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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Articles avec #alire

 SOLARIS 229

SOLARIS 229

SOLARIS 229

Nouvelle livraison de SOLARIS, la revue de science-fiction francophone la plus importante au monde.

Ci-dessous vous trouverez le lien pour vous y abonnez.

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 A propos de ce livre

Solaris 229

  • Prix Joël-Champetier : « Danser, chanter, lire les oiseaux », de Florian Herbert-Pontais ;
  • « Dans la barque », de Geneviève Blouin ;
  • « Nos corps enlacés dans un baiser de cendre », de Guillaume Voisine ;
  • « Dans la gueule », de Dave Côté ;
  • « Dans la gueule » d’Ericka Sezille ;
  • « Cette maison qui sera la nôtre », de Sébastien Chartrand ;
  • « Réponse à deux amis », de Frédéric Parrot ;
  • « Question d’équilibre », d’Isabelle Piette ;
  • « Doc Dinosaure 2.0 », de Claude Lalumière ;
  • « Les Lampes de Ganymède », de Michèle Laframboise.

Articles

  • Présentation, Pascal Raud
  • Les Carnets du Futurible : Futurophagie, ou la nourriture à venir, de Mario Tessier ;
  • Le Daliaf présente… L’Homme qui va… de Jean-Charles Harvey, de Claude Janelle.

Critiques

  • Les Littéranautes
    • Michèle Laframboise Rose du désert [Francine Pelletier]
    • Claude Bolduc, L’Ensemenceur [Pierre-Luc Lafrance]
    • Raphaëlle B. Adam, Venefica [Pierre-Luc Lafrance]
    • J. D. Kurtness, La Vallée de l’étrange [Nemo A Butler]
    • Jérémie Bourdages-Duclot, Au service de l’ennemi (Mémoire d’Orage -2) [Nathalie Faure]
    • Josée Marcotte, Femmes d’Apocalypses [Christine Hébert]
    • Alain Bergeron, Le Huitième Registre 1. Le Silène assassiné [Élisabeth Vonarburg]
  • Lectures
    • Eden Robinson, Le Fils du Trickster [Mariane Cayer]
    • Stéphane Braun, Cryogénia [Pierre-Luc Lafrance]
    • Élodie Tirel, Le Sanctuaire (Les Enfants du Mœbius -1) [Mariane Cayer]
    • Mazen Abdallah / Haidar Safa, Poussières dans l’espace [Mariane Cayer]
    • Ethan Chatyagnier, L’Affaire Crystal Singer [Jean Pettigrew]
 SOLARIS 229

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Le Huitième Registre

Le Huitième Registre

Le Huitième Registre

1. Le Silène assassiné

 

 

Une œuvre magistrale d'Alain Bergeron,

L’un de plus grands orfèvres de l'imaginaire au Québec !

 

Dans un monde flirtant avec le steampunk, Le Huitième Registre propose un univers qui aurait évolué différemment si la chute de Constantinople n'avait pas eu lieu en 1453.

Un grand roman de science-fiction uchronique en deux tomes.

 

 

 

En librairie.

 

Providence (Arkadie), Saint-Empire roman byzantin, 2015...

André Antonikas, sémiologue aux mœurs dépravées, a bénéficié d'une clémence certaine à la suite d'un énorme scandale. En réalité, des gens haut placés ont convaincu la cour que sa réclusion à domicile était préférable à l'emprisonnement. Est-ce en raison des analyses historiosophiques qu'Andronikas produit dans son manoir depuis des années ? Cette science, honnie dans le Saint-Empire depuis des décennies, étudie les niveaux d'implication d'événements ciblés sur la création de réalités alternatives, et s'oppose au monochronisme de l'Église qui stipule que tout a été prévu et voulu par Dieu depuis le début de la Création.

 

 

Un soir où les conditions sont parfaites pour que Léon Gaïus Mellior, son jeune assistant, installe les capte-foudre, seul dispositif capable de fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement du controversé huitième registre de son orgue à traitement de signes, Antonikas est brutalement assassiné. Essir Labinien Estradice, premier préfet de la Cité de Providence, conclut aussitôt à la culpabilité de Léon Gaïus. Or, Siméon Monocrate, grand inquisiteur mandaté par la Curie pontificale de Rome, croit l'affaire plus complexe.

 

De fait, pendant sa traversée de l'Atlas en compagnie de son assistant, le frère Calixte, Siméon a lu les Souvenirs et Confessions de magister André Antonikas, ouvrage dans lequel le sémiologue assassiné relate un meurtre survenu dans des circonstances très similaires à celles qui lui ont coûté la vie. Or, ce meurtre s'est produit vingt ans plus tôt pendant le premier synode sur l'historiosophie, tenu au monastère de Mont-Boréal, en Galactée. Et Monocrate n'en démord pas : ces ressemblances ne peuvent être des coïncidences... et il entend bien le prouver !

 

 

 

Votre roman, Le Huitième Registre, est ce qu’on appelle une uchronie. Quelle est donc l’origine de ce projet ?

Il y a une trentaine d’années, j’ai publié dans Solaris une nouvelle qui portait ce titre. Je m’intéressais alors beaucoup à l’Empire romain d’orient (que l’on appelle à tort « Empire byzantin ») et l’idée m’est

venue d’imaginer dans quelles conditions historiques une puissance politique de cette importance, disparue en 1453, pourrait s’être maintenue jusqu’à nos jours. La nouvelle a connu un certain succès et elle a été reprise dans plusieurs anthologies, en français et en anglais. J’ai eu très tôt l’idée d’en développer l’univers pour un roman, mais ce n’est qu’au cours des dix dernières années que j’ai pu m’y consacrer sérieusement.

 

Pourquoi cet intérêt pour l’Empire romain d’orient ?

Pour différentes raisons. L’histoire, celle du Moyen Âge en particulier, a toujours été l’une de mes passions (avec la science et la musique). Or je m’étais aperçu que notre connaissance de cette période

est en général très centrée sur l’Europe. L’on a tendance à sous-estimer l’Empire romain d’orient et sa glorieuse capitale, Constantinople, qui ont pourtant joué un rôle déterminant entre les royaumes occidentaux et le monde arabe, mais aussi en tant que principal héritier des grandes civilisations grecque et romaine de l’Antiquité. Je me suis d’ailleurs rendu compte que plusieurs auteurs de science-fiction, Asimov ou Frank Herbert par exemple, semblaient s’en être inspirés pour façonner leurs propres empires.

 

Ce point de départ a dû vous obliger à reconstruire l’histoire de façon significative.

 

Soyons clair : mon roman se situe à notre époque (en l’an 2015 principalement) mais dans une autre réalité historique que la nôtre, une réalité où le développement culturel, scientifique et technologique, par exemple, auraient souvent pris des orientations différentes. Il m’a donc fallu imaginer un environnement constitué d’éléments à la fois familiers et divergents.

 

L’ordre politique mondial ne ressemble aucunement à celui que nous connaissons et plusieurs des progrès que nous prenons un peu pour acquis sur le plan politique ou social (la démocratie, par exemple) n’ont pas eu la chance d’émerger. En l’absence d’obstacles au commerce international du côté de l’est, un événement historique comme la découverte de l’Amérique n’a pas eu lieu avant 1809. Si la très grande majorité des êtres humains vivent dans des sociétés autoritaires, traditionalistes, de type patriarcal et fortement religieuses, rappelons que c’est aussi le cas d’une bonne partie de l’humanité dans notre monde à nous ! Ceci dit, l’on peut trouver dans Le Huitième Registre des courants de revendications sociales  et politiques, même s’ils sont plus ou moins clandestins et fortement réprimés. La condition féminine n’est pas en reste non plus car il existe un mouvement que l’on pourrait bel et bien qualifier de « féministe ».

 

Ce monde qui est au final assez arriéré sur bien des plans a tout de même inventé l’ordinateur dès le 16e  siècle, non ?

 

Disons qu’une sorte d’ordinateur mécanique sophistiqué que l’on appelle « l’orgue à traitement de signes » a pu voir le jour à cette époque. (C’est le côté un peu steampunk du roman). L’orgue, qui est devenu de plus en plus performant avec le temps, fonctionne à l’aide de différents « registres », qui sont autant de configurations particulières des rouages internes de la machine qui sont destinées à répondre chacune à un usage spécialisé. Le huitième de ces registres, celui de l’historiosophie, est celui qui donne son titre au roman.

 

Qu’est-ce donc que l’historiosophie ?

 

On en trouve plusieurs définitions dans le texte, assez savantes la plupart du temps. Pour faire simple, je dirais que c’est l’étude mathématique des relations de causes à effets en histoire. Il s’agit d’une science assez controversée puisqu’elle permet, en modifiant les paramètres, de construire des réalités alternatives possibles, donc d’imaginer d’autres mondes.

 

L’historiosophie s’oppose d’ailleurs à la vision prédominante qui prétend que l’histoire du monde fut entièrement prédéterminée dès le premier instant de la Création…

 

 

Et sur l’intrigue du roman, que pouvez-vous nous dire ?

 

Bien sûr, le monde uchronique que je dépeins sert avant tout de toile de fond à plusieurs intrigues. La plus grande partie du premier volume, par exemple, raconte une authentique enquête de type policier. L’on tente de résoudre un meurtre assez mystérieux, très semblable à un autre meurtre qui s’était produit une vingtaine d’années plus tôt et pour lequel le coupable avait été exécuté. En plus, les personnages principaux se retrouvent bientôt mêlés malgré eux à des conflits politiques et militaires majeurs qui leur font risquer leur vie à plusieurs occasions.

 

D’ailleurs, plusieurs se posent aussi des questions sur le monde dans lequel ils vivent et sur ce que ce monde aurait pu être si les circonstances historiques avaient été différentes… Leurs recherches de réponses occupent une bonne part des péripéties.

 

Pour quelle raison faites-vous comme si votre roman était la traduction d’un ouvrage écrit dans une autre langue ?

 

Disons qu’il convient de distinguer quatre « niveaux » d’auteurs dans Le Huitième Registre. Le premier niveau, c’est le mien, celui du créateur de l’ouvrage dans son entier, de la première à la dernière page. Au deuxième niveau, apparaît un traducteur qui est en fait le premier personnage du roman à apparaître et qui s’adresse directement au lecteur dans une préface. Ce traducteur qui porte lui aussi le nom d’Alain Bergeron mais qui appartient à un monde légèrement différent du nôtre, explique avoir traduit et adapté un roman intitulé Le Huitième Registre, composé au départ dans une langue appelée le byzantin littéraire moderne.

 

Au troisième niveau, il y a l’auteur originel du texte traduit, une personne qui semble avoir choisi de demeurer anonyme pour l’on ne sait exactement quelle raison, mais qui pourrait bien être l’un des protagonistes de l’histoire qu’il raconte.

 

Enfin, au quatrième niveau, l’on trouve un historiosophe appelé André Antonikas, personnage hautement controversé, dont un texte autobiographique, Souvenirs et Confessions, semble avoir été intégralement reproduit par l’auteur originel du roman dans la première partie de son ouvrage…

 

Alain Bergeron, merci !

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Congrès Boréal

Congrès Boréal

Jean Pettigrew

Jean Pettigrew

Prix Hommage visionnaire 2023

 

 

Jean Pettigrew, lauréat du prix Hommage visionnaire de la science-fiction et du fantastique québécois

 

Montréal, le 25 septembre 2023 – C’est avec fierté et émotion que nous annonçons que Jean Pettigrew devient le nouveau lauréat du prix Hommage visionnaire de la science-fiction et du fantastique québécois.

 

Rares sont les personnes qui ont marqué les littératures québécoises de l’imaginaire autant que Jean Pettigrew. Éditeur chevronné il fonde en 1996 les éditions Alire il a contribué à l’émergence du milieu tel qu’on le connaît aujourd’hui. «Jean Pettigrew n’a pas que donné une tribune aux autrices et auteurs en les publiant, il les a aussi accompagnés dans leur écriture en accomplissant avec rigueur et exigence son travail d’éditeur. Ce faisant, il a contribué de manière significative à la qualité des littératures de l’imaginaire au Québec.» affirme Claude Janelle, critique et spécialiste des littératures de genre.

 

Ces réalisations ne doivent pas faire oublier qu’il a commencé son parcours littéraire comme auteur, avec la publication de sa première œuvre en 1981. Au fil d’une cinquantaine de nouvelles et de plusieurs pièces de théâtre, il a su développer une plume unique, humaniste, et encline à l’hybridation des genres.

 

Élisabeth Vonarburg, autrice et toute première lauréate de l’Hommage visionnaire, souligne en ces mots le rôle joué par Jean Pettigrew : «Y aurait-il de la littérature de genres de qualité au Québec si Jean Pettigrew n’avait pas été dingue? La fondation des éditions Alire, la pérennité de la revue Solaris et la courte, mais nécessaire production de la revue Alibis constituent son héritage le plus marquant, sans parler de L’Année de la SFFQ, du DALIAF et du Grand Prix Jacques Brossard, pour lesquels il a su trouver ou accompagner des aussi dingues que lui. Merci, Jean.»

 

Le prix sera officiellement remis lors du Congrès Boréal 2023, qui se tiendra au Collège de Bois-de-Boulogne du 20 au 22 octobre prochain. Un trophée réalisé par l’artiste montréalais Karl Dupéré-Richer sera dévoilé pour marquer cet événement.

 

À PROPOS

Créé en 2013, le prix Hommage visionnaire de la science-fiction et du fantastique québécois vise à célébrer les auteurs majeurs de la science-fiction et du fantastique québécois qui, depuis les 50 dernières années, ont su produire des œuvres d’ampleur et de qualité exceptionnelles. Un nouvel auteur est honoré tous les deux ans.

 

Le prix Hommage visionnaire est administré par SFSF Boréal Inc., corporation sans but lucratif agissant depuis 1981 dans le domaine des littératures de l’imaginaire. Le mandat de la Société de Fantastique et de Science-Fiction Boréal Inc. (SFSF Boréal Inc.) est d’organiser des congrès, des lancements collectifs, des soirées culturelles et toute autre activité susceptible de promouvoir la diffusion de la littérature et des créations relevant de la science-fiction et du fantastique. Sa principale activité est le congrès Boréal, qui réunit chaque année professionnels et amateurs de littératures de l’imaginaire.

 

Lauréats du prix Hommage visionnaire :

  • 2023 : Jean Pettigrew
  • 2019 : Daniel Sernine
  • 2017 : Joël Champetier
  • 2015 : Esther Rochon
  • 2013 : Élisabeth Vonarburg

 

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THOMAS KING

THOMAS KING

Entretien THOMAS KING

 

La série des DreadfulWater se distingue dans votre œuvre puisque vous abordez le roman policier pour la première fois. Comment est né ce projet et pourquoi ce changement de genre ?

 

Si j’ai commencé la série des Dread- fulWater, c’est d’abord parce que je suis moi-même amateur de romans policiers. Au cours de ma carrière d’écrivain, je ne m’en suis pas tenu à un seul genre. J’ai produit des romans littéraires, des nouvelles, de la poésie, des essais, des scénarios et des romans policiers. Dans tous les cas, il s’agit de raconter une histoire.

 

Votre roman est moins politique, moins centré sur les conditions de vie des autochtones et l’histoire peu glorieuse des relations avec les Blancs. Pourquoi ce choix d’un propos plus léger ?

 

À mes yeux, tous mes romans sont politiques. C’est simplement l’approche qui diffère. Certains de mes livres sont explicitement politiques, d’autres moins. L’importance et la force du propos politique dépendent de la nature du projet et de l’objectif que je poursuis.

 

Vous accordez une place à l’humour, au ton parfois grinçant dans les échanges, à une tendre ironie  et à la vivacité d’esprit chez vos personnages. Est-ce une tendance naturelle, chez vous, d’instaurer ce genre de rapport entre vos protagonistes ?

 

J’aime les personnages dotés d’une forte personnalité et en particulier les personnages coriaces et opiniâtres. La satire et l’humour sont à la base de mon travail. Par-dessus tout, je prends plaisir à créer des personnages avec lesquels j’ai envie d’inter- agir.

 

Beaucoup de vos personnages ont des tempéraments affirmés et leurs reparties avec Thumps sont mordantes à souhait. Ça vous amuse de mettre Thumps sur la corde raide ?

Tous les personnages devraient être sur la corde raide.

 

Étant autochtone, Thumps est en meilleure position que les policiers blancs pour avoir la confiance des membres de la réserve et faire progresser son enquête. Diriez-vous qu’il peut servir de contrepoids à la justice des Blancs ?

 

Je ne conçois pas Thumps comme un contrepoids à l’injustice des Blancs. Il sait qu’elle existe et, quand elle se manifeste, il est prêt à intervenir. Mais il vit dans une collectivité composée d’Autochtones et de non-Autochtones. Il s’agit pour eux de travailler ensemble.

 

Meurtres avec vue ne joue pas la corde sensible des antagonismes autochtones/blancs. On sent peu d’acrimonie entre les communautés et les relations sont plutôt cordiales. Est-ce le souhait d’écrire une fiction où il y aurait de meilleurs rapports entre les nations ?

 

Il est relativement facile de poser un regard sur l’acrimonie entre Autochtones et Blancs. Il m’apparaît plus intéressant d’examiner les points de convergence entre eux. Les conflits perpétuels ne sont dans l’intérêt de personne.

 

Thumps, votre personnage principal, est un ex-policier devenu photographe. La photographie est-elle une pratique artistique que vous affectionnez particulièrement ?

 

J’ai été photographe longtemps avant de devenir écrivain. Je maîtrise encore la photographie, mais on ne peut pratiquer sérieusement qu’une seule forme d’art à la fois. Faire de Thumps un photographe me permet de garder un pied dans les deux.

 

La nature et l’attrait des paysages contribuent à créer des ambiances intéressantes dans votre roman. Quelle place accordez-vous à l’environnement dans la construction de votre œuvre romanesque ?

Les préoccupations environnementales sont au cœur de mon écrit- ure. Quelle que soit notre ethnicité, nous ne disposons que d’une seule planète. Devant l’état actuel de la destruction — des océans, des forêts humides —, je ne suis pas sûr que nous réussissions à nous survivre à nous-mêmes.

 

Thumps DreadfulWater est tiraillé par un drame personnel qu’il tente d’oublier mais qui demeure en arrière-plan. Les démons de son passé ne sont pas très loin. S’agit- il d’une histoire qui rattrapera Trumps dans la série ?

 

Thumps est tiraillé par plusieurs démons. Certains sont exorcisés. D’au- tres continuent de le hanter tout au long de la série. Évidemment, nous avons tous besoin d’un démon ou deux dans notre vie, ne serait-ce que pour nous rappeler que nous sommes vivants.

 

Remerciement à équipe d’ALIRE.

 

Biographie/ Bibliographie de l’auteur :

Thomas King, né le 24 avril 1943 à Roseville (Californie), est un romancier, essayiste et un animateur de télévision canadien connu pour ses écrits sur les premières nations dont il se veut l'ardent défenseur. Il est de descendance cherokee, grecque et allemande.

 

Biographie

Né aux États-Unis, il travaille d'abord comme photojournaliste en Australie avant de s'établir au Canada en 1980. Actuellement professeur d'anglais à l'Université de Guelph, il habite à Guelph en Ontario. Il est le créateur d'une émission de radio appelée The Dead Dog Cafe Comedy Hour, une série sur CBC Radio One.

 

King est choisi pour animer les conférences Massey de 2003, et il livre une présentation intitulée The Truth About Stories: A Native Narrative. Premier conférencier autochtone, il examine l'expérience autochtone dans la littérature orale et écrite, l'histoire, la religion et la politique, la culture populaire et la protestation sociale dans le but de donner un sens à la relation qu'entretient la société nord-américaine avec ses peuples autochtones.

 

Également romancier, il remporte le prix du Gouverneur général 2014 pour son roman The Back of the Turtle, traduit en français sous le titre La Femme tombée du ciel.

 

Œuvres

1987 : The Native in Literature

1988 : An Anthology of Short Fiction by Native Writers in Canada

1989 : Medicine River

1990 : All My Relations

1992  : A Coyote Columbus Story

1993 : Green Grass, Running Water

- publié en français sous le titre L'herbe verte, l'eau vive, Albin Michel (2005)

1993 : One Good Story, That One

1998 : Coyotes Sing to the Moon

1999 : Truth and Bright Water

2002 : Dreadful Water Shows Up

- publié en français sous le titre Un indien qui dérange, Liana Levi (2021)

2003 : The Truth About Stories

2005 : A Short History of Indians in Canada: Stories

2006 : The Red Power Murders: A DreadfulWater Mystery

- publié en français sous le titre Les Meurtres du Red Power, Les Éditions Alire (2021), réédition sous le titre Red Power, Liana Lévi (2022)

2012 : The Inconvenient Indian: a curious account of Native People in North America

- publié en français sous le titre L’Indien malcommode : un portrait inattendu des Autochtones d’Amérique du Nord, Les Éditions du Boréal (2014)

2014 : The Back of the Turtle

- publié en français sous le titre La femme tombée du ciel, Philippe Rey (2017)

2018 : Cold Skies

2019 : A Matter of Malice

2020 : Obsidian

2020 : Insurrection

2020 : Indians on Vacation

Honneurs

Nomination au Prix du Gouverneur général en 1992 et 1993

Membre de l'Ordre du Canada, 2004

Lauréat du Prix littéraires du Gouverneur général 2014 pour son roman The Back of the Turtle (La femme tombée du ciel [archive], Mémoire d'encrier, 2016)

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Perles noires par NATASHA BEAULIEU

Perles noires par NATASHA BEAULIEU

Perles noires

par NATASHA BEAULIEU

Entrevue

 

Pourquoi avez-vous eu envie de replonger dans cet univers avec Jimmy Novak et Tura Sherman ? Qu’est-ce que les années qui ont passé entre L’Ombre pourpre et Les Perles noires ont apporté à votre écriture ou à l’histoire ?

 

Dix-huit ans plus tard, j’ai eu besoin de reconnecter avec Jimmy Novak et Tura Sherman. Je devais découvrir où ils en étaient dans leur vie. C’était une manière de mieux comprendre où j’en étais dans la mienne.

 

Pour Les Perles noires, j’ai choisi de garder le même style d’écriture que les autres romans des « Cités intérieures ». Mais, surtout, on y retrouve des personnages solitaires et marginaux qui évoluent dans une ambiance gothique urbaine. Nous sommes dans le suspense fantastique. C’est ce qui fait la particularité des « Cités intérieures » et donc, des Perles noires.

 

Pouvez-vous nous parler un peu plus de l’Eau noire ? Que permet-elle ?

 

L’Eau noire est une métaphore de ma vision de la réalité. Tout ce que l’esprit est capable de concevoir a existé, existe ou existera un jour, quelque part, explique Stick à son frère Jimmy Novak, qui a peint un monde imaginaire auquel il a finalement pu accéder. L’Eau noire est une ouverture vers le monde des Cités intérieures, accessible à certains personnages des Perles noires. En cours d’écriture du roman, mon père est mort. J’ai alors compris que l’Eau noire pouvait aussi anticiper ce qui se passe après la mort.

 

Pourquoi l’histoire se passe-t-elle en grande partie à Montréal et au Japon ?

 

Jimmy Novak, un des personnages principaux des Perles noires et des Cités intérieures, est né à Montréal. Le coeur de cette saga se situe dans le parc La Fontaine, dans le bassin nord, près de la fontaine. C’est là que l’Eau noire apparaît la première fois. J’aime situer mes romans à Montréal, la ville où j’habite, et dans des villes que j’ai visitées et appréciées. Ma ville préférée est Londres mais, pour Les Perles noires, Stick devait arriver très loin de Montréal pour que sa quête de retrouver Jimmy soit plus captivante. C’est pourquoi j’ai choisi Tokyo.

 

Grâce au personnage d’Iki Yoshioka, on peut découvrir le Japon, ses quartiers, ses habitants et traditions. Avez-vous un intérêt particulier pour la culture japonaise ?

 

À l’adolescence, après l’Angleterre, je voulais visiter le Japon. J’y suis finalement allée en 2019. J’ai vécu dans le quartier Kabukicho, à l’hôtel Gracery, où une partie des aventures de Stick et Iki se déroulent. J’ai donc pu décrire l’ambiance du red light tokyoïte avec précision. J’ai grandi avec Minifée, Ultraman et Godzilla. Puis sont venus les jardins japonais, les sushis et l’art du zen. Plus tard, j’ai découvert l’auteur Haruki Murakami et sa trilogie IQ84 dans laquelle fantastique et réalité sont indissociables. Depuis, il m’arrive de penser que j’écris aussi du réalisme magique plutôt que du fantastique pur.

 

Pour quelles raisons Jimmy Novak ouvre-t-il le Penlocke ? Et pourquoi a-t-il choisi d’utiliser la réalité virtuelle dans son bar ?

 

Jimmy Novak  à cœur de réaliser le Penlocke, un projet créatif d’envergure qui mijote en lui depuis des années. Le soir de l’inauguration, s’y déroule un événement singulier qui lui permettra de bientôt réaliser son but secret : celui de retourner dans le monde imaginaire qu’il a peint sur un mur, 22 ans plus tôt. Novak choisit les réalités virtuelles et augmentées parce qu’elles lui permettent de recréer son monde imaginaire de manière plus concrète qu’une oeuvre peinte. Il apprécie les possibilités des nouvelles technologies et de l’interactivité, qui lui permettent de transcender son art.

 

Pourquoi avez-vous décidé de séparer les points de vue entre plusieurs personnages pour en faire un roman choral ?

 

J’aime beaucoup cette manière de construire un roman car elle contribue à augmenter l’effet de suspense. Avec Les Perles noires, j’ai choisi garder le même genre de narration que les autres romans des Cités intérieures. Je trouve que les trames parallèles qui finissent par se croiser ressemblent à la réalité. Nous vivons chacun et chacune dans notre bulle, puis nous allons rejoindre la bulle de quelqu’un d’autre et nous réalisons que nous connaissons quelqu’un en commun et une partie de sa bulle se greffe aussi à la nôtre. C’est comme ça que nous découvrons de nouveau allies.

 

 

 

Pour quelles raisons aimez-vous mettre en scène des personnages qui sont différents des autres, des marginaux ?

 

Parce que je me suis toujours sentie marginale, alors je m’identifie à eux. Je suis l’androgyne Stick, le peintre Jimmy Novak, la dominatrice Tura Sherman et un peu de tous les personnages des Perles noires. À travers leur marginalité, ce sont des facettes de moi-même que j’exprime : traits de caractère, fascinations, désirs, expériences de vie…

 

Mes personnages s’inspirent aussi parfois de gens que j’ai côtoyés. Peu importe, tous m’aident à mieux comprendre qui je suis et pourquoi j’écris ce que j’écris. C’est une analyse psychologique en constante évolution, et je continue donc à réfléchir sur ce sujet.

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans le genre du fantastique ?

 

Le fait de pouvoir imaginer des choses qui ne se peuvent pas, en principe, mais pour lesquelles il n’existe aucune preuve qu’elles sont impossibles. Par exemple, l’Eau noire. Peut-être existe-t-elle déjà, quelque part, mais que personne n’a pu revenir nous le confirmer après s’y être immergé. Dans Les Perles noires, il est aussi question d’extraterrestres. Mythe ou réalité ? Stick possède le don d’interrompre le fil du temps, le temps de lire une information dans l’esprit d’un individu. Certes, je ne connais personne qui en est capable, mais qui peut affirmer que ce ne sera jamais possible ?

 

Bien des mystères sont soulevés dans cette histoire. Plusieurs se résolvent mais d’autres restent en suspens. Est-ce que vous prévoyez une suite aux Perles noires ? Et si oui, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce à quoi on peut s’attendre ?

 

On m’avait posé la question à la publication de L’Ombre pourpre. J’avais alors répondu que je ne le savais pas. Y aura-t-il une suite aux Perles noires ? Je ne le sais pas plus. J’aime qu’un roman me laisse de l’espace pour me questionner. Que l’intrigue ne soit pas totalement résolue peut m’agacer mais, si j’ai apprécié l’expérience de lecture, le plaisir va se poursuivre au-delà car l’œuvre va m’habiter plus longtemps. La marge entre le réel et la fiction ne cesse de rétrécir. On ne peut pas tout expliquer dans le réel. Comment le pourrait-on, dans la fiction ?

 

Natasha Beaulieu, merci !

Biographie/ Bibliographie

NATASHA BEAULIEU a grandi dans un environnement propice à stimuler l’imagination. Elle a écrit ses premiers textes toute jeune et, au fil des ans, elle a exploré différentes formes d’art (danse, théâtre, musique, cinéma, dessin de mode et haute couture).

 

Après avoir obtenu un diplôme de l’Université Concordia en Fine Arts (cinéma et littérature), elle a été, entre autres, journaliste, rédactrice pigiste et libraire. Si la trilogie fantastique des « Cités intérieures » a révélé le « noir talent » de Natasha Beaulieu au grand public, c’est avec Le Deuxième Gant qu’est née sa réputation de grande prêtresse des amours déjantés... Les Perles noires est son septième roman paru chez Alire.

 

DE LA MÊME AUTEURE

 

LES CITÉS INTÉRIEURES

1. L’Ange écarlate. Roman.

Beauport : Alire, Romans 033, 2000.

2. L’Eau noire. Roman.

Lévis : Alire, Romans 067, 2003.

3. L’Ombre pourpre. Roman.

 

Lévis : Alire, Romans 096, 2006.

Le Deuxième Gant. Roman.

Lévis : Alire, GF, 2010.

Lévis : Alire, Romans 144, 2012

.

Regarde-moi. Roman.

 

Lévis : Alire, GF, 2012.

Lévis : Alire, Romans 160, 2014.

 

Le Secret du 16 V. Roman.

 

Lévis : Alire, GF, 2014.

Lévis : Alire, Romans 183, 2017.

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© Solaris et les auteurs

© Solaris et les auteurs

SOLARIS 227

L’anthologie permanente des littératures  de l’imaginaire.

Dans ce volume vous trouverez la nouvelle d’Isabelle Piette « Ce qu’on laisse derrière » PRIX SOLARIS   2023.

 

Egalement des appels à textes pour les Prix SOLARIS et Le Prix Joël-Champetier 2024, avec les conditions de participations dédie au 2 concours.

 

Il s’agit de la revue des genres de l’imaginaire la plus ancienne et la plus importante d’Amérique du Nord.

 

Je ne serais que vous conseiller de vous y abonnez soit à la version « papier » soit à une version numérique PDF ou e-pub.

 

Vous pourrez y lire les nouvelles dont vous avez le sommaire ci-dessous.

 

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À propos de ce livre

LES NOUVELLES : « Ce que je peux dire de lui », de Karim Kattan ; « Ce qu'on laisse derrière », d'Isabelle Piette ; « Capitaine Bâbord et la sirène », de Jonathan Reynolds ; « Entre ombre et lumière », de Su J Sokol et « Ad majorem Dei gloriam », de Mario Tessier. LES ARTICLES : Le Cabinet des curiosités surnaturelles : « L'Aile des spécimens fantastique », de Sébastien Chartrand » et Les Carnets du Futurible, de Mario Tessier : « L'Intelligence artificielle, ou ChatGPT veut avoir un mot avec vous ».

 

LES LITTÉRANAUTES LECTURES.

 

 

Corédacteurs en chef : Jean Pettigrew, Pascal Raud.

Comité de direction littéraire :Jean Pettigrew, Pascal Raud, Francine Pelletier, Elisabeth Vonarburg, Daniel Sernine.

 

Éditeur : Jean Pettigrew

Site Internet : www.revue-solaris.com

Webmestre : Christian Sauvé

Abonnements : voir formulaire

Coordonnatrice : Francine Pelletier

Téléphone : (418) 837-2098

Trimestriel : ISSN 0709-8863

Dépôt légal :

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliothèque et Archives Canada.

 

Solaris est une revue publiée quatre fois par année par les Publications bénévoles des littératures de l’imaginaire du Québec inc. Fondée en 1974 par Norbert Spehner, Solaris est la première revue de science-fiction et de fantastique en français en Amérique du Nord.

 

Solaris reçoit des subventions du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et reconnaît l’aide financière accordée par le gouvernement du Canada pour ses coûts de production

et dépenses rédactionnelles par l’entre mise du Fonds du Canada pour les magazines. Toute reproduction est interdite à moins d’entente spécifique avec les auteurs et la rédaction.

Les collaborateurs sont responsables de leurs opinions qui ne reflètent pas nécessairement celles de la rédaction.

 

Date de parution : 27 juillet 2023

Prix 2024 Solaris 

Le Prix Solaris s’adresse aux auteurs de nouvelles canadiens qui écrivent en français, dans les domaines de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy.

 

Dispositions générales

Les textes doivent être inédits et avoir un maximum de 10500 mots (60 000 caractères espaces comprises). Ces derniers doivent être envoyés en trois exemplaires (des copies car les originaux ne seront pas rendus).

 

Afin de préserver l’anonymat du processus de sélection, ils ne doivent pas être signés mais identifiés sur une feuille à part portant le titre de la nouvelle ainsi que le nom, le numéro de téléphone et l’adresse courriel de l’auteur, le tout glissé dans une enveloppe scellée. La rédaction n’acceptera qu’un seul texte par auteur.

 

Les textes doivent parvenir à la rédaction de Solaris, au 120, côte du Passage, Lévis (Québec) G6V 5S9, et être bien identifiés sur l’enveloppe par la mention « Prix Solaris ».

 

Vous pouvez également soumettre votre nouvelle en format .doc ou .PDF à laredaction@revue-solaris.com.

 

La date limite pour les envois postaux est le 18 mars 2024, le cachet de la poste faisant foi (et 23h59, UTC - 4:00 pour les formats numériques).

 

Le lauréat ou la lauréate recevra une bourse en argent de 1000 $. L’œuvre primée sera publiée dans Solaris en 2024.

 

Les gagnants (première place) des prix Solaris des deux dernières années, ainsi que les membres de la direction littéraire de Solaris, ne sont pas admissibles.

 

Le jury, formé de spécialistes, sera réuni par la rédaction de Solaris. Il aura le droit de ne pas accorder le prix si la participation est trop faible ou si aucune œuvre ne lui paraît digne de mérite. La participation au concours signifie l’acceptation du présent règlement.

 

Pour tout renseignement supplémentaire, contactez Francine Pelletier au courriel suivant : fpelletier@revue-solaris.com

 

 

Le Prix Joël-Champetier

 

Le Prix Joël-Champetier s’adresse aux auteurs de nouvelles non canadiens qui écrivent en français, dans les domaines de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy.

 

Dispositions générales :

Règlement 1. Les textes doivent être inédits et avoir un maximum de 10 500 mots (60 000 caractères espaces comprises).Afin d’éliminer les frais de poste, seuls les fichiers numériques .doc, .docx et .PDF seront admissibles.

 

Règlement 2. Afin de préserver l’anonymat du processus de sélection, les fichiers numériques ne doivent pas être signés, mais le courriel d’envoi doit indiquer clairement le titre du texte ainsi que le nom et l’adresse postale complète de l’auteur.

 

Règlement 3. La rédaction n’acceptera qu’un seul texte par auteur.

Les textes doivent être acheminés à l’adresse courriel suivante :

prixjoelchampetier@revue-solaris.com

 

Règlement 4. Aucun frais d’inscription n’est exigé pour les abonnés de la revue. Les non-abonnés devront cependant payer un montant minimum non remboursable de 24 $ CAD (14 à 18 €, selon le taux de change), afin de pouvoir participer. Ce montant équivaut à l’abonnement annuel (quatre numéros) le plus avantageux, soit celui pour le format numérique (PDF ou epub).

 

Le statut d’abonné du participant devra être officialisé via le site transactionnel de la revue avant la soumission du texte au prix Joël-Champetier. Le coordonnateur de a revue (la seule personne à connaître

l’identité véritable des soumissionnaires), rejettera de plein droit tous les textes ne satisfaisant pas cette condition de participation.

 

La date limite pour la réception des textes est le dimanche 27 août 2023, à 23h59,UTC - 4:00.

 

Le lauréat ou la lauréate recevra une bourse en argent de 1000 €. L’œuvre primée sera publiée dans le numéro d’hiver 2024 de Solaris.

 

Le jury, formé de spécialistes des littératures de l’imaginaire, sera réuni par la rédaction de Solaris. Il aura le droit de ne pas accorder le prix si la participation est trop faible ou si aucune oeuvre ne lui paraît digne de mérite.

La participation au concours signifie l’acceptation du présent règlement.

Pour tout renseignement supplémentaire,contactez Francine Pelletier, coordonnatrice,au courriel suivant : laredaction@revue-solaris.com

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SOLARIS   N° 226

SOLARIS N° 226

SOLARIS   N° 226

Le nouveau numéro de la plus grande revue de Science-fiction en langue française.

Toujours aussi passionnant, je vous conseille de vous connectez à leurs site pour l’acquérir, ainsi que des numéros anciens.

Vous trouverez ci-dessous le sommaire du N° 226.

 Merci de bien vouloir partager et de laisser un commentaire

Faites connaitre le site à vos amis et contacts.

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Sommaire           Solaris 226

Printemps 2023 Vol. 48 n° 4

 

3        Pascal Raud       Présentation

 

7        Michèle Laframboise       Lecture complice

23        Frédéric Parrot     De l’intérieur

33        Annie Tenaglio     Une place au paradis

54        Sébastien Chartrand     Par-delà la Mer et le Ciel

89        Claude Lalumière     L’Indifférence et la Raideur

95        Dave Côté     Cet endroit qu’on doit protéger

 

115        Montréal atomique   Les Carnets du Futurible

        Mario Tessier

 

141        Le Fil des kilomètres, de Christian   Le Daliaf présente…

Guay-Poliquin

        Claude Janelle

145        N. Faure, C. Hébert, P.-L. Lafrance,   Les Littéranautes

A. Paquin, J.-L. Trudel, É. Vonarburg

155        G. Blouin, M. Cayer, P.-A. Côté,    Lectures

P.-L. Lafrance, A. Paquin, É. Vonarburg

 

Érick Lefebvre a étudié les arts à l’Université Laval et la joaillerie à la Maison des métiers d'art de Québec.

Aussi à l’aise avec le crayon, le stylet numérique ou le fer à souder,  sa démarche s’inspire principalement de la science-fiction, du fantastique, du rétrofuturisme et de la fantasy.  Il a notamment publié dans les pages des revues Clair/Obscur et Brins d’Éternité.

 

Illustrations intérieures

Laurine Spehner: 7

Julie Ray: 23

Marc Pageau: 33

Adeline Lamarre: 54

Sagana Squale: 89

François Pierre Bernier: 95

Suzanne Morel: 115

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La Femme aux semelles de temps (Recueil)

La Femme aux semelles de temps (Recueil)

La Femme aux semelles de temps (Recueil)

 

Résumé

LES NOUVELLES DE CE RECUEIL :

Amours de verre

Dans le pays-qui-sera, la musique est partout. Elle accompagne chaque moment de la vie : naissance, deuil, récréation scolaire, « ouverture de chaque session du Parlement », etc. Chaque habitant du pays-qui-sera sait jouer d’au moins un instrument, mais ce n’est pas tout le monde qui a le talent de Guzla Retsiolèz. La compositrice légendaire rencontrera par hasard Zanne Herrica, une nomade constamment à la recherche de nouvelles sonorités. Ou peut-être est-ce plutôt Zanne qui rencontrera Guzla ? Plus tard, bien plus tard, viendra Toome, un souffleur de verre, qui n’a pas encore trouvé le violon lui étant destiné.

 

Ailleurs et au Japon

L’autrice jongle avec les lignes découpées de divers textes et ainsi naît une machine. En plein vol, celle-ci peut déplacer le paysage. Mais cet étrange oiseau craint tellement de tomber que cela finit par arriver et, dans sa chute, il perd ses ailes de métal. Il ne sait plus quoi faire d’autre qu’attendre dans cette « forêt quasi marine » dans laquelle il a rebondi. Jusqu’au moment où une femme apparaît, peut-être tombée du ciel comme lui. Une géante. Une femmemontagne.

 

Le Dormeur dans le cristal

Ils voyagent dans l’espace depuis si longtemps à l’abri du temps dans leur champ T qu’ils se sentent éternels. Peut-être le sont-ils vraiment… Pour la première fois, ils trouvent sur une planète en décrépitude un autre être humain. Celui-ci est figé en plein coeur d’un « dodécaèdre taillé dans un seul bloc de diamant artificiel ». Le Dormeur dans le cristal. Bien sûr, ils l’amènent avec eux sur leur vaisseau. Maïa a alors le loisir d’aller lui rendre visite tous les jours, même si le dormeur reste immobile. Elle lui imagine des vies avant elle et, pourquoi pas, avec elle lorsqu’il se réveillera enfin.

 

Les Villes invisibles

Dans les nouvelles cités dômes vous n’avez que cinq destinations, autant que les doigts de la main. Autobulles, taxibulles ou métro, il suffit d’apposer votre main et de vous laisser porter dans la marée de cachemantes. Que vous soyez Thélaïme ou Gisèle, que vous alliez à la Zone Hôpital, à la Zone Commerciale ou au District des Écoles, peut-être que ce jour sera LE jour. Le bon moment, celui d’entre deux vies. L’instant d’être diverti et transporté dans les restes des quartiers d’avant dans ces villes invisibles. Pour se perdre et peut-être finalement se retrouver soi-même.

 

Into White

Tish retourne au Saguenay-Lac-St-Jean après trente ans d’absence. Trente ans à survivre et à aider comme elle le pouvait dans une BETs en Amérique du Sud. C’est suite au décès de son frère, l’ancien maire de Saguenay Ville Verte, qu’elle se décide enfin à quitter les débris du Big One en Californie. Elle fait le chemin accompagnée de Maddie, une petite fille à la peau qui s’illumine, une génétiquerie. Tish y revoit ses anciens amis et amours, mais seulement pour un court instant. Une simple pause sur leur trajet. Car Maddie et elle ne s’arrêteront pas tant qu’elles n’auront pas vu la neige blanche, celle qui ne fon pas.

 

La course de Minuit

Cinquante ans après le voyage de Tish, Minuit et Shikuan viennent de gagner la dernière course à l’ombre de l’année. Mais si les courses de Zep sont terminées, reste encore la Course aux souvenirs, celle qui se fait à pied de GrandeAnse à Gilbertville. Celle qu’a courue Minuit la rebelle il y a quinze ans avant de quitter sa région natale et la Famille. Celle que Péri veut courir accompagnée de Minuit qu’elle a choisie comme kukum. Une course aux souvenirs, un espoir, un passage de l’adolescence à l’âge adulte alors que l’ombre recouvre la terre et que le siècle se termine pour laisser sa place à un nouveau quand arrivera minuit…

 

La Femme aux semelles de temps

Celle qu’on surnomme la vieille au sac à dos a un problème ce matin avec la semelle de sa sandale droite qui s’est incrustée au ras du trottoir. Par-dessus le marché, elle s’est trompée de chemin. Et son sac qui est plein « juste des urgences-oublis, mais ça pèse son poids quand même ». Elle n’est pas sûre de pouvoir rentrer avec ce soulier fichu et l’autre « semelle aussi [qui] va naufrager… » Mais il y a soudain ces deux gamines qui arrivent et la guident vers une femme qui répare les souliers par chez elles, un rare quartier avec un coin d’arbres, une sorte de jardin communautaire. Au beau milieu des quelques maisons encore debout, « c’est joli, ça repose les yeux ».

 

Mot de l’autrice : Pourquoi la science-fiction ?

Parce que je peux y faire tout le reste : de la psychologie et de l’action, de la philosophie et du mystère, de l’horreur et de la politique, des sciences…

 

Et comme femme, ça m’est absolument indispensable d’écrire, de lire et de penser SF. À part la colère et le chagrin, quels modes d’expression et de réflexion sur la vie des femmes le monde d’aujourd’hui nous offre-t-il ? Je veux pouvoir imaginer comment ça peut être différent, le décrire, le faire sentir pour que ça devienne peut-être possible un jour. Pas seulement à propos des femmes, mais des êtres humains. C’est quoi, un être humain ? Il n’y a que la SF pour poser cette question dans toutes ses dimensions.

Et moi, j’aime vivre au large…

 

 

Ce qu’il faut savoir

• Élisabeth Vonarburg est sans contredit l’écrivaine de science-fiction la plus connue et la plus talentueuse de l’histoire de la littérature québécoise, voire de la francophonie tout entière ;

• Les sept nouvelles du recueil nous amènent dans différents univers, époques et futurs de l’humanité. Chacune d’elles explore à sa façon des facettes du temps. Les trois dernières nous offrent d’ailleurs un regard assez optimiste sur l’avenir, comme s’il restait un petit espoir que les humains se mettent à prendre les choses en main et améliorent ainsi leur sort, à coups de jardins communautaires, de course des jeunes pour l’espoir et pourquoi pas même de Ville Verte ;

• Les livres d’Élisabeth Vonarburg ont été publiés et/ou traduits dans plusieurs pays, dont les États-Unis et la France. Et en 2018, elle remportait le Prix extraordinaire des Utopiales lors du festival du même nom à

Nantes, honneur récompensant la qualité de l’ensemble de son œuvre sur les quatre dernières décennies !

 

 

ÉLISABETH VONARBURG est une des figures les plus marquantes de la science-fiction québécoise. Elle est reconnue tant dans la francophonie que dans l’ensemble du monde anglo-saxon et la parution de ses ouvrages est toujours considérée comme un événement. Outre l’écriture de fiction, Élisabeth Vonarburg pratique la traduction (la presque totalité de l’œuvre de Guy Gavriel Kay, entre autres), s’adonne à la critique (notamment dans la revue Solaris) et à la théorie littéraire (Comment écrire des histoires). Depuis 1973, Élisabeth Vonarburg a fait de la ville de Chicoutimi son port d’attache

 

 

« Son style, sa culture sa verve proverbiale et ses manies de touche-à-tout font d’elle une incontournable. Voilà, c’est dit. »

Le Devoir

« Élisabeth Vonarburg s’est imposée comme l’un des grands noms des littératures de l’imaginaire au Québec. »

Entre les lignes

 

Élisabeth Vonarburg sera présente au Salon international du livre de Québec du 14 au 16 avril 2023.

 

 

 

La Femme aux semelles de temps

Science-fiction

R228, 320 pages, 15,95 $

978-2-89835-031-3

 

Communiqué de presse

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Élisabeth Vonarburg

Élisabeth Vonarburg

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Les Passerelles du temps, Daniel Sernine
Les Passerelles du temps, Daniel Sernine

Les Passerelles du temps, Daniel Sernine

Les Passerelles du temps,

Daniel Sernine

Les Passerelles du temps regroupe six nouvelles qui peuvent se lire autant comme un roman choral que comme un recueil. Les récits se croisent, se recoupent parfois au cœur du Carnaval et au travers le temps.

Les Alii, une race extraterrestre, ont sélectionné pour leur intellect et leurs extraordinaires compétences quelques centaines d'humains afin de veiller sur notre planète et intervenir en toute discrétion pour ralentir sa destruction amorcée.

Toutefois, lorsque la situation semble sur le point d'atteindre un point de non-retour, une solution s'impose aux Alii, un « Grand Ménage », soit l'élimination de quatre-vingt-seize pour cent de la population, histoire de donner un second souffle à la planète bleue.

Dans le monde d'« après », sur le boulevard des Étoiles, le Carnaval bat son plein. Ces six nouvelles vous y plongent :

Les Passerelles du temps

Boulevard des Étoiles

Les Amis de Monsieur Soon

Hôtel Carnivalia

La Tête de Walt Umfrey

À la recherche de Monsieur Goodtheim

Daniel Sernine sera présent au Salon international du livre de Québec du 14 au 16 avril 2023.

À propos de l'auteur

Daniel Sernine est né à Montréal en 1955. Il publie en 1978 un premier recueil de nouvelles fantastiques, Les Contes de l'ombre. Il récidivera plus de trente fois au cours des décennies qui suivront, proposant une œuvre riche et diversifiée qui s'adresse tant au public jeunesse qu'au public adulte. Appréciant également le fantastique et la science-fiction, il a respectivement inscrit dans ces genres deux cycles monumentaux.

Au fil des années, il a remporté de nombreux prix, dont le Prix de littérature jeunesse 1984 du Conseil des Arts du Canada, les Grands Prix 1992 et 1996 de la science- fiction et du fantastique québécois et, plus récemment, le prix Hommage visionnaire, qui couronnait l'ensemble de son œuvre.

Entrevue avec l'auteur (extrait)

Votre recueil est lié à vos précédents romans publiés chez Alire. Qu'est-ce qui relie tous vos textes de science-fiction entre eux, que ce soit des nouvelles ou des romans ? Comment décririez-vous le monde futur que vous avez créé ?

Le titre n'a pas été choisi au hasard. Les Passerelles du temps vient effecti­vement connecter Boulevard des Étoiles à « La Suite du temps », qui était déjà liée à mon roman Chronoreg et à la majorité de mes nouvelles de SF. Tout l'ensemble constitue ce que j'appelle mon « cycle éryméen », que j'ai situé dans le présent et dans le futur proche. Selon la tournure d'esprit du lecteur, on peut qualifier ma SF de dystopique ou de lucide.

Dans vos nouvelles, il est question d'une décision qui a été prise de réduire la population terrestre.  Pourquoi et comment en être arrivé là ?

Il faut avoir lu « La Suite du temps » ou du moins, absolument, Les Écueils du temps. Les allusions dans « Les Passerelles du temps » ne suffisent probablement pas. L'intention d'origine, pour les Éryméens, était de réduire radicalement la fertilité des Terriens, afin que le déclin démographique subséquent soulage la planète des effets catastrophiques de la surpopulation. L'idée était de répandre un agent contraceptif aéroporté, avec l'aide des Alii pour l'aspect logistique. Mais ces extraterrestres ont remplacé le contraceptif par un virus mortel de conception terrienne, et l'opération Anankè a été mortelle pour 96 % de l'humanité. Les gens du Carnaval y réfèrent par l'euphémisme « le Grand Ménage ».

En librairie en février 2023.

Communiqué de presse.

 

 

 

 

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       Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Site sur toute la culture des genres de l'imaginaire: BD, Cinéma, Livre, Jeux, Théâtre. Présent dans les principaux festivals de film fantastique e de science-fiction, salons et conventions.

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