Entretien avec Simon Bréan, auteur de :
La Science-fiction en France
Théorie et histoire d’une littérature
(2e partie)
Existe a-t-il un « space opera » à la française, ou est que c’est autre chose ?
Il n’y a pas exactement de « space opera », il n’y a pas a proprement parler de « space opera » enthousiaste avec des aventures dans l’espace, des espèces de pirates, des aventures échevelées d’un point a l’autre de l’espace. Ce que nous avons c’est un système ou toute part plus ou moins de la Terre, nous sommes toujours plus ou moins autour de la Terre, des voyages spatiaux deviennent possibles et peu à peu on rencontre des extra-terrestres, on leur fait un peu la guerre, mais c’est plutôt des martiens ou des gens très proches. Il n’y a pas d’expansion radicale, un roman qui est vraiment dans l’expansion radicale c’est le « Gambit des Étoiles » de Gérard Klein n’est pas du tout dans cette logique du « space opera » martial, c’est au contraire un type de récits d’exploration spatiale, on a un aventurier qui va a la rencontre d’autres civilisations, qui essaie de comprendre ce qui se passe ailleurs et qui finalement va donné les clefs du voyage spatial de l’humanité entière.
Gérard Klein, qui signalons le fait la préface de votre ouvrage.
Oui, Gérard Klein qui fait partit des auteurs majeurs de la science-fiction française de cette période la, a plus d’un titre dont a titre d’éditeurs, a accepté de faire la préface, notamment parce qu’il a relu avec d’autres, mon travail pour le validé, alors que je l’écrivais encore pour mon doctorat. De fait parmi les théoriciens de la science-fiction l’un de ceux sur laquelle je m’appuie est bien sur Gérard Klein, Jacques Goimard fait partie des gens qui m’ont également beaucoup inspiré.
Pour la réflexion sur les conditions de productions de la SF comme milieu éditorial, la seule personne qui est fournie une réponse pointue c’est Gérard Klein.
Quelle place donnée vous dans votre travail de Maitre de Conférence à la Science-fiction.
Il s’agit de faire la différence entre le travail de recherche et l’enseignement. Je suis un enseignant-chercheur, dans la partie recherche, je favorise, sans que cela soit mon seul axe de recherche, pour les étudiants de master I et de master II, c’est tout ce qui a trait à fiction et parmi les actes de recherches que je propose il y a la science-fiction, dans ce que je fais comme travail dans l’université, c’est plus dans l’encadrement de futurs chercheurs, de niveau Masters. J’ai un étudiant qui travail sur Alain Damasio et la « Zone du dehors », j’ai un autre étudiant qui travail la fantasy urbaine.
Dans le domaine de la littérature comparée, on a intérêt à avoir de bonnes connaissances de la science-fiction française, on peut plus facilement trouver des auteurs dont les œuvres vont bien dialoguer avec celles des auteurs d’autres pays.
Vous allez continuer vos recherches sur la Science-fiction ?
C’est mon point de départ, sans en être le centre de mes recherches, ce que je compte faire, c’est de posé une théorie de lire suivant des critères communs, les trois branches au moins d’une littérature « à effet de mondes », ce que j’appelle « effet de mondes », pendant que le lecteur lis l’ouvrage il s’intéresse à ce qui ce passe dans le décor, ce décor dont on a dit souvent pour la science-fiction qu’il est un des héros importants, est très important, dans d’autres littératures : la littérature réaliste, la littérature de fantasy/fantastique et la littérature de science-fiction, on toutes les trois en commun cet intérêt pour la fiction, ce que je compte faire partir ce que j’ai repéré pour la SF pour proposé des moyens de lire la littérature de fiction en général, une nouvelle manière de réutilisée, ce qui a été vu sur la science-fiction avec le reste de la littérature.
Une dernière question, votre ouvrage qui sort en avant-première pour les UTOPIALES, qu’elle est l’accueil du public des UTOPIALES ?
Une chose qui m’as fait très plaisir, c’est que un certains nombres d’auteurs présents on envie de le lire, cela prouve une nouvelle fois que les auteurs qui l’écrivent sont aussi des gens qui on envie dans savoir plus sur ce domaine. Ils s’investissent beaucoup fait que ce type de travail les intéresse.
D’autre part des lecteurs qui on des profils différents, mais l’idée générale, plus on en sait sur la science-fiction mieux au comprend, mieux on peu la lire. J’ai essayé de faire ce n’est pas uniquement une histoire, mais une théorie, sans faire une théorie abstraite de la SF, c’est une théorie qui propose une explication sur la manière dont on lit intuitivement la SF, j’essaye de donné une forme plus technique à des intuitions de lectures, des lecteurs qui réfléchisse À la manière dont un texte de science-fiction s’écrit, dont comment s’organise le texte, peuvent trouvez dans ce que j’ai écrit des indications sur exactement ce qui ce passe dans leurs têtes, du moins la manière dont les textes programme leurs lectures.
De prédire leurs lectures, c’est une façon pour ces lecteurs la de passez a un deuxième stade, c’est déjà des gens qui réfléchissent à ce qu’ils lisent, d’essayer de voir, si on regarde le texte précisément le genre de chose qu’ils trouvent.
Les gens sont intéressés par autres choses que simplement la lecture, que le fait de recevoir les œuvres, ils en veulent « un peu plus », et cet « un peu plus », il y a aussi bien des informations sur les auteurs, et comprendre aussi les mécanismes qu’il y a derrière la création, cela fait partis des choses que j’ai également essayé d’étudier comment ce fait la création d’une œuvre et comment ce recréer à chaque lecture dans l’esprit des lecteurs, un monde qui as été a été mis en place au départ par des auteurs.
Merci de votre accueil Simon Bréan.
Entretien réalisé aux UTOPIALES 2012
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