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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Articles avec #alain bergeron

BD Comic Strip Festival :

BD Comic Strip Festival :

BD Comic Strip Festival :

 

le programme de cette 14e édition en bref Le BD Comic Strip Festival revient à la Gare Maritime de Tour & Taxis du 6 au 8 septembre.

 

Outre les expositions et les incontournables ballons géants, le festival fait la part belle aux auteurs du moment.

 

Les maisons d’édition ont concocté un programme riche en rencontres et animations. Une belle occasion de découvrir les auteurs et de s’imprégner de leur univers.

 

Des visites guidées seront également proposées pour découvrir toutes les facettes du 9ème art. Du 6 au 8 septembre, le BD Comic Strip Festival (anciennement la Fête de la BD) mettra le neuvième art sous les projecteurs.

 

Au programme, animations, dédicaces, expos, conférences et incontournables ballons géants pour le plus grand plaisir des bédéphiles et amateurs du genre.

 

Et ce n’est pas tout ! Cette année, on y trouvera un notamment espace inédit dédié à l’univers manga. Le tout dans le cadre grandiose de la Gare Maritime de Tour & Taxis.

 

Le BD Comic Strip Festival est le grand rendez-vous des fans de BD.

 

Il rassemble les dessinateur.ices et auteur.ices incontournables du moment. Impossible de passer à côté de cette nouvelle édition. Le temps d’un week-end, les bédéphiles seront immergé.es dans l’univers passionnant de leurs héros et héroïnes préféré.es.

 

Voici un bref aperçu des activités proposées. Les dédicaces Pas de BD Comic Strip Festival sans dédicaces ! De nombreux auteur.ices incontournables seront présent.es pour ravir les bédéphiles fidèles au rendez-vous. Au total, ce seront près de 200 séances de dédicaces qui se tiendront sur le site de Tour & Taxis. Les rencontres et animations Les maisons d’édition et leurs auteur.ices ont concocté un programme riche en rencontres autour de héros emblématiques, de l’évolution du 9ème art et des nouvelles tendances.

 

Parce que le monde de la BD est également le reflet des préoccupations de nos sociétés. Et ce n’est pas tout ! Ils proposeront également de nombreuses animations originales et complètement folles pour petits et grands tout au long du festival. Les expos De la BD alternative au jazz dans la BD en passant par une expo hommage à Dino Attanasio, plusieurs expos originales mettant à l’honneur le 9ème art se tiendront dans la Gare Maritime et au Musée de la Bande Dessinée (CBBD).

 

Le Pavillon international Si la Belgique est particulièrement fière de son patrimoine BD, de nombreux autres pays ont également un beau palmarès à leur actif. Parmi eux, plusieurs représentations culturelles étrangères posent leurs valises dans le Pavillon international pour faire découvrir leurs œuvres et profiter d’un moment de partage privilégié. Les pays et régions représentés sont les suivants :

 

Brésil, Corée du Sud, Chine, Congo, Espagne, Pays-Bas, Pologne, Taïwan, le bassin méditerranéen (Alfibata) et la Maison Autrique qui présente les éditions KRONIKAS (Algers, Bruxelles, la Havane, Moscou, Taipei). La BD alternative

 

Depuis quelques années déjà, le BD Comic Strip Festival propose un espace dédié à la bande dessinée alternative. Il s’agit d’un coup de projecteur bienvenu pour ce domaine qui enrichit le neuvième art grâce à des œuvres audacieuses produites par des autrices et des auteurs à l’avant garde de la création.

 

Pour cette édition, une exposition sera consacrée au travail captivant de Gwénola Carrère : Extra-Végétalia (2 tomes parus en co-édition Requins Marteaux et Super-Loto). Journée scolaire Cette année, c’est le grand retour de la journée scolaire le vendredi 6 septembre.

 

Dès 9h, le festival ouvrira ses portes pour accueillir des classes et des écoles et faire découvrir aux plus jeunes le 9 ème art. Des BD à lire, des mangas, des ballons et des animations…les élèves pourront découvrir leurs héros dessinés sous toutes leurs formes.

 

Mais ce sera aussi l’occasion d’apprendre et de participer à des ateliers organisés par les plus grandes maisons d’édition. Les visites guidées Plusieurs visites guidées seront proposées aux visiteurs. Le public partira à la découverte des fresques du parcours BD à pied ou à vélo. Une belle opportunité de découvrir l’univers des auteur.ices et de leurs personnages phares en bonne compagnie. Les prix Atomium 2024 Afin de soutenir la création et les auteur.ices, les autorités bruxelloises décernent, depuis plus de cinq ans, les prix Atomium de la Bande Dessinée dans le cadre du BD Comic Strip Festival.

 

Ceuxci sont, dans leur grande majorité, remis en espèces. Cette année, 8 prix seront remis le 6 septembre pour une dotation totale de plus de 75 000 euros. De quoi inspirer les lecteur.ices dans leurs prochains achats. Les Ballons géants Le public pourra aussi admirer les fameux ballons géants de personnages de BD qui seront disséminés sur le site du festival. Cette année, des animations originales seront organisées à proximité de ces ballons monumentaux. Les écoles de BD Durant cette édition, des étudiant.es en bande-dessinée des hautes écoles de la fédération Wallonie-Bruxelles participeront au festival pour présenter leur travail. Et pour permettre aux jeunes talents de rencontrer les éditeurs, le Centre Belge de la Bande Dessinée et l’Association Raymond Leblanc organisent deux séances de rencontres avec des maisons d’édition à destination des jeunes auteurs et autrices, le vendredi 6 septembre. Brazil Invites : Afterparty BD Comic Strip Festival Le BD Comic Strip Festival et le Baixu proposent au public de plonger dans une expérience musicale unique où percussions, boucles d'échantillonnage et battements de cœur vibrent à l’unisson. Clara Chotil emmène la foule dans son univers à travers ses dessins réalisés en parfaite harmonie avec les rythmes envoûtants de « A Selva ». Une performance live captivante où chaque coup de crayon répond au rythme de la musique. Un événement gratuit proposé en collaboration avec l’ambassade du Brésil. Animations dans le centre de la capitale Cette année, les commerçants de la ville de Bruxelles se joignent à l’événement en décorant leur vitrine au couleur du 9ème art et en proposant un jeu concours original pour tenter de remporter des bons d’achat dans leur magasin. Il sera même possible d’apercevoir un ballon géant dans le quartier. Une navette permettra enfin de se rendre rapidement depuis le centre jusqu’au BD Comic Strip Festival. Cette action est organisée en collaboration avec entreprendre.brussels. Un événement gratuit et accessible Le BD Comic Strip Festival est gratuit et accessible à toutes et tous. Les animations et les expositions de la Gare Maritime sont libres d’accès. Le but est de permettre au plus grand nombre de découvrir le monde passionnant de la bande dessinée dans la capitale du 9e art. Plus d’infos sur les différentes activités et sur les prix Atomium sur

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Le Huitième Registre

Le Huitième Registre

Le Huitième Registre

1. Le Silène assassiné

 

 

Une œuvre magistrale d'Alain Bergeron,

L’un de plus grands orfèvres de l'imaginaire au Québec !

 

Dans un monde flirtant avec le steampunk, Le Huitième Registre propose un univers qui aurait évolué différemment si la chute de Constantinople n'avait pas eu lieu en 1453.

Un grand roman de science-fiction uchronique en deux tomes.

 

 

 

En librairie.

 

Providence (Arkadie), Saint-Empire roman byzantin, 2015...

André Antonikas, sémiologue aux mœurs dépravées, a bénéficié d'une clémence certaine à la suite d'un énorme scandale. En réalité, des gens haut placés ont convaincu la cour que sa réclusion à domicile était préférable à l'emprisonnement. Est-ce en raison des analyses historiosophiques qu'Andronikas produit dans son manoir depuis des années ? Cette science, honnie dans le Saint-Empire depuis des décennies, étudie les niveaux d'implication d'événements ciblés sur la création de réalités alternatives, et s'oppose au monochronisme de l'Église qui stipule que tout a été prévu et voulu par Dieu depuis le début de la Création.

 

 

Un soir où les conditions sont parfaites pour que Léon Gaïus Mellior, son jeune assistant, installe les capte-foudre, seul dispositif capable de fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement du controversé huitième registre de son orgue à traitement de signes, Antonikas est brutalement assassiné. Essir Labinien Estradice, premier préfet de la Cité de Providence, conclut aussitôt à la culpabilité de Léon Gaïus. Or, Siméon Monocrate, grand inquisiteur mandaté par la Curie pontificale de Rome, croit l'affaire plus complexe.

 

De fait, pendant sa traversée de l'Atlas en compagnie de son assistant, le frère Calixte, Siméon a lu les Souvenirs et Confessions de magister André Antonikas, ouvrage dans lequel le sémiologue assassiné relate un meurtre survenu dans des circonstances très similaires à celles qui lui ont coûté la vie. Or, ce meurtre s'est produit vingt ans plus tôt pendant le premier synode sur l'historiosophie, tenu au monastère de Mont-Boréal, en Galactée. Et Monocrate n'en démord pas : ces ressemblances ne peuvent être des coïncidences... et il entend bien le prouver !

 

 

 

Votre roman, Le Huitième Registre, est ce qu’on appelle une uchronie. Quelle est donc l’origine de ce projet ?

Il y a une trentaine d’années, j’ai publié dans Solaris une nouvelle qui portait ce titre. Je m’intéressais alors beaucoup à l’Empire romain d’orient (que l’on appelle à tort « Empire byzantin ») et l’idée m’est

venue d’imaginer dans quelles conditions historiques une puissance politique de cette importance, disparue en 1453, pourrait s’être maintenue jusqu’à nos jours. La nouvelle a connu un certain succès et elle a été reprise dans plusieurs anthologies, en français et en anglais. J’ai eu très tôt l’idée d’en développer l’univers pour un roman, mais ce n’est qu’au cours des dix dernières années que j’ai pu m’y consacrer sérieusement.

 

Pourquoi cet intérêt pour l’Empire romain d’orient ?

Pour différentes raisons. L’histoire, celle du Moyen Âge en particulier, a toujours été l’une de mes passions (avec la science et la musique). Or je m’étais aperçu que notre connaissance de cette période

est en général très centrée sur l’Europe. L’on a tendance à sous-estimer l’Empire romain d’orient et sa glorieuse capitale, Constantinople, qui ont pourtant joué un rôle déterminant entre les royaumes occidentaux et le monde arabe, mais aussi en tant que principal héritier des grandes civilisations grecque et romaine de l’Antiquité. Je me suis d’ailleurs rendu compte que plusieurs auteurs de science-fiction, Asimov ou Frank Herbert par exemple, semblaient s’en être inspirés pour façonner leurs propres empires.

 

Ce point de départ a dû vous obliger à reconstruire l’histoire de façon significative.

 

Soyons clair : mon roman se situe à notre époque (en l’an 2015 principalement) mais dans une autre réalité historique que la nôtre, une réalité où le développement culturel, scientifique et technologique, par exemple, auraient souvent pris des orientations différentes. Il m’a donc fallu imaginer un environnement constitué d’éléments à la fois familiers et divergents.

 

L’ordre politique mondial ne ressemble aucunement à celui que nous connaissons et plusieurs des progrès que nous prenons un peu pour acquis sur le plan politique ou social (la démocratie, par exemple) n’ont pas eu la chance d’émerger. En l’absence d’obstacles au commerce international du côté de l’est, un événement historique comme la découverte de l’Amérique n’a pas eu lieu avant 1809. Si la très grande majorité des êtres humains vivent dans des sociétés autoritaires, traditionalistes, de type patriarcal et fortement religieuses, rappelons que c’est aussi le cas d’une bonne partie de l’humanité dans notre monde à nous ! Ceci dit, l’on peut trouver dans Le Huitième Registre des courants de revendications sociales  et politiques, même s’ils sont plus ou moins clandestins et fortement réprimés. La condition féminine n’est pas en reste non plus car il existe un mouvement que l’on pourrait bel et bien qualifier de « féministe ».

 

Ce monde qui est au final assez arriéré sur bien des plans a tout de même inventé l’ordinateur dès le 16e  siècle, non ?

 

Disons qu’une sorte d’ordinateur mécanique sophistiqué que l’on appelle « l’orgue à traitement de signes » a pu voir le jour à cette époque. (C’est le côté un peu steampunk du roman). L’orgue, qui est devenu de plus en plus performant avec le temps, fonctionne à l’aide de différents « registres », qui sont autant de configurations particulières des rouages internes de la machine qui sont destinées à répondre chacune à un usage spécialisé. Le huitième de ces registres, celui de l’historiosophie, est celui qui donne son titre au roman.

 

Qu’est-ce donc que l’historiosophie ?

 

On en trouve plusieurs définitions dans le texte, assez savantes la plupart du temps. Pour faire simple, je dirais que c’est l’étude mathématique des relations de causes à effets en histoire. Il s’agit d’une science assez controversée puisqu’elle permet, en modifiant les paramètres, de construire des réalités alternatives possibles, donc d’imaginer d’autres mondes.

 

L’historiosophie s’oppose d’ailleurs à la vision prédominante qui prétend que l’histoire du monde fut entièrement prédéterminée dès le premier instant de la Création…

 

 

Et sur l’intrigue du roman, que pouvez-vous nous dire ?

 

Bien sûr, le monde uchronique que je dépeins sert avant tout de toile de fond à plusieurs intrigues. La plus grande partie du premier volume, par exemple, raconte une authentique enquête de type policier. L’on tente de résoudre un meurtre assez mystérieux, très semblable à un autre meurtre qui s’était produit une vingtaine d’années plus tôt et pour lequel le coupable avait été exécuté. En plus, les personnages principaux se retrouvent bientôt mêlés malgré eux à des conflits politiques et militaires majeurs qui leur font risquer leur vie à plusieurs occasions.

 

D’ailleurs, plusieurs se posent aussi des questions sur le monde dans lequel ils vivent et sur ce que ce monde aurait pu être si les circonstances historiques avaient été différentes… Leurs recherches de réponses occupent une bonne part des péripéties.

 

Pour quelle raison faites-vous comme si votre roman était la traduction d’un ouvrage écrit dans une autre langue ?

 

Disons qu’il convient de distinguer quatre « niveaux » d’auteurs dans Le Huitième Registre. Le premier niveau, c’est le mien, celui du créateur de l’ouvrage dans son entier, de la première à la dernière page. Au deuxième niveau, apparaît un traducteur qui est en fait le premier personnage du roman à apparaître et qui s’adresse directement au lecteur dans une préface. Ce traducteur qui porte lui aussi le nom d’Alain Bergeron mais qui appartient à un monde légèrement différent du nôtre, explique avoir traduit et adapté un roman intitulé Le Huitième Registre, composé au départ dans une langue appelée le byzantin littéraire moderne.

 

Au troisième niveau, il y a l’auteur originel du texte traduit, une personne qui semble avoir choisi de demeurer anonyme pour l’on ne sait exactement quelle raison, mais qui pourrait bien être l’un des protagonistes de l’histoire qu’il raconte.

 

Enfin, au quatrième niveau, l’on trouve un historiosophe appelé André Antonikas, personnage hautement controversé, dont un texte autobiographique, Souvenirs et Confessions, semble avoir été intégralement reproduit par l’auteur originel du roman dans la première partie de son ouvrage…

 

Alain Bergeron, merci !

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