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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #nouvelles

Couverture : Wysoka

Couverture : Wysoka

A.O.C N° 49

Aventures Oniriques et Compagnie

Nouvelles – articles sur l’écriture-bande dessinées

Science-fiction – Fantasy - Fantastique

Eté 2018

 

Nos fidèles internautes connaissent désormais très bien cette revue.

 

Pour ce numéro quarante textes furent soumis, avec toute la bonne volonté du monde, il est bien sûr impossible de tous les publier, même si une grande partie l’avait mérité. Ce genre de choix a toujours un côté injuste, mais la vie…

 

En attendant, ceux publiés dans ce numéro méritent largement de se trouver dans cette livraison. Cinq textes très différents les uns des autres, mais c’est justement ce qui fait l’un des charmes de cette revue.

 

Vous trouverez le menu de ce numéro, ainsi qu’un bulletin d’adhésion/abonnement, vraiment soutenez nous et rejoignez nos rangs, vous ne le regretterez vraiment pas promis.

A.O.C N° 49
A.O.C N° 49

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Les Ombres d'Élyranthe

Les Ombres d'Élyranthe

 

Un nouvel éditeur vient de faire paraître une première anthologie consacrée aux genres de l'imaginaire. Il s'agit des « Ombres d'Élyranthe », une petite association franco-belge gérée de main de maître(sses) par deux autrices issues du forum l' « Écritoire des Ombres ». Lester L, Gore m'a fait parvenir un exemplaire de ce recueil afin que j'en dise quelques mots. Je vais donc commencer, de façon exceptionnelle, par l'aspect extérieur de l'objet.

Je fais en effet partie de cette catégorie de lecteurs qui ne se laissent pas influencer par l'illustration de couverture, et pour tout dire, je préfère les éditions de poche anciennes, moins tapageuses et uniformisées que celles d'aujourd'hui. Parlez-moi plutôt des vieux « J'Ai Lu », avec les illustrations nébuleuses et quasi abstraites de Tibor Csernus, ou des Fleuve Noir avec les couvertures si sexy de Gourdon ! Aujourd'hui, j'ai l'impression que l'édition de l'imaginaire tape dans un stock inépuisable de dessins assistés par informatique comportant obligatoirement des bogoss musculeux et des dragons évoquant davantage le carton-pâte que les forces élémentaires de la nature.

Les « Ombres d'Élyranthe » proposent donc un bel objet, de format agréable, pourvu d'une couverture originale. Il s'agit en fait d'un véritable miroir dépoli, qui tranche sur le fond sombre, entouré de l'image d'un cadre baroque du plus bel effet. J'avoue que l'effet d'ensemble est attirant, et intriguant. Mais, comme disent les Anglais, on ne juge pas un livre à sa couverture.

Alors, « Ombres » est un bel exemple du dynamisme et de la diversité des auteurs français, loin  de l'uniformisation commerciale que l'on retrouve dans les catalogues des « grands » éditeurs, et donc sur les tables des libraires. Science-fiction option « space opera érotique » (remarquable « Trou de Ver »), allégorie poétique à la Chambers (« Les Masques de Carmina », « L'écrivain »), thématique lovecraftienne (« Aquariophilie »), humour sombre (« le Vieux Roger »), tous les genres, tous les aspects des littératures de l'imaginaire sont représentés dans cette anthologie, si bien qu'il est très difficile de les citer tous. À noter aussi que les nouvelles sont toutes assez courtes, ce qui ajoute encore à la variété de l'ouvrage. Ainsi, chacun trouvera son bonheur, selon le genre ou le style qu'il préfère, parmi les dix-neuf nouvelles qui composent « Ombres ».

Enfin, une préface de Ludovic Païni-Kaffin et une présentation des auteurs parachèvent un recueil bien sympathique et hautement recommandable.

 

Serge Rollet.

 

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Critique de Danse avec le taureau par Serge Rollet

Critique de:

Danse avec le taureau

par Serge Rollet

 

En temps normal, je ne suis pas amateur de romans policiers. Contrairement à la plupart de mes contemporains, je n’ai jamais été touché par la vague de « polars scandinaves » qui a inondé récemment les tables des libraires, et je ne serai probablement pas plus concerné par les futures déferlantes de « thrillers papous » ou de « suspense moldo-valaques » que ne manqueront pas de susciter les éditeurs et les critiques. Bref, les enquêtes policières ne me passionnent pas, le whodunit m’assomme, et c’est avec allégresse que je me tamponne le coquillard de la question fatale : « Est-ce bien le colonel Moutarde qui a tué le docteur machin avec un chandelier en plastique mou ? »

 

Quant à la tauromachie, mon opinion est plus nuancée que celles des pro- et des anti-, même si ça m’étonnerait qu’on me voie un jour sur les gradins d’une arène, coincé entre une touriste teutonne et un aficionado à béret. Et puis, cette manie qu’ont les toreros de s’habiller comme Lady Gaga, et de coiffer un chapeau qui ressemble à des oreilles de Mickey, je trouve ça suspect…

 

Alors, me demanderez-vous, tas de petits curieux, pourquoi te risquer à donner ton opinion sur « Danse avec le Taureau », le thriller basque de Philippe Ward ? Eh bien, je vous répondrais que c’est parce que je connais la plume de Philippe Ward, dont j’avais apprécié le fascinant « Irrintzina » et les nouvelles collectées dans le recueil « Noir Duo », et que je voulais découvrir la façon dont il se débrouillait avec le genre hautement codifié du roman policier.

 

Et je n’ai pas mis longtemps à m’apercevoir que Philippe se sort de l’exercice avec brio : son style dépouillé, direct, s’accorde à merveille avec la tension de l’enquête, qui s’avère menée sans faille vers une conclusion qui, si elle n’est pas surprenante, est logique et solidement étayée. Le personnage principal est vraisemblable, assez attachant pour que ses efforts donnent envie de continuer la lecture, tandis que les personnages secondaires sont dépeints avec vigueur et concision. Évidemment, sur un format aussi court (moins de 200 pages), l’auteur ne se lance pas dans des descriptions trop détaillées, et parfois la psychologie et les sentiments des protagonistes sont esquissés à grands traits, mais l’essentiel est là : le style est vigoureux, fluide et débarrassé de tout tic d’écriture, et le « suspense » policier de rigueur est bien présent.

 

Mais ce qui constitue pour moi l’attrait principal de ce roman, c’est la patte de Philippe Ward, qui prouve qu’il n’est pas qu’un « faiseur de polars », mais bel et bien un écrivain de talent. Ce style qui permet de le reconnaître, c’est d’abord l’ancrage dans une région, SA région, qu’il revisite sans cesse en apportant à chaque livre une petite touche supplémentaire. Tout au long de son œuvre, Philippe Ward vante et illustre son Sud-Ouest natal, avec un regard où l’amour et la fidélité n’excluent pas la lucidité et le sens critique. Et moi, j’aime ces auteurs qui revendiquent leur identité, qui s’appuient sur un territoire et un peuple pour raconter leur histoire.

 

Ensuite, si « Danse avec le Taureau » reste un polar, Philippe Ward ne peut s’empêcher d’instiller dans son récit des éléments inquiétants, surprenants, comme une épée qu’un destin unique semble avoir chargée d’une énergie mystérieuse, ou bien les résurgences de l’antique culte de Mithra. Et là, grâce à ces détails évoquant le surnaturel, mon intérêt a été relancé pour aller à la conclusion du récit. Car ce qui m’attire dans l’art de conter de Philippe, c’est sa capacité à faire accepter des éléments appartenant au fantastique dans des romans fortement ancrés dans la réalité d’un lieu et d’une culture, à l’instar d’un Masterton par exemple.

 

En conclusion, « Danse avec le Taureau » est un court roman policier qui se lit avec plaisir, même si la corrida vous répugne ou vous indiffère, surtout grâce au talent et au métier de son auteur, qui sait capter constamment l’attention du lecteur.

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« De Chair et d’Encre&quot;, Dola Rosselet

« De Chair et d’Encre",

Dola Rosselet

aux éditions Rivière Blanche,

collection Noire 

                                                           

Même –et surtout- sans tenir compte du foisonnement des sous-genres artificiels qui encombrent les librairies,  (bit-lit, urban, dark, high fantasy…) je suis convaincu qu’il existe plusieurs catégories de fantastique, ce genre inclassable que la critique méprise et que le public comprend mal. On y trouve les récits qui lorgnent vers l’épouvante, ceux qui rendent hommage aux grands maîtres, les nouvellistes aux préoccupations sociales, les commerciaux qui surfent sur les modes, et que sais-je encore. Il existe aussi une marge de textes qui résistent à tout classement, ce qui énerve sans doute les maniaques pontifiants de la mise sous étiquette. Et je pense que le recueil de Dola Rosselet fait partie de ces derniers, tant la variété des thèmes abordés a tout pour désorienter les taxonomistes du surnaturel. Science-fiction, heroic-fantasy, thriller, horreur, Dola Rosselet n’hésite pas à nous proposer des nouvelles dans tous les genres, avec toujours autant d’originalité. Ses univers, aussi divers soient-ils, portent la marque de fabrique de son talent particulier : esquissés à petites touches, ils donnent toute latitude à leur lecteur d’imaginer des suites possibles grâce à des fins souvent ouvertes, qui laissent le champ libre à l’imaginaire.

 

Je ne décortiquerai pas chaque nouvelle, je préfère laisser aux chanceux qui vont découvrir « De Chair et d’Encre » le plaisir de la nouveauté, mais ce recueil plein de diversité présente néanmoins une belle unité grâce à un style qui ne se relâche jamais. L’écriture de Dola Rosselet, sous des dehors de simplicité, ne laisse rien au hasard : les termes choisis sont évocateurs, et contribuent à distiller une ambiance particulière à chaque histoire. Distiller… Sans doute le mot est bien adapté, car les parfums et les odeurs occupent une place particulière dans cet ensemble : une fragrance récurrente d’eau de Cologne suffit à susciter l’inquiétude dans « À la Vie, à la Mort », bien mieux que les accessoires trop utilisés des récits de maisons hantées. De même, dans « Comme un Parfum de Deuil », la bien aimée trop tôt disparue est personnifiée par son parfum, comme si chaque être, en plus de son âme propre, se définissait par son empreinte olfactive. Que ce soit sur les champs de bataille de la Grande Guerre ou dans un ascenseur, à la toute fin du monde en compagnie du dernier homme ou dans une arche spatiale désemparée, cette sensualité dans le style de Dola Rosselet, cette attention portée à leur ressenti intime est la marque d’un auteur unique.

 

Si vous aimez sortir des sentiers battus avec des récits originaux et pleins de sensibilité, si les poncifs actuels d’un fantastique commercial vous écœurent, allez faire un tour sur les berges de la Rivière Blanche, et laissez-vous porter par les nouvelles « De Chair et d’Encre », vous ne reviendrez pas indemnes du voyage…

 

Serge Rollet

Extrait gratuit en téléchargement légal.

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Entretien Emmanuelle Nuncq Ecrivain

Entretien

Emmanuelle Nuncq

 

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Emmanuelle,

Tu as déjà écrit de nombreux textes, tu en as publié combien à ce jour ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Écrits je ne les compte plus, je les remanie souvent, j’en suis à mon huitième publié à ce jour. Sur les couvertures il y a une rose par roman publié.

 

Stéphane Dubois,

Quel fut le premier roman que tu as édité ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Il n’est pas là, il s’agit de « Porcelaines », qui a obtenu le Prix du premier Roman en ligne 2011 aux éditions Le Manuscrit, déçue par cette maison d’édition, je l’ai retiré après des mois de batailles pour récupérer mes droits.

 

Vous ne le trouverez donc plus dans le commerce.

 

Stéphane Dubois,

Parle-nous de ton dernier roman.

 

Emmanuelle Nuncq,

Il s’agit des « Chercheurs du temps », publié aux Éditions Séma, ce sont des voyageurs dans le temps, un professeur emmène ses élèves étudier différentes disciplines, il engage Roxanne, férue de littérature française. Ils partent voir les auteurs qu’elle étudie. Chaque chapitre est consacré à un auteur. Ils va leur arriver plein d’aventures, et ils ne vont pas spécialement se cantonner à la littérature française du 19e  siècle, ils vont étudier : chrétien de Troyes, Edgar Alan Poe, Jane Austen.

 

Ce sont des auteurs que j’aime particulièrement et j’ai voulu leur consacrer quelques pages.

 

Le premier qu’ils rencontrent est Gérard de Nerval, puis  Baudelaire et Alexandre Dumas, ensuite ils partent à l’époque de la Régence anglaise, car Roxanne aime beaucoup Jane Austen et veut assister  à un bal.

 

Stéphane Dubois,

Tu as pensé à docteur Who en écrivant ton roman ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Oui comme dans cette série, cela va dérailler et un méchant va apparaitre rapidement, chaque fois qu’ils veulent aller dans une époque ils n’arrivent pas dans la bonne, ou alors des personnes peu recommandables arrivent.

 

Stéphane Dubois,

Tu as mis combien de temps à écrire ce roman ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Le premier épisode je l’ai écrit il y a déjà dix ans, il s’agissait à l’époque d’une Fan-fiction de Docteur Who.

 

Cela a énormément évolué depuis, maintenant c’est mon univers, mais avec le même principe deux personnes partent voyager dans le temps, principe que l’on retrouve aussi dans « Retour vers le Futur ».

 

 

Stéphane Dubois,

Tu fais partie également d’une anthologie « Sur le Balcon », tu peux nous en dire quelques mots ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Chaque auteur a proposé son texte sur la base du thème choisi par l’anthologiste. Comme j’aime beaucoup cette période, j’ai choisi le 19e siècle et le balcon est celui d’un théâtre. Il s’agit, sous forme de nouvelle, d’un thriller.   

 

Stéphane Dubois,

Tu as commencé à écrire jeune, vers quel âge ?

 

Emmanuelle Nuncq,

J’ai commencé à écrire vers les 10 à 11 ans, des saynètes pour mes cousins et cousines, des petits poèmes.

 

À cette époque je n’avais pas idée de devenir écrivain. Je me suis mise à écrire sérieusement beaucoup plus tard, aux « Imaginales », il y eut un  speed dating auteur-éditeur. J’ai proposé un roman, que j’avais écrit durant mes heures de travail, j’étais guide et surveillante au  Musée Lorrain à Nancy, parfois j’avais du temps et sur un petit carnet j’écrivais. 

 

 

J’ai passé deux ans à écrire ce roman que j’ai présenté à un éditeur à l’occasion de ce speed dating.

 

Cela a marché et j’ai commencé à me pencher sur le métier d’écrivain.

J’ai participé à des concours de nouvelles j’en ai gagné deux ou trois, mais rien d’important.

 

Je me rappelle de « Poésie en liberté », j’ai obtenu un prix pour cela (« Poésie en liberté » est un concours international de poésie en langue française. Il est ouvert à toute personne en formation de 15 à 25 ans. NDLR).

 

J’ai aussi obtenu pour « Porcelaines »le prix du premier roman en ligne au moment de sa sortie.

 

Stéphane Dubois,

Tu en es à  combien de romans ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Actuellement j’en suis à huit romans publiés et trois en préparation. Chaque rose sur la couverture d’un de mes romans correspond au nombre de romans que j’ai déjà publiés.

 

Je prépare une trilogie de fantasy, fantasy gore vraiment sombre.

 

Stéphane Dubois,

Quels sont tes auteurs préférés ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Comme vous pouvez le deviner à ce que j’ai dit plus haut, j’aime beaucoup les auteurs français du 19e siècle.

 

Je voue une passion a la pièce « Cyrano de Bergerac », je  l’ai lue une bonne cinquantaine de fois,  j’ai vu une bonne dizaine d’adaptations.

 

Stéphane Dubois,

Quelle est ton adaptation préférée de cette pièce ?

 

Emmanuelle Nuncq,

De toutes celles que j’ai vues, la mise en scène préférée est celle de la Comédie Française. Elle est vraiment bonne et les acteurs sont géniaux, particulièrement Michel Vuillermoz,  elle a d’ailleurs été récompensée.  À cette occasion j’ai redécouvert le rôle de Christian.

 

Stéphane Dubois,

Il y a d’autres formes d’écritures qui t’intéresseraient ?

 

Emmanuelle Nuncq,

J’ai écrit, surtout adolescente, des scénarios. Cela va très vite, et j’ai une écriture très cinématographique, je rêve d’être dans le milieu du cinéma, mais cela coute très cher, mon rêve serait que l’un de mes livres soit adapté au cinéma. J’aimerais avoir plus de rôles : écrire le scénario, jouer dans le film, faire des costumes.

 

Stéphane Dubois,

Des costumes aussi tu en fais ?

 

Emmanuelle Nuncq,

Je fais des costumes pour moi et  j’aimerais dessiner  les costumes   d’un film tiré d’un de mes ouvrages.

 

Quand on écrit, les effets spéciaux coutent beaucoup trop cher.

 

Stéphane Dubois,

Merci pour cet entretien, et nous tiendrons informés les internautes de tes prochaines publications. 

 

Entretien réalisé dans le cadre du BIFFF 2018.

 

 

Bibliographie :

Paru chez Séma Éditions :

Chercheurs 2 Les Chercheurs du Temps,

 

Bordemarge, le 13 avril 2012 aux éditions Castelmore.

 

En février 2016 est paru aux éditions du Chat Noir le premier tome de la trilogie "Palimpsestes" intitulé "Impressionnisme". Le second tome "Symbolisme", est paru en février 2017, et le dernier,   Anachronisme", début 2018, en même temps que "Les Chercheurs du Temps" (Séma), préquelle de "Bordemarge".

 

« Porcelaines » Indisponible

 

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Les Compagnons de l’ombre Jean-Marc Lofficier 23

Les Compagnons de l’ombre Jean-Marc Lofficier 23

Les Compagnons de l’ombre

Jean-Marc Lofficier

Volume 23

 

Nous en sommes déjà au volume vingt-trois, de cette série commencée en 2007.

 

Des auteurs aussi bien français qu’anglais ou américain nous offrent une nouvelle fois partager des rencontres improbables entre héros et méchants. Certaines plus parodiques que d’autres qui ont un aspect plus d’hommages littéraire.

 

La variété des auteurs de ces douze nouvelles, écrites par douze auteurs différents, fait que chacun devrait y trouver son compte, mais bien sûr également et forcément moins aimé certaines.

 

En ce depuis d’été, c’est l’idéal pour se détendre à la plage.

 

Nous vous offrons ci-dessous en téléchargement légal est gratuit une des nouvelles de ce recueil, grâce aux Éditions Rivière Blanche, qu’il en soit remercier.

 

 

Résumé de l’ouvrage :

Au Japon, Rocambole croise le fer avec Zatoichi; Eugénie Danglars affronte Carmilla la vampire; Arsène Lupin fait équipe avec John Silence et le Père Brown; Harry Dickson retourne explorer les bas-fonds de New York; les agentsde Madame Atomos découvrent l'existence du Peuple; Waldemar Daninsky se bat contre le monstre de Frankenstein; Aramis repousse les forces de Baal; le Capitaine Vampire complote la mort de Von Bork; et le Duc Dorian Hawkmoon s'embarque sur le Ténébreux Vaisseau...

 

111.  Jean-Marc Lofficier.

Les Compagnons de l'Ombre 23

- 300 p. - 21 euros.

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Illustration: Daniele Serra

Illustration: Daniele Serra

Quinze Pas Vers l'Etrange

Serge Rollet

 

L’auteur nous offres quinze nouvelles, la plupart fantastique.   Il avait déjà publié aux Editions Rivière Blanche « Le Dieu sans nom » (collection Noire N°82), qui fit grand bruit a l’époque.

 

Cette fois ci, il nous offre quinze nouvelles, très diverses, ce qui fait l’intérêt de l’ouvrage.

 

Ce nouvelliste est dans  la continuité d’écrivains comme  Brown, Bloch ou encore Matheson. D’entrée avec le « Le Sanctuaire » on voit que   l’auteur n’est pas dans l’horrifique, mais plus dans la malice, de l’humour.

 

Chaque nouvelles évoque une thématique différente.

 

Très bien écrit je vous en recommande la lecture, mais quoi de mieux que de vous forger votre propre opinion en lisant et téléchargeant légalement l’extrait ci-dessous, à ce propos je remercie les Editions Rivière Blanche.    

 

 

 

 

Serge Rollet

Noire 110. Quinze Pas Vers l'Etrange

ISBN-13: 978-1-61227-747-9

228 pages - 20 euros

 

 

4E de couverture.

Je ne dors jamais deux fois au même endroit. J'ai changé de ville tous les jours depuis un mois. Mon premier soin est de calfeutrer soigneusement toute ouverture qui se présente dans ma chambre, avant de chercher, le plus souvent en vain, un sommeil d'oubli. Pourtant, je sens l'être, la chose qui me poursuit, se rapprocher de jour en jour. Et ma peur augmente au fur et à mesure que je crois entendre un glissement répugnant s'approcher de la chambre minable que j'occupe ce soir dans un hôtel parisien. Peut-être le fait de consigner cette aventure par écrit pourra-t-il m'aider à surmonter ma terreur. Demain, je m'envole pour le Canada, un pays de glace et de neige où nul reptile ne peut survivre.

 

Le Dieu sans nom, publié en décembre 2015 dans cette même collection Noire, avait déjà frappé les esprits. Avec ce nouveau volume d’une réjouissante diversité, Serge Rollet  confirme s’il en était besoin une maîtrise qui le situe dans la continuité directe des grands maîtres américains tels que Fredric Brown, Robert Bloch ou Richard Matheson.

 

Fort heureusement, ces prestigieux parallèles ne nuisent en rien à la singularité et au tempérament des Quinze pas vers l’étrange. Car si le style ciselé de Serge Rollet peut bel et bien entraîner son lecteur « dans l’abîme du temps », c’est pour mieux le rappeler au bon souvenir de certaines évidences contemporaines. La preuve par quinze avec ce recueil passionnant et subtil, quelque part entre le train fantôme et le musée des horreurs.

 

Du fantastique à la fantasy en passant par la science-fiction et l’horreur, Serge Rollet arpente tous les « territoires de l’inquiétude » avec la même gourmandise communicative. Difficile dans ces conditions de résister à ses invitations au voyage, même s’il s’agit peut-être là d’un aller simple vers l’étrange…

 

 

 

TABLE DES MATIÈRES :

Préface d'Artikel Unbekannt

Le sanctuaire

Le Berserker

Léo

Métamorphoses

L’anneau de Seth

Le dernier des Mokélés

Dans le reflux du temps

Nettoyeur de tranchées

La mort sinueuse

Au pied de la lettre

Gibier

Guérison

Irish tale

Dans la peau

Der Nachrichter

 

 

Biographie de l’auteur :

Amateur des « mauvais genres » de l’imaginaire, Serge Rollet est tombé tout petit dans la marmite lovecraftienne. Il en est ressorti armé de la conviction que le Mythe de Cthulhu méritait d’être repris et augmenté, de préférence avec un style modernisé et contemporain.

 

Depuis, il a publié quelques nouvelles aux éditions de L’œil du Sphinx, chez « Horrifique », divers fanzines aujourd’hui disparus, et dans différentes anthologies dont "Sur les Traces de Lovecraft" chez Nestiveqnen.

 

Après une interruption de quelques années, il est revenu à l’écriture et a publié « Le Dieu sans Nom » et « Quinze Pas vers l'Étrange » chez Rivière Blanche.

 

Parisien d’origine, il vit en Bretagne, entre Ys l’engloutie et Brocéliande, où il prépare divers projets d’écriture tout en exerçant diverses activités alimentaires.

 

Fan de Graham Masterton et de Tim Powers, amateur de théories bizarres et de connaissances saugrenues, il collectionne les livres et les réponses négatives d’employeurs sérieux.

 

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Couverture : Mathieu Decok

Couverture : Mathieu Decok

A O C N°48

Aventures Oniriques et Compagnie

Printemps 2018

Nouvelles-Articles sur l’écriture- Bande dessinée

Science-fiction – Fantasy-Fantastique

 

Cette revue que nos fidèles internautes connaissent désormais bien, vient de sortir avec déjà son 48e numéro.

 

Vous y retrouverez 6 nouvelles, suivi d’un article sur l’écriture signé par Muriel Georges, a signalé également l’entretien avec Mathieu Decok, qui a réalisé la  couverture de ce numéro.

 

Vous désirez y publier une nouvelle ou en illustrer, n’hésitez pas à les contacter.

 

 

Adhérez et/ ou  abonnez-vous en suivant le lien ci-dessous.

A O C N°48

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Entretien Arnaud NIKLAUS écrivain scénariste.

 Entretien

Arnaud NIKLAUS

écrivain scénariste.

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Arnaud, tu es l’auteur de plusieurs nouvelles et romans, de fantastique et de science-fiction, depuis quand écris-tu ? Comment définirais-tu ton style d’écriture ?

 

Arnaud NIKLAUS,

J'écris depuis l'âge de 22 ans. Pourtant, rien ne me prédestinait à une carrière littéraire ! Je suis titulaire d'un BEP et d'un BAC PRO d'électrotechnicien, et au jour d'aujourd'hui, je travaille dans le domaine de la sécurité. Le déclic a eu lieu un matin de l'année 2009, après un cauchemar. J'ai éprouvé le besoin de coucher sur papier ce rêve épouvantable. Quand j'ai lu le résultat, je me suis dit que je tenais là un parfait début de roman fantastique. C'est ainsi qu'est né mon premier livre "L'autre sanctuaire" (sorti en 2012).

 

Mon style d'écriture ? Il est toujours difficile d'évaluer soi-même son travail... J'utiliserais donc les retours de mes lecteurs. D'après eux, j'ai une écriture fluide et efficace, je maîtrise l'art du récit, et fais des fois penser à Stephen King (difficile de trouver meilleur compliment qu'une comparaison avec cet écrivain!)

 

Stéphane Dubois,

 Tu as des références en matière de SF et de fantastique aussi bien en littérature, BD, films ou série TV ?

 

Arnaud NIKLAUS,

Mes références littéraires sont principalement Stephen King (pour sa maîtrise des atmosphères malsaines) et J.K. Rowling (car Harry Potter reste une des meilleures sagas littéraires de tous les temps). Il y a également un peu de Dean Koontz (autre maître de l'horreur) et de Lovecraft (surtout "L'appel de Cthulhu").

 

Côté références cinématographiques et télévisuelles, il y a la série Stargate SG1, la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Dernier Samouraï (probablement le meilleur film de Tom Cruise), les films Batman de Tim Burton (pour leur noirceur), Against the Dark (un petit film de zombies avec Steven Seagal), etc...

 

Stéphane Dubois,

Tu es aussi passionné de cinéma et tu as publié en deux volumes « Steven Seagal, dernière légende du film d’action ? », tu peux nous en parler, pourquoi ce choix ? Dirais-tu que c’est un essai ou plus une biographie  critique ? L'as-tu rencontré pour cet ouvrage ?

 

Arnaud NIKLAUS,

Pour répondre à ta dernière question, non, je ne l'ai jamais rencontré (mais peut-être qu'un jour... Qui sait?) Je suis un grand fan de Steven Seagal depuis le milieu des années 2000. C'est un des acteurs de film d'action le plus sous-estimé. Il est probable que son franc-parler l'a peu à peu mis à l'écart du beau linge hollywoodien...  Devant le peu d'attention des médias français envers l'acteur, j'ai créé la page Facebook "Steven Seagal France". Elle permet aux fans français de retrouver facilement les dernières news concernant la star. Constatant également qu'il n'y avait encore aucun ouvrage en français sur l'acteur, j'ai décidé d'y remédier par moi-même ! J'ai donc écris ces deux volumes pour permettre au public de mieux connaître Steven Seagal.

 

Stéphane Dubois,

En 2016, tu as produit "Don't Kill It", comment passe-t-on de l’écriture de nouvelles et de romans au cinéma ?

 

Arnaud NIKLAUS,

Je n'ai pas produit "Don't Kill It", mais ai fait partie des partenaires financiers ayant permis l'exploitation du film en salles américaines. Je n'ai pas cherché à quitter le monde de l'écriture en faisant ça. L'occasion s'est simplement présentée, et je l'ai saisi au vol ! Associer mon nom à un long métrage de 3,5 millions de dollars de budget n'arrive pas tous les jours, surtout quand il est porté par Dolph Lundgren en tant qu'acteur principal ("Rocky 4", "Expendables 1, 2, et 3", et prochainement de "Creed 2" et "Aquaman").

 

Stéphane Dubois,

Tu avais sorti en juillet 2013, un recueil de nouvelles « Les Brumes du labyrinthe » tu prépares l’adaptation de l’une d’elles «  Point d’Horizon »,une nouvelle de 5 pages. Comment passe-t-on d’une nouvelle si courte à un film ? C'est plus une adaptation ou une réinterprétation en prenant juste comme base la nouvelle ?

 

 Arnaud NIKLAUS,

Disons que c'est mon histoire, mais adaptée aux contraintes géographiques de Strasbourg et sa région. J'ai toujours voulu donner une chance à mes histoires de pouvoir s'exprimer sur d'autres types de supports. Malheureusement, la France est un pays qui a beaucoup de mal à croire aux projets proposés par la jeunesse... Malgré avoir contacté une multitude de boîtes de production, je n'ai eu que des refus... Jusqu'à ma rencontre avec l'association strasbourgeoise Three Mothers Films qui eux, n'ont pas eu peur d'une collaboration avec moi. Ayant de nombreux points communs, nous sommes assez vite tombés d'accord sur la réalisation d'un court-métrage, à partir d'une de mes nouvelles. "Point d'horizon" a été choisi et nous travaillons depuis environ deux ans dessus. Le tournage a débuté cette année, et nous espérons bien pouvoir l'inscrire à quelques festivals de court-métrage dans les prochaines années. Le projet a été ralenti l'année dernière avec le départ du réalisateur/scénariste. Heureusement, l'association Three Mothers Films a de la ressource, et ses membres sont aussi passionnés que travailleurs ! Un autre réalisateur a été trouvé (Domenico Autolitano) et j'ai réécrit une nouvelle version du scénario.

 

 

 

 Biographie  

 

Né le 05 novembre 1987 à Strasbourg

Arnaud NIKLAUS est profondément attaché à sa Région.

 De formation Electrotechnique, il a travaillé à la SNCF, et à la Gendarmerie Nationale. Aujourd’hui agent de sécurité, il cultive sa passion pour le fantastique et la science-fiction, en lisant et en écrivant romans et nouvelles. Il s’agit ici de son troisième livre..  Arnaud Niklaus est également un producteur et scénariste connu pour son travail sur "Don't Kill It" (2016) (avec Dolph Lundgren ) et "Point d'Horizon" (2018).  Arnaud Niklaus est le président de Niklaus Production.

 

La nouvelle POINT D'HORIZON sera adapté en court métrage en 2018, par Three Mothers Films et Niklaus Production.

 

La nouvelle POINT D'HORIZON fait partie du recueil de nouvelles LES BRUMES DU LABYRINTHE, publié en 2013

Entretien Arnaud NIKLAUS écrivain scénariste.
Entretien Arnaud NIKLAUS écrivain scénariste.
Entretien Arnaud NIKLAUS écrivain scénariste.
Entretien Arnaud NIKLAUS écrivain scénariste.

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Premier prix littéraire suisse 100% S.-F.

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littéraire suisse

100% S.-F.

 

La science-fiction vous inspire, vous transporte, vous interroge ? Il vous arrive de prendre la plume (parfois, souvent, chaque jour ?) pour créer des mondes futuristes, explorer des contrées intergalactiques, ou questionner au travers de la fiction notre rapport au temps, à autrui, à l’espace, à la technologie ? Alors prenez part à l’aventure du Prix de l’Ailleurs, premier prix littéraire suisse 100% S.-F. ! Ouvert à toute la communauté estudiantine, alumni…et au-delà, parrainé par l’Université de Lausanne, la Maison d’Ailleurs d’Yverdon-les-Bains et le Numerik Games Festival, ce concours vise à promouvoir l’écriture et la culture de la science-fiction en Suisse romande. Il s’adresse à toutes personnes intéressées et/ou actives dans ce domaine de création. Disciples de George Orwell ou d’Ursula Le Guin, émules littéraires de Philip K. Dick, admirateurs ou admiratrices de l’œuvre d’Alain Damasio ou de Pierre Bordage… lancez-vous !

 

Dossiers à envoyer avant le 15 mars 2018

Minuit

prixdelailleurs@gmail.com

 

Conditions:

 

L’imaginaire des technologies digitales imprègne notre époque. Le réseau deviendra-t-il bientôt un espace de vie, une société à part entière où les conventions sociales, les distinctions de genre seront abolies ? Les nanotechnologies pourvoiront-elles à tous nos besoins ? Pourra-t-on, demain, voyager vers d’autres mondes à la vitesse d’une onde…? Ainsi, pour cette première édition, les participants sont invités à exercer leur imaginaire autour du thème : Humanité numérique

 

Chaque participant-e doit faire parvenir son texte pour le 15 mars à minuit au plus tard, à l’adresse électronique suivante : prixdelailleurs@gmail.com. La longueur des propositions doit être comprise entre 10’000 et 30’000 signes (espaces compris). Chaque participant-e ne peut envoyer qu’un seul texte. Ce texte doit être inédit, et ne doit pas avoir fait l’objet d’une précédente publication. Le jury se réserve le droit d’exclure toute proposition qui ne correspondrait pas à ces deux critères. Le titre de votre texte, ainsi que la mention Prix de l’Ailleurs doivent figurer dans l’intitulé du mail. Ne mentionnez vos noms et coordonnées que dans le corps du mail. Aucun nom d’auteur.e ne doit figurer directement dans le texte.

 

Les textes seront ensuite lus, discutés et évalués par un jury avisé : écrivain.e.s de science-fiction, chercheurs en littérature, éditeurs… Une première sélection des meilleurs textes aura lieu fin mai, et sera publiée dans un volume aux éditions Hélice Hélas. Parmi ceux-ci, les textes gagnants seront révélés lors de la cérémonie officielle de remise du prix, qui aura lieu à Yverdon-les-Bains à la fin du mois d’août, durant le Numerik Games Festival 2018. À vos plumes !

 

Concours parrainé par : l’Université de Lausanne, la Maison d’Ailleurs et le Numerik Games Festival

 

Pour toute demande d’informations, veuillez-vous adresser à Colin Pahlisch au 079/567 27 49 ou à prixdelailleurs@gmail.com

 

Communiqué de presse

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