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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #bande dessine

Modrimane « Le Chevalier double » d’après Théophile Gautier

Modrimane

« Le Chevalier double » d’après Théophile Gautier

Collection « La Malle à Bulle »

Editions La Boite à bulles

 

Bonjour Modrimane,

Stéphane Dubois,

Le Chevalier double d’après Théophile Gautier, pour avoir choisi d’adapter un conte fantastique de Théophile Gautier ?

 

Modrimane,

Mon choix s’est porté sur ce conte en raison de l’époque dans lequel il se déroule, le moyen-âge, c’est une esthétique graphique qui me parlait, le chevalier, le château, c’est un vocabulaire graphique que j’aime bien, j’aime beaucoup l’imagerie médiévale, la naïveté du texte.    Je voulais travailler cette période.

 

Stéphane Dubois,

C’est une histoire méconnue qui avait au départ été publier en feuilleton dans Romans et Contes en 1863 puis dans les Œuvres de Théophile Gautier, A. Lemerre, 1897 (pp. 417-432).

 

Modrimane,

C’est le hasard qui m’a fait connaitre cette œuvre mineure, qui fait partie d’un recueil publié  tardivement, par rapport à l’écriture, la richesse de la langue, je trouve l’écriture magnifique, un beau pari d’essayer d’associé des images à ces mots, avec le défi que les deux ne se répètent pas, mais ce complète. J’ai bien aimé découper le texte. Les pépites que l’on ne peut pas enlever parce qu’elles sont la richesse du texte, et j’ai pris quelques libertés mais en étant très fidèle.

 

S.D,

Dans le découpage, vous n’avez pas respectez l’ordre des paragraphes du texte original.

 

Modrimane,

En fait la chronologie n’est pas du tout respectée, j’ai repris une chronologie linéaire, l’album ce déroule dans l’ordre des évènements sans les nombreux flash-backs  du texte.

 

S.D,

Sait ton premier album ?

 

Modrimane,

Non, j’ai déjà publié un album de bande dessiné : « Le Vol de la cigogne » chez la Sarbacane.

 

S.D,

Il s’agit d’un album jeunesse.

 

Modrimane,

Les lecteurs que j’imagine intéresser par cet album sont de jeunes ados à partir de 10 ans, mais cela peut-être lut plus tard.

 

S.D :

Pour avoir choisi de mettre le texte intégral à la fin de l’album ?

 

Modrimane,

Je trouvais intéressant de mettre en regard le texte original avec l’album, il y a certaines phrases que je n’ai pas mises et que je trouvais intéressant qu’elles existent aussi dans le livre.

Cela peut être aussi un support pédagogique, comme les notes bas de pages qui étaient nécessaire le texte étant précis, mais certains termes désormais inusité.

 

L'histoire...

 Edwige, la délicate blonde, devrait être aux anges, enfin enceinte de son vieux comte… Pourtant, elle se morfond dans la mélancolie depuis le passage d’un bohémien, fort charmeur.

 

 Son fils, au sombre regard et à la peau blanche et vermeille ferait la joie de ses parents si son thème astral ne contenait deux étoiles, une verte et une rouge, opposées, qui l'influencent en alternance. Le mire déclare qu'il sera très heureux ou très malheureux, voire les deux à la fois.

 

 De fait, un moment charmant, l'autre presque démoniaque, il fait la fierté de son père qui voit en lui un fier guerrier. Puis sa mère s’éteint, emmenant avec elle son lourd secret… A 20 ans, le jeune homme reprend le titre de comte de son défunt père et ravage les cœurs féminins sans réussir à s’investir dans la moindre relation. Mais le jeune homme pense avoir trouvé en la personne de la comtesse Brenda, celle qui pourra lui faire connaître l’amour. S’il se débarrasse de son démon…

 

Une adaptation tout à la fois très personnelle et fort respectueuse du texte initial.

 

Biographie

 

Modrimane

Née à Colmar en 1981, Modrimane a grandi avec les dessins de Hansi, pleins de petits Alsaciens endimanchés et de cigognes haut perchées, et a frissonné devant les brigands et les géants de Tomi Ungerer. Puis elle migre à Lyon à l'école Émile Cohl et devient auteure-illustratrice indépendante. Elle travaille pour l'édition jeunesse et la presse sous le nom de Maud Riemann.

 En 2004, elle remporte le Prix Figures Futur du Salon du livre jeunesse de Montreuil. Le Vol de la cigogne, coédité par Amnesty International et Sarbacane constitua sa première bande dessinée. Désormais parfaitement maîtresse de la narration BD, elle adapte avec brio la nouvelle de Théophile Gautier Le Chevalier double.

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Azimut :Lupano (Wilfrid) ,  Andréae  (Jean-Baptiste) Vents d’Ouest

Azimut :

Lupano (Wilfrid) , 

Andréae  (Jean-Baptiste)

Vents d’Ouest

 

Bonjour,

Stéphane Dubois

Ma première question portera sur le cycle, de combien de tomes sera-t-il : trilogie, tétralogie ?

 

Lupano :

Il s’agira d’une tétralogie

 

S.D :

Avec « Que la Bête meure » nous en somme a mis parcourt, il y a beaucoup de non-sens, cela vous a été inspiré par nos amis belges, tel que Magritte ?

 

Lupano :

 

Oui, mais pas seulement, pas mal de références britanniques à des auteurs comme Lewis Carroll, oui, mais pas seulement, pas mal de références britanniques à des auteurs comme Lewis Carroll, Jonathan Swift, J. M. Barrie, c’est eux qui nous on inspirer, mais il conviendrait plus de parler de non-vraisemblance, de l’absurde.

 

Andréae :

C’est hors des codes de la réalité.

 

Lupano :

Oui on sait affranchi des codes pesants de la réalité,

 

S.D :

Il s’agit une tragi-comédie avec un graphisme très fouiller, vous travaillez comment tout le monde n’a pas les mêmes méthodologies. Tous les dessinateurs ne travaillent pas de la même manière avec leurs scénaristes dans le monde de la BD.

 

 

Lupano :

 

J’envoie une seule fois l’ensemble du scénario à Andréae par tom e, j’aimerais bien en faire plus, mais le modelé économique de l’édition ne permet pas de faire plus, mais je fournit quand même le tome complet, paginé, décrit avec références documentaires, photos, livres, liens internet… qui permettent d’étoffer mon propos afin que le dessinateur est le maximum d’informations qu’il dispose de tous les éléments que j’ai eu pour ce représenté l’univers de l’album.

 

S.D :

Alors vous vous sentez très « cadrer » Andréae ?

 

Andréae :

Pa du tout, je me sens pas très cadrer, je suis plus dans mon élément.

 

Lupano :

Je cherche plus à l’alimenté, nourrir son inspiration, son univers. En me chargeant de tout ce qui de l’ordre narratif et de le mettre systématiquement en situation de devoir saynète après saynète, morceaux d’aventures après morceaux d’aventures, créer une situation nouvelle, créer une ambiance nouvelle qu’il n’a pas encore développée, créer des personnages auquel il ne sait pas encore frotter.

 

S.D :

« Azimut » de la SF, du Fantastique ?

 

Lupano :

 

Au même titre que « Alice au pays des Merveilles » ou « Peter Pan », je dirais que c’est le genre de l’imaginaire, du merveilleux. Il y a de liens aussi avec les univers de Miyazaki. L’un des points de départ de cette série est de ne pas forcement définir, nous nous sommes laissé porter par notre créativité et nos envies, on n’a jamais eu par exemple de conversations de l’ordre du genre.

 

On a parlé d’envies graphiques, d’univers, d’un ton, d’une histoire qui ne serait pas centrale, d’une histoire qui ne serait pas le personnage principal d’une histoire, mais plus une histoire qui permettrait la découverte d’un univers.

 

 On sait plutôt donner cela comme ligne et comme contrainte, au lieu de définir ce que l’on allait faire comme travail. Ce que c’est comme univers, nous n’en savons pas plus que les lecteurs.

 

               

S.D :

Si on parlait technique, vous travaillez comment ? Palette graphique, papier et aquarelle ?

 

Andréae :

Cela devient un peu exceptionnel de nos jours, mais je travaille entièrement à l’ancienne, c’est-à-dire à la main avec du papier, des encres, des encres acryliques qui est une technique très proche de l’aquarelle puisqu’à base d’eau. Que je dilue pour éclaircir. Je fais également la colorisation auquel je consacre bien 40 pour 100 de mon temps à la couleur.

 

S.D :

Vous avez obtenu des prix pour le tome 1 de cette tétralogie.

 

   

Lupano :

Oui nous avons obtenu 2 prix dont un aux « Imaginales » et meilleure couverture du site : BDGEST  et avons également été nominés à Saint-Malo aux « Étonnants voyageurs ».

 

S.D :

D’autres projets ?

 

 

Lupano :

J’ai une série sur les femmes de la « Commune de Paris » chez « Vents d’Ouest » avec plusieurs dessinateurs, c’est des One Shoot. J’ai également une série chez « Delcourt » qui s’intitule « L’homme qui n’aimait pas les armes à feux » il va y avoir un tome 3 qui sortira en mars 2014 et chez « Vent d’Ouest » une autre série intitulée « l’Assassin qu’elle mérite » dont le tome 3 paraitra en mai 2014.

 

C’est un projet que j’ai conçu pour Jean-Baptiste Andréae et qui est né de nos conversations, de nos dialogues, de références culturelles, de nos envies communes, et je me suis servi de cela comme du matériel, d’outils de chantiers, pour que le dessinateur puisse faire une proposition.

 

S.D,

La tétralogie sait imposer d’entrer ?

 

Lupano,

 Non au départ les albums devaient être de 54 pages, ensuite cela a été ramené à 46 pages pour des parutions plus rapides, ont étaient partie prudemment sur une trilogie. En plein milieu du tome 2, je me suis rendu compte  que nous serions serrés et qu’il convenait de faire une tétralogie, il a fallu que je m’habitue à écrire de manière moins dense, j’aime que le lecteur en terme d’évènements  en ait pour son argent.

 

Au moment de la mise en story-board, que trop d’évènements du volume graphique qu’il faudrait. J’ai donc freiné le rythme de la narration, pour que les scènes prennent la dimension qu’il faut.

 

 Merci de votre accueil

 

 

 

 

Résumé de l’album :

 Un fabuleux voyage dans les secrets du Temps

 

Après avoir échappé au jugement d’Irénée le Magnanime, la belle Manie Ganza et sa troupe de saugres atterrissent sur le triste royaume volant du baron Chagrin. Ce dernier, personnage mythique s’il en est, aurait réussi à vaincre la vieillesse… mais à quel prix ? De leur côté, le professeur Aristide Breloquinte et l’équipage de son navire-laboratoire Le Laps, continuent d’étudier la question épineuse du temps qui passe, et semble avoir leur petite idée quant à la récente disparition du pôle Nord…

 

La fantastique épopée tragi-comique d’Azimut se poursuit ! Son graphisme soigné, son inventivité rare et la richesse de son univers ont déjà séduit à la fois public et critiques, avec un premier tome récompensé à plusieurs reprises.

 

Lupano (Wilfrid)

Biographie

Wilfrid Lupano est né le 26 septembre 1971 à Nantes, mais a passé une grande partie de sa vie à Pau, et réside maintenant à Toulouse. Après un Bac littéraire et une année de philosophie à la Sorbonne, il passe finalement une licence d’Anglais. La BD a toujours fait partie de sa vie, et ce depuis son enfance où ses parents en consommaient beaucoup. Cela lui a permis de s’immerger très jeune dans les techniques narratives et la construction de scénario inhérentes à la BD. Mais c’est surtout par une pratique assidue du jeu de rôle en tant que maître de jeu qu’il s’est forgé de réelles compétences en matière d’imaginaire et de narration. Dans un des bars où il travaillait pour payer ses études, il a rencontré ses deux associés actuels : Roland Pignault et Fred Campoy. C’est ce dernier, devenu son ami, qui lui a proposé de se lancer dans l’écriture de nouvelles et de scénarios, en développant avec lui un personnage dans l’Amérique de XIX ° siècle : ainsi est né Little Big Joe. Il puise son inspiration dans les bars (puisqu’il tient maintenant Le Filochard à Toulouse) et autres lieux de vie nocturne. Ce sont pour lui de formidables laboratoires de la nature humaine, où la réalité dépasse bien souvent la fiction. Ses influences sont nombreuses et vont du cinéma, avec les frères Cohen, Mc Quarrey, Audiard, Blier, à la littérature classique et la science-fiction. Même s’il a une énorme culture BD, il avoue préférer puiser dans un autre univers la matière nécessaire à son travail. Aujourd’hui, excepté la poursuite des aventures de Little Big Joe, il a de nombreux projets en tête et désire changer de registre pour travailler l’aventure, le polar ainsi que d’autres genres moins conventionnels.

 

 Texte © Delcourt

 

Bibliographie

Alim le tanneur finie de 2004 à 2012

 Assassin qu’elle mérite (L’) en cours de 2010 à 2012

 Aventures de Sarkozix (Les) en cours de 2010 à 2012

 Azimut en cours de 2012 à 2014

 Célestin Gobe-la-Lune finie de 2007 à 2008

 Corpus crispies abandonnée en 2007

 Droit chemin (Le) finie en 2011

 Homme de l’année (L’) en cours en 2013

 Homme qui n’aimait pas les armes à feu (L’) en cours de 2011 à 2014

 Honneur des Tzarom (L’) finie de 2010 à 2011

 Ivresse des fantômes (L’) finie de 2007 à 2009

 Little Big Joe  finie de 2001 à 2002

 Ma révérence One shot en 2013

 Singe de Hartlepool (Le) One shot en 2012

 

Andréae, Jean-Baptiste

Biographie

 

 

Après des études aux Beaux-Arts de Bordeaux, Jean Baptiste Andreae débute une carrière dans la publicité puis dans l’infographie. Il découvre la bande dessinée en 1991 suite à sa rencontre avec Mathieu Gallié. Après Mangecœur, leur première série primée à Angoulême en 1993, à Sierre en 1994 et à Angoulême en 1995, ces deux auteurs talentueux ont créé une seconde série, Wendigo encore chez Vents d’Ouest : une plongée dans les légendes du Grand Nord. Il se lance ensuite tout seul avec la série Terre Mécanique (Casterman) avant de dessiner La Confrérie du Crabe sur scénario du même Mathieu Gallié pour Delcourt. Puis en 2012, avec Wilfrid Lupano à la plume, il dessine le premier tome d’Azimut chez Vents d’Ouest.

 

Bibliographie

Scénariste

Terre mécanique Scénariste de 2004 à 2009

 Dessinateur

Azimut  Dessinateur de 2012 à 2014

Confrérie du crabe (La) de 2007 à 2010

 Mangecœur  de 1993 à 2007

 Terre mécanique de 2002 à 2009

 

Tribute to Popeye en 2010

 

Wendigo de 1998 à 2000

 

Coloriste

Azimut de 2012 à 2014

Confrérie du crabe (La) de 2007 à 2010

Mangecœur de 1993 à 2007

 Terre mécanique de 2002 à 2009

 

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Grand Prix et Prix de la BD Alternative Angouleme 2014
Grand Prix et Prix de la BD Alternative Angouleme 2014

Grand Prix et Prix de la BD Alternative Angouleme 2014

41e Festival international

de la bande dessinée d’Angoulême

 

 

 

PALMARÈS OFFICIEL

 

Bill WATTERSON

Grand Prix du Festival International de la Bande Dessinée 2014

 

Série Calvin et Hobbes

 

Au cours de l’année 1985, le 18 novembre exactement, une nouvelle bande dessinée fait ses débuts dans la presse : Calvin et Hobbes. Elle met en scène un petit garçon portant un casque colonial qui annonce qu’il va relever ses pièges à tigre. Le petit garçon, se nomme Calvin et le tigre en peluche, pris au piège et mordant joyeusement à l’appât, n’est autre que Hobbes. C’est le début d’une série d’aventures pleine de finesse, d’humour et de réflexion. Pendant 10 ans, le duo a conquis l’imagination des adultes et des enfants et acquis une célébrité mondiale.

 

Bill Watterson publiait quotidiennement une planche dans la presse mais il y avait un jour différent des autres… Le dimanche ! La planche du dimanche était en couleur, et même en grand demi-format.

 

C’est le 31 décembre 1995, que le dessinateur décide de mettre fin définitivement aux aventures de Calvin et Hobbes. Il déclare à ce propos :

 

« Je n’avais pas envie de voir Calvin et Hobbes tomber dans la routine comme tant de strips avant lui. C’était une marque de respect et de gratitude envers mes personnages de leur dire au revoir au sommet de leur art. » Bill Watterson, introduction à l’Intégrale Calvin et Hobbes, édition française 2013.

 

La série Calvin et Hobbes a été vendue à plus de 25 millions d’albums (dont plus de deux millions en France). C’est au total 3160 strips publiés dans plus de 2 400 journaux à travers le monde.

 

C’est l’une des rares créations récentes à être devenue un classique de la bande dessinée.

 

Bill Watterson, l’auteur qui se cache derrière son oeuvre, est connu pour être particulièrement discret. Il n’est pas apparu publiquement depuis presque 30 ans. « Soyons honnêtes, je faisais un boulot bizarre, solitaire, pour lequel il est conseillé d’être furieusement antisocial » (ibid).

 

Cet Américain issu de la middle-class est né en 1958. Très tôt passionné par la bande dessinée, il dessine pour le journal de son lycée puis de son université. Fraîchement diplômé en Sciences Politique il trouve un travail de caricaturiste de presse au Cincinatti Post. Remercié au bout de 6 mois, Bill Watterson propose ses projets à plusieurs journaux, sans succès pendant plusieurs années. Il crée Calvin et Hobbes en 1985 et c’est finalement Lee Salem à l’Universal Press Syndicate qui lui donnera sa chance. C’est le début d’un succès planétaire qui durera 10 ans et qui verra son auteur couronné de nombreux prix : Reuben Award en 1986 et 1988, prix Alph’art du meilleur album étranger du festival d’Angoulême en 1992. Retiré de la vie publique et notoirement réservé, il se consacre depuis plusieurs années à la peinture  et à la musique.

 

(communiqué officiel du festival)

 

 

 

• FAUVE D’OR - PRIX DU MEILLEUR ALBUM, parrainé par Cultura

 

Come Prima

Alfred / Delcourt

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX SPECIAL DU JURY, parrainé par Cultura

 

La Propriété

Rutu Modan / Actes Sud BD

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DE LA SÉRIE, parrainé par Cultura

Fuzz & Pluck Tome 2 Splitsville

Ted Stearn / Cornélius

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX RÉVÉLATION (ex-aequo),

parrainé par Cultura

Le Livre De Léviathan

Peter Blegvad / L’Apocalypse

 

Mon Ami Dahmer

Derf Backderf / Çà et là

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DU PATRIMOINE,

parrainé par la Caisse d’Epargne

 

Cowboy Henk

Herr Seele et Kamagurka / Fremok

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DU PUBLIC CULTURA

 

Mauvais Genre

Chloé Cruchaudet / Delcourt

 

• FAUVE POLAR SNCF

Ma Révérence

Rodguen et Wilfrid Lupano / Delcourt

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX JEUNESSE

Les Carnets de Cerise Tome 2 - Le Livre d’Hector

Joris Chamblain et Aurélie Neyret / Soleil

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DE LA BANDE DESSINÉE ALTERNATIVE

Un Fanzine carré (revue éditée par Hécatombe - Genève)

 

• PRIX JEUNES TALENTS, parrainé par la Caisse d’Epargne

1er lauréat : Gabrielle Roque pour « Léa »

2e lauréat : Juliette Mancini pour « De la chevalerie »

3e lauréat : Mattéo Germain pour « Catastrophe »

 

• PRIX JEUNES TALENTS POITOU-CHARENTES,

parrainé par la région Poitou-Charentes

Mathieu Roda pour « Isis, Seth et Osiris ».

 

• PRIX DU CONCOURS DE LA BD SCOLAIRE « A L’ECOLE DE LA BD », parrainé par la Caisse d’Epargne et le Ministère de l’Education Nationale

 

- Prix d’Angoulême de la BD Scolaire :

Noé Garcia, pour « Il était une fois, Bob... ».

 

- Prix Humour du Concours de la BD Scolaire, parrainé par Fluide Glacial :

Martin Robic, pour « Western cafouilli ».

 

- Prix Graphisme du Concours de la BD Scolaire :

Louis Pelosse, pour « L’inconnu du métro »

 

- Prix Scénario du Concours de la BD Scolaire :

Emilie Daret pour « Un héros pas comme les autres »

 

- Prix Coup de Coeur du Concours de la BD Scolaire :

Tristan Cottreau

 

• PRIX DES ECOLES D’ANGOULEME,

en partenariat avec la Mairie d’Angoulême

et l’Inspection Académique de la Charente

 

Hôtel Etrange Tome 4 de Katherine et Florian Ferrier, chez Sarbacane

 

 

• PRIX BD DES COLLÈGES POITOU-CHARENTES,

avec le rectorat de Poitiers

 

Dent d’ours Tome 1 de Max, Yann et Henriet chez Dupuis

 

• PRIX DES LYCEES POITOU-CHARENTES, avec le rectorat de Poitiers

Elfes Tome 3 de Olivier Peru et Stéphane Bileau chez Soleil

 

• PRIX REVELATION BLOG,

parrainé par la Caisse d’Epargne, Vraoum et Mauvais Esprit

Tarmasz pour son blog www.tarmasz.com

 

 

 

 

 

 

 

 

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Palmarès des Prix Découvertes

du 41e Festival international Angoulême,

soutenu par la Caisse d’Epargne

 

Paris, le 30 janvier 2014

A l’occasion de la soirée de remise des Prix Découvertes, ce jeudi 30 janvier dans le cadre du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, la Caisse d’Epargne a remis le Prix du Concours de la BD Scolaire et le Prix Jeunes Talent. Ils récompensent la jeune création, notamment des auteurs en début de parcours professionnel.

 

Particulièrement attachée à favoriser la créativité des jeunes, la Caisse d’Epargne souhaite, au moyen du concours de la BD Scolaire « A l’Ecole de la BD », organisé depuis trente ans, permettre à un large public de mieux connaître, comprendre et aimer la BD. Il donne également l’opportunité aux plus aguerris de se perfectionner aux techniques de réalisation du 9e art.

Depuis sa création, ce concours a permis à de nombreux jeunes dessinateurs d’émerger et de devenir des auteurs confirmés comme Luc Jacamon, Catherine Meurisse, Vincent Perriot, Jean Bastide, Vincent Caut, Mathilde Domecq, Jérémie Moreau et bien d’autres.

 

 

Le palmarès des Prix Découvertes 2014 est le suivant :

 

. Prix d’Angoulême de la BD Scolaire, décerné à Noé GARCIA, âgé de 15 ans, du Collège Jean Bène de Pézenas (34) dont les planches « Il était une fois, Bob… » ont fait l’unanimité au sein du jury ;

 

. Prix du Graphisme, décerné à Louis PELOSSE, âgé de 17 ans, élève du lycée Ampère Bourse de Lyon (69) pour ses planches « L’Inconnue du métro » ;


 

. Prix Scénario, décerné à Emilie DARET, 17 ans, élève de lycée du Clos Maire de Beaune (25) pour ses planches « Un héros pas comme les autres »;


 

. Prix Humour, décerné à Martin ROBIC, 16 ans, élève au lycée Brequigny de Rennes (35) pour ses planches « Western Cafouillis ». Ce prix est parrainé par la Caisse d’Epargne et par Fluide Glacial, qui invitera le lauréat à une journée de découverte de la rédaction du célèbre magazine de BD ;


. Prix Coup de Coeur du Jury décerné à Tristan COTTREAU, 17 ans, élève au lycée Albert Chatelet de Douai (59) pour ses planches « la déclaration d’amour à l’art séquentiel d’un jeune présomptueux » ;


. Le Prix Jeunes Talents, qui distingue un auteur n’ayant jamais été publié, est parrainé par la Caisse d’Epargne. Cette année, il a été décerné à Gabrielle ROQUE, âgée de 26 ans pour ses planches « Léa ». Celles-ci relatent, de manière originale et sensible, la vie de Léa, depuis ses 16 ans jusqu’à ses 72 ans ;


 

La Caisse d’Epargne remet une bourse aux trois premiers lauréats du Concours Jeunes Talents afin d’accompagner leur début de carrière.

 

Cette soirée a également été l’occasion de mettre en avant d’autres jeunes talents comme le groupe de musique My secretary, repéré lors des sélections régionales des Jeunes Talents Esprit Musique soutenus par la Caisse d’Epargne.

 

À propos de Caisse d’Epargne et de la bande dessinée :

Depuis 1984, la Caisse d’Epargne s’est engagée dans la promotion du 9e art. Le partenariat avec le Festival international de la Bande Dessinée d’Angoulême et les nombreuses manifestations régionales soutenues illustrent cet engagement. Les 17 Caisses d'Epargne sont des banques coopératives au service de leur région. Avec 26 millions de clients, elles accompagnent toutes les clientèles :


particuliers, professionnels, entreprises, acteurs de l’économie sociale, institutions et collectivités locales. Elles privilégient le meilleur niveau de service dans tous les domaines : collecte et gestion de l’épargne, versement des crédits, équipements en moyens de paiement, gestion de patrimoine, projets immobiliers, assurances.

Les Caisses d’Epargne font partie du Groupe BPCE, issu du rapprochement des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires.

 
Communiqué de presse

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Entretien : Jean Marc Krings « Agence Quanta »  Vents d’Ouest

 

Entretien : Jean Marc Krings « Agence Quanta »  Vents d’Ouest 

 

Bonjour Jean-Marc Krings,

Vous êtes l’auteur de « Agence Quanta » dont vous avez fait à la fois le dessin et le scénario.

Jean-Marc Krings

Oui c’est la première fois que je me lance dans un scénario, j’ai toujours aimé la science-fiction, le fantastique que ce soit en BD, en littérature ou dans les séries TV et le cinéma. Cela faisait longtemps que je voulais créer ma propre série et je me suis naturellement tournée vers ce genre.

S .D :

Propre série cela veut dire combien de tomes ?, de Cycle ?

Jean-Marc Krings

Pour « Agence Quanta », il s’agit d’une tétralogie avec une réelle fin, je sais exactement ou je vais, ce qui va ce déroulé tout le cycle a été écrit. Je ne voulais pas de cycle allant au-delà de 4 tomes. On travaille désormais beaucoup par tétralogie, c’est la nouvelle tendance après celle des trilogies. C’est aussi plus facile à l’éditeur à défendre comme projet, on peut faire des coffrets, des intégrales plus facilement aussi.

C’est également moins lourd à suivre pour les lecteurs comme série.

J’ai fait en sorte que cela soit une histoire courte, je ne voulais pas partir sur un nombre de tomes considérables, dont je ne voyais pas l’intérêt. Cela s’épuise à la fin et on ne voit plus l’intérêt du récit initial. Les 4 tomes formerons une histoire finie, puis un second cycle de 4 tomes également est prévu, le premier cycle explique d’où viens Iona, comment elle a acquis ce pouvoir qui est en elle de faire voyages les gens dans le temps. J’ai voulu éviter le concept de grosse mécanique, de machine à remonter le temps, de base, elle personnifie la machine a remonté le temps, elle « est la machine », c’est un pouvoir qu’elle a acquis à sa naissance en absorbant le pouvoir d’un vortex. Ce pouvoir est canalisé par l’équipe Quanta, qui est autour d’elle. C’est pour elle une vraie malédiction de voyager ainsi.

Les voyageurs polluent et provoques des paradoxes temporels en toute inconscience et dans l’égoïsme, et en toute impunité et la section de la C.I.A enquêté sur ces voyages dont elle a connaissance et veut s’emparer de la technologie. Iona est le vecteur de ces voyages. Avec beaucoup d’actions de personnages qui interviennent, j’ai déjà bien avancé sur le cycle 2. Tout en étant très fidèle a la trame que j’ai tracée afin de ne pas me disperser.

S.D :

Vous qualifieriez comment le genre de « Agence Quanta » ?

Jean-Marc Krings :

C’est du thriller fantastique

S.D :

Comment vous est venue l’idée de ce thriller fantastique ?

Jean-Marc Krings :

C’est en lisant un article que j’ai lu sur l’industrie du tourisme, j’avais vraiment été surpris de voir que l’industrie du tourisme est la première industrie au monde. Et que, quelle que soit la couche sociale tout le monde part en vacances, quitte à s’endetter, à prendre des crédits. Plus l’on va haut dans la société, plus cela devient excentrique et excessif, certains s’offrent des vacances dans l’ISS à 38 millions de dollars, d’autre réserve dans la fusée stratosphérique de Virgin Space, souvent au détriment des travailleurs de l’hôtellerie ou du tourisme et des populations locales avec le choc des cultures, de l’écosystème, de l’écologie.

Iona qui personnifie les gens qui sont victimes de l’industrie du loisir, et qui est utilisée que cela soit le personnel hôtelier, qui sont brimées, maltraitées dans certaines régions. Les peuplades qui en souffrent, chez qui les gens viennent passer leurs vacances.   Iona personnifie cela, en plus par ça couleur de peau.

est basé sur des théories scientifiques plausibles, je me suis beaucoup documenté sur le sujet.

S.D :

« Quanta » cela vient, je présume, de la théorie quantique ?

Jean-Marc Krings :

Effectivement, Stephen Hawking disait que la meilleure probabilité de voyage dans le temps, passe par la physique quantique. Notamment par le pont d’Enstein-Rosen ou les fameux  trous de ver de Wheeler-Misner, les univers miroirs et toutes les théories de ce type, qui sont de plus en plus répandus.

S.D :

Comment travaillé vous ?

Jean-Marc Krings :

Je travaille de façon traditionnelle, au pinceau à l’encre de chine, donc à l’ancienne, pour la couleur je fais appel à un coloriste qui eux utilisent 9 fois sur 10 l’informatique donc Photoshop. Je suis très mauvais dans la couleur, j’estime donc qu’il faut y confier à des gens plus compétents que moi.

S.D :

Comment êtes-vous venu à la BD ?

Ma mère avait une malle pleine de vieux Spirou, avant de passer à « Strange », les comics américains, j’ai également été très influencé par les mangas, les dessins animés comme « Goldorak », « Albator »…

 

S.D :

Vous travaillez parallèlement à d’autres séries ?

Jean-Marc Krings :

Le tome 2 de « Agence Quanta » sortira rapidement en avril-mai 2014 chez Glénat. Le tome 3 est déjà à l’écriture.

Et je viens de signé aux Éditions Paquet, un projet radicalement différent dans la collection « Calandres », c’est une série sur des voitures mythiques, j’avais envie de dessinés de belles voitures, car j’aime beaucoup cela, il s’agira de la « AC COBRA Shelby 427 »  qui sortira en novembre 2014.

 

Biographie

 

Né en 1965 à Anderlecht, Bruxelles. Accomplit des études à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles et à celle de Woluwe-Saint-Lambert, chez Guy Brasseur. Il entrera ensuite comme assistant de Dupa et décoriste de Walli. Il a réaliser des illustrations pour des articles medicaux. En 2003, il est engagé par Vents d'Ouest pour dessiner "Le guide junior des filles", sur un scénario de Goupil et Douyé. Fin 2003, publication d'une dizaine de gags dans Lanfeust Mag, nommé Inquisitor sur un scénario de Pierre Veys. Fin 2004, pour Noël, il apprend qu'il dessinera la suite des aventures de Violine. Aujourd'hui, il termine l'album T4 et compte poursuivre un bon bout de temps avec cette série passionnante à dessiner et à lire !

 

Bibliographie

Scénariste et dessinateur :

Agence Quanta  2014

 Dessinateur

Guides Junior (Les) 2004

 

Informaticiens (Les) de 2008 à 2013

 Livraison express en 2009

 Ribambelle (La)  2011 à 2012

 Violine 2006 à 2013

 WWW.OPALEBD.COM

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Festival de la BD Angouleme 2014

Festival de la BD Angouleme 2014

Entretien : François Plisson

« Les Korrigans d’Elidwenn »

Bonjour François Plisson,

Vous en êtes au tome 6 comment vous est venue l’idée de cette série ?

François Plisson

Elle a commencé il y a très longtemps dans la mesure où je faisais des spectacles de marionnettes avec ma femme. Elle a fait le scénario de la collection, cela se passe en Bretagne dans l’univers des Korrigans. Breton j’ais depuis mon enfance été influencé par les contes et légendes, ainsi que par la musique celtique.

S.D

Il s’agit d’une collection pour les 6/11 ans

François Plisson

Ou c’est le début de la lecture, après ça peut aller jusqu’à 13 ans, et bien sûr ensuite il y a les amateurs de féerique.

Je travaille avec de l’acrylique, je termine avec de l’huile ce qui permet des tas d’effets, des dégradés infinis, les fonds étant crayonnés.

S.D

Commence passe ton de la marionnette à la BD ?

François Plisson :

En  fait ma femme était surtout marionnettiste et nous avons sortie en même temps la série « Tristan » Chez Dargaud, donc nous avons menez les deux de fronts. Nous le ressortons en grand format avec toutes les couleurs à l’aquarelle, là nous sommes dans la BD alors que avec la série des Korrigans nous somme dans des livres illustrées pour la jeunesse.

AKARAD, le « western gaulois » que j’avais fait avec Franz, je travaille à la suite, cela ce passé en méditerranée, avec des assyriens, des gaulois…

 

Biographie (Officielle)

FRANCOIS PLISSON

François Plisson, né en 1961. Dès l'école maternelle, il est séduit par la gouache et le dessin et en fera son activité principale.

Il arrive à Brest à l'âge de 9 ans jusqu'à ses 24 ans. C'est pour lui une fabuleuse découverte : la mer, la pratique de la voile, les bateaux, la musique celtique. Dès l'âge de 10 ans, il se mettra à la bombarde puis le hautbois au Conservatoire National de Région de Brest et les flutes irlanaises.

 

 

 En complément, il est peintre, dessinateur et sculpteur dans l’âme.

 L'influence de cette Bretagne mystérieuse, riche et fortement marquée par sa culture, a forgé son immaginaire, ses envies graphiques et ses bases artistiques :  Le Fantastique, la peinture animalière, la peinture “Custom”sur les voiles de planches, sur motos et vans, Matte-paintings pour le cinéma publicitaire, notamment pour les Librairies Dialogues de Brest et Rennes.

 

Avec Hélène Cornen, il conçoit, réalise et produit LA POMPOUNELLE, compagnie de spectacles de marionnettes de 1983 à 2003.

Après, l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, c’est en 1987 qu’il fait une entrée remarquée dans monde de la B.D. avec TRISTAN (7 albums) pour DARGAUD Bénélux, puis DARGAUD France sur les scénarios d’Hélène CORNEN.

 1987, ils sont nominés cette même année avec le premier TRISTAN pour le meilleur premier album à Angoulême.

1988 Prix de “La Nuit des Jeunes Créateurs” de la Ville de Brest.

La collaboration entre les deux auteurs se poursuit avec LA TARTARE pour MC P.

De 1993 à 1998, il participe à plusieurs collectifs dont “Pour un monde meilleur”, dédié aux victimes de l’ex-Yougoslavie aux Édition AGORMA / Genève.“ Animaux sous bulles” édité par le

 festival de BD de Solliès-Ville pour reboiser les forêts victimes d’incendies. “Uderzo croqué par ses amis”, chez Soleil. “Chirac dans tous ses états”,“Le Père Noël dans tous ses états”. “c’est

 fou le foot sans les règles” aux Édition Ifrane/Pictoris Studio.

 En 1994, avec Alain Duverne, le sculpteur marionnettiste des “Marionnettes de l’Info”, il participe à la réalisation d’un film marionnettes.

François Plisson se fait remarquer à cette époque par ses talents de sculpteur puisqu’en 1997, il réalise pour la ville de Mériel le modelage du visage de Jean Gabin en plâtre, puis en résine et bronze pour le Musée JEAN GABIN.

En outre, il crée les trophées 3D en bronze et résine des prix remis aux auteurs de plusieurs festivals de BD : Les TRISTAN D’OR réalisés d’après un dessin de Mohamed Aouamri. Le «  BONONIA D’OR”, trophée du festival BD de Boulogne-sur-mer sur un dessin de Caza.

“Les LOANES SLOANES D’OR” d’après le dessin de Philippe Druillet pour le Salon BD de Cagnes-sur Mer.

La sculpture du prix “RENE GOSCINNY”, bronze commandé par Anne Goscinny, remis tous les ans lors du Salon International d’Angoulème pour le meilleur premier scénario. Enfin, “LES MUSES D’OR”, création originale pour le Salon de BD d’Antibe-Juan-Les-Pins.

En 2000, Pour les Editions Casterman, c’est la naissance de TAANOKI, histoire écrite par Jéromine Pasteur.

En 2002, François Plisson a reçu le Prix coup de cœur au festival International de BD d'Ajaccio le 7/12/02. Salon BD organisé par Frédéric Bertocchini président de "Case et Bulles" et toute son équipe à Ajaccio.

 Puis, le dessinateur Franz, véritable pilier de la bande dessinée franco-belge, qu’il admire depuis toujours comme maître et ami, lui propose un scénario sur mesure, le “western gaulois”, AKARAD, publié aux Editions NUCLEA, en 2003.

 

Franz Drappier nous a quitté le 8 janvier 2003 au Mans. Franz demeure dans nos coeurs. Il est un merveilleux guide dans l'univers du neuvième art, pour les générations futures.

2005  Création des Editions de La Fibule

La série jeunesse Les korrigans d'Elidwenn, avec le premier tome “ La porte des légendes“, le tome 2 " Le mystère des hommes-crabes", le tome 3 " Les Korils des bois", le tome 4 "Les poulpikans d'Ouessant; le tome 5 "La licorne de Brocéliande", aux Editions de La Fibule, lui donne l’occasion de renouer avec l’illustration et la peinture à l’huile. Le réalisme de son dessin riche et détaillé, allié à son expérience de peintre et de dessinateur de B.D., nous offre ici la palette de son parcours graphique.

 

Septembre 2010 Réédition du premier tome d'Akarad "L'homme qui devînt loup" Scénario : FRANZ Dessins/Couleurs : F.Plisson version tous publics

En préparation le tome n°2 d'AKARAD 2013/2014 : "CHASSE AUX LIONS"

Le sortilège des viltansous, tome n°6 de la collection en romans-graphiques "Les Korrigans d'Elidwenn pour les 6/11 ans.

Nouveauté printemps 2013

Réédition de la série BD médiévale fantastique TRISTAN par le premier tome de la collection : "Le sortilège d'Ysandrelle" avec de nouvelles mises en couleur façon "AKARAD" et en grand format, pour mieux révéler de nombreux détails dans le graphisme des planches originales traitées à l'encre de chine.

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Second tour de vote pour l’élection du Grand Prix 2014

20 janvier 2014

Second tour de vote pour l’élection

du Grand Prix 2014

 

Seize Grands Prix du Festival d’Angoulême ont exprimé publiquement leur choix de ne pas participer au vote (en tant que Grand Prix) pour la désignation du Grand Prix 2014 du Festival.

 

L’organisation du Festival prend acte de leur décision. En conséquence, comme plus de 50% des Grands Prix sont abstentionnistes, un seul collège unique d’auteurs est conservé pour le second tour (comme le prévoit l’article 8 du règlement du vote).

 

En effet, l’organisation du Festival ne peut évidemment pas envisager de conserver un collège des Grands Prix réduit à une dizaine de membres au second tour (comme il était prévu initialement en leur donnant 50% de poids dans la décision finale), car un tel déséquilibre fragiliserait la légitimité des résultats du vote.

 

Ce collège unique, qui totalisera 100% des votes, sera par conséquent composé de tous les auteurs professionnels français et étrangers (dont, pour ces derniers, au moins une oeuvre a été éditée en français) ainsi que les Grands Prix qui souhaitent participer au second tour, via leur statut d’auteur.

 

L’organisation du Festival regrette que le dialogue qui a été engagé avec l’Académie des Grands Prix, préalablement à l’édition 2013, n’ait pas permis d’aboutir à une évolution du mode de scrutin ouvrant sur une participation de l’ensemble de ses membres.

 

Elle constate que la participation de plus de 1 500 auteurs au premier tour de vote atteste de l’intérêt et de la motivation de ceux‐ci pour contribuer à désigner le Grand Prix.

 

À ses yeux, l’instauration de cette relation entre ces auteurs (qui viennent de voter) et le Festival est importante, dans la perspective d’une ouverture permanente de l’événement à toutes les sensibilités du 9e Art.

 

L’organisation du Festival se réjouit par ailleurs de constater que les Grands Prix, qui ont fait le choix de ne plus voter en tant que tels, réaffirment leur attachement au Festival d’Angoulême, qu’ils contribuent à incarner dans le domaine artistique, et que nombre d’entre eux seront bien présents cette année lors de l’événement, à l’invitation de l’organisation du Festival.

 

Les trois noms sortis du vote des auteurs à l’issue du premier tour sont, par ordre de recueil du plus grand nombre de voix :

1 Bill Watterson

2 Katsuhiro Otomo

3 Alan Moore

Le second tour sera ouvert du lundi 20 janvier au samedi 1e février 12h et la proclamation du lauréat du Grand Prix 2014 aura lieu le dimanche 2 février lors de la cérémonie de clôture (16h/17h).

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Les Légendaires (Exposition)

 

Dix ans déjà pour Les Légendaires, qui fêteront cet anniversaire au Festival. Une grande exposition rétrospective revient sur l’univers de cette série signée Patrick Sobral, devenue l’une des plus populaires de la bande dessinée francophone.

 

L’histoire est bien connue des jeunes lecteurs, toujours plus nombreux à se passionner pour Les Légendaires de Patrick Sobral depuis la parution en 2004 du premier tome de la série, La Pierre de Jovénia. Après avoir tenté d’utiliser la pierre pour retrouver jeunesse et vigueur, le malveillant sorcier noir Darkhell a condamné tous les habitants d’Alysia à retrouver leurs corps d’enfants.

 

 Mais c’était compter sans la détermination de Danaël, Jadina, Shimy, Gryf et Razzia, cinq justiciers connus sous le nom des Légendaires, qui doivent tout faire pour retrouver leur apparence d’adultes et rentrer en grâce auprès des peuples d’Alysia.

 

Dans cette quête semée d’embûches, que l’on suit au fil des albums, les Légendaires croisent de très nombreux personnages : êtres humains bien sûr, mais aussi jaguarians, elfes, trolls et quantité d’autres créatures plus ou moins sympathiques, aux noms parfois évocateurs… Au fil de leurs pérégrinations, les personnages visitent de vastes mondes, souvent étranges et peu rassurants.

 

La variété et l’étendue de ces mondes, toujours plus nombreux et ouverts, agrandissent de façon spectaculaire le champ d’action des personnages et inscrivent Les Légendaires dans une saga au long cours.

 

Dessinateur et scénariste de la série depuis ses débuts, Patrick Sobral est ainsi parvenu à faire des Légendaires, en dix ans et 16 tomes parus, un très grand succès de librairie, récompensé en 2013 au Festival par le Fauve d’Angoulême – Prix Jeunesse.

 

Le mélange réussi d’humour et d’aventure, mais aussi le traitement particulier du graphisme, expliquent sans doute aussi en partie la popularité de la série. Synthétisant dans son style expressif et ses choix de narration le meilleur du comics, de la bande dessinée franco-belge et du manga, Sobral a su élaborer avec talent et inspiration un univers hybride, multiple et coloré, qui revivifie habilement la tradition de l’heroïc fantasy.

 

Coproduite par le Festival et les éditions Delcourt, l’exposition permet à tous les visiteurs de découvrir, décrypter et parcourir les arcanes de cet univers de légende. Pédagogique, récréative et interactive, l’exposition revient sur l’histoire de la série depuis ses débuts, en proposant un voyage au coeur des mondes des Légendaires, ainsi qu’un aperçu des techniques et des étapes du travail de Patrick Sobral.

 

Pour la première fois, les personnages, ainsi que certains objets emblématiques de la série, sont mis en scène dans des éléments de décor provenant des albums. Des jeux sont également au générique de ce rendez-vous festif avec l’univers des Légendaires, sans oublier bien sûr la série sœur Légendaires : Origines, animée par la dessinatrice Nadou, spin off en plein essor avec deux tomes déjà parus. Nadou sera présente aux côtés de Patrick Sobral durant les quatre jours du Festival, pour accompagner la découverte de l’exposition.

 

L’un et l’autre ont promis à la communauté des fans de nombreuses autres surprises.

 

On peut lever le voile sur au moins l’une d’entre elles : un grand cosplay aux couleurs des personnages de la série, qui se tiendra dans les abords immédiats de l’exposition.

 

Exposition Les Légendaires

Champ de Mars, Hall 2 • Du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014, 10 h/19 h.

Production : 9eArt+/Delcourt • Commissariat : Nicolas Albert

Régie : Joël Portal • Création/constructions : Argos Arhea Design

41e Festival international de la bande dessinée

© Editions Delcourt, 2013 – Patrick Sobral

41e Festival international de la bande dessinée

 

 

Les Légendaires

Les Légendaires

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Du Transperceneige à Snowpiercer

 

Classique de la bande dessinée, Le Transperceneige de Lob, Rochette et Legrand est devenu un long-métrage, Snowpiercer. Une exposition lève le voile sur les dessins et peintures inédits réalisés par Rochette en écho au tournage du film de Bong Joon-Ho.

 

Événement et succès international au cinéma en 2013 après avoir été un événement et un succès éditorial lors de sa première publication il y a trois décennies, Le Transperceneige, alias Snowpiercer à l’écran, entre en gare d’Angoulême le temps du 41e Festival.

 

L’histoire de cette bande dessinée de haute tenue, remarquable réussite de la SF made in France, est peu commune. Rescapé de multiples accidents parfois tragiques (dont la disparition prématurée de son tout premier dessinateur, Alexis, suivie en 1990 de celle de son concepteur Jacques Lob, unique scénariste à avoir jamais décroché le Grand Prix du Festival d’Angoulême), Le Transperceneige doit à une succession de hasards improbables d’avoir contre toute attente, trente ans après sa parution, trouvé à s’incarner au cinéma, et de quelle manière !

 

Adapté avec un grand respect par le brillantissime Bong Joon-ho, surdoué d’un cinéma coréen débordant d’idées et d’énergie, Le Transperceneige devenu Snowpiercer s’impose comme un grand film après avoir été un grand livre, qualité au fond assez rare dans l’histoire des longs métrages issus de la bande dessinée.

 

Qu’un astre si sombre ait finalement bénéficié d’une aussi bonne  étoile méritait bien que l’on explore, par exposition interposée, quelques-uns des aspects  méconnus de ce passage du 9e au 7e art.

 

L’exposition est aussi, bien sûr, un parcours à travers le travail du dessinateur de la trilogie, Jean-Marc Rochette. Il n’a que vingt-six ans lorsque le magazine (À Suivre) commence à publier Le Transperceneige en épisodes fin 1982, après que Jacques Lob a « recruté » ce jeune dessinateur alors peu connu. Il passera plus tard par la peinture (qu’il n’a depuis lors jamais abandonnée) avant de revenir à la bande dessinée, notamment pour donner une suite au Transperceneige en 1999 et 2000 avec le scénariste Benjamin Legrand, puis de croiser la route du cinéma en la personne du réalisateur Bong Joon-ho.

 

Fasciné par l’allégorie tragique qu’incarne ce train, grand lecteur de bande dessinée quand il ne dessine pas lui-même, le cinéaste convainc Rochette de réaliser une série d’images inédites qui seront utilisées sur le tournage du film, et que l’on voit fugacement apparaître à l’écran. Ce n’est plus de la bande dessinée, ce n’est pas de la peinture non plus – mais ces illustrations charbonneuses sont assurément des images habitées, pour ne pas dire hantées.

 

Touché par cette expérience, qui lui permet d’explorer de l’intérieur des pans méconnus de sa propre création, le dessinateur décide de poursuivre sur sa lancée, et crée dans la foulée du tournage une vingtaine de dessins et peintures inédits inspirés par l’univers du train et son cortège de folies : portraits de quelques-uns des principaux personnages, confrontations violentes saisies sur le vif ou scènes obscures surgies des tréfonds de cette histoire démesurée.

 

C’est l’ensemble de ces images inédites, dont certaines traitées par Rochette en grand format, qui sont rassemblées à Angoulême dans le cadre de cette exposition – soit au total près de 70 oeuvres originales, assorties d’une dizaine de photos du film. De quoi continuer à faire défiler longtemps Le Transperceneige dans les méandres de notre imaginaire, ainsi que l’écrivait Jacques Lob voilà trente et quelques années dans le récitatif de la toute première image de l’histoire : « Parcourant la blanche immensité d’un hiver éternel et glacé, d’un bout à l’autre de la planète roule un train qui jamais ne s’arrête. »

 

Exposition Du Transperceneige à Snowpiercer

Espace Franquin, rez-de-chaussée, 1, boulevard Berthelot •

Du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014

Production : 9eArt+ / Casterman / Centre Culturel Coréen •

Commissariat : Stéphane Beaujean et Nicolas Finet •

Scénographie : Dominique Clergerie

© Jean-Marc Rochette /

(Communiqué de Presse)

Du Transperceneige à Snowpiercer
Du Transperceneige à Snowpiercer

Du Transperceneige à Snowpiercer

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PALMARES UTOPIALES 2013

 

 

 

Prix Julia Verlanger

 

« Le Protectorat de l’ombrelle » de Gail Carriger,

Editions Orbit, 2009 à 2013

 

Prix du meilleur scénario de jeux de rôle

« Longue est la nuit » de Cyril Puig et Stephan Roulc

 

Prix du meilleur jeu vidéo (Game Jam)

« Tard is paradox »

 

Prix de la meilleure bande dessinée de science-fiction

« Souvenirs de l’empire de l’atome »

d’Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen,

Editions Dargaud, 2013

 

Prix du Jury – compétition européenne de courts métrages

Ex-aequo :          « The Creator » de Al & Al, Royaume-Uni, 2012

                                « Sleepworking » de Gavin Williams, Royaume-Uni, 2012

 

Prix du public – compétition européenne de courts métrages

« Orbit ever after » de Jamie Stone, Royaume-Unis, 2013

 

Grand Prix du Jury – compétition internationale de longs métrages

« Jodorowsky’s Dune » de Frank Pavich, États-Unis, 2013

 

Prix Syfy du public – compétition internationale de longs métrages

« Jodorowsky’s Dune » de Frank Pavich, États-Unis, 2013

 

Prix Utopiales Européen Jeunesse

« Nox, Ici-bas » d’Yves Grevet, Editions Syros Jeunesse, 2012

 

Prix Utopiales Européen

« Exodes » de Jean-Marc Ligny, Editions L’Atalante, 2012

 

 

 

Concours de nouvelles

Primaire
1er prix :

Raphaël Massoua – CE2, École du Moulin Rouge, La Roche-sur-Yon (85)


2ème au 10ème prix :

Esteban Durville Feuilloy – CM1, École les Marsauderies, Nantes (44)
Paul Grimault – CM1, École Notre Dame De Bon Port, Nantes (44)
Etienne Mackenzie – CM1/CM2 bilingue, École les Marsauderies, Nantes (44)
Lucille Bougeard – CM2, École Théodore Monod, Saint Sébastien sur Loire (44)
Guillaume Barbarit– CM2, École Théodore Monod, Saint Sébastien sur Loire (44)
Enora Defay – École du Port au blé, Rezé (44)
Louison Bobin – École Fellonneau, Nantes (44)
Titouan Nicol – CM2, École Théodore Monod, Saint Sébastien sur Loire (44)
Gatien Loiseau – CM2, École Théodore Monod, Saint Sébastien sur Loire (44)


Collège
1er prix :

Marie Rabecq – 3ème , Collège le Haut-Gesvres, Treillières (44)


2ème au 10ème prix :

Pierre Dec – 3ème, Collège Guist’Hau, Nantes (44)
Elisa Bossard – 3ème, Collège Guist’Hau, Nantes (44)
Laura King – 3ème , Collège le Haut-Gesvres, Treillières (44)
Victor Ansquer – 3ème, Collège Guist’Hau, Nantes (44)
Hugo Warion-Saillant – Collège Saint-Exupéry, La Montagne (44)
Solène Jousselin – 3ème, Collège Guist’Hau, Nantes (44)
Clara Le Lepvrier – 3ème, Collège Guist’Hau, Nantes (44)
Gabin Marchand – 3ème, Collège Guist’Hau, Nantes (44)
Julia Olivier – 3ème, Collège Guist’Hau, Nantes (44)


Lycée
1er prix :

Lisa Laurent – Lycée La Herdrie, Basse-Goulaine (44)


2ème au 10ème prix :

Noémie Brunellière – Terminale, Lycée d’Orbigny, Bouaye (44)
Ludsine Briand – Lycée La Herdrie, Basse-Goulaine (44)
Manon Chaillou – 1ère , Lycée Alfred Kastler, La Roche-sur-Yon (85)
Guillaume Guichard – Lycée La Herdrie, Basse-Goulaine (44)
Tristan Caudal – Lycée La Herdrie, Basse-Goulaine (44)
Etienne Derouineau – 1ère , Lycée Alfred Kastler, La Roche-sur-Yon (85)
Céline Roux – 1ère , Lycée Alfred Kastler, La Roche-sur-Yon (85)
Chani Pouzet – 1ère, Lycée La Joliverie, Nantes (44)
Lucie Fauchard – 2nde , Lycée du Pays de Retz, Pornic (44)


 


Concours de cosplay Manga-Tan

Individuels

1er prix : Gumi
2ème prix : Swain Tyrant
3ème prix : Anastasie
Prix du costume : Soeur de bataille

Groupes
Prix du costume : Cinq légendes
Prix de la prestation : Alice et le 2

PALMARES UTOPIALES 2013

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