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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #anticipation

Arnauld Pontier cliché : Roberto Battistini.

Arnauld Pontier cliché : Roberto Battistini.

Entretien avec

Arnauld Pontier.

 

Stéphane Dubois,

Vous sortez, aux éditions Rivière Blanche, le tome 3 de F.E.L.I.N.E. – LE VAISSEAU NOIR - Révélation, pouvez-vous nous parler de la genèse de cette série ?

Arnauld Pontier,

J’ai toujours aimé le « Pulp », notamment en BD (je ne citerai que la géniale série Cobra, de Buichi Terasawa), et plus largement les héroïnes féminines : que ce soit les super-héroïnes des revues Strange et Marvel ou, dans les films et les jeux vidéo, la ribambelle de « Barbarella » et autres Lara Croft, toutes aussi sexy les unes que les autres. Elles représentent à mes yeux la beauté, la grâce, l’intelligence, la séduction : en bref, la Femme idéalisée. Fantasme adolescent que j’ai osé, enfin, coucher… sur papier.

Par ailleurs, le film 2001 Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrik, m’a marqué. J’avais 12 ou 13 ans lorsque je l’ai vu. Le personnage du supercalculateur C 500, «Carl » (HAL 9000 dans la v.o.) m’a quasiment paniqué. J’ai immédiatement voué une passion pour ce que l’on nomme depuis l’IA – l’Intelligence Artificielle. Je crois que j’ai lu un maximum d’ouvrages scientifiques et de SF mettant en scène des Répliquants et autres androïdes. La question fondamentale posée par ces œuvres est : Qu’est-ce qui différencie l’Homme de la machine ? Et qu’est-ce qui empêchera, demain, la machine, d’égaler, voire de surpasser l’Homme ? – NB : il faut m’arrêter sur le sujet, car sinon on en a pour des heures ! Alors, je pose au lecteur de F.E.L.I.N.E. la question suivante : qu’est-ce qui différencie ma F.E.L.I.N.E. d’une véritable femme ? Voilà. Et c’est une question essentielle. Existentielle.

Stéphane Dubois,

Justement au sujet de l’IA, vous citez à la fin de l’ouvrage plusieurs auteurs. Vous semblez penser que les IA sont un vrai danger pour l’homme, pour l’humanité ? Pour vous, c’est irréversible ?

Arnauld Pontier,

Je crois que le vrai danger pour l’Homme, c’est l’Homme lui-même. C’est une réponse convenue. S’agissant de l’IA, je ne sais pas si ce sera un danger immédiat. Ce qui est certain, c’est que cela se développe et qu’on ne pourra pas l’arrêter, et que ça modifie déjà notre « humanité », notre société.

Après la sphère strictement informatique, l’IA va changer de visage, s’intégrer à l’humain : pour réparer des handicaps physiques et mentaux par exemple. Ensuite, des robots autonomes accompliront des tâches qu’on ne pourra pas ou qu’on ne voudra plus faire. Dans l’armée, le maintien de l’ordre, l’exploration spatiale ou l’exploitation minière extraterrestre, par exemple, leur prédominance – quelle que soit leur forme – sera inévitable. On peut penser, même, que dans les hôpitaux ou les EHPAD, entre autres lieux médicalisés, des androïdes (hyperréalistes) pourraient être de formidables auxiliaires de vie. Et pourquoi pas ? Mais il faudra cadrer cette « vie synthétique », prévoir qu’elle évoluera (voire auto-évoluera). Immanquablement. Les « Lois de la robotique » d’Isaac Asimov sont une piste intéressante pour un tel contrôle. Car, à n’en pas douter, la création s’émancipera un jour son créateur, et alors…  le Terminator pourrait bien nous donner du fil à retordre.

Stéphane Dubois,

Vous pensez que cette F.E.L.I.N.E. aura combien de volumes ? Avez-vous prévu une suite ou des dérivés à celle-là ? 

Il s’agit d’une trilogie ; elle est donc achevée. Mais il est fort probable que j’utilise prochainement un personnage secondaire qui m’a passionné,  l’homme-chat, le Lyxien Noor-Jaan, pour rajouter à l’aventure – mais en marge – un quatrième volume... Ensuite, on verra où l’envie me conduira. Car je me suis attaché à l’univers et aux personnages de ma F.E.L.I.N.E….

Stéphane Dubois,

En quoi, les nombreux voyages que vous avez faits ont-ils influencé vos écrits ? Et votre connaissance des arts asiatiques ?

Arnauld Pontier,

Tout d’abord, la pratique des arts de combat asiatiques a été essentielle dans mon éducation -  j’ai commencé à l’âge de quatre ans (au Laos), et je n’ai jamais cessé de m’entraîner, tout au long de ma vie. A présent, j’enseigne des formes de « combat » plus douces comme le Tai Chi – qui est plus une méditation en mouvements mais qui demeure un art martial – et des arts de défenses plus techniques, qui font appel à l’intelligence du geste plus qu’à la force (comme le Hoshin Mo osool coréen ou le Dim-Mak chinois). L’Asie m’a également fait découvrir des odeurs et des couleurs spécifiques. Un exotisme qui représente pour moi ce qui est vivant, qui s’oppose au « terne » de nos sociétés occidentales standardisées. Une femme n’est pas seulement belle par son corps, elle l’est également par ses mouvements, ses vêtements, son odeur, ses couleurs, sa voix… Sa félinité me subjugue. Vous ne trouvez pas que « félinité » est bien plus parlant que « féminité » ? Les premières femmes que j’ai vues, enfant, se baigner nue dans la rivière ou puisant dans une jarre un peu d’eau avec une demi noix de coco pour se laver, étaient asiatiques. Félines.

Stéphane Dubois,

Vous avez également publié des romans, nouvelles, récits, poésie et contes, quelle forme de création littéraire est pour vous la plus complète, voir la plus complexe à appréhender ?

Arnauld Pontier,

Pour un lecteur d’aujourd’hui, à l’évidence, c’est la poésie qui « ne passe plus ». D’ailleurs, pour en trouver en librairies… Malheureusement. Sans doute parce qu’un poème, aussi court soit-il, synthétise finalement quelque chose d’assez long à « lire », qui vous demande du temps et de la réflexion. Qui nécessite votre implication. Et l’homme d’aujourd’hui  réclame du rapide, du « fast-food », du pré-mâché. Bien entendu, je fais ici une généralité.

En tant qu’auteur, c’est également la poésie qui me demande le plus de travail, de remise en cause.

Stéphane Dubois,

Avez-vous d’autres projets en prévision ?

Arnauld Pontier,

Une nouvelle édition de mon récit de voyage Sur Mars, paraît ce mois-ci aux éditions 1115. Une version révisée et augmentée (un premier texte avait paru en 2009). Je prépare également un nouveau roman, un post-apo, que je souhaite écrire de manière « blanche », littéraire. Privilégier l’histoire, certes, mais également l’atmosphère, en soignant la musique des mots, la scansion des phrases (comme j’ai pu le faire dans mes romans chez Actes Sud,notamment Le Cimetière des anges, ou dans ce Sur Mars sus évoqué). Enfin, je participe régulièrement à des AT de nouvelles, car j’adore écrire et lire des nouvelles. En 2019, quatre de mes textes sont d’ores et déjà retenus, chez Arkuiris et Rivière Blanche notamment. Pourvu qu’il y en ait d’autres !

Stéphane Dubois,

Quand et où nos internautes peuvent-ils espérer vous rencontrer pour des séances de dédicaces dans les semaines et mois à venir ?

Arnauld Pontier,

Je serai présent, en compagnie de Pierre Thomas, planétologue, professeur émérite à l'ENS de Lyon, à la Librairie de Paris de Saint-Etienne, le 26 mars, dans le cadre d’une soirée organisée par l’association Astronef. Il sera question de Mars. Ensuite, on pourra me retrouver à Livres en scène, à Ceyzeriat, les 04 et 05 mai ; aux Imaginales d’Epinal, du 23 au 26 mai ; aux Imagin’ères d’Angers, les 8 et 9 juin ; au Salon du livre de Pusignan, les 14 et 15 septembre, et enfin aux Aventuriales de Ménétrol, les 28 et 29 septembre. Du moins, c’est l’état de mon planning de dédicaces à ce jour.

Stéphane Dubois,

Merci d’avoir bien voulu nous accorder cet entretien.

 

Biographie et bibliographie de l’auteur :

Je suis né en septembre 1957, à Valenciennes. J'ai passé une grande partie de mon enfance à l’étranger (principalement au Laos et en Algérie) et j'ai ensuite voyagé, dans une quarantaine de pays. Depuis 2014, je vis dans un petit village de Haute-Savoie.

J'ai exercé différents métiers (disquaire, anténiste, serveur, publicitaire, testeur informatique, cadre administratif…), dont celui d’éditeur (j'ai longtemps dirigé les éditions Paris Musées, que j'ai contribuer à créer).

Depuis 2012, j'enseigne les arts chinois (Qi Gong, Tai Chi, Do In…) et  je poursuis mon travail d’écriture et de direction d’ouvrages

Depuis 2002, j'ai publié de nombreux textes : romans, nouvelles, récits, poésie et contes, en littérature générale comme en littérature de l’imaginaire.

Voici quelques points de repère :

 

1957, le 30 septembre : naissance à Valenciennes (59)

1961, départ pour Paksé (Laos)

1962, départ pour Vientiane (Laos)

1967, départ pour Béchar (Algérie)

1969, départ pour Aïn Témouchent (Algérie)

1971, retour en France, à Embrun (05) - élève au lycée Honoré Romane

1976, décembre, service militaire à Hauteville (21)

1977, mars, fin du service à Besançon -  au 27° RI

1979, faculté de Lettres modernes d'Aix-en-Provence

1981, arrivée en région parisienne...

2002, premier roman : La Fête impériale

2003, deuxième roman : La Treizième Cible et premier livre pour enfants : La Légende du jardin japonais

2004, prix Marguerite Yourcenar pour La Treizième Cible, et premier recueil collectif : Linea n° 3

2005, troisième roman : Le Cimetière des anges et deuxième livre pour enfants : Les Petits Vers

2006, quatrième roman : Equinoxe et réédition en collection Babel (poche) de La Fête impériale

2007, premier recueil de poésie : Marbre et traduction en portugais de mon premier roman, La Fête impériale : Festa Imperial - Memórias De Um Libertino

2008, cinquième roman : Le Fruit du silence

2009, premier récit de voyage : Sur Mars, récit de voyage en terre rouge, 3 recueils de nouvelles collectifs : Si elles savaient..., Codex Atlanticus n° 18 et Au nom de la fragilité

2010, 2 recueils de nouvelles collectifs : Histoires cueillies pour Haïti et Histoires d'eau.

2012, second recueil de poésie : Le monde entrebâillé

2013, sixième roman : Agharta - Le temps des Selkies (de la SF)

2014, 3 recueils de nouvelles collectifs : Le Réchauffement climatique et après..., Dimension Système solaire et Histoires de Folie.

2015, premier recueil de nouvelles personnel : Dimension Arnauld Pontier (SF et Fantastique) et 2 recueils de nouvelles collectif : Dimension New York 1 et D'écriture en écriture

2016, nouveau lieu de résidence : Thollon-les-Mémises (74), 1 recueil de nouvelles collectif : L'Art de séduire

2017, septième roman : F.E.L.I.N.E. (de la SF) et 1 recueil de nouvelles collectif : Entre rêves et irréalité

2018, huitième roman : L'Equilibre de l'extinction (FELINE 02),1 recueil de nouvelles collectif : Musiques d'outre-mondes, première publication en revue (Galaxies n°52), second recueil de nouvelles personnel : The Avenue in the Rain, deuxième publication en revue (GandahaR n°15)

A VENIR... Provisoirement

2019, neuvième roman : Le Vaisseau noir (FELINE 03), 3 recueils de nouvelles collectifs : Migrations du futur, Le Temps revisité et Etranges détectives, troisième livre pour enfants : Nicolas contre la reine de Serkle, second récit de voyage : Sur Mars - voyage en terre rouge.

Illustration Mike Hoffman

Illustration Mike Hoffman

2174. Le Vaisseau Noir

Lars Hamilton, alias Lothar Milton, ex-Conseiller général de la Fédération, Maître de l’organisation déviante Arach, responsable de trois génocides planétaires, reste insaisissable…

Mais si, grâce à ses multiples avatars, il a pu jusqu’à présent échapper à la F.E.L.I.N.E. : la Force d’Elimination, de Libération et d’Intervention Nano-Equipée, échappera-t-il au capitaine Saronis et à son extraordinaire VAISSEAU NOIR ?

Prix

18,00 € 

Référence

BL2174

ISBN-13: 978-1-61227-840-7

172 pages - 18 euros

Extrait en téléchargement légal et gratuit

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Entretien Christophe Martinolli

Entretien

avec

Christophe Martinolli

 

 

Bonjour Christophe, tu as plusieurs casquettes : scénariste, réalisateur, auteur de bandes dessinées et romancier, pourquoi ce besoin de toucher à diverses formes de création ?

 

Bonjour Stéphane, chaque histoire trouve sa place dans les différentes formes, et parfois j’ai des surprises : mon premier roman était un projet TV qui n’a pas abouti, et mon second un projet BD qui ne s’est jamais achevé. Le roman est un art où la liberté de création et de loin la plus grande : je ne suis pas dépendant d’un réalisateur, d’un budget, ou d’un dessinateur. Toutes ces formes de création sont complémentaires, et je me définis d'abord comme “Storyteller” (un mot qui n’a pas vraiment d’équivalent en français). Ces diverses formes de création commencent toutes par une page blanche. Elles s’écrivent. Ce sont des disciplines cousines, qui se ressemblent parfois, mais ne font pas appel aux mêmes centres de réflexion dans le cerveau. En bandes dessinées, au cinéma ou à la TV, j’écris pour l’image et le son seulement. Tout doit passer dans l’action, absolument tout. En roman c’est différent, la liberté est plus grande, on peut penser à la place des personnages, et décrire leur ressenti, leurs réflexions sur le monde dans lequel ils évoluent. L’idée d’écrire pour ces différentes formes c’est que je ne parle pas aux mêmes publics, même si parfois les spectateurs et les lecteurs sont les mêmes.

 

Quelle forme d’écriture tu préfères, ta formation de base est scénariste, tu as un master en scénario, je crois ?

 

Oui absolument, je crois que mon cerveau est programmé pour penser images et sons et même quand je fais de la BD ou des romans, je ne peux m’empêcher de voir le film ! La forme d’écriture que je préfère est donc, clairement, le scénario de cinéma ou de télévision.

 

 

Avec CORPS d’ÉTAT, tu as publié une trilogie très politique, et prochainement tu sors « Après l'effondrement » qui est un roman de science-fiction, pour ce grand écart, si cela en est un ?

 

Il n’y a pas vraiment d’écart, CORPS d’ETAT est avant tout une dystopie, donc un thriller politique d’anticipation. J’y narre l’anticipation d’une France plongée en dictature dans un avenir proche, avec la robotisation, l’avènement des voitures autonomes, de l’intelligence artificielle, et des prémices de l’effondrement social et politique qui menace à cause du dérèglement climatique. APRÈS L’EFFONDREMENT est clairement une science-fiction, avec comme sous-genre le Cyberpunk (qui est une dystopie et une critique d’un système politique) et évidemment le Post-Apo. La France s’est déjà effondrée, et les élites ont mené une guerre contre le reste de la population pour pouvoir s'échapper dans les étoiles avec les dernières ressources.

 

Tu  peux nous dire pourquoi tu as choisi de sortir tes ouvrages sur des plates-formes internet, quel est ton avis sur l’accueil fait par les libraires traditionnels aux petites maisons d’édition et à l’autoédition ?

 

J’ai choisi l’autoédition parce que la liberté d’expression que ce format de diffusion est sans égal. En TV, au cinéma, ou en BD je suis dépendant des attentes d’un tiers qui va avoir droit de vie ou de mort sur mes histoires. J’adore vraiment travailler en équipe et être conseillé, corrigé, mais se retrouver devant sa page blanche avec le sentiment qu’on peut écrire absolument tout ce qu’on veut est nécessaire pour conserver un équilibre entre soi et les autres. En revanche autoédition ne veut pas dire solitude : je travaille souvent avec mon co-auteur Thomas Martinetti (avec qui j’ai développé mon dernier roman), je fais relire le texte par des bêta-lecteurs, je travaille avec un illustrateur et une maquettiste pour la couverture. Je tiens à avoir conserver un haut niveau de satisfaction de mes lecteurs, de sorte qu’ils ne fassent pas la différence avec mes bandes dessinées éditées.

 

Concernant mon rapport avec les librairies traditionnelles je regrette que Amazon ne puisse pas distribuer les livres auto-édités via le circuit classique (il faut passer par un prestataire payant). J’espère que cet état de fait changera à l’avenir, il y a de véritables pépites dans l’autoédition à découvrir ! Je fais d’ailleurs parti du Club des Indés, qui regroupe plusieurs autrices et auteurs indépendants, et beaucoup d’entres nous font des dédicaces en librairies.

 

 

Dans  les genres de l’imaginaire, quelles sont celles qui t’ont marqué et influencé ?

 

Globalement, je suis très porté vers la science-fiction et l’anticipation, mais j’adore aussi le fantastique quand il est traité de manière réaliste.

 

 

Tu peux nous faire une « playlist » de ce qui tu préfères actuellement dans la Science-fiction aussi bien comme : Livres, BD, Films… ?

 

Dans le roman, je suis obligé de citer LA NUIT DES TEMPS de Barjavel (qui d’ailleurs était un scénario de film avorté !). En bandes dessinées, les oeuvres de Bilal (LE SOMMEIL DU MONSTRE, 32 DÉCEMBRE), et de Schuiten et Peeters (LES CITÉS OBSCURES) m’ont beaucoup marquées. Au cinéma, je suis un fan de James Cameron (ABYSS, AVATAR), Nolan (INTERSTELLAR), et Spielberg (liste trop longue)!

 

Merci de nous avoir accordé cet entretien.

 

 Extrait en avant-première tiré du chapitre 1 :

 

L’enfant est seul et croit reconnaître l’infirmerie dans laquelle il s’est endormi la veille. La lumière ambiante s’adapte à son réveil et éclaire un peu plus la pièce.  Les murs de ce lieu sont parfaitement blancs, ou gris. Rien ne dépasse. Tout brille. Combien de temps a-t-il dormi ? Son regard est attiré par la seule fenêtre de la pièce. Elle est noire, il n’y a rien à voir mais il a cru apercevoir quelque chose bouger grâce à sa vision périphérique développée. L’enfant est jeune mais il est doté de réflexes de survie et de chasse. À l’affût, il la fixe longuement. Soudain, ronde et bleue une planète apparaît dans le hublot pour disparaître aussitôt. Fasciné par sa rotation, il n’a pas entendu entrer une femme médecin, de chair et d’os, marcher à pas feutrés.

 

L’enfant sursaute et se met sur la défensive.

 

La femme médecin lui lance un grand sourire.

Elle connaît aussi son prénom.

— Bonjour Elon, comment vas-tu ? Bienvenue dans le Nouveau Monde.

Tu as de la chance. Ton réveil s’est bien passé ? Souffres-tu quelque part ?

 

D’abord apeuré par l’irruption de cette adulte étrangère, Elon est rassuré par son sourire bienveillant. « Oui, j’ai de la chance » se dit-il en l’observant s’occuper tendrement de lui. Ses gestes sont doux et souples. Lui est un enfant sauvage, il ne supporte pas qu’on le touche. Il faut l’apprivoiser. Elle porte une natte et ses cheveux roux sont noués à la perfection. Elle sent bon la fleur.  Elle est jolie. Elle a la peau claire, sans aucune blessure ni cicatrice. Ses yeux sont jaune et vert. Ses mains à lui, pourtant si jeunes, ont déjà tant été meurtries.

 

— Madame, est-ce qu’on sait ce qui est arrivé aux gens de la Terre ?

— Je suis confuse… personne ne t’a prévenu avant qu’on t’endorme ? Attends une seconde, j’accède à ton dossier. C’est vrai que tu es un cas très particulier, précise-t-elle avec un petit sourire en coin. Alors… Tu n’as pas encore de numéro, mais nous t’en avons attribué un provisoire. Sans ce numéro, l’intelligence artificielle de l’Arche t’aurait déjà tué. Tu as été placé ici en quarantaine. Nous te mettrons bientôt ta nouvelle puce, mais ne t’inquiète pas, ça ne fera aucun mal.

 

Elon n’est pas sûr d’avoir tout suivi, il n’a compris qu’un mot sur deux.

— En quarantaine ?

— Oui, tu ne viens pas de notre Cité. Nous t’avons recueilli ici. Tu ne t’en souviens pas ?

 

Elle marque une pause, cherche ses mots pour ne pas le blesser et atténuer la souffrance qu’il va vivre en apprenant la vérité. Les yeux vert et jaune de la femme médecin fixent longuement le regard du petit garçon.

— Elon, écoute... Ce que je vais te dire va sûrement te faire du mal, mais tu dois être avec nous, ici, dans le monde réel. Tu n’as pas été entraîné à ça et je veux absolument t’éviter une dissociation. Tu vas m’écouter bien calmement. Regarde-moi bien dans les yeux.

 

Elle marque encore une pause et parle d’une voix douce, en ne lâchant pas une seconde son regard.

 

— Les gens que tu connaissais sur Terre sont tous morts… depuis très longtemps.

— Madame, combien, combien de temps j’ai dormi ?

— Mille deux cent quatre-vingt-quatre ans, comme tout le monde ici.

 

C’est à ce moment-là qu’il s’est évanoui. Ce n’est pas tous les jours qu’on renaît, car c’est bien de cela dont il s’agit. Tous les passagers de l’Arche vivent une seconde naissance, et pour certains le choc émotionnel et psychologique est tellement intense, que même entraîné, les risques de crise cardiaque sont extrêmement élevés. C’est pour cette raison qu’une des lois fondamentales de l’Arche a été de faire partir en priorité des familles entières, sans les séparer.

 

Lorsqu’Elon reprend ses esprits, il est allongé sur un lit moelleux, dans une chambre, entouré par d’autres enfants du même âge que lui, mais en bien meilleure forme. Leur peau est rose, ou marron, sans aucune imperfection, et leurs cheveux bien coiffés, brillent. Lui n’est qu’un petit rat fripé. C’est ce qui arrive quand on n’a connu que le manque, la maladie, la faim, et les morsures indélébiles de la cruauté des hommes.

 

— Il se réveille ! Fait l’un des petits garçons, le plus courageux, avec la peau marron.

— Où, où sont les gens qui étaient avec moi ? Des adultes ! Ils m’ont sauvé, je veux les voir, maintenant ! S’emporte Elon.

 

Visiblement, la petite troupe devant lui n’a absolument aucune idée de ce qui lui est arrivé avant qu’il monte dans l’Arche. Ils se sont déjà posés mille questions à son sujet et le regardent en chiens de faïence. Il ne leur ressemble pas. C’est une évidence. Son visage, ses cheveux, et sa peau sont un parchemin sur lequel s’est écrite une histoire chaotique. Il a des cicatrices sur tout le corps. Ils échangent même des mots dont il ignore le sens. Ils sont allés à l’école quand il n’a connu que la survie. Les souvenirs douloureux affluent. Son père avait tout fait pour le sauver. Ils avaient été enlevés par des hommes sanguinaires qui comptaient le dévorer, lui et sa mère. Servir de nourriture, voilà à quoi étaient destinés les enfants sur cette vieille Terre ravagée. A cette pensée retrouvée, son ventre se contracte, un vide immense se creuse dans son corps. Ses yeux pleurent. Sa maman lui manque. Doit-il leur dire ?

 

— Tu pleures ? Fait la petite fille blonde aux yeux clairs en s’approchant de lui. Mais où est ta maman ?

 

Rien que d’entendre ce mot, sa gorge se serre encore un peu plus. Comment leur raconter ? Impossible.

— Elle est morte.

— Et ton papa ?

— Il est mort.

— Ah, c’est pour ça qu’ils t’ont mis avec nous ? Nous aussi on a perdu notre maman, elle ne s’est pas réveillée du long sommeil.

— Mon papa est encore en salle de réveil, fait l’autre.

— Les adultes, c’est plus long, précise fièrement la petite blonde, en tentant de se rassurer aussi.

 

Quand elle a dit ça, c’était comme si une partie du poids qu’il avait sur sa poitrine s'était envolé. Il n’est pas seul. Et ici, les adultes semblent être bienveillants avec les enfants. Il se sent protégé des gens méchants. Et ces enfants, si beaux, souffrent aussi comme lui dans leurs cœurs. Peut-être qu’un jour, il leur dira..

Il leur racontera... D’où il vient.

 

Sa place, ici dans cette Arche, il la doit à une grande personne : Aelys. Elle a refusé de monter dans ce vaisseau titanesque construit par plusieurs générations d’êtres humains, et a décidé de rester sur Terre pour aider les gens comme lui. Sans elle, le petit Elon ne serait pas là pour vous raconter son histoire. Est-il le seul à se souvenir de son sacrifice ? Il est désormais l’unique représentant de la majorité de l’espèce humaine, qui a été sciemment abandonnée pour qu’une toute petite minorité puisse se sauver.

 

Cette minorité est là, leurs enfants se tiennent à ses côtés, l’air pourtant si innocents.

 

En observant depuis les montagnes les gigantesques murs de la Cité-État qui abritait l’Arche, ses parents lui racontaient qu’ils étaient des monstres, qu’ils ne fallait surtout pas les envier. Qu’ils étaient pires que les rôdeurs qui voulaient les dévorer. Son père lui a juré à plusieurs reprises qu’ils étaient, eux, les derniers représentants d’une humanité bienveillante.

 

C’était avant qu’il rencontre Aelys.

 

******

 

 

 

Résumé du roman :

Dernier Départ ; Après l’effondrement :

. Une comète va annihiler la vie sur Terre.

 Aelys fait partie des élites sélectionnées pour coloniser une nouvelle planète. A l’extérieur de la base de lancement, la civilisation s’est déjà effondrée depuis cinquante ans. 

 

 Convaincue qu’elle pourra aider à reconstruire l'humanité après l'impact, Aelys s'enfuit. Sa famille n’a que trente-huit heures pour la retrouver avant le dernier départ.

 

Biographie de l’auteur :

Christophe Martinolli est scénariste, réalisateur, auteur de bandes dessinées et romancier.

 

Titulaire d'un master en scénario de l'Université Paris 8, Christophe complète sa formation à l’École Nationale Louis Lumière et au Conservatoire Européen d’Écriture Audiovisuelle.

 

Sa carrière de scénariste débute avec des courts métrages diffusés sur TV5 Monde, Youtube, et TF1, puis se poursuit avec la série jeunesse DÉJÀ VU pour France 2. Christophe travaille en étroite collaboration avec Thomas Martinetti. Il co-signe avec lui les scénarios des 3 tomes de la bande dessinée SEUL SURVIVANT, édités chez Les Humanoïdes Associés. Christophe et Thomas développent actuellement plusieurs projets pour la télévision.

 

Ses deux romans CORPS d’ÉTAT et APRÈS L'EFFONDREMENT sont auto-édités sur Amazon.

 

Originaire de Nice, il vit actuellement à Paris.

Bande Annonce

Christophe Martinolli

Christophe Martinolli

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Métamorphoses 1858

 

Métamorphoses 1858 

TOME 01 – TYRIA JACOBAEAE

PAR ALEXIE DURAND – SYLVAIN FERRET

 

Le premier tome de cette trilogie sortira le 9 janvier, le deuxième tome de la série sortira en juin 2019 et le troisième et dernier tome, tout début 2020.

 

Métamorphoses est une trilogie steampunk, elle se déroule dans un univers alternatif a la réalité, plus proche de la dystopie que de l’uchronie.

 

Pour un public averti.

 

Résumé de la trilogie :

Paris, été 1858 : au cœur de l’atmosphère étouffante des rues, une jeune couturière disparaît dans la plus totale indifférence. Son jeune frère Emile parvint à convaincre un étonnant duo, d’enquêter sur cette mystérieuse disparition : Stanislas Andrzej, détective amateur, et son ami et colocataire Joseph, médecin de profession. Stanislas voit cette enquête comme l’occasion de se refaire financièrement sans trop de difficulté, alors que Joseph, comme pour toutes les affaires dont s’occupe Stanislas, la perçoit d’un mauvais œil…

 

Alors qu’ils pensaient à une simple histoire de fugue, ils découvrent bien vite que deux autres jeunes femmes ont disparu la même semaine. Même âge, même corpulence, et même milieu populaire. Et lorsque l’une d’entre elle est repêchée dans la Seine, le corps méthodiquement vidé de ses organes, l’enquête initiale prend alors une tout autre tournure.

Qui a bien pu s’adonner à une telle abomination? Un chirurgien surement, mais un retors, un pervers.

 

Car chaque organe prélevé l’a été sur le sujet encore vivant… L’œuvre d’un fou ou d’un génie ? Et dans quel but ? Stanislas entraine Joseph dans une course effrénée contre le mal, l’étrange et le morbide jusqu’à découvrir une horrible machination bouleversant toutes leurs certitudes. Une quête qui se métamorphosera en un prodigieux voyage initiatique.

 

Date de parution : 09/01/2019  /

ISBN : 978-2-7560-9916-3 Scénariste : DURAND Alexie

Illustrateur : FERRET Sylvain

Coloriste : FERRET Sylvain

Série : METAMORPHOSES - 1858 (LES)

Collection : CONQUISTADOR

 

Biographies  des auteurs :

 

ALEXIE DURAND

EST NÉE EN 1973, À RODEZ DANS L’AVEYRON OÙ ELLE RESIDE.

Après des études d’Histoire au Mirail à Toulouse, elle fait différents boulots qui n’ont absolument rien à voir avec ses études, ni avec l’écriture. Cependant elle a toujours écrit pour son propre plaisir. Gamine, elle lit tout ce qui lui tombe sous la main, avec une préférence pour Jules Vernes et Gaston Leroux. Elle grandit également avec les histoires que lui invente sa soeur, imprégnées de passages secrets et d’héroïnes au mauvais caractère. En grandissant, Alexie est fortement influencée par science-fiction, la fantasy, ainsi que les romans d’espionnage et les policiers.

 

Il y a quelques années, après une longue discussion avec Sylvain Ferret, qui cherchait un(e) scénariste pour monter son projet, elle se lance dans l’écriture du scénario des Métamorphoses 1858, qui est sa première publication en bande dessinée.

 

 

 

SYLVAIN FERRET

EST NÉ LE 29 DÉCEMBRE 1989 À SAINT-TROPEZ IL RÉSIDE À TOULOUSE.

 

Sylvain travaille comme graphiste et poseur en enseigne-signalétique. Passionné de bande dessinée depuis gamin, il a toujours dessiné et de créer des projets. Ses influences sont multiples, venant du manga, du comics ainsi que de la bande dessinée franco-belge. Le cinéma tient également une place importante dans son mode de création tout comme l'animation japonaise et les jeux vidéo. À 17 ans il rencontre Tony Valente par le biais de son libraire qui va être une sorte de mentor pour lui durant plusieurs années. En 2016, Alexie, qui est de sa famille, lui parle de ses envies d'écriture et lui propose un scénario. Moins d'un an plus tard le projet est signé chez Delcourt.

Métamorphoses 1858
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Nils  L'Arbre de vie

Nils 03 -

L'Arbre de vie

JÉRÔME HAMON

 ANTOINE CARRION

 

Se situant  entre les œuvres de Miyazaki et les préoccupations écologistes avec l’apport de la mythologie nordique, cette trilogie a été saluée par les libraires dès la sortie du premier tome.

 

Le lecteur basique aura parfois du mal à suivre dans les méandres du scénario l’expression des auteurs.

 

Le label « Métamorphose »   nous réserve toujours des surprises éditoriaux, espérons que cela va continuer en 2019.

 

À lire uniquement si vous avez lu les deux premiers tomes, sinon procurez les-vous avant de lire ce dernier volume.

 

Mot de l'éditeur:

Une collection dirigée par Barbara Canepa et Clotilde Vu.

 

Les projets « Métamorphose » oscillent entre livre jeunesse, bande dessinée et roman illustré.

 

Les thématiques abordées sont philosophiques, poétiques, et/ou fantastiques, portées par une identité graphique inspirée du style victorien.

 

Le 3e et dernier tome de Nils, une trilogie à mi-chemin entre la mythologie nordique et l’œuvre de Miyazaki. Selon de vieilles légendes, il existerait un monde au-delà de la matière. Un monde constitué d’êtres lumineux - les élémentaires -, sans lesquels cette matière resterait inerte. Ainsi, quand les territoires du Nord, jadis fertiles et florissants, se muent en terres arides où plus rien ne pousse, ces légendes ressurgissent.

 

Nils détient à présent le pouvoir de la téléportation et l’omniscience. L’esprit de la déesse Verdandi le guide, avec l’espoir qu’il réussisse à sauver les neuf mondes de la colère de la déesse Skuld, sa sœur. Après une lutte sans merci, le destin de l’humanité semble scellé… Skuld réalisera-elle que son comportement est finalement peu différent de celui des Hommes ? Action et métaphysique s’entrechoquent dans ce tome conclusif de toute beauté.

 

 

 

 

ISBN : 978-2-302-07157-5

Scénariste : HAMON Jérôme

Illustrateur : CARRION Antoine

Coloriste : CARRION Antoine

Série : NILS

Collection : Métamorphose

 

 

Biographies et bibliographies des auteurs :

JÉRÔME HAMON

Diplômé de l'école Supérieure de Commerce de Rouen et d'une université américaine, Jérôme Hamon amorce sa vie professionnelle à New York comme analyste financier. Mais ses aspirations sont ailleurs... Il quitte donc le milieu de la finance pour voyager autour du monde. De retour en France, il travaille dans le cinéma puis dans le jeu vidéo, avant d’intégrer France Télévisions. En 2008, il présente ses premiers scénarios à Angoulême où il rencontre le dessinateur Marc Van Straceele, avec qui il signe son premier album. Depuis, il multiplie les projets.

 

Bibliographie

Dreams Factory  2018    

Emma et Capucine  2017  2018   

Marsupilami - Des histoires courtes par...  2017     

Nils  2016  2018   

Yokozuna  2013 

 

ANTOINE CARRION

 

Antoine Carrion puise ses influences chez des auteurs tels que Nicolas de Crécy, Milo Manara, Katsuhiro Otomo, Katsuya Terada et Sergio Toppi. Le 9e Art l’attire. Officiant auparavant dans l’événementiel, la communication, le jeu vidéo et l’illustration, Antoine décide de rapprocher ses passions en réalisant l’adaptation de No Pasaran – le jeu inspiré du célèbre roman éponyme. Depuis, il compte plusieurs projets à son actif.

 

Bibliographie

Filles de Soleil (Les)  2013     

Nils  2016  2018  

No pasarán (Lehmann/Carrion)  2012      

Ombre blanche (L')  2013  2014 

Paroles d'école  2013     

Temudjin  2013  2015   

 

Autres collaborations

Geste des Chevaliers Dragons (La)  2015    Couverture 

Prométhée  2014    Couverture 

Nils  L'Arbre de vie
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Entretien Frédéric Bonnotte Auteur

Entretien

Frédéric Bonnotte

Auteur

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Frédéric,

Avant de parler de ton dernier ouvrage « Juno », je voudrais que tu nous dises d’où te vient le gout pour la SF, comment as-tu découvert cet univers ?

 

Frédéric Bonnotte,

Bonjour !
J’ai grandi en lisant du Stephen King. J’ai passé des heures à m’intégrer dans ses univers macabres et dérangés. Il m’a donné envie, très jeune, de faire de même : créer des univers et des personnages, y incorporer des problématiques. Il m’a donné envie, à mon tour et armé de mon état d’esprit encore juvénile, de créer des histoires qui feraient rêver bien des lecteurs, autant que lui a réussi à me faire rêver. Et c’est plus récemment que j’ai commencé à m’intéresser à l’astronomie et aux sciences, à essayer de comprendre ce qui ne pourra jamais l’être : qu’est-ce que l’univers ? Un univers qui a tellement de facette qu’il nous permet de rêver et donc, d’imaginer, encore et encore. Quelle meilleure source d’inspiration ?

 

 

Stéphane Dubois,

Tu ne t’intéresses pas qu’à l’écriture, tu es aussi compositeur de musique, comment tu articules les deux, Bach est un de tes compositeurs préférés je crois, et tu fais…du Métal ?

 

Frédéric Bonnotte,

Je suis un grand fan de musique, effectivement. J’adore la mélodie, deux chants qui s’harmonisent, deux instruments qui ne jouent pas la même chose mais qui, une fois assemblés, donnent des messages emplis de sens. C’est bel et bien le métal qui m’a fait découvrir ces aspects musicaux. C’est plutôt drôle à dire, mais un bon nombre de groupe de métal actuel ne s’oriente pas vers la brutalité pure. Certes, vous trouverez du gras et inaudible dans le métal, mais d’autres se jouent de la musique, se jouent des notes et de structures labyrinthiques.

 

J’ai donc joué dans mon propre groupe qui s’appelait « Subconscience » pendant de longues années. Ca a été une très bonne expérience. Mais le groupe s’est dissout en 2012. Après tout ceci, je crois qu’il était inéluctable de me mettre à la musique classique. Après avoir réellement écouté la Toccate & fugue de Bach, j’étais sûr de ce que j’aimais dans la musique.

 

Le projet de mes compositions musicales était de créer des livres audio très musicaux, tout en tirant des compositions métal et en les arrangeant musicalement pour les rendre classique. Mais je crois que je suis toujours en pleine recherche de mon style, des instruments à utiliser, etc.

 

 

Stéphane Dubois,

KING et Damasio font partie de tes auteurs préférés, que t’apportent-ils par rapport à d’autres auteurs des genres de l’imaginaire ?

 

 

Frédéric Bonnotte,

King a été celui qui m’a fait réellement découvrir la littérature. Je n’ai jamais lu de grands classiques français, par exemple. J’ai préféré être éduqué par le langage parfois cru de King, par ses histoires horribles. Damasio, quant à lui, m’a apporté plusieurs choses. J’avais arrêté d’écrire une fois bien entré dans le monde actif. C’est après la lecture du fabuleux « La Horde du Contrevent » que mes envies d’explorer des univers m’ont repris. Dans ce livre, j’avais remarqué un détail, plutôt quelque chose de très important et que je n’avais pas compris avant : si les personnages n’ont aucune âme, alors le livre n’en aura aucune. C’est lui qui m’a donné envie de recommencer à écrire après une longue période d’arrêt, car je pensais avoir trouver ce qu’il manquait donc à mes premiers essais : une âme.

 

Stéphane Dubois,

Avant JUNO, tu avais déjà publié Le Monde Effroyable de Maconïs prévu en 2 tomes associés aux Chroniques des Génies, quelle était ta démarche ?

 

Frédéric Bonnotte,

J’avais effectivement publié Le Monde Effroyable de Maconïs, prévu en deux tomes, sur diverses plates formes littéraires. Mais l’histoire était trop longue, peut-être trop simple ou trop cinématographique. Le roman tombait à l’abandon, plus ou moins. J’aimais tellement ces personnages des Génies que j’ai voulu retravailler le roman. Je l’ai rendu plus court, plus clair quoique parfois un peu plus métaphorique. Cependant, la première personne à avoir lu la nouvelle version n’a pas eu le courage de lire plus de deux pages : le style lui déplaisait vraiment. J’ai voulu abandonner mais l’attrait des Génies était trop fort. Je ne pouvais pas m’arrêter sur cette critique rapide. Finalement, la même maison d’édition qui a édité Juno a choisi de s’emparer du roman également. Il sera disponible sous sa version finale d’ici très peu de temps et effectivement sous le nom des Chroniques des Génies.

 

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi as-tu besoin de plusieurs modes d’expression  artistique pour t’exprimer : écriture, dessin, musique, imagination. Jeux vidéo…

 

Frédéric Bonnotte,

Tout simplement, je crois, parce que mon cerveau et mon imagination ne sont jamais réellement en pause. J’aime créer, imaginer, développer. Approfondir un univers littéraire avec quelques notes de musique, cela me procure réellement du plaisir. Malheureusement, le dessin n’est pas ma spécialité – dirons-nous que c’est plutôt affreux – et j’aurais tout autant aimé créer des bandes dessinées, etc. Tout ça pour soulager une imagination débordante et comme je l’avais écrit dans la première question, dans l’espoir de faire rêver d’autres comme j’ai pu rêver.

 

Stéphane Dubois,

Venons-en à JUNO comment t’es venu l’idée de cet ouvrage et comment tu le situes dans ta démarche globale de création.

 

Frédéric Bonnotte,

L’idée de l’ouvrage m’est venue en regardant le film « Cloverfield ». J’appréciais beaucoup l’idée qu’enfin, un être humain seul ne puisse empêcher la fin du monde. Et qu’au contraire, les protagonistes de l’histoire sont, tout au long de ce carnage cinématographique, juste spectateurs de ce qu’il se passe. Donc l’idée d’écrire dessus est née naturellement. Mais je voulais inclure une légère contradiction : mes personnages seraient spectateurs tout en ayant un léger rôle à jouer.

 

L’intérêt du livre est qu’il n’y a pas de héros, concrètement. Chaque personnage devient le JE de l’histoire et nous permet de s’identifier à lui. Nous sommes tous héros de cette histoire. Chacun des protagonistes réagira à sa manière face à l’histoire. Chacun des protagonistes prendra telle ou telle décision. Chacun d’entre eux aura participé à sa manière à l’histoire de Juno. Je crois, qu’au final, chacun des protagonistes n’est qu’une représentation de mes divers états d’esprits : déprimé ou enjoué, spectateur ou poète, animal ou enfant.

 

 

 

Stéphane Dubois,

Et tu penses associer comme tu l’as déjà fait, plusieurs formes d’art à JUNO.

 

Frédéric Bonnotte,

J’aurais voulu le faire mais tout ceci est plutôt délicat. Trouver un éditeur qui serait prêt à mettre en vente un audiobook dans ce style n’est pas évident, surtout pour un auteur inconnu du grand public. C’est un gros risque. Damasio l’avait fait, dans son style. Il m’avait donné les bases d’un projet que j’avais en tête depuis bien longtemps et bien avant la lecture de sa Horde. L’autre grande difficulté est de composer des morceaux qui colleraient avec l’univers et qui seraient audibles, la musique assistée par ordinateur n’est pas de tout repos ! Pour Juno, je n’ai composé que deux morceaux, très différents l’un de l’autre mais n’en ai pas refait d’autres depuis que le livre a été édité.

 

Stéphane Dubois,

Pour finir quels sont tes projets à plus ou moins long terme ?

 

Frédéric Bonnotte,

Réussir à me vendre et à me faire connaître, ce qui n’est pas toujours simple. Je ne suis pas très vendeur... Continuer à créer des mondes à l’agonie, dans mon style d’anticipation. Et continuer malgré tout de créer des mondes qui, sous de tristes aspects perdus, ne le sont jamais réellement : il y aura toujours de l’espoir.

 

L’objectif utopique serait de percer dans ce domaine, d’avoir accès au cinéma, de rendre concrètes les images qui se dessinent dans ma tête lorsque j’écris. Tout ceci serait l’extase professionnelle.

 

Mais en étant plus réaliste, l’objectif rêvé est de recevoir des mails de lecteurs ayant vibré pour mes lectures. Là, je pourrais me dire que j’aurais réussi ce que je voulais réellement faire de ma vie : faire rêver.

 

Bibliographie :

  • Juno – Frédéric Bonnotte, édité par Le Lys Bleu Editions
  • Chroniques des Génies – Frédéric Bonnotte, édité par Le Lys Bleu Editions
  • Scary – Frédéric Bonnotte, accepté mais sous réserve
  • « Les brumes de nos sens » (en cours d’écriture)

 

Biographie :

Frédéric Bonnotte est un passionné de littérature, d’astronomie et de science-fiction. Fraiseur-aléseur de métier, il écrit durant ses temps libres et quelques romans aux nuances apocalyptiques et totalement désespérées naissent, dont Juno et les Chroniques des Génies.

Extrait de JUNO , merci a l'auteur.

Entretien Frédéric Bonnotte Auteur

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Couverture : Nicolas Siner

Couverture : Nicolas Siner

 

MORIARTY

TOME 01 –

EMPIRE MÉCANIQUE 1/2

PAR

FRED DUVAL 

JEAN-PIERRE PÉCAU 

STEVAN SUBIC

 

Les amateurs du plus célèbre détective retrouveront autour de Sherlock Holmes, les autres principaux personnages et lieux qui en ont fait un mythe universel.

 

 Ce diptyque de style steampunk et d’isotopique à la fois  raviras surement  les lecteurs de Jules Verne, et d’autres auteurs d’anticipation de la fin du 19e siècle début 20e.

 

Le scénario associé aux dessins nous  prend aux tripes d’entrée et on ne peut plus lâcher l’album.

Dès que la lecture est finie, on attend le tome 2, suite et fin du diptyque,  qui paraîtra en avril 2019.

 

À noter que la magnifique couverture est de Nicolas Siner.

 

Désormais, les Éditions Delcourt proposent leurs ouvrages de plus en plus en version numérique, cet ouvrage est donc disponible en numérique.

 

Je vous le recommande fortement.

 

Résumé de l’album :

Le plus grand enquêteur de tous les temps, un univers steampunk, un récit qui va à fond de train dans  une maestria graphique. Tous les éléments pour passer un bon moment. C’est élémentaire mon cher lecteur !

 

Dans une fumerie d’opium londonienne, un monstre est abattu par la police de 7 balles dans le corps. Au club Diogène, un enquêteur et son partenaire contrecarrent les plans machiavéliques d’un automate joueur de cartes. Ce soir-là, l’alter ego du monstre sortira indemne de l’hôpital et l’enquêteur sera chargé d’une nouvelle affaire. Ils s’appellent respectivement docteur Jekyll et Sherlock Holmes. La messe est dite…

 

 

240 x 320

64 pages

Album cartonné

EAN : 978-2-7560-7190-9

ISBN : 978-2-7560-7190-9

Scénariste : DUVAL Fred, PÉCAU Jean-Pierre

Illustrateur : SUBIC Stevan

Coloriste : SCARLETT

Couverture : Nicolas Siner

Série : MORIARTY

Collection : NEOPOLIS

PRIX : 15,50 €

 

FRED DUVAL

EST NÉ EN 1965 À ROUEN

RÉSIDE EN SEINE-MARITIME

Avec le soutien de Cailleteau et Vatine, il signe en 1996 son premier album, 500 Fusils. La même année, il démarre sous le label « Série B » Carmen McCallum avec la complicité de Gess. Il crée ensuite Travis, avec Christophe Quet, avant de se lancer en 2004 dans le steampunk avec une série historique, Hauteville House, dessinée par Thierry Gioux. Il s’attaque en 2010 à Jour J. En 2013, il retrouve Christophe Quet pour une nouvelle série : Wendy, tandis qu’il entame l’aventure  l’Homme de l’année.

 

  

JEAN-PIERRE PÉCAU

EST NÉ À PARIS

RÉSIDE EN ILE-DE-FRANCE

Avec le soutien de Cailleteau et Vatine, il signe en 1996 son premier album, 500 Fusils. La même année, il démarre sous le label « Série B » Carmen McCallum avec la complicité de Gess. Il crée ensuite Travis, avec Christophe Quet, avant de se lancer en 2004 dans le steampunk avec une série historique, Hauteville House, dessinée par Thierry Gioux. Il s’attaque en 2010 à Jour J. En 2013, il retrouve Christophe Quet pour une nouvelle série : Wendy, tandis qu’il entame l’aventure L’Homme de l’année.

 

Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat, mais il décide de changer de voie pour le jeu de rôle, en 1980. Il travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôles, Donjons et Dragons. Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli, des récits destinés aux jeunes de 10-15 ans. Il fait ses premiers pas dans la BD avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash et son best-seller : L’Histoire secrète. En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. À travers la BD, Pécau renoue avec sa passion pour l’Histoire. En 2013, il participe à l’aventure de L’Homme de l’année et lance une nouvelle  série : Paris Maléfices. En 2014, il crée deux nouvelles séries : Les 30 Deniers et Lignes de Front.

MORIARTY
MORIARTY
MORIARTY
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Recherche de partenariats

Bonjour,

Pour mon site sur les genres de l’imaginaire, je suis à la recherche de partenariats.

 

Ce partenariat peut prendre diverses formes, à convenir entre nous si vous êtes intéressé   contactez moi en MP.

 

Merci d’avance

 

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Dreams Factory

 

Dreams Factory

01 - La Neige et l'Acier

 

Il s’agit de l’album le plus antilibéral que j’ai eu l’occasion de lire; on y décrit l’exploitation sans pitié d’enfants dans un Londres steampunk et victorien, mais au vu de l’actualité la plus récente et de la volonté de déprotéger les travailleurs au profit des plus puissants, un retour au 18e siècle n’est pas exclu, surtout avec des dirigeants sans morale.

 

L’histoire de Indira, de son frère est passionnante, elle part à la recherche d’Elliot, et vas ce retrouvez confronter à une mystérieuse femme. Le scénario de Jérôme Hamon est profond, il nous fait bien mettre en perspectives ce que nous subissons ou subirons, dans un univers steampunk de style victorien. Entre anticipation et prospective ; toutes personnes s’intéressant un tant soit peu à l’actualité y trouveront des allusions à peine voilées à notre époque.

 

C’est très étonnant à mon sens, que l’éditeur appartenant à l’un des plus grands groupes de bande dessinée d’Europe, sinon le plus grand publie un ouvrage aussi critique envers le libéralisme, pour   ne pas dire le capitalisme, mais ne soyons pas avare de cela, et espérons que dans l’avenir cette collection nous apportera d’aussi libres expressions.

 

Je vous le recommande très fortement, en attendant le 2e et dernier tome e ce diptyque.

 

 

Résumé du diptyque

Dreams Factory est un diptyque steampunk, à mi-chemin entre Hansel et Gretel, Oliver Twist et  La Cité des enfants perdus.

 

 Londres, 1892. Comme la plupart des enfants de la cité ouvrière dans laquelle elle vit, Indira descend tous les jours dans les mines de charbon, sans jamais protester.

 

 Mais lorsque son petit frère Eliott disparaît, plus rien n’a d’importance...

 

 Elle se lance alors dans une quête désespérée pour le retrouver, et réalise qu’il n’est pas le seul enfant à avoir mystérieusement disparu… Toutes les pistes semblent mener à la même personne : Cathleen Sachs, la richissime propriétaire des mines de charbon. Mais pour quelle raison enlèverait-elle ces enfants ? Et ce combat n’est-il pas perdu d’avance ?…

 

 Une histoire à la fois riche en action et en émotions, contre la société de consommation et le travail des enfants.

 

Collection Métamorphose

Dirigée par Barbara Canepa et Clothilde Vu.

Entre livres jeunesse, bandes dessinées et livres illustrés, Métamorphose aborde des thématiques philosophiques, poétiques, fantastiques, portées par une narration inspirée du style fin de siècle, victorienne, gothique… Les livres de cette collection proposent une réflexion, un rêve – parfois effrayant – mais qui n’en demeure pas moins fascinant.

 

Album cartonné : 60 pages

247x323 mm

Date de parution : 29/08/2018  /

ISBN : 978-2-302-06862-9

Scénariste : HAMON Jérôme

Illustrateur : ZAKO Suheb

Coloriste : SAYAPHOUM Lena

Série : DREAMS FACTORY

Collection : Métamorphose

Prix : 15,50 euro

 

HAMON Jérôme

Diplômé de l'école Supérieure de Commerce de Rouen et d'une université américaine, Jérôme Hamon initie sa vie professionnelle à New York comme analyste financier. Mais ses aspirations sont ailleurs...

 

Deux ans plus tard, il quitte donc le milieu de la finance pour voyager autour du monde.

 

De retour en France, il travaille dans le cinéma puis dans le jeu vidéo, avant d’intégrer France Télévisions. En 2008, il présente ses premiers scénarios à Angoulême où il rencontre le dessinateur Marc Van Straceele, avec qui il signe son premier projet : Yokozuna, un roman graphique sur le milieu du sumo au Japon. Depuis, il multiplie les projets et imagine Nils , aux côtés d’Antoine Carrion.

 

Bibliographie

Emma et Capucine  2017  2018  

Marsupilami - Des histoires courtes par...  2017     

Nils  2016  2017 

Yokozuna  2013

 

Suheb Zako

Formé aux métiers du vitrail à Paris, puis sorti diplômer d’une école du cinéma d’animation au Luxembourg. Ill fait d’abord ses armes dans les studios d’animations en storyboard et design sur des longs métrages européens et africains. Passionné par la narration, il se tourne vers le genre littéraire qui lui avait donné envie de dessiné plus jeune : la bande desssinée.

Scénarisé par Jérôme HAMON, il signe avezc « Dreams Factory »  , son premier album.

  

SAYAPHOUM Lena

Coloriste

Date de naissance : 19/09/1989

Léna Sayaphoum est née à Montpellier en 1989.

 

Le dessin a toujours été au coeur de ses intérêts et de sa sensibilité.

 

S'inspirant d'artistes aussi divers que James Jean, Peter Chan, Craig Mullins ou encore Dice Tsutsumi, elle développe peu à peu son propre style, de façon autodidacte.

 

Après s'être formée à l'infographie 2D et 3D, elle multiplie les expériences dans différents studios : concept artist, modeler, texture artist, sculptor Zbrush, posing/shadowing artist ou illustrator. Chez Grid VFX, elle travaille notamment sur Astérix et le Domaine des Dieux.

 

Mais ses aspirations sont ailleurs...

En parallèle de son travail, Léna ne cesse de développer ses propres univers.

 

Bibliographie :

Emma et Capucine

Dreams Factory
Dreams Factory
Dreams Factory
Dreams Factory

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Les Compagnons de l’ombre Jean-Marc Lofficier 23

Les Compagnons de l’ombre Jean-Marc Lofficier 23

Les Compagnons de l’ombre

Jean-Marc Lofficier

Volume 23

 

Nous en sommes déjà au volume vingt-trois, de cette série commencée en 2007.

 

Des auteurs aussi bien français qu’anglais ou américain nous offrent une nouvelle fois partager des rencontres improbables entre héros et méchants. Certaines plus parodiques que d’autres qui ont un aspect plus d’hommages littéraire.

 

La variété des auteurs de ces douze nouvelles, écrites par douze auteurs différents, fait que chacun devrait y trouver son compte, mais bien sûr également et forcément moins aimé certaines.

 

En ce depuis d’été, c’est l’idéal pour se détendre à la plage.

 

Nous vous offrons ci-dessous en téléchargement légal est gratuit une des nouvelles de ce recueil, grâce aux Éditions Rivière Blanche, qu’il en soit remercier.

 

 

Résumé de l’ouvrage :

Au Japon, Rocambole croise le fer avec Zatoichi; Eugénie Danglars affronte Carmilla la vampire; Arsène Lupin fait équipe avec John Silence et le Père Brown; Harry Dickson retourne explorer les bas-fonds de New York; les agentsde Madame Atomos découvrent l'existence du Peuple; Waldemar Daninsky se bat contre le monstre de Frankenstein; Aramis repousse les forces de Baal; le Capitaine Vampire complote la mort de Von Bork; et le Duc Dorian Hawkmoon s'embarque sur le Ténébreux Vaisseau...

 

111.  Jean-Marc Lofficier.

Les Compagnons de l'Ombre 23

- 300 p. - 21 euros.

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Illustration: Phil Cohen

Illustration: Phil Cohen

L'Univers de Cheyanne

Dumé Antoni

 

Antoni Dumé avait à la fin de l’année 2015 faits sensation avec la publication dans la même collection avec « Le Chaos sans visage ». Sa formation scientifique est bien sur dominante dans cette œuvre d’anticipation.  Glissant d’un monde à l’autre, son monde « réel » et le monde de Cheyanne, ou  des militaires nazies le recherche.  Cheyanne la jeune femme qu’il aime vie dans le second univers.

 

Quel est en fait le « vrai » univers dans le cas d’univers  parallèle, vieille question, aussi ancienne que la littérature d’anticipation.

 

 

Je vous laisse découvrir cet UNVERS DE CHEYANNE.

 

Comme très souvent les Éditions Rivière Blanche, nous offrent à nouveau un auteur et un roman de qualité dont je vous recommande la lecture.

 

 Vous trouverez à la fin de cet article un chapitre en téléchargement gratuit et légal, remerciement à l’éditeur.

 

BL2165. L'Univers de Cheyanne

Collection Blanche

ISBN-13: 978-1-61227-762-2

252 pages - 20 euros

 

Résumé du livre

Gus, un jeune adolescent de quatorze ans, dérobe un crâne dans un tombeau contenant des cercueils ouverts, l’emporte dans une forêt et l’y abandonne pour une nuit. Quand il retourne sur les lieux le lendemain avec un ami, il découvre avec stupeur que le crâne a disparu. Qui a pris le crâne et pourquoi est-il retrouvé chez lui, caché sous son lit, par les gendarmes lors d’une perquisition ?

 

Gus devra apprendre à naviguer entre deux mondes disjoints : le monde réel, où il délaisse ses études et devient musicien professionnel, et un autre monde, étrange et inquiétant, où l’Histoire officielle est invalide. Il devra comprendre pourquoi Cheyanne, cette jeune femme dont il est amoureux, disparaît sans raison apparente, et surtout découvrir qui il est, lui, alors qu’il est recherché par des militaires de l’Allemagne nazie, dans l’univers de Cheyanne...

 

Bibliographie  de l’auteur :

Le Chaos sans Visage (2017)

Le Sarcophage des dieux (2015)

L'Univers de Cheyanne (2018)

 

 

 

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