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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Articles avec #e-book

Arnaud Niklaus, La destinée des désolations.

Arnaud Niklaus,

La destinée des désolations.

 

 

Arnaud Niklaus, que nos fidèles internautes connaissent déjà, et dont les nouveaux peuvent lire l’entretien qu’il nous avaient accordé en suivant le lien ci-dessous, sort son premier e-book « La destinée des désolations ».

Cette saga numérique devrait comporter au minimum, d’après les informations que nous a données l’auteur, une dizaine de tomes au minimum.    

Le prix est (et restera) de 0,99€ seulement.

 

Une version papier est actuellement à l'étude, vu l'excellent démarrage de l'e-book sur Amazon ! (#15 du Top 100 Horreur, et #29 du Top 100 Fantastique et Terreur).

 

L’auteur nous offre pour nos internautes, en téléchargement gratuit et légal, un extrait de son ouvrage que vous trouverez également ci-dessous.

Faites-nous savoir ce que vous pensez de cette œuvre et de cet auteur en utilisant pour cela les commentaires. 

La destinée des désolations

Auteur : Arnaud Niklaus

Editeur : Auto-édition

Type de support : Ebook

Date de sortie : le 08 mai 2018

Genre : Fantastique/Horreur/SF

 

Synopsis : Dans un futur proche, Casey Alexander parcourt les restes du monde, avec un seul but en tête : trouver un havre de paix. Au cours de son périple, il rencontrera ses futurs alliés... Comme ses futurs ennemis ! En leur compagnie, Casey tentera l'impossible pour survivre et trouver une terre accueillante où vivre...


Ce premier tome de la saga littéraire "La destinée des désolations" est une introduction à cet univers bien particulier. 


Les aventures de Casey Alexander se poursuivront sur de nombreux ouvrages.

téléchargement gratuit et légal, un extrait de son ouvrage

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Entretien Thomas CLEARLAKE Auteur

Entretien

Thomas CLEARLAKE

Auteur

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Thomas,

Nous allons inverser la forme de cet entretien, on finit habituellement par la biographie de l’Auteur, mais j’aimerais déjà que tu dises à nos internautes, d’où tu viens, ta formation initiale, ton itinéraire professionnel et personnel ?

 

Thomas CLEARLAKE,

Bonjour Stéphane,

Je suis né au Canada (Colombie Britannique). Je n’ai pas reçu de formation littéraire particulière, j’ai simplement lu beaucoup de livres. Il faut savoir que la lecture est indispensable pour se lancer dans l’écriture. Le premier livre que j’ai lu a été les « Histoires extraordinaires » d’Edgar Allan Poe.

 

Stéphane Dubois,

« Les forêts d’Acora » est ton premier roman, tu avais déjà écrit d’autres textes avant ? De quels genres littéraires s’agissait-il ?

 

Thomas CLEARLAKE,

Oui, J’ai écrit quelques nouvelles dans le genre Thriller, Terreur, SF, dystopie dont certaines que j’ai publiées sur monbestseller.com (une plateforme d’autopublication).

 

 

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir ressenti le besoin de prendre un pseudo, de nos jours cela devient de moins en moins fréquent ?

 

Thomas CLEARLAKE,

Je ne sais pas, peut être que le jour où je vendrai des millions de livres, je pourrai être tranquille dans l’anonymat, lol !

 

Stéphane Dubois,

« Au-delà des Étoiles » est le premier volume de cette saga, elle en comptera combien ? Dès l’origine tu avais prévu une suite ?

 

Thomas CLEARLAKE,

Oui, j’ai voulu créer un univers entier, au sein duquel se déroulera une quête intergalactique sur quatre ou cinq tomes, environ…

 

Stéphane Dubois,

Nos internautes pourraient-ils avoir une version papier dédicacée de ta petite main ?

 

Thomas Clearlake,

Bien sûr, il leur suffit de se rendre sur mon site et ils pourront commande, une version papier, mais aussi s’ils le préfèrent une version e-book  (voir lien à la fin de cet article, et pensez à citer « science-fiction fantastique » lors de votre commande, NDLR).  Pour ce faire une idée, ils peuvent lires les 3 extraits que tu présentes en bas de page en téléchargement.

 

Stéphane Dubois,

Que penses-tu des genres de l’imaginaire dans la littérature française actuelle ?

 

Thomas Clearlake,

La littérature française de l’imaginaire a de beaux jours devant elle. Le français est une langue très riche ; certaines couleurs, ambiances, tensions… prennent en français des nuances qu’elles ne peuvent trouver dans d’autres langues.

 

Je pense que l’on doit promouvoir fortement le genre imaginaire afin que de nombreux jeunes (ou moins jeunes) auteurs s’y intéressent et s’y essayent.

Le terrain littéraire de l’imaginaire est très fertile en France. Il ne demande qu’à être nourri de jeunes pousses !

 

Stéphane Dubois,

D’autres formes de créations t’attirent ?

 

Thomas Clearlake,

Pour ne rien te cacher je suis fan de cinéma. Mon rêve serait de pouvoir participer un jour à la réalisation d’une adaptation d’un de mes romans à l’écran.

 

J’aime aussi beaucoup le Jazz et plus particulièrement le Blues, qu’il m’arrive de pratiquer (guitare) à mes heures perdues.

 

Stéphane Dubois,

Tu as d’autres projets en vue en dehors des « Forets d’Acora » ?

 

Thomas CLEARLAKE,

Oui, je travaille actuellement sur l’écriture d’un Thriller/Fantastique/Terreur qui s’intitulera « L’essence des ténèbres », et qui paraîtra aux environs de décembre 2017.

 

Merci à Thomas CLEARLAKE, de nous avoir accordé cet entretien.

 

Vous pouvez aller visiter le site de l’auteur (le livre au format broché et ebook y est en vente. Les exemplaires brochés peuvent être dédicacés par l’auteur, suivre le lien ci-dessous)

 

Résumé du livre

Les forêts d'Acora (Au-delà des étoiles t. 1)

Les faits qui vont être évoqués à travers les lignes de ce manuscrit prennent place dans les galaxies de notre nouveau cosmos, situé à des milliards de cycles-lumière de la Voie lactée… et de la Terre, qui vit l’ Homme naître, grandir, et partir coloniser les confins…

 

Les fils de l’ Homme ont porté la semence de l’ humanité sur des planètes fertiles, dans des systèmes planétaires où ils évoluent à présent parmi de nombreuses autres espèces. Dans ces régions cosmiques où la vie tente de trouver une harmonie commune, l’éternelle de pouvoir a érigé des empires intergalactiques, bâtis sur une technologie sur-développée, et menacés par le chaos des guerres qu’ ils se livrent entre eux.

 

Sous d’ autres étoiles, des ententes pacifiques se forment entre certains systèmes qui ont choisi la voie de la raison. Ailleurs, des populations s’ organisent pour leur survie sur des planètes sauvages. À travers l’ espace, depuis la nuit des temps, un ordre oeuvre dans le plus grand secret au maintien de l’ équilibre et à l’ unification de l’ Univers.

Mon nom est Jaadhur, je suis un descendant humain et suis devenu un Ujhaï, une Sentinelle au service de l’Alliance universelle. Ceci est l’ histoire de ma vie, mais c’ est aussi et surtout celle d’ une quête dont dépendra l’ avenir de notre univers.

Extrait 1 en téléchargement gratuit, remerciement à l'auteur.

Extrait 2 en téléchargement gratuit, remerciement à l'auteur.

Extrait 3 en téléchargement gratuit, remerciement à l'auteur.

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1 et 4 de couverture

1 et 4 de couverture

Entretien :

Guilhem auteur de « la plante Verte »

cycle du REZO.

 

Ci-dessous vous trouverez un entretien avec un jeune auteur 

 

 

Stéphane Dubois,

Guilhem, tu viens de publier aux éditions « Élp Éditeur », le premier volet du cycle du REZO, avant cela tu avais déjà publié des textes ?

 

Guilhem,
La plante verte est mon tout premier texte publié. J'en ai écrit le premier jet lorsque j'avais 26 ans, en deux mois, mais je n'en étais pas satisfait. Je ne savais pas ce que j'avais écrit. J'avais besoin de prendre du recul. J'ai laissé moisir ce manuscrit dans un tiroir. Ce n'est qu'en 2014, à l'occasion d'une longue convalescence offerte par un chauffard de camion, que j'ai pris le temps de le finaliser et de l'assumer. Je l'ai alors envoyé à des éditeurs et il a trouvé preneur en sept mois !

 

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir choisi le genre « sci-fi pulp novel » ?

 

Guilhem,

Effectivement, certains éléments de ce tome renouent avec la Scifi pulp. Les tomes suivants prendront le large vers toujours plus de SF, mais l'angle d'attaque sera étatique et sociétal. En outre, bien que l'histoire du Cycle du Rézo débute au XXIIIe siècle, j'ai pris le parti d'un faible degré d'évolution de l'Humanité et j'ai plutôt l'impression d'avoir créé dans ce tome une anticipation dystopique décalée.

 

Ce premier tome est le début d'un cycle qui va s'étaler sur plusieurs siècles. Je pense que quand la suite aura été écrite, on ne pensera plus en me lisant à de la sci-fi pulp. De mon point de vue, j'ai plutôt fait une science-fiction spéculative (Je l'ai déjà entendu appelée aussi SF prospective ou Soft SF). Mc Banks a la Culture. Asimov la Psychohistoire. J'ai opté pour les États-réseaux. Au niveau de l'écriture, du style comme de la narration, je ne voulais pas trop tomber dans la simplicité qui certes aide à s'immerger dans un univers, mais rend la lecture sans saveur. Je voulais m'amuser et surprendre. Ça a donné un ton humoristique, parfois grinçant, à tout mon bazar.

 

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir choisi un éditeur du Québec ?

 

Guilhem,

Lorsque j'ai eu terminé mon manuscrit, je l'ai envoyé à une trentaine d'éditeurs. J'ai reçu beaucoup de refus neutres de la part des éditeurs français. Quelques-uns tout de même ont loué mes qualités d'écriture. Le Bélial, par exemple, m'a proposé d'écrire dans Bifrost, mais je n'en ai pas eu le temps.

 

Quelques jours après, ÉLP Éditeur, basé à Montréal, qui édite des auteurs en numérique dans toute la francophonie a sélectionné mon bouquin. Ils n'éditent que douze titres par an et comme ils ont déjà plusieurs auteurs, j'ai eu de la chance qu'ils m'accordent une place dans leur catalogue. Honnêtement, je ne pensais pas qu'un éditeur voudrait du premier tome d'un cycle non terminé, qui plus est copieux, d'un auteur inconnu et avec un titre à la con La plante verte... Le temps que le travail éditorial sur La plante verte se termine, ÉLP Éditeur s'était mis au print on demand, faisant exister mon roman, également en version « broché ».

 

 

Stéphane Dubois,

Quels sont les auteurs, francophone ou pas qui t'ont marqué, influencé ?

 

Guilhem,            

Il y en a tant ! Adolescent, j'ai lu pas mal de littérature classique. Pas sous la contrainte ; par curiosité. Peu m'ont autant fait voyager dans mon imaginaire que lorsque je lisais de la SFFF, dans les collections Royaumes oubliés ou Lancedragon d'abord, puis du Barjavel, du Orwell, du Pratchett, du Philip K Dick, du Philip José Farmer, du Asimov, du Tolkien. Il ne s'est pas passé une année depuis mon adolescence sans que je ne rencontre de nouveaux coups de cœur : de Werber à Hamilton, Anderson, M. Banks, Anne Mc Caffrey, Robin Hobb, Dan Simons, etc. Les citer tous me prendrait des heures ans compter les auteurs de BD, comics et manga. Et je suis tellement loin d'avoir tout lu y compris parmi les auteurs plus anciens.

 

Encore très récemment, j'ai eu un gros coup de cœur pour La Grande Porte de Frédérick Pohl que je n'avais jamais lu. En ce moment, je termine La compagnie noire de Glen Cook et ma PAL (Pile à lire) ne diminue jamais. En plus de ça, j'ai récemment rejoint une table de jeu de rôle. J'y découvre de nouveaux univers infiniment riches et complexes. Il me reste des tas de romanciers moins connus à découvrir, parmi les francophones notamment, mais un champ apparemment infini de scénarios de jeux de rôle m'attend aussi ! Saupoudrez le tout de cinéma et de séries et je n'aurais jamais assez d'une vie pour en finir d'être influencé par d'autres auteurs.

 

 

Stéphane Dubois, 

Tu es également le créateur de la websérie de Bad Fantasy DonJon Legacy, tu peux nous en parler ? Quels sont les développements prévus pour cette web-série, et pourquoi as-tu voulu créer une websérie ?

 

Guilhem,

Avant cette série, en 2010, j'avais commencé l'écriture d'un deuxième roman dans le genre Bad Fantasy, qui possède sa propre cosmogonie et un bestiaire assez délirant. J'ai connecté la websérie à cet univers même si les histoires sont bien distinctes. Ce roman s'intitule Le Chevalier à la canne à pêche et quelques éléments relient les deux œuvres. J'espère qu'il pourra être édité prochainement.

 

DonJon Legacy est une série au format shortcom dans le genre Bad Fantasy, c'est-à-dire une heroic fantasy comique du côté de méchants, en l'occurrence il s'agit de méchants complètement nuls. J'avais envie que les fans de dungeon crawling et de déconnade aient quelque chose de plus mature en matière de comédie donjonesque. J'ai voulu faire se rencontrer le jeu vidéo Dungeon Keeper et la série Kaamelott. Je suis très content d'avoir réussi à produire de la vraie fantasy en France, en live (pas en animé). La première saison durera modestement 10 épisodes de 2 à 4 minutes. Elle jette les bases d'une longue histoire. C'est un genre de préquelle. Tout est déjà tourné et en cours de montage. La saison 1 sortira cet été sur youtube, notamment, en même temps que le trailer.  Pour le moment, vous ne pouvez en voir qu'un bref teaser(voir lien ci-dessous)  :

 

Cette série racontera l’histoire de Jon, un homme bon, qui s'en vient découvrir dans des ruines le maléfique héritage d'un père qu'il n'a pas connu. Les inteprêtes ne sont pas des amateurs. L'humour y est terrible, mais absolument pas réservé aux spécialistes du genre. On a tourné dans de beaux monuments. Niveau SFX, on ne s'est refusé ni créatures de bestiaire ni magie. Pire : on a osé  une marionnette, hyper vulgaire.

 

Si j'ai créé cette série, c'est parce que j'aime raconter des histoires, peu importe le médium. Je suis comme tous les lecteurs de SFFF, également un gros amateur de séries ou de films. Il faut toutefois accepter de ne plus être le seul maître à bord dans une série. Contrairement à un roman où seul l'éditeur intervient, une websérie est une œuvre collective où chacun apporte sa pierre à l'édifice et où des limitations techniques et financières surgissent de toute part. Le résultat échappe forcément à son créateur de départ. C'est Olivier Ziel, un talentueux ami qui bosse depuis des années dans l'audiovisuel, qui réalise mes scénarios. J'en suis le directeur artistique, mais on bosse main dans la main.

 

Tout le monde a été bénévole sur la saison 1 et on a reçu l'aide d'une armée d'amis. C'est une belle aventure chronophage que je brûle d'allonger. À partir de septembre, on va chercher des partenaires sérieux pour nous aider à créer la suite, car on a beaucoup d'ambition. Ainsi, la saison 2, déjà écrite, durera 10 épisodes de 10 minutes. On espère déjà trouver notre public lors de la diffusion cet été.

 

Rendez-vous donc cet été pour une websérie donjonesque et un nouveau roman, j'espère ! Et en attendant, vous pouvez me découvrir à travers Le Cycle du Rézo : La plante verte.

 

 

résumé du livre

La plante verte

Un roman de Guilhem

 

 

 « La vie en cette année 2234 n’était pas forcément dure pour tous les hommes, seulement, comme depuis la nuit des temps, pour une immense majorité. »

 

Le gouvernement de l’Europe unifiée est sur les dents. Une flotte extraterrestre est en train de se pointer aux confins du système solaire. Nous sommes au bord du tout premier de tous les premiers contacts. Mais quelle en sera la nature ? Amicale ? Hostile ? Toutes les chancelleries sont aux abois, car il faut éviter qu’une ou l’autre nation locale ne se transforme involontairement en l’extraterrestre de toutes les autres.

 

Par ailleurs, la lutte contre les changements climatiques a rendu les grands gouvernements supranationaux dépendants de vastes conglomérats privés assurant la perpétuation artificiellement contrôlée d’un climat viable. Ces entreprises tentaculaires portent des noms percutants – EcoTech, NanoSoft – et elles pénètrent la société civile et ses pouvoirs traditionnels jusqu’au trognon. Que savent-elles exactement de cette visite d’extraterrestres ? Le paradoxe est que ces puissants conglomérats contrôlent la technologie permettant de percevoir le vaste univers extérieur. De là à contrôler cet univers même…

 

Sur un autre plan, le quadragénaire Marhek Lorme, mi-détective privé, mi-barbouze à la retraite, enquête sur l’assassinat de son meilleur ami espion et de l’épouse de ce dernier par d’obscurs services non identifiés. Ici aussi, salmigondis analogue des perceptions, en la quête compréhensive. Qui a fait quoi ? Qui tire les ficelles brutalement et arbitrairement plantées dans la tête de qui ? C’est la valse des agents doubles, triples, quadruples. Marhek Lorme et son jeune subalterne, le stagiaire Johnson, mettent ainsi involontairement pied dans une histoire qui les dépasse… mais qui nous entraîne dans des scènes visuellement enlevantes sur un rythme de tambour de charge.

 

Pendant ce temps, dans le bureau d’un important homme d’État européen, il y a une plante verte enracinée d’assez longue date dans son pot. Elle vivote de son mieux, au rythme des arrosages sporadiques et des séquences de lueurs de la lumière artificielle. On la mentionne de temps en temps, dans le flux et le reflux des péripéties, comme par cycles. Elle apparaît comme une sorte de point nodal dans un imbroglio sociétal, syndical et militaire de plus en plus enchevêtré et tonitruant. Et elle en vient graduellement à nous obséder, cette plante verte.

 

Ce copieux premier tome du Cycle du Rézo renoue avec la riche tradition de la sci-fi pulp novel. Tous les procédés s’y trouvent. Les thématiques, en plus, sont intensivement modernisées: cyber-culture, micro-robotique, catastrophisme climatique, gouvernement supranational, paix armée, ésotérisme laborantin, amours furtifs, dialogue (de sourd) homme-femme, marasme économique, surarmement, privatisation à outrance, Et infailliblement, l’originalité jaillit. On lit, on lit, on lit.

 

Quand l’intelligence devient artificielle, quand la créature surclasse son créateur, eh bien un bon lot de surprises nous attend et ce, même dans les replis bruissants et parfumés des éléments narratifs les plus traditionnels d’un genre. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce premier roman de Guilhem en jette… On n’ose à peine imaginer les autres !

4,99 € - 6,49 $ca sur 7switch | Poids lourd | Romans

17,99 E en broché sur Amazon

 ISBN : 978-2-924550-15-1

Teaser de la web série

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couverture de: "Singularité"

couverture de: "Singularité"

Entretien :

Dominique Deconinck,

DDk Anticipation

 

Stéphane Dubois,

Vous avez créé récemment une maison d’édition destinée à la science-fiction, pour lui avoir donné le nom inusité de nos jours d’Anticipation.

 

DDk

DDK est le trigramme qui m’a suivi depuis des décennies dans les entreprises où j’ai travaillé, que j’ai fini par m’approprier.

 

Quant au terme Anticipation, il définit clairement la nature de la maison d’édition : nous ne publierons que des romans dont l’intrigue s’appuie sur des faits scientifiques avérés, libre à l’auteur d’extrapoler à partir d’eux. Je souhaite aussi créer l’envie de faire connaître des avancées scientifiques majeures comme l’a fait Jules Vernes en son temps et faire réfléchir sur leurs éventuelles conséquences et tout cela dans un roman agréable à lire. C’est ambitieux …

 

La France est un pays déprimé, selon certains le plus triste du monde, nous sommes focalisés sur des facteurs conjoncturels : le chômage, la paupérisation et nous ne voyons pas assez les immenses avancées technologiques qui permettent d’augmenter l’espérance de vie d’un trimestre par an, d’implanter un cœur artificiel, de remplacer une jambe arrachée par un requin par une prothèse qui restitue les sensations du surfeur, etc.

 

Un autre exemple : je suis surpris de voir beaucoup de français donner généreusement au téléthon et s’élever violemment contre les manipulations génétiques. Un roman d’anticipation peut donner un nouvel éclairage sur ce point de vue, sur le monde.

 

Tout le monde n’a pas envie de lire des revues scientifiques, un roman peut aussi être une invitation à réfléchir sur les immenses potentialités de la science à la façon des romans historiques qui s’appuient sur l’Histoire et nous font l’apprendre sans même y penser.

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir décidé de créer ta propre maison d’édition ?

 

 Dominique Deconinck,

Ah ? Bonne question, les éditeurs de SF français sont rares, ils reprennent souvent des auteurs étrangers reconnus et ne laissent que très peu de  place, à ma connaissance, à des auteurs français d’anticipation. Je lis les revues de SF majeures, Galaxies, Bifrost qui est aussi éditeur, Fiction et je ne retrouve pas toujours ce que j’ai envie de lire alors … entre le constat et l’action, j’ai choisi.

 

Stéphane Dubois,

Songes-tu à éditer d’autres auteurs dans l’avenir ?

 

DDk

OUI ! Bien sûr, je ne veux pas n’être qu’un auto-éditeur de plus ! Je souhaite que ceux qui partagent mes idées me rejoignent, que nous avancions ensemble pour faire découvrir le monde fabuleux de la recherche scientifique. Alors j’invite ceux qui pensent comme moi à m’envoyer leurs manuscrits ou simplement me contacter.

 

Au travers de mon premier roman Connexions dangereuses j’ai appris la richesse de l’écriture  à plusieurs, chacun apporte son vécu, sa créativité, ses idées. Aujourd’hui j’espère fédérer des romanciers, des scientifiques, des curieux, des fous, pour écrire et pourquoi pas ensemble !

 

J’organise aussi un concours de nouvelles qui, je l’espère, me permettra de détecter de nouveaux talents.

 

Stéphane Dubois,

Tu publies le premier tome du Cycle de la Singularité, cela rentre dans ce que tu  considères comme de l’anticipation?

 

DDk

Oui et sans ambiguïté. Le premier chapitre peut échapper au genre de l’anticipation mais il reprend l’avis de la plupart des archéologues. Dans la première partie du roman,  les éléments scientifiques cités sont avérés. Quant à la suite elle invite à la réflexion : nous assistons à la compétition entre l’homme amplifié et l’ordinateur, la machine. La loi de Moore, qui n’a de loi que le nom j’en conviens, incite à penser que la puissance des ordis est multipliée par deux tous les dix-huit mois alors que l’homme évolue bien plus lentement. De plus les ordinateurs parlent  à peu près le même langage, ils partagent les bases de données de connaissance de l’humanité et nous leur apprenons depuis des décennies à apprendre à apprendre. Isaac Asimov avait bien perçu  ce problème, avait proposé une solution,  les trois lois de la robotique, que personne ne songe à appliquer. L’Humanité et la Machine seront en compétition, qui gagnera : c’est bien l’objet du roman.

 

Stéphane Dubois,

Tu as également publié : « Il sentait bon le sable chaud ... » et « La Crevette malicieuse et la loi d'Erlang » cette dernière ayant obtenu un prix, tu peux nous parler de ces deux œuvres ?

 

DDk

Je commencerai par un roman que tu n’as pas cité Connexions dangereuses, écrit à quatre mains sous le pseudonyme Miriam Okerman, sans doute moins ambitieux que Singularité, il était proche du polar mais il évoquait déjà de façon moins achevée le thème de Singularité. J’avais commencé à écrire des pièces du puzzle du roman suivant sans encore savoir où j’irai.

 

Avant de prétendre  écrire seul je voulais me mesurer à d’autres écrivains. Un concours de nouvelles reconnu, celui d’Issy les Moulineaux, dont le thème cette année-là  était file d’attente, me permit de le faire, je  me souvenais de mes lointaines études de probabilité, de l’air du temps , j’étais moins littéraire que les autres postulants, d’une humeur joyeuse, bref j’étais décalé. J’avoue avoir été très heureusement surpris de recevoir le premier prix. Quant à il sentait bon le sable chaud … ,  cette nouvelle résulte d’un gag : j’avais entre les mains une histoire de la légion et je survolais parfois un blog d’écriture. Ce dernier  proposait un concours organisé par Harlequin invitant à revisiter le thème de l’érotisme, j’avais déjà quelques bribes en tête, je l’écrivis très vite et je fus heureux d’être nominé. J’ai pris les résultats de ces deux  concours comme autant de signes et je me suis très lentement à penser à Singularité.

 

Stéphane Dubois,

Quels sont tes projets éditoriaux ?

DDk

Un éditeur a trois fonctions,

Un éditeur a trois fonctions, la première est primordiale: il doit dénicher, de nouveaux talents. Je compte beaucoup sur un concours de nouvelles pour découvrir des auteurs, voire les retrouver. Son thème sera bien évidemment ancré dans l’anticipation. Je compte sur ton blog pour que des plumes en herbes ou des écrivains reconnus apportent leurs visions des prochaines décennies.

La deuxième est administrative, il faut protéger l’auteur, le faire imprimer, lui éviter les étapes administratives.

Ensuite, il faut  faire connaître l’œuvre et là éditeur ET  auteur ont un immense rôle à jouer.

C’est de leur enthousiasme, de leur détermination, de leur temps que dépendra le futur du roman et de ceux qui suivront.

Stéphane Dubois,

As-tu un extrait à nous proposer ?

DDk

Oui ! Bien sûr. Et ne crois pas avoir les clefs du roman après l’avoir lu.

— Après-guerre on a cru un instant que la loi de Moore[1] ne fonctionnait plus, on avait tort. Les ordinateurs quantiques et leur formidable puissance sont à portée de notre technologie et auront une puissance difficilement imaginable … mais en attendant je suis agacée de devoir sans arrêt crypter le moindre message.

Internet avait survécu à la Fin des Nations mais était désormais trop facile à espionner. Le cryptage nuisait à la spontanéité. Restait à trouver la solution.

— Tout opposés à la science qu’ils soient, les livristes sont de redoutables technophiles, ils nous font épier par tous les hackers de la planète. J’ai l’impression de perdre plus de temps à élever des pare-feu qu’à faire mes recherches.

— Que suggères-tu Arkady ?

— Communiquer directement de cerveau à cerveau.

— De la télépathie ?

— Pas exactement. Nick m’a invité à l’une de ses conférences. Il peut vous parler du sujet bien mieux que moi.

Le docteur Niklaus Baldur suspendit son occupation du moment : décortiquer avec entrain une crevette de sa fourchette et de son couteau. Il posa ses couverts et s’adressa à ses commensaux.

— Cela peut paraître fou mais ça l’est sans doute moins que nous l’imaginons. La veille de la Fin des Nations avait vu une explosion de découvertes en neurosciences. Des chercheurs ont détecté des foyers de cellules souches[2] dans le cerveau qui se transforment en neurones spécialisés adaptés aux stimuli sensoriels reçus. Elles servent à remplacer les vieilles cellules et à réparer des liaisons détruites. Cela explique que l’on puisse perdre la mémoire ou au contraire la préserver si l’on active le champ cérébral impliqué. Le cerveau d’Einstein a été conservé, des chercheurs l’ont étudié, ils ont très vite remarqué que le lobe cervical impliqué dans la logique était surdéveloppé[3]. Dans un premier temps ils ont conclu à une anomalie génétique positive. Aujourd’hui nous savons que les parties les plus utilisées s’accroissent plus que les autres comme les muscles des athlètes.

— Pouvons-nous développer la transmission de pensée ?

— Pourquoi pas ? Toujours avant la guerre, des hommes sont parvenus à obtenir d’un bonobo qu’il fasse bouger le curseur d’un écran par l’intermédiaire d’électrodes implantées dans son cerveau pour pointer les objets qui lui étaient désignés. La possibilité de correspondre existe, reste à la développer[4].

Jusqu’alors Alia écrivait dans son carnet sans marquer le moindre signe d’intérêt au sujet, elle leva la main.

— Imaginons que vous mettiez une personne en isolement sensoriel, que vous introduisiez une puce interactive dans le cerveau, les neurones naissants se connecteront à celle-ci.

— Cela a déjà été étudié avec succès sur … des neurones d’escargot[5].

— En combien de temps ?

— Je n’ai jamais étudié le problème sous cet angle. En première approximation …un mois.

Elle croisa les bras, les observa les uns après les autres :

— Nous avons ici la spécialiste mondiale des métalangages, une sommité en recherche sur le cerveau, un expert en coordination des intelligences artificielles, une jeune femme prétendant être capable de créer des matériaux entièrement nouveaux … si vous le voulez bien je rédige la pré-étude.

 

   

 

 

 

 

 

[1] On devrait plutôt parler de conjecture de Moore. En première approximation on constate que la puissance des ordinateurs double tous les dix-huit mois (ce qui revient à affirmer qu’elle est multipliée par mille tous les quinze ans).

[2] Au cours de la vie de nouvelles cellules neuronales sont générées dans le système nerveux adulte chez la plupart des espèces. La neurogenèse se déroule principalement dans deux régions du cerveau des mammifères adultes dont l’homme : le gyrus denté de l’hippocampe et la zone sous-ventriculaire, région située sous la paroi des ventricules latéraux.

[3] On distingue plusieurs types de cellules souches, en première approximation, les cellules souches omnipotentes qui peuvent se reproduire et se différentier en n’importe quel autre type de cellule, et des cellules pluripotentes qui ne peuvent se différentier qu’en un nombre fini de type de cellules.

[4] En 2006 des chercheurs de l’Université de Calgary (Canada) ont prouvé qu’il était possible de cultiver un réseau de neurones sur une puce de silicium.

[5] Des chercheurs de l’Institut Max Planck ont publié un article sur le sujet (source : Le Monde)

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Nouveauté : N’aie plus peur de Bernard Florentz

Nouveauté :

N’aie plus peur

de Bernard Florentz

Résumé

Que sont-ils devenus ? Telle était la question qui taraudait René Lallemend, éditeur et cancéreux du foie au stade terminal. Que sont devenus les morts une fois morts ?

Lui qui avait mis le grappin sur le marché du livre ésotérique, lui qui aurait dû, plus que tout autre, avoir des réponses, le voilà terrorisé rien qu’à penser à l’au-delà. Toutes les foutaises métaphysiques qu’il avait publiées, de toute façon, il n’y avait jamais cru.

Par contre Aurélien, son frère aîné, devait savoir. Car ce grand voyageur, ce penseur autrefois acclamé, cet homme devenu secret allait mourir aussi… mais il était serein, et cette tranquillité était louche : c’était sûr, il avait un secret, le secret : celui de l’immortalité !

C’est animé par ce dada insensé, tout environné par une étrange nuée de mouches et de corneilles, que René s’est dirigé vers la maison de retraite d’Aurélien : il allait lui extorquer la vérité. Et rien ne pourrait l’arrêter ! Ni sa propre mort, ni celle de son frère, encore moins le meurtre de son neveu stupide, de son ancienne amante, ou d’un banquier anglais ruiné par une secte de barbouzards.

Destins chamboulés

Prenez un sujet grave : la mort. Traitez-le avec humour – mais noir, l’humour, très noir. Ajoutez des personnages loufoques, quelques situations burlesques, une dose d’Apocalypse selon saint Jean, et vous obtiendrez cet ovni littéraire : une oeuvre à classer quelque part entre les films de Burton et les gravures les plus bizarres de Goya.

Biographie de l’auteur

Né en 1955, Bernard Florentz vit et écrit à Marseille. Après avoir commis quatre romans – les trois premiers parus chez Fleuve noir, le quatrième chez Pocket –, il s’est attelé à ce cinquième méfait : N’aie plus peur, un livre mêlant comique et fantastique.

3,49€ - Disponible en version numérique.

Extrait :

 

« “Je suis venu te voir”, avait murmuré l’éditeur tout en évitant le regard de son frère aîné et en fixant d’un oeil hagard l’amoncellement de livres et de papiers qui recouvrait la table […]. « “Pour la dernière foi”, avait-il encore ajouté d’un ton qui était monté subitement dans un registre presque suraigu […]. « “Car je vais bientôt mourir”, avait fini par articuler René Lallemend, tandis qu’une série de claquements sinistres avait attiré l’attention des deux frères, les obligeant à tourner la tête en direction des deux fenêtres dont les rebords grouillaient de dizaines de corneilles qui se chevauchaient sauvagement […]. »

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Nouveauté : L’Arche de Fabrice Doléac

Extrait : « Quelle était cette réalité essentielle à côté de laquelle tous les scientifiques étaient passés depuis des siècles, cette vérité cachée qui seule pouvait expliquer l’existence d’un tel organisme ? « Aujourd’hui encore, je ne sais si Kristel avait une explication en tête à ce moment-là. Mais si c’est le cas, je suis sûr qu’elle était bien en dessous de la réalité. Car cette vérité était si incroyable, si terrible, qu’aucun être humain – même Kristel ! – n’aurait jamais osé l’imaginer. »

Nouveauté : L’Arche de Fabrice Doléac

Résumé

À quelques mètres au large d’une plage de Madagascar, deux plongeurs découvrent un gigantesque dôme sous-marin. Sous l’étrange membrane de cette « serre », une canopée préhistorique semble prospérer depuis six millions d’années !

L’armée américaine dépêche un navire sur place et contacte aussitôt Alex Braneau, spécialiste des écosystèmes disparus. Avec l’aide de deux amies scientifiques et d’un brillant ingénieur, le Français devra percer le mystère de cette « arche » préservée du temps : Depuis quand est-elle là ? Comment a-t-elle survécu jusqu’ici ? Peut-être même renferme-t-elle le secret de la vie éternelle ? Pour répondre à ces questions, Braneau et son équipe échafauderont les hypothèses les plus folles. Mais rien n’aurait pu les préparer à la vérité.

Un voyage à travers le temps et… la réalité

Plus qu’une simple remontée dans le temps, ce roman est une véritable aventure métaphysique. Car bien vite, nos connaissances les plus élémentaires, nos certitudes cartésiennes, notre histoire, tout va se trouver bouleversé par les surprises que nous réserve l’auteur.

Grand amateur de cinéma de science-fiction, Fabrice Doléac rend ici un bel hommage à quelques-uns des classiques du genre : Jurassic Park de Spielberg, Alien de Ridley Scott… mais surtout, L’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick. Ces références donnent une oeuvre originale et déroutante, qui ne manquera pas de surprendre le lecteur.

 

Biographie de l’auteur

Né en 1968 à Paris, Fabrice Doléac est designer. Durant son temps libre, il se consacre à l’écriture d’oeuvres de science-fiction, scenarii ou romans.

3,49€ - Disponible en version numérique.

 

(Communiqué de presse)

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