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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Toxic Boy
Toxic Boy

Toxic Boy

Entretien :

Xavier  

Toxic Boy

 

Stéphane Dubois,

Depuis quand fais-tu de la BD ?

 

Xavier,

J’ais commencer vers 17 ans, mais je mis suis mis sérieusement vers mes 20 ans.

 

Stéphane Dubois,

Tu viens de sortir « Toxic Boy »  aux Éditions Sandawe de quoi s’agit-il ?

 

Xavier,

C’est à la croisée des genres, au premier abord les gens pensent à un manga à cause de son format, une pagination importante de plus  de 300 pages. C’est dessiné à l’encre ce qui renforce encore cette impression de manga, mais la narration est dans le style de la Bande dessinée franco-belge.

 

Pour ce qui concerne l’histoire,  il s’agit d’une grande aventure qui parle d’écologie sans se prendre au sérieux. Un enfant en perdition dans un monde où il y a des geysers de produits toxiques, qui surviennent sans que l’on sache ou et transforme les gens en zombies, en monstres.

 

Cet enfant contrairement aux autres, redevient normal au bout d’un moment, il se précipite donc dans ces geysers toxiques alors que tout le monde cherche as les évités.

 

Le premier tome de « Toxic Boy » était fini quand j’ai présenté le  projet à Sandawe. Cela sera une tétralogie de 1200 pages environ.

 

Je voulais prendre mon temps , j’en avais assez des one-shot, imposé par les éditeurs classiques, c’est aussi l’avantage de ce format.

 

Stéphane Dubois,

Tu avais fait quoi comme album avant celui-là ?

 

Xavier,

J’avais réalisé aux Éditions Soleil, un album qui n’est jamais sorti, en raison de la crise qu’il traversait, j’ai comme d’autres auteurs et dessinateurs été l’une des victimes.

 

Ensuite j’ai fait une série de trois tomes aux Éditions Glénat. Root racontait l’histoire d’une gamine qui naissait dans une famille de barbare qui tentait de les ramenés sur le « bon chemin ».

 

Stéphane Dubois,

Pour finir une question d’actualité, que penses-tu du Grand Prix 2015 ?

 

Xavier,

Heuuuuuuuuuuuuuuuuuuu (prenant un air très inspiré), faudrait que je sache qui sait (rire).

 

Stéphane Dubois,

Il s’agit d’Otomo, premier mangaka à avoir obtenu ce prix.

 

Xavier,

J’en suis très heureux, c’est un dessinateur qui a beaucoup influencé mon travail. Il fait partie de ces mangakas qui sont très influencés par la « Franco-belge », il est pour moi international, je pense que cela a été plus facile à lui attribuer que cela l’aurait été pour de « purs » mangakas.   

 

 

Sa biographie (officielle)

C’est lors de son entrée en Maths Sup que Xavier Henrion découvre le dessin. Depuis ce jour et malgré sa naissance en 1979, Xavier ne vieillit plus. À 17 ans donc, il décide d'arrêter ses études scientifiques et entame une croisade pour tenter de rattraper son retard. Il enchaîne des écoles d´art à Paris, Angoulême et Bruxelles pour perfectionner son dessin et apprendre les rudiments de la bande dessinée. C'est à 17 ans qu'il signe son premier album en collaboration avec le scénariste Éric Omond aux éditions Soleil, album qui, tristement, ne sortira jamais. Malgré tout, Xavier travaille sur d'autres projets, notamment ROOT, avec Tehem au scénario, série humoristique qui entre dans la prestigieuse collection « Tchô! la collec’… » de Glénat.

 Texte © Glénat

 

 

Sa Bibliographie

 

Root  en cours  de 2007 à 2009  (Glénat)

 

En chemin elle rencontre...  en cours  en 2009

 

Sticky Pants  One shot en 2014

 

Toxic Boy  en cours  en 2014 (Sandawe)

 

 

Xavier en dédicace

Xavier en dédicace

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Gilles le Coz Yo-Yo post mortem
Gilles le Coz Yo-Yo post mortem

Gilles le Coz Yo-Yo post mortem

Entretien :

Gilles le Coz

Yo-Yo post mortem

 

Stéphane Dubois,

Comment avez-vous connu Sandawe ?

 

Gilles Le Coz,

J’avais un ami qui avait un projet en financement chez cet éditeur, il m’a suggéré de présenter ce projet ce que j’ai fait. J’ai envoyé mon dossier et dans la semaine j’ai eu une réponse positive de l’éditeur. J’ai été un peu surpris, de la rapidité de l’acceptation et du fait que l’on démarrait tout de suite.

 

Stéphane Dubois,

Quel est le genre d’univers dans lequel se déroule « Yo-Yo Post Mortem » ?

 

Gilles Le Coz,

De l’humour noir, un mort est dans son cercueil et un passeur, viens frapper et lui dis de la suivre dans un inframonde. On découvre qu’il se passe quelques choses, que l’on ne reste pas dans son cercueil. Un univers un peu déjanté des clins d’œil.

 

Plus que de l’horreur c’est de l’humour noir, avec plein de squelettes.

 

Je l’es dessiné  en noir et blanc, dans la nuance des gris également pour rester dans l’ambiance du thème souterrain, je ne voulais pas mettre trop de couleurs. 

Avec des personnages un peu rocambolesques, des personnages déjantés.

 

Stéphane Dubois,

Comment as-tu débuté dans la BD ?

 

Gilles Le Coz,

Il s’agit d’une passion de jeunesse, mais j’ai vraiment dessiné sur le tard. Les circonstances on fait que j’ai rencontré un scénariste, l’on a monté un premier projet ensemble, et petit à petit  je suis entrée dans l’univers de la BD.

 

À la base, j’ai une formation de roughman.

 

Stéphane Dubois,

Roughman, justement tout le  monde ne connait pas cette fonction tu peux nous l’explicité ?

 

Gilles Le Coz,

Le roughman fait du dessin au feutre, très lâché, pour représenter des projets dans des agences de communication. Du dessin rapide léger…

 

Stéphane Dubois,

Tu peux nous parler de la suite de «Yo-yo Post Mortem » ?

 

Gilles Le Coz,

Le tome deux qui est déjà depuis trois mois en financement chez Sandawe, d’un one-shot a la base, j’ais décider de continuer à développer le personnage et son univers.

 

Le second tome verra de nouveaux personnages, d’autres qui seront développés, il y aura des clins d’œil au premier, mais il pourra se lire indépendamment.  

 

J’ai déjà fait quelques planches du second tome.

 

Stéphane Dubois,

Tu as un autre titre qui sort ?

 

Gilles Le Coz,

Oui, un autre album « Nous Irons tous au bois » sort également pour le festival, c’est publier chez un autre éditeur, et il s’agit d’un polar.

 

 

Biographie (officielle)

 

Dessinateur, roughman, directeur artistique, sur Paris. Je quitte le métro, boulot, dodo, pour la province.

Je m'installe en free-lance.

Parallèlement à mon travail, je fais des recherches à l'encre de Chine proche de la calligraphie.

 

Passionné par la BD et les comics depuis mon plus jeune âge, je me décide enfin à monter un projet en BD.

 

J'intègre un atelier avec des dessinateurs et des scénaristes, et c'est là que l'aventure commence...

 

Gilles le Coz

Gilles le Coz

Entretien : Gilles le Coz Yo-Yo post mortem

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Katsuhiro Otomo Grand Prix d’Angoulême 2015

Katsuhiro Otomo

Grand Prix d’Angoulême 2015

 

En choisissant d’attribuer le Grand Prix de la 42e édition du Festival international de la bande dessinée à Katsuhiro Otomo, la communauté des auteur(e)s qui a exprimé ses suffrages lors des deux tours du vote organisé par voie électronique en décembre 2014 puis janvier 2015 a accompli un geste historique.

 

C’est la première fois en effet que cette récompense, la plus prestigieuse du palmarès du Festival, est attribuée à un auteur japonais, soulignant ainsi la place prise par le manga dans l’histoire du 9e art. Katsuhiro Otomo couronné, c’est le meilleur du manga qui se voit ainsi légitimement célébré en Europe.

 

Né au Japon en 1954, Katsuhiro Otomo se met à dessiner professionnellement très tôt, au sortir de l’adolescence,et signe dès les années 70 ses premiers récits courts, souvent d’inspiration SF ou fantastique.

Ainsi Domu – Rêves d’enfant (1981), traduit bien plus tard en langue française, qui se signale déjà par une maîtrise narrative, des innovations formelles et une science du cadrage remarquables chez un si jeune auteur.

 

Le travail d’Otomo, d’emblée, exprime son goût de toujours pour le cinéma, qu’il aura par la suite de multiples occasions de satisfaire en devenant également cinéaste. Mais c’est à partir de 1982, alors que le jeune mangaka a déjà derrière lui près d’une décennie d’expérience, que le phénomène Otomo se déploie véritablement.

 

Dans les pages du magazine Young, alors qu’il n’a que 28 ans, il entreprend un long récit post-apocalyptique d’une intensité et d’une ampleur visionnaire saisissantes : Akira.

 

Entrelaçant de multiples thèmes - vitesse, violence, drogues, rébellion, science dévoyée, obsessions urbaines et pessimisme foncier, sans oublier tous les fantasmes d’anéantissement qui hantent de façon récurrente l’imaginaire japonais -, Akira révèle un auteur virtuose, qui en une seule oeuvre bouleverse toutes les règles qu’on pensait établies.

 

Développée en épisodes sur des milliers de planches jusqu’au seuil des années 90, la fresque démesurée qu’est Akira fascine non seulement par son sujet, ses personnages, ses ambiances et son goût du design omniprésent, mais également par son exceptionnelle exigence esthétique, qui en fait presque instantanément, dès sa publication, une oeuvre culte du 9e art. Son influence sera considérable dans le monde entier : partout où l’on pratique intensément la bande dessinée, Europe, pays anglo-saxons, Asie, Otomo est unanimement admiré par ses pairs.

 

Il sera l’un des principaux vecteurs d’une percée décisive du manga en Occident, et de la découverte de toutes ses potentialités.

 

La bande dessinée japonaise, dès lors, sera perçue comme une donnée acquise, un élément constitutif du 9e art planétaire.

 

Par la suite, Katsuhiro Otomo signe ou participe à d’autres oeuvres comme Mother Sarah, série d’inspiration SF toujours, développée à partir de 1989 au Japon sur une dizaine de volumes en collaboration avec le dessinateur Takumi Nagayasu.

 

Mais aucune de ces créations ultérieures n’aura une ampleur ou un rayonnement comparable au désormais mythique Akira, d’autant que le dessinateur multiplie en parallèle les incursions dans le cinéma et l’animation, ainsi qu’en témoignent par exemple le remarqué Steamboy en 2004 ou Mushishi en 2007.

 

Un auteur majeur de la bande dessinée mondiale vient de rejoindre le panthéon des auteurs primés à Angoulême, tout en consacrant, enfin, l’une des cultures qui en a fait la grandeur.

 

Ce n’est que justice.

 

BIBLIOGRAPHIE KATSUHIRO OTOMO

Akira (couleurs), 14 volumes (1990-1996, Ed. Glénat)

1 - L’Autoroute (1990)

2 - Cycle wars (1991)

3 - Les Chasseurs (1991)

4 - Le Réveil (1991)

5 - Désespoir (1992)

6 - Chaos (1992)

7 - Révélations (1992)

 

Akira est paru à l’origine en kiosque sous la forme de 31 fascicules couleurs (1990 à 1992, Ed. Glénat)

 

 Akira (noir et blanc), 6 volumes (1999-2000, Ed. Glénat)

Akira (noir et blanc), 5 volumes (2004-2005, Ed. Kana)

 

Rêves d’enfant, (Les Humanoïdes Associés)

Tome 1 (1991)

Tome 2 (1991)

Tome 3 (1992) (Réédition : Dômu, Rêves d’enfant (1997) Intégrale des 3 albums)

 

Hipira (scénario) (dessins de Shinji Kimura) (2007, Casterman)

 

Mother Sarah (scénario), dessins de Takumi Nagayasu, (Ed. Delcourt)

1 - Retour sur Terre (1996)

2 - La Ville des enfants (1996)

3 - Manipulations (1996)

4 - Sacrifices (1996)

5 - Soupçons (1997)

6 - Déserteurs (1998)

 

Zed (scénario), dessins de Amina Okada, (1997, Ed. Glénat)

 

Katsuhiro Otomo Anthology (2008, Ed. Kana)

 

Steamboy (2009, Ed. Glénat)

 

La Garde du sultan, dessins de Akihiko Takadera (2011, Ed. Kana)

8 - Déluge (1992)

9 - Visions (1992)

10 - Revanche (1992)

11 - Chocs (1992)

12 - Lumière (1994)

13 - Feux (1995)

14 - Consécration (1996) (Art-book)

7 - Conférence de paix (1998)

8 - Trahisons (1998)

9 - Déflagrations (1998)

10 - La Ville de demain (1/2) (2005)

11 - La Ville de demain (2/2) (2006)

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Grand Prix Spécial à Charlie Hebdo

Grand Prix Spécial

 

Les récents attentats de janvier 2015 à Paris contre la liberté du dessin de presse et ceux qui l’exercent ont amené l’organisation du Festival a décider de l’attribution d’un Grand Prix Spécial, comme il l’a déjà fait par le passé pour son dixième anniversaire, le quinzième, le vingtième, le trentième, le quarantième ou le Prix du Millénaire.

 

Le Grand Prix Spécial du 42e Festival est donc remis à Charlie Hebdo, pour que le souvenir du travail de tous les contributeurs de ce titre essentiel de la presse française reste dans les mémoires, en hommage aux dessinateurs assassinés et à leur nécessaire combat pour la liberté d’expression.

 

Communiqué de presse 29 JANVIER 2015

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Il est difficile d’être un dieu,  Arkadi et Boris  Strougatski

 

Il est difficile d’être un dieu,  

Arkadi et Boris  Strougatski.

 

A l’occasion de la sortie prochainement en salle du film éponyme œuvre posthume d'Alexeï Guerman qui reçut un prix honorifique au 8eme festival du film de Rome, pour l’ensemble de son œuvre. .

 

 Les Éditions FOLIO SF rééditent dans une édition définitive établie par Viktoriya Lavoye, et traduite du russe par Bernadette du Crest :

 

« Il est difficile d’être un dieu » d’ Arkadi et Boris  Strougatski.

 

L’action ce déroule sur la planète Arkanar entre une société semi-féodale totalitaire dirigée par un ministre de la sûreté tyrannique (souvent synonyme même dans notre univers) et l’Institut d’Histoire Expérimentale de la Terre, cette dernière dois-t-elle intervenir ?

 

Il est dur sans spolier à la fois le livre et le film d’en dire plus.

 

Si une fois lut le livre et vue le film, fait nous part de de vos remarques, sur les deux, sur l’adaptation de l’œuvre écrite et sa transposition au cinéma.

 

La lecture et le septième art méritent tous les deux de faire partie de notre univers.

BANDE-ANNONCE FILM IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN DIEU SORTIE FÉVRIER 2015

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Paris, le 27 janvier 2015

 

GLENAT LANCE EN EXCLUSIVITÉ

SES NOUVEAUTES COMICS

EN NUMERIQUE EN AVANT-PREMIERE

SUR LA PLATEFORME COMIXOLOGY.

 

A la suite de l’annonce de la signature d’un partenariat de distribution numérique en juin 2013, Glénat s’associe de nouveau à ComiXology, la plate-forme révolutionnaire de bandes dessinées numériques basée sur le cloud. ComiXology va proposer à partir du 29 janvier en exclusivité numérique et en avant-première les chapitres inédits en français des grandes nouveautés du label Glénat Comics sur comixology.fr et sur les App de comiXology pour Tablettes Fire, iPad, iPhone, Android et Windows 8. Ce lancement se fera lors du 42ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Cette action est la première de cette envergure en France.

 

Dès le 29 janvier, découvrez en avant-première les 6 premières séries estampillées Glénat Comics : Lazarus, Drifter, Furious, Letter 44, Pretty Deadly et Sex Criminals, lauréate de l’Eisner Award de la meilleure série de l’année à la San Diego Comic Con 2014 ainsi que de nombreuses distinctions aux USA dont celles des prestigieux USA Today et Time Magazine.

 

- Pour chaque série : un nouveau chapitre par mois jusqu’à la sortie du recueil complet.

 

- Chaque chapitre sera commercialisé au prix de 1,99 €

- Du contenu additionnel gratuit et exclusif tels que deux préludes aux séries Lazarus et Furious.

 

ÉVÉNEMENT ANGOULEME 2015

- ComiXology et Glénat accueilleront Ivan Brandon, cocréateur et scénariste de Drifter, pour une rencontre-conférence intitulée : Conférence Glénat Comics, l'incubateur des nouvelles tendances des comics sise au Forum Pop Culture – Amphithéâtre Le Nil le samedi 31 janvier à 16h et animée par Olivier Jalabert, directeur du label Glénat Comics- Chip Mosher, Vice-Président Marketing et Communication de ComiXology prendra également la parole lors de l’événement.

 

- Sébastien Célimon, directeur du développement numérique chez Glénat, sera également présent.

 

(Communiqué de presse)

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Couverture: Laura Csajagi

Couverture: Laura Csajagi

A.O.C. Hiver 2015 N° 35

Aventures Oniriques et Compagnie

SF-Fantasy- Fantastique

 

Ce nouvel opus change beaucoup des précédents par la forme : un corps de caractères de 11 au lieu 10, un format légèrement plus réduit, une présentation plus en rondeur, un nombre de pages plus important.

 

Mais toujours autant de plaisirs à lire les nouvelles publiées et également à voir les illustrations qui les accompagnent.

 

Vous trouverez ci-dessous, le sommaire.

 

Cette fois-ci, parmi les nouvelles publier pas de BD, c’est dommage, mais cela vient des propositions faites à la rédaction, à vos crayons les auteurs/dessinateurs de BD de SF, Fantasy, Fantastique

 

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A.O.C. Hiver 2015 N° 35

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La BD est Charlie (ouvrage collectif)

 

Communiqué de presse

SYNDICAT NATIONAL DE L'ÉDITION

Paris,  le 26 janvier 2015

 

La BD est Charlie (ouvrage collectif)

Parce qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours…

Du mercredi 7 janvier au vendredi 9 janvier 2015, une série d’attentats a été perpétrée en France : dix-sept personnes, dont plusieurs artistes et collaborateurs de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, ont perdu la vie dans des circonstances tragiques.

Face à ce drame, des dessinateurs de presse et des auteurs de bandes dessinées du monde entier ont réagi spontanément.

Émouvants, poétiques, humoristiques, violents, satiriques… Cent quatre-vingt-trois dessins ont été rassemblés dans un recueil intitulé La BD est Charlie : hymne à la liberté d’expression permettant de témoigner de l’extraordinaire solidarité artistique que cette tragédie a suscitée.

Cet ouvrage, conçu à l’initiative du groupe Bande dessinée du Syndicat national de l’édition et ouvert à la participation de tous les éditeurs volontaires, adhérents ou non au syndicat, a été réalisé au profit des familles des dix-sept victimes des attentats, auxquelles sera reversée l'intégralité des bénéfices.

Des centaines d’auteurs se sont mobilisés et ont proposé leurs dessins. Toutes les contributions qui n’ont pu être publiées dans le recueil seront diffusées sur deux albums de la page Facebook du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême :

Album 1 et 2 (voir liens ci dessous) 

 

La BD est Charlie a été publiée conjointement et solidairement par les maisons d'édition de bande dessinée françaises et belges qui ont travaillé gracieusement. Dessinateurs, éditeurs et diffuseurs ont offert leurs droits et leurs services ; imprimeurs, papetiers et distributeurs ont travaillé à prix coûtant ; les libraires, enfin, ont tous reçu la même remise, minorée.

Face à l'horreur, des dessinateurs du monde entier ont fait spontanément usage de la seule arme dont ils disposent: leur crayon. Les éditeurs du Groupe BD du SNE, rejoints par de nombreuses autres maisons, les ont accompagnés dans cet élan, en publiant ce livre où percent à chaque page un humour rageur et une émotion à fleur de trait. Plus encore qu'un hommage, La BD est Charlie est une réponse sensible et résolue aux ennemis de la liberté d'expression.

Guy Delcourt, Président du groupe BD du SNE (élu en janvier 2015).

Devant l’afflux de témoignages spontanés des auteurs, bouleversés par ce crime atroce, nous avons souhaité réagir très vite, et tous ensemble. L’idée d’un livre collectif est née de cette volonté de montrer l’implication et la solidarité de l’ensemble de la profession. Nous sommes tous, de près ou de loin, liés à l’histoire de Charlie et à celle de ses auteurs.

Philippe Ostermann, ancien président du groupe BD du SNE.

 

Communiqué de presse

SYNDICAT NATIONAL DE L'ÉDITION

Paris,

le 26 janvier 2015

 

Parmi les nombreuses victimes de cet attentat, quatre célèbres dessinateurs de presse, auteurs et amis, ont disparu : c’est un très lourd tribut payé par la profession à la liberté de la presse et à la caricature, traditions françaises cultivées à travers les régimes politiques de nos cinq Républiques. La vive réaction de l’édition française, dont ce livre est un exemple parmi beaucoup d’autres, est à la hauteur de ce tragique événement historique.

Jacques Glénat, ancien président du groupe BD du SNE.

 

Prix : 10 euros

Nombre de pages : 176

Auteurs : 173

Date de parution : 5 février 2015

Disponible en avant-première au

Festival international de la bande dessinée d’Angoulême

ISBN : 978-2-344-00934-5

Tirage : 100 000 exemplaires.

 

À propos du Syndicat national de l’édition

Le Syndicat national de l’édition (SNE), présidé par Vincent Montagne, est l’organe professionnel représentatif des éditeurs. Avec 650 éditeurs adhérents, le syndicat défend l’idée que l’action collective permet de construire l’avenir de l’édition. Le SNE défend le droit d’auteur, la liberté de publication, le principe du prix unique du livre, la diversité culturelle ; il contribue à la promotion du livre et de la lecture.

Les éditeurs participants

Albert René

Balivernes

Bamboo

Bayard

Casterman

Dargaud

Delcourt

Denoël Graphic

Didier Jeunesse

Dupuis

Éditions du Long Bec,

Éditions du Ricochet,

Flammarion Jeunesse

Fluide glacial

Futuropolis

Gallimard Bande dessinée

Glénat

Hachette

IMAV

L’Agrume

La Boîte à bulles

La Martinière

Le Lombard

Les Deux Royaumes

Les Humanoïdes associés

Locus Solus

Nadoz-Vor Embannadurioù

Panini Comics

Rue de Sèvres

Sarbacane

Soleil

Terre vivante

Urban Comics

Vents d’ouest

44

 

 

Les auteurs de l’album

La BD est Charlie

AL-AZAR

ALARY Pierre

ANDRÉ Nicolas

ANLOR

ARANEGA Diego

ARÉ

AUGUSTIN Virginie

AZAM Jacques

BAEKEN Serge

BAJRAM Denis

BAKER Steve

BALEZ Olivier

BALOUP Clément

BARBUCCI Alessandro

BARTE Allan

BAZILE Bruno

BÉLOM

BERCOVICI Philippe

BERNSTEIN Jorge

BERTH

BESSE Christophe

BESSERON Olivier

BESSON Fred

BIHEL Frédéric

BLUTCH

BOCQUET Olivier

BODART Denis

BOUCHARD Gilbert

BOUCQ François

BOURGEOIS Kevin

BOURHIS Hervé

BREYNAERT Sabine

BRUNEL Roger

CANIZALES

CARRÈRE Serge

CASSEGRAIN Didier

CATEL

CESTAC Florence

CHABOUTÉ Christophe

CHEREAU

CLED’12

CLERC Lucille

CORNETTE Jean-Luc

COUTELIS Al

CRUMB Robert

DAB'S

DAIRIN Ian

DAUTREMER Rébecca

DAVODEAU Étienne

DE CASTELBAJAC Vaïnui

DE LA GARE Marcel

DE MOOR Johan

DECAUX

DEHAES Serge

DELACROIX Clothilde

DELIGNE

DELISLE Guy

DESBAT Martin

DOMECQ Mathilde

DUARTE Kyko

DUMAS Patrice

DUME

DUTERTRE Charles

DUTREIX Romain

ERRE Fabrice

FABCARO

FAYOLLE Marion

FERRANDEZ Jaques

FERRI Jean-Yves

FIOR Manuele

FLORIS

GABS

GELUCK Philippe

GILSON David

GIPI

GIRIAT

GOETZINGER Annie

GOMEZ Lucile

GROS Pascal

GUERRA Pia

HANUKA Asaf

HÉLIOT Éric

HERRERO Oscar

HIPPOLYTE

HYMAN Miles

JAMES

JIHO

JOUSSELIN Pascal

JOUVRAY Jérôme

JP AHONEN

JUAN

KABUKI

KERASCOET

KICHKA

KINDT Matt

KOKOR Alain

KRASSINSKY Jean-Paul

KRINGS Jean-Marc

KROLL Pierre

LAFEBRE Jordi

LAPIERRE Francois

LARCENET Manu

LAVENANT Eugénie

LAX Christian

LE CIL VERT

LÉCROART Étienne

LEONI Lucio

LIBERATORE Tanino

LONG Guillaume

LOUISON

LUPANO Wilfrid

MADAULE Bruno

MALTAITE Éric

MANARA Milo

MARCH Guillem

MARINI Enrico

MASSOT Aude

MATHIS Jean-Marc

MAYANA

MAZURIE Jean-Christophe

MIX ET REMIX

MONTAGNE Yves

MONTAIGNE Marion

MORDILLO Guillermo

MOTTURA Paolo

NEEL Julien

NEYESTANI Mana

NICOBY

NOB

OBION

OIRY Stéphane

PAULO Marco

PEETERS Frederik

PESSIN Denis

PÉTILLON René

PEYO Studio

PINHEIRO Nicolai

POPE David

POUPON Nicolas

POZLA

RADICE Teresa

RAKHAM Alex

RAVARD François

REVEL Sandrine

REYNÈS Matthieu

ROBBERECHT

ROSA Domenico

ROUX Stéphane

RUPPERT et MULOT

SAGOT Éric

SAILLARD Rémi

SAIVE Olivier

SALCH Éric

SÉCHERESSE LoÏc

SEURET Jean-Loup

SIRI Maly

SOULCIÉ Thibaut

SPIESSERT Rudy

SWARTE

SWYSEN Bernard

TABARY Nicolas

TARQUIN Didier

TERREUR GRAPHIQUE

THIRIET Jean-Michel

TieKo

TINE

TRONDHEIM Lewis

TURCONI Stefano

VARELA Lucas

VIDBERG Martin

WITKO

YSLAIRE Bernard

ZEP

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couverture de: "Singularité"

couverture de: "Singularité"

Entretien :

Dominique Deconinck,

DDk Anticipation

 

Stéphane Dubois,

Vous avez créé récemment une maison d’édition destinée à la science-fiction, pour lui avoir donné le nom inusité de nos jours d’Anticipation.

 

DDk

DDK est le trigramme qui m’a suivi depuis des décennies dans les entreprises où j’ai travaillé, que j’ai fini par m’approprier.

 

Quant au terme Anticipation, il définit clairement la nature de la maison d’édition : nous ne publierons que des romans dont l’intrigue s’appuie sur des faits scientifiques avérés, libre à l’auteur d’extrapoler à partir d’eux. Je souhaite aussi créer l’envie de faire connaître des avancées scientifiques majeures comme l’a fait Jules Vernes en son temps et faire réfléchir sur leurs éventuelles conséquences et tout cela dans un roman agréable à lire. C’est ambitieux …

 

La France est un pays déprimé, selon certains le plus triste du monde, nous sommes focalisés sur des facteurs conjoncturels : le chômage, la paupérisation et nous ne voyons pas assez les immenses avancées technologiques qui permettent d’augmenter l’espérance de vie d’un trimestre par an, d’implanter un cœur artificiel, de remplacer une jambe arrachée par un requin par une prothèse qui restitue les sensations du surfeur, etc.

 

Un autre exemple : je suis surpris de voir beaucoup de français donner généreusement au téléthon et s’élever violemment contre les manipulations génétiques. Un roman d’anticipation peut donner un nouvel éclairage sur ce point de vue, sur le monde.

 

Tout le monde n’a pas envie de lire des revues scientifiques, un roman peut aussi être une invitation à réfléchir sur les immenses potentialités de la science à la façon des romans historiques qui s’appuient sur l’Histoire et nous font l’apprendre sans même y penser.

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir décidé de créer ta propre maison d’édition ?

 

 Dominique Deconinck,

Ah ? Bonne question, les éditeurs de SF français sont rares, ils reprennent souvent des auteurs étrangers reconnus et ne laissent que très peu de  place, à ma connaissance, à des auteurs français d’anticipation. Je lis les revues de SF majeures, Galaxies, Bifrost qui est aussi éditeur, Fiction et je ne retrouve pas toujours ce que j’ai envie de lire alors … entre le constat et l’action, j’ai choisi.

 

Stéphane Dubois,

Songes-tu à éditer d’autres auteurs dans l’avenir ?

 

DDk

OUI ! Bien sûr, je ne veux pas n’être qu’un auto-éditeur de plus ! Je souhaite que ceux qui partagent mes idées me rejoignent, que nous avancions ensemble pour faire découvrir le monde fabuleux de la recherche scientifique. Alors j’invite ceux qui pensent comme moi à m’envoyer leurs manuscrits ou simplement me contacter.

 

Au travers de mon premier roman Connexions dangereuses j’ai appris la richesse de l’écriture  à plusieurs, chacun apporte son vécu, sa créativité, ses idées. Aujourd’hui j’espère fédérer des romanciers, des scientifiques, des curieux, des fous, pour écrire et pourquoi pas ensemble !

 

J’organise aussi un concours de nouvelles qui, je l’espère, me permettra de détecter de nouveaux talents.

 

Stéphane Dubois,

Tu publies le premier tome du Cycle de la Singularité, cela rentre dans ce que tu  considères comme de l’anticipation?

 

DDk

Oui et sans ambiguïté. Le premier chapitre peut échapper au genre de l’anticipation mais il reprend l’avis de la plupart des archéologues. Dans la première partie du roman,  les éléments scientifiques cités sont avérés. Quant à la suite elle invite à la réflexion : nous assistons à la compétition entre l’homme amplifié et l’ordinateur, la machine. La loi de Moore, qui n’a de loi que le nom j’en conviens, incite à penser que la puissance des ordis est multipliée par deux tous les dix-huit mois alors que l’homme évolue bien plus lentement. De plus les ordinateurs parlent  à peu près le même langage, ils partagent les bases de données de connaissance de l’humanité et nous leur apprenons depuis des décennies à apprendre à apprendre. Isaac Asimov avait bien perçu  ce problème, avait proposé une solution,  les trois lois de la robotique, que personne ne songe à appliquer. L’Humanité et la Machine seront en compétition, qui gagnera : c’est bien l’objet du roman.

 

Stéphane Dubois,

Tu as également publié : « Il sentait bon le sable chaud ... » et « La Crevette malicieuse et la loi d'Erlang » cette dernière ayant obtenu un prix, tu peux nous parler de ces deux œuvres ?

 

DDk

Je commencerai par un roman que tu n’as pas cité Connexions dangereuses, écrit à quatre mains sous le pseudonyme Miriam Okerman, sans doute moins ambitieux que Singularité, il était proche du polar mais il évoquait déjà de façon moins achevée le thème de Singularité. J’avais commencé à écrire des pièces du puzzle du roman suivant sans encore savoir où j’irai.

 

Avant de prétendre  écrire seul je voulais me mesurer à d’autres écrivains. Un concours de nouvelles reconnu, celui d’Issy les Moulineaux, dont le thème cette année-là  était file d’attente, me permit de le faire, je  me souvenais de mes lointaines études de probabilité, de l’air du temps , j’étais moins littéraire que les autres postulants, d’une humeur joyeuse, bref j’étais décalé. J’avoue avoir été très heureusement surpris de recevoir le premier prix. Quant à il sentait bon le sable chaud … ,  cette nouvelle résulte d’un gag : j’avais entre les mains une histoire de la légion et je survolais parfois un blog d’écriture. Ce dernier  proposait un concours organisé par Harlequin invitant à revisiter le thème de l’érotisme, j’avais déjà quelques bribes en tête, je l’écrivis très vite et je fus heureux d’être nominé. J’ai pris les résultats de ces deux  concours comme autant de signes et je me suis très lentement à penser à Singularité.

 

Stéphane Dubois,

Quels sont tes projets éditoriaux ?

DDk

Un éditeur a trois fonctions,

Un éditeur a trois fonctions, la première est primordiale: il doit dénicher, de nouveaux talents. Je compte beaucoup sur un concours de nouvelles pour découvrir des auteurs, voire les retrouver. Son thème sera bien évidemment ancré dans l’anticipation. Je compte sur ton blog pour que des plumes en herbes ou des écrivains reconnus apportent leurs visions des prochaines décennies.

La deuxième est administrative, il faut protéger l’auteur, le faire imprimer, lui éviter les étapes administratives.

Ensuite, il faut  faire connaître l’œuvre et là éditeur ET  auteur ont un immense rôle à jouer.

C’est de leur enthousiasme, de leur détermination, de leur temps que dépendra le futur du roman et de ceux qui suivront.

Stéphane Dubois,

As-tu un extrait à nous proposer ?

DDk

Oui ! Bien sûr. Et ne crois pas avoir les clefs du roman après l’avoir lu.

— Après-guerre on a cru un instant que la loi de Moore[1] ne fonctionnait plus, on avait tort. Les ordinateurs quantiques et leur formidable puissance sont à portée de notre technologie et auront une puissance difficilement imaginable … mais en attendant je suis agacée de devoir sans arrêt crypter le moindre message.

Internet avait survécu à la Fin des Nations mais était désormais trop facile à espionner. Le cryptage nuisait à la spontanéité. Restait à trouver la solution.

— Tout opposés à la science qu’ils soient, les livristes sont de redoutables technophiles, ils nous font épier par tous les hackers de la planète. J’ai l’impression de perdre plus de temps à élever des pare-feu qu’à faire mes recherches.

— Que suggères-tu Arkady ?

— Communiquer directement de cerveau à cerveau.

— De la télépathie ?

— Pas exactement. Nick m’a invité à l’une de ses conférences. Il peut vous parler du sujet bien mieux que moi.

Le docteur Niklaus Baldur suspendit son occupation du moment : décortiquer avec entrain une crevette de sa fourchette et de son couteau. Il posa ses couverts et s’adressa à ses commensaux.

— Cela peut paraître fou mais ça l’est sans doute moins que nous l’imaginons. La veille de la Fin des Nations avait vu une explosion de découvertes en neurosciences. Des chercheurs ont détecté des foyers de cellules souches[2] dans le cerveau qui se transforment en neurones spécialisés adaptés aux stimuli sensoriels reçus. Elles servent à remplacer les vieilles cellules et à réparer des liaisons détruites. Cela explique que l’on puisse perdre la mémoire ou au contraire la préserver si l’on active le champ cérébral impliqué. Le cerveau d’Einstein a été conservé, des chercheurs l’ont étudié, ils ont très vite remarqué que le lobe cervical impliqué dans la logique était surdéveloppé[3]. Dans un premier temps ils ont conclu à une anomalie génétique positive. Aujourd’hui nous savons que les parties les plus utilisées s’accroissent plus que les autres comme les muscles des athlètes.

— Pouvons-nous développer la transmission de pensée ?

— Pourquoi pas ? Toujours avant la guerre, des hommes sont parvenus à obtenir d’un bonobo qu’il fasse bouger le curseur d’un écran par l’intermédiaire d’électrodes implantées dans son cerveau pour pointer les objets qui lui étaient désignés. La possibilité de correspondre existe, reste à la développer[4].

Jusqu’alors Alia écrivait dans son carnet sans marquer le moindre signe d’intérêt au sujet, elle leva la main.

— Imaginons que vous mettiez une personne en isolement sensoriel, que vous introduisiez une puce interactive dans le cerveau, les neurones naissants se connecteront à celle-ci.

— Cela a déjà été étudié avec succès sur … des neurones d’escargot[5].

— En combien de temps ?

— Je n’ai jamais étudié le problème sous cet angle. En première approximation …un mois.

Elle croisa les bras, les observa les uns après les autres :

— Nous avons ici la spécialiste mondiale des métalangages, une sommité en recherche sur le cerveau, un expert en coordination des intelligences artificielles, une jeune femme prétendant être capable de créer des matériaux entièrement nouveaux … si vous le voulez bien je rédige la pré-étude.

 

   

 

 

 

 

 

[1] On devrait plutôt parler de conjecture de Moore. En première approximation on constate que la puissance des ordinateurs double tous les dix-huit mois (ce qui revient à affirmer qu’elle est multipliée par mille tous les quinze ans).

[2] Au cours de la vie de nouvelles cellules neuronales sont générées dans le système nerveux adulte chez la plupart des espèces. La neurogenèse se déroule principalement dans deux régions du cerveau des mammifères adultes dont l’homme : le gyrus denté de l’hippocampe et la zone sous-ventriculaire, région située sous la paroi des ventricules latéraux.

[3] On distingue plusieurs types de cellules souches, en première approximation, les cellules souches omnipotentes qui peuvent se reproduire et se différentier en n’importe quel autre type de cellule, et des cellules pluripotentes qui ne peuvent se différentier qu’en un nombre fini de type de cellules.

[4] En 2006 des chercheurs de l’Université de Calgary (Canada) ont prouvé qu’il était possible de cultiver un réseau de neurones sur une puce de silicium.

[5] Des chercheurs de l’Institut Max Planck ont publié un article sur le sujet (source : Le Monde)

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