NIFFF 2012 : ET VOILA LE
PROGRAMME!
Après avoir inauguré avec succès en
2011 une nouvelle salle, 2 jours de projections supplémentaires ainsi que les sections Films of the Third Kind et Ultra Movies, le NIFFF reconduit ce format en 2012. Se positionnant plus que
jamais comme une manifestation d’envergure internationale, le festival propose au public un panorama éclectique du fantastique d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi une exploration de ses affinités
avec d’autres genres et disciplines. Pour célébrer le meilleur du fantastique, rendez-vous à Neuchâtel entre le 6 et le 14 juillet !
Le
NIFFF en quelques chiffres
Avec un budget total de 1'450'000 CHF, le NIFFF 2012
c’est 9 jours de projections, 7 salles et une capacité simultanée de 1750 places. Les 135 projections publiques présenteront 89 longs métrages et 21 courts métrages produits par 31 pays
différents.
Jury
international
Mené par l’Américain Jeff Lieberman, réalisateur, auteur et producteur auquel le NIFFF consacre un
hommage, le jury de la Compétition Internationale accueille cette année : l’actrice allemande Jennifer Ulrich (The Wave, We are the Night), le scénariste, producteur et critique britannique
David Pirie (The Woman in White, Murderland) et Lars Diurlin, directeur du Festival International du Film Fantastique de Lund
(Suède).
Compétition
Internationale
En 13 titres, la Compétition Internationale offre un
panorama de la production fantastique indépendante actuelle. Première bonne surprise de la sélection, la présence de deux réalisatrices à découvrir absolument: Shalini Usha Nair qui livre avec Akam un thriller hallucinatoire sur l’Inde contemporaine et la
Lituanienne Kristina
Buozyté qui offre avec
Vanishing
Waves un film à la croisée de
l’anticipation scientifique et de la romance érotique.
Le cinéma horrifique version US est porté cette année
par trois oeuvres emblématiques du renouveau du genre: Maniac, remake puissant de l’oeuvre culte de Bill Lustig (NIFFF 2011)
signé Franck Khalfoun et produit par le duo français Alexandre
Aja et Gregory Levasseur;
Excision
de Richard Bates Jr., un opus aux visuels puissants et au casting prestigieux (John
Waters, Traci Lords, Ray Wise) et Resolution de Justin Benson & Aaron Moorhead, un film-découverte qui défie toute classification !
Le genre horrifique est également représenté au niveau
européen par Harold’s
going Stiff (Keith Wright, UK) qui relate l’incroyable résistance d’un vieil homme à une
pandémie, When the lights
went out (UK), dans lequel Pat Holden met en scène une fillette possédée par un esprit et
The
Path, thriller horrifique hivernal
signé par l’Espagnol Miguel Ángel
Toledo.
Les amateurs de comédie et de créatures étranges ne
manqueront pas les monstres marins carnivores (et allergiques à l’alcool !) de Grabbers, réalisé par le Britannique Jon Wright, la satire tordante et carnassière du monde de l’art
Eddie : the sleepwalking
Cannibal, proposée par le
Canadien Boris
Rodriguez et le délirant
New Kids
Nitro, retour en force des
Hollandais Flip Van Der Kuil &
Steffen Haars, qui avaient déjà commis
le détonnant New Kids
Turbo.
Le thriller, enfin, sera à l’honneur grâce à
The Butterfly
Room de l’Italien
Jonathan
Zarantonello, un giallo nouvelle
génération incarné par une Barbara Steele au sommet et Citadel, de l’Irlandais Ciaran Foy, qui relate l’histoire d’un père
célibataire sérieusement agoraphobe.
New
Cinema from Asia
Vitrine de la qualité et des particularités du cinéma
populaire d’Asie, la sélection 2012 se distingue tant par la présence de réalisateurs confirmés que par celle de cinématographies émergentes. Le réalisateur culte japonais
Takashi Miike est de retour avec Ace Attorney, une adaptation décoiffante du manga éponyme ; second chantre du
cinéma de genre japonais, Gakuryu
Ishii distille une SF nerveuse
dans Isn’t anyone
alive, alors que
Kim Jee-woon & Yim
Pil-sung, deux des plus grands
talents du cinéma sud-coréen, livrent avec Doomsday Book un triptyque éblouissant sur l’apocalypse.
La vitalité de la production sud-coréenne est à
découvrir également par le biais de l’élégant thriller Howling signé Yoo Ha ou encore de My Way, somptueux film de guerre réalisé par Kang Je-gyu.
Jolies surprises de cette sélection, le réalisateur
philippin Jade
Castro propose avec
Remington and the curse of
Zombadings une comédie magistrale
qui fustige l’homophobie alors que Lee James Thim Heng & Yuen Sampson Choi-Hin
offrent avec Petaling Street Warriors
à la Malaisie son premier film d’arts martiaux !
Enfin, les amateurs de Kung Fu ne manqueront pas le film
fantastique hongkongais The Great Magician de Tung-Shing Yee dans lequel Tony Leung (In the Mood for Love) s’attèle à reconquérir son amour perdu à coups de baguette
magique.
Courts
métrages
Pour prendre la mesure de la production actuelle, le
NIFFF propose deux programmes compétitifs de courts métrages suisses et une sélection des meilleurs courts métrages fantastiques européens.
Films of the Third Kind et Ultra Movies
Entre fantastique et thriller, la section Films of the
Third Kind propose en 7 titres les meilleures avant-premières de la saison. A ne pas manquer : Flying Swords of Dragon Gate
3D, spectaculaire remake de
L’Auberge du Dragon par Tsui Hark ; les visions apocalyptiques de l’Américain Abel Ferrara dans
4 :44 Last Days on
Earth ; le retour au NIFFF
(The Bothersome
Man, 2006) du Norvégien
Jens Lien avec le tableau de famille décalé de Sons of Norway ; tout aussi décalée, la satire grinçante de la culture US livrée
par Bobcat
Goldthwait dans
God Bless
America ;
Réplicas
du Canadien Jeremy Regimbal, thriller à suspense qui vous fera détester vos voisins ; une
découverte du cinéma indie US à la fois poétique et cruelle, Kid-Thing, signée David et Nathan Zellner et, finalement, The Raven, une enquête policière imaginée par James McTeigue qui vous emmènera sur les traces d’Edgar A. Poe.
Pour agrémenter les soirées des festivaliers, le NIFFF
propose des séances minuit qui présentent, sous diverses facettes, la production la plus extravagante ou extrême du cinéma de genre. Honneur au giallo avec le film allemand
Masks
(Andreas Marschall), qui vous fera découvrir une école d’arts dramatiques plutôt
bizarre ; hommage à un cinéma horrifique sans concession avec : la maison inoccupée de Paura 3D par les Italiens Marco & Antonio Manetti, les prédateurs voraces de Piranha 3DD de l’Américain John Gulager, les plaisirs champêtres de l’Angleterre
(Inbred, Alex Chandon), le survival forestier version US de
The Mooring
(Glenn Withrow), 205 Room of Fear (Rainer Matsutani, GER), dans lequel Jennifer Ulrich (Jury international 2012) découvre
avec stupeur les joies de l’arrivée à la fac et les affres de trois employés d’un hôpital psychiatrique dans The Incident (Alexandre Courtès, USA). A ne pas manquer encore : la SF et l’action déjantée
de Manborg (Steven Kostanski, CAN) et le jeu de cache-cache haletant de
Blind Alley
par l’Espagnol Antonio Trashorras.
Rétrospectives
:
When
Musical rocks ! /
Centenaire de la
Nikkatsu /
P.O.V – Point of View
Fidèle à sa tradition, le NIFFF propose une série de
programmes rétrospectifs retraçant l’histoire du cinéma de genre et de ses influences.
When Musical
rocks ! présente une quinzaine de titres qui, imprégnés de riffs de guitares
et de fantastique, chantent la subversion. L’occasion de vivre ou de revivre des projections de films cultes tels que Phantom of the Paradise (Brian de Palma, USA), Pink Floyd The Wall (Alan Parker, UK) ou encore Hairspray (John Waters, USA).
Le NIFFF rend hommage à la société
Nikkatsu, le plus ancien des studios japonais, à travers un panorama des
genres qui ont fait sa renommée: le roman porno et l’action. Une opportunité unique de découvrir des perles aux titres aussi évocateurs que Lovers are wet (Tatsumi Kumashiro), Delinquent Girl: Alley Cat in Heat
(Chûsei Sone) ou encore Stray Cat Rock : Sex Hunters
(Yasuharu Hasebe).
P.O.V – Point of
View décline en 13 films l’histoire et
l’actualité d’un genre qui mêle documentaire et fantastique. De Punishment Park (Peter Watkins, USA) à Emergo (Carlos Torrens, ES), de Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato, IT) à [REC]3 (Paco Plaza, ES), laissez-vous tenter par une immersion aux sources
d’un cinéma qui brouille les frontières entre fiction et réalité pour mieux captiver son public. La rétrospective donne également lieu à une Carte Blanche proposée par Visions du Réel qui explore les liens entre le documentaire et le
fantastique.
Enfin, le NIFFF propose la conférence
Transmédia et Digital
Marketing, dans laquelle des experts internationaux disséqueront les nouvelles
méthodes de marketing viral dont les bases furent posées avec The Blair Witch Project en 1999.
Projections et
événements spéciaux
Pour ouvrir et clore cette douzième édition, le NIFFF
présente Holy
Motors, le dernier opus surréaliste
de Leos Carax, et The
Cabin in the Woods, un film
co-écrit par Drew Goddard (auteur de Buffy), qui réinvente les conventions du genre horrifique.
Au rang des événements spéciaux, le festival propose les
rencontres littéraires New Worlds of
Fantasy qui accueillent cette année
Grzegorz Rosinski, le cultissime dessinateur de Thorgal, la 7ème édition du Symposium Imaging The Future, événement pluridisciplinaire consacré aux derniers développements
en matière de jeux vidéo et d’effets spéciaux, ainsi que le Ciné-Concert Metropolis, dont la partition intégrale sera interprétée en direct par le
Nouvel Ensemble Contemporain.