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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #bd

Festival international de la bande dessinée d’Angoulême,2013

Les Concerts de dessins®

Quinze jours de tournée en Chine

 

 

Devenus depuis leur lancement en 2005 l’un des événements de référence du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, les Concerts de dessins® prennent le large.

À compter de début juin, ils seront en effet programmés à cinq reprises à Hong Kong et en Chine continentale, respectivement avec la complicité du Hong Kong Arts Centre (HKAC), qui fête son 35e anniversaire dans le cadre du French May, le grand événement culturel de l’année dans cette ville, et du Consulat général de France à Hong-Kong.

Le parcours des Concerts de dessins® du Festival commencera le 2 juin à Wuhan, grande ville du centre de la Chine sur le cours du fleuve Yangzi. Animé musicalement par la formation d’Areski Belkacem qui s’est produite récemment à Angoulême lors du 40e Festival — soit autour d’Areski Belkacem (composition), Yan Péchin (guitares), Boby Jocky (basse), Dondieu Divin (claviers) et Patrick Baudin (batterie) —, le concert de Wuhan, organisé par le Consulat général de France à Wuhan dans le cadre du festival Croisements, réunira sur scène le français Charles Berberian et le chinois Li Kunwu, déjà connu des lecteurs francophones par ses ouvrages Une vie chinoise et Les pieds bandés parus chez Kana.

Deuxième étape quelques jours plus tard à Hong Kong, où deux représentations du Concerts de dessins© seront données respectivement les 7 et 8 juin sous l’égide du Hong Kong Arts Centre, du Consulat général de France à Hong Kong et Macao et de l’Alliance Française de Hong Kong. Formation musicale inchangée, mais casting graphique en évolution puisque Charles Berberian sera rejoint d’une part par la dessinatrice Mathilde Domecq et d’autre part par deux dessinateurs hongkongais déjà présents sur la scène du théâtre d’Angoulême pour les Concerts de dessins® du 40e Festival en janvier dernier, Little Thunder (également traduite en français chez Kana) et Siuhak. Ce programme musical sera complété par une série de conférences, de rencontres et d’ateliers avec le public du French May, animés d’une part par les artistes de la tournée et d’autre part par deux représentants du Festival, Nicolas Finet (responsable des projets Asie au sein de la société organisatrice du Festival, 9eArt+) et Nicolas Albert, chargé de la coordination des Concerts de dessins®. Il sera également enrichi de l’exposition « Cityscape : music of the mind » présentant le travail des quatre artistes français et hongkongais, coproduite par le Hong Kong Arts Centre et l’Alliance Française de Hong Kong.

Troisième étape enfin à nouveau en Chine continentale, toujours avec la même équipe de musiciens et de dessinateurs mais cette fois dans la province voisine du Guangdong avec deux représentations successivement à Guangzhou (Canton, le 14 juin) et Shenzhen (le 16 juin), accueillies par le Consulat général de France à Canton dans le cadre du festival Croisements, en liaison avec le Xinghai Concert Hall à Canton et OCT Shenzhen. La représentation donnée à Guangzhou devrait être prolongée par une représentation scénique proposée par deux artistes de la société d’édition de bande dessinée Comicfans.

L’ensemble des cinq étapes du Concert de dessins® en Chine fera l’objet de diffusions régulières tout au long de la tournée, via le site internet du Festival et les réseaux sociaux. Voici les adresses des comptes qui vont rendre compte de ce journal de voyage en Chine :

 

Twitter :

@actudufauve

Facebook :

https://www.facebook.com/festivalBDangouleme

Google + :

https://plus.google.com/107003768621483143138/posts

Site internet du Festival :

www.bdangouleme.com

Site internet du festival Croisements en Chine :

www.faguowenhua.com

Les Concerts de dessins® Quinze jours de tournée en Chine

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8em Festival de la BD de Lyon, 15 et 16 juin

 

Les  15 et 16 juin prochain, Lyon BD envahit la Presqu’île. Conférences, rencontres, dédicaces, dessin projeté, performances, spectacle vivant, auront principalement lieu à l’Hôtel de Ville, au Palais du Commerce, au Théâtre Comédie Odéon, et la FNAC Bellecour.

La BD argentine !

Tout le week-end : Hôtel de Ville

 

Retrouvez au Palais du Commerce, dans la coursive, une exposition retrospective sur la BD argentine à travers le travail du scénariste Carlos Trillo. Cette exposition a été réalisée par Claire Latxague et basée sur l’exposition “Trillo” crée par la Biblioteca Nacional de Argentina à qui les éléments ont été empruntés. Carlos Trillo a influencé la BD argentine depuis plusieurs décennies avant de nous quitter il y a quelques années. Trait d’union entre deux générations d’auteurs avec qui il a travaillé, Carlos Trillo a marqué de son empreinte le neuvième art argentin et latino américain. Cette exposition fera place à des travaux d’auteurs argentins présents à Lyon BD cette année en les interrogeants sur leur collaboration avec Trillo ou leurs liens avec le scénariste et la manière dont il a influencé leur travail.

Le blog Lyon BD s’est pour l'occasion, et pour une durée de 2 ans, mis aux couleurs latinos et propose de  suivre régulièrement les aventures de la délégation.

 

Suivez leurs péripéties sur http://blog.lyonbd.com

Site du Festival : www.lyonBD.com

8em Festival de la BD de Lyon, 15 et 16 juin , La BD argentine !
8em Festival de la BD de Lyon, 15 et 16 juin , La BD argentine !8em Festival de la BD de Lyon, 15 et 16 juin , La BD argentine !

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Entretien avec KARINKA

Bonjour Karinka,

Nous sommes au 14eme festival de la BD de Décines, vous êtes une habituée du festival ?

 Effectivement, je suis déjà venu plusieurs fois.

Vous publiez à la fourmilièreBD une série intitulée « Z1 » pouvez-vous nous en dire un mot ?

C’est le tome 2 d’une série "Z1" le premier s’intitulait « C’est la zone », le second tome « zone qui peut », c’est l’histoire sur le mode humoristique de la zone 51.

C’est une histoire entièrement écrite en strip (3 cases par histoire), c’est peu pratiqué en France, mais j’affectionne particulièrement ce genre, la particularité de cet album c’est que la première partie est entièrement racontée en strip.

Le premier tome raconte l’arrivée d’un extraterrestre sur Terre, dans la Zone 51, le second tome raconte l’enfance de l’un des personnages, qui est l’un des trois extraterrestres qui sont dans la même cellule dans la Zone 51.

On suit le périple des trois personnages dans la série.

C’est une série pour enfant ou pour toute la famille ?

 C’est une série pour petit et grand pas que pour enfant, il y a beaucoup de référence aux séries de SF, par exemple « X-Files », c’est vraiment pour toute la famille, enfant et adulte.

Vous êtes dans la bande dessinée depuis quand ?

Je travail dans la BD de façon professionnelle depuis à peut prêt 8 ans, j’ais une autre série « Chloé » qui es passionné de science, elle essaie de construire des fusées.

Pour ce qui est de la « ZONE 51 » je travail dessus depuis 3 ans, c’est une série que j’essaie de développer sur 3 à 5 tomes. Je fais le scénario et je suis aussi coloriste, c’es Pékélé qui fait les dessins.

Je crois que vous intervenez beaucoup en milieu scolaire ?

J’interviens effectivement, « ZONE 51 » c’est une BD qui est très appréciée par les enfants, quand je leur apprends a dessiné, dessiné des monstres des extraterrestres leurs enlèvent toute la pression de la ressemblance. Cela les décomplexe.

Hormis « Z1 » et « Chloé », vous avez des projets ?

Suivant les rencontres avec d’autres dessinateurs, mais toujours dans l’humour, par contre j’aime varier les univers, découvrir de nouveaux horizons.

 

Site auteur :

http://chez.chloe.free.fr/Chloe/index.php

Site de l’éditeur : 

http://www.lafourmilierebd.org/lafourmiliere/auteurs.php?nom=karinka

 

Bibliographie

Scénariste

Chloé Scénariste de 2007 à 2012

Z51 Scénariste de 2011 à 2012

 Dessinateur

Chloé Dessinateur de 2007 à 2012

 Coloriste

Chloé Coloriste de 2007 à 2012

Cortex Coloriste en 2007

Z51 Coloriste

Entretien avec KARINKA
Entretien avec KARINKA
Entretien avec KARINKA

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Exposition Le Roi des mouches

 

Mercredi 15 MAI / 14 JUIN 

 

 

Le Roi des mouches de Mezzo & Pirus

 

Le troisième et dernier tome d’une œuvre majeure vient de paraître, il était temps d’offrir au Roi des mouches une place privilégiée en lui consacrant une exposition originale où la scénographie immersive invite à un voyage graphique et sensoriel dans l’ambiance psychédélique et exploratoire d’un monde vaporeux...

 

 

La lecture du Roi des mouches révèle un plaisir addictif qui mène à pousser un peu plus loin l’expérience.

 

 

Espace Cardin – Mercredi 15 mai > vendredi 14 juin

À l’Espace Pierre Cardin

(33 boulevard Victor-Hugo)

 93400 SAINT OUEN

Le Roi des Mouches

Le Roi des Mouches

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FORMULA BULA #2

Du 23 au 26 mai 2013 à St Ouen

Après une première édition mémorable en 2011, le festival de bande dessinée et arts associés Formula Bula revient, du 23 au 26 mai 2013, à Saint-Ouen.

Favoriser l’accès à la culture à travers des expositions, rencontres, spectacles et ateliers avec les artistes, mais aussi soutenir la création indépendante : Saint-Ouen a cette fois encore le sens de la formule.

L’interpénétration des arts graphiques, sonores et de la bande dessinée constitue la matière première du festival Formula Bula. C’est cette conjugaison de disciplines que le festival œuvre à mettre à la portée des regards et des mains du public. Aux mains, car il n’est pas de meilleure porte d’entrée dans l’univers d’un artiste que celle de l’atelier où l’on partage la même table. Aux regards, car Formula Bula poursuit son travail de mise en lumière d’œuvres majeures de la bande dessinée.

Expositions

Pour cette seconde édition, plusieurs expositions totalement inédites font l’événement : Mezzo et Pirus exposent Le Roi des mouches. Les américains Kim Deitch et Peter Kuper présentent leurs œuvres en exclusivité française. Optic 3000 réunit François Schuiten, Killoffer, Winshluss, Anouk Ricard, Henning Wagenbreth, Brecht Vandenbroucke, Morgan Navarro, Le Gentil Garçon, Vincent Pianina et Audrey Spiry.

Artistes invités

Durant le festival, seront aussi présents lors de rencontres, concerts, spectacles : Mezzo et Pirus, Kim Deitch (USA), Peter Kuper (USA), Fabio Zimbres, (Brésil), Gilles Rochier, Le Dernier Cri, Nine Antico, Farid Boudjellal, Isabelle Merlet, Stripburger (Slovénie), Audrey Spiry Jean-Pierre Dionnet, Lisa Mandel, Gwen de Bonneval, Fabien Vehlmann, Bill Kartalopoulos (USA), Guillaume Long, Florian Py, Angil & the Hiddentracks, Savon Tranchand, Unison, Tremorrag, Dirty Beaches (Canada), Justin Broadrick (UK), Dérive Urbaine et la revue CUT.

Le festival fait aussi participer les habitants. Matthias Picard a ouvert le bal dès le mois d’avril avec un atelier 3D. En avril et mai, les auteurs Martes Bathori, Charles Berberian, Aurélie William-Levaux & Moolinex, Yassine de Vos et Chamo font le mur avec les audoniens, petits et grands, en créant des affiches à poser dans les quartiers de la ville.

> Mardi 14 mai à partir de 16h - Vernissage presse de l’exposition Le Roi des mouches

à l’Espace Pierre Cardin (33 boulevard Victor-Hugo)

> Mercredi 22 mai à 18h - Vernissage public de l’exposition Le Roi des mouches

> Du Jeudi 23 au dimanche 26 mai – Formula Bula : le jour / la nuit / dans toute la ville

Formula Bula est un événement produit par la Ville de Saint-Ouen / direction artistique Ferraille, soutenu par la DRAC Île-de-France, le Conseil Régional Île-de-France, le Conseil général de Seine-Saint-Denis, Plaine Commune, la SOFIA, Radio Nova et Arte.

LES EXPOSITIONS DE FORMULA BULA

Le Roi des mouches de Mezzo & Pirus

Le troisième et dernier tome d’une œuvre majeure vient de paraître, il était temps d’offrir au Roi des mouches une place privilégiée en lui consacrant une exposition originale où la scénographie immersive invite à un voyage graphique et sensoriel dans l’ambiance psychédélique et exploratoire d’un monde vaporeux... La lecture du Roi des mouches révèle un plaisir addictif qui mène à pousser un peu plus loin l’expérience.

Espace Cardin – Mercredi 15 mai > vendredi 14 juin

Peter Kuper : Oaxaca, New York, Saint-Ouen...

Illustrateur et dessinateur de bande dessinée américain, très critique sur la société de son pays, Peter Kuper collabore aux revues Newsweek, The New Yorker et Time Magazine. Depuis 1996, il dessine la célèbre série Spy vs Spy publiée dans Mad Magazine. Il exposera planches et dessins originaux extraits de ses carnets sur la ville mexicaine de Oaxaca et sur New York, sa ville d’adoption.

Mains d’œuvres - Jeudi 23 mai > dimanche 26 mai

Kim Deitch, « le secret le mieux gardé de la bande dessinée américaine »

Pour la première fois en France, celui que Art Spiegelman appelle le secret le mieux gardé de la bande dessinée américaine exposera quelques-unes des plus belles planches originales de son livre « Une tragédie américaine » (seul livre traduit en France). Kim Deitch y relate l’épopée du cinéma d’animation aux Etats-Unis, un récit d’une virtuosité graphique et narrative étincelante ! Il appartient à cette génération d’auteurs cultes et fondateurs à l’instar de Robert Crumb, Gilbert Shelton et autre Spain Rodriguez.... À ne pas manquer !

Mains d’œuvres - Jeudi 23 mai > dimanche 26 mai

Optic 3000, parcours en ville

Optic 3000 met en exergue le travail d’auteurs de bande dessinée à travers une passion commune, l’art de faire bouger des images. Un dispositif de colonnes diffusera des courts-métrages d’animation, réalisés par des auteurs de bande dessinée, un peu partout dans la ville, de la piscine municipale aux maisons de quartier. Une immersion dans les histoires atypiques et agitatrices d’esprit de François Schuiten, Killoffer, Winshluss, Anouk Ricard, Henning Wagenbreth, Vincent Pianina, Le Gentil Garçon, Audrey Spiry, Brecht Vandenbroucke et Morgan Navarro.

Office de tourisme, Médiathèque Persepolis, Atlas, Piscine, Espace 1789, Maison de quartier Pasteur, Maison de quartier du Landy, Médiathèque Lucie-Aubrac, Médiathèque Glarner, Cap’J

Mercredi 15 mai > vendredi 14 juin

Prospection #1 : Quelles sont les ambitions artistiques et intellectuelles portées par les moments festifs qu'offre un festival ?

À travers différentes interviews, Formula Bula invite des directeurs artistiques, des auteurs et autres personnages clés à témoigner.

Médiathèque Persépolis - Mercredi 15 mai > samedi 1er juin

AVANT FORMULA BULA

Atelier « IMAGE 3D » avec Matthias Picard

Pendant les vacances d’hiver, 20 adolescents ont réalisé une page en 3D à la manière de Matthias Picard dans son ouvrage Jim Curious.

Atelier « ON FAIT LE MUR »

6 ateliers dans 6 quartiers de Saint-Ouen avec Martes Bathori, Charles Berberian, Aurélie William-Levaux & Moolinex, Yassine de Vos et Chamo.

Atelier vidéo de films suédés avec Farid Boudjellal

Sous la houlette de l’atelier Kuso, les participants vont réaliser un film très court « suédé » à partir d’une planche de bande dessinée de Farid Boudjellal.

PENDANT FORMULA BULA

ATELIERS

Fabio Zimbres (Brésil) « Les petits livres font de grandes histoires »

Le Dernier cri « Bad trip »

Gilles Rochier « Un crayon en ville »

Peter Kuper « Mad man, la bande dessinée d'humour est une affaire sérieuse »

Audrey Spiry « Grand dessin »

Farid Boudjellal « Une ville, un quartier, une rue, un immeuble, et moi dans tout ça ? »

Isabelle Merlet (coloriste) « Technicolor »

Stripburger (collectif slovène) « Comix jam session »

RENCONTRES

Les coulisses du livre

Sans eux, le livre ne serait pas le même... Avec Isabelle Merlet (coloriste), Eric Bricka (maquettiste), Céline Mérrien (lettreur). Modération : Jean-Louis Gauthey (éditeur Cornélius).

Kim Deitch, “le secret le mieux gardé de la bande dessinée Américaine”

Grande première, en France, pour ce pilier fondateur du comix underground américain des années 60 et ancien compagnon de route de Crumb. Avec Bill Kartalopoulos (universitaire et directeur artistique du festival de bande dessinée de Brooklyn) et Kim Deitch.

Le Roi des mouches

Dans le cadre de l’exposition à l’Espace Cardin, rencontre avec Mezzo & Pirus, les auteurs de ce magistral opéra psychographique, suivie d’une projection d’un film choisi par les deux artistes.

Le mouvement Métal Hurlant, une épopée par Jean-Pierre Dionnet

Revue mythique et fondatrice de toute la bande dessinée contemporaine, ce magazine de bande dessinée de science-fiction, créé en 1975 par Jean-Pierre Dionnet, Druillet et Moebius est le premier magazine français à être publié aux Etats-Unis.

Les nouveaux aventuriers de l’édition

Avec Gwen de Bonneval et Fabien Vehlmann auteurs et créateurs de la revue numérique Professeur Cyclope, Stéphane Beaujean rédacteur en chef de la revue papier Kaboom, Romain Sublon pour la revue CUT, Lisa Mandel pour Grobulex. Modération : Pascal Pierrey, rédacteur en chef de Picsou magazine.

CONCERTS SPECTACLE

Soirée «Je hais les dédicaces »

L’après-midi est consacré aux ateliers, aux rencontres et à la découverte de revues variées disponibles sur place : revues brésiliennes avec Fabio Zimbres, Dérive Urbaine, CUT, ainsi que les publications du Dernier Cri et de Stripburger. Mains d’oeuvres dès 14h00 jusqu’à 19h00

La soirée démarre à 20h30 avec :

Tremorrag (France) La musique Noise et les vidéos de Pascal Battus se mêlent aux images et aux sons de Angie Eng. / Unison (France) Boite à rythme, couches et sous-couches de guitares, voix suspendue au-dessus d’un vacarme mélodieux, Unison donne envie de danser en regardant ses chaussures. C’est triste, c’est classe et c’est beau et du coup, c’est pas triste / Tonite de Nine Antico (France) Projection en avant-première son premier court-métrage / Dirty Beaches (Canada) Alex Zhang Hungtai trimbale sa musique de crooner fifties classieux et déjanté comme un long road-movie sans fin. Entre Blue Velvet et Mystery Train, sexy et cool. / Justin K Broadrick (UK) en DJ set. Il enchaîne depuis 1985 les formations les plus créatrices, mêlant sa passion pour la musique répétitive au métal et nous livre ici un DJ set au doux parfum de drum&bass trituré à la sauce noise & indus ambiant. Broadrick est le fondateur de nombreux groupes dont Godflesh et Techno Animal./ Savon Tranchand (France). Si l‘on devait à tout prix les placer sur une étagère, ils ne se trouveraient pas si mal à côté d'expérimentateurs rythmiques ou soniques, comme Kraftwerk ou Sonic Youth. Avec Sophie Savon, photographe plasticienne plus connue sous le nom de Sophie le Roy, et Benoît Tranchand, dessinateur sous le nom de Benoît Preteseille.

Mains d’œuvres - Samedi 25 mai

« À boire et à manger » Concert culinaro-dessiné

Guillaume Long (auteur), Florian Py (chef pâtissier) et Angil & the Hiddentracks (musique) réalisent un dessert en direct tout en y intégrant des anecdotes dessinées pétillantes et pertinentes et des éléments sonores et musicaux... Les spectateurs ravis dégustent ensuite le dessert préparé devant eux. Créé en 2009 en association avec le quotidien Le Monde, le blog de Guillaume Long rassemble des notes et astuces autour des plaisirs de la table.

Espace 1789 - Dimanche 26 mai à 17h00

 

Formula Bula 2013

Formula Bula 2013

FORMULA BULA #2
FORMULA BULA #2FORMULA BULA #2
FORMULA BULA #2FORMULA BULA #2

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Dedicasse

Dedicasse


 

 

 

INTERVIEW LUIS ROYO

FESTIVAL DE LA BD ANGOULÊME 2013

 

Bonjour Luis Royo,

Apocalypse, c’est le premier volet d’une saga, qui ce passe dans un monde post-apocalyptique et néo-gothique, pourquoi avoir choisi en toile de fond la ville de New York, elle vous parait plus emblématique d’une décadence ?

 

D’une certaine manière oui, car c’est le symbole de LA grande ville et comme toutes les grandes villes, New York peut avoir cet aspect de décadence et de démesure. L’intrigue de Malefic se déroule en plusieurs étapes. Elle va dans le second volume se situer à Tokyo, qui est également le reflet d’une ville très « travaillée » où tout est technologique. L’intrigue du troisième volume aura lieu à Paris, symbole de la culture européenne et historique. Malefic va ainsi traverser différents symboles de la civilisation.

 

Avec Apocalypse on nous annonce un univers quels sont les développements prévus, quel est le nombre envisagés de tomes pour ce cycle.

 

Trois œuvres composent la série Malefic, Malefic à New York, Malefic à Tokyo et Malefic à Paris.

 

Actuellement, dans mes projets, il y a une autre série, Dead Moon, qui se déroule en Chine au XIIIe – XIVe siècle. Et immédiatement, on ressent la connexion avec Malefic, avec toute cette atmosphère lunaire et féminine.

 

Quelle est l’articulation avec l’album sorti en 1992 et qui portait le titre de Maléfic ?

 

Malefic est un personnage créé en 92, alors que Romulo était très jeune. Nous avons joué à créer le monde de Malefic, cependant, Romulo a continué sa voie dans le monde de la peinture, moi dans le monde de l’illustration, et nous avons rangé toutes nos idées dans les tiroirs. Et il y a environ six ans, nous avons travaillé ensemble sur le projet de la Coupole Russe. Et nous nous sommes posés la question : « et si nous sortions de nos tiroirs toutes les idées que nous avions sur Malefic ? ». Romulo était plus mûre, j’étais à un moment de ma carrière où je pouvais faire ce type de projet. Et on s’est donc dit que c’était le bon moment !

 

Vous avez abordé plusieurs univers : SF, fantasy, gothique, super héros… quel est celui qui vous a le plus inspiré, et vous inspire le plus, allez vous en privilégié un dans l’avenir ?

 

L’univers féminin m’a toujours beaucoup inspiré. C’est un monde obscur et mystérieux.

 

Le monde masculin possède moins de relief. Il est plus difficile de faire passer en un regard des émotions contradictoires comme par exemple la douceur et en même temps la perversité.

 

Au contraire, dans le monde féminin, cela est possible car il y a davantage de matières. L’anti-héroïne a un panel d’émotions tel, qu’elle possède une richesse d’expressions sans pareil ! Je souhaitais créer des histoires autour de la féminité, de la fertilité, des racines, du rapport des hommes avec la Terre, de notre humanité,… L’anti-héroïne revendique la liberté de l’Homme.

 

En parallèle de « Univers Malefic Time », prévoit»-il d’autres albums, ou des romans graphiques ? 

 

Malefic est un monde qui a été conçu de telle manière qu’il peut être exporté de celui de l’illustration. C’est un univers tellement vaste que l’on peut l’enrichir à côté avec des livres, des romans, de la musique…

 

Que pense t’il de l’évolution des nouvelles technologies, comme les E-BD, la réalité augmenté…

 

Je pense que les nouvelles technologies peuvent offrir beaucoup de possibilités à l’artiste. Internet et les autres supports digitaux sont des changements assez brutaux et rapides, mais je les perçois de manières positives. Selon moi, ces évolutions peuvent donner de nouveaux moyens à l’artiste de développer son univers.

 

Vous avez travaillé souvent avec votre fils Romulo, c’est différents en quoi ?

 

Il y a un avantage à travailler avec son fils. Nous sommes proches. Nous connaissons bien le travail et les qualités de l’autre. Nous avons une réelle complicité et échangeons beaucoup sur les projets que nous faisons ensemble.

 

Par rapport à l’évolution des formations dans les écoles d’arts, pense t’il si les dessinateurs sont mieux formé a la BD que ceux de sa génération ?

 

Je pense qu’aujourd’hui il y a de meilleures écoles de formation. Elles laissent plus de libertés aux nouvelles générations d’étudiants.

Cependant, si un artiste reste académique, il ne pourra rien apporter de nouveau.

 

Pour moi, il est important que chacun puisse explorer son propre style, utiliser son imagination et trouver ainsi son propre chemin. Ce qui m’intéresse chez un artiste c’est son apport personnel à une œuvre.

 

Remerciement à Luis pour nous avoir accordé cet entretien et à Marie Lechevalier pour la traduction.

 

 

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Rosinski, Grzegorz Thorgal Le Lombard

 

Rosinski, Grzegorz «  Thorgal » Le Lombard

 

Bonjour,

 

Vous aviez 36 ans quand les premières planches de « Thorgal » ont été publiées dans « Tintin », vous étiez bien sûr très loin de penser au succès que cela aurait.

 

Bien sûr, la bande dessinée dans mon esprit cela n’existait pas. Je l’ai fait par la passion de raconter cette histoire, je pense qu’il y a plusieurs éléments qui se sont conjugué. Je pense que c’est le manque d’images après la guerre qui a créé ce désir de la créer.

 

Comment avez-vous rencontré, votre alter ego je dirais, puisque vous collaborez avec Van Hamme depuis plusieurs décennies.

 

« Papa Thorgal », moi je suis « Maman Thorgal ».

 

Vous êtes « Maman Thorgal » (rire).

 

Oui puisque j’écris durant 9 mois, j’accouche de l’album. C’est par hasard j’ai fait un petit voyage en occident, j’étais dessinateur de presse, illustrateur, j’ai fait des travaux en Pologne, mais ce n’était pas du même niveau, c’était des illustrations pour des livres, c’était donc toujours avec une idée littéraire. J’ai été chez un ami qui a essayé de me faire connaitre des éditeurs de BD, mais lui-même n’était pas éditeur de bande dessinée, il éditait des calendriers, des cartes postales, mais c’était un maniaque des   belles illustrations, je n’ai jamais rencontré un Belge neutre envers la bande dessinée.

Une personne a dit : « oh tiens quelqu’un qui travail chez Philips, j’ai un ami qui a démissionné parce qu’il voulait écrire des scénarios, faire du cinéma… il a téléphoné à Jean   (Van Hamme NDLR), c’est le premier scénariste qui m’a fait confiance pour une BD plus longue que trois pages. 

Dans votre biographie j’ai vu que vous aviez découvert pour partie la BD dans “Vaillant”.

 

C’est ma découverte, il n’y avait pas d’autres bandes dessinées francophones que le journal “Vaillant”, c’était le seul. Je conserve encore cet exemplaire, je garde les archives. Malgré les déménagements fréquents, j’ai réussi à conserver énormément d’archives de cette époque, dont l’exemplaire en questions qui date de l’année 49, 1949. Avec les Pionniers de l’Espérance, les fils de Chine, Fango…

 

C’était vraiment un coup de foudre.

 

Il y a eu des expositions sur vous pouvez vous nous en parler.

 

Ici (Festival d’Angoulême NDLR) et ensuite à Paris, c’était la même, mieux exposée et augmentée, elle a été présentée dans d’autres pays. C’était un peu “Tout Rosinsky” .

 

Justement dans ce “Tout Rosinski” que pouvait-on trouver.

 

Ce que j’aurais aimé y trouvé les meilleurs, c'est-à-dire ceux refusés par les éditeurs de l’époque.

 

Et les illustrations.

 

C’était mon rêve de faire des illustrations, mais de nos jours on ne peut pas en vivre c’est tellement mal payé. Je peux me permettre d’en faire maintenant, car je peux vivre de mes droits d’auteur qui viennent des fonds éditoriaux.

 

Un jeune ne peut pas faire vivre sa famille, si on est responsable, si j’étais comme a l’époque un jeune chargé de famille avec des enfants cela ne serait pas possible, de faire de l’illustration.

 

L’âge d’or de l’illustration est fini. J’aime beaucoup l’illustration américaine. L’illustration de contes de fées, je vois des jeunes qui en ont le désir, je me considère comme un illustrateur.

 

Un roman graphic vous tenterait.

 

Oui, mais pas a la manière américaine, mais a la mienne, j’ai beaucoup d’idées concernant la nouvelle formule des livres visuels, je travaille avec mon fils qui est graphiste qui a la même formation que moi, c’est lui qui fait les tirages de tête, les éditions de luxe et des publicités, mais c’est lui l’auteur et il fait ça très très bien.

 

J’ai des idées un peu folles, mais lui les corrige “non papa, non papa, tu exagères avec tes idées, ce n’est pas applicable, ce n’est pas réaliste.”. Il est réaliste, car il travaille avec des personnes, alors que je suis solitaire.

 

Vous avez des projets.

J’ai toujours pleins de projets, pour “Thorgal” seulement la série mère, c’est pour ça que nous avons créé “Les mondes de Thorgal”, pour que les meilleurs dessinateurs et scénaristes disponibles qui ont envie de participé a cette aventure un peu comme Rosinski de l’époque s’essaie au dessin réaliste de la bande dessinée traditionnelle.Moi je vais aller beaucoup plus loin.

 

C'est-à-dire ?

 

Des projets dans un sens visuel, d’application visuelle, je suis plus spécialiste de communications visuelles, de l’illustration que de la bande dessinée. La BD est considérée comme un moyen d’expression que j’adorais.

 

Vous n’aimez plus ?

C’est difficile pour moi de répondre à ça, je ne lis plus les BD, je les dessine, c’est un peu normal, comme les réalisateurs, c’est très rarement que Ridley Scott, Spielberg va au cinéma regarder des films.

 

Je réfléchis plus aux phénomènes sociaux, plus sociaux culturels c’est quoi la bande dessinée, comment on la fait bouger, comment on fait de la BD d’avant-garde la conceptualisé n’est pas la solution, à mon avis c’est idiot la bande dessinée, ça la coupe du grand public.

 

Pour moi c’est un média pour le grand public, il faut que le public puisse s’identifier avec des dessins réalistes, clairs, lisibles, elle doit être, je vais donc continuer a faire des dessins réalistes, même si je peux faire des dessins non figuratifs.

 

Il faut réfléchir à quoi sert la BD, si ce n’est pas grand public pour moi ça n’existe pas, c’est POP-ART, le vrai pop’art ce n’est pas ce que les américains, ce n’est pas ce que fait Lichtenstein (voir note) ou des amis à New York, ils nous ont volé le nom de “POP ART”, le vrai pop art, le vrai art populaire c’est la bande dessinée, si quelqu’un n’est pas d’accord, cela ferait un bon débat, je pense, mais il y a pas discutions c’est clair la BD est l’art populaire par excellence.

 

Vous pourriez nous écrire des ouvrages théoriques sur la BD ?

J’aime beaucoup la théorie à condition qu’elle ne soit pas à “côté de la plaque” beaucoup, j’aime bien que les propos clairs soient compressibles par tous, je n’aime pas la théorie ou les gens qui lisent n’y comprennent rien.

Merci de bien avoir voulu nous accorder cet entretien.

C’est moi qui vous remercie.

 

 

(Remerciements également au service de presse des Éditions Le Lombard pour son aide.).

Note :

Roy Fox Lichtenstein, né le 27 octobre 1923 à Manhattan, New York[1] et décédé le 29 septembre 1997 à Manhattan, est un des artistes les plus importants du mouvement pop art américain. Ses œuvres s'inspirent fortement de la publicité et de l'imagerie populaire de son époque, ainsi que des “comics” (bandes-dessinées). Il décrira lui-même son style comme étant “aussi artificiel que possible”. (source Wikipédia).

 

Rosinski, Grzegorz Thorgal Le Lombard

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