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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #science-fiction

Bloody Week End IV: Logan’Run – “L’ Age de Cristal »

Bonjour Alexis,

Tu es collectionneur et fan de la série « Logan » Run – L’Âge de Cristal », tu peux nous dire comment est venue cette passion pour cette série TV ?

Enfant, je l’avais vu passer sur France2, comme beaucoup de monde, et je ne l’avais pas trop « calculé » plus que cela. C’est quand j’ai vu la rediffusion de 1999, sur « 13 Rue », il avait fait une belle rediffusion en passant le film en 1er et ensuite la série TV, donc dans l’ordre comme la diffusion aux USA. À ce moment-là, j’ai vraiment redécouvert la série, j’ai vraiment été passionné par l’histoire et les personnages qui étaient dedans.

Ce qui ma particulièrement intéressez c’est le pistolet utilisé dans la série, qui est un prop fonctionnel, c’est-à-dire qu’il fonctionne vraiment en faisant sortir une flamme rouge, a partir de la, j’ai fait des recherches sur Internet pour trouvez des informations.

En réalité, peu de sites parlaient à l’époque de « L’Âge de Cristal » en France, j’ai donc décidé de créer un site consacré à cette série (voir lien ci-dessous). Le but était de mettre un maximum d’informations sur le site, à partir du moment de la création du site, je me suis mis à collectionner, ce qui gravitait autour du film et de la série TV.

Vous présenter au  Bloody Week End IV, une grosse partie de votre collection, dont le pistolet.

Oui, il est fonctionnel, il est difficile à trouvez, car on le trouve qu’aux USA, j’aie mis 5 ou 6 ans pour le trouver. J’ais commencer cette collection à partir de 2002, j’ai trouvé des petites répliques des pistolets, soit en plastique, soit en résine, puis les romans en français, et petit à petit grâce à Internet je l’est complété.

J’ai découvert qu’ils avaient édité les premiers romans en français, qui sont passés assez inaperçus, les DVD du film.

Je les vois aussi en bande dessinée.

Oui dans les années 70, des comics ont été édités aux USA. Certaines reprennent l’histoire du premier livre, et d’autres l’histoire du film, ils font une réédition actuellement d’un nouveau comics aux USA, qui reprend le tome 1 de la trilogie des romans.

Qu’elles sont les différences entre le film et les romans de William F.Nolan?

Le film ayant été réalisé dans les années 70, ils n’avaient pas les moyens techniques ni le budget de faire ce que contenait le roman. Ils ont fait un monde clos sous la « Cité des Dômes », alors que dans le roman c’est le monde entier qui est sous la domination des ordinateurs, c’est la principale différence.

Je vois un disque laser japonais.

Oui, le film a été édité sur presque tous les supports dans le monde entier, parce que le film à sa sortie en salle a eu un très grand succès dans le monde entier, contrairement à la série TV, et il s’agit d’une édition japonaise sur un disque laser, ancêtre du DVD actuel.

La série n’a absolument pas marché y compris aux USA, d’où le peut de produits dérivés sur la série TV, le film ce rapproche plus du roman originel et les fans apprécie plus.

J’encourage les gens à découvrir et à devenir fans de cette série qui est vraiment très belle, et à venir visiter notre site.

Le site www.age-de-cristal.fr

Logan'Run L'Age de Cristal

Logan'Run L'Age de Cristal

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Angélique Paultes (Dessinatrice)

Bonjour Angélique,

Vous êtes a l’ÉCOLE ÉMILE COHL (Lyon), en section Court-métrage et vous vous venez de dessiné deux histoires courtes.

Oui j’ai été publié dans le projet « Bermuda » réalisé par « Expérience  Boutique» à Lyon, cela rentrait dans le cadre d’un exercice réalisé dans le cadre de l’école. Il fallait réaliser une histoire courte sous forme de BD de quelques pages, le thème était assez libre.

Pour « Bermuda », vous avez choisi quel thème ?

C’était assez compliqué, j’ai voulu parler de la folie, c’est une fille qui arrive dans une grande ville ce qu’elle supporte mal. Qui est un peu asocial, elle aimerait avoir la paix, elle tombe dans sa folie et imagine qu’il n’y a plus personne, mais ce n’est que dans son esprit. Car tout le monde est toujours là, mais dans sa tête, elle les voit plus et elle réalise que cela n’est pas si mal d’être entouré de plein de gens.

Un fascicule est sorti justement à l’ÉCOLE ÉMILE COHL, c’est plus un univers SF, je crois ?

Il s’agit également d’un exercice réalisé dans le cadre de l’école. Il s’agissait de nous entrainer à monter un projet éditorial, qui puisse être présenté dans une maison d’édition, le thème était également assez libre.

On devait imaginer une histoire qui devait pouvoir tenir au moins un tome, c’est un thème qui me plait bien la SF, comment j’ais regarder beaucoup de films, je trouve que la Science-fiction est plus intéressante, car on peu plus délirer sur des choses qui son pas forcement rationnel, on s’en moque finalement.

Tu peux nous donner le thème ?

Je vous parler de deux personnes qui cette rencontre et qui on pas les mêmes origines, un terrien et u n extra terrestre, qui forcement on peu de points communs, ils vont apprendre a ce connaitre malgré eux en vivant des aventures ensembles.

En fait c’est sur la différence ?     

Oui c’est cela et des liens d’amitié qui peuvent ce créer d’où que l’on vienne de devenir amis.

Et tes références en SF, déjà au Cinéma, puisque tu es en section « court-métrage"  ?

La grande référence est bien sûr “Star Wars”, j’aime bien les films anciens comme : The Ting (1982), ou bien les films de Roméro avec les zombies, mais c’est plus difficile de faire une histoire originale avec des zombies, c’est tellement à la mode en ce moment.

Tu es en troisième année à l’École Émile COHL, je crois ?

Oui et l’année prochaine je prépare mon diplôme avec la réalisation d’un court-métrage. Justement on est sensé s’inspirer d’une histoire, d’un film ou d’un roman. Et j’aimerais bien interpréter une histoire de Ray Bradbury “les chroniques martiennes”

Les “chroniques martiennes en court métrage de fin d’études, c’est du lourd non ?

Oui mais, en fait c’est des extraits, il s’agit de plusieurs petits chapitres, nous ne somme pas obliger de réalisé le roman entier.  On peu prendre juste une séquence, c’est un univers que j’aime bien, je vais essayer, mais j’ais plein d’autre idées, mais c’est un livre  que j’ais beaucoup aimée alors pourquoi pas.

Réalisé au Festival de la BD de Lyon

 

 

 

 

 

 

Angélique Paultes (BD, Cinema)
Angélique Paultes (BD, Cinema)

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Thomas GERVAIS et Sylvain Morillo

 Vous sortez un magazine de BD ?

Oui, nous sortons « Les Mondes de Corbaks » au format comics, il s’agit d’un magazine en deux parties, uniquement de la BD, deux histoires de 24 pages chacune, découpé en plusieurs chapitres c’est des histoires à suivre.

On a choisi le format comics et le noir et blanc parce que tous les deux nous aimons ce genre de bande dessinée.

 Nous sommes membres d’une association « Art et Toi » qui est basée rue de Marseille à Lyon.

Nous avons décidé de nous lancer dans la bande dessinée et de créer un petit studio les studios « Corbaks »,  en associatif et en autoéditions.

Nous allons essayer de faire pour l’instant quelques salons, et de mettre en place un site, une correspondance et un abonnement.

C’est le numéro un que nous sortons pour BDécices.

Vous êtes dessinateurs et auteurs de vos histoires ?

Oui nous sommes à la fois dessinateurs et auteurs, deux histoires, deux univers sont développés. 

Quel univers a-tu développé dans "Corbak’s »  ?

C’est un peu compliqué, c’est l’histoire d’un homme qui n’a pas d’identité propre qui ne sait pas qui il est. Il se retrouve    Transbahuté d’un monde à l’autre. Il a la possibilité de passer d’un monde à l’autre par des portails. On ne sait pas trop pourquoi, et il doit récolter des fragments, mais je n’en dirais pas plus pour que les lecteurs le découvrent par eux-mêmes.

Et toi Sylvain tu peu nous donner ton parcours ?

J’ai un CAP en chaudronnerie, ce n’était pas une branche qui me plaisait, je n’ai pas eu une formation de dessinateur.

Tu publies aussi une histoire dans Corbak » de 24 pages, alors quel monde y développes-tu toi ?

C’est de la Science-fiction, le héros de l’histoire va se retrouver avec un pouvoir énorme de créer des Univers. C’est le pouvoir de ses ancêtres. Il va découvrir petit à petit son pouvoir et son étendue.

Au fil de l’histoire, on va savoir comment, il va découvrir son pouvoir, le premier épisode est très axé sur la création des univers et la présentation du personnage.

Vous prévoyez une suite ?

Oui nous espérons pérennisée cette revue, à chaque fois qu’une histoire sera finie nous sortirons une intégrale en album couleur.

Un peu comme les récits Marvel complets.

Donc vous être les futurs Marvel français (sourire) ?

 (Rire) Non je ne pense pas, mais on commence petit après on verra bien.

 

Thomas,Tu peux nous dire quelques mots sur le projet de « L’éclipse d’un Ange » s..

Thomas Gervais

C’est le récit complet sur l’émergence de la psychose d’un jeune homme, cela a été réalisé au sein de l’Hôpital de jour, sous la direction du Dr Pierrette Estingoy , par les patients et moi en tant que dessinateur intervenant.

J’ai travaillé sur ce projet, avec la docteur Pierrette Estingoy. Ce qui était intéressant c’est que nous avons très vite travaillé comme une cellule de Studio on ne savait plus qui était les médecins, les infirmiers, les patients. Le travail s’est fait dans la bonne humeur et une bonne entente.

À la base on voulait sortir une BD, pour diverses raisons, cela n’a pas été possible.

On a pensé à un autre concept, et on a sorti un ouvrage mixte BD/Illustration avec à la fois BD récit illustré, photos.

(Prochainement un entretien avec Dr Pierrette Estingoy [psychiatre], responsable du projet.))

Site des auteurs

http://studiocorbak.overblog.com/

 

 

 

 

Les Mondes de Corbaks
Les Mondes de Corbaks Les Mondes de Corbaks

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Walter M.Miller Jr.

Un cantique pour Leibowitz /  L'Héritage de Saint Leibowitz

 

SF FOLIO réédite Un cantique pour Leibowitz (traduit de l’américain par Claude Saunier et  revenue et complté par Thomas Day, illustration Aurilien Police) et L'Héritage de saint Leibowitz.

Concernant le premier des parties de ce roman furent tout d'abord publiées dans The Magazine of Fantasy & Science Fiction.il obtient le le prix Hugo du meilleur roman en 1961 pour « Un cantique pour Leibowtiz, une adaptation radiophonique d'Un cantique pour Leibowitz fut produite par WHA et NPR.

« Un cantique pour Leibowitz » fut écris en 1959, l’auteur avait été très traumatisé par la guerre et plus particulièrement le bombardement de Monté Cassino, auquel il participa comme pilote.

Il s’agit d’un œuvre post-apocalyptique de Science-fiction.

Elle décrit la tentative de reconstruction d’une civilisation.

Il situe l’action dans l’Utah, les savants et érudits, accusée, pour  certains a juste titre, de la guerre nucléaire (rappelons que nous somme en pleine guerre froide) qui décima la civilisation, son persécutés  et doivent souvent leurs salut en ce refugiant dans des monastères. Il s’inspira mais avec moins de rigueur pour l’ordre (fictif)  de Saint Leibowitz, des règle de l’ordre Saint Benoit, l’adaptation française tien compte en partie des règles de ce dernier ordre.

Il reprend l’écriture d’une suite « L’Héritage de Saint Leibowitz » en 1997, mais suite a son suicide l’œuvre fut inachevé, jusqu'à ce que Terry Bison decide de le complété. Les Héritiers remercierons Terry Masson pour son travail (traduction de l’américain : Jean-Daniel Brèque).

Edition SF FOLIO N° 455

Œuvres 

Romans

Un cantique pour Leibowitz, Denoël, coll. Présence du futur, 1961 (en) A Canticle for Leibowitz, 1959), Prix Hugo du meilleur roman en 1961

 L'Héritage de saint Leibowitz, Denoël, coll. Présence du futur, 1998 (en) Saint Leibowitz and the Wild Horse Woman, 1997), terminé par Terry Bisson.

 

 

Recueil de nouvelles

 Humanité provisoire, Denoël, coll. Présence du futur, 1964 (en) Conditionally Human, 1962)

 Nouvelles

 Bénédiction en gris, 1964 (en) Dark Benediction, 1951)

 (en) Izzard and the Membrane, 1951

 (en) The Little Creeps, 1951

 (en) Secret of the Death Dome, 1951

 (en) The Space Witch, 1951

 (en) The Song of Vorhu, 1951

 (en) The Soul-Empty Ones, 1951

 (en) No Moon for Me, 1952

 (en) The Reluctant Traitor, 1952

 (en) Six and Ten Are Johnny, 1952

 (en) Let My People Go, 1952

 (en) Anybody Else Like Me?, 1952

 (en) The Big Hunger, 1952

 Le Gardien du savoir, 1974 (en) Big Joe and the 9th Generation, 1952)

 (en) Bitter Victory, 1952

 Les Ogres de l'espace, 1971 (en) Blood Bank, 1952)

 (en) Cold Awakening, 1952

 Légitime défense, 1955 (en) Command Performance, 1952)

 Enfants sans âme, 1955 (en) Conditionally Human, 1952)

 La Cité sans âmes, 1971 (en) Dumb Waiter, 1952)

 (en) Gravesong, 1952

 (en) The Sower Does Not Reap, 1953

 (en) Crucifixus Etiam, 1953

 Moi qui rêve, 1971 (en) I, Dreamer, 1953)

 (en) The Yokel, 1953

 (en) Wolf Pack, 1953

 La Sentinelle, 1969 (en) I Made You, 1954)

 (en) Memento Homo, 1954

 (en) Way of a Rebel, 1954

 (en) The Ties that Bind, 1954

 Le Testament, 1982 (en) The Will, 1954)

 (en) Death of a Spaceman, 1954

 L'Intrus, 1964 (en) The Darfsteller, 1955)

Prix Hugo de la meilleure nouvelle longue 1955

 Le Gardien de la flamme, 1956 (en) The First Canticle, 1955)

 (en) You Triflin' Skunk!, 1955

 Le Retour à la Terre, 1974 (en) The Hoofer, 1955)

 Hommes de la Lune, 1967 (en) The Lineman, 1957)

 (en) The Song of Marya, 1957

 Vengeance pour Nicolaï, 1967 (en) Vengeance for Nikolai, 1957)

Walter M.Miller Jr. Un cantique pour Leibowitz /  L'Héritage de Saint Leibowitz

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Ari le film

 

Ce court-métrage de Science-fiction réalisé par Arthur Choupin est sorti en avant-première au Cinéma Cyrano de Versailles devant plus de 250 personnes, qui lui firent un bon accueil.

Il fut ensuite diffusé dans le même cinéma avant des longs-métrages. Usage pratiquement disparu, particulièrement des mégas complexes et qui donnaient leurs chances à de jeunes réalisateurs.

Ce film de science-fiction est plus proche des films d’anticipation vu le développement actuel de la domotique.

David fera les frais de cet extrémisme technologique en prenant un loft expérimental en IA : Intelligence Artificielle. On voit l’influence et les références a de nombreux films, voir de jeux vidéos, comme c’est souvent le cas avec les réalisateurs de la nouvelle génération qui s’inspire de plus en plus de jeux vidéos, ce qui est logique et normal, on sait toujours inspirer de la culture de ça génération dans le cinéma, comme dans les autres arts.  

Pour son financement, trois modes furent utilisées : le crowdfunding (financement participatif d’internautes) avec la plateforme Ulule, le placement de produit et la coproduction.

La production française de SF est trop rare, court-métrage ou long métrage, et souvent de qualité moyenne.

ARI est de bonne facture, on peut peut-être regretter quelques longueurs entre les scènes, le « fond noir » aurait mérité un étalonnage plus serré, plus court entre les scènes, mais cela n’est qu’un détail.

Pour rester sur un plan technique le film a été tourné dans un loft en deux jours, avec une caméra Red Epic, les nombreux effets spéciaux imposèrent une longue postproduction de 6 mois.

La saison des Festivals va commencer (mais de nos jours y a-t-il encore une saison des festivals ?), je pense qu’il mériterait d’être sélectionné soit dans les Festivals de film de genres, soit dans ceux spécialisés dans les courts-métrages.

*****

Le synopsis : La vie de David, jeune trader ambitieux, prend une nouvelle tournure lorsqu’il emménage dans un appartement auto-régulé par une intelligence artificielle du nom d’ARI. Initialement conçu pour le confort intérieur et la gestion domestique, ARI s’immisce subrepticement dans la vie professionnelle et l’intimité de David, sous le regard suspicieux de Gump, son attachant robot de compagnie.

 

Casting

Réalisateurs : Arthur Choupin

Scénariste : Arthur Choupin

Acteurs et actrices

Frédéric Jeannot  Rôle : David

Ivan Le Goff  Rôle : Frank

Valérie Gounod  Rôle : Sarah

Acteurs de doublage (Voix originales) : Laurent Blanpain  Rôle : ARI

avant-première au Cinéma Cyrano de Versailles
avant-première au Cinéma Cyrano de Versailles avant-première au Cinéma Cyrano de Versailles

avant-première au Cinéma Cyrano de Versailles

ARI le Film réalisé par Arthur Choupin

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NIFFF - COMMUNIQUE DE PRESSE – 14 MAI 2013

LE NIFFF 2013 DEPLOIE SES PREMIERS ATOUTS

 

Après avoir dévoilé en avril les nouveautés de sa 13ème édition, le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (5-13 juillet 2013) déploie quelques uns des atouts de l’aventure 2013 :

 

un hommage à Larry Cohen, réalisateur et scénariste américain de génie qui mêle adroitement au film d’horreur et de science-fiction,

une forte critique sociale et les tout premiers titres des sections ULTRA MOVIES et FILMS OF THE THIRD KIND.

 

En parallèle, le forum littéraire New Worlds of Fantasy prendra forme autour de l’écrivain de SF Orson Scott Card, membre du Jury International du NIFFF cette année et auteur de l’oeuvre emblématique LaStratégie Ender, dont l’adaptation sortira dans les salles suisses cet hiver.

 

Hommage à LARRY COHEN

Larry Cohen, réalisateur américain de génie connu pour ses films d’horreurs très inventifs et à petit budget viendra présenter en personne une dizaine de ses films dont la fameuse trilogie de It’s Alive qu’il a scénarisée, ainsi qu’un programme composé d’un florilège de ses meilleurs épisodes TV dont Les Envahisseurs, la mythique série des années 1960 dans laquelle l’architecte David Vincent est témoin de l’arrivée sur terre d’extraterrestres fuyant leur planète à l’agonie. Après avoir commencé sa carrière à la télévision et scénarisé des séries comme Columbo, il devient l’un des précurseurs des films de la Blaxpoitation, avec les bluffants Hell Up in Harlem (USA, 1973) et Black Caesar (USA, 1973), qui seront projetés durant le festival.

 

Seront également présentés au NIFFF cette année : Bone (USA, 1972) son premier film, Special Effects (USA, 1984) un pamphlet érotico-satirique sur l’industrie du cinéma et l’explosif Original Gangstas (USA, 1996), qui réunit trois des idoles de série B américaine des années 1970, Fred Williamson, Jim Brown et Pam Grier. La sélection sera complétée par des oeuvres plus provocatrices comme les films d’horreur God Told Me To (USA, 1976), A Return to Salem’s Lot (USA, 1987), The Stuff (USA, 1985) ou encore Q (The Winged Serpent) (USA, 1982), interprété par le légendaire David Carradine.

 

Films of the Third Kind et Ultra Movies

La section FILMS OF THE THIRD KIND proposera les meilleures avant-premières de la saison. A ne pas manquer

 

Cette année : la première suisse de Simon Killer (USA/FR, 2012), dernier opus d’Antonio Campos (Afterschool, 2008), une fable sombre et érotique d’une rare puissance, ainsi que Dark Skies (USA, 2013) de Scott Stewart, un film de science-fiction sensationnel produit par Jason Blum, le créateur de la franchise Paranormal Activity.

 

Le NIFFF proposera aussi, dans son incontournable section ULTRA MOVIES, la production la plus extravagante ou extrême du cinéma de genre avec le film Tulpa (IT, 2012) de Federico Zampaglione, qui ravivera la flamme du célèbre giallo transalpin, et V/H/S 2 (USA, 2013), la suite très attendue de V/H/S (NIFFF 2012), fruit de la collaboration de huit réalisateurs, dont le fameux Eduardo Sánchez (The Blair Witch Project, Lovely Molly).

 

Forum littéraire New Worlds of Fantasy – 11 juillet 2013 – Théâtre du Passage

 

La journée du 11 juillet offrira au public l’occasion exceptionnelle de rencontrer une des légendes du roman de science-fiction : Orson Scott Card, écrivain de renom ayant reçu de nombreuses distinctions. Il est l’auteur notamment de la saga des Ombres (2001-2013) et de La Stratégie de Ender (1985), adapté au cinéma par Gavin Hood (Mon nom est Tsotsi, Xmen Origins : Wolverine). Le film homonyme, co-produit par Scott Card lui-même, sortira en novembre 2013 dans les salles suisses, avec en tête d’affiche Harrison Ford et Ben Kingsley.  L’après-midi permettra également de se pencher sur le thème de l’adaptation, en présence notamment des cinéastes helvétiques Samuel et Frédéric Guillaume, et de faire le point sur l’actualité littéraire suisse et internationale.

 

Pour le programme complet: rendez-vous le 19 juin 2013

NIFFF / 13e édition : 5-13 juillet 2013

LE NIFFF 2013 DEPLOIE SES PREMIERS ATOUTS
LE NIFFF 2013 DEPLOIE SES PREMIERS ATOUTS
LE NIFFF 2013 DEPLOIE SES PREMIERS ATOUTS
LE NIFFF 2013 DEPLOIE SES PREMIERS ATOUTS

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Rosinski, Grzegorz Thorgal Le Lombard

 

Rosinski, Grzegorz «  Thorgal » Le Lombard

 

Bonjour,

 

Vous aviez 36 ans quand les premières planches de « Thorgal » ont été publiées dans « Tintin », vous étiez bien sûr très loin de penser au succès que cela aurait.

 

Bien sûr, la bande dessinée dans mon esprit cela n’existait pas. Je l’ai fait par la passion de raconter cette histoire, je pense qu’il y a plusieurs éléments qui se sont conjugué. Je pense que c’est le manque d’images après la guerre qui a créé ce désir de la créer.

 

Comment avez-vous rencontré, votre alter ego je dirais, puisque vous collaborez avec Van Hamme depuis plusieurs décennies.

 

« Papa Thorgal », moi je suis « Maman Thorgal ».

 

Vous êtes « Maman Thorgal » (rire).

 

Oui puisque j’écris durant 9 mois, j’accouche de l’album. C’est par hasard j’ai fait un petit voyage en occident, j’étais dessinateur de presse, illustrateur, j’ai fait des travaux en Pologne, mais ce n’était pas du même niveau, c’était des illustrations pour des livres, c’était donc toujours avec une idée littéraire. J’ai été chez un ami qui a essayé de me faire connaitre des éditeurs de BD, mais lui-même n’était pas éditeur de bande dessinée, il éditait des calendriers, des cartes postales, mais c’était un maniaque des   belles illustrations, je n’ai jamais rencontré un Belge neutre envers la bande dessinée.

Une personne a dit : « oh tiens quelqu’un qui travail chez Philips, j’ai un ami qui a démissionné parce qu’il voulait écrire des scénarios, faire du cinéma… il a téléphoné à Jean   (Van Hamme NDLR), c’est le premier scénariste qui m’a fait confiance pour une BD plus longue que trois pages. 

Dans votre biographie j’ai vu que vous aviez découvert pour partie la BD dans “Vaillant”.

 

C’est ma découverte, il n’y avait pas d’autres bandes dessinées francophones que le journal “Vaillant”, c’était le seul. Je conserve encore cet exemplaire, je garde les archives. Malgré les déménagements fréquents, j’ai réussi à conserver énormément d’archives de cette époque, dont l’exemplaire en questions qui date de l’année 49, 1949. Avec les Pionniers de l’Espérance, les fils de Chine, Fango…

 

C’était vraiment un coup de foudre.

 

Il y a eu des expositions sur vous pouvez vous nous en parler.

 

Ici (Festival d’Angoulême NDLR) et ensuite à Paris, c’était la même, mieux exposée et augmentée, elle a été présentée dans d’autres pays. C’était un peu “Tout Rosinsky” .

 

Justement dans ce “Tout Rosinski” que pouvait-on trouver.

 

Ce que j’aurais aimé y trouvé les meilleurs, c'est-à-dire ceux refusés par les éditeurs de l’époque.

 

Et les illustrations.

 

C’était mon rêve de faire des illustrations, mais de nos jours on ne peut pas en vivre c’est tellement mal payé. Je peux me permettre d’en faire maintenant, car je peux vivre de mes droits d’auteur qui viennent des fonds éditoriaux.

 

Un jeune ne peut pas faire vivre sa famille, si on est responsable, si j’étais comme a l’époque un jeune chargé de famille avec des enfants cela ne serait pas possible, de faire de l’illustration.

 

L’âge d’or de l’illustration est fini. J’aime beaucoup l’illustration américaine. L’illustration de contes de fées, je vois des jeunes qui en ont le désir, je me considère comme un illustrateur.

 

Un roman graphic vous tenterait.

 

Oui, mais pas a la manière américaine, mais a la mienne, j’ai beaucoup d’idées concernant la nouvelle formule des livres visuels, je travaille avec mon fils qui est graphiste qui a la même formation que moi, c’est lui qui fait les tirages de tête, les éditions de luxe et des publicités, mais c’est lui l’auteur et il fait ça très très bien.

 

J’ai des idées un peu folles, mais lui les corrige “non papa, non papa, tu exagères avec tes idées, ce n’est pas applicable, ce n’est pas réaliste.”. Il est réaliste, car il travaille avec des personnes, alors que je suis solitaire.

 

Vous avez des projets.

J’ai toujours pleins de projets, pour “Thorgal” seulement la série mère, c’est pour ça que nous avons créé “Les mondes de Thorgal”, pour que les meilleurs dessinateurs et scénaristes disponibles qui ont envie de participé a cette aventure un peu comme Rosinski de l’époque s’essaie au dessin réaliste de la bande dessinée traditionnelle.Moi je vais aller beaucoup plus loin.

 

C'est-à-dire ?

 

Des projets dans un sens visuel, d’application visuelle, je suis plus spécialiste de communications visuelles, de l’illustration que de la bande dessinée. La BD est considérée comme un moyen d’expression que j’adorais.

 

Vous n’aimez plus ?

C’est difficile pour moi de répondre à ça, je ne lis plus les BD, je les dessine, c’est un peu normal, comme les réalisateurs, c’est très rarement que Ridley Scott, Spielberg va au cinéma regarder des films.

 

Je réfléchis plus aux phénomènes sociaux, plus sociaux culturels c’est quoi la bande dessinée, comment on la fait bouger, comment on fait de la BD d’avant-garde la conceptualisé n’est pas la solution, à mon avis c’est idiot la bande dessinée, ça la coupe du grand public.

 

Pour moi c’est un média pour le grand public, il faut que le public puisse s’identifier avec des dessins réalistes, clairs, lisibles, elle doit être, je vais donc continuer a faire des dessins réalistes, même si je peux faire des dessins non figuratifs.

 

Il faut réfléchir à quoi sert la BD, si ce n’est pas grand public pour moi ça n’existe pas, c’est POP-ART, le vrai pop’art ce n’est pas ce que les américains, ce n’est pas ce que fait Lichtenstein (voir note) ou des amis à New York, ils nous ont volé le nom de “POP ART”, le vrai pop art, le vrai art populaire c’est la bande dessinée, si quelqu’un n’est pas d’accord, cela ferait un bon débat, je pense, mais il y a pas discutions c’est clair la BD est l’art populaire par excellence.

 

Vous pourriez nous écrire des ouvrages théoriques sur la BD ?

J’aime beaucoup la théorie à condition qu’elle ne soit pas à “côté de la plaque” beaucoup, j’aime bien que les propos clairs soient compressibles par tous, je n’aime pas la théorie ou les gens qui lisent n’y comprennent rien.

Merci de bien avoir voulu nous accorder cet entretien.

C’est moi qui vous remercie.

 

 

(Remerciements également au service de presse des Éditions Le Lombard pour son aide.).

Note :

Roy Fox Lichtenstein, né le 27 octobre 1923 à Manhattan, New York[1] et décédé le 29 septembre 1997 à Manhattan, est un des artistes les plus importants du mouvement pop art américain. Ses œuvres s'inspirent fortement de la publicité et de l'imagerie populaire de son époque, ainsi que des “comics” (bandes-dessinées). Il décrira lui-même son style comme étant “aussi artificiel que possible”. (source Wikipédia).

 

Rosinski, Grzegorz Thorgal Le Lombard

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BIFFF 2010

Lance Henriksen

Lance Hériksen, l’acteur bien connu de nombreux films et séries télés de Fantastique et de SF, invité d’honneur du 28eme BIFFF à bien voulut nous accorder cet entretien qu’il en soit remercier.

 

Penser a vos tenir informer des activités propres du blog en vous inscrivant a sa news (différente de celle de Facebook et Youtube), merci d’avance.

 

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A l’occasion de la Convention Sci-Fi de Paris Robert Picardo à bien voulut nous accorder un entretien, qu’il en soit remercié.

 

Vous trouverez sur son site la bande annonce du dernier film  http://www.robertpicardo.com/

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Je vous avais promis de tout faire pour avoir un entretien avec David Nykl

À l’occasion de la convention Sci-Fi

J’ai encore mieux, un entretien avec David Nykl ET David Hewlett ENSEMBLE

Je vous laisse le soin de découvrir cet entretien vidéo

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