Cédric Rassat La Malédiction du Titanic (Glénat)
Bonjour Cédric,
Tu es l’auteur de l’album de BD « La Malédiction du Titanic » que tu publies chez Glénat, c’est quoi la différence avec d’autres albums parlant du Titanic ?
Le concept du projet, c’est d’abord un album essentiellement graphique, l’idée est venue du fait que dans l’histoire du Titanic ce qui est important c’est que le drame arrive par un Iceberg au milieu de la nuit, donc il s’agit d’une forme blanche qui surgit du noir.
On avait déjà travaillé avec Emre Orhun en carte à gratter sur un autre projet « Erzsebet, », quand j’ai eu l’idée de ce projet la, avec Emre Orhun, le projet du Titanic correspondait avec cette forme blanche qui émerge de la nuit noire est une métaphore parfaite de la technique de la carte à gratter dans laquelle on gratte du noir pour faire ressortir du blanc.
À la base il s’agissait donc d’une idée graphique, après il y a eu l’idée du centenaire qui approchait, cela tombait bien pour publier un album de BD sur ce thème. Avec l’éditeur nous nous sommes mis d’accord avec l’histoire d’une légende qui veut qu’une momie ait été embarquée à bord du Titanic, qui entraine une malédiction.
On a pris appui sur cette histoire-là (un livre était sorti déjà sur ce thème) pour planter un récit un peu délirant, avec une histoire secondaire qui embarque une momie qui sème la panique à bord.
Ce n’est pas ta première collaboration avec Emre Orhun tu avais déjà fait « Erzsebet, », tu peux nous en parler ?
« Erzsebet, », est une histoire inspirée de la comtesse Báthory, est un personnage historique autour de laquelle, il y a beaucoup de légendes. Cela correspondant encore une fois a une volonté de travailler avec une idée graphique, l’univers d’Emre Orhun avec le type d’éclairage qu’il utilise, l’univers un peu expressionniste qui est le sien, correspondait très bien avec un sujet de vampire.
Du coup, c’était intéressant, avec une part d’onirisme, de fantasme, que nous avons développé.
Oui c’est fantastique, mais j’y vois de la poésie, une poésie noire, de l’imaginaire.
Tu as d’autres projets ?
Emre Orhun, on a un projet, quand il a commencé « La Malédiction du Titanic », il était en résidence à Angoulême pour un projet dont il est aussi le scénariste. C’est un projet à long terme, je pense.
Ensemble nous avons toujours chez Glénat un autre album de BD en prévision.
Personnellement, j’ai des scénarios déjà écris, le prochain devant sortir en janvier ou février je pense, avant ou après Angoulême.
Et bien sûr « La Fin des Coccinelles », il s’agit du second tome de « On dirait le sud » dont Raphaël Gauthey à fait les dessins et la couleur et qui a obtenu en 2011, le Prix du Festival de la BD de Lyon, et qui as réalisé l’affiche du Festival de cette année.
J’ai un projet qui est plus ou moins inspiré des débuts d’Elvis, ainsi qu’un roman graphique noir
Merci pour cet entretien Cédric
Laissez des commentaires
Pensez à vous inscrire aux newsletters
commentaires