Inglourious Basterds
Quai des brumes
Les Edition Vendémiaires sortes pares le voyage de Chihiro dont nous vous avions déjà parler de nouveau et passionnants volumes avec Inglourious Basterds de Quentin Tarantino par David Roche
Quand Tarantino réécrit l‘histoire
1944. La France est occupée par les nazis. Aldo Raine et ses hommes, les Basterds, envoyés par les États-Unis pour semer la terreur dans les rangs de l’armée de Hitler, se voient confier une mission capitale : faire sauter l’état-major allemand dans un cinéma parisien lors de la première d’un film de propagande.
Mais les Basterds ne sont pas les seuls à saisir cette occasion : unique rescapée d’une famille juive, Shosanna Dreyfus, propriétaire du cinéma Le Gamaar, médite elle aussi sa vengeance.
Avec ce sixième long-métrage virtuose qui réécrit l’histoire, le réalisateur de Pulp Fiction démontre, en multipliant les hommages et les clins d’oeil, son amour passionné du septième art sous toutes ses formes, des grands classiques aux films de genre. Il affirme aussi une ambition politique : faire du cinéma qui prenne à bras-le-corps des enjeux idéologiques très actuels, tels que l’antisémitisme, le racisme, le féminisme ou l’exercice de la violence.
Biographie / bibliographie :
David Roche
David Roche est professeur d’études cinématographiques à l’université Toulouse-Jean Jaurès. Auteur de plusieurs ouvrages en langue anglaise et de L’Imagination malsaine (L’Harmattan, 2008), il a également co-dirigé des ouvrages sur David Bowie, Steven Spielberg, le cinéma d’exploitation, la bande dessinée et l’adaptation, l’intime au cinéma et les théories de la réception.
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Thomas Pillard quant à lui « Tu as beau yeux tu sais » et oui il nous revoit à l’un des plus mythiques films du cinéma français « Le Quai des brumes »
« T’as de beaux yeux tu sais » : décryptage du film culte de Marcel Carné et Jacques Prévert Dans les rues embrumées du Havre industriel, Jean, déserteur de la Coloniale, erre en compagnie de son mal-être. Sa rencontre avec la belle Nelly, dans une cabane isolée aux allures de décor fantomatique, précipite son destin tragique.
Adaptation d’un roman de Pierre Mac Orlan, témoin des angoisses de l’avant-guerre, classique du film noir, Le Quai des brumes, réalisé en 1938 par Marcel Carné et scénarisé par Jacques Prévert, est une oeuvre mythique du cinéma français.
Un film à la beauté sombre et envoûtante, porté par des interprètes de légende : Jean Gabin, Michèle Morgan, Michel Simon et Pierre Brasseur.
En s’appuyant notamment sur une analyse inédite des différentes versions du scénario comme de la correspondance de Carné et Prévert, Thomas Pillard apporte un nouvel éclairage sur la réalisation à flux tendu, la richesse et les complexités esthétiques, sociales et politiques de ce film au succès inattendu, qui troubla la censure autant qu’il divisa la critique.
Biographie :
Thomas Pillard est maître de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3. Il a notamment publié Le Film noir français face aux bouleversements de la France d’après-guerre, 1946-1960 (Joseph K, 2014) et Bertrand Tavernier. Un dimanche à la campagne (Atlande, 2015).
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De quoi, j’entends certains dire que cela n’est pas de la SF, du Fantastique !
À voir !
Surtout avec «QUAI DES BRUMES » et Prévert.
Et puis on peut et on doit aimer tous les genres cinématographiques, et avoir un esprit ouvert quand on aime les genres de l’imaginaire.
Bonne lecture.
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