Luciferina
(Christened by the Devil)
Sélection officielle au BIFFF 2018
Luciferina est le premier volet d’une trilogie dont le thème est la virginité. Luciferina est une œuvre d’un cinéaste argentin qui avait déjà réalisé Resurrection en 2015. Nous fait plonger dans le tréfonds de l’âme d’un jeune novice qui cette « planque » comme lui dis la mère supérieure du couvent ou elle a trouvé refuge dans un couvent.
Magnifiquement interpréter par Désirée Salgueiro déjà vue dans le rôle de Marta dans La plegaria del vidente en 2012 et dans Resurrección en 2015 avec déjà a la réalisation Gonzalo Calzada, si elle est dans les deux prochains volets de la trilogie, l’on pourra parler de muse, ou d’actrice fétiche pour ce réalisateur.
Certain on put trouvez trop long ce film de 114 mm, ce n’est pas mon cas, je pense qu’il fallait bien ça pour développer la complexité des personnages et des situations.
La mise en scène, les dialogues et la photographie font de ce fim un des meilleurs de ce BIFFF 2018.
L’on attend avec impatience le deuxième volet, pour le BIFFF 2019 ?
Déconseillé au moins de 16 ans.
Résumé du film (source BIFFF)
À 19 ans, Natalia est poursuivie par un don qui l’effraie : capable de percevoir une aura puissante autour de ses semblables, elle n’a certes pas besoin d’une cure de vitamine D, mais elle sait que l’origine de ce don se trouve au sein d’une malédiction familiale. Fuyant ces ampoules vivantes comme la peste, elle a trouvé refuge dans un couvent et s’apprête à rester un signe du zodiaque très apprécié chez les nonnes. Mais le suicide brutal de sa mère va chambouler son mode de vie janséniste : de retour chez elle, Natalia doit affronter sa sœur cadette – psychologiquement laminée par une éducation très floue – qui décide de l’embarquer dans un trip initiatique au cœur de la jungle. Le but ? Une purge costaude de l’âme à base d’une potion hallucinogène ancestrale. Alors oui, vu ainsi, ça a l’air plus funky qu’un bouquin de Françoise Dolto sur le surendettement affectif. Mais certains secrets de famille ont de très bonnes raisons de rester des secrets : surtout quand les drogues décuplent des effets d’annonce qui causent de boucs, de messes noires et de possessions démoniaques…
Sans nul doute l’un des fers de lance du genre en Argentine, Gonzalo Calzada n’a pas tardé à rebondir après son Resurrection (2016), film d’horreur le plus vu au pays de Maradona ! Cette fois, il nous vient avec Luciferina, première partie de sa trinité des vierges, au sous-titre plus que croustillant pour tous les bouffeurs de curé du coin. Mêlant drogues ancestrales et rites païens, tout en pervertissant les dogmes immuables du combat millénaire entre le Bien et le Mal, Calzada n’est pas prêt de se débarrasser de cette tenace odeur de souffre, qui le suit désormais comme son ombre.
Genre horreur
Première Internationale
Pays Argentine
Audience ENA
Audio Espagnol
Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais
Réalisateur Gonzalo Calzada
Casting
Desirée Salgueiro, Malena Sánchez, Pedro Merlo Marta Lubos, Sofía del Tuffo
Distributeur La Puerta Cinematográfica
Running time 114
commentaires