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Articles avec #documentaire

Le Prix Lumière 2023 est...

Le Prix Lumière 2023 est...

Le Prix Lumière 2023 est...

 

Il s'agit de... WIM WENDERS !

 

 

LYON FRANCE - Après Tim Burton, lauréat l'année dernière, c'est à nouveau un géant du cinéma qui recevra cette année le 15e Prix Lumière.

 

Il s'agit de celui qui a incarné le renouveau du cinéma allemand et européen au tournant des années 1970-1980. Cinéaste de l'errance, il a réinventé le road movie. Il est l'homme de Paris, Texas et des Ailes du désir, celui qui mène une pleine carrière d'artiste et vient d'effectuer, en 2023, un étourdissant doublé avec ses deux nouveaux films : ANSELM et PERFECT DAYS.

 

 Wim Wenders fut l'un des premiers cinéastes invités par l'Institut Lumière en 1991, pour une rétrospective et une exposition photographique. Il n'est jamais revenu rue du Premier-Film. Célébrer à Lyon, dans la ville de naissance du Cinématographe Lumière, ce cinéaste voyageur, virtuose polymorphe et visionnaire, photographe accompli, qui n'a cessé de se réinventer et a eu mille vies, était une évidence depuis longtemps.

 

Wim Wenders recevra le Prix Lumière le vendredi 20 octobre 2023.

 

Wim Wenders succédera à Tim Burton, Jane Campion, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Francis Ford Coppola, Jane Fonda, Wong Kar-wai, Catherine Deneuve, Martin Scorsese, Pedro Almodóvar, Quentin Tarantino, Ken Loach, Gérard Depardieu, Milos Forman et Clint Eastwood.

 

 Il sera à Lyon du mercredi 18 au dimanche 22 octobre. Il recevra le Prix Lumière, le vendredi 20 octobre 2023.

 

 Le Prix Lumière a été créé par Thierry Frémaux pour célébrer une personnalité pour l'ensemble de son œuvre et le lien qu'elle entretient avec l'histoire du cinéma. Il est devenu avec les années l'un des prix les plus prestigieux reconnus par la profession et la presse internationale.

 

Biographie/Filmographie

Wilhelm Wenders, dit Wim Wenders, né le 14 août 1945 à Düsseldorf (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) en Allemagne, est un réalisateur, producteur de cinéma, scénariste et photographe allemand.

 

Il est l'un des représentants majeurs du nouveau cinéma allemand des années 1960-70.

Depuis 1996, il est président de l'Académie européenne du cinéma, installée à Berlin.

 

En 2023, il reçoit le "prix Nobel du cinéma" : le prix Lumière.

 

Réalisateur, Scénariste, Acteur :

Nom de naissance Wilhelm Ernst Wenders

Nationalité Allemand

Naissance 14 août 1945 (Düsseldorf - Allemagne)

Age 77 ans

Ayant grandi à Coblence et Oberhausen, Wim Wenders commence des études de médecine et de philosophie, mais les interrompt pour aller passer un an à Paris, où il fréquente assidûment la Cinémathèque. En 1967, il entre à l'Ecole supérieure du cinéma et de la télévision, à Munich. Parallèlement, il écrit des critiques de films pour le journal Süddeuttsche Zeitung et la revue Kritik. Il termine sa formation en tournant en 1970 Un été dans la ville, qui n'a jamais pu être distribué pour des raisons de droits musicaux.

 

Pour son deuxième long métrage, il adapte un roman de Peter Handke, L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty, qui marque le début d'une fructueuse collaboration avec l'écrivain, ainsi qu'avec l'acteur Rüdiger Vogler. Wenders signe ensuite une "trilogie du voyage", composée des road movies contemplatifs Alice dans les villes, Faux mouvement et Au fil du temps, un film en noir et blanc de trois heures qui lui vaut sa première sélection au Festival de Cannes.

 

En 1977, Wim Wenders élargit son horizon cinématographique en tournant entre l'Europe et les Etats-Unis L'Ami américain, un thriller tiré de l'oeuvre de Patricia Highsmith avec Dennis Hopper dans le rôle de Tom Ripley. Acceptant une commande de Francis Ford Coppola, il réalise Hammett, un hommage au célèbre auteur de polars. Mais cet amateur de littérature est également un cinéphile averti. Il le prouve en co-dirigeant Nick's movie (1980) avec Nicholas Ray, Tokyo-ga, une déclaration d'amour au cinéma d'Ozu, et, plus tard, Par-delà les nuages (1995), sur lequel il sera l'assistant de luxe du maître Antonioni.

 

La consécration arrive en 1984 avec Paris, Texas, une émouvante traversée de l'Amérique qui décroche la Palme d'Or au Festival de Cannes, suivi des Ailes du désir, un film-poème sur Berlin qui donnera lieu à une suite tournée après la chute du Mur. Le cinéaste-voyageur, qui sillonna le Portugal pour L'Etat des choses (Lion d'or à Venise en 1982) et Lisbonne story, livre en 1991 Jusqu'au bout du monde, une ambitieuse fable futuriste qui déconcerte les spectateurs.

 

Au milieu des années 90, Wim Wenders retourne aux Etats-Unis pour mettre en scène des films désenchantés sur l'évolution de la société américaine : le polémique The End of violence (1997) avec Gabriel Byrne et Andie MacDowell, Land of plenty (2004), une méditation, tournée en DV, sur les conséquences des attentats du 11 septembre 2001, et Don't come knocking (2005), un drame sentimental interprété par Jessica Lange et Sam Shepard.

 

Passionné de musique, Wim Wenders connaît un triomphe inattendu en 1999 avec son documentaire sur la musique cubaine, Buena Vista Social Club, et signe quatre ans plus tard The Soul of a man, où il rend hommage à quelques pionniers du blues. La même année il tourne Land of plenty qui, comme son film suivant, Don't Come Knocking, tentent de cerner "l'esprit de l'Amérique".

 

Il participe, en 2007, au projet Chacun son cinéma réalisé en l'honneur des 60 ans du Festival de Cannes (mais son film n'est visible que sur le DVD) et revient au Festival l'année suivante pour présenter Rendez-vous à Palerme. Connaissant de plus en plus de difficultés à monter ses films (Rendez-vous à Palerme (Palermo Shooting) n'est jamais sorti en salles) il se lance pourtant sur un projet ambitieux : un documentaire sur la chorégraphe Pina Bausch où il tente une utilisation novatrice de la 3D.

 

Jonglant entre fiction et documentaire, Wim Wenders participe en 2011, à Mundo Invisível, qui compile les courts-métrages de plusieurs réalisateurs sur le thème de l'invisibilité, et retrace, trois ans plus tard, la vie du photographe Sebastiao Salgado dans Le Sel de la terre. Le film reçoit le César du Meilleur documentaire 2015. Revenant à la fiction, il dirige Charlotte Gainsbourg, Rachel McAdams et James Franco dans le dramatique Every Thing Will Be Fine.

 

 

Rétrospective Wim Wenders

PRIX LUMIERE

PRIX LUMIERE

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Perpendiculaire au soleil Valentine Cuny-Le-Callet

Perpendiculaire au soleil Valentine Cuny-Le-Callet

Perpendiculaire au soleil

Valentine Cuny-Le-Callet

A paraître le  31 août 2022

 

Avec l’affaire de Kohlantess, il me semble que cette autobiographie remettrait en perspective bien des choses.

 

Même si l’univers carcéral américain est différent du nôtre.

 

Les dessins très graphiques sont d’un style fantastique, voire carrément horrifique, fait au crayon et sur gravure.

 

Fort volume de 436 pages, en noir et blanc

 

Le racisme des forces de l’ordre et des complots (vrai pour une fois) comme avec Mumia Abu-Jamal, condamné à mort injustement et dont il fallut une lutte incessante aux USA et dans le monde (particulièrement en France).

 

Je vous le recommande fortement (déconseillé aux personnes sensibles néanmoins)

 

Pensez à laisser des commentaires.

Faites connaitre le site à vos amis et contacts.

**************************

 

 

Résumé de l’ouvrage :

À 19 ans, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, un condamné à mort américain. Au fil de leurs échanges, nait un projet de récit graphique d'une intense émotion.

En 2016, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, condamné à mort, incarcéré depuis plus de 10 ans en Floride. Au fil de leurs lettres, des images qu’ils s’échangent, des rares visites, naît le récit graphique de leurs vies parallèles. Le livre questionne avec une intense émotion la brutalité d’un système carcéral, et l’amitié qui surgit, depuis une cellule de 5m2.

 

Valentine Cuny-Le-Callet

Scénariste, Illustrateur

Née en 1996, Valentine Cuny-Le Callet vit et travaille entre la France et les États-Unis. Elle est diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, section Image Imprimée. En 2018, elle illustre « Le monde antique de Harry Potter” (Éditions Stock), encyclopédie de Blandine Le Callet consacrée aux références à l'Antiquité gréco-romaine dans la saga de J.K. Rowling. Militante au sein de l'ACAT, Valentine Cuny-Le Callet entretient depuis 2016 une correspondance avec Renaldo McGirth, détenu dans le couloir de la mort en Floride. Elle raconte leur amitié et ses visites en prison dans “Le Monde dans 5m2” (Éditions Stock, 2020), qu'elle adapte et prolonge dans “Perpendiculaire au soleil” (Delcourt, 2022), récit graphique écrit et dessiné à quatre mains avec Renaldo McGirth. Valentine Cuny-Le Callet prépare actuellement une thèse en arts plastiques et création contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son projet, intitulé « Témoigner et résister dans le couloir de la mort : contraintes, censure et Do It Yourself », porte sur la pratique des arts plastiques par les détenus condamnés à mort aux États-Unis.

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Perpendiculaire au soleil

Collection Encrages

EAN 9782413044932

Dimensions 20.3 x 26.2 x 4 cm

Nombre de page 436

ACHETEZ

Version papier

34€95

Version numérique

23€

  Valentine Cuny-Le-Callet

Valentine Cuny-Le-Callet

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78/52

78/52

 78/52

Alexandre O.Philippe

 

Alexandre O. Philippe, nous offre avec 78/52 un nouveau documentaire sur le monde du cinéma, après Doc of the Dead, The Life and Times of Paul the Psychic ,The People vs. George Lucas, et son premier en 2005  Earthlings: Ugly Bags of Mostly Water.

 

Toutes personnes passionnées par le cinéma, de genre ou pas, doit voir ce film, l’on y apprend bien plus que de simples anecdotes de tournages, mais comment peut être conçue une scène comme celle de la baignoire de Psychose, et plus largement ce que ce genre de scènes à apporter et apporte toujours de nos jours au cinéma, a la culture populaire.

 

Le documentaire ne se contente pas de la scène culte du film, mais aborde d’autres scènes, et analyse l’avant et l’après « Psychose ».

 

Sans doute de loin l’un des meilleurs documentaires sur le cinéma, et vous remarquerez que je ne dis pas « sur le cinéma d’épouvante » , mais sur LE cinéma.

 

Les élèves d’écoles de cinéma ne peuvent à mon avis pas faire l’impasse, quand il sera programmé par ARTE.  À étudier dans les écoles du 7e art.

 

Résumé du film (FEFFS)

Après les très remarqués Doc of the Dead et The People vs George Lucas , le réalisateur Alexandre Philippe explore à nouveau les racines et le fondement d’une certaine cinéphilie. Il passe cette fois au crible la fameuse scène de douche de Psychose d’Alfred Hitchcock, et s’intéresse à la portée de cet enchaînement de plans menant à la mort sanglante de Janet Leigh. De Peter Bogdanovich à Guillermo del Toro, les cinéastes et analystes les plus prestigieux s’expriment devant la caméra du documentariste pour révéler l’impact de cette scène, la façon dont elle a modifié leur regard sur le 7e art et à quel point elle a pu marquer un tournant dans la représentation de la mort sur grand écran.

  

Infos

Pays : USA

Année : 2017

Durée : 1h31

Version : Le 19 en VF / Le 20 en VOSTFR

Réalisation : Alexandre O . Philippe

Production : Kerry Deignan Roy

Scénario : Alexandre O . Philippe

Photographie : Robert Muratore

Montage : Chad Herschberger

Musique : Jon Hegel

Commentaires : G . del Toro, Eli Roth, Peter Bogdanovich, Alexandre O. Philippe, Jamie Lee Curtis, Guillermo del Toro, Elijah Wood, Danny Elfman, Leigh Whannell, Peter Bogdanovich, Neil Marshall,  Osgood Perkins (II),  Bret Easton Ellis, Karyn Kusama, Richard Stanley, Walter Murch, Josh C. Waller, Herself, Mali Elfman, Fred Raskin, Stephen Rebello, Daniel Noah, Marion Crane, Emilie Germain, John Venzon, Jeffrey Ford, Bob Murawski, Chris Innis, Marli Renfro.

 

 

Mother/Norman Bates

Geoff Marslett

 

Soundtrack

Compositeur

Jon Hegel

 

Production

Jon Hegel

Robert Muratore

Kerry Deignan Roy

 

Coproducteur

Chad Herschberger

Annick Mahnert

 

 

Equipe technique

Directeur de la photographie

Robert Muratore

 

Monteur

Chad Herschberger

78/52

Traile'r

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EN 2015, LE CINÉMATOGRAPHE LUMIÈRE A 120 ANS

EN 2015,

LE CINÉMATOGRAPHE LUMIÈRE

A 120 ANS

 

Une exposition - Une restauration - Un livre - Des célébrations

 

 

 

1895 2015

 

 

 

En 2015, cela fera 120 ans que le Cinématographe Lumière a été inventé. L’Institut Lumière, installé depuis 1982 rue du Premier-Film à Lyon et présidé par Bertrand Tavernier, a décidé de célébrer à nouveau l’événement, vingt ans après le centenaire de 1995.

 

 

Cette célébration débutera au printemps, qui fut le théâtre en 1895 des moments décisifs du premier tournage (19 mars à Lyon), de la première présentation de l’invention (22 mars à Paris) et des premières « vues cinématographiques » tournées ensuite en série à Lyon, à Paris ou à La Ciotat.

 

 

Elle se poursuivra jusqu’en décembre qui marquera le souvenir de la première séance publique payante qui eut lieu au Salon Indien du Grand Café le 28 décembre 1895, boulevard des Capucines à Paris. Elle reprendra enfin en 2016 pour refaire le parcours des premiers opérateurs que Louis Lumière envoya faire le tour de la planète à partir de 1896 pour en ramener les images du monde.

 

 

Les points d’orgue de cette célébration seront :

 

— Du 27 mars au 14 juin, une exposition au Grand Palais à Paris, qui redira la splendeur et l’importance de « l’aventure Lumière » dans une ville qui a compté dans son histoire

 

— En mai, la restauration en numérique haute définition 4K et en 35 mm de 150 films Lumière

 

— En septembre, la sortie d’un ouvrage de référence sur Lumière publié par Actes Sud et l’Institut Lumière

 

Ainsi que, les 19 mars, 22 mars et 28 décembre, trois manifestations, à Paris et à Lyon, sur les traces des Lumière.

 

 

1Au Grand Palais, l’exposition « Lumière ! Le cinéma inventé »

27 mars – 14 juin 2015

 

Pour la première fois, et dans ce lieu unique qu’est le Grand Palais (construit pour l’Exposition universelle de 1900 dont les Lumière furent parmi les grandes figures), Paris accueillera du 27 mars au 14 juin 2015 une grande exposition dédiée aux Lumière.

 

Le projet est d’offrir dans le Salon d’Honneur du prestigieux bâtiment parisien une exposition événement consacrée à l’épopée du Cinématographe et à toute l’oeuvre de la famille Lumière. L’ensemble sera abordé de façon renouvelée : on dépassera la seule tradition visant à faire de Louis Lumière (et de son frère Auguste) un inventeur et un génie de la technique, pour montrer en quoi son oeuvre est d’une richesse, d’une créativité et d’une modernité méconnues.

 

 Car les Lumière, ça n’est pas seulement le cinéma, c’est aussi une vie dédiée aux images dont, en 1903, l’invention de la photographie en couleur : les Autochromes. Ainsi, l’exposition abordera l’invention du Cinématographe mais aussi les autres dimensions de l’épopée industrielle et artistique de la famille Lumière. Une famille dont le frère, Auguste, invente le tulle gras et sauve des milliers de grands brûlés pendant la Grande Guerre et qui compte également le père, Antoine, peintre et photographe, amateur du Kinétoscope Edison, ami de Nadar et des poètes, qui incite ses enfants à inventer le Cinématographe.

 

Au-delà d’une exposition esthétique, pédagogique et populaire dont les commissaires sont Thierry Frémaux et Jacques Gerber, le parcours et le dispositif scénographique, confié à l’architecte-scénographe Nathalie Crinière, contribueront à montrer les images, fixes et animées, et à retrouver et offrir leur magie originelle.

 

D’un parti pris visuel qui bénéficiera des dernières techniques liées au numérique, l’exposition mettra en valeur les trésors des collections de l’Institut Lumière, les archives privées, les appareils, les documents graphiques, ainsi que les archives familiales. Elle s’enrichira aussi de la participation de nombreuses institutions, dont la Cinémathèque française. Ce « parcours sensible » dans l’esthétique Lumière sera une grande découverte pour ceux qui ignorent tout de cette belle aventure.

 

120 ans après les premières projections publiques à Paris et 115 après le triomphe du Cinématographe à l’Exposition universelle de 1900, l’histoire des Lumière se prolonge dans les lieux mêmes de ce triomphe : le Grand Palais à Paris. Bâtiment emblématique de l’Exposition universelle de 1900, construit pour elle et consacré « par la République à la gloire de l’art français », il est situé au coeur de Paris, sur l’avenue des Champs-Élysées. Il est comme la Tour Eiffel un des symboles de Paris dans le monde. Pouvait-on rêver d’un endroit plus fort et plus évident pour un tel événement ?

 

L’exposition « Lumière ! Le cinéma inventé » est financée par l’Institut Lumière, le CNC, la Ville de Lyon, la Métropole de Lyon, la Région Rhône-Alpes, le Musée des Confluences, la Région Ile-de- France, ainsi que BNP Paribas et Chopard. Elle bénéficie aussi du soutien de Renault Trucks, de Brochier Soieries, de l’Hôtel Scribe et de Codimat.

 

Après le Grand Palais, elle se fera itinérante pour aller s’installer en Italie, Russie, États-Unis, Canada, Argentine, Corée, Brésil. Elle terminera son voyage en étant accueillie par l’un de ses co-producteurs, le nouveau Musée des Confluences à Lyon.

 

 

2. La restauration en 4K de 150 films Lumière et la sortie d’un Blu-ray / DVD

Mai-juin 2015

 

Le Cinématographe a été inventé par Louis et Auguste Lumière en 1895. Le 19 mars, ils tournent à Lyon leur premier film : Sortie d’Usine. Le 22 mars, ils le projettent à Paris, à la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. C’est un triomphe. Pendant l’année 1895, ils tourneront eux-mêmes (sous la direction de Louis) des dizaines de films, principalement à Lyon et à La Ciotat, avant de recruter des opérateurs qui permettront au Cinématographe de compter 1422 films au catalogue, comme l’ont établi les Archives Françaises du Film du CNC.

 

Souvent considéré comme simplement un inventeur, Louis Lumière fut aussi, et on ne le sait guère, un créateur qui se posa d’emblée, avec ses opérateurs, des questions de metteur en scène. Georges Sadoul, Henri Langlois ou Jean-Luc Godard l’ont dit dans les années soixante : il existe un « Lumière cinéaste ».

 

Pour le redire, et montrer la splendeur d’une oeuvre qui reste à redécouvrir, l’Institut Lumière fait restaurer près de 150 films qui seront là pour prouver que l’oeuvre Lumière est partie intégrante de l’histoire du cinéma, que Louis Lumière n’est pas seulement au bout de la chaine des inventeurs, il est aussi au début de la chaine des créateurs.

 

150 films Lumière restaurés par l’Institut Lumière avec les Archives Françaises du Film du CNC, Eclair Group et l’Immagine Ritrovata de Bologne. Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du Patrimoine a apporté son soutien à cette restauration.

 

 

3. Lumière ! (Actes Sud / Institut Lumière)

Septembre – octobre 2015

 

Pour accompagner une célébration qui durera toute l’année, l’Institut Lumière et les éditions Actes Sud publieront à l’automne un beau livre sur Lumière.

 

Lumière ! est l’hommage rendu à des inventeurs et entrepreneurs hors du commun qui, à travers le cinéma mais aussi la photographie et les Autochromes, voulurent enchanter le monde pour l’offrir au plus grand nombre. Il est aussi l’histoire d’une famille qui fut celle de la France et une aventure industrielle d’une incroyable richesse.

 

L’ouvrage proposera également de nombreuses analyses et réflexions qui sont autant de pistes dans l’univers esthétique et technique qui entourait le cinéma naissant. À travers les contributions des historiens, des directeurs de musées ou de cinémathèques, des membres de la famille mais aussi des cinéastes contemporains, grâce à une iconographie de grande qualité, parfois peu vue en France, Lumière ! est un passionnant voyage dans le temps et autour du globe, au coeur de cette histoire du septième art qui, depuis les grains de la pellicule, s’écrit désormais avec les images numérisées du Digital Cinema Package.

 

À nouveau réunis pour une belle aventure éditoriale, Actes Sud et l’Institut Lumière publieront un ouvrage de référence, le livre politique et historique Lumière.

 

Sous la direction de Thierry Frémaux, préface de Bertrand Tavernier. Avec des textes de Laurent Mannoni et Serge Toubiana (Cinémathèque française), Béatrice de Pastre (Archives Françaises du Film du CNC), Max Lefrancq-Lumière (petit-fils de Louis Lumière), Pierre Sorgue et Jean-Marc Lamotte (Institut Lumière), Bertrand Lavedrine, Jean-Paul Gandolfo (ENS Louis Lumière), Vincent Pomarède (Musée du Louvre), Jacques Rittaud-Hutinet et Vincent Pinel (spécialistes des Lumière), Philippe Jacquier (arrière petit-fils de Gabriel Veyre) et Marion Jacquier, Bernadette Angleraud (historienne), Nathalie Boulouch (Université Rennes 2), Pierre-William Glenn ainsi que Dominique Païni et de nombreux autres contributeurs.

 

500 pages, 200 illustrations

 

 

4. Sur les traces des Lumière : 19 mars, 22 mars et 28 décembre 1895/2015

 

 

Le 19 mars prochain, une journée à Lyon se déroulera sur les lieux du premier tour de manivelle. « Jour de tournage » permettra aux visiteurs de se rendre rue du Premier-Film devant le Hangar de la société Lumière (désormais Institut Lumière), pour visionner les films mais aussi pour tourner d’innombrables « Sorties d’Usine ». À cette occasion l’Institut Lumière sortira, pour les Smartphones, une application nommée « Lumière 1895 », qui permettra de tourner, en 2015, des « films Lumière » à la durée et au format originels.

 

Le 22 mars suivant, la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, boulevard Saint Germain à Paris, proposera une conférence rappelant celle qui, le 22 mars 1895, permit à Louis et Auguste Lumière de montrer pour la première fois les résultats de leur nouvelle invention.

 

Y participeront, outre l’Institut Lumière, la Cinémathèque française et son directeur Serge Toubiana, la Fédération Nationale des Cinémas Français et son Président Richard Patry, ainsi que la société Gaumont et son Président Nicolas Seydoux, qui redira les liens qui unissait Léon Gaumont et Louis Lumière.

 

Enfin, le 28 décembre 2015, dans ce qui était autrefois le Salon Indien du Grand Café au 44 boulevard des Capucines et qui est devenu l’hôtel Scribe, le public sera convié à diverses manifestations de célébration autour du Cinématographe Lumière mais aussi des images contemporaines qui sont celles de notre siècle.

 

Entre-temps, à Neuville-sur-Saône ou à La Ciotat, à Lyon à nouveau, d’autres événements se dérouleront dans ce qui furent des « villes Lumière. »

 

 

Une exposition

« Lumière ! Le cinéma inventé »

Salon d’Honneur / Grand Palais / Paris

(27 mars – 14 juin 2015)

www.grandpalais.fr

 

 

Une restauration

150 films Lumière restaurés par l’Institut Lumière avec les Archives Françaises du Film du CNC, Eclair Group et l’Immagine Ritrovata de Bologne

Sortie d’un DVD Blu-ray en juin 2015

Édité par l’Institut Lumière et France Télévisions

 

 

Un livre

Dans la collection Institut Lumière / Actes Sud, un beau livre qui fait le point sur l’aventure Lumière, en rassemblant les textes d’une vingtaine d’auteurs et qui propose des illustrations inédites venus des films, des Autochromes, des stéréoscopes familiaux, des photoramas et du cinéma 75 mm.

Sortie : septembre-octobre 2015

 

 

 

 

(Communiqué de presse)

 

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