Marlene Laffarge pour son
roman « Le Grain de Riz »
Stéphane Dubois : Votre Roman « Grain de riz »,
traite de la communication spirituelle, dont vous dites dans votre préface affectionnée ce thème.D’où vous vient ce gout ?
Marlène Laffarge :j'ai toujours été attirée par ce qu'on peut ressentir sans forcément le voir, sans pour autant chercher à expliquer pourquoi cette attirance.
·Qu’elle est votre conception de la communication spirituelle !
·
- je crois que l'esprit occupe notre corps en visiteur, et qu'il ne disparaît pas avec lui à notre mort. Il quitte alors son enveloppe d'emprunt pour aller en chercher une autre. Partant de
l'idée qu'il peut s'en détacher, je crois aussi qu'il est capable de le faire à tout moment, pour communiquer avec d'autres (pendant les rêves), ou tout en restant dans le corps qu'il habite se
mettre en phase avec un autre (c'est la transmission de pensée).
Votre livre est fortement dialogué, on peu parler d’une écriture
cinématographique, quelles influences cinématographie et littéraires, pensez vous avoir eu pour votre roman.
Je n'ai pas le sentiment d'avoir été
influencée par une œuvre cinématographique, ni par un roman. Ceci dit c'est un thème très affectionné par cinéastes et romanciers, et on m'a déjà dit que « le grain de riz » ferait une
belle adaptation à l'écran.
Vous avez des origines asiatiques ont’ elles, et comment, jouer un
rôle dans l’écriture de votre livre.
Mes origines n'ont pas eu de rôle dans
l'écriture de mon livre ; pas de prime abord en tout cas. C'est à cause du titre que vous posez cette question? l’idée de nommer mon roman « Le grain de riz » m’est venue lorsque
ma fille ainée m’a offert en cadeau un grain riz enfermé dans une pastille plastifiée sur lequel était écrit : « Je t’aime maman ». Ce cadeau m’a suivie comme un porte-bonheur tout
au long de l’écriture du roman, c'est ce qui m’a donné l’idée de l’inclure comme un symbole dans le livre. Et c'est vrai qu'à ce moment-là, il m'a semblé très bien choisi parce qu'il me
permettait en même temps de faire un clin d’œil à mes origines asiatiques.
Vous avez publié également « La requête d'un Ange » aux
Éditions Sokrys, une histoire plus fantastique que le premier, pouvez-vous nous en parler.
« La requête d'un Ange » est
l'histoire d'une petite fille qui rencontre un esprit, de qui elle a peur pour commencer, mais avec lequel elle va progressivement sympathiser. Tout au long du roman, le rôle de l'enfant sera de
comprendre pourquoi cet esprit est là et semble avoir besoin d'aide, et une formidable amitié va se tisser entre eux.
Comme pour le grain de riz, nous restons dans ce domaine paranormal que j'affectionne.
Comment définissez-vous le genre vos ouvrages : fantastique,
merveilleux…
Je qualifierais ces deux romans
d'ésotériques.
Après « La requête d'un Ange » aux Éditions Sokrys,
avez-vous d’autres projets d’écritures, Toujours dans un genre de la littérature de l’imaginaire ? (voir bande annonce en fin d’article)
Oui, j'ai deux projets en cours :
l'un est encore du domaine imaginaire, puisqu'il s'agit de la suite du grain de riz ; voilà deux ans que je l'ai commencé. L'autre est par contre totalement à l'inverse, car j'y traite d'un
phénomène tout à fait contemporain et absolument terre à terre : il s'agit de l'histoire basée sur un fait réel d'une femme trompée par son mari.
J'aimerais également répondre à une
question que ceux qui ont lu « Le grain de riz » et qui ne me connaissent pas me posent très souvent : Y-a-t-il une part de vécu dans ce que vous racontez dans le grain de
riz ? (En effet on m'a très souvent dit que certains passages étaient décrits avec tellement de netteté qu'on dirait qu'ils sont vrais)
Ma réponse: Non, il n'y a aucune part
de vécu, et je n'ai pas non plus de proches qui sont restés longtemps dans le coma. Simplement c'est quelque chose qui peut arriver à n'importe qui n'importe quand, pour une durée plus ou moins
longue ; et je me dis que pendant que ces personnes sont dans cet état, elles vivent forcément quelque chose dans la mesure où elles ne sont pas mortes ; leur esprit n'est pas mort. J'ai donc voulu imaginer ce que ces esprits peuvent vivre, et partager entre eux - ce qui peut-être d'ailleurs une réalité - on ne
peut pas le savoir.
Voilà Stéphane ; j'ai été ravie de
répondre à cet entretien, j'espère que mes réponses n’en sont pas trop longues.
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