Star Trek, chez lui (il y aura du pop-corn et quelques bières pour accompagner, vous pouvez amener des trucs à grignoter ou à boire si vous le souhaitez).
Bonjour, J'aimerais proposer une rencontre sans prétentions sur Lyon le 28 octobre, chez moi : Rendez-vous dans le parc devant la Maison du Judo au 25 Cours Alb
L’ouvrage de référence sur cet univers Des interviews des créateurs, des extraits analysés et des portraits de personnages pour les fans de la série la série TV et des comics. Tirées du magazine officiel Walking Dead ! Cette édition a entièrement été mise à jour.
Totalement indispensable pour les fans et tous ceux qui suivent Walking Dead comme les libraires, journalistes …
Absolument passionnant sont les entretiens avec les auteurs, vous deviendrez rapidement incollable sur cet univers.
Je vous le recommande particulièrement.
ISBN : 978-2-413-00188-1
Scénariste :
KIRKMAN Robert
Illustrateur :
ADLARD Charlie
Série :
WALKING DEAD
Collection :
CONTREBANDE, AGENDA, CARNETS ET CO
Résumé
Retrouvez en librairie, sous la forme d’un ouvrage indispensable à tous les fans des séries de comics et TV, une sélection d’articles et d’interviews tirées du magazine officiel Walking Dead ! Un sommaire entièrement remis à jour à l’occasion de cette publication !
Après la « Nuit Del Toro » dont nous avons rendu compte, il y peut, nous voilà avec la désormais traditionnelle NUIT à la Halle Tony Garnier.
Il y avait déjà eu une « NUIT de la Science-fiction », il faut reconnaitre que le Festival LUMIÈRE à toujours donner une place, plus que correcte aux genres de l’imaginaire, autre souvenir la rétrospective Dario Argento en sa présence et celle de sa fille Asia, il y a également quelques années, je vous laisse fouillé le site pour retrouver les articles sur ces sujets sur ce site.
Bien sûr je ne suis pas fan et membre du STAR TREK FRENCH CLUB, pour rien, et la programmation du fil STAR TREK, me convient plus que bien. Mais les 3 autres films ne sont pas dénués d’intérêt.
Surveiller ce site si vous êtes amateur de STAR TREK, en effet je vais très prochainement vous parler d’une initiative à ce sujet sur la ville de Lyon, le mieux est de vous inscrire à la NEWS.
Les choses de nos jours vont très vite en matière d’effets FX, entre 2009 et 2015 que d’évolution, et justement le but ou l’un des buts d’un festival de films du patrimoine comme le Festival LUMIÈRE, est de nous montrer l’évolution dans tous les domaines du cinéma, la FX en fait bien sûr partie.
À la Halle Tony Garnier
Samedi 21 octobre de 20h30 à l'aube
Bar, dortoir derrière l'écran et petit-déjeuner offert
Gravity d'Alfonso Cuaron
Suivi de Interstellar de Christopher Nolan
Suivi de Star Trek de J.J. Abrams
Suivi de Seul sur Mars de Ridley Scott
La Nuit sera animée par Fabrice Calzettoni, accompagné de Vincent Heidelberg.
Fabrice Calzettoni est le responsable du service pédagogique de l’Institut Lumière.
Vincent Heidelberg est Youtubeur dans le domaine du spatial (Stardust-La Chaîne Espace), médiateur scientifique au Planétarium de Vaulx-en-velin (http://www.planetariumvv.com/), spécialisé en astronautique. Vous pouvez le suivre sur YouTube.
Gravity
d'Alfonso Cuarón (2013, 1h30)
Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers...
Interstellar
de Christopher Nolan (2014, 2h49)
Tandis que la planète Terre se meurt, Cooper, un ancien de la Nasa, essaie de mener une vie normale à la campagne avec ses enfants. Mais les autorités ont découvert un tunnel cosmique qui permettrait de trouver une nouvelle planète, susceptible d'accueillir les humains. Cooper doit laisser sa famille et se lancer dans un voyage périlleux en dehors de la galaxie...
Star Trek
de J.J. Abrams (2009, 2h08)
Le jeune équipage de l'U.S.S. Enterprise, le vaisseau spatial le plus sophistiqué de l'histoire, doit tout mettre en œuvre pour empêcher la vengeance d'un être maléfique. Le sort de la galaxie est entre les mains de deux officiers que tout oppose : d'un côté, James Kirk, tête brulée en quête de sensations fortes, de l'autre, Spock, issu d'une société basée sur la logique et rejetant toute forme d'émotion...
Seul sur Mars
de Ridley Scott (The Martian, 2015, 2h24)
Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre...
Fiches détaillés des films
Gravity
de Alfonso Cuarón , États-Unis, Royaume-Uni , 2013
La navette spatiale Explorer effectue une mission de maintenance sur le télescope Hubble. Trois astronautes s’attellent à la tâche lorsque le centre spatial de Houston les informe que, à la suite de la destruction d’un satellite russe par un missile, un nuage de débris se dirige droit sur eux. Les astronautes et leur navette sont heurtés de plein fouet. Désolidarisée du vaisseau, le docteur Ryan Stone (Sandra Bullock) dérive seule, tandis que Matt Kowalski (George Clooney) tente de la rejoindre…
Annoncé comme le grand gagnant des Oscars, Gravity n’aura pas fait mentir les pronostics en remportant sept statuettes. Immense défi technique, le film est aussi un blockbuster inventif. Car loin de la s.f. où l’on se promène de planète en planète en faisant parfois d’étonnantes rencontres, ici, le cosmos, c’est le vide.
Cuarón signe un survival épuré. Dans une apesanteur presque palpable, le réalisme est froid : silence assourdissant, blanc nacré des équipements, nuit éternelle de l’espace. Gravity est une réussite esthétique, une immersion sensorielle et totale, une expérience autant physique que mentale. À ce titre, la scène d’ouverture, fluide plan séquence de plus de quinze minutes, est un véritable ballet en apesanteur. Gravity baigne pourtant dans une ambiance minimaliste, que certains rapprocheront du 2001 : L’Odyssée de l’espace de Kubrick. Pas d’emphase, pas de superflu, le danger de mort ne vient que des seules et immuables lois de la physique.
Décrivant la magnifique scène où Kowalski, disparu dans l’espace, apparaît en rêve à Ryan, désespérée, Mathieu Macheret décrit ce que vise le film : « cet instant de grâce où, à l’approche de la mort, enfin libérés du présent, les yeux de l’homme se posent sur l’univers déchaîné et découvrent, entre deux battements de cils, le secret de sa terrifiante beauté. » (Cahiers du cinéma n°693, octobre 2013)
Gravity
États-Unis, Royaume-Uni, 2013, 1h31, couleurs, format 2.35
Réalisation : Alfonso Cuarón
Scénario : Alfonso Cuarón, Jonás Cuarón
Photo : Emmanuel Lubezki
Effets spéciaux : Neil Corbould, Manex Efrem, Samantha Knox-Johnston
Effets visuels : Jonathan Fawkner, Richard McBride, Ben Morris, Tim Webber
Musique : Steven Pric
Montage : Alfonso Cuarón, Mark Sanger
Décors : Andy Nicholson
Costumes : Jany Temime
Production : Alfonso Cuarón, David Heyman, Warner Bros., Esperanto Filmoj, Heyday Films
Interprètes : Sandra Bullock (le docteur Ryan Stone), George Clooney (Matt Kowalski), Ed Harris (la voix de contrôle), Orto Ignatiussen (la voix d’Aningaaq), Phaldut Sharma (la voix de Shariff), Amy Warren (la voix du capitaine de l’Explorer), Basher Savage (la voix du capitaine de la station spatiale russe)
Présentation à la Mostra de Venise : 28 aout 2013
Présentation au Festival de Telluride : 31 aout 2013
Sortie aux États-Unis : 4 octobre 2013
Sortie en France : 23 octobre 2013
Remerciements à Warner Bros.
Interstellar
de Christopher Nolan , États-Unis, Royaume-Uni , 2014
La Terre, dans un futur proche. Ravagée par la surexploitation de ses ressources, la planète ne fournit plus de quoi nourrir ses habitants. Joseph Cooper (Matthew McConaughey), veuf et père de deux enfants, est un ancien pilote devenu agriculteur. Après avoir décrypté un message reçu "d’ailleurs" par sa fille Murph, Cooper découvre une installation secrète de la NASA. Le professeur John Brand (Michael Caine) et son équipe ont découvert une faille près de Saturne. Cooper est choisi pour mener une mission de reconnaissance afin de trouver une nouvelle planète pour accueillir l’humanité.
C’était à l’origine Steven Spielberg qui devait réaliser Interstellar, à partir du scénario écrit par Jonathan Nolan, le frère de Christopher. Mais l’affaire ne se fait pas et Nolan reprend ce projet, finalement taillé pour ce grand amoureux des films de science-fiction, de Kubrick à Spielberg, et passionné d’astrophysique. Fort de ses précédents succès au box-office, il bénéficie d’un budget faramineux.
Après le succès de Gravity d’Alfonso Cuarón, Interstellar est le projet le plus attendu de 2014. Spécialiste des scénarios compliqués et sinueux, Nolan veut depuis toujours allier succès populaire et reconnaissance de la critique. Une ambition encore plus folle quand il s’agit de signer un film scientifiquement plausible. Dans ce but, le cinéaste s’adjoint les services de l’astrophysicien Kip Thorne.
Interstellar marie l’intime et le cosmos. L’intime, c’est l’americana : une famille moyenne, un père déchiré entre sa famille et la survie de l’humanité, une terre exténuée, une poussière omniprésente, sorte de Dust Bowl contemporain, qui apporte un grain et une lumière prodigieuse à la pellicule 35 mm de Nolan. Le cosmos, c’est la conquête, l’exploration, la subjectivité du temps, de l’espace, une précision documentaire et scientifique exemplaire et surtout, des scènes de la galaxie d’une infinie beauté. Côté bande son, Nolan a demandé à Hans Zimmer d’écrire la musique de cette odyssée, sans lui donner aucun scénario ni synopsis. Zimmer compose alors le thème du film à partir d’une courte fable écrite par le cinéaste sur le compositeur et son fils. Le résultat est somptueux.
« Non seulement le résultat est visuellement spectaculaire, mais il est également fidèle aux lois de la physique. Avec Interstellar, Nolan procède à une synthèse unique entre la recherche scientifique et le grand divertissement populaire. » (Raphaël Clairefond, Sofilm H.S, 2014)
Interstellar
États-Unis, Royaume-Uni, 2014, 2h49, couleurs (FotoKem), format 2.35
Réalisation : Christopher Nolan
Scénario : Jonathan Nolan, Christopher Nolan
Photo : Hoyte Van Hoytema
Effets spéciaux : Scott Fisher, James Paradis
Effets visuels : Paul Franklin, Ian Hunter, Andrew Lockley
Musique : Hans Zimmer
Montage : Lee Smith
Décors : Nathan Crowley
Costumes : Mary Zophres
Production : Christopher Nolan, Lynda Obst, Emma Thomas, Paramount Pictures, Warner Bros., Legendary Entertainment, Syncopy, Lynda Obst Productions
Interprètes : Matthew McConaughey (Joseph Cooper), Anne Hathaway (Amelia Brand), Jessica Chastain (Murph Cooper), Ellen Burstyn (Murph, plus âgée), John Lithgow (Donald), Mackenzie Foy (Murph, enfant), Casey Affleck (Tom Cooper), Timothée Chalamet (Tom, enfant), Michael Caine (le professeur Brand), Wes Bentley (Doyle), Matt Damon (le docteur Mann)
Sortie en France : 5 novembre 2014
Sortie aux États-Unis : 7 novembre 2014
Remerciements à Warner Bros.
Star Trek
de J.J. Abrams , États-Unis, Allemagne , 2009
Aux confins de la galaxie, le vaisseau romulien de Nero (Eric Bana) surgit d’un trou noir, faisant face à l’USS Kelvin. Après la mort du capitaine du Kelvin, son second, Kirk, ordonne l’évacuation du vaisseau, avant de se sacrifier. Pendant l’évacuation, son épouse donne naissance à son fils James. Des années plus tard, James Kirk (Chris Pine), jeune tête brûlée, est repéré par Pike (Bruce Greenwood) afin d’intégrer la formation de la Starfleet Academy. Il y rencontre McCoy (Karl Urban), et bientôt un certain Spock (Zachary Quinto), mi-homme, mi-vulcain.
Lorsqu’il décide de s’attaquer à Star Trek, le scénariste, producteur et réalisateur J.J. Abrams est déjà un des rois de l’entertainment américain. Créateur des séries à succès Lost et Alias, il est passé au cinéma en 2006 avec Mission: Impossible III.
Pour cette onzième version de la franchise, J.J. Abrams remonte aux origines de l’aventure, à savoir la rencontre entre Kirk et Spock au sein de l’USS Enterprise. Sans attaquer l’ADN même de la série sixties (postmodernisme, culture pop, considérations philosophico-humanistes), cette nouvelle version apporte un coup de jeune aux personnages, depuis trop longtemps coincés dans leurs pyjamas rétro. Star Trek, version 2009, apporte légèreté et une certaine tonalité adolescente à ce space opera, avec le duo Chris Pine et Zachary Quinto, jusque-là cantonné aux rôles mineurs.
« En respectant la franchise Star Trek jusque dans les moindres détails, [J.J. Abrams] a su contenter les gardiens du culte, tout en offrant aux autres un grand spectacle qui ne nécessite aucune connaissance préalable des personnages. Surtout, Abrams a tenu à réaliser un vrai bon film, riche en scènes d’action, truffé de rebondissements et avec des personnages qui ont un minimum d’épaisseur. » (Philippe Rouyer, Positif n°580, juin 2009).
Star Trek
États-Unis, Allemagne, 2009, 2h07, couleurs, format 2.35
Réalisation : J.J. Abrams
Scénario : Roberto Orci, Alex Kurtzman, d’après la série TV éponyme de Gene Roddenberry
Photo : Dan Mindel
Effets spéciaux : Burt Dalton
Effets visuels : Bron Barry, Stacy Bissell, Thomas Elder-Groebe, Ruheene Masand
Musique : Michael Giacchino ; Beastie Boys
Montage : Maryann Brandon, Mary Jo Markey
Décors : Scott Chambliss
Costumes : Michael Kaplan
Production : J.J. Abrams, Damon Lindelof, David Witz, Paramount Pictures, Spyglass Entertainment, Bad Robot, MavroCine Pictures
Interprètes : Chris Pine (James Tiberius Kirk), Zachary Quinto (Spock), Leonard Nimoy (Spock Prime), Eric Bana (Nero), Bruce Greenwood (Pike), Karl Urban ("Bones" McCoy), Zoë Saldana (Uhura), Simon Pegg (Scotty), John Cho (Sulu), Anton Yelchin (Chekov), Ben Cross (Sarek), Winona Ryder (Amanda Grayson), Chris Hemsworth (George Kirk), Jennifer Morrison (Winona Kirk), Majel Barrett Roddenberry (la voix du Starfleet Computer)
Avant-première à Austin, Texas : 6 avril 2009
Projection au Festival du film fantastique du Bruxelles : 15 avril 2009
Sortie France : 6 mai 2009
Sortie aux États-Unis : 8 mai 2009
Remerciements à Paramount Pictures
Seul sur Mars
The Martian
de Ridley Scott , États-Unis, Royaume-Uni , 2015
Mars. Une tempête force la mission Arès 3 à quitter la planète en urgence. Après un accident, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort, tandis que ses coéquipiers rejoignent le vaisseau Hermès qui les ramènera sur Terre. Mais Mark est bien vivant, et rejoignant le Hab, la base d’Arès 3, il doit trouver le moyen de contacter la Terre et apprendre à survivre.
Après Gravity et Interstellar, voici donc Seul sur Mars (en v.o., The Martian, plus évocateur). Jusque-là, le cinéaste Ridley Scott offrait une vision très sombre de la science-fiction, avec des films comme Blade Runner et Alien. Il signe ici un survival solaire, moins "grand spectacle" que ses prédécesseurs, mais non moins lumineux, avec ses décors grandioses filmés dans le désert jordanien.
Tandis que sur Terre une quasi impossible mission de sauvetage s’organise (entre ambiance geek et thriller politique), là-haut, Mark Watney s'obstine à affronter un environnement particulièrement hostile. Tel un Robinson Crusoé de l’espace, il ne doit sa survie qu’à ses connaissances en botanique et en agronomie, et cultive ses légumes avec les moyens du bord, dans un étonnant potager cosmique. Formé à faire face à ce genre de situations, c'est un professionnel sans état d’âme, hyper efficace. Figure positive, sans pourtant être un héros flamboyant, le personnage, campé par un Matt Damon impassible, est doté d’un sens aigu de l’autodérision, faisant baigner le film dans un salutaire humour noir. Pour Thomas Sotinel, « il reste un scout qui aborde la catastrophe qui le frappe comme les Castors Juniors un orage inopportun pendant le camp d’été. […] Toute l’énergie de cet homme est consacrée à l’invention de sa (sur)vie et cette tâche herculéenne le fait rire. On peut trouver cette création dérisoire, exaspérante, superficielle. Elle n’est pas non plus dépourvue de grandeur. » (Le Monde, 21 octobre 2015)
Seul sur Mars (The Martian)
États-Unis, Royaume-Uni, 2015, 2h24, couleurs, format 2.35
Réalisation : Ridley Scott
Scénario : Drew Goddard, d’après le roman éponyme d’Andy Weir
Photo : Dariusz Wolski
Effets spéciaux : Neil Corbould, Steven Warner
Effets visuels : Richard Stammers, Aleksandar Vishemirski
Musique : Harry Gregson-Williams ; David Bowie, Donna Summer, ABBA, Gloria Gaynor
Montage : Pietro Scalia
Décors : Arthur Max
Costumes : Janty Yates
Production : Mark Huffam, Simon Kinberg, Michael Schaefer, Ridley Scott, Aditya Sood, Twentieth Century Fox, Scott Free Productions, TSG Entertainment, International Traders, Kinberg Genre, Mid Atlantic Films
Interprètes : Matt Damon (Mark Watney), Jessica Chastain (Melissa Lewis), Kristen Wiig (Annie Montrose), Jeff Daniels (Teddy Sanders), Michael Peña (Rick Martinez), Sean Bean (Mitch Henderson), Kate Mara (Beth Johanssen), Sebastian Stan (Chris Beck), Aksel Hennie (Alex Vogel), Chiwetel Ejiofor (Vincent Kapoor), Benedict Wong (Bruce Ng), Mackenzie Davis (Mindy Park), Donald Glover (Rich Purnell)
Présentation au Festival de Toronto : 11 septembre 2015
Le Festival LUMIÈRE 2017 nous fait un superbe cadeau, avec en avant-première la version restaurée 4K de ce film culte de SF, dirent que la nouvelle vague était « anti-SF » est une absurdité comme le prouve la présence du « pape » de la nouvelle vague François Truffaut en personne son film Fahrenheit 451 (1966 ‧ Drame/Film de science-fiction ‧ 1h 52m). L’unique rôle de sa carrière dans un film qu'il n'a pas réalisé que François Truffaut n’a pas réalisé, Spielberg qui lui avait demandé sans y croire d’interpréter un petit rôle fut le premier surpris qu’il accepte. Truffaut parlait mal l’anglais, et fixa partout sur des objets , mais aussi sur des acteurs lui faisant face, ou sur lui tournant le dos des post-its pour l’aider dans ses répliques.
Mais revenons au film du jour, l’une des scènes est basée sur u souvenir d’enfance, ou le père de Steven Spielberg réveil la famille en pleine nuit l’emmène en voiture sur un site ou une foula d’apprête à voir une pluie d’étoiles filantes. L’un des thèmes du film est d’ailleurs l’enfance.
Profité des diffusions (voir ci-dessous les dates) de ce film restauré 4K pour le voir, ou le revoir.
Résumé et information sur le film :
D’étranges phénomènes se produisent aux quatre coins de la planète. Au Mexique, une équipe internationale, dirigée par Claude Lacombe (François Truffaut), enquête sur la découverte d’avions disparus depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans l’Indiana, Barry (Cary Guffey), un petit garçon, est irrésistiblement attiré hors de chez lui, et un réparateur de câbles électriques, Roy Neary (Richard Dreyfuss), voit un OVNI stationner au-dessus de sa voiture. Claude Lacombe essaye de trouver un sens à tous ces phénomènes, tandis que Roy et Jillian (Melinda Dillon), la mère de Barry, sont obsédés par l’image d’une montagne…
Superproduction des années 1970, Rencontres du troisième type est le quatrième long métrage de Steven Spielberg, alors âgé de 30 ans. Le tournage est international, les effets spéciaux de Douglas Trumbull feront date, la photo de Vilmos Zsigmond sera récompensée d’un Oscar, la musique de John Williams entêtera la planète… Pour autant, Spielberg signe un film profondément personnel.
Alors que les années 1950, à la seule exception du Jour où la Terre s'arrêta (Robert Wise, 1951), montraient la vie extra-terrestre comme une menace pour la Terre et ses habitants (allégorie du communisme en pleine guerre froide), Spielberg présente une civilisation pacifiste, porteuse d’un message de progrès. Aucun cliché habituel de la science-fiction n’est utilisé : pas de panique, pas de héros extraordinaire.
François Truffaut, qui campe ici le scientifique Claude Lacombe, disait de Spielberg qu’il avait « un don très spécial pour donner de la plausibilité à l’extraordinaire ». Et c’est là toute la grâce et la poésie du film: le quotidien apparaît comme angoissant, parfois fantastique, alors que les scènes fantastiques semblent, elles, très quotidiennes et banales.
« Avec la guerre froide et l’absence de dialogue entre Russes et Américains, avec le scandale du Watergate et la prochaine destitution de Nixon, il existait un défaut abyssal de communication entre les gens et les peuples. […] Avec Rencontres du troisième type, j’essayais pour la première fois de dire que si une communication est possible avec les extraterrestres, nous devrions a fortiori parvenir à communiquer entre nous. C’est l’un de mes films les plus chargés d’espoir. » (Spielberg, cité par Richard Schickel, Steven Spielberg – Une rétrospective, éd. de La Martinière). Pour François Guérif, « cette soucoupe, jouet scintillant aux dimensions d’une montagne, c’est la plus belle des conclusions à la quête d’un film qui commençait en nous montrant un enfant partir sur la route pour répondre à un appel inconnu. » (Jeune Cinéma n° 110, avril-mai 1978)
Ainsi Rencontres du troisième type devient le film manifeste de la SF humaniste au cinéma.
Film présenté en version director's cut à l'occasion de son quarantième anniversaire, en avant-première de sa ressortie le 13 décembre au cinéma Grand Action, Paris.
Rencontres du troisième type - director's cut (Close Encounters of the Third Kind - director's cut)
États-Unis, 1977, 2h17, couleurs (Metrocolor), format 2.35
Réalisation & scénario : Steven Spielberg
Photo : Vilmos Zsigmond
Effets spéciaux : Douglas Trumbull
Musique : John Williams
Montage : Michael Kahn
Décors : Joe Alves, Dan Lomino
Costumes : Jim Linn
Production : Julia Phillips, Michael Phillips, Columbia Pictures, EMI Films
Interprètes : Richard Dreyfuss (Roy Neary), François Truffaut (Claude Lacombe), Teri Garr (Ronnie Neary), Melinda Dillon (Jillian Guiler), Bob Balaban (David Laughlin), Lance Henriksen (Robert), Warren Kemmerling (Wild Bill), Roberts Blossom (le fermier), Philip Dodds (Jean-Claude), Cary Guffey (Barry Guiler), Shawn Bishop (Brad Neary), Adrienne Campbell (Silvia Neary), Justin Dreyfuss (Toby Neary), Merrill Connally (l’attaché militaire), George DiCenzo (le major Benchley)
Sortie aux États-Unis : 14 décembre 1977
Sortie en France : 24 février 1978
Remerciements à Park Circus
Restauration 4K sous la direction de Steven Spielberg par Sony Pictures Entertainment à partir du négatif original. Scan par Cineric laboratory et restauration par Prasad Group (Inde). Restauration sonore par Deluxe Audio à Hollywood.
(Source Festival LUMIERE2017)
Séances
me 18 à 20h45 - Pathé Bellecour En présence de Vincent Maraval
je 19 à 20h - Pathé Bellecour En présence de Laurent Tirard.
ve 20 à 20h30 - Pathé Vaise.
Autres films de genre ce mercredi 18 octobre 2017
Institut Lumiere
11h15 King Kong de Merian C.Cooper et Ernest B.Schoedsack
Lumière Terraux
La Tête contre les murs de Georges Franju (1h35) (voir article sur ce site) Carte Blanche Guillermo Del Toro.
Lumière Bellecour
19 h Only Lovers Left Alive de Jim Jarmuch (2h03) carte blanche de Tilda Swinton
Rigor Mortis de Juno Mak (1h41) carte banche de Wong Kar-wai
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