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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Articles avec #fritz lang

Jess FRANCO

Jess FRANCO

Jess FRANCO

Jess Franco (1930-2013) Faut-il être fou, mégalomane, hyperactif pour avoir, dans 50 années de carrière de réalisateur, créé 198 films et utilisé une vingtaine de pseudonymes ?

 

Jess Franco était sans contestation possible les trois à la fois. En nous penchant sur le personnage, nous nous interrogeons même sur le fait que si Jess Franco n'avait pas existé, le terme cinéma bis aurait-il vraiment existé ? L'idée de Franco, alias Clifford, alias Dan L. Simon, alias etc., etc, c'était surtout de faire exploser des décharges d'hémoglobine et de testostérone.

 

Mais attention, dans ce fatras créatif fabriqué avec trois francs-six sous, il peut émerger parfois, de temps en temps, des ingéniosités inouïes (en particulier Nécromicon sorti en 1967). Bon, certes, certes, il faut aimer les atmosphères très, très bizarres et se détacher des œuvres de grands auteurs : au moyen-âge ou au XXème siècle, au fin-fond d'un château isolé, dans des cliniques non conventionnées, ou encore sur une île déserte quand une femme seulement vêtue d'un carquois et d'un arc poursuit une autre femme (la Comtesse perverse 1974), il ne faut pas s'effaroucher au milieu des muses déshabillées, des meurtres gratuits et autres cruautés baveuses.

 

Dans sa débauche cérébrale, le cinéaste ibérique a même trouvé une fille à Dracula, encore plus sanguinaire que le père, c'est dire ! Pour beaucoup qui l'ont approché ou collaboré avec lui, il était reconnu pour son sens aigu de la débrouillardise - capable de tourner simultanément deux films avec des budgets ridicules !

 

Brigitte Lahaie lui louait des qualités de technicien, de bon manager sur un plateau mais elle le considérait "moins créatif" qu'un Jean Rollin par exemple.

 

Pour la petite anecdote (mais est-elle si petite que cela ?), Franco, sous d'autres pseudonymes, a aussi réalisé plusieurs films X, probablement pour renflouer l'accumulation des bides commerciaux engendrés par ses multiples nanards.

 

Deux ans avant son décès en 2013, comme si sa survie dépendait du cinéma, il réalisait encore des films. Dans cette histoire révolue du cinéma bis, Franco demeure LA référence. La cinémathèque française en 2008 a réhabilité l'ensemble de son œuvre en lui consacrant une rétrospective.  

 

Extrait d'une interview d'Howard Vernon en 1994 sur le site Nanarland :  " Les films que j'ai faits avec Franco n'étaient pas tous des chefs-d'œuvre. On trouvait de tout là-dedans. Mais je peux dire que sans mon travail avec Franco, ma carrière d'acteur n'aurait pas été ce qu'elle a été. Alors qu'on ne me proposait que des rôles d'officiers Allemands, grâce à lui j'ai été avocat, assassin, médecin, voleur, Dracula (j'ai encore les dents à la maison).

 

J'ai joué avec Fritz Lang, dans son dernier film. Lang ne laissait aucune place au hasard, il maîtrisait absolument tous les éléments de son film, alors qu'avec Franco c'était exactement le contraire. Mais le résultat est le même. Ce qu'ils font tous les deux est juste. Franco et Lang ont au moins une chose en commun. Sur un plateau, ils savent exactement ce qu'ils veulent. Dans le cas de Franco, il lui arrive de prendre lui-même la caméra et de filmer comme il l'entend. Cela va plus vite et cela lui épargne des explications avec ses techniciens"

 

Par Philippe VASSEUR

Nécromicon

Nécromicon

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Couverture Nicolas SINER

Couverture Nicolas SINER

Le Robot de Métropolis

TOME 12 – 1927

PAR JEAN-PIERRE PÉCAU – SENAD MAVRIC – FILIP ANDRONIK

COLLECTION HISTOIRE & HISTOIRES

 

Cet album intéressera divers publics.

 

En effet il raconte l’histoire du plus célèbre film  expressionniste allemand, film muet en noir et blanc de science-fiction. Il explicite les rapports d’entretenais avec  L’UFA Universum Film AG, créer sur la demande du commandement de l’armée allemande en 1917 et sous son contrôle.

 

Dans le contexte de la montée du nazisme qui contrôlait l’UFA, et de leurs volontés de transformé en un film de propagande de Métropolis.

 

Les zones d’ombres de Fritz Lang, ne sont pas occultées, pas plus que de celle de sa compagne Théa.

 

Cet ouvrage  intéressera donc aussi bien les amateurs de films de SF, de ceux qui veulent mieux comprendre cette période, et la montée du nazisme, la prise en compte très tôt de l’importance du cinéma comme outil de propagande pour promouvoir leur idéologie malsaine, de leur volonté de faire du peuple allemand un robot.

 

Senad Mavric et Filip Andronik ont déjà collaboré ensemble au tome 11 de L’Homme de l’année.

 

Vraiment il faut absolument le lire et le relire, à conserver dans sa bibliothèque

 

Résumé de l’album

 

Si le robot de Métropolis est célèbre, qui connaît l’histoire de celle qui lui a donné vie à l’écran ? Au-delà d’un portrait de Brigitte Helm, cet album parle de ce qui est devenu le symbole principal du film de Fritz Lang. 1925, le tournage de Métropolis débute. Le casting a sélectionné nombre de personnes sans aucune expérience du cinéma, comme Brigitte Helm, 19 ans, et l’exigence du réalisateur en a fait une épreuve très éprouvante pour les acteurs… Mais surtout, à l’époque et dans le contexte où il est tourné, ce film annonce l’arrivée des totalitarismes qui vont ravager l’Europe et le monde quelques années plus tard.

 

 

Biographie et Bibliographie des auteurs :

JEAN-PIERRE PÉCAU EST NÉ À PARIS RÉSIDE EN ÎLE-DE-FRANCE. RÉSIDE EN ÎLE-DE-FRANCE. Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat, mais il décide de changer de voie pour le jeu de rôle, en 1980. Il travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôles, Donjons et Dragons.

 

Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli, des récits destinés aux jeunes de 10-15 ans.

 

Il fait ses premiers pas dans la BD avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash et son best-seller : L’Histoire secrète.

 

En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. À travers la BD, Pécau renoue avec sa passion pour l’Histoire.

 

En 2013, il participe à l’aventure de L’Homme de l’année et lance une nouvelle  série : Paris Maléfices. En 2014, il crée deux nouvelles séries : Les 30 Deniers et Lignes de Front.

 

 

Scénariste

1940 - Et si la France avait continué la guerre  Scénariste de 2015 à 2016

30 deniers (Les)  Scénariste de 2014 à 2016

Arcane majeur Scénariste de 2003 à 2013

Arcanes  Scénariste de 1998 à 2012

Cette machine tue les fascistes  Scénariste en 2016

City Legends  Scénariste en 2001

Empire (Delcourt)  Scénariste de 2006 à 2016

Fées noires (Les) Scénariste de 1999 à 2001

Golden Cup  Scénariste en 2016

Grand jeu (Le) Scénariste de 2007 à 2013

Histoire secrète (L') Scénariste de 2005 à 2017

Homme de l'année (L')  Scénariste de 2013 à 2017

Jour J Scénariste de 2010 à 2017

Jour J Scénariste de 2010 à 2014

Keltos Scénariste de 2009 à 2010

Là où vivent les morts Scénariste en 2011

Lignes de front (Pécau) Scénariste de 2014 à 2016

Little Blade Scénariste de 2000 à 2002

Luftballons Scénariste en 2017

Moby Dick (Pahek) Scénariste en 2005

Nash Scénariste de 1997 à 2007

Or de France (L') Scénariste en 2011

Paris Maléfices Scénariste de 2013 à 2016

Soleil froid Scénariste de 2016 à 2017

Sonora Scénariste en 2017

Testament du Docteur M (Le) Scénariste de 2008 à 2010

Une brève histoire de l'avenir Scénariste de 2008 à 2012

USA über alles Scénariste de 2015 à 2016

Wonderball Scénariste de 2014 à 2017

Wonderball Scénariste en 2014

Zentak Scénariste de 1997 à 1999

Secret History (The) Scénariste en 2012

 

 

 

FILIP ANDRONIK

EST NÉ EN 1981 À SARAJEVO (BOSNIE-HERZÉGOVINE) OÙ IL RÉSIDE. Diplômé de la Haute École des Arts Appliqués, il est l’organisateur et le président de Drugi Ugao formé dans le but de promouvoir la culture de la bande dessinée en Bosnie-Herzégovine. Il a travaillé sur des bandes dessinées publiées dans tous les journaux et magazines en Bosnie-Herzégovine et à l’étranger. Il est l’auteur de la série comique Amnesia, et Gangs, MS13. Filip a remporté des prix pour le meilleur scénario comique au Festival de la Jeunesse à Leskovac, Serbie, en 2007 et en 2010, meilleur travail créatif sur l’Union européenne et la Bosnie-Herzégovine, de Radio Sarajevo, en 2010 et pour le meilleur arrangement graphique des livres publiés en 2009, pour la bande dessinée Amnesia.

 

Dessinateur

Gangs  Dessinateur en 2012

 Homme de l'année (L')  Dessinateur de 2016 à 2017

 

Coloriste

Homme de l'année (L')  Coloriste

 

Le Robot de Métropolis

TOME 12 – 1927

 240 x 320

64 pages

Album cartonné

EAN : 9782756085456

PRIX : 15,50 €

Le Robot de Métropolis
Le Robot de Métropolis
Le Robot de Métropolis
Le Robot de Métropolis

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Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015
Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015
Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015
Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015

Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015

M Joseph Losey

Festival Lumière 2015

 

Clotilde Courau et le producteur du film firent la présentation du film au Festival Lumière, le producteur du film de 1951 est le fils de celui du film de Fritz Lang. Son père avait acheté à la veuve de Fritz Lang les droits du film.

 

Ce film fut contrairement à celui de Fritz Lang tourné en décor naturel dans les rues de Los Angeles.

 

Fidèle à l’original le fait de tournée en décors naturels permis au réalisateur de nous montrer les bas-fonds de la ville américaine.

 

Il reste que je préfère l’atmosphère plus noire et plus glauque du film original, le film de Joseph Losey reste néanmoins un film qu’il faut avoir dans sa collection de DVD.

 

Un autre réalisateur avait été pressenti, mais la banque qui devait financer le projet n’en  voulut pas, car inscrit sur la blackliste des « Activité Anti-Américaine » du triste Sénateur Joseph McCarthy, il en fut retiré après avoir courageusement dénoncé d’autres personnes et ce fut au tour de Joseph Losey d’être accusé.

 

Cette chasse à la sorcière des intellectuelles durant 4 ans fut et reste une tache à jamais déshonorant l’Amérique.

 

Comme toujours je vous gâte, cette fois je vous mets les Bandes annonces des deux films, oui je sais je suis trop bon :)

 

Résumé, fiche technique et biographie (Institut Lumière)

 

M

de Joseph Losey , États-Unis , 1951

 

Un insaisissable tueur en série (David Wayne) kidnappe et tue de façon abjecte des fillettes. Il est activement recherché par la police. Mais le mécontentement des habitants est tel que le gang de la ville, qui craint également que la police ne finisse pas fouiller dans ses affaires, ne tarde pas à s’en mêler. Débute alors une chasse à l’homme haletante.

 

Reprise du film allemand M le maudit de Fritz Lang (1931), l’intrigue est transposée en Californie. Joseph Losey a été contraint par son producteur de respecter le découpage original, ce qui pourrait donner à son film des airs de plagiat. Mais il le qualifiera lui-même de "remake" : « "remake" que j’ai fait non sans réticences car je ne crois pas aux "remakes", mais avec une attitude, face au problème, totalement différente de celle de Lang. » (Positif, n°293/294, juillet-août 1985)

 

Et pour cause : si Losey a conservé le thème original, il a tourné entièrement hors studios, contrairement à Lang, ce qui lui a permis d’inscrire une touche personnelle au film, en dépeignant les bas-fonds de Los Angeles.

 

Son libéralisme est également plus marqué que celui de Lang. Il dresse un constat social dans lequel le meurtrier est en fait une victime. Le film constitue un plaidoyer pour une justice équitable et raisonnable, adaptée aux personnes atteintes de démence. L’interprétation de David Wayne est d’ailleurs admirable, rendant presque le personnage de M sympathique, particulièrement dans la scène du jugement final, filmée en un long plan-séquence apte à donner des frissons. Même le crime le plus inexcusable mérite un jugement adéquat.

 

Losey signe un film dont il dira, humblement, « qu’il offre quelques-unes des meilleures choses [qu'il ait] jamais réalisées et d’extraordinaires interprétations. »

 

 

 

M

États-Unis, 1951, 1h28, noir et blanc, format 1.37

Réalisation : Joseph Losey

Assistant réalisation : Robert Aldrich

Scénario : Leo Katcher, Norman Reilly Raine, Waldo Salt, d’après M le maudit (M) de Fritz Lang (scénario de Fritz Lang et Thea von Harbou)

Photo : Ernest Laszlo

Directeur artistique : Martin Obzina

Musique : Michel Michelet

Montage : Edward Mann

Décors : Ray Robinson

Production : Seymour Nebenzal, Superior Pictures

Interprètes : David Wayne (Martin W. Harrow), Howard Da Silva (Carney), Martin Gabel (Charlie Marshall), Luther Adler (Dan Langley), Steve Brodie (lieutenant Becker)

 

Sortie aux États-Unis : mars 1951

Sortie en France : 8 février 1952  

 

Film restauré et présenté en avant-première de la ressortie en salle par Tamasa. 

Ressortie DVD et Blu Ray par Sidonis

M (1951) Film Noir - Joseph Losey

M le Maudit (1931) // Bande-annonce HD (VO)

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