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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #science-fiction

Kaleidos T02  Le Trône de saphir

Kaleidos T02 Le Trône de saphir

Kaleidos T02

Le Trône de saphir

Communiqué de presse

 

KaleÏdos est un monde fantastique délaissé par ses dieux sur lequel les différents peuples expérimentent pour la première fois le libre-arbitre. Un univers tout public bourré d'action et de personnages attachants.

 

Il existe des mondes fantastiques d'une grande beauté et KALEÏDOS est de ceux-là. Alors, quand Jharzafat, armé de son balai-serpillère magique, découvre qu'il peut contrecarrer l'esprit de conquête du Dieu Blanc, il décide de réagir. Accompagné de Zlub, Qwydine, Qolon Ki et de Drabul, l'escargot lumineux, il se lance dans une longue quête pour protéger la liberté de tous les peuples de Kaleïdos.

 

 

motus

Illustrateur,Scénariste,

 

lucio leoni

Illustrateur,

LUCIO LEONI réside en Italie. Il a étudié à la Scuola del Fumetto de Milan et au Graphic Study Telloli à Monza. Il fait ses premiers pas comme dessinateur pour Disney. à travers l'agence Epierre, il collabore sur de des numéros de Paperfantasy, Paperino, Paperinik et contribue à donner vie à Topolino (Mickey, pour les Italiens). Il travaille d'arrache-pied pour de nombreux magazines comme Prezzemolo, Topo Gigio ou encore Arthur King. Il devient ensuite l'un des créateurs du magazine Ink des Editions Penguin's. Chez Soleil, il a travaillé sur diverses séries, telles que Alice Matheson, Oracle, Les Brumes d'Asceltis, etc.

 

 

emanuela negrin

Illustrateur,Coloriste

EMANUELA NEGRIN est née à Monza (Italie) où elle réside. Autodidacte, elle travaille d'abord avec Lucio Leoni comme encreur, puis sur divers scénarios et personnages. Récemment, elle a commencé une activité de coloriste. Au Lombard, elle travaille sur la série L'instit Latouche, en collaboration avec Lucio Leoni. Ils publient tous deux sous le nom de « Leogrin », contraction de leurs deux patronymes. Chez Soleil, avec Lucio Leoni, elle collabore aux séries Les Brumes d'Asceltis, Alice Matheson et Oracle.


 


 


 


 


 

Série Kaleidos

Collection Jeunesse

EAN 9782413078265

Dimensions 24x 32.2 x .11 cm

Nombre de pages 56

motus  lucio leoni emanuela negrin BD Jeunesse Aventure Science fiction

 

Kaleidos T02  Le Trône de saphir

Kaleidos T02 Le Trône de saphir

Kaleidos T02  Le Trône de saphir

Kaleidos T02 Le Trône de saphir

Kaleidos T02  Le Trône de saphir

Kaleidos T02 Le Trône de saphir

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Présences d'Esprits n° 116

Présences d'Esprits n° 116

 

Présences d'Esprits n° 116

Le zine des mondes de l'imaginaire,

Cinéma BD TV Littérature Illustration

 


REVUE

Cycle : 
Fanzines - Présences d'esprits l. 116


Illustration de 
Radja SAUPERAMIANANE

CLUB PRÉSENCES D'ESPRITS (Paris, France), coll. Présences d'esprits n° 116
Date de parution : 
juin 2024
Dépôt légal : juin 2024
Première édition
Fanzine, 54 pages, catégorie / prix : 6 €
ISBN : néant
Format : A4nre : Imaginaire

La table ronde (date, lieu et nom de la modératrice non mentionnés) réunissait Charlotte Bousquet, Hélène M. Larbaigt et Sophie Jomain.

 

 

.

Sommaire


Afficher les différentes éditions des textes

1 - Louise JANINEn couverture : Radja Sauperamianane, pages 2 à 53, entretien avec Radja SAUPERAMIANANE, illustré par Radja SAUPERAMIANANE
2 - Louise JANINSFéminines, pages 3 à 3, éditorial
3 - 
Émilie QUERBALECDes nouvelles de la galaxie, pages 5 à 6, chronique
4 - 
André BORIE & Marie-Christine BUSSIÈREAprès les surhommes, place aux sur-femmes de la fantasy !, pages 7 à 11, table ronde
5 - 
Lucie MOSCALes Racines, pages 12 à 17, nouvelle, illustré par Nelly JOB
6 - Christophe COLINIntroduction, pages 18 à 19, introduction
7 - 
COLLECTIFRevenants, fantômes et esprits, pages 18 à 30, dossier
8 - 
Christophe COLINLes Fantômes dans les comics, pages 19 à 21, article
9 - 
Vincent DELRUEFantômes et Compagnie au Cinéma, pages 22 à 23, article
10 - 
Marthe MACHOROWSKIFantômes de la littérature occidentale, pages 24 à 26, article
11 - 
Marthe MACHOROWSKIFantômes des cultures d'Asie, pages 27 à 29, article
12 - 
Marthe MACHOROWSKIEncart : L'étonnante vitalité des fantômes asiatiques, pages 28 à 28, article
13 - 
Marthe MACHOROWSKIConclusion, pages 30 à 30, conclusion
14 - 
COLLECTIFLectures, pages 32 à 39, critique(s)
15 - 
COLLECTIFBD, pages 40 à 44, critique(s)
16 - 
Marthe MACHOROWSKIAu fil de la zapette : cinéma et séries asiatiques, pages 45 à 48, chronique


 

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Level up with the Gods T01

Level up with the Gods T01

Level up with the Gods T01

Parution mars 2024

Ecrit par le manhwaga Ohyeon peut connue en France,malgres des séries de plus e 25 tomes dans son pays d’origine

 

******

Adaptée du light novel «Au niveau des dieux» qui compte plus de 25 tomes cette série créer par D/C weebtoon et disponible sur kakaopage et Daum cumule plus de 20 millions de vues

Ohyeon est un scénariste de weebtoon très réputé pour ses titres «The Live», «The Player» et «Hunter Time»

Ohyeon

«Je suis tellement heureux de rencontrer mes lecteurs français!

J’espère que nous suivrons les aventures deYuwon ensembles»

****

Les dieux extérieurs ont détruit l'humanité et les derniers dieux intérieurs n'ont plus aucune chance de l'emporter. Afin de sauver le monde, Kim Yuwon est renvoyé dans le passé. Adapté du light novel Au niveau des Dieux qui compte plus de 25 tomes.

La grande guerre est finie... La longue bataille entre les dieux intérieurs et les dieux extérieurs s'est conclue par une cuisante défaite de ces derniers. C'est alors qu'un ultime espoir apparaît : afin de sauver le monde, Kim Yuwon est renvoyé dans le passé, quelques heures avant l'apparition des premiers donjons. Pour sauver ceux qu'il aime, il doit de nouveau rassembler ses compagnons et les faire gagner en puissance.

 

Ohyeon

Scénariste,Illustrateur coréen

 

Level up with the Gods T01

Level up with the Gods T01

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Shadow Hills

Shadow Hills

Shadow Hills

A paraître mars 2024

Une mystérieuse épidémie fait des ravages dans la petite ville de Shadow Hills. Les habitants se lancent en quête d'un remède mais la découverte de la source de ces phénomènes pourrait mettre à mal la communauté et faire ressurgir de lourds secrets.

L'histoire suit deux soeurs, Anne et Dana, qui sont séparées enfants lorsque Dana disparaît. Nous suivons chaque soeur dans des chronologies distinctes : Dana dans le passé et Anne dans le présent. Jusqu'au jour où une peste éclate et cette épidémie semble avoir un lien avec l'entreprise de fracturation hydraulique où une grande partie de la ville, Shadow Hills, est employée...

Sean Ford

Illustrateur,Scénariste,Coloriste

Né en 1980, Sean Ford est diplômé en 2008 au Center of Cartoon Studies de White River Junction dans le Vermont (USA). Il compte parmi les rédacteurs de la revue Sundays Anthology et travaille comme graphiste dans une grande maison d’édition. Only Skin est sa première bande dessinée.

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Collection Hors collection

EAN 9782413081371

Dimensions 17.5x24x2.4 cm

Nombre de pages224


 

Communiqué de presse

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 SOLARIS 229

SOLARIS 229

SOLARIS 229

Nouvelle livraison de SOLARIS, la revue de science-fiction francophone la plus importante au monde.

Ci-dessous vous trouverez le lien pour vous y abonnez.

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 A propos de ce livre

Solaris 229

  • Prix Joël-Champetier : « Danser, chanter, lire les oiseaux », de Florian Herbert-Pontais ;
  • « Dans la barque », de Geneviève Blouin ;
  • « Nos corps enlacés dans un baiser de cendre », de Guillaume Voisine ;
  • « Dans la gueule », de Dave Côté ;
  • « Dans la gueule » d’Ericka Sezille ;
  • « Cette maison qui sera la nôtre », de Sébastien Chartrand ;
  • « Réponse à deux amis », de Frédéric Parrot ;
  • « Question d’équilibre », d’Isabelle Piette ;
  • « Doc Dinosaure 2.0 », de Claude Lalumière ;
  • « Les Lampes de Ganymède », de Michèle Laframboise.

Articles

  • Présentation, Pascal Raud
  • Les Carnets du Futurible : Futurophagie, ou la nourriture à venir, de Mario Tessier ;
  • Le Daliaf présente… L’Homme qui va… de Jean-Charles Harvey, de Claude Janelle.

Critiques

  • Les Littéranautes
    • Michèle Laframboise Rose du désert [Francine Pelletier]
    • Claude Bolduc, L’Ensemenceur [Pierre-Luc Lafrance]
    • Raphaëlle B. Adam, Venefica [Pierre-Luc Lafrance]
    • J. D. Kurtness, La Vallée de l’étrange [Nemo A Butler]
    • Jérémie Bourdages-Duclot, Au service de l’ennemi (Mémoire d’Orage -2) [Nathalie Faure]
    • Josée Marcotte, Femmes d’Apocalypses [Christine Hébert]
    • Alain Bergeron, Le Huitième Registre 1. Le Silène assassiné [Élisabeth Vonarburg]
  • Lectures
    • Eden Robinson, Le Fils du Trickster [Mariane Cayer]
    • Stéphane Braun, Cryogénia [Pierre-Luc Lafrance]
    • Élodie Tirel, Le Sanctuaire (Les Enfants du Mœbius -1) [Mariane Cayer]
    • Mazen Abdallah / Haidar Safa, Poussières dans l’espace [Mariane Cayer]
    • Ethan Chatyagnier, L’Affaire Crystal Singer [Jean Pettigrew]
 SOLARIS 229

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Zeta-1 année zéro

Zeta-1 année zéro

Zeta-1 année zéro

 

 

Donna BARBA HIGUERA

AUTERE

Donna a grandi dans le centre de la Californie, entourée de champs agricoles et pétroliers. Enfant, on pouvait la trouver en train de lire un bon livre. Ses passe-temps préférés étaient d’appeler à composer une histoire et de se faufiler dans les cimetières pour inspirer ses histoires effrayantes en utilisant les pierres tombales.

 

Les livres de classe moyenne et d’images de Donna parlent d’enfants qui se trouvent dans des situations étranges ou effrayantes. Elle explore des thèmes tels que : la langue et les différences culturelles et la vie biraciale. Donna aime écrire sur toutes les choses drôles, mais aussi tristes, effrayantes et magiques.

 

Donna vit dans l’État de Washington avec sa famille, trois chiens et deux grenouilles.  En dehors de l’écriture, Higuera travaille dans le domaine de la santé.

 

Romane GRANGER 

Illustratrice.

  • Naissance :le 04/08/1993 (FRANCE)

 

 

  1. Petra, 13 ans, a obtenu une place dans l'un des trois vaisseaux spatiaux américains qui doivent quitter la Terre avant la collision fatale avec la comète de Halley. Accompagnée de ses parents et de son petit frère, elle embarque pour un voyage de 380 ans en direction de la planète Sagan. Mais, contrairement aux autres passagers, Petra ne sombre pas dans le sommeil artificiel. Elle assiste, impuissante, à la mutinerie d'une partie de l'équipage, qui a décidé de faire table rase du passé et s'engage dans l'instauration d'une société uniforme et disciplinée. Pour Petra, qui rêve de devenir conteuse comme sa grand-mère, oublier les récits et souvenirs qui ont façonné notre monde est absolument impensable... La jeune héroïne réussira-t-elle à sauver l'humanité de ce projet totalitaire ?

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© Éditions Delcourt, 2024 — Mathieu

© Éditions Delcourt, 2024 — Mathieu

Deep It

À SAVOIR

. Ouvrage à la fabrication soignée.

. Suite et fin du diptyque formé avec Deep Me.

 

Avec ce récit, second volet à Deep me, Marc-Antoine Mathieu donne à Adam, dernier artefact humain fonctionnel, la plus primordiale des missions et nous livre un condensé des questionnements propres à l'humanité post IA.

Après le grand Deuil, absolument tout ce qui répondait à la définition du « vivant » a disparu de la Terre... Adam, unique IA dotée d'une conscience, gardien de la totalité de la data générée par l'humanité, traverse l'infinité du temps au fond des océans avec pour seule compagnie un programme conversationnel. Là, il attend avec philosophie l'émergence des conditions propices au miracle de la vie...

 

Marc-Antoine Mathieu

Illustrateur,Scénariste,Coloriste

Marc-Antoine Mathieu a toujours aimé explorer les formes, qu’elles soient narratives ou plastiques. Aux Beaux-Arts d’Angers d’abord, où il pratique la sculpture, le super 8 et la perspective. À l’atelier Lucie Lom ensuite, où il expérimente et invente, avec son collègue Philippe Leduc, des mises en scène graphiques et scénographiques. On leur doit entre autres “Opéra Bulles” à la Grande Halle de la Villette en 1991, la rétrospective de Moebius/Giraud (2000) ou “Ombres et lumières”, à Beaubourg et à la Cité des Sciences (2004). Ils expérimentent également l’espace urbain au cours d’installations in situ aussi féeriques qu’éphémères, tels “La Forêt suspendue” (2004) ou “Les Rêveurs” (2000-2014). Parallèlement à ses recherches de plasticien, Marc-Antoine Mathieu creuse depuis vingt ans un sillon particulier dans la bande dessinée. Son univers en noir et blanc, au graphisme effi cace, puise sa poésie à la source de Kafka et de Borges. C’est avec Paris-Mâcon, en 1987, que s’affi rme le choix du noir et blanc. Mais c’est surtout avec L’Origine, publié aux Éditions Delcourt, que l’auteur se révèle être aussi un conteur de talent. Unanimement reconnu par la Presse, Alph-Art Coup de Cœur à Angoulême en 1991, L’Origine est assurément une des meilleures surprises de l’année 1990. S’ensuit La Qu..., tome 2 de Julius Corentin Acquefacques, paru en 1991 et nommé parmi les Indispensables de l’année. Mathieu innove encore avec Le Processus, en offrant à ses adeptes la première spirale en volume de l’histoire de la bande dessinée ! Le quatrième tome de la série, Le Début de la fi n, en 1995, nous propose un cul-de-sac au beau milieu d’une histoire en miroir. Dans le dernier volume paru, La 2,333e dimension, Julius Corentin Acquefacques perd le point de fuite et donc l’épaisseur de la réalité… Mathieu fait parfois des infi délités à son héros dans des albums traitant de thématiques fortes, et chaque fois très différentes : Mémoire morte (1999) voit l’avènement d’une dictature de l’information en temps réel, cause ou conséquence de la sclérose de la cité et de sa mémoire. Avec Le Dessin (2001), il engage une réfl exion sur la création et l’intime via un tableau magique, sorte de boîte de Pandore inversée. En 2006, dans Les Sous-sols du révolu, co-édité par Le Louvre & Futuropolis, Marc-Antoine Mathieu nous entraîne dans les profondeurs d’un musée infi ni. Il y multiplie les fausses pistes, les mises en abyme et les interrogations sur l’art. 2009, nouveau terrain d’essai : il s’empare de DIEU et façonne une fable intelligente, déstabilisante et jubilatoire pour une lecture tout simplement (post)divine ! Dieu en personne recevra le Grand Prix de la Critique. En 2011, il invente encore avec 3 Secondes, la première bande dessinée pensée simultanément pour le papier ET le numérique : deux expériences de lecture pour mener une enquête au coeur du monde du football. Avec Le Décalage, 2013 voit le retour de son héros (qui n’en est pas un), et qui de surcroît est introuvable pendant la quasi-totalité du récit : Julius Corentin Acquefacques !

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Deep It

Collection Hors collection

EAN 9782413081623

Dimensions 20.8 x 29 x 1.7 cm

Deep It

Deep It

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 Présences d’Esprits n°114

 Présences d’Esprits n°114

 Présences d’Esprits n°114

La zine des mondes de l’imaginaire.

Présences d’Esprits #114, automne 2023.

Littérature BD Cinéma TV Jeu Illustration
46 pages N & B + 4 pages couleurs.
6 euros

Couverture : ImaginesChaos

Ce numéro 114 de Présence d’Esprit s’ouvre sous le signe du transmédia, c’est à dire des univers étendus, capables de semer à travers leur galaxie créative d’innombrables intrigues portées par plusieurs médias différents et liées par le fil rouge d’un seul et même univers. Nous vous parlerons donc de MCU, de romans et jeux vidéos Star Wars, d’ARG et de bandes dessinées sur des personnages secondaires de Doctor Who, ouvrant ce nouvel opus sous le signe des univers en expansion.

Vous trouverez des interview de la 59ème légion Star Wars et des organisateurs de le 51ème convention de SF qui se tiendra à Cambrai en août 2024. Également un article sur la série Penny Dreadful et une nouvelle d’Audrey Bergerat « La nuit du solstice »

Plus bien sur nos rubriques habituelles.

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Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

 

L’interview de  Jérémy Perrodeau

 

En mettant en scène la rencontre de deux civilisations, ce récit prend la dimension d’un mythe : comment avez-vous imaginé cette histoire ?

 

Quand je commence un nouveau projet, j’ai toujours envie de bousculer mes habitudes, d’explorer de nouvelles zones narratives et graphiques. En imaginant un personnage coincé dans un endroit dont il ne peut pas partir, je prends le contrepied des récits d’exploration que j’ai toujours faits. En fixant le déroulement de l’histoire à Lapyoza, dans un endroit précis, la présence d’un étranger suggère en permanence l’existence d’un ailleurs. L’Empire dont vient Pavil est évoqué mais jamais montré. Je voulais travailler avec cette idée de récit en hors champ. La question du mythe s’est imposée ensuite

très rapidement car le mythe pose directement la question du récit : qu’est-ce que raconter une histoire ? Comment y croire ? Et comment le récit-lui-même façonne-t-il notre manière de voir ? Ce jeu de mise en abyme me fascinait, finalement le sujet central de cette bande dessinée, c’est le récit lui-même. Une histoire présentée comme vraie pose toujours la question du mensonge. Pavil sert ici d’intermédiaire au lecteur pour découvrir cette communauté reculée, mais il est aussi « un voyageur qui prétend être ce qu’il n’est pas » : c’est une des premières choses que j’ai notée pour le définir.

 

Scribe ou espion, le doute et le mystère s’installent. Une situation donnée n’est jamais tout à fait la réalité. Ce principe infuse toutes les strates du récit.

 

Vous êtes-vous inspiré de la  philosophie ou de l’ethnographie ?

 

Pas vraiment. J’avais des souvenirs lointains de lectures comme Lévi- Strauss. Un cours de philo au lycée m’avait marqué. Il abordait notamment le système de croyances très synthétiques de certaines tribus aborigènes qui parvenait à réintégrer dans leurs mythes n’importe quel événement perturbateur, comme un avion qui survolerait le ciel. Mais tout cela reste très vague. De manière générale, quand je commence un projet, j’aime bien penser à partir de ma mémoire sans trop puiser dans une bibliographie théorique qui soulèverait trop de questions et me paralyserait. En laissant à distance l’ethnographie, je reste dans l’évocation et je revendique ce regard presque naïf.

 

En revanche certaines références nourrissent mon imaginaire. J’avais ainsi en tête dès le départ la série de tableaux sur L‘île des morts d’Arnold Böcklin. Cette île mystérieuse me fascine et m’a inspiré l’île surmontée de cette grande structure en face de Lapyoza. Il se dégage une aura de ce territoire interdit.

 

« JE POSE DES HYPOTHÈSES ET ME LAISSE PORTER. JE PARTAGE LA SURPRISE AVEC LE LECTEUR. C’EST UN SAUT DANS LA FOI POUR MOI AUSSI. »

 

Tout cet univers semble pourtant piocher dans différentes cultures du monde.

 

Avant même de commencer à dessiner, j’ai rassemblé plein d’images sur beaucoup de cultures différentes.

 

Puis je les ai rangées et je ne les ai plus regardées. Je ne voulais surtout pas m’inspirer d’une seule culture, ni m’approprié tel ou tel costume, j’ai inventé à partir des réminiscences.

 

Lapyoza est un territoire imaginaire né de ce mélange de folklores. Ce monde avec ces deux lunes place directement le récit dans un ailleurs. Chacun peut ouvrir la vanne de son imaginaire. Se détacher d’un contexte ethnographique précis me permet de toucher à quelque chose de plus universel.

 

Le village sur pilotis est un personnage en soi, que raconte cette architecture ?

 

Au début, je pensais à des paysages comme la baie d’Along bien que je ne sois jamais allé au Viêt Nam. J’avais envie de dessiner du bâti comme je dessine la nature. Dessiner les paysages naturels est ce que je préfère et là où je me sens le plus à l’aise. Quitte à fixer le récit dans un endroit précis autant qu’il me plaise. Cet agglomérat de passerelles, d’échelles et de cabanes où la perspective est malmenée n’est sans doute pas très viable dans le réel mais fonctionne bien dans l’image. Au-delà, le parallèle existe avec la structure du récit. Comme ce village, toute l’histoire se construit en différe cette civilisation engloutie, omniprésente et au fondement du récit, même si on ne le découvre pas tout de suite.

 

Le Totem et le rituel autour des masques incarnent visuellement le mystère.

Comment est née cette idée de représentation du sacré ?

 

J’ai visionné beaucoup de films de folk horror, comme The Wicker Man, l’Homme d’osier. Par définition, ce sont des films violents qui finissent mal. Pour cette histoire, j’ai seulement repris le principe de départ : un individu se retrouve dans une communauté reculée et découvre les coutumes locales. Visuellement le totem a quelque chose du géant d’osier dans lequel le héros du film finit sacrifié. Après coup, je me suis rendu compte qu’il ressemble aussi à la Tour du soleil, ce grand totem oiseau réalisé par Taro Okamoto pour l’exposition universelle d’Osaka en 1970. De même les masques font penser au Masque sans visage de Miyazaki. Porter un masque c’est aussi montrer aux autres une certaine façon d’être.

 

En arrivant, Pavil porte lui-aussi un masque, il s’interroge face aux villageois et au totem pour savoir ce qu’il y a derrière. Tout le récit s’articule entre le dévoilé et le caché. À partir d’un motif, il m’arrive de développer des éléments en sachant qu’il faudra trouver une explication tôt ou tard. Si ça ne fonctionne pas, je peux ensuite revenir en arrière. Ça a été le cas pour les masques récupérés dans l’eau ou pour l’artefact en forme de sablier allongé qui apparaît au début par exemple. Je pose des hypothèses et me laisse porter.

 

Je partage la surprise avec le lecteur. C’est un saut dans la foi pour moi aussi.

 

 

La légende des ruines englouties fait penser à l’Atlantide : d’où vient le mythe d’Hodä aux origines de Lapyoza ?

 

Je me suis intéressé à la mythologie en lisant différents types de mythes. Encore une fois je ne voulais pas m’inspirer de tel ou tel mythe précis, toutefois l’histoire de l’archer qui tire sur des soleils provient du mythe de Hou Yi, une légende chinoise. Cet emprunt mérite d’être cité même si l’histoire d’Hodä est plutôt un assemblage des éléments clé que j’avais commencé à mettre en place pour créer du mystère. J’avais d’emblée l’île mystérieuse en face et j’ai pensé à un énorme trou dans l’eau avant même d’imaginer que ça serait un lieu de minage. Je connaissais l’origine et la fin du récit. Dans l’eau,

les ruines témoignent de la mémoire d’une civilisation disparue. Pour que cette civilisation se soit écroulée il fallait qu’elle ait d’abord connu un essor, qu’elle ait rayonné, qu’il reste enfin cet Hodä, l’exilé, chassé par les siens. Je voulais aussi construire un mythe qui puisse être mis en parallèle avec cet Empire au présent qu’on devine être une espèce de royaume en totale expansion, et notre propre réalité. Il y a la notion d’un temps cyclique, d’une histoire qui se répète sous différentes formes.

 

L’effondrement, l’impérialisme, l’exil, le réchauffement climatique, ces thématiques résonnent dans l’actualité.

 

L’imaginaire s’imprègne forcément de la réalité qui nous entoure et je suis bien conscient que j’aborde des sujets qui sont directement liés à notre actualité. Je ne m’interdis pas non plus de parler de thématiques très politiques, mais je préfère avoir une position où j’amène le lecteur à se poser lui-même les questions que je me pose à moi-même. Je n’ai d’ailleurs pas forcément les réponses. Le sens du mythe revient au lecteur. C’est ce qui fait selon moi la différence entre le mythe et la fable dans la mesure où l’interprétation du mythe est plus ouverte que la morale donnée par la fable.

 

Le récit d’Hodä crée une rupture graphique et narrative dans le récit. Les jeux de damier et de symétrie semblent eux-mêmes mimer la mécanique dualiste du langage.

Le mythe implique-t-il une écriture spécifique ?

 

Ce traitement reste assez inconscient de ma part. J’avais besoin de créer une rupture visuelle et l’envie de développer un dessin plus géométrique et plus sec pour empêcher toute interprétation émotionnelle. Quand le prêtre raconte le mythe, le caractère solennel du récit détermine une écriture codifiée qui est reprise ensuite dans la deuxième partie, quand Hodä témoigne de son destin, même si la forme est légèrement perturbée par les volutes de fumée.

 

Les deux récits cohabitent et dialoguent entre eux. En inventant ce langage, je cherchais à provoquer le sentiment qu’on peut avoir face à des traces archéologiques ou des symboles du passé. Toute cette imagerie énigmatique invite le lecteur à décrypter. Le récitatif participe de ce langage. De la même manière qu’on peut créer visuellement du mystère en introduisant des éléments étranges ou des situations ésotériques, on peut faire la même chose avec les paroles. Au fil des pages, on trouve beaucoup d’indices liés à l’histoire d’Hodä qu’on ne perçoit pas avant la fin.

 

Pour moi, créer du mystère revient à tisser des liens entre des choses qu’on ne comprend pas. Quand on se rend compte que le lien qu’on avait tissé existe, c’est très gratifiant.

 

Les liens se tissent à partir d’indices distillés au fil des planches. Ils révèlent la machinerie narrative entre les deux parties, de l’installation de Pavil à son initiation :

Comment avez-vous construit ce récit ?

 

Développer une histoire qui ne soit pas un récit d’exploration et où il n’y ait pas d’affrontements, de danger ou de notion d’actions m’a forcé à bousculer mes habitudes. Tout le récit tourne autour de Pavil et de la figure de l’exilé. J’ai commencé par poser différentes étapes autour de son évolution : son arrivée, sa découverte du village, sa rencontre avec Yunï, son exploration des ruines sous-marines jusqu’à son débarquement sur l’île d’en face. J’avais le mythe et le déroulé de l’intrigue. Tout l’enjeu était de parvenir à distiller le mystère jusqu’à la résolution finale et tout ce qu’elle est censée procurer en termes d’émotions et de sensations. Le mystère oblige à penser les ellipses en réfléchissant à comment représenter le temps qui passe, à quand intégrer les indices sans tout livrer d’un coup.

 

L’ordre des séquences a beaucoup évolué durant l’écriture pour justement équilibrer ce rapport au mystère. C’était un défi intéressant, car dans mes précédents livres j’ai toujours traité les intrigues en temps continu. Ici j’ai beaucoup travaillé sur le rythme, les motifs, les accélérations et les ralentissements. Il faut trouver l’équilibre entre les tonalités narratives et graphiques pour empêcher qu’une monotonie s’installe. J’alterne les séquences dialoguées et muettes, je m’autorise aussi ces doubles planches à fond perdu qui créent des ruptures en soulignant des moments marquants.

 

Après Le Long des ruines qui était beaucoup plus sombre, l’intrigue est ici beaucoup plus apaisée.

Malgré la peur et le rejet de certains villageois, l’exil est placé sous le signe de l’hospitalité.

 

J’ai le souvenir de m’être senti apaisé en dessinant, c’était comme m’évader de moi-même. Après avoir imaginé un drame pétri de violence, j’avais sans doute besoin d’imaginer un endroit plus  paisible pour projeter mon imaginaire, un endroit où j’aimerais aller.

« DÉVELOPPER UNE HISTOIRE QUI NE SOIT PAS UN RÉCIT D’EXPLORATION ET OÙ IL N’Y AIT PAS D’AFFRONTEMENTS, DE DANGER OU DE NOTION D’ACTION M’A FORCÉ À BOUSCULER MES HABITUDES. »

La thématique de l’exil est sous-jacente à tout le livre ; elle rejoint la question de la colonisation, de comment on accapare un espace qui n’est pas le nôtre. Cette thématique est déjà présente dans Crépuscule par exemple, mais à travers un récit plus désincarné. Avec une mise en scène plus intime, en restant à l’échelle des relations humaines, j’évite surtout la grandiloquence d’un mythe sous la forme d’un opéra tragique. La question des ruines est une thématique qui revient également dans chacun de mes ouvrages. Les ruines témoignent toujours de la destruction du passé mais dialoguent aussi avec le présent. Je n’avais pas encore exploré les histoires que chacun peut y projeter. Alors que Pavil cherche à comprendre le rôle des artefacts en vue de découvrir des avancées technologiques oubliées, le rapport de Yunï est plus affectif et personnel puisque ce sont les circonstances de la découverte de ces artefacts qui lui importent. Yunï initie Pavil aux coutumes du village.

 

Il y a derrière leur rencontre comme l’esquisse d’une histoire d’amour : comment avez-vous pensé cette relation ?

 

Au départ, j’imaginais que la relation entre Yunï et Pavil irait plus loin et je n’ai finalement laissé que des sous- entendus. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de l’étranger qui séduit la belle autochtone qui n’est jamais sortie de son village.

 

« LA THÉMATIQUE DE L’EXIL EST SOUS-JACENTE À TOUT LE LIVRE ; ELLE REJOINT LA QUESTION DE LA COLONISATION, DE COMMENT ON ACCAPARE UN ESPACE QUI N’EST PAS LE NÔTRE. »

 

Il fallait à tout prix éviter la condescendance tout en restant léger. En gardant une distance entre Yunï et Pavil, j’équilibre la relation et se crée un rapprochement réciproque. Même pour les personnages les plus secondaires comme le cuisinier j’ai cherché à éviter tout manichéisme en suggérant une évolution. Dans un sens, Yunï a un rôle de main tendue, d’intermédiaire entre Pavil et les villageois mais elle a aussi son identité propre, et un caractère marqué, elle est loin d’être naïve. Elle se permet de critiquer et de juger Pavil. Elle ne se cantonne pas à être un faire-valoir. C’est pourquoi j’ai tenu à développer son histoire personnelle pour expliquer ses choix et sa manière de voir, pour exprimer le jugement qu’elle peut porter sur ses propres croyances et sur l’Empire. Si Pavil se transforme à son contact, elle évolue aussi dans cette relation. De même que la présence de Pavil influe sur tout le village.

 « DANS UN SENS, YUNÏ A UN RÔLE DE MAIN TENDUE, D’INTERMÉDIAIRE, ENTRE PAVIL ET LES VILLAGEOIS MAIS ELLE A AUSSI SON IDENTITÉ PROPRE, ET UN CARACTÈRE MARQUÉ, ELLE EST LOIN D’ÊTRE NAÏVE. »

 

Pavil est à la fois un chercheur et un profanateur. Sans narration interne, on s’identifie facilement à lui et à son désir de savoir. Pourquoi ?

 

Au début Pavil se présente comme un scribe. Il n’a rien d’un aventurier et je ne voulais pas d’un héros. Cet aspect neutre de prime abord m’intéressait car il me permet de présenter Lapyoza facilement au lecteur. J’avais aussi besoin de garder un point de vue extérieur pour ne pas nuire au mystère et à l’ambiguïté autour du personnage. Le lien se crée dans cette distance qui permet de juger ses actes et de comprendre que pour lui la fin peut justifier les moyens. Mais ce qu’il incarne, sa manière de penser, se rapprochent plus facilement de la nôtre. L’Empire d’où il vient correspond davantage à notre réalité occidentale. Comment choisir entre ces deux visions du monde ?

 

C’est un choix que je laisse au lecteur, je considère toujours le lecteur comme un acteur du récit avec sa perception propre. Pour moi une bonne histoire doit continuer à vivre en nous à travers les questions qu’elle nous pose. C’est d’autant plus vrai pour cette histoire qui pose directement la question de l’adhésion au récit, à un système de croyances et aux possibilités du doute et des remises en question. À travers les personnages, leurs choix, le lecteur se positionne. Son interprétation varie au fur et à mesure de la lecture et ce jugement peut encore évoluer avec une deuxième lecture ou une discussion avec un autre lecteur qui n’aurait pas le même ressenti. C’est ce qui me plait et le pourquoi j’invente des histoires, créer du dialogue en provoquant des émotions.

 

Graphiquement, votre trait se fait plus organique. Les cases soudées sans gouttière accentuent cet effet.Pourquoi ce choix ?

 

Je tournais autour de la thématique du cloisonnement. Je voulais rendre les choses denses et compactes. Ces soudures créent presque une grande case par page. Elles me permettent d’assumer encore davantage le découpage d’une scène ou d’un paysage sur plusieurs cases, avec des personnages qui évoluent entre chaque case. J’ai aussi accentué la reprise de décor et les effets de répétitions. En jouant sur l’idée que Pavil est bloqué à Lapyoza, quand il repasse à un endroit, je n’ai pas besoin d’imaginer des changements de cadrage. Je redessine les cases à chaque fois, pour ramener de la vibration, mais elles restent presque identiques. Ces motifs participent au rythme cyclique qui s’installe.

 

Pour la première fois, vous avez développé une narration en couleurs.

 

Au départ, j’étais parti sur une mise en couleur monochrome comme dans

Le Long des ruines. Quand les éditeurs de 2024 m’ont suggéré de faire de la couleur, ça n’a pas été simple à mettre en place. Après un premier rendu très carnavalesque, je fais table rase. J’ai introduit du blanc pour gagner en lisibilité et j’ai dû chercher un système pour limiter l’emploi des couleurs.

 

De manière générale, j’ai un rapport minimaliste et synthétique aux choses. En épurant et en tâtonnant, j’ai pu réduire la palette en définissant des règles souples en me limitant à trois couleurs par page, et en traitant les séquences narratives par teinte. J’ai aussi choisi de créer des dégradés pour les rendus de l’eau et le traitement de la lumière. À partir de là, je m’autorise des effets pour marquer des moments importants. J’utilise une gamme assez restreinte avec une dizaine de couleurs différentes. Sur la fin, cela se complexifie un peu car toutes les couleurs que j’utilise trouvent leurs pendants nuit, plus sombres, avec lesquels j’obtiens par contraste ces effets de fluorescence. La couleur participe à la narration, elle mime le temps qui passe et crée une progression au fil du récit.

 

Il se dégage de cette atmosphère exotique un onirisme reposant, une esthétique japonisante.

 

Les paysages que j’imagine sont toujours des projections. Je ne suis pas un baroudeur et je ne pratique pas le dessin d’observation. Mais j’ai fait un voyage au Japon quand j’ai réalisé Le Long des ruines qui m’a beaucoup marqué graphiquement. Quand je vois des photos de villages japonais, les architectures modulaires, l’art de l’aménagement, il se dégage quelque chose de mystérieux et de mystique.

 

Ces espaces à la fois très organisés et organiques séduisent mon imaginaire. Ça reste une vision fantasmée. De même que je suis très influencé par les estampes japonaises. En plus du rapport à la perspective avec la superposition des plans dans l’image, j’ai choisi ici d’utiliser des dégradés que je n’utilisais pas avant et qui se rapprochent de cette esthétique. Après avoir fait plusieurs tests manuellement, j’ai décidé de réaliser ces dégradés au numérique. Avec les trames en niveau de gris qui ajoutent un aspect granuleux à l’image, je joue sur la lumière et la profondeur pour fabriquer des effets.

 

Tout est affaire de dosage pour créer une progression de ces effets jusqu’à la révélation finale qui baigne dans une atmosphère singulière presque magique. À travers ce récit, j’ai la sensation d’avoir développé un nouveau langage graphique.

 

Le  LIVRE

Badabam ! Un aéroplane s’écrase dans les champs sur les hauteurs de Lapyoza, un village isolé situé sur une île aux confins du monde, une architecture flottante construite sur pilotis au-dessus des ruines englouties d’une civilisation disparue.

 

Loin de l’Empire et de l’administration pour laquelle il travaille, Pavil est contraint de passer quelques semaines dans ce territoire autonome avant l’arrivée du bateau qui le ramènera d’où il vient. Pendant cet exil, à l’ombre du grand totem aux mille visages et dans l’horizon d’une île mystérieuse, il rencontre Yunï, une plongeuse, et s’initie aux us et coutumes étranges de cette communauté recluse.

 

Le Visage de Pavil confronte deux civilisations que tout oppose. En abandonnant le récit de voyage et d’exploration qui caractérisait tous ses précédents albums, Jérémy Perrodeau choisit de faire du sur place pour aborder avec profondeur        et légèreté l’ambitieuse question de l’origine des mythes et des systèmes de croyances qui déterminent les manières de vivre et de            penser.

 

Dans cette perspective vertigineuse, le               récit questionne sa propre raison d’être et creuse le mystère à travers l’expérience d’une rencontre ramenée dans l’intimité de relations humaines. Le dépaysement imaginaire et graphique qui se dégage de cette partition en teintes douces invite à méditer le rapport à l’autre, les mécaniques d’ouverture et de repli sur soi.

Au grand bal masqué, tel est pris qui croyait prendre.

 

L’auteur :

Jeremy Perrodeau est né en 1988, quelque part entre Nantes et la mer, en bordure de la forêt. Un peu plus tard, il part étudier la communication visuelle à l’école Estienne, à Paris ; il en sort graphiste, et mène alors de nombreux projets avec le prestigieux studio deValence. Il commence en parallèle à produire de petits fanzines auto-édités, et bifurque progressivement vers la bande dessinée et l’illustration. Fortement inspiré par les grands espaces et les paysages naturels, il publie sa première bande dessinée en 2013 : Isles, La Grande Odyssée, aux éditions FP&CF (rééditée en 2018 avec 2024). En 2017, il publie Crépuscule, un premier grand récit de science-fiction impressionnant de maîtrise, qui lui vaut une sélection officielle au festival d’Angoulême et le Prix du jury du festival Pulp en 2018.

 

Il confirme ensuite son talent avec un thriller psychologique, Le Long des ruines, en attendant d’éblouir les lecteurs avec Le Visage de Pavil.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.
Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

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Nicolas Antoniucci  Les Cahiers Sodium #3

Nicolas Antoniucci Les Cahiers Sodium #3

Nicolas Antoniucci  

Les Cahiers Sodium #3

Humaliens, Science-fiction et … Humanité.

 

Nicolas, nous le suivons depuis déjà plusieurs années, à chaque fois il nous étonne, science-fiction, écologie et philosophie s’entremêle pour former aux fils des ouvrages, une œuvre consistante.

 

Je vous le recommande fortement.

 

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Entretien :

Mon travail d’écriture se situe à la frontière entre le réel et l’irréel, à partir d’observations faites tant sur la Nature que sur l’humanité.

Je bâtis des histoires dans le domaine de la science-fiction mais dans lesquels certains propos critiques sur notre société d’aujourd’hui, tels sont l’écologie et les mixités culturelles, seront privilégiés.

Je continue ce travail et dans cet esprit depuis plus de vingt ans, ces secteurs devenant aujourd’hui, de plus en plus, d’actualité.

Mes textes auront, par choix, des aspects poétiques et imagés.

 

 

STYLE & INFLUENCES

Interview, impressions...

Que pensez-vous du rapport existant entre l’écriture d’un livre et l’histoire racontée ?

Dans mon livre Ulciv, Ultime civilisation, le dernier de mes quinze livres j’ai choisi de présenter une édition renfermant une histoire relatée dans des pages à l’écriture dense demandant une lecture attentive ce qui, certes, pourrait ne pas convenir aux lecteurs pressés, ou professionnels- Le critique professionnel, du moins à un certain niveau, n’a pas le temps et il s’intéressera à l’histoire sans se préoccuper du livre lui-même, ses mots, ses phrases, sa calligraphie.

 

Cet effort relatif qui est demandé pour la lecture de cet ouvrage a pour but de l’éloigner du monde audio visuel que nous subissons au quotidien afin d’essayer de pouvoir à nouveau retrouver la magie des mots.

 

les-cahiers-de-couleur-sodium-cahier-3-couv-webJ’ai regroupé mes livres dans une même collection sous l’intitulé de COULEUR SODIUM. Ils sont accompagnés des cahiers de COULEUR SODIUM qui sont des ouvrages relativement petits aux thèmes diversifiés. Le cahier Numéro 3, Humaliens, un ensemble de nouvelles de science – fiction, est sorti en aout 2023.

 

L’I-A, l’intelligence artificielle, qu’en, pensez-vous ?

Il y a danger car l’I.A, l’intelligence artificielle, mettra de plus en plus l’Individu au pas, lui proposant de réaliser à sa place – L’homme est souvent paresseux – ses œuvres, peintures, sculptures ou roman et il convient de dire que, très certainement, l’humanité va perdre définitivement ce qui existait encore jusqu’à aujourd’hui dans son art, le sacré.

 

Elle va briser la barque perso dans laquelle, jusqu’alors, chacun de nous, naviguait. L’écriture, sa calligraphie son encre et papier, sera produite par de puissants ordinateurs et réduite, en une totale régression, à de simple points et tirets.

Nous deviendrons alors des robots de chair.

 

Quel rapport entre le rêve et l’écriture, l’art en général ?

L’humanité fonctionne sur deux temps complémentaires, le diurne et le nocturne.

Lors de son sommeil le dormeur rêve, c’est une énergie qui se libère tel la vapeur surgissant d’une cocotte-minute, sous forme d’histoires, de symbole et de couleur dont nous ne maitrisons que peu les sens.

 

Dans l’autre monde, le monde parallèle du diurne, de l’éveil, l’artiste crée et l’écrivain écrit tel des rêves dont nous comprendrions à priori les sens. De toute évidence arrêter les rêves ou l’écriture, l’art, ferait se casser la machine humaine.

De ce fait, le principal de mes romans mixeront ensemble, dans des proportions plus ou moins grandes et subjectives, du rêve et de la réalité.

 

Que pensez- vous du livre objet ? De l’objet en général ?

Un livre fermé devient un objet. Il quitte la puissance du mot, de la phrase, de l’histoire racontée pour rejoindre celui, fracturé, de l’immobile, de l’inutilisé ou, au mieux, de la déco. Ainsi il pourra être exposé dans un salon sur une étagère, ou sur les tables d’une librairie, mais il pourra aussi encombrer nos trottoirs et rejoindre les symboles présents et actifs issus de notre société de consommation. Le livre objet alors suit un chemin parallèle à celui des hommes.

 

Le deuxième livre que j’ai édité se nomme Objets ce qui montre bien l’intérêt que je porte dans notre environnement et, bien sûr, pas simplement en tant que bien de consommation ou déchets, aux objets qui accompagneront l’homme tout au long de sa vie. Dans cet ouvrage je les classe même en deux catégories, objets domestiqués et objets sauvages, ces derniers apparaissant parfois à nos côtés comme étant la matérialisation en symboles de certains aspects de notre vie, nos préoccupations, nos sentiments…

 

 

Résumé de l’ouvrage :

 

Des humanités en balade, dans les profondeurs de l’univers et les étrangetés du futur, dans les paysages de 15 histoires de science-fiction.

Dans une époque où les hommes et même certains scientifiques s’interrogent sur la présence possible d’extraterrestre sur Terre, ces récits imaginaires accompa-gnent celui, plus étrange, d’une histoire vécue.

 

Extrait de l’épilogue :

De nos jours, de nombreux témoignages accréditent de l’existence possible d’humaliens sur Terre à travers la mise en lumière d’évènements incompréhensibles qui sont relatés par des observateurs.

Ils sont recensés, étant illogiques, et analysés par des organismes dédiés. Le princi-pal de ces manifestations trouvera une explication rationnelle et circonstancielle, mais certaines d’entre elles resteront inexpliquées.

 

Nombre de pages 92

ISBN (version imprimée) : 978-2-37692-412-8

ISBN (version eBooks) : 978-2-37692-413-5

 

Ouvrage regroupant quinze textes de science-fiction accompagnés de mes dessins en noir et blanc. Ils apportent un regard parallèle sur les histoires écrites mettant en valeur les mots s’enchainant les uns aux autres dans les textes, tels des poèmes.

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