SOLARIS 225
Hiver 2023 Vol. 48 n° 3
Je vais vous parlez de la plus ancienne revue de science-fiction francophone au monde : SOLARIS, créer en 1974 Par Norbert Spehner, et actuellement dirigé par : Jean Pettigrew.
Depuis très longtemps SOLARIS organise un prix littéraire «PRIX SOLARIS » destiné aux Canadiens, et depuis 2016 le PRIX Joël Hampetier destiné aux auteurs non canadiens francophones.
En France cette revue est peu connue, si s’abonné est relativement compliqué et cher en raison du change et des frais de port, il est dommage que l’on ne peut pas avoir une version numérique (heu, c'est moi qui écrit cela ?).
Pour vous faire apprécier au mieux ce fanzine, je vous mets ci-dessous le sommaire très détaillé du dernier numéro.
Depuis 2000, il ne publie plus de bandes dessinées.
Il dispose d’une librairie :
Solaris 120, côte du Passage Lévis (QUEBEC) G6V 5S9 Canada. Si vous passez au Québec passez les voir.
Vous trouverez ci-dessous le lien avec le site de la revue a la fin de l’article.
Je vous en recommande vivement la lecture.
Merci d‘écrire un commentaire.
Faite connaitre le site a vos amis et contacts.
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Sommaire
Présentation
LE PRIX JOËL-CHAMPETIER…
Comme vous le savez depuis le dévoilement du 29 octobre dernier, Champetier. De fait, il s’agit de sa deuxième victoire, preuve de son remarquable talent car, faut-il le rappeler, les textes sont présentés au jury de façon anonyme. Or, les membres de ce dernier… ont choisi « L’Auberge au bord du monde » pour la maîtrise de l’écriture dont son auteur a fait preuve, pour l’ambiance de mystère et d’émotion retenue qu’il a su créer, ainsi que pour la fin qui permet aux lecteurs et lectrices une grande liberté d’interprétation. Que dire de plus sinon que ce numéro débute donc avec un nouveau bijou de Christian Léourier.
… ET LA SUITE DU VOLET « FICTION »
C’est Alain Ducharme qui a eu la délicate tâche de prendre la suite avec « Un silence, vu de loin », une nouvelle de SF qui, à sa façon, met en lumière une conception singulière du temps altéré tout en introduisant la thématique de l’enfance – ces deux motifs, qui imprègnent une bonne partie de ce numéro, ont inspiré Sagana Squale pour créer sa magnifique illustration de couverture, et afin de donner une couleur graphique unifiée, nous lui avons aussi confié l’illustration de tout le volet fiction.
Dave Côté et Pascal Raud ont entremêlé leur imaginaire respectif dans « Bal(l)ade en dix temps » pour nous offrir une fantasy urbaine bien déjantée dans laquelle des parents plutôt atypiques devront régler Les petits problèmes provoqués par leur progéniture quelque peu turbulente. Autre texte mettant en vedette – ou plutôt en victime ! – une progéniture atypique, « Faux-bourdon », du trop rare Claude Mercier, présente une courte mais percutante transcription orale d’une situation pour le moins… particulière.
« Le Rite du guérisseur », de Josée Bérubé, nous ramène dans une ambiance plus mystique, plus éthérée, afin de suivre le périple mental et temporel de Mishtashipu, qui mène jusqu’au départ final – et pourtant transitoire – celui qui l’accompagnait depuis si longtemps.
Et comme dans notre précédent numéro, Élisabeth Vonarburg conclut le volet avec une de ces nouvelles dont elle a le secret, « La Femme aux semelles de temps ». À la fois toute simple mais joliment complexe, pleine d’interrogations sur la suite du monde mais aussi de chaleur humaine, on retrouve à la fois le monde de l’enfance et l’incroyable force du temps qui, inexorablement, nous amène, certes vers un certain futur, mais aussi sur la voie de la connaissance intérieure.
ET QUOI D’AUTRE?
Notre Futurible en résidence s’intéresse à un sujet qui, en d’autres mains, aurait pu rebuter quelques âmes sensibles. Mais avec sa maîtrise et sa verve habituelles, Mario Tessier nous dévoile tout – ou presque – sur les insectes aux spécificités étonnantes et leurs non moins remarquables – et souvent très angoissantes – présences dans la science-fiction littéraire et cinématographique.
J’attire maintenant votre attention sur le retour de la chronique du Daliaf présente… Pour ce numéro, Claude Janelle nous présente Andrée A. Michaud et son roman fantastique qui lui a valu le Prix du Gouverneur général en 2001, Le Ravissement. Et permettez-moi d’ajouter que, lorsque vous lirez ces lignes, le site www.daliaf.com. sera ouvert et accessible à toutes et tous. Que vous proposera-t-il ?
Rien de moins que le répertoire complet de la production francophone canadienne dans les genres de l’imaginaire – SF, F et Fy – de 1835 à aujourd’hui (17 753 oeuvres), car Claude Janelle et moi avons conçu
ce site afin qu’il englobe à la fois le contenu rédactionnel de la collection de L’Année de la science-fiction et du fantastique québécois (L’ASFFQ) et celui du DALIAF (Dictionnaire des auteurs des littératures de l’imaginaire en Amérique française). Il recense, en cette fin d’année 2022, très exactement 3145 auteur-e-s.
Enfin, je m’en voudrais de ne pas dire un seul petit mot sur le volet critique du présent numéro, car il a plein de bonnes choses à vous proposer.
DE QUELQUES DÉPARTS
Je prends quelques lignes pour souligner deux départs. Tout d’abord, celui d’un auteur de SF que j’ai toujours admiré pour la puissance de son imaginaire, Greg Bear (1951-2022). Lisez ou relisez Éon, Éternité, Héritage… Que du bonheur pour le cortex ! Le milieu de la SFFQ a aussi perdu en novembre un membre
éminent de sa communauté, en la personne du très sympathique et néanmoins spécialiste émérite du fanzinat québécois, Georges Henri Cloutier (1947-2022). Salut, mon ami, puisses-tu trouver quelques passionnantes feuilles de chou là où tu es parti…
Jean PETTIGREW