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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #science-fiction

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

 

L’interview de  Jérémy Perrodeau

 

En mettant en scène la rencontre de deux civilisations, ce récit prend la dimension d’un mythe : comment avez-vous imaginé cette histoire ?

 

Quand je commence un nouveau projet, j’ai toujours envie de bousculer mes habitudes, d’explorer de nouvelles zones narratives et graphiques. En imaginant un personnage coincé dans un endroit dont il ne peut pas partir, je prends le contrepied des récits d’exploration que j’ai toujours faits. En fixant le déroulement de l’histoire à Lapyoza, dans un endroit précis, la présence d’un étranger suggère en permanence l’existence d’un ailleurs. L’Empire dont vient Pavil est évoqué mais jamais montré. Je voulais travailler avec cette idée de récit en hors champ. La question du mythe s’est imposée ensuite

très rapidement car le mythe pose directement la question du récit : qu’est-ce que raconter une histoire ? Comment y croire ? Et comment le récit-lui-même façonne-t-il notre manière de voir ? Ce jeu de mise en abyme me fascinait, finalement le sujet central de cette bande dessinée, c’est le récit lui-même. Une histoire présentée comme vraie pose toujours la question du mensonge. Pavil sert ici d’intermédiaire au lecteur pour découvrir cette communauté reculée, mais il est aussi « un voyageur qui prétend être ce qu’il n’est pas » : c’est une des premières choses que j’ai notée pour le définir.

 

Scribe ou espion, le doute et le mystère s’installent. Une situation donnée n’est jamais tout à fait la réalité. Ce principe infuse toutes les strates du récit.

 

Vous êtes-vous inspiré de la  philosophie ou de l’ethnographie ?

 

Pas vraiment. J’avais des souvenirs lointains de lectures comme Lévi- Strauss. Un cours de philo au lycée m’avait marqué. Il abordait notamment le système de croyances très synthétiques de certaines tribus aborigènes qui parvenait à réintégrer dans leurs mythes n’importe quel événement perturbateur, comme un avion qui survolerait le ciel. Mais tout cela reste très vague. De manière générale, quand je commence un projet, j’aime bien penser à partir de ma mémoire sans trop puiser dans une bibliographie théorique qui soulèverait trop de questions et me paralyserait. En laissant à distance l’ethnographie, je reste dans l’évocation et je revendique ce regard presque naïf.

 

En revanche certaines références nourrissent mon imaginaire. J’avais ainsi en tête dès le départ la série de tableaux sur L‘île des morts d’Arnold Böcklin. Cette île mystérieuse me fascine et m’a inspiré l’île surmontée de cette grande structure en face de Lapyoza. Il se dégage une aura de ce territoire interdit.

 

« JE POSE DES HYPOTHÈSES ET ME LAISSE PORTER. JE PARTAGE LA SURPRISE AVEC LE LECTEUR. C’EST UN SAUT DANS LA FOI POUR MOI AUSSI. »

 

Tout cet univers semble pourtant piocher dans différentes cultures du monde.

 

Avant même de commencer à dessiner, j’ai rassemblé plein d’images sur beaucoup de cultures différentes.

 

Puis je les ai rangées et je ne les ai plus regardées. Je ne voulais surtout pas m’inspirer d’une seule culture, ni m’approprié tel ou tel costume, j’ai inventé à partir des réminiscences.

 

Lapyoza est un territoire imaginaire né de ce mélange de folklores. Ce monde avec ces deux lunes place directement le récit dans un ailleurs. Chacun peut ouvrir la vanne de son imaginaire. Se détacher d’un contexte ethnographique précis me permet de toucher à quelque chose de plus universel.

 

Le village sur pilotis est un personnage en soi, que raconte cette architecture ?

 

Au début, je pensais à des paysages comme la baie d’Along bien que je ne sois jamais allé au Viêt Nam. J’avais envie de dessiner du bâti comme je dessine la nature. Dessiner les paysages naturels est ce que je préfère et là où je me sens le plus à l’aise. Quitte à fixer le récit dans un endroit précis autant qu’il me plaise. Cet agglomérat de passerelles, d’échelles et de cabanes où la perspective est malmenée n’est sans doute pas très viable dans le réel mais fonctionne bien dans l’image. Au-delà, le parallèle existe avec la structure du récit. Comme ce village, toute l’histoire se construit en différe cette civilisation engloutie, omniprésente et au fondement du récit, même si on ne le découvre pas tout de suite.

 

Le Totem et le rituel autour des masques incarnent visuellement le mystère.

Comment est née cette idée de représentation du sacré ?

 

J’ai visionné beaucoup de films de folk horror, comme The Wicker Man, l’Homme d’osier. Par définition, ce sont des films violents qui finissent mal. Pour cette histoire, j’ai seulement repris le principe de départ : un individu se retrouve dans une communauté reculée et découvre les coutumes locales. Visuellement le totem a quelque chose du géant d’osier dans lequel le héros du film finit sacrifié. Après coup, je me suis rendu compte qu’il ressemble aussi à la Tour du soleil, ce grand totem oiseau réalisé par Taro Okamoto pour l’exposition universelle d’Osaka en 1970. De même les masques font penser au Masque sans visage de Miyazaki. Porter un masque c’est aussi montrer aux autres une certaine façon d’être.

 

En arrivant, Pavil porte lui-aussi un masque, il s’interroge face aux villageois et au totem pour savoir ce qu’il y a derrière. Tout le récit s’articule entre le dévoilé et le caché. À partir d’un motif, il m’arrive de développer des éléments en sachant qu’il faudra trouver une explication tôt ou tard. Si ça ne fonctionne pas, je peux ensuite revenir en arrière. Ça a été le cas pour les masques récupérés dans l’eau ou pour l’artefact en forme de sablier allongé qui apparaît au début par exemple. Je pose des hypothèses et me laisse porter.

 

Je partage la surprise avec le lecteur. C’est un saut dans la foi pour moi aussi.

 

 

La légende des ruines englouties fait penser à l’Atlantide : d’où vient le mythe d’Hodä aux origines de Lapyoza ?

 

Je me suis intéressé à la mythologie en lisant différents types de mythes. Encore une fois je ne voulais pas m’inspirer de tel ou tel mythe précis, toutefois l’histoire de l’archer qui tire sur des soleils provient du mythe de Hou Yi, une légende chinoise. Cet emprunt mérite d’être cité même si l’histoire d’Hodä est plutôt un assemblage des éléments clé que j’avais commencé à mettre en place pour créer du mystère. J’avais d’emblée l’île mystérieuse en face et j’ai pensé à un énorme trou dans l’eau avant même d’imaginer que ça serait un lieu de minage. Je connaissais l’origine et la fin du récit. Dans l’eau,

les ruines témoignent de la mémoire d’une civilisation disparue. Pour que cette civilisation se soit écroulée il fallait qu’elle ait d’abord connu un essor, qu’elle ait rayonné, qu’il reste enfin cet Hodä, l’exilé, chassé par les siens. Je voulais aussi construire un mythe qui puisse être mis en parallèle avec cet Empire au présent qu’on devine être une espèce de royaume en totale expansion, et notre propre réalité. Il y a la notion d’un temps cyclique, d’une histoire qui se répète sous différentes formes.

 

L’effondrement, l’impérialisme, l’exil, le réchauffement climatique, ces thématiques résonnent dans l’actualité.

 

L’imaginaire s’imprègne forcément de la réalité qui nous entoure et je suis bien conscient que j’aborde des sujets qui sont directement liés à notre actualité. Je ne m’interdis pas non plus de parler de thématiques très politiques, mais je préfère avoir une position où j’amène le lecteur à se poser lui-même les questions que je me pose à moi-même. Je n’ai d’ailleurs pas forcément les réponses. Le sens du mythe revient au lecteur. C’est ce qui fait selon moi la différence entre le mythe et la fable dans la mesure où l’interprétation du mythe est plus ouverte que la morale donnée par la fable.

 

Le récit d’Hodä crée une rupture graphique et narrative dans le récit. Les jeux de damier et de symétrie semblent eux-mêmes mimer la mécanique dualiste du langage.

Le mythe implique-t-il une écriture spécifique ?

 

Ce traitement reste assez inconscient de ma part. J’avais besoin de créer une rupture visuelle et l’envie de développer un dessin plus géométrique et plus sec pour empêcher toute interprétation émotionnelle. Quand le prêtre raconte le mythe, le caractère solennel du récit détermine une écriture codifiée qui est reprise ensuite dans la deuxième partie, quand Hodä témoigne de son destin, même si la forme est légèrement perturbée par les volutes de fumée.

 

Les deux récits cohabitent et dialoguent entre eux. En inventant ce langage, je cherchais à provoquer le sentiment qu’on peut avoir face à des traces archéologiques ou des symboles du passé. Toute cette imagerie énigmatique invite le lecteur à décrypter. Le récitatif participe de ce langage. De la même manière qu’on peut créer visuellement du mystère en introduisant des éléments étranges ou des situations ésotériques, on peut faire la même chose avec les paroles. Au fil des pages, on trouve beaucoup d’indices liés à l’histoire d’Hodä qu’on ne perçoit pas avant la fin.

 

Pour moi, créer du mystère revient à tisser des liens entre des choses qu’on ne comprend pas. Quand on se rend compte que le lien qu’on avait tissé existe, c’est très gratifiant.

 

Les liens se tissent à partir d’indices distillés au fil des planches. Ils révèlent la machinerie narrative entre les deux parties, de l’installation de Pavil à son initiation :

Comment avez-vous construit ce récit ?

 

Développer une histoire qui ne soit pas un récit d’exploration et où il n’y ait pas d’affrontements, de danger ou de notion d’actions m’a forcé à bousculer mes habitudes. Tout le récit tourne autour de Pavil et de la figure de l’exilé. J’ai commencé par poser différentes étapes autour de son évolution : son arrivée, sa découverte du village, sa rencontre avec Yunï, son exploration des ruines sous-marines jusqu’à son débarquement sur l’île d’en face. J’avais le mythe et le déroulé de l’intrigue. Tout l’enjeu était de parvenir à distiller le mystère jusqu’à la résolution finale et tout ce qu’elle est censée procurer en termes d’émotions et de sensations. Le mystère oblige à penser les ellipses en réfléchissant à comment représenter le temps qui passe, à quand intégrer les indices sans tout livrer d’un coup.

 

L’ordre des séquences a beaucoup évolué durant l’écriture pour justement équilibrer ce rapport au mystère. C’était un défi intéressant, car dans mes précédents livres j’ai toujours traité les intrigues en temps continu. Ici j’ai beaucoup travaillé sur le rythme, les motifs, les accélérations et les ralentissements. Il faut trouver l’équilibre entre les tonalités narratives et graphiques pour empêcher qu’une monotonie s’installe. J’alterne les séquences dialoguées et muettes, je m’autorise aussi ces doubles planches à fond perdu qui créent des ruptures en soulignant des moments marquants.

 

Après Le Long des ruines qui était beaucoup plus sombre, l’intrigue est ici beaucoup plus apaisée.

Malgré la peur et le rejet de certains villageois, l’exil est placé sous le signe de l’hospitalité.

 

J’ai le souvenir de m’être senti apaisé en dessinant, c’était comme m’évader de moi-même. Après avoir imaginé un drame pétri de violence, j’avais sans doute besoin d’imaginer un endroit plus  paisible pour projeter mon imaginaire, un endroit où j’aimerais aller.

« DÉVELOPPER UNE HISTOIRE QUI NE SOIT PAS UN RÉCIT D’EXPLORATION ET OÙ IL N’Y AIT PAS D’AFFRONTEMENTS, DE DANGER OU DE NOTION D’ACTION M’A FORCÉ À BOUSCULER MES HABITUDES. »

La thématique de l’exil est sous-jacente à tout le livre ; elle rejoint la question de la colonisation, de comment on accapare un espace qui n’est pas le nôtre. Cette thématique est déjà présente dans Crépuscule par exemple, mais à travers un récit plus désincarné. Avec une mise en scène plus intime, en restant à l’échelle des relations humaines, j’évite surtout la grandiloquence d’un mythe sous la forme d’un opéra tragique. La question des ruines est une thématique qui revient également dans chacun de mes ouvrages. Les ruines témoignent toujours de la destruction du passé mais dialoguent aussi avec le présent. Je n’avais pas encore exploré les histoires que chacun peut y projeter. Alors que Pavil cherche à comprendre le rôle des artefacts en vue de découvrir des avancées technologiques oubliées, le rapport de Yunï est plus affectif et personnel puisque ce sont les circonstances de la découverte de ces artefacts qui lui importent. Yunï initie Pavil aux coutumes du village.

 

Il y a derrière leur rencontre comme l’esquisse d’une histoire d’amour : comment avez-vous pensé cette relation ?

 

Au départ, j’imaginais que la relation entre Yunï et Pavil irait plus loin et je n’ai finalement laissé que des sous- entendus. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de l’étranger qui séduit la belle autochtone qui n’est jamais sortie de son village.

 

« LA THÉMATIQUE DE L’EXIL EST SOUS-JACENTE À TOUT LE LIVRE ; ELLE REJOINT LA QUESTION DE LA COLONISATION, DE COMMENT ON ACCAPARE UN ESPACE QUI N’EST PAS LE NÔTRE. »

 

Il fallait à tout prix éviter la condescendance tout en restant léger. En gardant une distance entre Yunï et Pavil, j’équilibre la relation et se crée un rapprochement réciproque. Même pour les personnages les plus secondaires comme le cuisinier j’ai cherché à éviter tout manichéisme en suggérant une évolution. Dans un sens, Yunï a un rôle de main tendue, d’intermédiaire entre Pavil et les villageois mais elle a aussi son identité propre, et un caractère marqué, elle est loin d’être naïve. Elle se permet de critiquer et de juger Pavil. Elle ne se cantonne pas à être un faire-valoir. C’est pourquoi j’ai tenu à développer son histoire personnelle pour expliquer ses choix et sa manière de voir, pour exprimer le jugement qu’elle peut porter sur ses propres croyances et sur l’Empire. Si Pavil se transforme à son contact, elle évolue aussi dans cette relation. De même que la présence de Pavil influe sur tout le village.

 « DANS UN SENS, YUNÏ A UN RÔLE DE MAIN TENDUE, D’INTERMÉDIAIRE, ENTRE PAVIL ET LES VILLAGEOIS MAIS ELLE A AUSSI SON IDENTITÉ PROPRE, ET UN CARACTÈRE MARQUÉ, ELLE EST LOIN D’ÊTRE NAÏVE. »

 

Pavil est à la fois un chercheur et un profanateur. Sans narration interne, on s’identifie facilement à lui et à son désir de savoir. Pourquoi ?

 

Au début Pavil se présente comme un scribe. Il n’a rien d’un aventurier et je ne voulais pas d’un héros. Cet aspect neutre de prime abord m’intéressait car il me permet de présenter Lapyoza facilement au lecteur. J’avais aussi besoin de garder un point de vue extérieur pour ne pas nuire au mystère et à l’ambiguïté autour du personnage. Le lien se crée dans cette distance qui permet de juger ses actes et de comprendre que pour lui la fin peut justifier les moyens. Mais ce qu’il incarne, sa manière de penser, se rapprochent plus facilement de la nôtre. L’Empire d’où il vient correspond davantage à notre réalité occidentale. Comment choisir entre ces deux visions du monde ?

 

C’est un choix que je laisse au lecteur, je considère toujours le lecteur comme un acteur du récit avec sa perception propre. Pour moi une bonne histoire doit continuer à vivre en nous à travers les questions qu’elle nous pose. C’est d’autant plus vrai pour cette histoire qui pose directement la question de l’adhésion au récit, à un système de croyances et aux possibilités du doute et des remises en question. À travers les personnages, leurs choix, le lecteur se positionne. Son interprétation varie au fur et à mesure de la lecture et ce jugement peut encore évoluer avec une deuxième lecture ou une discussion avec un autre lecteur qui n’aurait pas le même ressenti. C’est ce qui me plait et le pourquoi j’invente des histoires, créer du dialogue en provoquant des émotions.

 

Graphiquement, votre trait se fait plus organique. Les cases soudées sans gouttière accentuent cet effet.Pourquoi ce choix ?

 

Je tournais autour de la thématique du cloisonnement. Je voulais rendre les choses denses et compactes. Ces soudures créent presque une grande case par page. Elles me permettent d’assumer encore davantage le découpage d’une scène ou d’un paysage sur plusieurs cases, avec des personnages qui évoluent entre chaque case. J’ai aussi accentué la reprise de décor et les effets de répétitions. En jouant sur l’idée que Pavil est bloqué à Lapyoza, quand il repasse à un endroit, je n’ai pas besoin d’imaginer des changements de cadrage. Je redessine les cases à chaque fois, pour ramener de la vibration, mais elles restent presque identiques. Ces motifs participent au rythme cyclique qui s’installe.

 

Pour la première fois, vous avez développé une narration en couleurs.

 

Au départ, j’étais parti sur une mise en couleur monochrome comme dans

Le Long des ruines. Quand les éditeurs de 2024 m’ont suggéré de faire de la couleur, ça n’a pas été simple à mettre en place. Après un premier rendu très carnavalesque, je fais table rase. J’ai introduit du blanc pour gagner en lisibilité et j’ai dû chercher un système pour limiter l’emploi des couleurs.

 

De manière générale, j’ai un rapport minimaliste et synthétique aux choses. En épurant et en tâtonnant, j’ai pu réduire la palette en définissant des règles souples en me limitant à trois couleurs par page, et en traitant les séquences narratives par teinte. J’ai aussi choisi de créer des dégradés pour les rendus de l’eau et le traitement de la lumière. À partir de là, je m’autorise des effets pour marquer des moments importants. J’utilise une gamme assez restreinte avec une dizaine de couleurs différentes. Sur la fin, cela se complexifie un peu car toutes les couleurs que j’utilise trouvent leurs pendants nuit, plus sombres, avec lesquels j’obtiens par contraste ces effets de fluorescence. La couleur participe à la narration, elle mime le temps qui passe et crée une progression au fil du récit.

 

Il se dégage de cette atmosphère exotique un onirisme reposant, une esthétique japonisante.

 

Les paysages que j’imagine sont toujours des projections. Je ne suis pas un baroudeur et je ne pratique pas le dessin d’observation. Mais j’ai fait un voyage au Japon quand j’ai réalisé Le Long des ruines qui m’a beaucoup marqué graphiquement. Quand je vois des photos de villages japonais, les architectures modulaires, l’art de l’aménagement, il se dégage quelque chose de mystérieux et de mystique.

 

Ces espaces à la fois très organisés et organiques séduisent mon imaginaire. Ça reste une vision fantasmée. De même que je suis très influencé par les estampes japonaises. En plus du rapport à la perspective avec la superposition des plans dans l’image, j’ai choisi ici d’utiliser des dégradés que je n’utilisais pas avant et qui se rapprochent de cette esthétique. Après avoir fait plusieurs tests manuellement, j’ai décidé de réaliser ces dégradés au numérique. Avec les trames en niveau de gris qui ajoutent un aspect granuleux à l’image, je joue sur la lumière et la profondeur pour fabriquer des effets.

 

Tout est affaire de dosage pour créer une progression de ces effets jusqu’à la révélation finale qui baigne dans une atmosphère singulière presque magique. À travers ce récit, j’ai la sensation d’avoir développé un nouveau langage graphique.

 

Le  LIVRE

Badabam ! Un aéroplane s’écrase dans les champs sur les hauteurs de Lapyoza, un village isolé situé sur une île aux confins du monde, une architecture flottante construite sur pilotis au-dessus des ruines englouties d’une civilisation disparue.

 

Loin de l’Empire et de l’administration pour laquelle il travaille, Pavil est contraint de passer quelques semaines dans ce territoire autonome avant l’arrivée du bateau qui le ramènera d’où il vient. Pendant cet exil, à l’ombre du grand totem aux mille visages et dans l’horizon d’une île mystérieuse, il rencontre Yunï, une plongeuse, et s’initie aux us et coutumes étranges de cette communauté recluse.

 

Le Visage de Pavil confronte deux civilisations que tout oppose. En abandonnant le récit de voyage et d’exploration qui caractérisait tous ses précédents albums, Jérémy Perrodeau choisit de faire du sur place pour aborder avec profondeur        et légèreté l’ambitieuse question de l’origine des mythes et des systèmes de croyances qui déterminent les manières de vivre et de            penser.

 

Dans cette perspective vertigineuse, le               récit questionne sa propre raison d’être et creuse le mystère à travers l’expérience d’une rencontre ramenée dans l’intimité de relations humaines. Le dépaysement imaginaire et graphique qui se dégage de cette partition en teintes douces invite à méditer le rapport à l’autre, les mécaniques d’ouverture et de repli sur soi.

Au grand bal masqué, tel est pris qui croyait prendre.

 

L’auteur :

Jeremy Perrodeau est né en 1988, quelque part entre Nantes et la mer, en bordure de la forêt. Un peu plus tard, il part étudier la communication visuelle à l’école Estienne, à Paris ; il en sort graphiste, et mène alors de nombreux projets avec le prestigieux studio deValence. Il commence en parallèle à produire de petits fanzines auto-édités, et bifurque progressivement vers la bande dessinée et l’illustration. Fortement inspiré par les grands espaces et les paysages naturels, il publie sa première bande dessinée en 2013 : Isles, La Grande Odyssée, aux éditions FP&CF (rééditée en 2018 avec 2024). En 2017, il publie Crépuscule, un premier grand récit de science-fiction impressionnant de maîtrise, qui lui vaut une sélection officielle au festival d’Angoulême et le Prix du jury du festival Pulp en 2018.

 

Il confirme ensuite son talent avec un thriller psychologique, Le Long des ruines, en attendant d’éblouir les lecteurs avec Le Visage de Pavil.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.
Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

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Nicolas Antoniucci  Les Cahiers Sodium #3

Nicolas Antoniucci Les Cahiers Sodium #3

Nicolas Antoniucci  

Les Cahiers Sodium #3

Humaliens, Science-fiction et … Humanité.

 

Nicolas, nous le suivons depuis déjà plusieurs années, à chaque fois il nous étonne, science-fiction, écologie et philosophie s’entremêle pour former aux fils des ouvrages, une œuvre consistante.

 

Je vous le recommande fortement.

 

**********************  

 

 

Entretien :

Mon travail d’écriture se situe à la frontière entre le réel et l’irréel, à partir d’observations faites tant sur la Nature que sur l’humanité.

Je bâtis des histoires dans le domaine de la science-fiction mais dans lesquels certains propos critiques sur notre société d’aujourd’hui, tels sont l’écologie et les mixités culturelles, seront privilégiés.

Je continue ce travail et dans cet esprit depuis plus de vingt ans, ces secteurs devenant aujourd’hui, de plus en plus, d’actualité.

Mes textes auront, par choix, des aspects poétiques et imagés.

 

 

STYLE & INFLUENCES

Interview, impressions...

Que pensez-vous du rapport existant entre l’écriture d’un livre et l’histoire racontée ?

Dans mon livre Ulciv, Ultime civilisation, le dernier de mes quinze livres j’ai choisi de présenter une édition renfermant une histoire relatée dans des pages à l’écriture dense demandant une lecture attentive ce qui, certes, pourrait ne pas convenir aux lecteurs pressés, ou professionnels- Le critique professionnel, du moins à un certain niveau, n’a pas le temps et il s’intéressera à l’histoire sans se préoccuper du livre lui-même, ses mots, ses phrases, sa calligraphie.

 

Cet effort relatif qui est demandé pour la lecture de cet ouvrage a pour but de l’éloigner du monde audio visuel que nous subissons au quotidien afin d’essayer de pouvoir à nouveau retrouver la magie des mots.

 

les-cahiers-de-couleur-sodium-cahier-3-couv-webJ’ai regroupé mes livres dans une même collection sous l’intitulé de COULEUR SODIUM. Ils sont accompagnés des cahiers de COULEUR SODIUM qui sont des ouvrages relativement petits aux thèmes diversifiés. Le cahier Numéro 3, Humaliens, un ensemble de nouvelles de science – fiction, est sorti en aout 2023.

 

L’I-A, l’intelligence artificielle, qu’en, pensez-vous ?

Il y a danger car l’I.A, l’intelligence artificielle, mettra de plus en plus l’Individu au pas, lui proposant de réaliser à sa place – L’homme est souvent paresseux – ses œuvres, peintures, sculptures ou roman et il convient de dire que, très certainement, l’humanité va perdre définitivement ce qui existait encore jusqu’à aujourd’hui dans son art, le sacré.

 

Elle va briser la barque perso dans laquelle, jusqu’alors, chacun de nous, naviguait. L’écriture, sa calligraphie son encre et papier, sera produite par de puissants ordinateurs et réduite, en une totale régression, à de simple points et tirets.

Nous deviendrons alors des robots de chair.

 

Quel rapport entre le rêve et l’écriture, l’art en général ?

L’humanité fonctionne sur deux temps complémentaires, le diurne et le nocturne.

Lors de son sommeil le dormeur rêve, c’est une énergie qui se libère tel la vapeur surgissant d’une cocotte-minute, sous forme d’histoires, de symbole et de couleur dont nous ne maitrisons que peu les sens.

 

Dans l’autre monde, le monde parallèle du diurne, de l’éveil, l’artiste crée et l’écrivain écrit tel des rêves dont nous comprendrions à priori les sens. De toute évidence arrêter les rêves ou l’écriture, l’art, ferait se casser la machine humaine.

De ce fait, le principal de mes romans mixeront ensemble, dans des proportions plus ou moins grandes et subjectives, du rêve et de la réalité.

 

Que pensez- vous du livre objet ? De l’objet en général ?

Un livre fermé devient un objet. Il quitte la puissance du mot, de la phrase, de l’histoire racontée pour rejoindre celui, fracturé, de l’immobile, de l’inutilisé ou, au mieux, de la déco. Ainsi il pourra être exposé dans un salon sur une étagère, ou sur les tables d’une librairie, mais il pourra aussi encombrer nos trottoirs et rejoindre les symboles présents et actifs issus de notre société de consommation. Le livre objet alors suit un chemin parallèle à celui des hommes.

 

Le deuxième livre que j’ai édité se nomme Objets ce qui montre bien l’intérêt que je porte dans notre environnement et, bien sûr, pas simplement en tant que bien de consommation ou déchets, aux objets qui accompagneront l’homme tout au long de sa vie. Dans cet ouvrage je les classe même en deux catégories, objets domestiqués et objets sauvages, ces derniers apparaissant parfois à nos côtés comme étant la matérialisation en symboles de certains aspects de notre vie, nos préoccupations, nos sentiments…

 

 

Résumé de l’ouvrage :

 

Des humanités en balade, dans les profondeurs de l’univers et les étrangetés du futur, dans les paysages de 15 histoires de science-fiction.

Dans une époque où les hommes et même certains scientifiques s’interrogent sur la présence possible d’extraterrestre sur Terre, ces récits imaginaires accompa-gnent celui, plus étrange, d’une histoire vécue.

 

Extrait de l’épilogue :

De nos jours, de nombreux témoignages accréditent de l’existence possible d’humaliens sur Terre à travers la mise en lumière d’évènements incompréhensibles qui sont relatés par des observateurs.

Ils sont recensés, étant illogiques, et analysés par des organismes dédiés. Le princi-pal de ces manifestations trouvera une explication rationnelle et circonstancielle, mais certaines d’entre elles resteront inexpliquées.

 

Nombre de pages 92

ISBN (version imprimée) : 978-2-37692-412-8

ISBN (version eBooks) : 978-2-37692-413-5

 

Ouvrage regroupant quinze textes de science-fiction accompagnés de mes dessins en noir et blanc. Ils apportent un regard parallèle sur les histoires écrites mettant en valeur les mots s’enchainant les uns aux autres dans les textes, tels des poèmes.

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© Solaris et les auteurs

© Solaris et les auteurs

SOLARIS 227

L’anthologie permanente des littératures  de l’imaginaire.

Dans ce volume vous trouverez la nouvelle d’Isabelle Piette « Ce qu’on laisse derrière » PRIX SOLARIS   2023.

 

Egalement des appels à textes pour les Prix SOLARIS et Le Prix Joël-Champetier 2024, avec les conditions de participations dédie au 2 concours.

 

Il s’agit de la revue des genres de l’imaginaire la plus ancienne et la plus importante d’Amérique du Nord.

 

Je ne serais que vous conseiller de vous y abonnez soit à la version « papier » soit à une version numérique PDF ou e-pub.

 

Vous pourrez y lire les nouvelles dont vous avez le sommaire ci-dessous.

 

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À propos de ce livre

LES NOUVELLES : « Ce que je peux dire de lui », de Karim Kattan ; « Ce qu'on laisse derrière », d'Isabelle Piette ; « Capitaine Bâbord et la sirène », de Jonathan Reynolds ; « Entre ombre et lumière », de Su J Sokol et « Ad majorem Dei gloriam », de Mario Tessier. LES ARTICLES : Le Cabinet des curiosités surnaturelles : « L'Aile des spécimens fantastique », de Sébastien Chartrand » et Les Carnets du Futurible, de Mario Tessier : « L'Intelligence artificielle, ou ChatGPT veut avoir un mot avec vous ».

 

LES LITTÉRANAUTES LECTURES.

 

 

Corédacteurs en chef : Jean Pettigrew, Pascal Raud.

Comité de direction littéraire :Jean Pettigrew, Pascal Raud, Francine Pelletier, Elisabeth Vonarburg, Daniel Sernine.

 

Éditeur : Jean Pettigrew

Site Internet : www.revue-solaris.com

Webmestre : Christian Sauvé

Abonnements : voir formulaire

Coordonnatrice : Francine Pelletier

Téléphone : (418) 837-2098

Trimestriel : ISSN 0709-8863

Dépôt légal :

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliothèque et Archives Canada.

 

Solaris est une revue publiée quatre fois par année par les Publications bénévoles des littératures de l’imaginaire du Québec inc. Fondée en 1974 par Norbert Spehner, Solaris est la première revue de science-fiction et de fantastique en français en Amérique du Nord.

 

Solaris reçoit des subventions du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et reconnaît l’aide financière accordée par le gouvernement du Canada pour ses coûts de production

et dépenses rédactionnelles par l’entre mise du Fonds du Canada pour les magazines. Toute reproduction est interdite à moins d’entente spécifique avec les auteurs et la rédaction.

Les collaborateurs sont responsables de leurs opinions qui ne reflètent pas nécessairement celles de la rédaction.

 

Date de parution : 27 juillet 2023

Prix 2024 Solaris 

Le Prix Solaris s’adresse aux auteurs de nouvelles canadiens qui écrivent en français, dans les domaines de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy.

 

Dispositions générales

Les textes doivent être inédits et avoir un maximum de 10500 mots (60 000 caractères espaces comprises). Ces derniers doivent être envoyés en trois exemplaires (des copies car les originaux ne seront pas rendus).

 

Afin de préserver l’anonymat du processus de sélection, ils ne doivent pas être signés mais identifiés sur une feuille à part portant le titre de la nouvelle ainsi que le nom, le numéro de téléphone et l’adresse courriel de l’auteur, le tout glissé dans une enveloppe scellée. La rédaction n’acceptera qu’un seul texte par auteur.

 

Les textes doivent parvenir à la rédaction de Solaris, au 120, côte du Passage, Lévis (Québec) G6V 5S9, et être bien identifiés sur l’enveloppe par la mention « Prix Solaris ».

 

Vous pouvez également soumettre votre nouvelle en format .doc ou .PDF à laredaction@revue-solaris.com.

 

La date limite pour les envois postaux est le 18 mars 2024, le cachet de la poste faisant foi (et 23h59, UTC - 4:00 pour les formats numériques).

 

Le lauréat ou la lauréate recevra une bourse en argent de 1000 $. L’œuvre primée sera publiée dans Solaris en 2024.

 

Les gagnants (première place) des prix Solaris des deux dernières années, ainsi que les membres de la direction littéraire de Solaris, ne sont pas admissibles.

 

Le jury, formé de spécialistes, sera réuni par la rédaction de Solaris. Il aura le droit de ne pas accorder le prix si la participation est trop faible ou si aucune œuvre ne lui paraît digne de mérite. La participation au concours signifie l’acceptation du présent règlement.

 

Pour tout renseignement supplémentaire, contactez Francine Pelletier au courriel suivant : fpelletier@revue-solaris.com

 

 

Le Prix Joël-Champetier

 

Le Prix Joël-Champetier s’adresse aux auteurs de nouvelles non canadiens qui écrivent en français, dans les domaines de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy.

 

Dispositions générales :

Règlement 1. Les textes doivent être inédits et avoir un maximum de 10 500 mots (60 000 caractères espaces comprises).Afin d’éliminer les frais de poste, seuls les fichiers numériques .doc, .docx et .PDF seront admissibles.

 

Règlement 2. Afin de préserver l’anonymat du processus de sélection, les fichiers numériques ne doivent pas être signés, mais le courriel d’envoi doit indiquer clairement le titre du texte ainsi que le nom et l’adresse postale complète de l’auteur.

 

Règlement 3. La rédaction n’acceptera qu’un seul texte par auteur.

Les textes doivent être acheminés à l’adresse courriel suivante :

prixjoelchampetier@revue-solaris.com

 

Règlement 4. Aucun frais d’inscription n’est exigé pour les abonnés de la revue. Les non-abonnés devront cependant payer un montant minimum non remboursable de 24 $ CAD (14 à 18 €, selon le taux de change), afin de pouvoir participer. Ce montant équivaut à l’abonnement annuel (quatre numéros) le plus avantageux, soit celui pour le format numérique (PDF ou epub).

 

Le statut d’abonné du participant devra être officialisé via le site transactionnel de la revue avant la soumission du texte au prix Joël-Champetier. Le coordonnateur de a revue (la seule personne à connaître

l’identité véritable des soumissionnaires), rejettera de plein droit tous les textes ne satisfaisant pas cette condition de participation.

 

La date limite pour la réception des textes est le dimanche 27 août 2023, à 23h59,UTC - 4:00.

 

Le lauréat ou la lauréate recevra une bourse en argent de 1000 €. L’œuvre primée sera publiée dans le numéro d’hiver 2024 de Solaris.

 

Le jury, formé de spécialistes des littératures de l’imaginaire, sera réuni par la rédaction de Solaris. Il aura le droit de ne pas accorder le prix si la participation est trop faible ou si aucune oeuvre ne lui paraît digne de mérite.

La participation au concours signifie l’acceptation du présent règlement.

Pour tout renseignement supplémentaire,contactez Francine Pelletier, coordonnatrice,au courriel suivant : laredaction@revue-solaris.com

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© Éditions Soleil, 2023 — Bec, Raffaele

© Éditions Soleil, 2023 — Bec, Raffaele

Aurora T02

Signal

A paraître le  7 Juin 2023

Une série très dure, horrifique, des auteurs de « Prométhée et d’ « Olympus Mons »                   .

Bien écrite et dessiné.

Je me dois de la  déconseillé  aux  moins de 18 ans et aux personnes sensibles en  raison de  certaines scènes.

 

Pensez à vous inscrivent à notre  newsletter

pour ne rien manquer de  nos publications.

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Un thriller en quatre tomes qui nous emmène de Lyon à Vérone, jusqu'aux vallées reculées des Alpes.

 

 

HORS COLLECTION

.

Par les auteurs de Prométhée et Olympus Mons.

 

Résumé de la série:

Une gigantesque aurore boréale enveloppe la Terre durant 24 heures, au cours desquelles naissent 222 000 enfants. Ils ne pleurent pas, ne rient pas, ne ressentent aucune empathie et ont un QI anormalement élevé. Ce sont les Enfants de l'Aurore.

Lorsque s'alignent les huit planètes de notre système solaire, les Enfants de l'Aurore passent à l'action, avec une coordination inexplicable, dans un but de domination et d'asservissement de l'espèce humaine. Leurs caractéristiques de naissance en font des êtres froids et calculateurs. Ceux qui refusent de se soumettre deviennent des proies, les Enfants de l'Aurore se révélant des exterminateurs d'une efficacité terrifiante.

 

Christophe Bec

Illustrateur, scénariste , coloriste

Christophe Bec est né à Rodez. Contaminé très tôt par le virus de la BD, dessinateur autodidacte, Christophe Bec publie régulièrement dans divers fanzines pendant une dizaine d’années avant d'intégrer l'école de Bande Dessinée d'Angoulême en 1990.

Il signe son premier contrat professionnel aux Éditions Soleil deux ans après avec Dragan, sur un scénario de Corbeyran. Puis, ce sera Zéro Absolu écrit par Richard Marazano, trilogie de science-fiction remarquée à l’époque par son caractère sombre et son approche novatrice. Il rejoint Les Humanoïdes Associés en 2000 et réalise les best-sellers Sanctuaire (sur scénario de Xavier Dorison), et Carthago (avec divers dessinateurs), deux séries qui totalisent près d'un million d'exemplaires vendus.

2008 marque son grand retour chez Soleil avec notamment Prométhée, une série fleuve de science-fiction extrêmement ambitieuse, qui se poursuit encore aujourd'hui.

Auteur insatiable, il poursuit avec Ténèbres (dessin de Iko), crée la Collection Hanté ou L'Aéropostale, des pilotes de légende, écrit Deepwater Prison pour Stefano Raffaele, avec lequel il enchaîne avec succès sur une autre série de science-fiction : Olympus Mons. Au fil du temps, Christophe Bec s’impose comme une référence majeure de la Bande Dessinée Fantastique et d’Anticipation, avec des séries comme Le Temps des loups, Carthago adventures, Le Monde perdu, Bunker, Pandémonium, Le Meilleur Job du monde, Bikini atoll… Il lance deux nouvelles séries en 2019 : Spider, un thriller urbain d'horreur co-écrit par Giles Daoust et dessiné par Stefano Raffaele, Crusaders, un space-opera de grande ampleur mis en images par Leno Carvalho, et travaille déjà sur de nouveaux et excitants projets comme le western Gunfighter, avec Michel Rouge au dessin, Conan avec Stevan Subic, chez Glénat, la Collection Survival ou la reprise du mythique personnage Bob Morane, chez Soleil. Plus récemment, et toujours chez Soleil, il a scénarisé le tome de West Legends, série consacrée aux légendes du Far West.

 

Stefano Raffaele

Illustrateur

STEFANO RAFFAELE  est né en 1970 en Italie où il réside. Stefano Raffaele fait ses débuts dans le Fumetti Lazarus Ledd en 1994, avant de partir l'année suivante aux états-Unis, où il travaille sur les séries comics New Gods, Birds of Prey, Batman, X-Men, Facteur-X, Conan le Barbare, etc. En 2000, il dessine Arkhain (Marvel Italia), une mini-série de science-fiction. Il est l'auteur de la série d'horreur Fragile, qui figurait dans le magazine Métal hurlant. En 2007, il rencontre Christophe Bec avec qui il travaille sur diverses séries : Deepwater Prison,  Prométhée,  Pandemonium,  Olympus Mons  et plus récemment Spider.

Stéphane Paitreau

Illustrateur , scénariste , coloriste ,

PAITREAU Décorateur couleur dans l'animation et coloriste dans la BD, Stéphane Paitreau travaille essentiellement pour les éditions Soleil, sur des titres comme “Kookaburra”, “La Geste des Chevaliers Dragons” et d’autres.

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Aurora

Collection Fantastique

EAN 9782302095793

Dimensions 23.2 x 32.3  x 1.2 cm

Nombre de pages 64

Aurora Signal
Aurora Signal
Aurora Signal

Aurora Signal

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© Éditions Soleil, 2023 — Bec, Raffaele

© Éditions Soleil, 2023 — Bec, Raffaele

 

Aurora

Contrairement aux autres productions de Christophe BEC, je n’ai pas apprécié le début de cette série, même si les dessins et le coloriage sont sublimes.

 

Parait le 18 janvier 2023.

 

Déconseillez au moins de 18 ans et aux personnes sensibles.

 

Merci de laisser des commentaires.

Pensez à faire connaitre le site à vos amis et contacts.

 

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TOME 1 - PHÉNOMÈNE

PAR CHRISTOPHE BEC ET STEFANO RAFFAELE

Une gigantesque aurore boréale enveloppe la Terre durant 24 heures, au cours desquelles naissent 222 000 enfants. Ils ne pleurent pas, ne rient pas, ne ressentent aucune empathie et ont un QI anormalement élevé. Ce sont les Enfants de l'Aurore.

Lorsque s'alignent les huit planètes de notre système solaire, les Enfants de l'Aurore passent à l'action, avec une coordination inexplicable, dans un but de domination et d'asservissement de l'espèce humaine. Leurs caractéristiques de naissance en font des êtres froids et calculateurs. Ceux qui refusent de se soumettre deviennent des proies, les Enfants de l'Aurore se révélant des exterminateurs d'une efficacité terrifiante.

À SAVOIR

Par les auteurs d’ Olympus Mons, Pandemonium et Prométhée.

 

Série limitée en 6 tomes au rythme de deux tomes par an.

 

Christophe Bec

scénariste, Illustrateur, coloriste

Christophe Bec est né à Rodez. Contaminé très tôt par le virus de la BD, dessinateur autodidacte, Christophe Bec publie régulièrement dans divers fanzines pendant une dizaine d’années avant d'intégrer l'école de Bande Dessinée d'Angoulême en 1990.

Il signe son premier contrat professionnel aux Éditions Soleil deux ans après avec Dragan, sur un scénario de Corbeyran. Puis, ce sera Zéro Absolu écrit par Richard Marazano, trilogie de science-fiction remarquée à l’époque par son caractère sombre et son approche novatrice. Il rejoint Les Humanoïdes Associés en 2000 et réalise les best-sellers Sanctuaire (sur scénario de Xavier Dorison), et Carthago (avec divers dessinateurs), deux séries qui totalisent près d'un million d'exemplaires vendus.

2008 marque son grand retour chez Soleil avec notamment Prométhée, une série fleuve de science-fiction extrêmement ambitieuse, qui se poursuit encore aujourd'hui.

Auteur insatiable, il poursuit avec Ténèbres (dessin de Iko), crée la Collection Hanté ou L'Aéropostale, des pilotes de légende, écrit Deepwater Prison pour Stefano Raffaele, avec lequel il enchaîne avec succès sur une autre série de science-fiction : Olympus Mons. Au fil du temps, Christophe Bec s’impose comme une référence majeure de la Bande Dessinée Fantastique et d’Anticipation, avec des séries comme Le Temps des loups, Carthago adventures, Le Monde perdu, Bunker, Pandémonium, Le Meilleur Job du monde, Bikini atoll… Il lance deux nouvelles séries en 2019 : Spider, un thriller urbain d'horreur co-écrit par Giles Daoust et dessiné par Stefano Raffaele, Crusaders, un space-opera de grande ampleur mis en images par Leno Carvalho, et travaille déjà sur de nouveaux et excitants projets comme le western Gunfighter, avec Michel Rouge au dessin, Conan avec Stevan Subic, chez Glénat, la Collection Survival ou la reprise du mythique personnage Bob Morane, chez Soleil. Plus récemment, et toujours chez Soleil, il a scénarisé le tome de West Legends, série consacrée aux légendes du Far West.

 

 

Stefano Raffaele

Illustrateur

STEFANO RAFFAELE  est né en 1970 en Italie où il réside. Stefano Raffaele fait ses débuts dans le Fumetti Lazarus Ledd en 1994, avant de partir l'année suivante aux états-Unis, où il travaille sur les séries comics New Gods, Birds of Prey, Batman, X-Men, Facteur-X, Conan le Barbare, etc. En 2000, il dessine Arkhain (Marvel Italia), une mini-série de science-fiction. Il est l'auteur de la série d'horreur Fragile, qui figurait dans le magazine Métal hurlant. En 2007, il rencontre Christophe Bec avec qui il travaille sur diverses séries : Deepwater Prison,  Prométhée,  Pandemonium,  Olympus Mons  et plus récemment Spider.

 

 

Stéphane Paitreau

coloriste

PAITREAU Décorateur couleur dans l'animation et coloriste dans la BD, Stéphane Paitreau travaille essentiellement pour les éditions Soleil, sur des titres comme “Kookaburra”, “La Geste des Chevaliers Dragons” et d’autres.

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Aurora

Collection Fantastique

EAN 9782302092068

Dimensions 23.1 x 32.3 x 1.1 cm

Nombre de pages 68

Aurora
Aurora
Aurora
Aurora
Aurora

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Les Futurs de Liu Cixin - L'Attraction de la foudre

Les Futurs de Liu Cixin - L'Attraction de la foudre

Les Futurs de Liu Cixin

 L'Attraction de la foudre

Les   propos de la théorie des mathématiques quantiques, relevés des véritables théories, auquel on prête la valeur que l’on veut.

 

Quatrième volume de la série qui en comprendra 15.

 

Liu Cixin est l’un des plus grands auteurs de science-fiction contemporains.

 

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Résumé de la série :

 

15 récits de l'écrivain de SF Liu Cixin adaptés en BD par des auteurs de tous pays ; 15 voyages quantiques à la croisée de dimensions scientifiques, géopolitiques et humanistes, pour explorer les futurs de l'humanité.

 

Chen est fasciné par la foudre globulaire depuis une expérience traumatisante vécue dans l'enfance. Doctorant en modélisations mathématiques, il est poussé par son université vers l'armée qui allie ressources financières et capacités d'expérimentation. Chen se retrouve ainsi à tenter de capturer et analyser ces boules d'énergie brute, alors que les tensions internationales s'intensifient.

 

Thierry Robin

Scénariste, Illustrateur, coloriste

Thierry Robin est né en 1958 à Damery, dans la Marne. Après des études entamées dès 16 ans à l'Ecole des Beaux-Arts de Reims et une spécialisation de trois ans en dessin animé, il débute dans la bande dessinée en faisant du "gros nez" pour les Éditions Fleurus. Déjà, ses travaux dans Triolo et Mikado sont imprégnés de sa passion pour la Chine. Après divers travaux d'illustration pour la publicité, il décide de s'investir plus encore dans la bande dessinée, en faisant un album au ton différent. Il définit lui-même Crève le malin comme un "exercice de style en 44 pages". Nominé dans les Indispensables du Salon d'Angoulême 1990, l'album témoigne d'un tournant décisif dans le style de l'auteur. Véritablement épris des mystères et de l'exotisme de la Chine, qu'il visite en 1987, 1991 et 1994 (ainsi que le Tibet), il se plonge totalement dans cette culture plusieurs fois millénaire, et décide même d'apprendre le chinois. Chaque album de la série s'est enrichi de sa propre expérience, forgée au cours de ses voyages. Plein d'audace dans la mise en page, documenté à souhait sur le peuple chinois et son pays, Thierry Robin réalise avec Rouge de Chine une série fantastique et poétique en quatre volumes, subtil voyage au centre d'une Chine réinventée et inquiétante, exploration minutieuse et désabusée de l'âme humaine. C'est d'ailleurs un thème récurrent chez lui puisqu'il l'aborde aussi dans La Teigne (Humanoïdes Associés), avec cette fois beaucoup d'humour noir mâtiné de poésie. Pour sa série, Koblenz, Chez Delcourt , il décide de construire des récits indépendants que relient deux personnages principaux : le Dr Koblenz et Clara.  En 2000, il réalise sa première BD pour enfants avec Lewis Trondheim. Un album entièrement muet : Le Petit Père Noël, aux éditions Dupuis . Chez Delcourt , il a aussi publié la série Rouge de Chine  en 4 tomes.

 

Cyril Saint-Blancat 

Coloriste de profession, Cyril Saint Blancat a travaillé entre autres sur Box, Elvis et Groom Lake en 2006, avant d'enchainer avec Ceci est mon corps puis Taxi Molloy en 2009

 

 

Série Les Futurs de Liu Cixin

Collection Neopolis

EAN 9782413038092

Dimensions 21.9  x 29.8  x 2.7 cm

Nombre de pages 272

 

Version papier 34€ 95

 

Version numérique 23€ 99

Les Futurs de Liu Cixin - L'Attraction de la foudre

Les Futurs de Liu Cixin - L'Attraction de la foudre

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Magali via midjourney

Magali via midjourney

 

AOC 66 spécial VISONS du Futur 2022

Aventures Oniriques et Compagnie

Nouvelles, science-fiction, fantasy, fantastique, bande dessinées.

 

Dans ce numéro vous trouverez les nouvelles gagnantes du concours 2022 « Visions du futur ».

À la fin de l’article, vous trouverez l’appel à texte et le règlement pour le concours 2023 « Visions du Futur ».

 

Également les lauréats du concours de 2022.

 

Comme toujours vous trouverez également un bulletin d’abonnement/ adhésions.

 

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AOC 66 spécial VISONS du Futur 2022
AOC 66 spécial VISONS du Futur 2022
AOC 66 spécial VISONS du Futur 2022

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La Résurrection du Mauhl’ Ahm

La Résurrection du Mauhl’ Ahm

La Résurrection du Mauhl’ Ahm

Roman de Science-Fiction

Par l’auteure Christine Barsi

 

 

Lorsqu’on lui assigne une mission au cœur d’une cité contrôlée par des Amibs rompus dans le trafic humain, ce que découvre l’officier Leynéa Shaynes la place dans une position délicate tandis que sa rencontre avec Mickaël, l’un des récents types d’esclaves transhumains, l’entraîne, en dépit de ses convictions et de sa programmation physique et mentale, dans une spirale dangereuse qui l’éloigne définitivement de ceux qui la dirigent. Les liens qui se créent malgré eux inciteront l’officier et l’AndroServe à opter pour des décisions en contradiction avec leur tempérament.

 

Témoins d’un conflit au sein des Trois Mondes, ils prennent parti pour ceux qui dénoncent les exactions commises par les Amibs scientiPsychs afin que leur hégémonie se brise et que les races opprimées se libèrent de leurs chaînes de souffrance et de mort.

 

Malmené par l’officier talentueux qui ne tolère pas les créatures amoindries, l’AndroServe s’évertue à recouvrer ses caractéristiques originelles, mais la lourdeur du traitement auquel il a été soumis le plonge invariablement dans cette torpeur et ce rôle particulier qu’on lui a imposé.

 

Il sera pris en charge par des instructeurs Odhontes maîtrisant l’art ancien, mais Mickaël voudra-t-il se réhabiliter alors que Leynéa Shaynes le méprise avec toute l’arrogance de ses compétences qui font d’elle l’un de ces êtres à part depuis sa naissance.

 

 

 

Biographie de l’auteure

 

L’auteure puise son inspiration dans ses études en biologie et dans son métier dans les ressources humaines. L’auteure écrit depuis 1998 des romans de science-fiction et de fantastique. Elle est membre du Conseil d’administration de sa ville, afin de promouvoir la littérature. Treize romans publiés et un recueil de nouvelles dont l’une, L’Avatar, est lauréate du prix René Barjavel 2022.

 

Communiqué de presse.

Merci à l’auteure pour les extraits en libre téléchargement.

 

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La Résurrection du Mauhl’ Ahm

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Palmarès de la 15e édition du FEFFS

Palmarès de la 15e édition du FEFFS

Palmarès de la 15e édition du FEFFS

Festival Européen

du Film Fantastique de Strasbourg

 

Depuis le 23 septembre, Strasbourg vit au rythme du Festival européen du film fantastique. À l’issue de ces dix jours d’une programmation diabolique, les jurys ont attribué les prix de cette 15e édition ce samedi soir depuis le cinéma Vox :

 

Jury de la Compétition internationale fantastique, composé de l’enseignante-chercheuse et auteure Mélanie Boissonneau, du réalisateur Julien Maury et du journaliste Luis Miguel Rosales

Octopus d’Or : ATTACHMENT de Gabriel Bier Gislason

Mention spéciale : HUESERA de Michelle Garza Cervera

Mention spéciale : RESURRECTION d’Andrew Semans

 

Jury Méliès, composé de la productrice Anaïs Bertrand, du réalisateur Alexandre Bustillo et de la Youtubeuse Mélanie Toubeau

Méliès d’Argent : PIGGY de Carlota Pereda

 

Jury Crossovers, composé du critique et auteur Samuel Blumenfeld, de l’auteur et réalisateur Jean-Pierre Bouyxou et de la journaliste Sophie Soulignac

Prix Crossovers : LA PIETA d’Eduardo Casanova

 

Jury Animation, composé du journaliste et fondateur du festival de Trieste Lorenzo Bertuzzi, du distributeur Philippe Chevassu et du réalisateur et scénariste Bruno Forzani

Prix Animation : BLACK IS BELTZA 2 : AINHOA de Fermin Muguruza

 

Le public a également été nombreux à prendre part au vote :

Prix du public : BLAZE de Del Kathryn Barton

 

Jury court-métrage, composé de la réalisatrice Mali Arun, du réalisateur Rock Brenner et de l’enseignante et productrice Caroline Moreau.

 

Octopus d’Or : PHLEGM de Jan-David Bolt

Prix du jury jeune : LE CENSEUR DES RÊVES de Léo Berne & Raphaël Rodriguez

Prix du public : LE CENSEUR DES RÊVES de Léo Berne & Raphaël Rodriguez

Prix made in France : LES SIGNES DU DESTIN (TOUT ÇA) de Mathieu Z'graggen

Méliès d’argent : PLAN-PLAN CUL-CUL d’Alexandre Vignaud

Prix d’animation : STEAKHOUSE de Špela Čadež

 

Communiqué de presse.

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Les Futurs de Liu Cixin - La Perfection du cercle

Les Futurs de Liu Cixin - La Perfection du cercle

Les Futurs de Liu Cixin -

La Perfection du cercle

Contrairement aux livres de fantasy habituelle, celui-ci combat la divination et la méditation au profit du calcul, des mathématiques, de la science.

Un peu complexe à lire pour ceux et celles revêches à ses sciences « dures ».

Il est passionnant de bout en bout et la fin est une véritable surprise.

 

Je vous le recommande fortement

 

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Faites connaître le site à vos amis et contacts.

 

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Résumé de la série :

15 récits de l'écrivain de SF Liu Cixin adaptés en BD par des auteurs de tous pays ; 15 voyages quantiques à la croisée de dimensions scientifiques, géopolitiques et humanistes, pour y découvrir les futurs de l'humanité.

 

227 avant JC, époque des Royaumes combattants. Ying Zheng, roi de la dynastie Qin, veut unifier la Chine. S'il prouve qu'il connaît le langage du Ciel et en comprend les desseins, il les mènera tous vers un avenir meilleur. Grâce à un tout nouveau mode de calcul de données à grande échelle, le savant Jing Ke va lui enseigner ce langage qui réside dans la forme la plus parfaite au monde, le cercle.

 

Xavier Besse

Xavier Besse est un auteur de bandes dessinées français né à Angers en 19711.

 

Après plusieurs passages infructueux dans des écoles d'art graphique, il étudie l'histoire de l'art : il obtient un diplôme à l'École du Louvre et un Master en art et archéologie à l'université de Londres2. Après avoir exercé un temps au Musée Guimet à Paris, il entreprend une carrière d'illustrateur jeunesse pour la Réunion des Musées Nationaux puis il se dirige vers la bande dessinée2.

 

En 2009, en Espagne, paraît son premier album une adaptation des nouvelles Tres cuentos d'Edgar Allan Poe2. En 2011, il signe chez Casterman Arsinoé est morte, le second volume de La mémoire d'Abraham3. En 2012, pour le même éditeur, paraît Insane sur un scénario de Michaël Le Galli4. Pour Glénat, il collabore ensuite avec Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée sur la trilogie Laowai5.

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Les Futurs de Liu Cixin

Collection Neopolis

EAN 9782413038061

Dimensions 21.8 x 30 x 1.4 cm

Nombre de pages 74

Les Futurs de Liu Cixin - La Perfection du cercle

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