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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Maîtres inquisiteurs 06 - À la lumière du chaos (couverture)

Maîtres inquisiteurs 06 - À la lumière du chaos (couverture)

Maîtres inquisiteurs 06 - À la lumière du chaos

TOME 6 : À LA LUMIÈRE DU CHAOS

PAR JEAN-LUC ISTIN

ET

STEFANO MARTINO.

 

Les auteurs nous livrent enfin le sixième et dernier tome de ce cycle, 5 autres nouveaux albums devraient voir le jour si tout va bien. Une fois de plus, les auteurs dans cette histoire d’Héroic fantasy, tienne les lecteurs en haleine, un scénario solide, comme toujours avec Jean-Luc Istin , et de somptueux décors, des costumes et personnages parfaitement maitrisés par Stéfano Martino , en font une saga que les amateurs du genre ne doivent pas manquer

 

À signaler que les auteurs devraient être présents prochainement au Festival International de la BD d’Agouleme, où ils dedecasseront leurs œuvres.

 

Vous trouverez la liste des auteurs de SOLEIL présent , tous genres confondus, au festival en annexe de cet article.

 

 

Date de parution : 25/01/2017 /

ISBN : 978-2-3020-5367-0

Scénariste : ISTIN Jean-Luc

Illustrateur : MARTINO Stefano

Série : MAITRES INQUISITEURS (LES)

Collection : Heroic fantasy

 

• Ce tome 6 vient clore l’enquête développée au cours des tomes 1 à 5.

• 5 nouveaux albums en préparation.

Album cartonné

56 pages

233 x 323

EAN : 978-2-3020-5367-0

Prix : 14,95 €

 

Résumé:

Nikolaï et quatre autres inquisiteurs tentent de découvrir qui leur en veut. Une enquête délicate qui doit être menée rapidement car si l’inquisition est la cible apparente, Nikolaï redoute un attentat à l’encontre des monarques : Aquilon et Assynia. Le mobile est évident : la magie, éteinte depuis la fin de la grande guerre, doit à nouveau redevenir vive et puissante car elle est liée à la guerre. Et qui en a besoin pour exercer ses talents ? Les Maître inquisiteurs. Il n’y a aucun doute : le coupable est donc l’un d’entre eux.

 

Biographie des auteurs (officiel)

 

JEAN-LUC ISTIN, scénariste.

EST NÉ EN 1970 À PONTIVY, DANS LE MORBIHAN.

IL RÉSIDE EN CÔTES D’ARMOR.

En 1999, il s’implique en tant qu’auteur et directeur de collection chez Nucléa. C’est à cette époque qu’il crée Merlin, dessiné par Eric Lambert et Aleph avec DIM-D. Il travaille ensuite pour les Éditions Soleil, où il reprend la série Merlin, et écrit alors Le Seigneur d’Ombre que dessine DIM-D. Il dessine également Les Brumes d’Asceltis sur un scénario de Nicolas Jarry. De son intérêt et de son attachement pour la Bretagne, il a l’idée de créer un collectif de contes bretons : Les Contes du Korrigan. Suite au succès de cette série, Jean-Luc Istin va imaginer la collection « Soleil Celtic », qu’il propose à Mourad Boudjellal. Il est, à ce jour, directeur de cinq collections et scénariste de nombreuses séries : « Soleil Celtic » (Le Sang du Dragon, Les Contes de l’Ankou, Les Druides, Le Grimoire de Féérie, Merlin la Quête de l’Epée), « 1800 », « Anticipation » (Nirvana), « Abysses » et « Soleil Ésotérique » (Le Cinquième Évangile, Templier). En 2013, il crée avec Nicolas Jarry la série concept Elfes, 5 races, 5 scénaristes.

 

 

STEFANO MARTINO, dessinateur.

EST NÉ EN 1970 À GÊNES (ITALIE).

IL RÉSIDE EN ESPAGNE.

 

Il est édité à partir de 1996 en Italie chez Sergio Bonelli Editore. En 2006 paraît en Espagne chez Aleta Ediciones et en Italie chez Star Comics, Le Dragon Vert, dont il est le scénariste et le dessinateur. En 2007, il démarre une collaboration avec un éditeur americain, I.D.W. publishing, portant sur plusieurs projets (Docteur Who, Angel, Doorways). Aux Éditions Soleil, il a travaillé sur les séries Nosferatu (avec Olivier Peru), Oracle, ou encore Les Divisions de Fer.

planches de l'album
planches de l'album
planches de l'album
planches de l'album

planches de l'album

Istin

Istin

LES AUTEURS PRÉSENTS

 

Christophe ARLESTON (Sangre, Trolls de Troy)

 

Alessandro BARBUCCI (Ekhö monde miroir)

 

Christophe BEC (Olympus Mons 01) NOUVEAUTÉ

 

Joris CHAMBLAI (Les Carnets de Cerise)

 

CRISSE (Atalante)

 

Jean-Pierre DANARD (Marlysa)

 

Christian DE METTER (No body)

 

Emmanuel DESPUJOL (Aspic, détectives de l’étrange)

 

Adrien FLOCH (Sangre, Les Naufr agés d’Ythaq)

 

Bertrand GATIGNOL (Les Ogres-Dieux - Demi-Sang)

 

 SÉLECTION OFFICIELLE &SÉLECTION DU PRIX DU PUBLIC CULTURA

Jean-Charles GAUDIN

(Un village français, Il était unefois l’homme, Marlysa)

 

Pierre-Denis GOUX

(Nains 06) NOUVEAUTÉ

 

GREY

(Atalante)

 

Claude GUTH

(Sangre, Trolls de Troy)

 

HUBERT

(Les Ogres-Dieux - Demi-Sang)

 

 SÉLECTION OFFICIELLE & SÉLECTION DU PRIX DU PUBLIC CULTURA

KERASCOËT

(Satanie)

 

Benjamin LACOMBE

(Alice de l’autre côté du miroir)

 

Giovanni LORUSSO

(Médicis 01) NOUVEAUTÉ

 

Stefano MARTINO

(Les Maîtres inquisiteurs 06) NOUVEAUTÉ

 

Jean-Louis MOURIER

(Trolls de Troy)

 

Sébastien PÉREZ

(Les Fées de Cottingley)

 

Stefano RAFFAELE

(Olympus Mons 01) NOUVEAUTÉ

 

Didier TARQUIN

(Lanfeust Odyssey)

 

Olivier THOMAS

(Infiltrés)

Stand Soleil

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Entretien Laurent Gonel / Laurence Both

Entretien

Laurent Gonel / Laurence Both

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Laurent,

Tu es un de ceux qui récemment ont proposé une exposition sur le thème de Star Trek au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. 

D’où est venu cette idée, allons-nous retrouver cette exposition dans des conventions, ou autres festivals ?

Laurent Gonel,

Bonjour Stéphane,

Ce sont les organisateurs du FEFFS, Daniel Cohen (directeur artistique) et Alain Chevalier (vice-président de l’association des films du Spectre) qui ont décidé de monter une exposition pour fêter le cinquantième anniversaire de la saga Star Trek.

Alain m’a contacté car il me sait collectionneur, et j’ai proposé deux autres amis à moi, Dominique Deloze et Denis Scheer, pour contribuer à l’expo.

A nous trois, nous avons facilement rempli les 160 m2 de la salle avec des figurines, maquettes, goodies, cosplays, affiches, et autres accessoires insolites, tous dédiés à la franchise Star Trek.

Personnellement, j’en ai aussi profité pour exposer mes aquarelles Star Trek, et j’ai fait participer 10 autres artistes qui ont proposé des fanarts réalisés exprès pour l’exposition.

Cette expo a été conçu uniquement pour le FEFFS 2016, on ne la retrouvera pas ailleurs, mais Dominique, Denis, et moi participons par ailleurs à de nombreuses autres conventions, où il sera possible de retrouver nos collections ou notre travail artistique (comme par exemple, prochainement, la SF Connexion de Turckheim les 26 & 27 novembre).

Pour savoir où apparaissent mes œuvres sur Star Trek, rien ne vaut de suivre la page facebook dédiée:

       :  https://www.facebook.com/GonelStarTrekWatercolors/ .

Stéphane Dubois,

Tu as la passion de la SF et plus particulièrement de Star Trek, depuis quand, ce fut quoi le déclencheur ?

Laurent Gonel,

Depuis mon adolescence, avec la bande dessinée de l’époque, dans le magazine Métal Hurlant, on trouvait des auteurs comme Moebius, Druillet, Corben, etc… ensuite il y a eut Valérian & Laureline de Mézières.

Après la BD, le choc au cinoche ce fut 2001 l’odyssée de l’espace… j’ai découvert Star Trek par les films, puis j’ai rattrapé les séries, ça prend du temps il y a 800 heures de programme avec l’ensemble de Star Trek !

Ce que je trouve dans Star Trek que je ne trouve pas autant ailleurs, c’est à la fois esthétique et cérébral.

Esthétique parce que Star Trek a ses propres codes visuels, les couleurs vives des uniformes, les formes épurées des vaisseaux et des intérieurs high-tech, les écrans tactiles, tout un univers purement visuel qui me plait énormément, et qui n’ai pas aussi bon dans les autres sagas de SF.

Cérébral parce que Star Trek a avant tout un message humaniste, optimiste, à faire passer sur le futur de l’humanité, c’est peut être de l’utopie, mais pour moi c’est un grand moteur psychologique de me ressourcer régulièrement dans cette philosophie positive.

 

Stéphane Dubois,

Tu réalises aussi des illustrations des divers univers de SF, tu as toujours dessiné ?

Laurent Gonel,

Oui j’ai toujours dessiné, je faisais une page de BD par jour quand j’étais au collège, ensuite j’ai produit énormément d’illustrations pour les jeux de rôles auxquels je participais…

 

J’ai fait des études d’arts plastiques, envisagé de devenir prof (je suis finalement professeur des écoles), j’ai peint durant mes études, et avec l’aide de mon père Jean-François Gonel qui est artiste amateur (son site : http://jfg-peintures.e-monsite.com/).

En 2015, j’ai rejoint l’association L’Esprit BD, organisant le salon de la bande dessinée de Colmar, grâce à laquelle j’ai commencé à exposer sur des salons…

Une fois ce cap passé, mon activité d’illustrateur de SF a pris de l’essor, et le rythme de ma production aussi !

Etre invité pour exposer au FedCon (la plus grosse convention Star Trek en Europe) ou au ComicCon de Stuttgart c’est une récompense enthousiasmante pour la suite…

Stéphane Dubois,

Quels sont tes techniques préférées comme illustrateur ?

 

Laurent Gonel,

Ce que je préfère c’est l’aquarelle, mais je pratique aussi régulièrement la peinture à l’acrylique sur toile, et même l’infographie.

J’aime bien aussi mélanger les techniques pour chercher des effets « inédits ».

On peut retrouver l’ensemble de mon travail plastique (et bien d’autres choses) sur mon site internet : http://www.gonel-zone.fr/

Stéphane Dubois,

Laurence, tu peux nous dire ce qui t’a amené à la science-fiction, et je crois que tu participe aussi aux créations avec Laurent, n’est-ce pas ?

Laurence Both,

J’ai toujours été passionné par la SF avec mon père qui m’a fait découvrir des films et des séries à l’époque, et j’ai également profité de la découverte de films inédits au festival de Gérardmer dès 1995, ainsi que l’ambiance des festivals.

Je participe quelques fois sur les œuvres de Laurent en rajoutant ma petite touche personnelle, car j’ai également beaucoup dessiné étant jeune, mais j’ai toujours considéré cette activité comme un loisir.

 

Stéphane Dubois,

Laurent, tu peux nous en dire plus sur l’association qui vient de se monter autour de STAR TREK, quels sont ses buts, qui s’en occupe, et comment peut on la rejoindre ?

Laurent Gonel,

Il s’agit du STFC (Star Trek French Club), qui est un fan club francophone autour de Star Trek.

Il y en a déjà eu autrefois (notamment dirigé par mon amie Dominique Deloze, co-exposante au FEFFS), mais plus rien depuis des années.

Avec l’impulsion des 50 ans, et des nouveaux blockbusters à succès, il est temps de remettre ça !

Le but de STFC est de promouvoir Star Trek, que ses fans se connaissent et se rencontrent autour d’évènements, et à terme d’organiser un salon dédié.

Nous avons donc créé une association loi 1901, dont le président est Renato Negroni, et le responsable de la communication David Martinez.

Personnellement, je suis l’ambassadeur du STFC pour la région Grand Est, c'est-à-dire que je coordonne toutes les apparitions du club dans cette partie de la France.

Pour se faire une idée, il y a la page facebook :

https://www.facebook.com/groups/532832090193055/

Pour discuter entre nous, il y a le forum :

http://stfc.forumactif.org/

Nous avons déjà un site :

http://www.star-trek-french-club.fr/

Avec la page où l’on peut s’inscrire au club :

http://www.star-trek-french-club.fr/shop

 

Stéphane Dubois,

Quels sont vos projets à tous les deux ?

Laurent Gonel,

Sur le plan peinture et illustrations, nous allons continuer sur cette voie, participer au maximum de salons pour les geeks, mais en élargissant notre champ d’action, l’anniversaire de Star Trek étant passé, je dessinerai des vaisseaux spatiaux d’autres univers de SF…

J’ai déjà commencé avec Star Wars, V les visiteurs, Babylon 5, et je ne vais pas m’arrêter là !

Comme nous sommes aussi cinéastes amateurs, le prochain court métrage d’animation sur lequel nous travaillons depuis quelques années déjà, nommé « Action Max », devrait commencer à être tourné cet été…

Il s’agit d’une poursuite entre Mad Max et la course de Pod de la Menace fantôme, encore des vaisseaux !

 

Laurence Both,

Je continue à suivre Laurent dans ses projets et ses délires les plus fous, au mieux de mes possibilités, je prends également plaisir à participer à des salons et des conventions, tout en montrant nos techniques de dessins.

 

 

Entretien Laurent Gonel / Laurence BothEntretien Laurent Gonel / Laurence Both
Entretien Laurent Gonel / Laurence BothEntretien Laurent Gonel / Laurence Both

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Copyright : © 2014 by HIROHISA SATO / NSP Approved Number ZCW-58F

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ASSASSINS :

Hirohisa Sato

Suspense, action et drame familial dans la veine du film "Léon" !

 

Jinsuke est un jeune garçon qui vivait une vie normale, dans une famille normale, avec des occupations normales... mais son quotidien va être bouleversé à deux reprises.

 

Il perdra tout d'abord son père, dégradant significativement le bonheur et le train de vie familial, obligeant la mère à se prostituer pour subvenir aux besoins de sa famille endeuillée.

Mais le malheur poursuit le petit garçon qui voit sa mère se faire assassiner sous ses propres yeux le jour de son anniversaire. Jinsuke est alors pris sous l’aile de Suzuki, une voisine tueuse professionnelle.

Ils vont être obligés de fuir et d’être constamment sur leurs gardes car ils sont pourchassés par… la police ?!

 

« Il y a un an, vous étiez au mauvais endroit au mauvais moment et ton père a eu un sens de la justice trop poussé… » 

 

 

Paru dans le Comic Zenon (Arte, Dodoma…), ASSASSINS est l'histoire d’une cavale de deux jeunes qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’on leur veut ! Traqués par la police et des individus bien mal intentionnés, les deux compagnons d’infortune vont essayer tant bien que mal de comprendre ce qui leur arrive. Suzuki qui se retrouve avec un gamin de 10 sur les bras va également devoir endosser malgré elle le rôle de mère pour le petit orphelin.

 

Hirohisa Sato nous propose ici une série saisissante en 3 tomes.

Grâce un scénario prenant dans la veine du film "Léon", un traitement graphique adulte et léché ainsi que des cadrages travaillés, l’auteur fait une entrée remarquée dans le domaine du thriller.

 

Notez qu’afin de vous faire profiter au maximum de la beauté des planches d’ASSASSINS, la première édition de ce titre sera collector puisqu'elle comprendra les très belles pages en couleurs de la prépublication !

 

 

« Il a été tué par un policier ? »

 

 

ASSASSINS, le nouveau thriller choc des éditions Komikku !

Tome 1 disponible en librairie !!

 

ASSASSINS T01

 

Résumé officiel :

À la suite d’une sombre affaire, Hitomi a perdu son mari et se prostitue pour pouvoir élever son fils Jinsuke, 10 ans. Malheureusement, un soir, Hitomi est froidement abattue dans son appartement, sous les yeux de Jinsuke.

Celui-ci échappe de justesse à la mort grâce à l’intervention de la jeune et mystérieuse voisine, mademoiselle Suzuki, qui est en fait une tueuse professionnelle aussi discrète qu’efficace.

Elle recueille et protège le garçon, mais très vite ils se retrouvent pourchassés par la police pour une raison inconnue. Leur cavale commence et la situation est loin d’être évidente pour Suzuki, peu réjouie à l’idée de s’occuper d’un orphelin encore traumatisé par ce qui vient de lui arriver.

 

 

Auteur : Hirohisa Sato

Genre : Action, Thriller, Drame

Format : 13 x 18 cm

Date de sortie : 25/08/2016

3 volumes parus au Japon – Terminé.

Copyright : © 2014 by HIROHISA SATO / NSP Approved Number ZCW-58F

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EX-ARM 2 HIROCK SHIN-YA KOMI

EX-ARM 2

HIROCK ET SHIN-YA KOMI

 

Delcourt Tonkam vient de nous livrer le tome deux de la saga en trois volumes d’EX-ARM, rappelons qu’il s’agit d’une série indépendante d’Ex-Vita se déroulant dans un monde parallèle.

 

Ce tome voit se développer un peu plus le mystère et les crimes autour d’EX-ARM 00.

 

On nous annonce pour le tome 3 d’autres crimes de plus en  plus atroces, cela promet, étant donné ceux déjà présents dans les 2 premiers.

Magnifique scénario avec de très bons dessins, les fans de mangas ne manqueront pas d’apprécier. Mais pour bien appréhender cette trilogie, ils doivent bien commencer par le tome 1, s’ils ne l’ont pas déjà lu.

 

SHIN-YA KOMI et HIROK ont respectivement déclarés concernant cette série : «  Mon défi quotidien est de reproduire les images que j’ai dans la tête » et « Combats aériens et autres lubies en tous genres…Je remercie Monsieur Komi de donner vie à mes idées avec autant de justesse ».

 

Le tome 3 est prévu pour le mois d’Octobre 2016.

 

TOME 02

PAR HIROCK ET SHIN-YA KOMI

 

Après le succès de la mini-série en deux volumes Ex-Vita, la version longue arrive chez Delcourt-Tonkam. L’histoire reprend à zéro avec, cette fois-ci, la présence d’un scénariste et l’arrivée de nouveaux personnages.

 

Résumé

Année 2030, sur le port de Tokyo. Un groupe doté de l’« Ex-Arm » n°08, attaque la policière Minami Uezono et sa co-équipière androïde Alma, alors infiltrées dans la transaction de l’« Ex-Arm », arme inconnue.  Jouant le tout pour le tout, les deux acolytes réussiront-elles à initialiser l’« Ex-Arm » n°00 qu’elles ont dérobé à leurs assaillants ?

 

Date de parution : 17/08/2016  /

ISBN : 978-2-7560-8161-8

Scénariste : KOMI Shin-ya

Illustrateur : KOMI Shin-ya

Série : EX-ARM

Collection : DELCOURT/TONKAM SEINEN

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Androïdes 02 - Heureux qui comme Ulysse PERU Olivier GEYSER LAMIRAND Sébastien

Androïdes 02 -

Heureux qui comme Ulysse

PERU Olivier

GEYSER

LAMIRAND Sébastien

 

Au rythme d’un tous  les trois mois, les Éditions Soleil, publie une série, dont nous avons déjà parlé (suivre le lien en fin d’article) avec une thématique commune les Androïdes, mais avec des univers, des auteurs et illustrateurs différents à chaque fois.

 

Cette fois-ci il s’agit d’un voyage dans l’univers, mais un voyage surtout initiatique.

 

Un robot élève un enfant dans l’espace, enfant prénommé, vous l’aurez deviné au titre « Ulysse ».

 

Non, il ne s’agit pas d’un nouveau «Nono» ne nous sommes pas dans le dessin animé « Ulysse 31 ».ce robot au doux nom d’AC7 + va avoir du fils à retordre pour accomplir sa mission, ramener l’enfant sur notre « orange bleue ».

 

Je trouve cet album, sans spolier, plus tourné,vers l’espoir et en fin de compte bien moins noir que le précèdent.

 

Mais, c’est bien tout l’intérêt de cette série en 4 volumes de nous présenter justement des aspects  différents à chaque fois de l’Intelligence Artificielle, tout en mettant l’homme aux cœurs de problèmes en fait assez contemporain.

 

Je vous recommande la lecture de ce volume, comme du précèdent, et vous tiendrais, dans environ trois mois, informer de la suite de cette série.

 

 Date de parution : 24/08/2016  /

ISBN : 978-2-302-04348-0

 Scénariste : PERU Olivier

Dessinateur : GEYSER

Coloriste : LAMIRAND Sébastien

Série : ANDROIDES

Collection : Anticipation

 

Résumé

Nouvelle série concept sur la thématique de l’intelligence artificielle.

 

Au XXVe siècle, l’ISS OXYGEN est le premier vaisseau d’exploration spatiale à quitter la Terre avec des enfants à son bord. Alternant les phases d’hibernation, plusieurs familles se relaient aux commandes du navire. Pour s’occuper  des plus petits durant les périodes d’éveil, l’équipage compte sur AC7+, un androïde de compagnie réputé pour son stock illimité d’histoires.

 

Hélas, après quelques siècles paisibles, une nuée d’astéroïdes croise la route de l’ISS et transforme le vaisseau en épave. Seules deux créatures survivent à la catastrophe : AC7+ et Ulysse, un nouveau-né. Changement de mission pour l’androïde : il faut élever le garçon et le ramener sur la planète bleue

 

 

 

Biographies des Auteurs.           

Olivier PERU : Scénariste, Dessinateur, Illustrateur.

OLIVIER PERU est né en 1977 à Montpellier. Il réside en Loire-Atlantique.

Auteur de BD et de romans, scénariste, designer, storyboarder et réalisateur pour la télé et le cinéma, Olivier Peru est polyvalent. Après quelques albums BD sortis ces dernières années, notamment la série Shaman (Édition Soleil), et de plus en plus d'illustrations publiées chez différents éditeurs, il trimballe ses pinceaux vers les rivages de la littérature, du petit et du grand écran.

 

En 2009, chez Soleil, il fait la couverture de Ted Bundy. En 2010, toujours pour Soleil, il collabore au scénario de Lancelot tome 2 et écrit le scénario de Zombies avec Cholet au dessin. Son imagination débordante lui permet d’écrire dans des genres complètement différents, Assassin et In Nomine dans la collection « Secrets du Vatican », Nosferatu et La Guerre des Orcs.

Sources : Editions Soleil

 

GEYSER :

Dessinateur, Coloriste

Amoureux de BD et notamment de comics américains, ce n'est qu'en 1999 à l'âge de 19 ans que Romain verse dans l'art du trait, suite à la découverte du travail du défunt Mickaël Turner et intègre l'école Pivaut de Nantes (section graphisme puis animation 2D /BD).

 

Il se découvre alors une véritable passion pour le dessin et à force de travail évolue rapidement ce qui lui permet de laisser libre court à sa créativité. Mêlant ses loisirs ludiques à son talent naissant, Romain illustre le jeu de rôle Oxiol qui devient son premier pas en qualité d'illustrateur.Il devient GEYSER en signature de chacune de ses œuvres. Ayant gouté au monde du jeu vidéo avec la conception graphique des décors de Silverfall, c'est néanmoins en faveur de la BD que son cœur balance avec la rencontre de Louis, auteur de "Tessa". Celui-ci le guide vers Jean-Marc Lainé en 2005 avec qui Romain réalisera la trilogie "Omnopolis" aux éditions bamboo.

 

Il donne ensuite vie aux prochains tomes de la BD "42, Agents Intergalactiques" en collaboration avec Jean-Luc Cano.C'est dans le dynamisme du trait à l'américaine et l'intensité des couleurs que Romain laisse sa marque. En artiste moderne, il utilise le digital comme un véritable outil artistique.

 

Tout d'abord commençant par la colorisation par informatique, son travail le conduit à l'illustration en full digital comme c'est le cas pour 42 Agents Intergalactiques ou encore Gosu, un jeu de société. Dessinateur de BD, illustrateur, Romain est un accroc du crayon (ou du stylet à palette ), un joueur invétéré ( rôliste et amateur de jeux de société ) et ce n'est donc pas par hasard que son nom émerge dans les milieux de la BD et du ludique.

 

Il prépare son prochain projet BD avec olivier PERU au scénario. 

Sources : Editions Soleil

 

Lamirand, Sébastien

Sébastien Lamirand est un de ces coloristes qui méritent pleinement le titre d’artiste à part. Son travail sur les séries Tessa, Kookabura Universe, les Conquérants de Troy (tous trois chez Soleil) ou, plus récemment, l’Héritage du Kaiser (Delcourt) en font une valeur sûre, courtisée jusqu’en Amérique du Nord. Il colorise pour Atlantic la série Black Box.

Source Bédéthèque

 

 

 

Androïdes 02 - Heureux qui comme Ulysse PERU Olivier GEYSER LAMIRAND Sébastien
Androïdes 02 - Heureux qui comme Ulysse PERU Olivier GEYSER LAMIRAND Sébastien
Androïdes 02 - Heureux qui comme Ulysse PERU Olivier GEYSER LAMIRAND Sébastien

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Nains 05 - Tiss du Bouclier

Nains 05 -

Tiss du Bouclier

 

Va bientôt paraitre aux Éditions Soleil, le dernier volet de la saison 1 de la Série « Nains ».

Comme la série « Elfes » le concept d’un scénariste unique avec des dessinateurs différents pour chaque tome.

Tiss est le principal personnage de ce tome, il s’agit d’une Héroïne. Quel serait le destin de cette jeune fille ? Parviendra-t-elle à rendre son père fier d’elle ?

Cet album est très réussi, de beaux dessins, un personnage attachant, avec un scénario solide.

 

Tout est fait pour nous faire évoluer dans un univers d’Heroic fantasy, assez noir.

Vous le serez en lisant cet album, à préciser  que chaque album de la série est une histoire indépendante des autres, vous n’êtes donc pas obligé, même   si je  vous le conseille, de lire les 4 précédents tomes.

 

 Date de parution : 24/08/2016  /

ISBN : 978-2-3020-5369-4

Scénariste : JARRY Nicolas

Illustrateur : DEMARE Nicolas

Série : NAINS

Collection : Heroic fantasy

 

Résumé

Tenir ou périr !

« Qu’importe que nos ennemis brisent nos rangs, qu’ils brisent nos lames, qu’ils brisent nos casques et nos os... jamais ils ne briseront notre volonté. »

Brahm, capitaine de l’ordre du Bouclier, perd son épouse alors qu’elle met au monde son fils. Tiss, sa fille, s’occupe de son mieux  de leur foyer, mais elle échoue à protéger son petit frère d’une bande d’Ogres. L’enfant est gravement blessé, il sera un boitard pour le reste de sa vie, un infirme incapable de tenir le rang.

Tous les espoirs que Brahm avait placés en son fils sont anéantis, celui-ci ne sera jamais le grand cognar qu’il avait espéré. Malgré l’opposition de son père, Tiss décide de prendre la place de son petit frère et d’apprendre le métier des armes...

 

Nicolas JARRY

Scénariste

 

Biographie

NICOLAS JARRY est né en 1976 à Rosny-sous-Bois. Il réside en Dordogne.

 Lors de sa participation au Festival du Film Fantastique, Nicolas Jarry fait la connaissance de Jean-Luc Istin. Cette rencontre aboutit à son premier scénario de bande dessinée, Les Brumes d'Asceltis. Ainsi, est né le premier tome des Chroniques de Magon (Delcourt) et une prolifique carrière de scénariste, principalement chez Soleil.

 

Nicolas DEMARE

Dessinateur, Illustrateur

 

 Biographie

Né en 1974 en région parisienne, et après avoir dessiné depuis tout petit, il prend sa première claque à 8 ans avec les comics. La seconde viendra quelques années plus tard avec la découverte de Tolkien et de la fantasy (Moorcock, Leiber …). La messe est dite ! Bien décidé alors à y arriver, il dévore toutes sortes de livres (anatomie, narration, BD…) en parallèle, suit un cursus scolaire standard (bac, fac…). C'est à 20 ans qu'il rencontre François Plisson qui lui ouvre son atelier et le monde de la bande dessinée. Nicolas écume les festivals avec un fanzine, multiplie les connaissances et prend confiance en lui. Il quitte alors la FAC à 24 ans, se réoriente vers l'infographie, puis finit par travailler quelques années dans le jeu vidéo. C'est finalement à 29 ans que s'offre à lui la possibilité de faire de la BD et c'est en 2005 qu'il rejoint le petit peuple de la collection Celtic en dessinant "Merlin, la Quête de l'Épée" de Jean-Luc Istin.

Nains 05 - Tiss du Bouclier
Nains 05 - Tiss du Bouclier
Nains 05 - Tiss du Bouclier
Nains 05 - Tiss du Bouclier

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Figurines collection Naruto shippuden Altaya

Figurines de collection

Naruto shippuden

Altaya

 

Les Éditions Altaya, spécialiste de la vente de figurines et d’objet de collections, sorte « La Collection officielle : Naruto shippuden ».

 

Comme toujours dans ce cas-là, les figurines sont accompagnées d’un fascicule et des « cadeaux » sont prévus pour les personnes qui s’abonneront.

 

Malheureusement, cette fois-ci la qualité des figurines n’y est pas du tout, matière plastique bon marché, et non numérotée, fascicule réduit a ça plus simple expression.

 

Il faut être un fan dans discernement, pour vraiment vouloir absolument s’abonner à cette collection, juste bonne pour jouer dans la cour de récréation.

 

C’est vraiment plus que regrettable, espérons qu’à l’ avenir Altaya rectifiera le tir pour de nouvelles collections.

Figurines collection Naruto shippuden Altaya

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Les Légendaires, de Patrick Sobral ©Éditions Delcourt, 2016

Les Légendaires, de Patrick Sobral ©Éditions Delcourt, 2016

Timbre Jeunesse

 

BD LES LÉGENDAIRES

 

 

La Poste édite deux timbres à l’effigie des héros de la BD LES LÉGENDAIRES Voilà une rentrée synonyme de bonne nouvelle pour les fans de manga !

 

Le 19 septembre, La Poste éditera des timbres mettant à l’honneur les héros de la bande dessinée Les Légendaires créée par Patrick Sobral et éditée par Delcourt, dont le 19e tome paraîtra en octobre.

 

Ces timbres BD sont les 1ers d’une nouvelle série de timbres Jeunesse lancée par La Poste pour cette rentrée.

 

Ces 4 visuels dont 2 timbres, sont une création originale de Patrick Sobral, représentant ses héros Danaël, Gryf, Jadina, Shimy, et Razzia.

 

Un QR code permet de visionner un cours de dessin proposé par Patrick Sobral ainsi que des extraits de BD et une vidéo animée présentant les personnages.

 

Les légendaires ont été créés en 2004 par Patrick Sobral, dans le style manfra (contraction de manga et français). Cette série raconte les aventures de 5 héros redevenus des enfants de 12 ans suite à « l’accident de la pierre de Jovenia», soudés par l’amitié, l’héroïsme et le respect. Leur devise est : « Légendaires unis un jour, Légendaires unis toujours ».

 

Près de 5 millions d’albums ont été vendus depuis la création de la série en 2004. En octobre 2016 sortira le 19e tome, « Artémus le Légendaire ».

 

Ces 4 visuels dont 2 timbres, sont une création originale de Patrick Sobral, représentant ses héros Danaël, Gryf, Jadina, Shimy, et Razzia.Un QR code permet de visionner un cours de dessin proposé par Patrick Sobral ainsi que des extraits de BD et une vidéo animée présentant les personnages.

 

 

 

Né le 18 novembre 1972 à Limoges, Patrick Sobral connaît un choc en regardant la série TV Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque), adaptée du manga de Masami Kurumada. Il décroche un CAP de dessin et devient…décorateur sur porcelaine de Limoges ! En 2003, il propose à l’éditeur Guy Delcourt une BD très influencée par les mangas.

 

Cela tombe bien : la bande dessinée japonaise triomphe alors en France et les éditeurs cherchent des auteurs qui, comme Patrick Sobral, intègrent ses influences. Alors que l’industrie de la porcelaine périclite, le jeune dessinateur se lance résolument dans le 9e art.

 

La mini-feuille de 3 diptyques Valeur faciale : 4,20 ! (3 diptyques indivisibles à 1,40! l’un)

L’offre spéciale collection : la mini–feuille & 4 cartes postales (1offerte)

Prix de vente : 5,80 ! TTC (dont 4,20 ! de timbres)

 A collectionner avec les timbres

 

Auteur : Patrick SOBRAL

Mise en page : Mathilde LAURENT

Impression : héliogravure

Le diptyque

Format du diptyque : 152 mmx38 mm

(Format timbres & vignettes 38 mm X 38 mm)

Valeur faciale : 1,40 €

(0, 70 € chaque timbre et 2 vignettes sans valeur d’affranchissement)

Tirage : 600 000 diptyques

Mini-feuille de 3 diptyques

Valeur faciale : 4,20 € (3 diptyques indivisibles à 1,40€ l’un)

Tirage : 125 000 mini-feuilles

 

L’offre spéciale collection

La mini–feuille de 3 diptyques & 4 cartes postales dont une offerte

Prix de vente : 5,80 € TTC (dont 4,20 € de timbres)

Tirage : 3 000 exemplaires

 

Le diptyque, la mini-feuille et l’offre spéciale collection seront vendus en avant-première les 16 & 17 septembre 2016 à : ▪ PARIS (75) Le Carré d’Encre, de 10 h à 18 h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 Paris.

 

A partir du 19 septembre 2016, ils seront vendus dans certains bureaux de poste, sur le site Internet www.laposte.fr/boutique, au Carré d’Encre, par abonnement ou par correspondance à Phil@poste Service Clients Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 PERIGUEUX CEDEX 09.

 

Communiqué de Presse Delcourt, Juillet 2016

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Entretien avec  Axelle «Psychée» Bouet « Les Chants de Loss »

*********

 

Entretien avec 

Axelle «Psychée» Bouet

« Les Chants de Loss »

 

Stéphane Dubois,

Bonjour, Axelle «Psychée» Bouet,

Entre notre premier entretien en 2009 et la publication du premier tome de ta saga «  Les Chants de Loss » quelles ont été tes créations ?

 

Axelle «Psychée» Bouet,

2009… presque l’impression d’une vie passée en fait. Ce n’est même pas une image. Quand j’ai commencé à travailler sur les Chants de Loss, j’ai ouvert une boite de Pandore, cela revenait à changer de vie ; plus exactement celle-ci a-t-elle changé quand j’ai commencé à être connue, reconnue, et considérer que j’avais désormais un devoir envers mes fans et tous les gens qui ont acheté le premier tome, et qui attendent le second, mais aussi le jeu de rôle dans le monde de Loss.

 

En fait, de 2009 à début 2014, j’ai travaillé bon an mal an à mon métier : l’illustration. J’ai renoncé en cours de route à la bande dessinée, pour tout un tas de raisons, mais avant tout le rapport travail/rémunération qui était simplement catastrophique. Tant de boulot, difficile pour moi, difficile en général, pour presque aucun retour financier, était une intense source de frustration, pas de passion on d’engouement. J’ai donc dis : plus jamais.

 

Mais vers 2013, les mois sans travail étaient plus nombreux que les mois avec, je déprimais, je n’arrivais même plus à dessiner pour moi-même, je faisais pour dire vrai un joli début de dépression. C’est suite à une discussion avec un ami, que j’ai suivi son conseil : si je ne pouvais plus dessiner, je pouvais écrire. Et de ce conseil, mûri quelques –courts- temps, est né l’idée des Chants de Loss. La suite, tu la connais un peu, je pense…

 

Stéphane Dubois,

De tous les auteurs avec qui j’ai un entretien en neuf ans, tu es la première à citer comme l’une des sources de ton inspiration le « Monde de Gor » de John Norman, n’est pas contradictoire avec ton côté féministe, vu la place des « kajiras » dans cet univers très particulier.

 

Axelle «Psychée» Bouet,

Je cite, avant, pas mal d’autres auteurs, mais tu t’y arrête parce qu’en effet, c’est peu commun. Ah ça, c’est particulier, oui. La saga de Gor par John Norman, pour le lecteur qui ne connait pas, c’est une série en 33 volumes, commencé en 1967, et achevée (je crois) en 2013 dans un monde de planète-fantasy un peu à la Conan, mais sexiste au dernier degré, où l’auteur considère –et justifie ! - que la femme est naturellement esclave (sexuelle de préférence), et l’homme est naturellement le dominateur ultime. Il l’explique d’ailleurs en long et en large avec une foule de détails qui confine à la nausée. Mais il a inventé un monde très riche, jouant avec une uchronie employant l’antiquité comme base, mais qui aurait évolué très différemment, et des emprunts à la SF.

 

Quant aux idées de l’auteur, au mieux, elles font sourire par leur naïveté, au pire, elles finissent par mettre en colère la plupart des lecteurs un tant soit peu lucides ou ouverts d’esprit sur les rapports hommes/femmes. Il a d’ailleurs fait l’objet d’une controverse magistrale par les mouvements féministes américains dans les années 80-90. Il y avait largement de quoi. A titre personnel, je ne peux pas sacquer l’auteur – et j’ai eu du mal à lire ses romans, pas très bien écrits, et mal traduits par des traducteurs de romans de gare pas très bien payés.

En fait, on s’est toujours dis, avec quelques amies qui ont lu comme moi quelques volumes, que Gor aurait dû être écrit par une femme, ce qui aurait profondément, à priori, changé son sujet. Quand j’ai créé le monde de Loss et le sujet de mon roman, j’avais décidé que celui-ci serait la révolte et la dénonciation des pires travers de la nature humaine, dont l’esclavage et le sexisme, à travers un récit dur et sur lequel je ne me montrerais en rien consensuelle. 

 

Nier alors que Norman fut l’une de mes inspirations, ce serait franchement gros, et même si je ne l’aime pas et n’aime pas les idées qu’il diffuse dans ses romans, j’adore l’univers qu’il a conçu et respecte le travail que cela lui a demandé. Mon récit, qui tient sur neuf tomes, est en effet dur, et polémique… je me suis déjà faite incendier et harceler pour avoir osé décrire sans complaisances, mais sans jamais prendre parti en tant que narratrice, des horreurs qui ne sont que le reflet de ce que nous, humains, avons fait dans l’histoire et faisons encore.

 

De ce côté-là, j’ai eu aussi d’autres inspirations, l’une des plus importantes, bien avant Norman, étant Tanith Lee avec La Saga d’Uasti, et pour la manière de montrer l’horreur de la nature humaine, les écrits de Camus, surtout la Peste.

 

Vala, si vous ne l’avez pas deviné, je suis féministe. Dans Loss, se trouvent la somme de mes pires rêves et mes plus splendides cauchemars, un exutoire personnel à la folie humaine que j’ai trop souvent touché de près, comme témoin ou victime.  Et si Loss n’est pas du tout un roman d’horreur, certains chapitres sont bel et bien écrit pour toucher profondément le lecteur, le faire réagir, le révolter et éveiller son indignation.

 

Parfois, les gens ont décidé de l’être contre moi, qui ai écrit ces mots, et non contre mon histoire elle-même. Mais cela prouve que ça marche !

 

Stéphane Dubois,

Quel fut l’accueil de ton premier tome ?

 

Axelle «Psychée» Bouet,

J’ai eu un peu mal à le faire connaitre au tout début, mais cela n’étonnera personne, au vu de la multiplication des sorties littéraires papier et numériques. C’est aux premières illustrations inspirées du monde de Loss que sont arrivés des lecteurs, des curieux, puis de véritables fans, nombreux maintenant.

 

Et c’est là que j’ai pu avoir des retours, alors que le premier tome était à peine édité. Le public le plus enthousiaste est féminin, je dirais que plus des deux tiers des lecteurs sont des lectrices. Dans la grande majorité des cas, les retours sont élogieux, enthousiastes, passionnés, et si vous demandez, y compris des féministes. Ils soulignent toujours la gravité des propos, les côtés terribles du sort pénible que vit le personnage principal, et sont impatients de le voir évoluer, se révolter, se battre contre l’univers où elle est plongée. Comme il y a beaucoup de protagonistes, dont au moins quatre principaux, chaque lecteur a son préféré et s’attache à ses aventures.

 

Les plus beaux éloges sont sur trois sujets : la profondeur des personnages, la richesse de l’univers, et la manière dont certains passages peuvent marquer le lecteur. J’en ai fait pleurer quelques-uns, ce qui me fait très plaisir !

 

Désormais, je sais que j’ai tout un tas de gens qui attendent chaque nouveau chapitre, et j’ai une certaine pression car le tome 2 est quasi fini, et tout le monde attend avec impatience de le voir disponible à l’achat, même ayant lu gratuitement tous les chapitres sur Internet. Et comme je le souligne ci-dessus… parmi toutes les réactions, il y a aussi les (rares) rejets viscéraux confinant même à la haine, le reproche du contenu du roman, de ses thèmes, de son sujet… C’est une minorité qui, je dirais, ne réalise pas bien que si cela les révolte, c’est bien parce que c’était mon but, et pas par complaisance. Mais ils ne prennent pas le temps d’y réfléchir. Ce n’est pas faute d’avoir prévenu en 4ème de couverture, et sur la préface du bouquin !

 

Stéphane Dubois,

Tu prévois 9 volumes, tu n’as pas peur, soit de « tourner en rond », soit de manquer d’inspiration pour te lancer dans un tel projet ?

 

Axelle «Psychée» Bouet,

J’ai prévu neuf tomes dès que j’ai établi le plan de la saga : ils ont tous leur synopsis depuis avant même les premiers chapitres, j’ai écrit la quasi-totalité des deux derniers chapitres de la saga, et je tiens un plan de développement dont j’évite de trop m’écarter… quand cela arrive, c’est la faute à mes personnages, ils font des bêtises tous seuls sans que je puisse toujours les remettre dans la ligne de mon scénario ! Et, oui, quand on écrit, au bout d’un moment les protagonistes qu’on couche sur le papier se mettent à avoir une vie propre… ce qui devait tenir en trois pages peut en faire sept, ce qui devait se produire au chapitre 8 arrive au 5 ou au 11, etc… Aussi précis soit-il l’auteur ne peut pas anticiper toutes les actions et réactions possibles à une situation, c’est en cela que mes héros font des choses que je n’avais pas prévus.

 

Mais sinon, non, ne j’ai pas du tout crainte de tourner en rond ou tomber en panne d’inspirations ! J’ai surtout peur de mettre plus de dix ans à écrire tout cela, à cause de mes soucis de santé. Et ça, ça me chagrine bien plus. Maintenant, ce n’est pas une crainte qui doit me faire hésiter !

 

Stéphane Dubois,

C’est tout un univers que tu prévois de faire, tu es en train de développer, un jeu de rôle en ligne, c’est une forme de création qui ta toujours attiré ? Quand peut-on espérer pouvoir y jouer ?

 

Axelle «Psychée» Bouet,

Ah non, pas un JDR en ligne, mais un bon vieux jeu de rôle papier, avec dés et feuilles de personnages. Il se nomme Les Chants de Loss, le jeu de rôle, il a un éditeur –autre que mes romans- et c’est un pavé qui demande un énorme travail de création et de rédaction, et que j’écris avec deux co-auteurs : Emilie Latieule, et Alysia Lorétan. S’y ajoute pour le premier livre de supplément consacré à Armanth, la Cité des Maitres-marchands, Stéphanie Roth.

 

Oui… y’a que des filles dans cette équipe. Je ne l’ai même pas fait exprès !

 

Et normalement, il devrait être publié dans le courant du second trimestre 2017… Vers Avril si tout va bien. On peut en suivre, comme pour les romans, l’avancée sur le site qui lui est consacré.

 

Stéphane Dubois,

La saga littéraire et le jeu seront totalement indépendants, des personnages nouveaux seront-ils dans le jeu ?

Dans la Saga littéraire, peu ton espérer y trouvez  des « indices » pour le jeu ?

 

Axelle «Psychée» Bouet,

Le roman est une aventure, une saga qui se passe dans le monde de Loss, qui en dévoile les plus profonds secrets et finit par en révolutionner certains aspects majeurs. Je vais éviter de spoiler en disant quoi, mais on devine bien ce qui va tomber en lisant les romans… ce que le lecteur a le plus envie de voir tomber, forcément !

 

Le jeu de rôle est contemporain au premier tome, mais il se passe quelques années avant. Aux joueurs, au meneur de jeu, alors, de prendre en main l’univers et de décider de son futur et de son destin : il ne peut être celui des romans, et, par exemple, deux personnages majeurs du roman, Lisa et Elena, les deux héroïnes terriennes, ne sont jamais décrites dans le jeu de rôle… car celui-ci se passe avant leur arrivée sur Loss.

 

Il n’y a donc pas d’indices dans le roman pour le jeu de rôle. Par contre, le jeu de rôle révèle des secrets de la saga du roman, des explications de certaines choses que les lecteurs des romans vont découvrir par la suite. Ces explications sont clairement précisées comme des spoils… et il vaut mieux que seul le meneur de jeu les lise et pas les joueurs ! Et il peut même très bien se passer de les lire ou n’en lire qu’une partie. Ces informations qui dévoilent les secrets du monde et des romans de Loss ne seront d’ailleurs jamais dévoilés sur le net, pour éviter les diffusions de ces infos.

 

Stéphane Dubois,

À voir les illustrations du site de jeu, il y a des aspects assez érotiques, plus que dans la saga littéraire ?

 

Axelle «Psychée» Bouet,

Sur deux tomes, les romans comptent actuellement trois chapitres de scènes explicitement sexuelles, plus deux chapitres au contenu très glauque, si je compte les plus remarquables. L’érotisme n’est pas son sujet, mais une de ses composantes. Et le jeu de rôle n’a pas de composante érotique… sauf celles que le meneur de jeu et les joueurs voudront y mettre, en rapport avec les thématiques du monde de Loss.

 

Mais j’adore dessiner l’érotisme et ses aspects, dont je me suis fait plaisir. Du reste les illustrations érotiques sont très minoritaires dans toutes celles que j’ai produite pour illustrer le jeu de rôle et les romans. Mais je le répète : j’adore ça ! C’est un sujet qui me passionne alors de temps en temps, je cède à mes envies !

 

 

******************

 

Résumé de la Saga : Les Chants de Loss

 

 

Tome Un : Armanth

Venez à la rencontre des Chants de Loss. Une série  de romans dans un univers de fantasy Da Vinci-punk, sur un monde étranger et lointain, qui n’était pas fait  pour les humains.

 

Par Axelle «Psychée» Bouet, illustratrice, créatrice et romancière

 

Les Chants de Loss

Nombre de pages : 257

Prix de vente : 20 CHF

ISBN : 978-2-36868-145-9

Auteur

Axelle «Psychée» Bouet

Editeur

Les Chants de Loss

 

 

Loss est l’histoire d’une révolution.

Loss est une planète jeune, sauvage et  rude, où la faune et la flore rivalisent de  gigantisme. Loss est un monde vierge dont  peu encore est exploré, et connu. Un monde  hostile et flamboyant de vie. Un monde qui  n’était pas fait pour les humains. 

 

Loss est le nom d’un métal rare et précieux,  qui a assuré le progrès de ces hommes importés sur cette planète, les amenant à une civilisation au flamboiement de la Renaissance. Il leur a permis de créer des navires lévitant, des dynamos électriques et des armes à impulsion magnétique. Il a fondé leurs civilisations. Il a donné aux hommes le moyen de créer des merveilles, mais tout autant de tragédies.

 

Mais, surtout, certains rares individus, en présence de ce métal, s’y accordent, comme un diapason fait résonner le verre et apprennent soudainement à Chanter avec lui.

 

Le Chant de Loss permet de manipuler  la gravité, et l’électromagnétisme. Il peut faire des miracles. Il peut changer le monde et le détruire. Les Chanteurs de Loss ont failli anéantir leur espèce. Ils sont craints, pourchassés et asservis. Si on les utilise, on ne leur permet plus d’exister.

 

Cependant, s’il est une leçon que les terriens, encore aujourd’hui arrachés à leur foyer et leur planète, ont appris aux lossyans, et savent mieux que personne, c’est que rien n’est véritablement impossible aux humains, le pire comme le meilleur, dès lors qu’ils le pensent possible.

 

Loss est le récit de cette leçon, quand, pour survivre, ne reste que la révolte et la révolution d’un monde tout entier.

 

Les romans Les Chants de Loss

Les Chants de Loss s’étalent sur 9 volumes, dont un est publié et un second bientôt achevé. Ils racontent l’histoire de Lisa, terrienne perdue sur Loss ayant commencé au plus bas de l’échelle sociale ; brisée et asservie, traumatisée, conditionnée, croyant avoir tout perdu, elle va reconquérir de son intelligence et de son courage sa liberté dans un monde sexiste, aussi cruel qu’il est merveilleux et exotique. Mais elle est Chanteuse de Loss, elle détient un pouvoir ravageur et irrésistible. Une arme que rien ne peut arrêter.

 

Elle va devenir un outil, puis l’étendard d’une lutte pour la liberté, celle d’une partie des peuples des Mers de la Séparation. Emmenés par des  idéaux de progrès humain, social et scientifique, ceux-ci vont se battre  contre la toute-puissance de l’Église du Concile Divin, empire surpuissant et monstre tentaculaire établi partout et se considérant légitime à diriger le destin des hommes, et leur imposer ses Dogmes.

 

Cette lutte emportera tout, y compris Loss, elle-même qui, à travers ses chamans, ne pourra rester neutre dans un conflit qui dévoilera les origines étonnantes et vertigineuses d’un mystère qui perdure depuis la nuit des temps. Qui sont les lossyans ? Comment ceux-ci sont parvenus sur Loss, ce monde qui n’est pas fait pour eux ? Et qui enfin, apporte sur Loss des humains venus de la Terre, et pourquoi ?

 

Qu’est-ce que les Chants de Loss ?

Les Chants de Loss sont une série de romans, un univers et un jeu de rôle, de fantasy Da Vinci-punk sur un monde étranger et lointain, qui n’était pas fait pour les humains.

 

Loss est un monde où créatures mortelles, pouvoirs mystérieux, secrets  oubliés et civilisations anciennes côtoient la science de la Renaissance,  les merveilles technologiques des génies et des ingénieurs, les exploits  des navires lévitant, des armes à impulsion et des premières machines  électriques, et les effrois des premières expériences sur la vie.

 

Loss est peuplé dans l’ensemble des terres formant un sous-continent autour des Mers de la Séparation. Mille après le Long-Hiver provoqué par les Chanteurs de Loss, qui menaça de faire disparaitre tous les hommes,  les sociétés ont prospéré en une vingtaine de cultures dirigées le plus

souvent par des Cités-Etats. Un empire domine pourtant les Mers de la Séparation, l’Hégémonie d’Anqimenès, fief de la toute puissante Eglise du Concile Divin. Cette religion qui a écrasé presque toutes les autres formes de culte devenus marginaux impose partout par la parole et la force militaire sa loi, et décide ce qui est moral et de ce qui est impie.

 

Une seule Cité-Etat fait véritablement de l’ombre à sa toute-puissance :

Armanth, capitale de l’Athemaïs. La Cité des Maitre-marchands, le havre des savants et des libres penseurs, la cité aux cent milles esclaves, la plus grande et la plus libre ville de tout Loss.

 

«Les Chants de Loss, c’est la somme de mes pires rêves et mes plus splendides cauchemars. Oui, dans cet ordre là. D’aucuns diront que c’est un vrai univers de jeu de rôle, certains parleront de féminisme ou au contraire de sexisme, d’autres qu’il raconte un récit terrible et dérangeant, voire effrayant. S’il est tout cela à la fois et surtout s’il ne peut vous laisser indifférent, c’est qu’il aura atteint son but.

 

J’aurais du mal à citer toutes les inspirations, et vous seriez surpris d’y trouver en vrac le cycle de Dune (Franck Herbert), la saga d’Uasti (Tanith Lee), Nausicaä de la Vallée du Vent (Miyazaki), ou encore Conan (Robert  E. Howard), sans oublier des choses plus étranges comme l’Hypothèse Gaïa (James Lovelock), ou la saga de Gor (John Norman). A cela, soupoudrez le tout de divers films et séries télévisées (comme Da Vinci’s Demons ou Outlander), de jeux de rôles aussi variés qu’Animonde et Pendragon en passant par Shaan et Prophecy, de mon amour des créatures de l’Eocène et du Crétacé ; enfin de ma passion pour la Renaissance Italienne et  Vénitienne. J’aurais pu parler de mon engouement pour la science-fiction en général, qui se devine beaucoup dans le monde de Loss, mais ce serait discuter d’évidences.»

Illustra tion du Jeu de Rôle et du Roman
Illustra tion du Jeu de Rôle et du Roman
Illustra tion du Jeu de Rôle et du Roman
Illustra tion du Jeu de Rôle et du Roman
Illustra tion du Jeu de Rôle et du Roman
Illustra tion du Jeu de Rôle et du Roman

Illustra tion du Jeu de Rôle et du Roman

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Nicolas Bara © Dargaud / Cécile Gabriel

Nicolas Bara © Dargaud / Cécile Gabriel

Le Concile des Arbres

Pierre Boisserie  Nicolas Bara

Dargaud

 

On lit d’une traite cet album, un univers très Steampunk.

 

Les deux agents du « Ministère public des Affaires privées », m’ont fait pensé à certains épisodes de « Chapeaux melons  et Bottes de cuir » avec Diana Rigg (Emma Peel) et avec le regretter Patrick Macnee (John Steed).

 

De sombres secrets entourent un étrange hôpital pour enfants  la belle et séduisante Artémis d’Harcourt et Casimir Dupré au passé trouble, vont ce retrouvez seuls pour sauver les enfants.

 

Les sauver de quoi, de qui ? Je vous laisse le découvrir en lisant ce passionnant album. Très bien écrit, avec un découpage dynamique du scénario, et un dessin  correspondant tout à fait à l’histoire et au genre.

 

On aimerait avoir de  nouvelles aventures de ces deux agents, si particuliers et attachants.

 

 

Résumé :

Tous les soirs, sur les coups de minuit, sept enfants pensionnaires d’un hôpital installé au beau milieu d’une sombre forêt se livrent à un curieux rituel. Tels des somnambules, ils grimpent sur le toit de l’établissement, se mettent en cercle et chantent des mélopées dans une langue inconnue. La belle Artémis d’Harcourt et Casimir Dupré, deux agents spécialisés dans les phénomènes paranormaux, sont chargés de mener l’enquête. Sur leur chemin, ils vont croiser des arbres qui, « si majestueux et en même temps si oppressants, semblent doués de vie». Et ils découvriront les terribles secrets de druides, capables de convoquer les dieux et de déclencher des forces obscures incontrôlables…

 

On retrouve dans ce Concile des arbres un soupçon de Sleepy Hollow, le film de Tim Burton, pour l’ambiance gothique aussi envoûtante que terrifiante. On peut aussi ajouter une pincée de X-Files, la

série qui met en scène les agents Fox Mulder et Dana Scully bien décidés à traquer la vérité. Comme eux, Artémis et Casimir ne sont pas du genre à s’en laisser conter ! Et ils n’hésitent pas à aller voir ce qui se cache derrière les apparences trompeuses de la réalité. Le dessin de Nicolas Bara, exprime à merveille le climat fantastique dans lequel évoluent les deux personnages. Son trait tout en souplesse se révèle aussi juste pour camper le décor inquiétant d’une bibliothèque ou d’un hôpital que pour mettre en scène la sourde menace contenue dans des arbres plus vrais que nature. Après avoir fermé Le Concile des arbres, on peut parier qu’une innocente balade en forêt prendra une tout autre dimension…

 

Biographie des auteurs

 

Pierre Boisserie est né en 1964. Il exerce paisiblement le métier de kinésithérapeute jusqu’à ce jour de 1995 où, organisateur du festival de BD de Buc, il fait la connaissance d’Éric Stalner. Ensemble, ils réalisent la série La Croix de Cazenac, puis Boisserie décide de se consacrer entièrement à la bande dessinée. Coscénariste de Voyageur, de Dantès et de La Banque, il a aussi écrit, entre autres, Flor de Luna, Patxi Babel et Attoneen.

 

Nicolas Bara est né en 1978. Il obtient un brevet de technicien dessinateur-maquettiste avant d’entrer à l’école Émile-Cohl, où il s’intéresse, entre autres choses, au dessin animé et à l’illustration. Il revient à la bande dessinée quand un scénariste, qui a remarqué ses dessins affichés sur les murs de l’école, lui propose une collaboration. Il décide alors de présenter ses travaux à divers éditeurs lors du festival d’Angoulême. En 2006, il publie son premier album, Le Chant des Malpas d’après un scénario de Pierre Boisserie. La plupart du temps, il travaille dans l’industrie du jeu vidéo internationale en tant que character designer et concept artist en freelance.

 

Titre : Le Concile des Arbres

Scénario : Pierre Boisserie

Dessin : Nicolas Bara

64 pages

Quadrichromie

Couverture cartonnée

Prix : 14,99 € • 22,50 CHF

DARGAUD

Concile des Arbres Pierre Boisserie  Nicolas Bara
Concile des Arbres Pierre Boisserie  Nicolas Bara
Concile des Arbres Pierre Boisserie  Nicolas Bara

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