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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Science-Fiction Magazine N°121

Science-Fiction Magazine N°121

Science-Fiction Magazine N°121

Trimestriel Nov Doc 2023

BD LIVRES Ciné TV SICENCES

De nouveau numéro de ce fanzine, est riche en entretiens et analyses sur les genres de l’imaginaire.

Je vous en conseille fortement la lecture.

Sommaire du No 121

 

Chroniques BD

14 pages p. 5

 

Chroniques TV

 

8 pages p. 19

 

Chroniques Films

 

31 pages p. 27

 

Chroniques Littérature 

 

29 pages p. 58

 

Dossiers

Pourquoi a-t-on toujours besoin de Super-Héros ? p.87

 

Interviews

 

LITTÉRATURE & BD

 

BD1 : Philippe Pelaez et Francis Porcel Air tome 1 Grand Angle p.94

 

BD2 : Lolita Couturier p. 100

 

Détour par Epsilon Les Humano des Associés

 

VISITE de Li-Cam p. 105

 

CINÉ

The Pod Generation Sophie Barthes p. 2

 

Sound of freedom Alejandro Monteverde réalisateur p.111

 

L´exorciste : dévotion,interviews de l´équipe p.114

 

Dumb money, réalisateurs et acteurs p.117

 

The Marvels : actrices Brie Lawson, Teyonah Parris, Iman Vellani p. 122p

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Coffret HAMMER

Coffret HAMMER

Coffret HAMMER

Ce coffret rassemble des films mythiques de la célèbre maison de production, à se procurer pour tous les fans de films d’horreur.

 

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Coffret Hammer – Tome 1 – L’âge d’or – 1966-1969

Édition 7 films en Combo Blu-ray & DVD limitée à 2000 exemplaires numérotés

Contient des cartes (14×19 cm) reproduisant les affiches originales des 7 films.

Un livret de 52 pages illustrées et plus de 6 heures de bonus. Les 7 films sont en DVD et en Blu-ray et sont disponibles   en versions originales sous-titrées en français.

 

Mythique Studio anglais, célèbre pour ses films d'horreur, la Hammer s’est construit une place à part dans l’histoire du cinéma. Dans les années 60 et 70, l’écurie apporte de la modernité au genre : images chocs et gores, de violents méchants et touches d'érotisme, sans pour autant se départir d’une dose d’humour « So British ». Décrié par la critique de l’époque pour ses débauches de sang, de nudité et de mauvais goût, le studio connut un énorme succès populaire. Des réalisateurs talentueux (Terence Fisher, Roy Ward Baker…), des comédiens cultes (Christopher Lee, Peter Cushing, Ralph Bates…), un soin particulier apporté aux décors et aux costumes, créent une ambiance gothique qui fut également la marque de fabrique de la Hammer.

 

 

 

Dracula, prince des ténèbres

Dracula: Prince of Darkness de Terence Fisher

Avec Christopher Lee, Barbara Shelley, Andrew Keir, Francis Matthews

Angleterre - 1966 - 16/9 - Scope - Master restauré - 1h30

 

Quatre touristes se retrouvent coincés à la tombée de la nuit dans le mystérieux village de Karlsbad, lieu sinistre et isolé où flotte un parfum de mort. Leur périple les mène à un château abandonné où un destin cauchemardesque les attend. Une force maléfique les y a attirés, une bête assoiffée de sang et de résurrection connue sous le nom de Comte Dracula, prince des Ténèbres.

 

Compléments

"La géométrie dans l'horrible" par Nicolas Stanzick, 54'

"Sex and no sun" par Mélanie Boissonneau, 10'.Sur la restauration

Film annonce original

 

Raspoutine, le moine fou

Raspoutine: The Mad Monk de Don Sharp

Avec Christopher Lee, Barbara Shelley, Richard Pasco, Francis Matthews

Angleterre - 1966 - 16/9 - Scope - Master restauré - 1h32

 

Gare à son regard meurtrier, à son toucher mystique, vous ne serez plus jamais libre de son emprise       maléfique ! Avant la révolution russe à Saint-Pétersbourg, le sinistre moine Raspoutine démontre qu'il a le pouvoir surnaturel de tranquilliser les fous et guérir les malades. Mais à quel prix ?    Aidé de ses pouvoirs d'hypnotiseur, Raspoutine entame une quête de pouvoir et de richesse dépravée et  sans scrupules...

 

Compléments

"La tentation de l'épouvante historique" par Nicolas Stanzick, 23'

"Folie furieuse et satin rose" par Mélanie Boissonneau, 9'

Film annonce original

 

 

De nombreux autres titres sur les divers DVD.

Dracula Christopher Lee

Dracula Christopher Lee

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Affiche Gueules Noires

Affiche Gueules Noires

Gueules Noires

Un film français d’horreur de grande qualité ce n’est pas si fréquent que cela mérite bien un coup de chapeau je vous le recommandé très fortement.

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SYNOPSIS

1956, dans le nord de la France. Une bande de mineurs de fond se voit obligée de conduire un professeur faire des prélèvements à mille mètres sous terre. Après un éboulement qui les empêche de remonter, ils découvrent une crypte d'un autre temps, et réveillent sans le savoir quelque chose qui aurait dû rester endormi...

 

Réalisateur : Mathieu TURI.

 

Durée : 1h43

GUEULES NOIRES - Avec Samuel Le Bihan, Amir El Kacem, Jean-Hugues Anglade, Thomas Solivéres, Bruno Sanches, Diego Martin, Marc Riso et Philippe Torreton.


 

Gueules Noires

Gueules Noires

Gueules Noires

Gueules Noires

Gueules Noires

Gueules Noires

Gueules Noires

Gueules Noires

Bande annonce

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PALMARÈS FEFFS 2023

PALMARÈS FEFFS 2023

PALMARÈS FEFFS 2023

 

Depuis le 22 septembre, Strasbourg vit au rythme du Festival européen du film fantastique. À l’issue de ces dix jours d’une programmation diabolique, les jurys ont attribué les prix de cette 16e édition ce samedi soir depuis le cinéma Vox :

 

Jury de la Compétition internationale fantastique, composé de l’auteur et journaliste Arnaud Bordas, de la productrice Inès Daïen Dasi, du scénariste et du codirecteur du Festival International du Film d’Horreur de Lisbonne Pedro Souto.

 

OCTOPUS D'OR

Vincent doit mourir de Stéphan Castang

 

Jury Méliès, composé du responsable éditorial de la chaîne Action Cyril Delavenne, du réalisateur de films documentaires et critique de cinéma Yves Montmayeur, de la productrice Alicia Reginato

 

MÉLIÈS D'ARGENT

Sky Dome 2123 (White Plastic Sky) de Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó

 

Jury Crossovers, composé de la responsable de la valorisation de la collection de films à la Cinémathèque Française Émilie Cauquy, du journaliste et auteur Rafik Djoumi, du directeur général et artistique du Neuchâtel International Fantastic Film Festival Pierre-Yves Walder

 

GRAND PRIX CROSSOVERS

The Coffee Table (La Mesita del comedor) de Caye Casas

 

Jury Animation, composé du rédacteur en chef et réalisateur de making-of Arnaud Calistri, de la scénariste et réalisatrice Anca Damian,  de la chroniqueuse Marine Laboury

 

CIGOGNE D'OR

Blue Giant de Yuzuru Tachikawa

 

Le public a également été nombreux à prendre part au vote :

 

PRIX DU PUBLIC

Vermines de Sébastien Vaniček

 

Jury court métrage, composé du compositeur de musique de films Frédéric Alvarez, de la responsable du bureau d’accueil des tournages au sein de la Direction de la Culture de Strasbourg Marie Pfister, du scénariste et réalisateur Thomas Soulignac

 

PRIX COURTS MÉTRAGES

Octopus d'Or

Fairplay de Zoel Aeschbacher

 

Méliès d'Argent

Les Dents du bonheur de Joséphine Darcy Hopkins

 

Prix d'animation

À la dérive de Levi Stoops

 

Prix Made in France

Fairplay de Zoel Aeschbacher

 

Prix du Jury Jeunes

Les Dents du bonheur de Joséphine Darcy Hopkins

 

Prix du Public

Les Yeux d'Olga de Sarah Carlot Jaber

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Couverture : TIPHS

Couverture : TIPHS

 

Présences d’Esprits N°113

Le zine des mondes de l’imaginaire

Littérature BD Cinéma TV Jeu Illustration

Eté 2023

 

Un passionnant dossier de 10 pages sur l’imaginaire dans le théâtre de l’antiquité à la Belle  Epoque, personnellement je n’ai jamais lu un tel document et vous ?

 

 Vous trouvez en plus des rubriques habituelles, une nouvelle “Les Echoués » de Mélodie MALT.

 

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Tiphs est une autrice graphiste et illustratrice française.

Diplômée de l'école Brassart de Nantes, elle œuvre en tant que graphiste et illustratrice depuis 2012, principalement dans le milieu de l'édition.

 

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Couverture : TIPHS

 

 

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Présences d’Esprits N°113

Présences d’Esprits N°113

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Howard Vernon

Howard Vernon

Howard Vernon

 par Philipe VASSEUR.

Un talent de série A au service du cinéma Z. (1908-1996)

 

S'il est un acteur qui fut remarquable par sa voix, sa prestance et sa gueule de jeune premier, ce fut bien Howard Vernon, d'origine germanique (de père américain et d'une maman suisse, et né en Allemagne). Notre homme démarra sa carrière lors d’un après-guerre soucieux de trouver de bons comédiens pour incarner les officiers nazis dans les films glorifiant la résistance.

 

Howard parle parfaitement trois langues (anglais, allemand, français), il a une voix nasillarde à nulle autre pareille ; sa formation théâtrale, son passé de danseur de claquette et son visage à la fois beau et inquiétant complètent à merveille le tableau.

 

Il est fait pour ces rôles d'officiers allemands, au même titre que Erik von Stroheim ! Hélas, les étiquettes empêchent souvent d'étendre les champs artistiques. Vernon réalise une prestation époustouflante dans le film de Melville, le Silence de la Mer, en 1949, mais il peine à trouver les voies de la notoriété. Certes il enchaîne les tournages, souvent les méchants et/ou les gangsters, sans retrouver un rôle à la hauteur de cet officier allemand pacifiste que lui avait offert Melville.

 

Survient alors la rencontre avec l'infatigable faiseur de films Z, nous avons nommé l'inénarrable Jess Franco. Franco l'embauche dans ce qui sera un de ses premiers (et meilleurs) films, l'horrible Docteur Orlof, tourné en noir et blanc et sorti en 1962. Un château, un savant fou, sa fille entre la vie et la mort à qui il veut transplanter une nouvelle peau prélevée sur des jeunes femmes qu'il assassine : tous les ingrédients sont réunis pour concrétiser un kitsch d'horreur.

 

Après quoi, Vernon rentre de plain-pied dans la série B et Z tant qu'à faire et, au contraire d'un Klaus Kinski ou d'un Christopher Lee, il ne sortira plus jamais du bouillon de nanardises. Il aime d'ailleurs à y plonger essentiellement avec Jess Franco car c'est avec le réalisateur, de plus en plus fou au fil des années, qu'il tourne le plus.

 

Dans cet avalanche de scénarios à la mords-moi le nœud où se mêlent érotisme, gore, fantastique, Howard Vernon s'en tire cependant toujours à bon compte. Il est rappelé de temps en temps par des auteurs de renom (Godard pour Alphaville, Frankenheimer, Fritz Lang), mais il est déjà trop tard : Vernon est pour toujours et à jamais estampillé "star du cinéma bis". Il boucle d'ailleurs la boucle en 1988 lorsqu'il apparaît, à 80 ans, dans le film Les Prédateurs de la nuit, jouant justement le docteur Orlof, chargé d'opérer 25 ans après le film éponyme les filles kidnappées par le directeur de la clinique les Mimosas.

 

 En fin de carrière, Vernon jouit cependant d'une réhabilitation bien qu'il ait joué dans à peine 10 films "d'auteur" (sur les 152 auxquels il a participé).

 

 Il décède en 1996 et nous, fans de cinéma bis, sommes ravis qu'il ait pu être l'un des plus dignes de nos ambassadeurs. Rien que pour cela, nous disons "Chapeau l'artiste".

Howard Vernon

Howard Vernon

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Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

 

La fin de cet article vous trouverez en téléchargement gratuit et légal le programme complet du festival.

 

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Le Festival européen du film fantastique de Strasbourg est un rendez-vous majeur du cinéma fantastique en France et constitue, parmi les événements européens, l’un des plus complets du genre. Il met en avant les nouvelles productions internationales du cinéma fantastique tout en faisant la part belle aux thrillers, films et comédies noirs, ainsi qu’aux jeux vidéo et au cinéma en réalité virtuelle. Il propose également de nombreuses rétrospectives de films, témoignant de son attachement profond au patrimoine cinématographique.

 

En sa qualité de membre affilié à la MIFF (Méliès International Festivals Federation), le festival de Strasbourg organise en France la compétition du Méliès d’argent du meilleur film fantastique européen. Les lauréats de ce prix sont automatiquement sélectionnés pour le Méliès d’or qui est remis chaque année dans le cadre de l’un des festivals de la MIFF. Pour plus d’informations à ce sujet, voir : www.melies.org.

 

La programmation éclectique du Festival de Strasbourg, mêlant cinéma indépendant, cinéma de studios, cinéma d’auteur et cinéma de niche, à laquelle s’ajoutent des manifestations parallèles très diverses, attire chaque année un public nombreux et varié. En 2019, il a accueilli au total plus de 33 000 personnes et présenté 46 longs-métrages, 22 films de rétrospectives et 18 courts-métrages (voir sections et prix).

 

De nombreux événements sont organisés en parallèle chaque année, et notamment : des master class avec de grands réalisateurs et professionnels de l’industrie cinématographique, des interventions artistiques dans des musées, des conférences, ateliers et expositions, ainsi que la zombie walk et le Village du Festival qui propose des activités pour petits et grands. Outre les projections en plein air, qui attirent chaque année 4 000 spectateurs, le festival de Strasbourg propose également des événements originaux autour du cinéma, comme en 2016 avec la projection des Dents de la Mer aux Bains municipaux de la ville, à laquelle les spectateurs ont pu assister sur des sièges flottants.

 

En 2012, le Festival a enrichi son offre en proposant des événements au Shadok, centre d’arts numériques, axés sur les jeux vidéo, la création numérique et les expériences en réalité virtuelle. En 2020, la section trouve son nom : Connexions. Parmi les temps forts, on citera l’Indie Game Contest pour les développeurs indépendants de jeux vidéo, des installations de créateurs numériques issues d’un programme de résidence d’artistes, ainsi que le VR Film Corner, présentant les dernières tendances du monde à 360° du cinéma en réalité virtuelle.

 

Chacun trouvera son bonheur dans cet événement convivial réunissant cinéphiles, geeks, fanboys et fangirls et spectateurs plus classiques, pour dix jours de festivités et de découverte cinématographique dans l’une des plus belles villes de France, qui manifeste ainsi tout son amour pour le septième art.

Programme complet du Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

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 Affiche Festival Lumiere 2023

Affiche Festival Lumiere 2023

 

Affiche Festival Lumiere 2023

 

À propos de l'affiche

 

L'affiche officielle du festival Lumière 2023 est un hommage à la personnalité qui recevra le 15e Prix Lumière : Wim Wenders.

 

 

 

Elle a été composée à partir d'une scène de Paris, Texas, pour lequel le cinéaste fut récompensé de la Palme d'or au Festival de Cannes, et met à l'honneur Nastassja Kinski, qui trouve dans ce film l'un de ses plus beaux rôles. Ce plan est devenu une image mythique de l'histoire du cinéma.

 

About the poster

The official poster for the Lumière film festival 2023 is a tribute to the personality who will receive the 15th Lumière Award: Wim Wenders.

 

 

 

Based on a scene from the movie Paris, Texas, for which Wenders won the Palme d'Or at the Cannes Film Festival, it features Nastassja Kinski in one of her finest and most memorable roles. This image has become iconic in the history of cinema.

 

 

Wim Wenders

 

Prix Lumière 2023

 

 

Lumiere Award 2023

 

Après Tim Burton, lauréat l’année dernière, c’est à nouveau un géant du cinéma qui recevra cette année le 15e Prix Lumière.

 

Il s’agit de qui a incarné le renouveau du cinéma allemand et européen au tournant des années 1970-1980. Cinéaste de l'errance, il a réinventé le road movie. Il est l'homme de Paris, Texas et des Ailes du désir, celui qui mène une pleine carrière d’artiste et vient d’effectuer, en 2023, un étourdissant doublé avec ses deux nouveaux films : ANSELM et PERFECT DAYS.

 

Il s’agit de… WIM WENDERS !

 

Wim Wenders fut l’un des premiers cinéastes invités par l’Institut Lumière en 1991, pour une rétrospective et une exposition photographique. Il n’est jamais revenu rue du Premier-Film. Célébrer à Lyon, dans la ville de naissance du Cinématographe Lumière, ce cinéaste voyageur, virtuose polymorphe et visionnaire, photographe accompli, qui n’a cessé de se réinventer et a eu mille vies, était une évidence depuis longtemps.

 

 

L'hommage à Wim Wenders au festival Lumière

 

Rétrospective

 

Rétrospective des films de Wim Wenders, fictions et documentaires, en copies restaurées, en présence du cinéaste.

 

En collaboration avec Les Films du Losange, Haut et Court, Paradis Films, Pathé, Tamasa et la fondation Wim Wenders.

 

Avant-première de Perfect Days (Prix d'interprétation masculine pour Koji Yakusho au Festival de Cannes, sortie en salle le 29 novembre 2023. Distribution France : Haut et Court) présentée par Wim Wenders.

 

Projections du documentaire Anselm, le bruit du temps (sortie en salle le 18 octobre 2023. Distribution France : Les films du Losange), présentées par Wim Wenders.

 

 

Et aussi

 

Édition par Carlotta : Les Ailes du désir en coffret Ultra-collector et L'Ami américain en Blu-ray le 17 octobre 2023. Coffret La Trilogie de la route le 21 novembre 2023. Chambre 666 et Chambre 999 de Lubna Playoust en blu-ray et DVD le 5 décembre 2023.

 

Rééditions de livres épuisés et nouvelles parutions en collaboration avec L'Arche. Et de nombreux autres événements de programmation.

 

Programmation complète et détaillée annoncée prochainement.

 

 

 

Expositions

 

Un programme de deux expositions photographiques pour explorer l'immense travail de photographe de Wim Wenders dans les galeries de l'Institut Lumière.

 

En collaboration avec Wim Wenders Stiftung et Wenders Images.

 

Programme d'expositions annoncé prochainement.

 

 

 

Célébrations

 

 

Wim Wenders recevra le 15e Prix Lumière vendredi 20 octobre 2023 à l'Amphithéâtre de la Cité Internationale.

 

 

Le vendredi 20 octobre 2023 en après-midi, il donnera une master class au Théâtre des Célestins animée par Thierry Frémaux.

 

 

 

La billetterie sera disponible courant septembre 2023.

 

 

Wim Wenders succédera à Tim Burton, Jane Campion, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Francis Ford Coppola, Jane Fonda, Wong Kar-wai, Catherine Deneuve, Martin Scorsese, Pedro Almodóvar, Quentin Tarantino, Ken Loach, Gérard Depardieu, Milos Forman et Clint Eastwood.

 

Il sera à Lyon du mercredi 18 au dimanche 22 octobre. Il recevra le Prix Lumière à Lyon, le vendredi 20 octobre 2023

 

 

Le Prix Lumière a été créé par Thierry Frémaux pour célébrer une personnalité pour l’ensemble de son œuvre et le lien qu’elle entretient avec l’histoire du cinéma. Il est remis à Lyon, ville de naissance du Cinématographe Lumière, et est devenu avec les années l’un des prix les plus prestigieux reconnus par la profession et la presse internationale.

Prix Lumiere 2023

Wim WENDERS

Wim WENDERS

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Michel Lemoine

Michel Lemoine

Michel Lemoine

par Philippe VASSEUR

 

Michel Lemoine est né en 1922 et, s'il n'a eu ni le talent, ni la prolification de Jean Rollin, il reste malgré tout une figure incontournable du cinéma bis, tant sa vie et son parcours artistique ressemblent à une aventure démentielle.

 

Formé au théâtre classique dès ses 19 ans, il apparaît dans de nombreux rôles aux côtés d'Edwige Feuillère et de Sacha Guitry. Avec sa grande taille, sa tête de play-boy, il semble destiné à une belle carrière d'acteur mais Michel souhaite emprunter les chemins détournés : attiré davantage par le cinéma que par le théâtre, il s'exile en Italie et on le retrouve dès 1962 dans des "chefs-d'œuvre" du cinéma bis italien très prolixe en la matière : il y a entre autres ce Monstre aux yeux verts dans lequel il tient le personnage principal d'un robot extraterrestre ; prestation tout à fait admirable ! En Italie, son physique à la fois séduisant et inquiétant le fait accéder à de multiples rôles : il joue dans des westerns spaghettis, des films d'espionnage et à nouveau des films d'horreur.

 

Michel est une "star" du cinéma bis italien à tel point qu'il reste presque 10 ans au pays de Dante. Il fait un retour en France au tout début des années 70, non sans avoir fait un détour par l'Espagne pour tourner aux côtés du Maître Jess Franco dans l'excellent Nécromicron (1968).

 

En 1970, qu'est-ce qui fonctionne le mieux dans le cinéma français "non élitiste". Eh bien, le sexe, ma petite dame ! Emboîtant le pas au camarade Max Pécas qui brille déjà dans cette catégorie depuis 1960 environ (il joue d'ailleurs dans un de ses films Je suis une nymphomane (1970)), Michel se dit alors : "Pourquoi pas moi ?" Dès lors, Lemoine devient acteur et réalisateur de ses propres films, tous érotiques soft : libertin et "mangeur de la vie" comme il se définit, les scénarios de quelques-uns sont très largement inspirés de sa vie débridée et consentie avec sa femme, Jeanine Raynaud, ancienne mannequin.

 

Entre 1972 et 1973, il réalise quatre films descendus par la critique malgré des qualités évidentes pour le genre (Les Chiennes restent le plus abouti des quatre). Mais Lemoine, entre deux collaborations avec le sulfureux José Bénazéraf, ne veut pas se satisfaire de films érotiques "purs jus". Il veut construire son œuvre, à l'appui d'un genre qui en France n'a jamais tiré aussi fort sur la poignée de frein horrifico-érotico-débile.

 

Ce film s'intitulera Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff.

 

Il sort en 1976 et finalement... ne sort pas... censuré d'emblée par les gendarmes de la diffusion cinématographique. La bonne maison attribue aux week-ends... une incitation au meurtre sans y mettre une seule notion de poésie.

 

La sanction est ubuesque tandis que le cinéma français tenait là une parodie délirante du film d'horreur, avec ses chasses aux femmes dans le parc d'un château et ses hallucinations impossibles. Michel Lemoine, en puisant dans le très mauvais goût et le très sordide, nous démontrait qu'on pouvait en faire une farce totalement géniale.

 

Tant pis ! Le film, grâce au VHS, allait connaître une 2ème vie à l'étranger sous le titre "Seven women for Satan".

 

En attendant, Michel ne se remit pas de cet échec.

 

Entre-temps, l'érotique soft s'était fait largement damer le pion par le cinéma X. Pour rebondir et "gagner sa vie", il n'eut pas d'autre choix que de se lancer dans ce genre sous divers pseudonymes et sans y apporter une réelle originalité.

Il enchaîne donc les films X pendant presque 10 ans, en précisant qu'il laissait à son chef-opérateur le soin d'organiser et de filmer les scènes explicites.

 

Pendant ce temps, "il allait se promener ou allait à la plage". Au début des années 90, il fait encore quelques apparitions dans des productions marginales. Puis il prend une retraite heureuse et sans rancœur dans une maison dans le Cher. Il est décédé en 2013 dans le plus parfait anonymat.

 

En 2020, les week-ends maléfiques du Comte Zaroff a été réédité en blu-ray. Belle revanche posthume pour une de nos figures emblématiques du cinéma Bis.

Week-ends maléfiques du Comte Zaroff

Week-ends maléfiques du Comte Zaroff

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Gérard Kikoïne par Philippe Vasseur.

Gérard Kikoïne par Philippe Vasseur.

Gérard Kikoïne par Philippe Vasseur.

 

 

Docteur Jekyll and Mister Hyde, version 1989 réalisé par Gérard Kikoïne et interprété par le magistral Anthony Perkins.

 

Nous avons découvert ce film récemment avec un grand intérêt, après être, depuis tant d'années, resté focalisé sur la version 1941 réalisée par Victor Fleming et interprétée par l'incomparable Spencer Tracy. D'ailleurs il ne sert à rien de comparer les deux versions, il faut simplement les apprécier de différentes façons. L'approche de Kikoïne est fidèle à ses attachements filiaux au cinéma Bis et ses inévitables touches "érotiques".

 

Le Docteur Jekyll 1989 restitue à merveille l'époque Victorienne, dans ses costumes, ses décors. La photo est percutante, les couleurs étincèlent et participent à cette mise en œuvre "vintage et épouvante" digne de certains clips punks ou gothiques des années 80. Compte tenu des antécédents de Kikoïne, il semblait assez logique qu'il puisse mêler la légende de Jekyll et Hyde à l'épopée de Jack l'Eventreur, en y rajoutant la petite dose d'érotisme dont lui seul a le secret.

 

Il parvient aussi à y inviter adroitement les consommations de crack et de cocaïne, ces deux substances qui font basculer notre protagoniste dans une folie meurtrière. Mais, si cette version se révèle l'une des adaptations les plus singulières du roman de Stephenson, cela tient avant tout à l'omniprésence de l'immense et torturé Anthony Perkins. Perkins, après son rôle emblématique de Norman Bates dans le non moins emblématique Psychose de Hitchcock en 1960, n'avait finalement jamais rejoué un rôle à la mesure de son talent pour les films "angoissés", sauf peut-être dans l'excellent les jours et les nuits de China Blue, de Ken Russel.

 

Déjà très entamé par le Sida qui aura hélas raison de lui trois ans plus tard, Perkins trimballe sa grande dégaine trop maigre dans les rues sombres de Londres avec un brio tragicomique. Il en fait des tonnes certes, néanmoins ce jeu excessif demeure une réjouissance pour les puristes du cinéma Bis que nous sommes.

 

Les seconds rôles sont très secondaires, ce qui n'est en rien une critique négative car la semi-transparence des acteurs redonne à Perkins toute sa singularité de personnage principal.

 

Après tout, n'est-il pas "deux héros" dans le film : un médecin méticuleux, bourreau de travail le jour et égorgeur pathologique de femmes la nuit ? Glynis Barber, l'épouse du docteur, est certes touchante et très belle, mais elle ne laisse pas non plus un souvenir impérissable. Quant aux deux personnages de la prostituée et du rabatteur un tantinet androgyne, ils sont effectivement marquants et jouent leur partition de déglingués à merveille, mais leur apparition reste brève.

 

A sa sortie, la critique ne fut pas si élogieuse, pourtant on ne peut que saluer l'esthétisme et l'inventivité scénaristique. Il n'était pas question ici de reproduire une descente aux enfers psychologique qu'un Spencer Tracy avait magnifié, il fallait trouver d'autres ficelles à l'intrigue de Stephenson, et Kikoïne les a tirées habilement dans les dédales d'un Londres débauché, des scènes ubuesques et très belles (Jekyll et Hyde pris en conflit face au miroir tandis que sa femme l'attend impatiemment au pied du lit), un traumatisme d'enfance et la quête d'une vie sans interdits, sans limites.

 

 Pour ne pas déroger à la recette des films fantastiques, la fin est totalement amorale. La pauvre épouse du docteur Jekyll a fini elle aussi par se faire trucider et... l'assassin continue de hanter les rues sombres de la capitale anglaise. Comme un clin d'œil au film Psychose lorsque, dans la dernière scène, la fausse mère en perruque et en fauteuil roulant fait apparaître le visage de Perkins, ici le reflet de l'acteur s'aperçoit à travers une fenêtre de sa maison. Est-ce un hasard ou pas ? En tout cas cette image offre une très belle signature à un film qui reste, selon nous, une très belle référence des films horrifiques des années 80.

Anthony Perkins

Anthony Perkins

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