Entretien
Julie Leconte
auteure
Bonjour Julie,
Tu es l’auteur de deux ouvrages « Le sépulcre de cristal » et « L’Antre du blafard » tu peux nous dire de quel style ?
Julie Leconte,
Je suis plus fidèle aux origines des histoires de vampires que les histoires de vampires romantiques que l’on connait, ils ont leurs publics, que je respecte, mais j’ai voulu retourner aux sources comme Bram Stocke ou Anne Rice, les lecteurs de ce type d’ouvrages apprécient de retrouver
Stéphane Dubois,
Tu as sorti, il y a deux ans à l’ occasion du Bloody Week End, « Le Sépulcre de cristal » comme une histoire complète ?
Julie Leconte,
Oui elle se suffisait à elle-même.
Stéphane Dubois,
Alors, pourquoi avoir écrit la suite « « L’Antre du blafard » ?
Julie Leconte,
Bon nombre de lecteurs, mon écrit que le roman leur avait beaucoup plut, mais que l’on savait assez peu de chose sur le personnage principal, ils avaient besoin dans savoir plus sur lui. Ainsi que sur les différents belligérants de l’histoire. Ils aimaient le livre, mais étaient assez frustrés de ne pas dans connaitre davantage.
J’ai donc choisi de développer, de reprendre et de continuer l’intrigue. Ce n’est pas une préquelle, mais bien une suite.
Stéphane Dubois,
Tu as prévu un tome 3 ?
Julie Leconte,
Oui j’ai prévu un dernier tome, car je n’ai pas pu tout raconter dans le second tome. Il sortira dans un an. Dans le tome 1, je commençais l’histoire à un moment précis, ce qui a dérouté le lecteur sait que cela se passait à un moment précis, mais faisait référence à des faits antérieurs, qui sont suggérés sans être pleinement développés. Le second tome explique donc ce qui sait dérouler avant l’action du tome 1, mais continue l’histoire, les personnages évoluant. Le tome 3 continuera puisque le deux se termine sans avoir tout révélé. Je ne sais pas si cela sert le dernier, dans le processus d’écriture est une chose assez étrange, vous parterre pour raconter une histoire au bout d’un certain moment les personnages vous échappent.
Stéphane Dubois,
Dans tes romans il y a quoi de Julie ?
Julie Leconte,
On livre une partie de soi-même dans l’interprétation, ma manière de construire, d’écrire, je suis une littéraire, j’ai fait des études de lettres, il y a ma manière de traité une histoire-t-elle que je l’aime la lire, par tableau, par moment.
Stéphane Dubois,
D’où te vient ce gout pour les histoires de vampires, du fantastique ?
Julie Leconte,
C’est venu, comme beaucoup de gens du Dracula de Bram Stocker et Anne Rice, que j’ai lu très jeune. Je suis de formation littéraire, la littérature est une chose que j’aime énormément depuis que je suis toute jeune. J’ai toujours aimé m’évader dans des univers fantasmagoriques. Très jeune j’avais décidé de crée le mien. Pourquoi les vampires ? Parce qu’il s’agir d’un thème qui fascine et mort-vivant refuse de quitter ce monde dans lequel il est très enraciné. Le thème de la quête de la conquête de nouveaux territoires, un personnage froid et dangereux, il est également une personne qui donne la vie, la vie éternelle.
Il y a toujours a creusé, a rajouté sur le vampire, c’est vraiment le personnage dans le mythe fantastique qui se rapproche le plus de l’humain dans son université, son approche du monde, de la mort, de la vie et de cette quête du sang qui est au cœur du mythe et de sa construction.
Stéphane Dubois,
Dans les adaptations cinématographes quelles est ta préférée : Nosferatu d’avant-guerre, celui de 1932… ?
Julie Leconte,
Je reste un adepte de Friedrich Wilhelm Murnau et de son Nosferatu le vampire, j’ai également beaucoup aimé le film de Coppola, mais je trouvais qu’il était très infidèle au livre, puisque le livre de Bram Stocker ne parle pas du tout d’amour, c’est une libre interprétation qui est très belle, les images sont sensationnelles, très Travaillées. Mais je reste quand même une grande adepte de Murnau.
Ce film qui m’a beaucoup marqué. Tout dans la suggestion du mythe vampirique y était traité, de manières très esthétiques et très intellectuelles. On en a fait un être romantique, beau, d’autre comme Coppola, l’on transformer en bête, en chauve-souris. Je trouve que Murnau avec un seul personnage arrive à développer toutes les facettes du personnage.
Biographie
Née le 10 juillet 1978 en région parisienne. L’art et la culture tiennent une grande place dans l'éducation que ses parents, professeurs des écoles tous les deux, lui prodiguent. Très jeune, on lui lit beaucoup d’histoires et très vite, elle trouve un véritable plaisir à s'évader au cœur de ces mondes imaginaires qui peuplent la littérature enfantine. Son goût pour la lecture et l'écriture l'oriente tout naturellement vers des études littéraires.
En 1996, elle obtient un baccalauréat série littéraire et entre en hypokhâgne. L’année suivante, elle rejoint l’université de Paris X - Nanterre et obtient un DEUG de lettres modernes en juin 1998. Elle intègre alors un cercle littéraire, participe au Printemps des Poètes et publie plusieurs poésies illustrées dont l’Effraie et La nuit de Walpurgis dans le journal de la faculté. Elle poursuit en licence qu'elle valide en juin 1999. Elle quitte alors la région parisienne pour le Finistère et obtient une maîtrise sur le thème du masque dans la société aristocratique du XVIIème siècle en juin 2000 à la faculté de Lettres de Brest.
Parallèlement, sa passion immodérée pour l'art compliqué de la photographie trouve son avènement cette année-là. Elle rencontre Yves Moraud, professeur de lettres et homme de théâtre qui lui ouvre les portes de la Mission Culturelle l’Université de Bretagne Occidentale, dont elle devient la photographe officielle. Cela marquera un tournant décisif dans son existence.
En 2012, elle crée sa micro-entreprise de cadeaux photos personnalisés, Personnalis'Art (R).
(Source : site officiel de l’auteur)
commentaires