LE MEILLEUR DU NIFFF A LA TELE!
Durant le mois de juin, le NIFFF vous invite à découvrir ou redécouvrir sur la TSR certains des meilleurs films des éditions passées. 3 films de minuit qui vont vous scotcher à votre fauteuil en attendant la dixième édition !
04 juin: Black Sheep de Jonathan King (Nouvelle-Zélande)
Prix TSR du Public en 2007 au NIFFF
Plus trash que le Génie des Alpages, cette comédie atomise la réputation docile de la brebis. Sous la laine, la haine !
En thérapie pour soigner sa peur viscérale des moutons, Henry Oldfield revient à la ferme familiale pour revendre ses parts à son frère aîné Angus, véritable antithèse du paysan bio. Pour lui, la paysannerie doit entrer dans le 21e siècle et utiliser des technologies industrielles de pointe. La santé, l’éthique, il s’en moque et n’est pas contre un peu de bidouille génétique. Durant le séjour d’Henry, deux militants écologistes vont libérer par mégarde un mouton mutant du laboratoire d’Angus, contaminant ainsi des milliers de pacifiques et paisibles quadrupèdes bêlants. Ces sympathiques herbivores ne vont pas tarder à se transformer en redoutables prédateurs affamés et assoiffés de sang. Le pire cauchemar d’Henry devient réalité.
11 juin: Adam's Apple de Anders Thomas Jensen (Danemark)
Prix TSR du Public en 2006 au NIFFF
Un néo-nazi sur les chemins de la rédemption ! Pas sûr que le Diable apprécie.
Avec ses rangers, sa croix celtique tatouée sur le bras et son regard menaçant, Adam affiche clairement ses penchants néo-nazis. Condamné à des travaux d'intérêts généraux, il va devoir purger sa peine au sein de la paroisse d’Ivan, un fervent pasteur qui a transformé son église en centre de réhabilitation pour anciens taulards. Persuadé de la bonne foi de tout être humain, Ivan va tenter de remettre Adam sur le droit de chemin. Une tâche ardue puisque ce dernier s’est depuis longtemps égaré dans les sombres méandres de la vie. Pour démarrer dans la rédemption, Ivan propose à Adam de cuire une tarte avec les pommes du verger. Facile, pensez-vous, mais c’est sans compter sur le Diable qui a décidé de s’en mêler !
18 juin: 28 semaines plus tard de Juan Carlos Fresnadillo (Royaume-Uni)
Compétition Internationale en 2007 au NIFFF
Un film inspiré et brutal qui perpétue avec maestria la veine post-apocalyptique british, initiée par 28 Days Later.
Six mois après l'apparition du terrible virus qui a décimé l’Angleterre, l’armée américaine déclare avoir gagné la guerre et éradiqué la maladie. Il faut maintenant reconstruire et repeupler les villes. Les réfugiés commencent à revenir sur les lieux dévastés qu’ils avaient dû fuir précipitamment. Des familles qui avaient été séparées par les événements se retrouvent. Bref, tout irait bien si ce n'est que l’armée a peut-être crié victoire trop tôt: le virus n’est pas mort. Plus dangereux encore, il va à nouveau se diffuser aussi rapidement qu’une bonne grippe, transformant les personnes infectées en véritables machines à tuer, ivres de rage.
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