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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #dessinateur

BD Comic Strip Festival

BD Comic Strip Festival

BD Comic Strip Festival

 

Le BD Comic Strip Festival dévoile sa programmation Le BD Comic Strip Festival débarque à la Gare Maritime de Tour & Taxis du 6 au 8 septembre.

 

Au programme de cette nouvelle édition, des expos, des rencontres, des dédicaces et des animations pour tous.tes. Sans oublier l’incontournable espace manga et les ballons géants. Une plongée dans l’univers du 9ème art qui ravira les bédéphiles de tous âges.

 

Du 6 au 8 septembre, la bande dessinée sera, une nouvelle fois, mise à l’honneur lors du BD Comic Strip Festival.

 

A l’affiche, des animations, des dédicaces, des rencontres et les incontournables ballons géants pour le plus grand plaisir des adeptes du 9ème art qu’ils soient férus ou amateurs.

 

 

Outre les nombreuses animations pour tous.tes, un véritable espace manga fera son apparition. Il plongera les fans dans l’univers des bandes dessinées japonaises dont le succès n’est plus à faire.

 

La BD alternative s’exposera quant à elle pour se faire connaître des plus curieux.

 

Le tout dans le cadre grandiose de la sublime Gare Maritime de Tour & Taxis. Sans parler de la journée scolaire qui proposera une foule d’activités originales aux élèves le vendredi (sur inscription).

 

Cette année, pour rendre hommage à l’œuvre de l’auteur à succès Jean Van Hamme, ce n’est autre que TaDuc, dessinateur, notamment, de la dernière trilogie XIII, qui s’est attelé à la création de la nouvelle affiche du BD Comic Strip Festival.

 

On y retrouve les personnages emblématiques des différentes séries cultes de Jean Van Hamme.

 

Voici un aperçu de la programmation Les expos Plusieurs expos originales se tiendront dans la Gare Maritime et au Musée de la Bande Dessinée (CBBD).

 

Gare Maritime de Tour & Taxis Exposition BD alternative Depuis quelques années déjà, le BD Comic Strip Festival propose un espace dédié à la bande dessinée alternative.

 

Pour cette édition, une exposition sera consacrée au travail captivant de Gwénola Carrère : Extra-Végétalia (2 tomes parus en co-édition Requins Marteaux et Super-Loto).

 

Exposition en hommage à Dino Attanasio Né à Milan en 1925, Dino Attanasio est le doyen de la bande dessinée belge.

 

Il débarque en Belgique en 1948 et collabore avec la Libre Belgique, le journal Tintin puis Spirou.

 

On lui doit notamment le visage de Bob Morane, fruit de l’adaptation des romans d’Henri Vernes en bande-dessinée.

 

Le dessinateur vient de fêter ses 99 ans.

 

Pour l'occasion, une exposition en hommage a son oeuvre lui sera rendu,

 

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Shadow Hills

Shadow Hills

Shadow Hills

A paraître mars 2024

Une mystérieuse épidémie fait des ravages dans la petite ville de Shadow Hills. Les habitants se lancent en quête d'un remède mais la découverte de la source de ces phénomènes pourrait mettre à mal la communauté et faire ressurgir de lourds secrets.

L'histoire suit deux soeurs, Anne et Dana, qui sont séparées enfants lorsque Dana disparaît. Nous suivons chaque soeur dans des chronologies distinctes : Dana dans le passé et Anne dans le présent. Jusqu'au jour où une peste éclate et cette épidémie semble avoir un lien avec l'entreprise de fracturation hydraulique où une grande partie de la ville, Shadow Hills, est employée...

Sean Ford

Illustrateur,Scénariste,Coloriste

Né en 1980, Sean Ford est diplômé en 2008 au Center of Cartoon Studies de White River Junction dans le Vermont (USA). Il compte parmi les rédacteurs de la revue Sundays Anthology et travaille comme graphiste dans une grande maison d’édition. Only Skin est sa première bande dessinée.

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Collection Hors collection

EAN 9782413081371

Dimensions 17.5x24x2.4 cm

Nombre de pages224


 

Communiqué de presse

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Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

 

L’interview de  Jérémy Perrodeau

 

En mettant en scène la rencontre de deux civilisations, ce récit prend la dimension d’un mythe : comment avez-vous imaginé cette histoire ?

 

Quand je commence un nouveau projet, j’ai toujours envie de bousculer mes habitudes, d’explorer de nouvelles zones narratives et graphiques. En imaginant un personnage coincé dans un endroit dont il ne peut pas partir, je prends le contrepied des récits d’exploration que j’ai toujours faits. En fixant le déroulement de l’histoire à Lapyoza, dans un endroit précis, la présence d’un étranger suggère en permanence l’existence d’un ailleurs. L’Empire dont vient Pavil est évoqué mais jamais montré. Je voulais travailler avec cette idée de récit en hors champ. La question du mythe s’est imposée ensuite

très rapidement car le mythe pose directement la question du récit : qu’est-ce que raconter une histoire ? Comment y croire ? Et comment le récit-lui-même façonne-t-il notre manière de voir ? Ce jeu de mise en abyme me fascinait, finalement le sujet central de cette bande dessinée, c’est le récit lui-même. Une histoire présentée comme vraie pose toujours la question du mensonge. Pavil sert ici d’intermédiaire au lecteur pour découvrir cette communauté reculée, mais il est aussi « un voyageur qui prétend être ce qu’il n’est pas » : c’est une des premières choses que j’ai notée pour le définir.

 

Scribe ou espion, le doute et le mystère s’installent. Une situation donnée n’est jamais tout à fait la réalité. Ce principe infuse toutes les strates du récit.

 

Vous êtes-vous inspiré de la  philosophie ou de l’ethnographie ?

 

Pas vraiment. J’avais des souvenirs lointains de lectures comme Lévi- Strauss. Un cours de philo au lycée m’avait marqué. Il abordait notamment le système de croyances très synthétiques de certaines tribus aborigènes qui parvenait à réintégrer dans leurs mythes n’importe quel événement perturbateur, comme un avion qui survolerait le ciel. Mais tout cela reste très vague. De manière générale, quand je commence un projet, j’aime bien penser à partir de ma mémoire sans trop puiser dans une bibliographie théorique qui soulèverait trop de questions et me paralyserait. En laissant à distance l’ethnographie, je reste dans l’évocation et je revendique ce regard presque naïf.

 

En revanche certaines références nourrissent mon imaginaire. J’avais ainsi en tête dès le départ la série de tableaux sur L‘île des morts d’Arnold Böcklin. Cette île mystérieuse me fascine et m’a inspiré l’île surmontée de cette grande structure en face de Lapyoza. Il se dégage une aura de ce territoire interdit.

 

« JE POSE DES HYPOTHÈSES ET ME LAISSE PORTER. JE PARTAGE LA SURPRISE AVEC LE LECTEUR. C’EST UN SAUT DANS LA FOI POUR MOI AUSSI. »

 

Tout cet univers semble pourtant piocher dans différentes cultures du monde.

 

Avant même de commencer à dessiner, j’ai rassemblé plein d’images sur beaucoup de cultures différentes.

 

Puis je les ai rangées et je ne les ai plus regardées. Je ne voulais surtout pas m’inspirer d’une seule culture, ni m’approprié tel ou tel costume, j’ai inventé à partir des réminiscences.

 

Lapyoza est un territoire imaginaire né de ce mélange de folklores. Ce monde avec ces deux lunes place directement le récit dans un ailleurs. Chacun peut ouvrir la vanne de son imaginaire. Se détacher d’un contexte ethnographique précis me permet de toucher à quelque chose de plus universel.

 

Le village sur pilotis est un personnage en soi, que raconte cette architecture ?

 

Au début, je pensais à des paysages comme la baie d’Along bien que je ne sois jamais allé au Viêt Nam. J’avais envie de dessiner du bâti comme je dessine la nature. Dessiner les paysages naturels est ce que je préfère et là où je me sens le plus à l’aise. Quitte à fixer le récit dans un endroit précis autant qu’il me plaise. Cet agglomérat de passerelles, d’échelles et de cabanes où la perspective est malmenée n’est sans doute pas très viable dans le réel mais fonctionne bien dans l’image. Au-delà, le parallèle existe avec la structure du récit. Comme ce village, toute l’histoire se construit en différe cette civilisation engloutie, omniprésente et au fondement du récit, même si on ne le découvre pas tout de suite.

 

Le Totem et le rituel autour des masques incarnent visuellement le mystère.

Comment est née cette idée de représentation du sacré ?

 

J’ai visionné beaucoup de films de folk horror, comme The Wicker Man, l’Homme d’osier. Par définition, ce sont des films violents qui finissent mal. Pour cette histoire, j’ai seulement repris le principe de départ : un individu se retrouve dans une communauté reculée et découvre les coutumes locales. Visuellement le totem a quelque chose du géant d’osier dans lequel le héros du film finit sacrifié. Après coup, je me suis rendu compte qu’il ressemble aussi à la Tour du soleil, ce grand totem oiseau réalisé par Taro Okamoto pour l’exposition universelle d’Osaka en 1970. De même les masques font penser au Masque sans visage de Miyazaki. Porter un masque c’est aussi montrer aux autres une certaine façon d’être.

 

En arrivant, Pavil porte lui-aussi un masque, il s’interroge face aux villageois et au totem pour savoir ce qu’il y a derrière. Tout le récit s’articule entre le dévoilé et le caché. À partir d’un motif, il m’arrive de développer des éléments en sachant qu’il faudra trouver une explication tôt ou tard. Si ça ne fonctionne pas, je peux ensuite revenir en arrière. Ça a été le cas pour les masques récupérés dans l’eau ou pour l’artefact en forme de sablier allongé qui apparaît au début par exemple. Je pose des hypothèses et me laisse porter.

 

Je partage la surprise avec le lecteur. C’est un saut dans la foi pour moi aussi.

 

 

La légende des ruines englouties fait penser à l’Atlantide : d’où vient le mythe d’Hodä aux origines de Lapyoza ?

 

Je me suis intéressé à la mythologie en lisant différents types de mythes. Encore une fois je ne voulais pas m’inspirer de tel ou tel mythe précis, toutefois l’histoire de l’archer qui tire sur des soleils provient du mythe de Hou Yi, une légende chinoise. Cet emprunt mérite d’être cité même si l’histoire d’Hodä est plutôt un assemblage des éléments clé que j’avais commencé à mettre en place pour créer du mystère. J’avais d’emblée l’île mystérieuse en face et j’ai pensé à un énorme trou dans l’eau avant même d’imaginer que ça serait un lieu de minage. Je connaissais l’origine et la fin du récit. Dans l’eau,

les ruines témoignent de la mémoire d’une civilisation disparue. Pour que cette civilisation se soit écroulée il fallait qu’elle ait d’abord connu un essor, qu’elle ait rayonné, qu’il reste enfin cet Hodä, l’exilé, chassé par les siens. Je voulais aussi construire un mythe qui puisse être mis en parallèle avec cet Empire au présent qu’on devine être une espèce de royaume en totale expansion, et notre propre réalité. Il y a la notion d’un temps cyclique, d’une histoire qui se répète sous différentes formes.

 

L’effondrement, l’impérialisme, l’exil, le réchauffement climatique, ces thématiques résonnent dans l’actualité.

 

L’imaginaire s’imprègne forcément de la réalité qui nous entoure et je suis bien conscient que j’aborde des sujets qui sont directement liés à notre actualité. Je ne m’interdis pas non plus de parler de thématiques très politiques, mais je préfère avoir une position où j’amène le lecteur à se poser lui-même les questions que je me pose à moi-même. Je n’ai d’ailleurs pas forcément les réponses. Le sens du mythe revient au lecteur. C’est ce qui fait selon moi la différence entre le mythe et la fable dans la mesure où l’interprétation du mythe est plus ouverte que la morale donnée par la fable.

 

Le récit d’Hodä crée une rupture graphique et narrative dans le récit. Les jeux de damier et de symétrie semblent eux-mêmes mimer la mécanique dualiste du langage.

Le mythe implique-t-il une écriture spécifique ?

 

Ce traitement reste assez inconscient de ma part. J’avais besoin de créer une rupture visuelle et l’envie de développer un dessin plus géométrique et plus sec pour empêcher toute interprétation émotionnelle. Quand le prêtre raconte le mythe, le caractère solennel du récit détermine une écriture codifiée qui est reprise ensuite dans la deuxième partie, quand Hodä témoigne de son destin, même si la forme est légèrement perturbée par les volutes de fumée.

 

Les deux récits cohabitent et dialoguent entre eux. En inventant ce langage, je cherchais à provoquer le sentiment qu’on peut avoir face à des traces archéologiques ou des symboles du passé. Toute cette imagerie énigmatique invite le lecteur à décrypter. Le récitatif participe de ce langage. De la même manière qu’on peut créer visuellement du mystère en introduisant des éléments étranges ou des situations ésotériques, on peut faire la même chose avec les paroles. Au fil des pages, on trouve beaucoup d’indices liés à l’histoire d’Hodä qu’on ne perçoit pas avant la fin.

 

Pour moi, créer du mystère revient à tisser des liens entre des choses qu’on ne comprend pas. Quand on se rend compte que le lien qu’on avait tissé existe, c’est très gratifiant.

 

Les liens se tissent à partir d’indices distillés au fil des planches. Ils révèlent la machinerie narrative entre les deux parties, de l’installation de Pavil à son initiation :

Comment avez-vous construit ce récit ?

 

Développer une histoire qui ne soit pas un récit d’exploration et où il n’y ait pas d’affrontements, de danger ou de notion d’actions m’a forcé à bousculer mes habitudes. Tout le récit tourne autour de Pavil et de la figure de l’exilé. J’ai commencé par poser différentes étapes autour de son évolution : son arrivée, sa découverte du village, sa rencontre avec Yunï, son exploration des ruines sous-marines jusqu’à son débarquement sur l’île d’en face. J’avais le mythe et le déroulé de l’intrigue. Tout l’enjeu était de parvenir à distiller le mystère jusqu’à la résolution finale et tout ce qu’elle est censée procurer en termes d’émotions et de sensations. Le mystère oblige à penser les ellipses en réfléchissant à comment représenter le temps qui passe, à quand intégrer les indices sans tout livrer d’un coup.

 

L’ordre des séquences a beaucoup évolué durant l’écriture pour justement équilibrer ce rapport au mystère. C’était un défi intéressant, car dans mes précédents livres j’ai toujours traité les intrigues en temps continu. Ici j’ai beaucoup travaillé sur le rythme, les motifs, les accélérations et les ralentissements. Il faut trouver l’équilibre entre les tonalités narratives et graphiques pour empêcher qu’une monotonie s’installe. J’alterne les séquences dialoguées et muettes, je m’autorise aussi ces doubles planches à fond perdu qui créent des ruptures en soulignant des moments marquants.

 

Après Le Long des ruines qui était beaucoup plus sombre, l’intrigue est ici beaucoup plus apaisée.

Malgré la peur et le rejet de certains villageois, l’exil est placé sous le signe de l’hospitalité.

 

J’ai le souvenir de m’être senti apaisé en dessinant, c’était comme m’évader de moi-même. Après avoir imaginé un drame pétri de violence, j’avais sans doute besoin d’imaginer un endroit plus  paisible pour projeter mon imaginaire, un endroit où j’aimerais aller.

« DÉVELOPPER UNE HISTOIRE QUI NE SOIT PAS UN RÉCIT D’EXPLORATION ET OÙ IL N’Y AIT PAS D’AFFRONTEMENTS, DE DANGER OU DE NOTION D’ACTION M’A FORCÉ À BOUSCULER MES HABITUDES. »

La thématique de l’exil est sous-jacente à tout le livre ; elle rejoint la question de la colonisation, de comment on accapare un espace qui n’est pas le nôtre. Cette thématique est déjà présente dans Crépuscule par exemple, mais à travers un récit plus désincarné. Avec une mise en scène plus intime, en restant à l’échelle des relations humaines, j’évite surtout la grandiloquence d’un mythe sous la forme d’un opéra tragique. La question des ruines est une thématique qui revient également dans chacun de mes ouvrages. Les ruines témoignent toujours de la destruction du passé mais dialoguent aussi avec le présent. Je n’avais pas encore exploré les histoires que chacun peut y projeter. Alors que Pavil cherche à comprendre le rôle des artefacts en vue de découvrir des avancées technologiques oubliées, le rapport de Yunï est plus affectif et personnel puisque ce sont les circonstances de la découverte de ces artefacts qui lui importent. Yunï initie Pavil aux coutumes du village.

 

Il y a derrière leur rencontre comme l’esquisse d’une histoire d’amour : comment avez-vous pensé cette relation ?

 

Au départ, j’imaginais que la relation entre Yunï et Pavil irait plus loin et je n’ai finalement laissé que des sous- entendus. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de l’étranger qui séduit la belle autochtone qui n’est jamais sortie de son village.

 

« LA THÉMATIQUE DE L’EXIL EST SOUS-JACENTE À TOUT LE LIVRE ; ELLE REJOINT LA QUESTION DE LA COLONISATION, DE COMMENT ON ACCAPARE UN ESPACE QUI N’EST PAS LE NÔTRE. »

 

Il fallait à tout prix éviter la condescendance tout en restant léger. En gardant une distance entre Yunï et Pavil, j’équilibre la relation et se crée un rapprochement réciproque. Même pour les personnages les plus secondaires comme le cuisinier j’ai cherché à éviter tout manichéisme en suggérant une évolution. Dans un sens, Yunï a un rôle de main tendue, d’intermédiaire entre Pavil et les villageois mais elle a aussi son identité propre, et un caractère marqué, elle est loin d’être naïve. Elle se permet de critiquer et de juger Pavil. Elle ne se cantonne pas à être un faire-valoir. C’est pourquoi j’ai tenu à développer son histoire personnelle pour expliquer ses choix et sa manière de voir, pour exprimer le jugement qu’elle peut porter sur ses propres croyances et sur l’Empire. Si Pavil se transforme à son contact, elle évolue aussi dans cette relation. De même que la présence de Pavil influe sur tout le village.

 « DANS UN SENS, YUNÏ A UN RÔLE DE MAIN TENDUE, D’INTERMÉDIAIRE, ENTRE PAVIL ET LES VILLAGEOIS MAIS ELLE A AUSSI SON IDENTITÉ PROPRE, ET UN CARACTÈRE MARQUÉ, ELLE EST LOIN D’ÊTRE NAÏVE. »

 

Pavil est à la fois un chercheur et un profanateur. Sans narration interne, on s’identifie facilement à lui et à son désir de savoir. Pourquoi ?

 

Au début Pavil se présente comme un scribe. Il n’a rien d’un aventurier et je ne voulais pas d’un héros. Cet aspect neutre de prime abord m’intéressait car il me permet de présenter Lapyoza facilement au lecteur. J’avais aussi besoin de garder un point de vue extérieur pour ne pas nuire au mystère et à l’ambiguïté autour du personnage. Le lien se crée dans cette distance qui permet de juger ses actes et de comprendre que pour lui la fin peut justifier les moyens. Mais ce qu’il incarne, sa manière de penser, se rapprochent plus facilement de la nôtre. L’Empire d’où il vient correspond davantage à notre réalité occidentale. Comment choisir entre ces deux visions du monde ?

 

C’est un choix que je laisse au lecteur, je considère toujours le lecteur comme un acteur du récit avec sa perception propre. Pour moi une bonne histoire doit continuer à vivre en nous à travers les questions qu’elle nous pose. C’est d’autant plus vrai pour cette histoire qui pose directement la question de l’adhésion au récit, à un système de croyances et aux possibilités du doute et des remises en question. À travers les personnages, leurs choix, le lecteur se positionne. Son interprétation varie au fur et à mesure de la lecture et ce jugement peut encore évoluer avec une deuxième lecture ou une discussion avec un autre lecteur qui n’aurait pas le même ressenti. C’est ce qui me plait et le pourquoi j’invente des histoires, créer du dialogue en provoquant des émotions.

 

Graphiquement, votre trait se fait plus organique. Les cases soudées sans gouttière accentuent cet effet.Pourquoi ce choix ?

 

Je tournais autour de la thématique du cloisonnement. Je voulais rendre les choses denses et compactes. Ces soudures créent presque une grande case par page. Elles me permettent d’assumer encore davantage le découpage d’une scène ou d’un paysage sur plusieurs cases, avec des personnages qui évoluent entre chaque case. J’ai aussi accentué la reprise de décor et les effets de répétitions. En jouant sur l’idée que Pavil est bloqué à Lapyoza, quand il repasse à un endroit, je n’ai pas besoin d’imaginer des changements de cadrage. Je redessine les cases à chaque fois, pour ramener de la vibration, mais elles restent presque identiques. Ces motifs participent au rythme cyclique qui s’installe.

 

Pour la première fois, vous avez développé une narration en couleurs.

 

Au départ, j’étais parti sur une mise en couleur monochrome comme dans

Le Long des ruines. Quand les éditeurs de 2024 m’ont suggéré de faire de la couleur, ça n’a pas été simple à mettre en place. Après un premier rendu très carnavalesque, je fais table rase. J’ai introduit du blanc pour gagner en lisibilité et j’ai dû chercher un système pour limiter l’emploi des couleurs.

 

De manière générale, j’ai un rapport minimaliste et synthétique aux choses. En épurant et en tâtonnant, j’ai pu réduire la palette en définissant des règles souples en me limitant à trois couleurs par page, et en traitant les séquences narratives par teinte. J’ai aussi choisi de créer des dégradés pour les rendus de l’eau et le traitement de la lumière. À partir de là, je m’autorise des effets pour marquer des moments importants. J’utilise une gamme assez restreinte avec une dizaine de couleurs différentes. Sur la fin, cela se complexifie un peu car toutes les couleurs que j’utilise trouvent leurs pendants nuit, plus sombres, avec lesquels j’obtiens par contraste ces effets de fluorescence. La couleur participe à la narration, elle mime le temps qui passe et crée une progression au fil du récit.

 

Il se dégage de cette atmosphère exotique un onirisme reposant, une esthétique japonisante.

 

Les paysages que j’imagine sont toujours des projections. Je ne suis pas un baroudeur et je ne pratique pas le dessin d’observation. Mais j’ai fait un voyage au Japon quand j’ai réalisé Le Long des ruines qui m’a beaucoup marqué graphiquement. Quand je vois des photos de villages japonais, les architectures modulaires, l’art de l’aménagement, il se dégage quelque chose de mystérieux et de mystique.

 

Ces espaces à la fois très organisés et organiques séduisent mon imaginaire. Ça reste une vision fantasmée. De même que je suis très influencé par les estampes japonaises. En plus du rapport à la perspective avec la superposition des plans dans l’image, j’ai choisi ici d’utiliser des dégradés que je n’utilisais pas avant et qui se rapprochent de cette esthétique. Après avoir fait plusieurs tests manuellement, j’ai décidé de réaliser ces dégradés au numérique. Avec les trames en niveau de gris qui ajoutent un aspect granuleux à l’image, je joue sur la lumière et la profondeur pour fabriquer des effets.

 

Tout est affaire de dosage pour créer une progression de ces effets jusqu’à la révélation finale qui baigne dans une atmosphère singulière presque magique. À travers ce récit, j’ai la sensation d’avoir développé un nouveau langage graphique.

 

Le  LIVRE

Badabam ! Un aéroplane s’écrase dans les champs sur les hauteurs de Lapyoza, un village isolé situé sur une île aux confins du monde, une architecture flottante construite sur pilotis au-dessus des ruines englouties d’une civilisation disparue.

 

Loin de l’Empire et de l’administration pour laquelle il travaille, Pavil est contraint de passer quelques semaines dans ce territoire autonome avant l’arrivée du bateau qui le ramènera d’où il vient. Pendant cet exil, à l’ombre du grand totem aux mille visages et dans l’horizon d’une île mystérieuse, il rencontre Yunï, une plongeuse, et s’initie aux us et coutumes étranges de cette communauté recluse.

 

Le Visage de Pavil confronte deux civilisations que tout oppose. En abandonnant le récit de voyage et d’exploration qui caractérisait tous ses précédents albums, Jérémy Perrodeau choisit de faire du sur place pour aborder avec profondeur        et légèreté l’ambitieuse question de l’origine des mythes et des systèmes de croyances qui déterminent les manières de vivre et de            penser.

 

Dans cette perspective vertigineuse, le               récit questionne sa propre raison d’être et creuse le mystère à travers l’expérience d’une rencontre ramenée dans l’intimité de relations humaines. Le dépaysement imaginaire et graphique qui se dégage de cette partition en teintes douces invite à méditer le rapport à l’autre, les mécaniques d’ouverture et de repli sur soi.

Au grand bal masqué, tel est pris qui croyait prendre.

 

L’auteur :

Jeremy Perrodeau est né en 1988, quelque part entre Nantes et la mer, en bordure de la forêt. Un peu plus tard, il part étudier la communication visuelle à l’école Estienne, à Paris ; il en sort graphiste, et mène alors de nombreux projets avec le prestigieux studio deValence. Il commence en parallèle à produire de petits fanzines auto-édités, et bifurque progressivement vers la bande dessinée et l’illustration. Fortement inspiré par les grands espaces et les paysages naturels, il publie sa première bande dessinée en 2013 : Isles, La Grande Odyssée, aux éditions FP&CF (rééditée en 2018 avec 2024). En 2017, il publie Crépuscule, un premier grand récit de science-fiction impressionnant de maîtrise, qui lui vaut une sélection officielle au festival d’Angoulême et le Prix du jury du festival Pulp en 2018.

 

Il confirme ensuite son talent avec un thriller psychologique, Le Long des ruines, en attendant d’éblouir les lecteurs avec Le Visage de Pavil.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.
Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

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Le Regard invisible T01

Le Regard invisible T01

Le Regard invisible T01

 

Cette histoire prévue en deux volumes, allie le fantastique et le polar avec habilité.

Elle est très prenante et on ne lâche pas l’album avant d’avoir fini celui-ci.

Je vous le recommande fortement.

Faites  connaitre le site à vos  amis  et  contacts.

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Résumé de l’histoire :

Quand de jeunes adultes reçoivent d'étranges courriers faisant allusion à des événements vieux de sept ans, ils n'ont d'autre choix que de se réunir pour tenter d'en retrouver l'origine.Mais ils vont devoir se confronter à d'anciens cauchemars...

Voilà sept ans, cinq amis, adolescents à l'époque, ont vécu une expérience traumatisante lors d'un séjour en montagne. Aujourd'hui, alors qu'ils vivent chacun leur vie mais gardent ce secret enfoui dans leur mémoire, des lettres leur parviennent qui font explicitement référence à leurs souvenirs. Qui connaît autant de détails ?... Ils trouveront des réponses mais qu'ils paieront au prix fort...

Serge Carrère

Illustrateur, scénariste

SERGE CARRÈRE est né en 1958 à Toulouse. Il réside en Haute-Garonne.

Il fait des études d’Arts Plastiques à Aix-en-Provence puis se lance comme maquettiste publicitaire. Il débute dans la bande dessinée dans les années 80, avec des planches pour Tintin et quelques fanzines. En 1983, il publie Coline Maillard et Rémi Forget (Milan). En 1998, il reprend chez Vaillant, Tristus et Rigolusi dans Pif, Bonnie et Slide dans Pif Parade et SOS Vétos dans Spirou. En 1992, il commence la série Léo Loden. Chez Soleil, il publie aussi, en 2001, Private Ghost.

Gwenaël

Illustrateur, scénariste.

Elisa Ferrari

Illustrateur

Axel Gonzalbo

Illustrateur , scénariste , coloriste

GonzalboScénariste, dessinateur, ColoristeNé en 1970 à Perpignan, le jeune Axel manifeste très tôt unETnbsp; désir de repeindre le monde qui l'entoure. Il s'inscrit à l'école des beaux-arts de la ville. Il en ressort 5 ans après et décide de visiter l'Europe pendant un an.De retour en France, Axel essaie de rentrer dans le monde de l'illustration pour enfants, mais sur les conseils d'un ami, il démarre une carrière dans le dessin animé, aux studios Animages de AB puis de Millimages, en tant que décorateur couleur.Après quelques incursions dans le monde du jeu video (recherches décor, design) et divers petits travaux graphiques (conceptions de logo, illustrations), il met un pied dans le monde de la bande dessinée. Il commence comme coloriste sur de nombreuses séries : Zone Mortelle, Le Serment de l'Ambre, Les Cercles d'Akamoth et Watch aux éditions Delcourt et pour les Éditions Soleil sur Bad Legion et Les chemins d'Avalon. 2007 sera l'année qui le verra débuter dans le monde du Scénario. Lancé par Nicolas Tackian, il signe le second Corpus Hermeticum : Les Hautes Terres dans la Collection Terres Secrètes ; avec Cris Palma au dessin. Toujours dans cette collection, il signe en 2009 Badlands.

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Le Regard invisible

Collection Hors collection

EAN 9782302099661

Dimensions 23.3  x 32.4  x 1.2   cm

Nombre de pages 48

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La Bibliothèque de Daniel Clowes - Patience

La Bibliothèque de Daniel Clowes - Patience

La Bibliothèque de Daniel Clowes -

Patience

 

La bibliothèque de Daniel Clowes, c'est à ce jour, le plus grand regroupement de parutions traduites de l'auteur. Retrouvez-y les plus prestigieuses rééditions de Daniel Clowes ainsi que ses dernières nouveautés.

Patience est une histoire d'amour, un récit de science-fiction, une enquête sur un fond de thriller mais Patience c'est d'abord et avant tout une histoire mise en scène avec génie par Daniel Clowes et dont l'amour n'y est pas mièvre, la SF est élégante et l'enquêteur névrosé se révèle plus inquiétant que rassurant. Pourtant on ne lâche pas la lecture de ce roman graphique tant est maitrisé son scénario.

 

Daniel Clowes :

Daniel Clowes, né le 14 avril 1961 à Chicago, est un auteur américain de bandes dessinées, illustrateur et scénariste.

 

Version papier

28€ 50

 

Version numérique

19€ 99

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série La bibliothèque de Daniel Clowes

Collection Outsider

EAN 9782413047810

Dimensions 23.4 x 29.8 x 2.1 cm

Nombre de pages 184

 

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Communiqué de presse

La Bibliothèque de Daniel Clowes - Patience
La Bibliothèque de Daniel Clowes - Patience

La Bibliothèque de Daniel Clowes - Patience

La Bibliothèque de Daniel Clowes – Patience.

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Les Futurs de Liu Cixin - Le Calcul du papillon

Les Futurs de Liu Cixin - Le Calcul du papillon

Les Futurs de Liu Cixin -

Le Calcul du papillon

Ce nouvel opus est dans la lignée des 11er, orienté vers les lois quantiques chères à Liu Cixin.

Une fin  alambiqué, que je n’ai  pas bien comprise.

Un album et une série à réserver aux amateurs de cette série et aux fans des lois quantiques.

 

Merci de laisser un commentaire.

Faites connaitre le site à vos amis et contacts.

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Résumé de la série :

15 récits de l'écrivain de SF Liu Cixin adaptées en BD par des auteurs de tous pays ; 15 voyages quantiques à la croisée des dimensions scientifiques, géopolitiques et humanistes, pour imaginer les possibles futurs de l'humanité.

 

Belgrade sous les bombes. L'organisme de la petite Katya rejette sa récente greffe de rein. Son père, Alexsander, cherche un supercalculateur pour déterminer les coordonnées terrestres exactes d'où provoquer la formation d'un épais brouillard. Pour donner le répit nécessaire au rétablissement de sa fille, pour sauver leurs vies... Les premières coordonnées indiquent le désert malien...

 

 

Dan Panosian

Dan Panosian est né à Cleveland (Ohio), c'est un dessinateur et encreur de comics books. À 14 ans il envoie des dessins à l'éditeur Marvel qui lui répond en l'encourageant dans cette voie. Des années après, lors de la convention de comics de New York, il montre son travail à Neal Adams et Walt Simonson. Très vite Panosian travaille pour Adams dans son studio graphique et pour Marvel grâce à Simonson qui l'a présenté à Ralph Macchio. Depuis, Panosian a fait carrière et travaille pour les éditeurs Marvel, DC, Dark Horse, Boom, Dynamite et Image Comics.

 

Texte © Wikipédia

 

Série Les Futurs de Liu Cixin

Collection Neopolis

EAN 9782413038047

Dimensions 21.8 x 29.8 x 1.3 cm

Nombre de pages 80

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Abaddon T01

Abaddon T01

 

Si-Naï

 

A paraître le  19 avril 2023

 

Si Christophe Bec a toujours eu des œuvres assez pessimistes, on atteint des sommets de noirceurs avec cette nouvelle série.

 

Christophe Bec n’a plus aucune   confiance dans l’Humanité et son avenir.

J’aime à rappeler que Pandore quand elle ouvrit la boîte, si elle laissa échapper tous les maux, restait au fond  « L’ESPOIR ».

 

Il y a toujours au fond de la nuit la  plus profonde une lueur.      

Reprends confiance Christophe.

 

Trilogie dont le tome 2 paraitra en 2023 et le tome 3  le premier trimestre 2024.

Rappelons que Robert CAREY est l’auteur de « Aliens : Résistance »

 

*****

Alors que le monde est à la merci de phénomènes alarmants, l'Humanité fait face à son plus grand défi... sa survie. Abaddon, la nouvelle série post-apocalyptique de Christophe Bec et Robert Carey.

2027. Partout dans le monde, des objets mythiques des 5 grandes religions sont découverts. Les pouvoirs de ces artefacts sèment la mort et la panique et les hautes instances religieuses semblent cacher un secret qui pourrait anéantir l'Humanité. Trois générations plus tard. Alors que la société s'est réorganisée, des migrants font route vers Si-Naï, où ils espèrent trouver un dernier refuge.

 

 

Christophe Bec

Illustrateur, scénariste, coloriste

Christophe Bec est né à Rodez. Contaminé très tôt par le virus de la BD, dessinateur autodidacte, Christophe Bec publie régulièrement dans divers fanzines pendant une dizaine d’années avant d'intégrer l'école de Bande Dessinée d'Angoulême en 1990.

 

Il signe son premier contrat professionnel aux Éditions Soleil deux ans après avec Dragan, sur un scénario de Corbeyran. Puis, ce sera Zéro Absolu écrit par Richard Marazano, trilogie de science-fiction remarquée à l’époque par son caractère sombre et son approche novatrice. Il rejoint Les Humanoïdes Associés en 2000 et réalise les best-sellers Sanctuaire (sur scénario de Xavier Dorison), et Carthago (avec divers dessinateurs), deux séries qui totalisent près d'un million d'exemplaires vendus.

 

2008 marque son grand retour chez Soleil avec notamment Prométhée, une série fleuve de science-fiction extrêmement ambitieuse, qui se poursuit encore aujourd'hui.

 

Auteur insatiable, il poursuit avec Ténèbres (dessin de Iko), crée la Collection Hanté ou L'Aéropostale, des pilotes de légende, écrit Deepwater Prison pour Stefano Raffaele, avec lequel il enchaîne avec succès sur une autre série de science-fiction : Olympus Mons. Au fil du temps, Christophe Bec s’impose comme une référence majeure de la Bande Dessinée Fantastique et d’Anticipation, avec des séries comme Le Temps des loups, Carthago adventures, Le Monde perdu, Bunker, Pandémonium, Le Meilleur Job du monde, Bikini atoll…

 

Il lance deux nouvelles séries en 2019 : Spider, un thriller urbain d'horreur co-écrit par Giles Daoust et dessiné par Stefano Raffaele, Crusaders, un space-opera de grande ampleur mis en images par Leno Carvalho, et travaille déjà sur de nouveaux et excitants projets comme le western Gunfighter, avec Michel Rouge au dessin, Conan avec Stevan Subic, chez Glénat, la Collection Survival ou la reprise du mythique personnage Bob Morane, chez Soleil. Plus récemment, et toujours chez Soleil, il a scénarisé le tome de West Legends, série consacrée aux légendes du Far West.

 

Robert Carey

 

Robert Carey est un dessinateur de bandes dessinées irlandais actuellement basé à Dublin.

 

Il a été choisi comme gagnant dans Millarworld Talent Search de Mark Millar en 2017, il a continué à travailler sur plusieurs titres.

 

Il a produit des travaux pour Aliens avec les bandes dessinées Dark Horse, James Bond et Red Sonia pour Dynamite et The Phantom pour Lightning Strike.

 

Il a récemment terminé une série pour Aftershock intitulée Red Atlantis et travaille actuellement pour les Editions Soleil sur leur nouveau titre Abaddon avec l’écrivain Christophe Bec.

 

Il est également un scénariste professionnel ayant récemment travaillé sur Transformers Cyberverse pour Boulder Media et Hasbro en tant que révisionniste.

Abaddon T01

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Sherlock Holmes et les mystères de Londres

Sherlock Holmes et les mystères de Londres

Sherlock Holmes et les mystères de Londres

La Noyée de la Tamise

A paraître le  19 avril 2023

 

Cette nouvelle série, sur le détective le plus célèbre de Londres, respecte bien le caractère tel que l’avait défini son créateur.

 

Le scénario, comme toujours  avec Jean-Pierre Pécau, est solide et souvent anarchisant.

Les dessins de Michel Suro renforcent  le  scénario.

Comme vous l’avez sans doute compris, j’ai beaucoup  aimé ce premier volume, la suite de cette série devrait nous donner le fin mot de l’histoire.

 

À noter qu’il est écrit par le co-scénariste de « JOUR J » chez Delcourt.

 

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************

 

 

Une nouvelle série constituée de récits apocryphes qui, pour la première fois, reflètent la véritable personnalité de Holmes qui fut un véritable anarchiste, ne respectant rien ni personne. Le premier Holmes politique !

 

Une jeune fille est retrouvée morte, noyée dans la Tamise. Elle porte un masque étrange sur le visage. Aussitôt, les autorités pensent à la communauté jamaïcaine de l'East End, mais le célèbre détective n'est pas d'accord. Pour étayer ses dires, il va faire appel à Felix Fénéon, spécialiste des masques anciens, mais qui est poursuivi pour avoir posé une bombe dans un restaurant parisien !

 

Jean-Pierre Pécau

Illustrateur, scénariste

JEAN-PIERRE PÉCAU est né à Paris et vit à saint Ouen.

Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat. En 1980, il décide de se reconvertir et travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôle, Donjons et Dragons. Il fait ses premiers pas dans la bande dessinée avec Zentak. Suivent Little Blade , Nash  et son best-seller :L’Histoire secrète . En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J . En 2003, il amorce une nouvelle série : Paris Maléfices. Suivront en 2014  Les 30 Deniers , Lignes de Front  et Wonderball . En avril 2018, Jean-Pierre Pécau publie son premier roman graphique, Cavalerie rouge , adaptation du chef-d’oeuvre de Isaac Babel puis  Le Cœur de ténèbres  avec Benjamin Bachelier au dessin. En 2019, il lance une nouvelle série avec Fred Duval et Colin Wilson au dessin : Nevada.  Scénariste prolifique, il a récemment publié Jeremiah Johnson  (Soleil) ainsi que L’Espion de César  et Indochine  (Delcourt).

 

Michel Suro

Illustrateur,

MICHEL SURO est né en 1968 à Toulouse. Il réside dans le Tarn.

Il s’éloigne des bancs du collège en classe de 3° sans jamais avoir mis le pied en cours de dessin. Pourtant, dès l’âge de 17 ans, il commence à vendre ses premières oeuvres. Parfait autodidacte, il exerce ses talents dans différentes branches : publicité, maquettisme ou encore photogravure. Influencé par Hergé puis Jijé, Michel Suro se tourne alors vers la bande dessinée et publie, dès 1992, ses premières planches dans le quotidien La Dépêche du Midi . L’année suivante, ce tout jeune dessinateur rencontre Eric Corbeyran pour un essai qui restera dans ses cartons. Il se frotte ensuite au western en compagnie de Corteggiani, réalisant quatre tomes de Sundance (Glénat) . Toujours très sensible au style d’Eric Corbeyran, Michel Suro tente à nouveau sa chance en 1999. De ce tandem tout frais naît Le Clan des Chimères , un récit ancré dans l’univers du Chant des Stryges, autre série de Corbeyran, mise en dessin par Guérineau. Michel Suro est également l’auteur de Raimond le Cathare , l’adaptation du roman de Dominique Baudis. et Jeanne, la mâle reine avec France Richemond au scénario (Delcourt, 2019).

 

 

Scarlett

Illustrateur, scénariste, coloriste,

 

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Sherlock Holmes et les mystères de Londres

Collection Hors collection

EAN 9782302093713

Nombre de pages 56

 

Version papier 15€50

Version numérique 9€99

Sherlock Holmes et les mystères de Londres

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Les Futurs de Liu Cixin - Au-delà des montagnes

Les Futurs de Liu Cixin - Au-delà des montagnes

 

Les Futurs de Liu Cixin -

Au-delà des montagnes


Les dessins sont particulièrement ceux de l’engin des extra-terrestres sont très réussi.

Nous en sommes au 11eme des 15 volumes de cette série sur l’univers quantique de Liu Cixin.
Le prochain numéro à paraitre s’intituleras « le calcul du papillon ».
**************
 
Résumé de la série :
15 récits de l'écrivain de SF Liu Cixin adaptées en BD par des auteurs de tous pays ; 15 voyages quantiques à la croisée des dimensions scientifiques, géopolitiques et humanistes, pour imaginer les possibles futurs de l'humanité.
Stationné à l'aplomb exact de la Terre au-dessus de l'océan, un astronef extra-terrestre provoque une absence totale de gravité. Les flots, comme aspirés vers le ciel, entraînent la formation d'un cyclone abyssal, et notre atmosphère s'échappe par la brèche causée par l'astronef. Le géologue Feng Fan va gravir cette monstrueuse colonne d'eau avec l'espoir d'entrer en contact avec son équipage.


Edouard Torrents
Illustrateur, scénariste.
ÉDOUARD TORRENTS est né en 1976 à Bercelone. Il effectue des études d'ingénieur industriel et travaille pendant dix ans dans une entreprise multinationale de construction automobile. En 2009, il décide de se consacrer à la bande dessinée. En 2010, il publie son premier ouvrage, Ramon Llull, la controverse juive (Glénat), puis, il publie Le Convoi (Dupuis). Le tome 2 de la série Sherlock Holmes Society est sa première collaboration pour les éditions Soleil. Il travaille actuellement sur la série concept Les Médicis, en collaboration avec le scénariste Olivier Péru.

Ruben Pellejero
Illustrateur, scénariste,  coloriste

Né à Badalona, en Espagne, le 20 décembre 1952, Ruben Pellejero aborde dès 1970 une brillante carrière d'illustrateur avant de se tourner, en 1983, vers la bande dessinée pour le magazine CIMOC.

Après avoir réalisé seul Historias de Barcelona, il s'associe avec le scénariste argentin Jorge Zentner pour illustrer Las Memorias de Monsieur Griffaton (1983), FM (1984) et deux aventures de Dieter Lumpen, dont l'une (Le Poignard d'Istamboul) sera reprise par le petit éditeur belge Magic-Strip en 1986, suivie par F.M. en fréquence modulée et Les Mémoires de Monsieur Griffaton..

Cette première initiative lui ouvre le marché français et on va le retrouver au catalogue de Casterman à la suite de prépublications dans A SUIVRE ou CORTO. Parallèlement, il est requis par JE BOUQUINE pour illustrer une nouvelle policière de Michel Grisolia (Menace dans la nuit, 1988) et l'hebdomadaire FRIPOUNET publie l'adaptation illustrée de La Flûte enchantée qu'il imagine avec Zentner. Un troisième épisode de Dieter Lumpen (Le prix du charron) est accueilli dans A SUIVRE en 1993, suivi par Le Silence de Malka (1996), qui se trouvera honoré par le festival d'Angoulême comme meilleur album étranger.

En 1999, Casterman propose l'anthologie Blues et autres récits en couleurs, ainsi que Tabou, toujours sur scénario de Zentner.

Pour la collection Aire Libre, il illustre un émouvant scénario réaliste de Lapière (Un peu de fumée bleue, 2000), qui marque une nouvelle étape dans une oeuvre à la fois forte et intimiste, d'une remarquable élégance graphique.

 

Les Futurs de Liu Cixin -

Au-delà des montagnes

 

 

Les dessins  sont particulièrement ceux de l’engin des extra-terrestres sont très réussi.

 

Nous en sommes au 11eme des 15 volumes de cette série sur l’univers quantique de Liu Cixin.

Le prochain numéro à paraitre s’intituleras « le calcul du papillon ».

**************

 

Résumé de la série :

15 récits de l'écrivain de SF Liu Cixin adaptées en BD par des auteurs de tous pays ; 15 voyages quantiques à la croisée des dimensions scientifiques, géopolitiques et humanistes, pour imaginer les possibles futurs de l'humanité.

Stationné à l'aplomb exact de la Terre au-dessus de l'océan, un astronef extra-terrestre provoque une absence totale de gravité. Les flots, comme aspirés vers le ciel, entraînent la formation d'un cyclone abyssal, et notre atmosphère s'échappe par la brèche causée par l'astronef. Le géologue Feng Fan va gravir cette monstrueuse colonne d'eau avec l'espoir d'entrer en contact avec son équipage.

 

 

Édouard Torrents

Illustrateur, scénariste.

ÉDOUARD TORRENTS est né en 1976 à Bercelone. Il effectue des études d'ingénieur industriel et travaille pendant dix ans dans une entreprise multinationale de construction automobile. En 2009, il décide de se consacrer à la bande dessinée. En 2010, il publie son premier ouvrage, Ramon Llull, la controverse juive (Glénat), puis, il publie Le Convoi (Dupuis). Le tome 2 de la série Sherlock Holmes Society est sa première collaboration pour les éditions Soleil. Il travaille actuellement sur la série concept Les Médicis, en collaboration avec le scénariste Olivier Péru.

 

Ruben Pellejero

Illustrateur, scénariste,  coloriste

 

Né à Badalona, en Espagne, le 20 décembre 1952, Ruben Pellejero aborde dès 1970 une brillante carrière d'illustrateur avant de se tourner, en 1983, vers la bande dessinée pour le magazine CIMOC.

 

Après avoir réalisé seul Historias de Barcelona, il s'associe avec le scénariste argentin Jorge Zentner pour illustrer Las Memorias de Monsieur Griffaton (1983), FM (1984) et deux aventures de Dieter Lumpen, dont l'une (Le Poignard d'Istamboul) sera reprise par le petit éditeur belge Magic-Strip en 1986, suivie par F.M. en fréquence modulée et Les Mémoires de Monsieur Griffaton..

 

Cette première initiative lui ouvre le marché français et on va le retrouver au catalogue de Casterman à la suite de prépublications dans A SUIVRE ou CORTO. Parallèlement, il est requis par JE BOUQUINE pour illustrer une nouvelle policière de Michel Grisolia (Menace dans la nuit, 1988) et l'hebdomadaire FRIPOUNET publie l'adaptation illustrée de La Flûte enchantée qu'il imagine avec Zentner. Un troisième épisode de Dieter Lumpen (Le prix du charron) est accueilli dans A SUIVRE en 1993, suivi par Le Silence de Malka (1996), qui se trouvera honoré par le festival d'Angoulême comme meilleur album étranger.

 

En 1999, Casterman propose l'anthologie Blues et autres récits en couleurs, ainsi que Tabou, toujours sur scénario de Zentner.

 

Pour la collection Aire Libre, il illustre un émouvant scénario réaliste de Lapière (Un peu de fumée bleue, 2000), qui marque une nouvelle étape dans une oeuvre à la fois forte et intimiste, d'une remarquable élégance graphique.

 

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Guerres d’Arran.

Guerres d’Arran.

Nouvelle série, a priori en 6 volumes, où les différentes « races anciennes » des Terres d’Arran sont destinées à disparaître.

 

Je ne vois pas trop l’intérêt de cette série, sauf à vouloir resserrer les diverses collections.

 

Prenons la série ELFES, enfin LA est un bien grand mot : Elfes Blanc, Rouge, Noirs, Semi-elfes, on ne si retrouve plus avec déjà  31 albums rien que pour ELFES, et je ne parle pas d’ORCS et GOBELINS et de la série NAINS.

 

Le but serait-il de « massacré » par exemple un maximum d’Elfes, pour les « contraindre » à devenir un seul et unique clan, plus facile à gérer pour les auteurs et l’éditeur, tout en se recadrant sur « Les TERRES D’OGON » ??

 

A noter que Brice Cossu, fut le dessinateur de GOLDORAK, vendu à plus de 300.000 exemplaires.

 

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Guerres d'Arran tome 1 est le commencement d'un crossover réunissant les héros emblématiques vus dans les albums parus depuis 2013. Ils s'affronteront dans une guerre totale opposant les hommes aux anciennes races.

 

Dunnrak et Hidden ont créé la compagnie des bannis avec un objectif : détruire la veuve noire, l'alliance visant à droguer les anciennes races pour les anéantir. Aidé du troublant mage Altherat, Dunnrak décide de frapper fort en s'attaquant à l'un de ses fondateurs : le roi du Venkor. En les provoquant de la sorte, il pourrait déclencher une guerre comme jamais les terres d'Arran n'en ont connue.

 

Jean-Luc Istin

Illustrateur, Illustrateur, Illustrateur, Illustrateur, scénariste, scénariste, scénariste, scénariste

JEAN-LUC ISTIN est né en 1970 à Pontivy dans le Morbihan. Il réside en Côtes d'Armor.

En 1999, il s’implique en tant qu’auteur et directeur de collection chez Nucléa. C’est à cette époque qu’il crée Merlin, dessiné par Eric Lambert et Aleph avec DIM-D. Il travaille ensuite pour les Éditions Soleil, où il reprend la série Merlin, et écrit alors Le Seigneur d’Ombre que dessine DIM-D. Il dessine également Les Brumes d’Asceltis sur un scénario de Nicolas Jarry. De son intérêt et de son attachement pour la Bretagne, il a l’idée de créer un collectif de contes bretons : Les Contes du Korrigan. Suite au succès de cette série, Jean-Luc Istin va imaginer la collection « Soleil Celtic », qu’il propose à Mourad Boudjellal. Il est, à ce jour, directeur de cinq collections et scénariste de nombreuses séries : « Soleil Celtic » (Le Sang du Dragon, Les Contes de l’Ankou, Les Druides, Le Grimoire de Féérie, Merlin la Quête de l’Epée), « 1800 », « Anticipation » (Nirvana), «Abysses » et « Soleil Ésotérique » (Le Cinquième Évangile, Templier). En 2013, il crée avec Nicolas Jarry la série concept Elfes. Viennent ensuite les séries Maîtres inquisiteurs, Nains. En 2017, Arran accueille une nouvelle saga : Orcs et Gobelins et Mages, tous peuplant les Terres d’Arran. L'univers se développe sans cesse et voit naître un nouveau continent : Les Terres d’Ogon, en 2020.

 

Brice Cossu

Illustrateur, Illustrateur, coloriste

Né en 1982 dans les Ardennes, Brice Cossu dessine dès l’enfance. Ses influences sont multiples, marquées par les nombreuses lectures et films lus et vus en grandissant. En 2000, il obtient son bac et se lance dans une carrière d’étudiant désemparé, de petits boulots sans aucune conviction, jusqu’à entrer en BTS Communication Visuelle option graphisme – édition - publicité qui correspond enfin à ses attentes. Il y fait sa première expérience BD, en remportant le 4e Prix du Concours Universitaire Méditerranéen de Bande Dessinée. En 2006, il se décide à présenter son book aux éditions Soleil. Il rencontre Yves Swolfs qui lui propose le scénario de Rémission. Il enchaîne avec les séries fantastiques Paradis Perdu Psaume 2, Les Cauchemars de Terram (Soleil), Le Dauphin, héritier des ténèbres (Drugstore) et la série d’héroïc fantasy La Geste des chevaliers.

J. Nanjan

Illustrateur, Scénariste, coloriste,

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Les Terres d'Arran - Guerres d'Arran

Collection Le monde d'aquilon

EAN 9782302100534

Dimensions 25 x 34.2 x 1.5 cm

Guerres d’Arran.

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