Errementari
Le projet de ce film avait été présenté au Marche du film FRONTIERS qui se déroulait en 2016 au BIFFF, et qui permis sa production.
Le film est entièrement en langue basque, bien sûr il bénéficie, je vous rassure de sous-titre en français, néerlandais et anglais, pour ça projection au BIFFF.
L’action se déroule 8 ans après la Première Guerre carliste.
Il bénéficié d’une superbe photographie, ainsi que d’une mise en scène auquel je ne vois pas grand-chose voir rien a reproché. Le scénario est très bien construit, et les acteurs principaux on tu jeu subtil et rôles secondaires sont également bien interprétés.
Qui est le Diable, qui est CE Diable, qui sommes-nous pour dirent que l’autre est le diable, et ne serions-nous pas surtout et avant tout notre propre diable ?
Comme vous l’aurez sans doute compris, j’ai plus qu’apprécier ce film, qui pour moi se place d’ores et déjà dans la course de la compétition du Méliès, avec une bonne longueur d’avance sur ces concurrents.
Résumé du film (source BIFFF):
Au 19e siècle, dans un village de l’Alava qui traîne ses Basques dans une ambiance pas très olé olé, après la défaite de la première guerre carliste (oui, un peu de culture, ça fait toujours du bien). Alfredo, un officiel du gouvernement, vient d’y arriver et enquête sur le forgeron du coin, un certain Patxi qui vit en ermite dans sa tanière au fond des bois. Faut dire qu’en guise de paillasson Welcome, Patxi a hérissé des dizaines de cure-dents de deux mètres tout le long de sa propriété, et autant de pièges à loup à l’intérieur. Forcément, autant d’efforts pour éviter la journée porte ouverte, ça fait jacter dans le village : les locaux abreuvent Alfredo de rumeurs concernant un pacte faustien que le forgeron aurait passé avec le Diable. Pire encore, lorsque des cris inhumains sont portés par le vent, certains vont même jusqu’à dire que Patxi – qui fait raisonnablement deux mètres de haut et qui a des troncs d’arbres en guise de cuisses – est en train de torturer le Malin pour non-respect du contrat. Évidemment, toutes ces rumeurs vont bon train à la buvette du coin, jusqu’au jour où une jeune fillette disparaît derrière les portes peu accueillantes de Patxi. Là, du coup, les habitants et Alfredo vont devoir mesurer la taille de leur cojones à celle de leur folklore : et donc, kicékiva en premier, finalement ?
Si le 21e siècle n’a que Lakshmi Mittal pour menacer le Diable d’éteindre ses fourneaux, le 19e siècle avait un forgeron comme tortionnaire du Malin… Premier film de genre issu du pays Basque, Errementari dégaine sa mythologie avec un visuel digne des pires cauchemars des frères Grimm ! Non seulement, la galette est produite par notre ami Alex de la Iglesia, mais il s’agit en plus d’un des projets Frontières du BIFFF 2016 : bref, une A.O.C. pour une perle assez unique en son genre !
Compétition Méliès
Première Belge
Pays Espagne
Audience ENA
Audio Basque
Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais
Distributeur Filmax intl
Réalisateur Paul Urkijo Alijo
Casting
Eneko Sagardoy, Kandido Uranga,
Ramón Aguirre, Uma Bracaglia
Running time 98'
BOZART Cine 2 - 14/04/2018 16:30
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