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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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PRIX LUMIERE 2012 Ken Loach

12 juillet 2012 / Communiqué de presse

 

C’est le cinéaste anglais Ken Loach qui recevra le 4e Prix Lumière lors du festival Lumière qui se déroulera à Lyon et dans le Grand Lyon du 15 au 21 octobre 2012. Il succèdera à Clint Eastwood, Milos Forman et Gérard Depardieu.

 

Le prix est attribué à Ken  Loach « pour l’ensemble de son oeuvre, pour son regard personnel sur la société industrielle et pour sa contribution à l’histoire du cinéma anglais, européen et mondial (et aussi parce qu’il aime le foot !). »

 

Bertrand Tavernier, président de l’Institut Lumière :

« J’ai connu Ken Loach dès Poor Cow, Kes ou Family Life dont j’étais l’attaché de presse. Le Prix Lumière est d’abord une manière de célébrer une oeuvre magnifique qui compte de très nombreuses réussites. Mais il est aussi l’expression de notre gratitude envers un homme qui resta fidèle à ses idéaux quand les reniements s’arboraient sur les vestons comme des décorations. Un homme qui s’oppose au cynisme et au libéralisme, qui soutient les laissés-pour-compte et les oubliés. Héritier d’Orwell, Ken Loach a recensé, la rage au cœur, les erreurs et les lâchetés des hommes politiques de tous bords. Ses films constituent d’accablants témoignages contre les égarements de la société capitaliste. Ils sont aussi la preuve qu'on peut rêver d'une autre société, faite de fraternité et de croyances collectives. On ne pourra faire le portrait de l’Angleterre sans passer à côté de cette oeuvre immense. Le 20 octobre prochain, le Prix Lumière sera remis à un artiste qui aura toujours été du côté de la décence. » (Juillet 2012)

 

****

Né en 1936, Ken Loach a réalisé plus d’une vingtaine de longs métrages pour le cinéma. Son dernier film, La Part des anges, a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2012 où il a reçu le prix du Jury des mains de Nanni Moretti. Il remporte depuis un grand succès en salles en France et en Angleterre. S’il a été reconnu par le Festival de Cannes (il a obtenu la Palme d’Or en 2006), Ken Loach a rarement été honoré par les institutions  françaises. Lors de son séjour au festival Lumière, il présentera plusieurs de ses films, participera à des  rencontres avec le public et évoquera les films de sa cinéphilie, comme le veut la tradition du festival.

La remise du Prix Lumière aura lieu à l’Amphithéâtre du Centre de Congrès de Lyon le samedi 20 octobre devant 3000 personnes.

****

Le Prix Lumière a été créé par Thierry Frémaux afin de célébrer à Lyon un(e) cinéaste ou une personnalité du septième art, à l’endroit même où le Cinématographe a été inventé par Louis et Auguste Lumière et où ils ont tourné leur premier film, Sortie d’Usine, en 1895. Parce qu’il faut savoir exprimer notre gratitude aux metteurs en scène et aux artistes du cinéma qui habitent nos vies, le Prix Lumière est une distinction qui repose sur le temps, la reconnaissance et l’admiration.

 

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THE RAVEN affiche

 

 

 

The Raven

Le titre du film est tiré d’un poème narratif d’Edgard Allan Poe.

Il fut présenté dans le cadre de la catégorie du Films of Third Kind au festival du NIFFF 2012. 

Edgard Allan Poe se retrouve face à un tueur en série qui s’inspire de ces nouvelles. Le détective chargé de l’enquête s’étant rendu compte, avant même qu’Edgar  Allan Poe ne soit informé de ce fait, s’allie à Edgar Allan Poe pour débusquer le serial killer.

L’action est sensée se dérouler dans les jours qui précèdent le décès dans la ville de Baltimore.

 Réalisé par James MacTeigue, qui a bien sut rendre l’atmosphère sombre, violente, perverse de l’œuvre d’Edgard Allan Poe, les acteurs principaux John Cusack (Edgar Allan Poe), Luke Evans (Détective Fields) et Alice Ève (Emily Hamilton) s’imprègnent bien de leurs personnages respectifs.

S’il n’est pas absolument obligé pour apprécier le film de connaitre l’œuvre d’Edgard Allan Poe, je ne serais que vous conseilliez de lire ou relire les « Histoires extraordinaires » et les « Nouvelles Histoires extraordinaires » de cet auteur.

Rôles principaux

 

John Cusack... Edgar Allan Poe

Luke Evans... Detective Fields

Alice Eve ... Emily Hamilton

Brendan Gleeson  ... Captain Hamilton

Kevin McNally  ... Maddux

Oliver Jackson-Cohen... John Cantrell

Jimmy Yuill  ... Captain Eldridge

Sam Hazeldine  ... Ivan

 

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TOTENTANZ

TOTENTANZ Gérald Ruppen

Bonjour Gérald,

Tu es le réalisateur du film, tu peux nous parler de ton dernier court-métrage « Totentanz » ? Qui est si j’ai bien compris tirer d’une légende du Canton du valais ?

Gérald Ruppen :

Oui, c’est une très ancienne légende du valais, notre idée était de produire une série de films sur les légendes du valais.

« Totentanz » est l’une de celles-ci.

Il s’agit donc de la première d’une série de court métrage sur ce thème ?

Gérald Ruppen :

Oui il s’agit bien de la première de la série, si nous trouvons le budget pour continuer, nous produirons d’autres films sur ce thème.

Avez-vous eu des difficultés à produire ce film ?

 Gérald Ruppen :

C’est bien mieux si on peut obtenir un bon budget qui permet de faire le film, si on est limité par l’argent, le problème c’est que nous devons toujours, cherchez et trouvez des solutions alternatives.

Nous avons du pour ce film beaucoup composer, par exemple nous avons eu une scène avec un chalet, dans ce chalet des personnages dansent, nous avons du faire les danseurs en post-production. Tout mettre dans une seule scène aurait couté trop plus d’effort, d’organisation et d’argent.

Qu’aviez-vous déjà tourné avant ce film ?

Gérald Ruppen :

Il s’agit de mon premier court-métrage, avant j’avais travaillé chez Canal 9.

Il a déjà été présenté dans quels festivals ?

Il a déjà été présenté à Padoue, en Italie, ils font leur festival sur une ile qui est sur le fleuve Bacchiglione qui traverse la ville. C’était original et sympathique, j’ai beaucoup aimé. Autrement c’est la première fois qu’il est t en compétition.

 

Festivals

Padova,

6th International River Film Festival,

Neuchâtel :

12 th NIIFFF : Compétition des Films courts métrages suisses

CASTING

Directed by: Gerald Ruppen
Written by: Xenia Simeon


 Version originale :

Swiss-German (german subtitles), colour, HD CAM, 16 min.

Production :

Helvetic Films
Producer: Gerald Ruppen
Executive Producer: Gerald Ruppen

Cinematography: Gerald Ruppen
Editing: Gerald Ruppen
Sound Design: Gerald Ruppen
Rerecording Sound Mix : Serge Spiga
Music :

Stefan Margelisch, Renato Mangisch, Thomas Venetz, Anton Imhof
3D Animation : Victor Ruppen
Compositing: Gerald Ruppen, Victor Ruppen
Art Direction : Linda Ruppen, Xenia Simeon
Lighting: Simon Imesch, Patrick Mathys
Costumes : Stefanie Wyss, Linda Ruppen

 

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News Kids Nitro

 

  

New Kids Nitro

 

Ce film fait suite à New Kids, la série culte hollandaise, qui avait déjà donné lieu a une version cinématographique, on peut par certains coté comparé leurs folies créatives a celle des Monty Python, en plus absurde, plus violent, mais surtout bien plus vulgaire, une vulgarité voulus, calculé et assumé pleinement.

 

Les zombies, contre lesquels ils vont lutter, sont l’excuse de scènes encore plus délirante.

 

À voir, surtout pour passé un bon moment de détente, les aficionados du fantastique, surtout du gore, n’y trouveront pas leurs comptes, les amateurs de franche rigolade par contre seront satisfaits.

 

Ci-dessous le Casting, le Trailer et le lien du site (en néerlandais).

 

CASTING

Réalisateurs:

Steffen Haars,

Flip van der Kuil

Acteurs:

Huub Smit,

Tim Haars,

Wesley van Gaalen,

Steffen Haars,

Flip van der Kuil,

Peter Faber,

    Juul Vrijdag.

 

 New Kids Nitro – Trailer

 

 

 

http://www.newkidsnitro.nl/

 

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eskapop

ESKAPOP

 GÉRALDINE ROD, LIONEL RUPP

 

Bonjour Géraldine et Lionel,

On vient de voir la première d’« Eskapop » présenté au NIFFF 2012, pouvez-vous nous parler de ce court métrage, réalisé, je crois, en collaboration avec l’École de Cologne (Allemagne) du film.

 

Géraldine :

Je fais mon Master à l’École de Cologne, Lionel a créé la maison de production ZOOSCOPE, on a fait une collaboration entre l’École de Cologne et ZOOSCOPE.

 

Comment vous est venue l’idée de ce court-métrage ?

 

L’idée de base était simple, une cavale avec un homme et une femme, une sorte d’histoire a la Bonny and Clyde, et raconté à partir de cela une histoire, une envie de cinéma.

 

Ils fuient le monde, d’où le nom Eskapop, qui signifie en Esperanto « La Fuite »,

 

Tati fait parie de votre inspiration, pouvez-vous nous en dire plus ?

 

Géraldine :

Oui, surtout pour le son, on a travaillé le son, il n’y a presque pas d’ambiance, des sons parlent parfois plus que des dialogues.

 

Lionel :

Tati, c’est aussi pour le sens des bruitages découpés, qui amènent, dans la narration, un esprit comique ou ils participent en fait à l’image des films de Tati.

 

Vous avez déjà réalisé d’autres films, ensemble, voire séparément ?

 

Géraldine :

Non, ensemble, c’est le premier que nous coréalisons, mais nous avions déjà travaillé l’un avec l’autre, j’ais fait la camérawoman pour un de ses films, nous avons souvent lié nos deux travaux.

 

Tu viens de finir ton premier long métrage Lionel, tu peux nous en dire plus ?

 

Lionel :

 

C’est une adaptation d’un roman de Bernard-Marie Koltès, il s’agit d’un long métrage noir et blanc à partir d’une histoire qui es sensée ce dérouler en New York, mais que nous avons adapter et qui ce déroule en Suisse, cela parle d’une rencontre improbable entre un bourgeois et un homme n’as pas de nom, c’est un film noir, dans le sens de ce qui ce faisait dans les années 50, avec une histoire de petits gangsters et d’un bourgeois qui veut mourir, mais les gangsters refusent tant qu’il n’a pas donné tout ce qu’il avait.

 

Merci de nous avoir accordé cet entretien dans le cadre du 12 NIFFF.

 

 

Picht

Louis, abandonné par ses amis. Un jour il rencontre Alice et c'est immédiatement le coup de foudre. Malheureusement, les amoureux sont rapidement interpellés par la police à cause d'un mauvais parcage et de possession d'arme à feu. Grâce à l'aide d'un autochtone, ils s'enfuient mais sont aussitôt poursuivis par un policier acharné. Commence alors, une course poursuite qui les conduira jusqu'au bout du monde.

 

Casting :

RÉALISATION:

 GÉRALDINE ROD, LIONEL RUPP

 

ASSISTANT RÉALISATION:

OMAR KHIDHIR


SCRIPT:

ALEXANDRE MONTIN


CHEF OPÉRATEUR:

ÉLI ROLAND SACHS


SON:

 LILIA DORNHOF


ACTEURS:

TIPHANIE BOVAY-KLAMETH,

ADRIEN RUPP,

 ADRIAN FILIP,

CÉDRIC DJÉDJÉ,
AURÉLIEN PATOUILLARD

EN PRODUCTION, TOURNAGE ÉTÉ 2011
SORTIE 2012

ROAD MOVIE
COULEUR
2011

KURTZFILMTAGE WINTERTHUR 2011
BAUMBERGER KURTZFILMTAGE 2012

 

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Foxes de Lorcan Finnegan

 

Des pavillons tous quasiment identiques s’aligne dans une banlieue irlandaise, qui ce voulait celle de la classe moyenne. Tous abandonné, seul un de ces pavillons est encore habité.

 

Ils y vivent, une vie sans relief, jusqu’au jour ou la femme entend un bruit : des renards viennent manger les restes dans les poubelles.

 

Fascinée ou envoutée, folie ou paranormalité, de plus en plus elle se rapproche de ces animaux.

 

 Réalisé par Lorcan Finnegan, et présenté dans le cadre du programme de courts métrages européens, ce film présente d’indéniables qualités et peut prétendre à un prix.

 

Des autres films au nombre de 7, seul « Zombie Chéri » dont nous parlerons dans un prochain article, semblent pouvoir tenir la distance.

 

Les autres courts métrages, présenté même s’ils ont tous sur un point ou un autre un intérêt certain, ne peuvent à mon avis (mais je peux me tromper bien sûr) prétendent a au Méliès d’argent du court métrage.

 

 

Laissez des commentaires, votre avis nous intéresse.

 

Bande Annonce

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traversee-2

 

 

La Traversée de Bruno Deville

Ce court-métrage fait partie de la sélection : swiss short film ssa/ suisimage compétition, qui réuni cette année 12 films avec des longueurs moyennes de 10/15 minutes d’où  deux programmes.

 

La Traversée, est un film qui est excellemment interprété par André Wilms.Bruno Deville nous contraient a nous posé la question de savoir ce qui est vraiment important dans la vie, en même temps que celle de savoir ce que nous avons fait de la notre, de savoir ce qui compte réellement le travail ou le respect de ce que nous étions et voulions devenir quand nous étions un enfant.

 

À voir absolument

Site de la Production : www.leflair.net

 

Pitch :

Une route déserte en pleine campagne. André, un homme d'affaires, est au bord de la crise de nerf lorsqu'il découvre que son téléphone portable n'a plus de batterie, et que les clefs de son 4x4 sont introuvables. Planté par sa fille qui ne le supporte plus, il se retrouve seul en pleine nature et va traverser le miroir de sa vie en compagnie d'un étranger, un autre André…

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Fenice BD

Iah-Hel (scénariste) Virginio Vona (dessinateur) Fénice

Bonjour Iah-Hel et Virginio,

Vous êtes les auteurs d’une série intitulée « Fenice », qu’elle est la genèse de cette Bande dessinée ?

Iah-Hel :

La genèse est assez amusante, nous nous sommes rencontrés dans une agence immobilière, je faisais le référencement du site de l’entreprise et Virginio était infographiste, je lui ai dit j’écrivais des poésies, des nouvelles, il m’a montré ses dessins. En lisant mes textes il est venu vers moi, environ une semaine après, en me disant : « il faut que nous fassions quelque chose ensemble. Moi je dessine, et j’ai un univers qui correspond à tes textes » ;

Mes poésies parlaient essentiellement de la nature humaine, et le thème de la BD c’est essentiellement sur la nature humaine, parce que Fenice est avant tout un humaniste.

Tu écris des poésies assez noires ?

Oui, c’est assez sombre, c’est un univers que l’on développe, je vais laisser Virginio en parler.

Virginio Vona :

En fait le personnage est venu, une nuit en rêve, et le matin ça m’a interpellé et j’ai commencé à le dessiner et j’ai trouvé son visage après quelques semaines de travail. Et j’ai commencé à développer un univers dystopique sur une planète ou l’état existe plus. Seulement une élite qui règne sur la planète. Et j’ai rencontré par hasard, un bon hasard ou j’ai rencontré Iah-Hel qui ma montré la voix, moi je voulais faire une BD poétique, c’est pour ça qu’on l’a relier a la « Divine comédie » de Dante, en discutant avec lui en lisant ses poésies, j’ai souhaité que le personnage parle à travers ses mots, et nous avons commencé a travailler ensemble, le personnage est un immortel qui vient d’ailleurs c’est l’action de  Fenice qui le protège. En même temps il le guide, le personnage aimerait un jour, se rebeller, car en fait lui aussi se pose des questions. Pourquoi est-il guidé, pourquoi tout ce mal.

Je crois que vous avez eu des problèmes au niveau de la publication du premier tome ?

Hiah-Hel :

Par volonté, on est allé à Angoulême avec quelques planches, on a été voir deux ou trois maisons d’édition avec les planches en questions. Ce qu’ils nous disaient était encourageant, nous avons vu d’autres choses et avons décidé de faire le livre, nous sommes rentrés chez nous et avons fait l’ouvrage, on l’a autoédité en noir et blanc comme un manga, nous avons démarché les festivals et avons fait un premier test dans des festivals, et on a fait un an de festivals, toute l’année 2009, fin 2009 sur un festival de BD, une maison d’édition a eu le coup de cœur pour  Fenice on était tenté de travailler avec eux, mais ils n’avaient que un an et demi d’existence et qu’ils espéraient d’ici 2012 fonctionné normalement. On était fait 2009, nous étions a la recherche d’un imprimeur pour imprimer le numéro colorisé, ils sont donc arrivés au bon moment, donc nous avons signé avec eux et sorti le tome 1, depuis cette maison d’édition du fait de la crise a fait faillite. Cette personne était un passionné c’est moins la maison d’édition que les sociétés de logistique sur lequel il appuyait la maison d’édition qui ont connu des difficultés et par contre coup entrainé la disparition de la maison d’édition.

Nous nous sommes donc retrouvés sans maison d’édition, avec le second tome colorisé quasiment prêt, donc nous nous sommes dit on repart en autoédition pour la première année, nous sommes totalement ouvert, pour une maison d’éditions, mais nous n’irons pas démarcher.

Vous avez éditez donc l’histoire en deux volumes, il s’agit de la suite, de la même historie ?  

Hiah-Hel :

 Le cycle va se décomposer de cette manière : on va effectivement parler de la nature humaine, lorsque Fenice tue le mal, on développe le coté bas de la nature humaine, il y a une dictature en place, elle commet des exactions, lui Fenice arrive au dernier moment, et « dégage » le mal, tout le mal est relié a la « Divine Comédie » de Dante, et suivant les crimes commis par la personne qui viens d’être tué, il va aller a l’un des niveaux de l’enfer que Dante à défini. Et l’entité présente gardienne de ce niveau va venir prendre l’âme du défunt et Fenice voit les entités montées, il peut même intervenir et discuter avec eux, son combat c’est l’équité et la liberté. Il se bat contre tous les concepts iniques qui imposent leurs dictas, et la religion en fait partie, c’est assez tendu dans les relations, de son point de vue, sachant que lui-même est imparfait, c’est loin d’être le super héros, il prend du café, le café provoque un nirvana, un état second chez lui comme le ferait l’héroïne, il est toujours projeté vers le mal, mais il arrive toujours trop tard le mal ayant déjà agi et il y a des morts, on peut constater que l’addiction de Fenice au café provoque des morts sur terre.

Et cela est un reproche que Charon pourra lui faire, lui qui justement reproche à Charon que la religion ne soit pas parfaite.

Il s’agit donc d’une histoire en deux volumes, mais ce cycle serait-il suivi d’un autre ?

Hiah-Hel :

Nous prévoyons des suites,  l’idée est de développer pour chaque cycle un thème de la nature humaine, si cela fait moins de 250 planches, on fera un seul tome, sinon on ferra deux tomes, mais nous irons jamais au-delà de deux tomes par cycle. Chaque histoire s’auto suffira a elle-même, puis nous passerons a un autre theme.

Toujours avec le même univers le même personnage et certains personnages redondant, mais c’est plus l’univers qui porte la BD que les personnages. Il posera un regard sur ce qu’il verra, mais jamais sans juger, nous avons mis de la poésie, de la philosophie dans ces histoires, c’est une chose auquel nous tenons. Il fera un constat des choses, avec la vision qu’il a des choses et une fois qu’il a éliminé le mal, il ne se permettra pas de juger ca phrase pourrait être «  cet homme avait fait des choses, il a fait ce choix il en assume les conséquences. ». Le bien le mal ou est vraiment la frontière Fenice va sans aller, il fait le constat mais ne se positionne pas en essayant de supprimé l’affect. Fenice va sans aller en laissant une phrase qui va nous permettre de réfléchir, nous l’avons vu agir  et de nous positionné nous même.

Indépendamment de cette série, avez-vous d’autres projets ?

Hiah-Hel :

Oui, nous ferons des hors-série de Fenice et peut être aussi des petites histoires très courtes de 16/20 planches, ou cela plus des thèmes philosophiques pour amener une réflexion sur ce qu’est l’homme, sur ce qu’il fait au nom de quoi. 

Nous avons également un ou deux autres projets, qui n’ont rien a voir avec Fenice, mais comme nous sommes que deux, on se concentre sur Fenice.

Je vous remercie tous les deux de votre accueil à l’ occasion du festival de la BD de Lyon 2012.

A bientôt surement.

 

Site des auteurs : https://www.bande-dessinee-fenice.fr/

 

 

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Hervé Richez Grand Angle

 

 

Hervé Richez  Grand Angle

Bonjour Hervé Richez,

 Vous êtes scénariste chez « Grand Angle », vous aviez fait des séries fantastiques, je pense, a « Sam Lawri ».

Oui j’en ais fait deux, je suis à la fois scénariste humour et scénariste réaliste, j’ai fait une vingtaine d’albums en réaliste, dont deux séries : « Sam Lawri » qui racontait les déboires d’un ancien soldat américain de la guerre du Vietnam, qui suite a une blessure a la tête se rend compte qu’il est en capacité de voir la mort quelques instants avant qu’elle arrive grâce a des visions, j’avais fait une autre série fantastique « Groom Lake » du nom du lac qui borde la « Zone 51 » dans le désert du Nevada, le pitch était simple : « la Zone 51 est bien le plus grand secret de l’Humanité, mais cela n’est pas celui que l’on croit », ces deux minis séries sont terminées, en 6 tomes pour « Sam Lawri », le dessinateur étant partis pour d’autres aventures et « Groom Lake » en 4 tomes.

Peut-on espérer te revoir dans des histoires de fantastique ou en SF ?

La SF non, car je n’ai pas ce genre de compétence, je n’ai pas été culturellement assez nourri, en plus il y a eu tellement de belles choses qui ont été faites qu’il est dur de ce renouveler.

Mais le fantastique oui, c’est toujours en ce qui me concerne un fantastique qui est quand même ancré dans une forme de réalité. Il peu y avoir un peu de « magie », mais toujours en restant dans une certaine réalité, c’est vraiment important, car c’est ce qui crée et divise les histoires.

Nous allons changer de casquettes et nous adresser au Directeur de la collection « Grand Angle » que vous êtes également.

Souvent les gens que j’ai rencontrés m’on dit avoir des difficultés a appréhender, voir une unité, un fil rouge dans cette collection, que cela soit des lecteurs ou des libraires, que pouvez-vous nous dire a ce sujet ?

Pourtant elle est assez identifiée, elle est aujourd’hui double, à l’origine quand nous avons commencé c’était clairement orienté vers des thrillers ancrés dans le réel, avec une légère dimension fantastique, et ensuite et part la publication des différents projets, notamment une série intitulée : « L’Envolée sauvage », qui traitait de la trajectoire d’un petit garçon durant la Shoa, effectivement changé un peu la ligne directrice aujourd’hui elle est double, on fait beaucoup de récits ancrés dans un fond historique que l’on pourrait résumer par leurs histoires on fait la grande histoire, que cela soit des histoires vraies, que cela soit l’histoire de trajectoires d’hommes « normaux » dans une situation historique extraordinaire, avec également une deuxième ligne de récit qui sont plus à émotion en général contemporaine que l’on peut qualifier de « belles histoires, de beaux contes » contemporains.

On vient de sortir, « Une nuit à Rome » de Jim, le pitch est extrêmement simple, c’est deux personnes qui ont le même âge, nés le même jour, qui étaient ensemble à 20 ans qui on fait le serment de passer la nuit de leur 40 ans ensemble et le quarantième anniversaire du garçon arrive et il reçoit la cassette vidéo du serment avec un numéro de téléphone en lui disant « appelle moi ».

Et cela pose vraiment la question qui est universelle de savoir si on a été au bout des rêves de notre jeunesse, peut-on trahir un serment de jeunesse.

Si je posais la question de la ligne éditoriale, c’est qu’elle est revenue plusieurs fois à ma connaissance.

On avait à l’époque trois lignes différentes, on avait la collection « Grand Angle » qui était plus sur les thrillers à dimension fantastique, on a eu une collection « Angle de Vue » qui est finalement ce que l’on fait aujourd’hui dans notre deuxième ligne directrice et nous avions une collection qui s’appelait « Angle Fantasy », qui nous avons arrêté de publier des projets, car nous nous sommes rendu compte que nous n’étions pas les meilleurs pour ça. On a recentré finalement sur « Grand Angle » et « Angle de Vue » en une seule collection « Grand Angle ».

Pour finir j’aimerais ajouter concernant la dimension fantastique, on l’a pour instant un petit peu quitté, on a quand même encore des récits que l’on suit, je pense à « Thomas Silane » qui est un journaliste un peu extraordinaire, il est équipé d’un appareil photo qui sur une scène de crime va lui permettre de démêler les écheveaux de la disparition de ses parents.

On a aussi « Si seulement » l’histoire d’une personne qui se retrouve dans une pièce ou il y a 5 couloirs, des thrillers un peu plus purs comme dans « Dans mes veines » et « Llyod Singer » (voir entretien avec le nouveau dessinateur sur ce site) qui a un aspect de super héros, de dédoublement de la personnalité.

 

Site de l’éditeur Grand Angle :  http://www.angle.fr/

  

sam lawri

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city hall bd

Rémi Guerin Guillaume Lapeyre City-Hall Ankama Editions

Bonjour Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre,

Vous êtes les auteurs et scénariste de « City Hall » c’est quoi le concept de « City-Hall » ?

Rémi Guérin : le concept de cette série cela se passe dans un Londres du XXe siècle un petit peu alternatif, très steampunk, le mieux c’est que je vous raconte le début :

Le ministre des Finances se fait assassiner, le chef de police est dépêché sur place pour enquêter sur les circonstances du crime. Ce qu’il découvre le terrifie, sur le corps du ministre une feuille de papier a moitié brulée sur lequel quelque chose est griffonné, on ignore la raison pour laquelle cela le terrifie, mais il se précipite a City Hall, la mairie de Londres dans le bureau du maire.

Et lui dit « le monde tel qu’on le connaissait à cessé d’exister », le maire voit la feuille, lit ce qu’il y a dessus et s’effondre lui aussi. Complètement terrifié et l’on découvre que dans cet univers, le papier et l’écriture manuscrite sont proscrits depuis plus de deux cents ans, ne sont plus enseignés, personne ne sait écrire pour la bonne et simple raison c’est que ce que l’on y écrit prend vie, du coup il constate que dans la nature, ils ont un criminel avec du papier, qui a de quoi écrire et qui sait s’en servir pour tuer.

Ils ne sont absolument pas capables de riposter, sauf que le maire à un joker il décroche son téléphone et dit « appelez-moi Jules Verne ». (Et nous en sommes qu’a la page 3.)

À voilà le père du steampunk et comment on appréhende un scénario pareil quand on est dessinateur Guillaume ?

Guillaume Lapeyre ,

Avec enthousiasme d’abord, Rémi n’a que ce genre la d’idées, on a eu 4 ou 5 idées des projets que nous allons développer à l’avenir. Ce n’est pas notre première collaboration ensemble, et je lui dis ça, mais il faut faire ça en au format manga, parce que nous avons eu une expérience chez Soleil, avec « Explorers » en 3 tomes donc en 46 pages grand format en couleurs, nous nous sommes sentis très a l’étroit dans ce format la.

Au moment de développer « City Hall » Rémi était plutôt parti sur des albums de 46 pages cartonnées, et moi qui est un fervent lecteur de mangas, j’ai proposé le format de manga.

Beaucoup plus de place pour développer l’histoire que l’on avait envie de faire, surtout a un prix d’achat moins cher, nous avons l’équivalent de 4 tomes, 4 tomes à 13euro 50 contre un manga de 160 pages pour bien moins cher.

Vous prévoyez combien de tomes pour « City Hall » ?

Rémy Guérin :

3 tomes pour cette histoire, avec une fin, une résolution.

Si la série trouve son public et a du succès alors, on pourra très bien faire repartir nos héros sur une autre histoire de trois tomes à nouveau.

Toujours avec Jules Verne et Conan Doyle ?

Rémi Guérin,

Oui pour l’instant Conan Doyle dans ce monde n’à rien écrit il est l’assistant de Jules Verne. Il est juste un jeune écrivain numérique, mais qui va s’affirmer au fur à mesure des tomes. Mais qui a déjà le sens de l’intuition, de l’analyse c’est un enquêteur hors pair.

Parallément à cette série vous avez l’un ou l’autre voir les deux ensembles  des projets ?

Guillaume Lapeyre:

Moi non, je mets toute mon énergie dans cette histoire pour l’instant. Je fais deux pages par jour quand je suis au mieux de ma forme, je ne peux donc absolument rien faire a coté. Par contre Rémi oui.

Alors Rémi tu nous prépare quoi ?

Rémi Guérin,

Je développe un western un petit peu moderne, qui est très ancré dans la réalité historique, c’est la vie de Pinkerton le fondateur de l’agence de sécurité. Cela sort chez Glénat au début 2013. Dessiné par le très talentueux Sébastien Damour qui était déjà le dessinateur de « NASH » une série de Science-fiction.

Nous avons avec nous Marie Fabbri, attachée de presse des Éditions Ankama, tu peux nous dire quelques mots sur Wafu.

Marie Fabbri :

Wafu reste un univers effectivement fantastique, on est dans des univers ou il y a de la magie, des énergies.

Que peut donc espérer chez Ankama d’ici la fin de l’année ou le début de 2013 en fantastique et en SF ?

Marie Fabbri :

Nous avons un gros projet de science-fiction qui arrive c’est les adaptations de Stéphane Wul qui est le plus grand écrivain français de SF, l’auteur de Niourk (1957), avec olivier Vatine pour l’adaptation de Niork qui sera la première de la série.

 

 

 

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