Yves Montmayeur :
Le Cinéma d’Horreur Espagnol
Présent à Lyon pour le festival LUMIERE, il a bien voulut répondre a quelques questions.
Bonjour Yves Montmayeur,
Vous avez réalisé un documentaire sur le cinéma d’horreur espagnol, qu’est qui est à l’ origine de ce documentaire ?
Tout simplement, j’avais l’habitude de fréquenté les festivals de genre, d’horreur en Espagne notamment la semaine du film fantastique de San Sébastien et bien sur de Sitges . San Sébastien qui est un festival moins important que Sitges, mais avec des fans pur et dur, des animations, du théâtre à l’italienne. C’est la que j’ais vu les courts métrages de toute une génération de nouveaux réalisateurs de genre : alejandro de la Iglesia Mendoza, Jaume Balagueró, Paco Plaza, c’est une génération qui c’est fait connaitre justement par les festivals.
J’étais aussi journaliste, et je les suivais, car je couvrais ces festivals pour divers médias. A force de filmer ces événements, j’ais eu une matière de départ pour ce documentaire, en voyant l’importance et la place que prenait le cinéma espagnol d’horreur, j’ais décide de faire ce documentaire.
L’Espagne est un pays avec beaucoup de particularisme régionaux : Pays Basque, Catalogne, Andalousie, région madrilène, cela ce ressent-il dans le cinéma de genre ?
Oui d’une certaine manière on peut dire que le cinéma de genre est essentiellement concentré en région catalogne et en pays basque, un petit peut également Madrid. Mais c’est surtout le pays basque : Paco Plaza, Julio Médem ,même s’il est moins dans le fantastique, qui sont issue, paysage aride, il ont une chape de plomb de l’ETA, ils on un mode de vie particulier , de terreur de couvre feu, est-ce que cela alimente l’imaginaire c’est difficile a dire, la Catalogne c’est différent pour les même raison, ils y as beaucoup de traditions ,assez insolite qui tiens beaucoup plus de la littérature fantastique et des fables.
Et l’après franquisme à t-il permit l’éclosion d’un nouveau cinéma de genre, car on peut imaginer que sous le franquisme il y avait une chape de plomb ? Cela a-t-il libérer une nouvelle génération.
Oui et non, en effet c’est une idée que l’on en aurait, avec la censure d’état, ce ne sont pas des thèmes qui sont plébiscité par les dictatures, mais en fait avec des réalisateurs comme Jesús Franco Manera on contourné les affres de la censures, comme il n’y avait pas d’enjeu politique, que c’était des films a petits budgets, tourné de ci de la, il n’était pas sous le contrôle de l’état, car ce n’était pas des commandes officielles de l’Etat. Ils on réussit à faire des films durant toute cette période et toute une génération de réalisateurs de films d’horreur, qui avait en quelques sortes préparées le terrain.
Par rapport à d’autres cinéma de genre de fantastique en Europe : Belgique, Suisse, voir sur d’autres continents comment définir le cinéma de genre espagnol d’horreur, fantastique …
Par le visuel tout a fait a part ils attachent énormément de soin a l’image, très soigné, a la limite d’un certain maniérisme avec par exemple le film : L'Orphelinat (El Orfanato) est un film fantastique de Juan Antonio Bayona produit par Guillermo Del Toro, avec parfois une certaine mise en scène a l’américaine tres travaillé a la grue , tres lent, l’interprétation des acteurs , d’ailleurs il utilise parfois des acteurs américains , c’est un choix de l’image, de la technique. C’est sur que le thème de la religion est très présent, de sectes,
De certaines forme de sadisme aussi non
C’est vrai avec des scènes de tortures: l’inquisition, la période franquiste, ségrégation religieuse, alimenté par des histoires sur la religion qui nourrit l’imaginaire de ce nouveau cinéma.
Que Sitges soit avec le BIFFF de Bruxelles le leader en Europe des festivals de films fantastique, ne doit rien au hasard.
Non, je pense même qu’il a permis de faire éclore ce mouvement, car ces spectateurs qui fréquentait les festivals de San Sebastián et Sitges comme ces festivals prenait de l’ampleur en Europe voir ailleurs, cela as donné un crédit aux réalisateurs espagnols qui commençait à y participer, y compris avec des courts métrages. Ils on vraiment entrainé le mouvement actuel
Merci de ton accueil et a bientôt
Site de Yves Monttmayeur : http://www.yvesmontmayeur.com/
Viva la muerte ! Autopsie du cinéma fantastique espagnol (extrait)
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