BIFFF 2019
Z-GOAT : First Bleat !
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Blood Fest
En ce jeudi 18 avril, j'ai volontairement zappé la séance de 20h30 à laquelle je me rends habituellement étant donné qu'il s'agissait encore d'un film asiatique qui parlait de Corée du Nord et du Sud et la bande d'annonces ne donnait pas envie des masses, soyons franc.
Je me suis rabattu donc, malgré une longue journée au boulot et un terrible mal de dos (les sièges de la grande salle sont assez inconfortables, mais au moins on est assis, contrairement au boulot), sur le film de 22h30 qui porte le nom de Blood Fest.
Le monsieur du service presse m'avait dit que c'était vraiment un film sympa donc j'ai suivi son avis. J'ai été très étonné de constater qu'avant le film, il y avait un court métrage belge (je n'en avais jamais entendu parlé) qui s'appelle Z Goat et qui parle d'une chèvre mutante vraiment bien faite qui est chassée par une jeune femme et il y a quelques passages très gores, ça a bien mis la salle dans l'ambiance, tout comme l'équipe du film qui est venu chanté le générique d'Albator avant la séance pour la traditionnelle chanson.
Passons au film maintenant : Blood Fest, ces vraiment à voir comme une comédie et pas comme un film d'horreur. Ça parle de trois jeunes qui se rendent à une convention d'horreur qui est vraiment bien faite, il y a une ère pour les vampires, une ère pour les clowns tueurs, une pour les zombies, etc. Toutes les créatures de l'horreur sont réunies dans ce lieu et les trois jeunes se rendent vite compte qu'en fait, les monstres son vrai et qu'ils risquent de se faire tuer par ceux-ci. C'est vraiment un pur régal de retrouver ensemble tous ces monstres et, de la première à la dernière minute, on rit à gorge déployez tellement ces inventifs.
En plus, les règles et les codes des films d'horreur son tous respectés: la fille survit parce qu'elle est une fille, le copain asiatique meurt parce qu'il n'est plus vierge et qu'il est asiatique, le méchant est quand même puni et tous les monstres (ces très réalistes) trouves leur raison d'être dans ce parc d'attractions, mais je ne vais pas vous dévoilé pourquoi, il faudra voir le film pour ça.
Il est fort probable que ce Blood Fest remporte le prix du public tellement les gens ont adoré ! Chaque réplique est vraiment drôle (je n’ai pas eu l'occasion de tout lire, le monsieur devant moi était fort grand et cachait une partie des sous-titres, lol), mais je peux vous dire que la salle était bouillante donc il a ses chances.
Hugues Tayez
Présentation du film :
Obsédé par les films d’horreur depuis qu’il a vu sa mère se faire décéder par un psychopathe lors de la nuit d’Halloween, Dax est un ado plus qu’heureux : avec ses copains, il va assister au saint graal du slasher, au Tomorrowland de l’horreur. Le seul, l’unique Blood Fest ! Une centaine d’hectare dédié au genre, le vrai. Pas celui des vampires gominés qui plissent les sourcils sur du Ed Sheeran, que nenni ! Ici, ça tache vilain, à la sauce grindhouse, et le maître de cérémonie de cette fiesta sanglante donne directement le ton dès le coup d’envoi, en zigouillant deux spectateurs à l’arme blanche. Le public est chaud boulette, applaudit l’hommage aux effets spéciaux à l’ancienne et en redemande encore. La clameur des vingt mille spectateurs monte, monte, monte… Jusqu’à ce que le ronronnement d’une dizaine de tronçonneuses vienne débiter les premiers rangs comme des petits sapins avant Noël. Dax comprend alors que sa survie dans ce piège infesté de zombies, de vampires, de tueurs en série, de clowns sadiques, d’hommages plus vrais que nature à Saw, Evil Dead et toute la pléiade de Romero, il la devra à son don unique : sa connaissance encyclopédique des codes du genre…
Imaginez un instant un fan irréductible du cinoche de genre, lassé par la récupération prude de ce dernier par les cols blancs d’Hollywood. Lui, tout ce qu’il veut, c’est le retour à la vraie série B, celle où l’on s’en foutait du politiquement correct avec un propos, politique ou pas, qui ne souffrait d’aucune concession. Ce mec, c’est Owen Egerton. Et son film, c’est un petit bijou de méta-horreur – pas loin de SCREAM et de CABIN IN THE WOODS – où il essentialise toutes vos madeleines de Proust du gore, codes et clichés compris dans ce package appelé à devenir culte ! (Texte BIFFF)
Fiche technique :
Année 2018
Réalisateur Owen Egerton
Cast Jacob Batalon,
Robbie Kay,
Seychelle Gabrielle,
Tate Donovan,
Zachary Levi
Distributeur Minerva Pictures
Genre black comedy, horreur
Audience ENA
Running time 90'
Pays USA
Audio O.V. Anglais
Sous-Titres Français, Néerlandais
Première Première Belge
Compétition none
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