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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #sf

Entretien :

Otsuka Eiji

Mangaka

 

 

Stéphane Dubois,

Avant de parler de votre œuvre, je voudrais que vous nous disiez ce que vous pensez du fait que pour la première fois le Grand prix du Festival International de la BD d’Angoulême soit attribué à un japonais. Et que peut-il apporter au Manga japonais et de l’Asie en général ?

 

 

Otsuka Eiji,

C’est un moment important, car relier par les médias japonais, mais aussi asiatiques. Ils vont mettre l’accent sur le fait que c’est la première fois qu’un japonais, voir un Asiatique reçoit cette  prestigieuse récompense.

 

Je pense qu’il est tout à fait normal qu’un mangaka comme Katsuhiro Otomo reçoive ce prix, pour ce qui est de l’influence de ce prix sur les jeunes mangakas en Asie qui souhaiteront se montrer à la hauteur du maitre.

 

Je pense que les dessinateurs chinois, coréens plus que les dessinateurs japonais ?

 

J’ai l’impression que beaucoup d’auteurs japonais cherchent aussi activement à se faire connaitre en dehors de leurs pays.

 

Je pense que cela aura surtout de l’influence dans les autres pays d’Asie où les auteurs cherchent à se faire connaitre de l’étranger.

 

Stéphane Dubois,

Venons en à votre œuvre, vous faites beaucoup de choses, vous êtes dessinateur, professeur, critique de manga.

Vous avez été connu en France grâce à : MPD-Psycho, Kurosagi - livraison de cadavre ?.

 

Otsuka Eiji,

Ma motivation est différente pour chaque œuvre, pour MDP- Psycho je voulais m’inspirer de suspense psychologique a la  David Fincher comme Seven, voir comme Psychose d’ Alfred Hitchcock.

 

Avec Kurosagi livraison de cadavres, nous sommes plus dans l’horreur, je  me suis inspiré des films d’horreur américains, tels les films de zombies comme ceux de Georges Romero par exemple.

 

Je voulais que cette œuvre joue sur la peur des morts qui ressuscite.

 

Housui Yamazaki, c’est inspiré pour les dessins de l’œuvre de Dario Argento.

 

Stéphane Dubois,

Il s’agit de vos œuvres les plus connues en France, mais quels sont les autres de vos œuvres que vous aimeriez faire connaitre au public français ?

 

 

Otsuka Eiji,

Une œuvre que j’ai spécialement dessinée pour ma venue en France : Mishima Boy (voir album ci-dessous), c’est une histoire qui se déroule dans les années 60, avec des meurtres et des actes de terrorisme comme ceux de l’Armée Rouge Japonaise.

 

Ces années étaient particulièrement symboliques pour ces raisons.

 

Stéphane Dubois,

 Des films d’animation ou avec des acteurs sont-ils prévus à partir de ces œuvres ?

 

Otsuka Eiji,

J’ai fait un média-mix, il s’agit de sortir en même temps un mange, un dessin animé, un jeu vidéo de ma première œuvre Madara, depuis j’ais décider de ne plus faire cela ; pour une de mes œuvres les droits ont été acquis par une maison de production américaine, un scénario a été écrit on pourrait transformer ce manga en film, mais à ce jour rien ne dit qu’il aboutira à un film d’animation.

 

Je trouve que le style de mes mangas ne correspond pas à un dessin animé, et cela complique les droits.  Au Japon le créateur n’a pas de droit de directeur cut, de droits de regard.

 

Sauf si comme cela m’est arrivé avec une série que j’ai montée en film et dont j’étais le producteur.

 

Mishima Boy est toute nouvelle je la dévoile au festival pour la première fois. 

 

Et une nouvelle BD qui se déroule au début de l’Ère Meiji (période historique du Japon entre 1868 et 1912 NDRL), c’est l’histoire vraie de deux écrivains japonais.

 

Entretien réalisé dans le cadre du Festival International de la BD d’Angoulême 2015.

 

 

Biographie

 

Il se rejoint le groupe de mangaka en herbe Sakuga Group quand il est au collège. Puis, en deuxième année de lycée, il devient l'assistant d'un mangaka Taro Minamoto, connu comme dessinateur de manga comique. Otsuka fait ses débuts comme mangaka de gags, à côté de ses études au lycée et publie quelque œuvres, mais il constate qu'il manque de talent pour exercer le métier de mangaka et il arrête de dessiner au bout d'un an de sa carrière de mangaka. Il suit les études d’ethnologie de folklore, fondé par Kunio Yanagita, à l'université de Tsukuba. À cette époque il travaille comme rédacteur en chef de plusieurs magazines, notamment celui de Manga Burriko. Il mène alors une vie partagée entre la rédaction de magazine et ses études. Il découvre des mangaka comme Kyoko Okazaki, Yumi Shirakura et Kamui Fujiwara, qui deviennent porte-étendard de mangaka alternatif à la fin des années 1980. Il devient ensuite scénariste de mangas et jusqu'à aujourd'hui il continue à publier des titres comme Kurosagi, livraison de cadavres ou MPD Psycho. Depuis la fin des années 1980 il cumule les postes de maître de conférences dans plusieurs universités privées puis, entre 2006 et 2013, devient professeur de Kobe Design University.

 

Critique de manga

 

Il est connu au Japon comme critique de manga, il enseigne le manga à l'université et publie des ouvrages sur ce thème. Il s'intéresse surtout au manga entre les années 1920 et la défaite du Japon dans la guerre de pacifique en 1945. À partir de la recherche historique du manga de cette période, il établit une théorie sur le manga. Selon lui, le manga actuel est un amalgame de la théorie de montage de Sergueï Eisenstein pour le cinéma et d'esthétique du dessin de comic américain Mickey Mouse de Walt Disney. De là, la création de manga peut être comparée à la réalisation d'un film. Comme le film, le manga est une succession de plans, et une case correspond à un plan cinématographique. Le découpage de la planche peut être ainsi assimilé au montage de cinéma.

 

Bibliographie sélective

Mangas traduits en français

Madara, dessin de Sho-U Tajima, 5 vol, traduit par Fédoua Thalal, Glénat

 

JAPAN, dessin de Mami Ito, 3 vol, Dargaud Kana

 

Léviathan, dessin de Yu Kinutani, 12 vol, Kazé Éditions

 

MPD-Psycho, dessin de Sho-u Tajima, 16 vol, Pika Édition

 

Kurosagi, livraison de cadavres, dessin de Housui Yamazaki, 13 vol, Pika Édition

 

Detective Ritual, d'après une idée originale de Ryûsui Seiryôin et dessin de Chizu Hashii, 6 vol, Pika Édition.

 

(Source Wikipédia)

Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.
Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.
Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.
Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.
Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.
Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.
Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.
Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.

Avec l’aimable autorisation d’Otsuka Eiji.

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Marcus Sakey, Les Brillants (tome 1), Série Noire, Gallimard

Marcus Sakey,

Les Brillants (tome 1),

Série Noire,

Gallimard

 

Pour le 70e anniversaire de la Série noire, Galimard publie un thriller fantastique de Marcus Sakey «  Les Brillants ». Cette collection créée par Marcel Duhamel en 1945 est une collection mythique de l’édition française.

 

La mention « tome 1 », laisse pensez à une trilogie, même les sites ni  de l’auteur ni de l’éditeur Gallimard, ne permet pas de vous le garantir.

 

L’auteur Marcus Sakey, ce sert d’une trame policière, pour explorer l’Amérique, alliant habillement suspense sur un fond fantastique ( le pouvoir de quelques personnes), dans un monde de préjugés,    de morale politique trouble, de manipulation et de répression.

 

 

Plébiscité à ça sortis aux USA, par toute la critique, cet ouvrage devrait recevoir un accueil  proche à sa sortie en France, en effet il faudra attendre le 12 février pour le trouver dans vos librairies préférez, pensez à le réserver d’avance.

 

Je ne serais à mon tour que vous le recommandez.

 

Traduction de l’américain : Sébastien Raizer

 

512 pages, sous couverture illustrée, 155 x 225 mm

Genre > Sous-genre : Romans et récits > policiers

 Catégorie > Sous-catégorie : Policiers > Thrillers

 ISBN : 9782070145485 - Gencode : 9782070145485 - Code distributeur : A14548

Prix : 19,90 euros

 

Article basé sur une « épreuve non corrigée »

 

Résumé :            

 

Dans le Wyoming, une petite fille perçoit en un clin d’œil les secrets les plus sombres de tout un chacun. À New York, un homme décrypte les fluctuations des marchés financiers. À Chicago, une femme maîtrise le don d’invisibilité en sachant d’instinct se placer là où personne ne regarde. On les appelle les «Brillants».

 

 Depuis les années 1980, 1 % de la population naît avec ces capacités aussi exceptionnelles qu’inexplicables.

 

 Nick Cooper est l’un deux : agent fédéral, il a un don hors du commun pour traquer les terroristes. Sa nouvelle cible est l’homme le plus dangereux d’Amérique, un Brillant qui fait couler le sang et tente de provoquer une guerre civile entre surdoués et normaux. Mais pour l’arrêter, Cooper va devoir remettre en cause tout ce en quoi il croit, quitte à trahir les siens.

 

Biographie :

 

 Marcus Sakey est né à Flint (Michigan). Il vit à Chicago.

 

 Après Désaxé (The Blade Itself) classé par Esquire dans les cinq meilleurs livres de l'année 2007, et acheté par Ben Affleck, Des gens bien (Good People) est son deuxième roman publié en France.

Couverture de l'édition originale

Couverture de l'édition originale

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Entretien

Allais, Jean-Marc

Il pennello

 

Stéphane Dubois,

Avec « Il pennello », tu nous livres avec Serge Perrrotin, une histoire de pinceau magique ?

 

Jean-Marc Allais,

Effectivement, c’est un peintre raté, qui a l’occasion de se procurer un pinceau créée par Léonard de Vinci, et qui permet à n’importe qui de peindre comme un grand artiste.

 

Il va utiliser ce pouvoir sans trop savoir le maitriser, comme un apprenti sorcier. On y retrouve le mythe de Faust.

 

Stéphane Dubois,

Il s’agit d’un one-shot ?

 

Jean-Marc Allais,

C’est en un volume de 90 pages, c’est beaucoup pour un album, mais nous ne voulions pas frustrer le lecteur.

Nous y avons fait deux clins d’œil à des auteurs connus : Serge Le Tendre et Régis Loisel avec La Quête de l'oiseau du temps.

 

Stéphane Dubois,

Comment vient-on à la BD avec des études de biologie et d’électronique ?

 

Jean-Marc Allais,

En fait, il s’agit du hasard, j’ai fait des études de biologies, avant de travailler dans l’industrie de l’électronique,  en 2003, j’ai dû me réorienter.

 

J’ai eu la possibilité de continuer dans l’électronique ou de faire totalement autre chose.

 

J’avais décidé de me lancer dans la peinture, le hasard, si sans est un, a fait que j’ai été orienté vers la bande dessinée.

Stéphane Dubois,

Parallèlement a « Il penello » tu reprends le dessin de la série « Crow Dog » dont 5 volumes sont déjà parus.

 

Jean-Marc Allais,

Le tome 6 est en court d’écriture, j’en suis à la planche 17. Il devrait sortir fin 2015 débuts 2016.

 

La difficulté est de continuer dans la même veine, de faire évoluer le personnage, en partant de cce qu’il est  dans le tome 5, sans défigurer le personnage.

 

Stéphane Dubois,

À plus long terme, tu penses continuer dans le fantastique ?

 

Jean-Marc Allais,

J’ai des projets, le fantastique, la SF oui, sauf de la « fantasy » ou je ne me vois pas du tout travaillé, mais le « temporel » par exemple oui j’aimerais bien. Je suis plus dans des dessins plus réalistes, c’est pour ça que je ne me vois pas dans des œuvres de fantasy.

 

SA BIOGRAPHIE

Après avoir commencé très tôt à dessiner, je me tourne tout naturellement... vers des études de biologie puis d'électronique ! Domaine dans lequel je travaille durant deux décennies. Parallèlement, j'apprends à peindre des portraits à l'huile et je reviens par hasard -mais le hasard existe-t-il ?- au dessin, en collaboration avec Serge Perrotin sur le projet Il pennello.

(texte biographie: Sandawe)

 

photo © Sandawe

photo © Sandawe

Entretien Allais, Jean-Marc Il pennello

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Il est difficile d’être un dieu,  Arkadi et Boris  Strougatski

 

Il est difficile d’être un dieu,  

Arkadi et Boris  Strougatski.

 

A l’occasion de la sortie prochainement en salle du film éponyme œuvre posthume d'Alexeï Guerman qui reçut un prix honorifique au 8eme festival du film de Rome, pour l’ensemble de son œuvre. .

 

 Les Éditions FOLIO SF rééditent dans une édition définitive établie par Viktoriya Lavoye, et traduite du russe par Bernadette du Crest :

 

« Il est difficile d’être un dieu » d’ Arkadi et Boris  Strougatski.

 

L’action ce déroule sur la planète Arkanar entre une société semi-féodale totalitaire dirigée par un ministre de la sûreté tyrannique (souvent synonyme même dans notre univers) et l’Institut d’Histoire Expérimentale de la Terre, cette dernière dois-t-elle intervenir ?

 

Il est dur sans spolier à la fois le livre et le film d’en dire plus.

 

Si une fois lut le livre et vue le film, fait nous part de de vos remarques, sur les deux, sur l’adaptation de l’œuvre écrite et sa transposition au cinéma.

 

La lecture et le septième art méritent tous les deux de faire partie de notre univers.

BANDE-ANNONCE FILM IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN DIEU SORTIE FÉVRIER 2015

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Couverture: Laura Csajagi

Couverture: Laura Csajagi

A.O.C. Hiver 2015 N° 35

Aventures Oniriques et Compagnie

SF-Fantasy- Fantastique

 

Ce nouvel opus change beaucoup des précédents par la forme : un corps de caractères de 11 au lieu 10, un format légèrement plus réduit, une présentation plus en rondeur, un nombre de pages plus important.

 

Mais toujours autant de plaisirs à lire les nouvelles publiées et également à voir les illustrations qui les accompagnent.

 

Vous trouverez ci-dessous, le sommaire.

 

Cette fois-ci, parmi les nouvelles publier pas de BD, c’est dommage, mais cela vient des propositions faites à la rédaction, à vos crayons les auteurs/dessinateurs de BD de SF, Fantasy, Fantastique

 

Pensez à vous abonnez à A.O.C., les abonnements permettent à cette revue de continué à vivre

A.O.C. Hiver 2015 N° 35

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couverture de: "Singularité"

couverture de: "Singularité"

Entretien :

Dominique Deconinck,

DDk Anticipation

 

Stéphane Dubois,

Vous avez créé récemment une maison d’édition destinée à la science-fiction, pour lui avoir donné le nom inusité de nos jours d’Anticipation.

 

DDk

DDK est le trigramme qui m’a suivi depuis des décennies dans les entreprises où j’ai travaillé, que j’ai fini par m’approprier.

 

Quant au terme Anticipation, il définit clairement la nature de la maison d’édition : nous ne publierons que des romans dont l’intrigue s’appuie sur des faits scientifiques avérés, libre à l’auteur d’extrapoler à partir d’eux. Je souhaite aussi créer l’envie de faire connaître des avancées scientifiques majeures comme l’a fait Jules Vernes en son temps et faire réfléchir sur leurs éventuelles conséquences et tout cela dans un roman agréable à lire. C’est ambitieux …

 

La France est un pays déprimé, selon certains le plus triste du monde, nous sommes focalisés sur des facteurs conjoncturels : le chômage, la paupérisation et nous ne voyons pas assez les immenses avancées technologiques qui permettent d’augmenter l’espérance de vie d’un trimestre par an, d’implanter un cœur artificiel, de remplacer une jambe arrachée par un requin par une prothèse qui restitue les sensations du surfeur, etc.

 

Un autre exemple : je suis surpris de voir beaucoup de français donner généreusement au téléthon et s’élever violemment contre les manipulations génétiques. Un roman d’anticipation peut donner un nouvel éclairage sur ce point de vue, sur le monde.

 

Tout le monde n’a pas envie de lire des revues scientifiques, un roman peut aussi être une invitation à réfléchir sur les immenses potentialités de la science à la façon des romans historiques qui s’appuient sur l’Histoire et nous font l’apprendre sans même y penser.

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir décidé de créer ta propre maison d’édition ?

 

 Dominique Deconinck,

Ah ? Bonne question, les éditeurs de SF français sont rares, ils reprennent souvent des auteurs étrangers reconnus et ne laissent que très peu de  place, à ma connaissance, à des auteurs français d’anticipation. Je lis les revues de SF majeures, Galaxies, Bifrost qui est aussi éditeur, Fiction et je ne retrouve pas toujours ce que j’ai envie de lire alors … entre le constat et l’action, j’ai choisi.

 

Stéphane Dubois,

Songes-tu à éditer d’autres auteurs dans l’avenir ?

 

DDk

OUI ! Bien sûr, je ne veux pas n’être qu’un auto-éditeur de plus ! Je souhaite que ceux qui partagent mes idées me rejoignent, que nous avancions ensemble pour faire découvrir le monde fabuleux de la recherche scientifique. Alors j’invite ceux qui pensent comme moi à m’envoyer leurs manuscrits ou simplement me contacter.

 

Au travers de mon premier roman Connexions dangereuses j’ai appris la richesse de l’écriture  à plusieurs, chacun apporte son vécu, sa créativité, ses idées. Aujourd’hui j’espère fédérer des romanciers, des scientifiques, des curieux, des fous, pour écrire et pourquoi pas ensemble !

 

J’organise aussi un concours de nouvelles qui, je l’espère, me permettra de détecter de nouveaux talents.

 

Stéphane Dubois,

Tu publies le premier tome du Cycle de la Singularité, cela rentre dans ce que tu  considères comme de l’anticipation?

 

DDk

Oui et sans ambiguïté. Le premier chapitre peut échapper au genre de l’anticipation mais il reprend l’avis de la plupart des archéologues. Dans la première partie du roman,  les éléments scientifiques cités sont avérés. Quant à la suite elle invite à la réflexion : nous assistons à la compétition entre l’homme amplifié et l’ordinateur, la machine. La loi de Moore, qui n’a de loi que le nom j’en conviens, incite à penser que la puissance des ordis est multipliée par deux tous les dix-huit mois alors que l’homme évolue bien plus lentement. De plus les ordinateurs parlent  à peu près le même langage, ils partagent les bases de données de connaissance de l’humanité et nous leur apprenons depuis des décennies à apprendre à apprendre. Isaac Asimov avait bien perçu  ce problème, avait proposé une solution,  les trois lois de la robotique, que personne ne songe à appliquer. L’Humanité et la Machine seront en compétition, qui gagnera : c’est bien l’objet du roman.

 

Stéphane Dubois,

Tu as également publié : « Il sentait bon le sable chaud ... » et « La Crevette malicieuse et la loi d'Erlang » cette dernière ayant obtenu un prix, tu peux nous parler de ces deux œuvres ?

 

DDk

Je commencerai par un roman que tu n’as pas cité Connexions dangereuses, écrit à quatre mains sous le pseudonyme Miriam Okerman, sans doute moins ambitieux que Singularité, il était proche du polar mais il évoquait déjà de façon moins achevée le thème de Singularité. J’avais commencé à écrire des pièces du puzzle du roman suivant sans encore savoir où j’irai.

 

Avant de prétendre  écrire seul je voulais me mesurer à d’autres écrivains. Un concours de nouvelles reconnu, celui d’Issy les Moulineaux, dont le thème cette année-là  était file d’attente, me permit de le faire, je  me souvenais de mes lointaines études de probabilité, de l’air du temps , j’étais moins littéraire que les autres postulants, d’une humeur joyeuse, bref j’étais décalé. J’avoue avoir été très heureusement surpris de recevoir le premier prix. Quant à il sentait bon le sable chaud … ,  cette nouvelle résulte d’un gag : j’avais entre les mains une histoire de la légion et je survolais parfois un blog d’écriture. Ce dernier  proposait un concours organisé par Harlequin invitant à revisiter le thème de l’érotisme, j’avais déjà quelques bribes en tête, je l’écrivis très vite et je fus heureux d’être nominé. J’ai pris les résultats de ces deux  concours comme autant de signes et je me suis très lentement à penser à Singularité.

 

Stéphane Dubois,

Quels sont tes projets éditoriaux ?

DDk

Un éditeur a trois fonctions,

Un éditeur a trois fonctions, la première est primordiale: il doit dénicher, de nouveaux talents. Je compte beaucoup sur un concours de nouvelles pour découvrir des auteurs, voire les retrouver. Son thème sera bien évidemment ancré dans l’anticipation. Je compte sur ton blog pour que des plumes en herbes ou des écrivains reconnus apportent leurs visions des prochaines décennies.

La deuxième est administrative, il faut protéger l’auteur, le faire imprimer, lui éviter les étapes administratives.

Ensuite, il faut  faire connaître l’œuvre et là éditeur ET  auteur ont un immense rôle à jouer.

C’est de leur enthousiasme, de leur détermination, de leur temps que dépendra le futur du roman et de ceux qui suivront.

Stéphane Dubois,

As-tu un extrait à nous proposer ?

DDk

Oui ! Bien sûr. Et ne crois pas avoir les clefs du roman après l’avoir lu.

— Après-guerre on a cru un instant que la loi de Moore[1] ne fonctionnait plus, on avait tort. Les ordinateurs quantiques et leur formidable puissance sont à portée de notre technologie et auront une puissance difficilement imaginable … mais en attendant je suis agacée de devoir sans arrêt crypter le moindre message.

Internet avait survécu à la Fin des Nations mais était désormais trop facile à espionner. Le cryptage nuisait à la spontanéité. Restait à trouver la solution.

— Tout opposés à la science qu’ils soient, les livristes sont de redoutables technophiles, ils nous font épier par tous les hackers de la planète. J’ai l’impression de perdre plus de temps à élever des pare-feu qu’à faire mes recherches.

— Que suggères-tu Arkady ?

— Communiquer directement de cerveau à cerveau.

— De la télépathie ?

— Pas exactement. Nick m’a invité à l’une de ses conférences. Il peut vous parler du sujet bien mieux que moi.

Le docteur Niklaus Baldur suspendit son occupation du moment : décortiquer avec entrain une crevette de sa fourchette et de son couteau. Il posa ses couverts et s’adressa à ses commensaux.

— Cela peut paraître fou mais ça l’est sans doute moins que nous l’imaginons. La veille de la Fin des Nations avait vu une explosion de découvertes en neurosciences. Des chercheurs ont détecté des foyers de cellules souches[2] dans le cerveau qui se transforment en neurones spécialisés adaptés aux stimuli sensoriels reçus. Elles servent à remplacer les vieilles cellules et à réparer des liaisons détruites. Cela explique que l’on puisse perdre la mémoire ou au contraire la préserver si l’on active le champ cérébral impliqué. Le cerveau d’Einstein a été conservé, des chercheurs l’ont étudié, ils ont très vite remarqué que le lobe cervical impliqué dans la logique était surdéveloppé[3]. Dans un premier temps ils ont conclu à une anomalie génétique positive. Aujourd’hui nous savons que les parties les plus utilisées s’accroissent plus que les autres comme les muscles des athlètes.

— Pouvons-nous développer la transmission de pensée ?

— Pourquoi pas ? Toujours avant la guerre, des hommes sont parvenus à obtenir d’un bonobo qu’il fasse bouger le curseur d’un écran par l’intermédiaire d’électrodes implantées dans son cerveau pour pointer les objets qui lui étaient désignés. La possibilité de correspondre existe, reste à la développer[4].

Jusqu’alors Alia écrivait dans son carnet sans marquer le moindre signe d’intérêt au sujet, elle leva la main.

— Imaginons que vous mettiez une personne en isolement sensoriel, que vous introduisiez une puce interactive dans le cerveau, les neurones naissants se connecteront à celle-ci.

— Cela a déjà été étudié avec succès sur … des neurones d’escargot[5].

— En combien de temps ?

— Je n’ai jamais étudié le problème sous cet angle. En première approximation …un mois.

Elle croisa les bras, les observa les uns après les autres :

— Nous avons ici la spécialiste mondiale des métalangages, une sommité en recherche sur le cerveau, un expert en coordination des intelligences artificielles, une jeune femme prétendant être capable de créer des matériaux entièrement nouveaux … si vous le voulez bien je rédige la pré-étude.

 

   

 

 

 

 

 

[1] On devrait plutôt parler de conjecture de Moore. En première approximation on constate que la puissance des ordinateurs double tous les dix-huit mois (ce qui revient à affirmer qu’elle est multipliée par mille tous les quinze ans).

[2] Au cours de la vie de nouvelles cellules neuronales sont générées dans le système nerveux adulte chez la plupart des espèces. La neurogenèse se déroule principalement dans deux régions du cerveau des mammifères adultes dont l’homme : le gyrus denté de l’hippocampe et la zone sous-ventriculaire, région située sous la paroi des ventricules latéraux.

[3] On distingue plusieurs types de cellules souches, en première approximation, les cellules souches omnipotentes qui peuvent se reproduire et se différentier en n’importe quel autre type de cellule, et des cellules pluripotentes qui ne peuvent se différentier qu’en un nombre fini de type de cellules.

[4] En 2006 des chercheurs de l’Université de Calgary (Canada) ont prouvé qu’il était possible de cultiver un réseau de neurones sur une puce de silicium.

[5] Des chercheurs de l’Institut Max Planck ont publié un article sur le sujet (source : Le Monde)

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Couverture : Laurent Daligault

Couverture : Laurent Daligault

Présences d’Esprits N° 81

Le zine des Mondes de l’imaginaire

Littérature, BD, Cinéma,

TV, Jeu, Illustration.

 

 

Dossier : Le SPACE OPERA à l’écran. 

Ce dernier numéro contient un dossier sur le « Space-Opéra à l’écran » qui complètera utilement celui publier en trois parties de l’Écran Fantastique (Voyages dans l'espace est magnifique en trois parties), qui n’abordait ni tout à fait le même ni les séries TV ni les Jeux vidéo. Agrémenté souvent d’illustration peu connue.

 

Sur 10 pages Franck Bigrat nous offre un large tour d’horizon de ce sujet.

 

 

Table ronde : La Papesse Jeanne.

La Papesse Jeanne, du mythe à la littérature populaire

Conférence de Joseph Altairac, Festival Zone Franche à Bagneux en 2014.

Sur 5 pages on y trouvera toute l’histoire populaire de cette Papesse, avec des illustrations.

 *******

 

Vous y trouveras toutes les autres rubriques habituelles, je vous conseille de vous abonnez a ce périodique, mais aussi de vous procurez les anciens numéros, pour vous aider vous trouverez ci-dessous un bon de commande pour vous faciliter le choix.

Présences d’Esprits N° 81

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BSC NEWS Festival international de la bande dessinée d'Angoulême

BSC NEWS

Festival international

de la bande dessinée

d'Angoulême

(communiqué de presse)

 

Pour la seconde année consécutive, le BSC NEWS sera partenaire du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême à l'occasion de cette 42e édition qui se tiendra du 29 janvier au 1er Février 2015.

 

 

Le renouvellement de ce partenariat avec le FIBD est la preuve d'un engagement éditorial de plus en plus soutenu et pérenne sur l'actualité de la bande dessinée dans les pages numériques du BSC  NEWS MAGAZINE. Chaque mois, le magazine met à l'honneur des illustrateurs, des dessinateurs et des auteurs de BD afin de faire découvrir à son lectorat une grande diversité d'artistes et d'univers graphiques.

 

Cette année, ce partenariat revêt un caractère particulier car il sera l'occasion pour la rédaction du BSC NEWS MAGAZINE de rendre hommage aux confrères de Charlie Hedbo assassinés récemment,  en s'associant avec cet événement incontournable pour l'univers de la bande-dessinée.

 

Dans le cadre de ce partenariat, les lecteurs du BSC NEWS pourront gagner des PASS pour accéder au Festival pour la journée du dimanche 1er février 2015. Le jeu est disponible sur ce lien :

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Entretien : Philippe Saimbert,   « Le Fossile d’Acier »

Entretien :

Philippe Saimbert, 

« le Fossile d’acier »

 

Stéphane Dubois,

Ton roman, « le Fossile d’acier » est présenté comme une « novélisation » (en collaboration avec Isabelle Muzart), d’un scénario et des dialogues écris par toi, édité 2006 sous le titre « Wagon », en quoi tu la novéliser  ? Et pourquoi l’imprime tu et  l’édites-tu aux USA ?

 

Philippe Saimbert, 

Bonjour Stéphane et bonjour à toutes celles et ceux qui nous lisent. Il s’agit au départ d’un scénario destiné au cinéma et écrit en 2006. Une maison de production avait mis une option sur ce scénario mais les budgets étant très difficiles à obtenir, le projet a été annulé. Je reste néanmoins en contact avec la maison de production. Rêver est mon métier, so…

 

Il s’agit donc de la simple adaptation sous forme de roman du scénario original.

 

Ce livre est pour l’instant uniquement imprimé en POD (Print On Demand). C’est-à-dire qu’il est imprimé à l’unité. Il n’y a pas de stocks. J’utilise les services d’Amazon CreateSpace et donc Amazon pour vendre la version papier de ce roman. Kobo va très bientôt proposer un service similaire avec  possibilité de diffuser via la Fnac.

 

J’espère que des accords ou que des réseaux de distribution pourront un jour être envisagés entre les libraires traditionnels et les auteurs indépendants.

 

La version numérique est diffusée sur toutes les plateformes de vente en France.

 

Stéphane Dubois,

« Le Fossile d’acier »  est dans la lignée de nombreux texte, des anthologies de nouvelles fantastiques ayant pour thème le train comme    « Histoires de trains fantastiques » réunis  par Danny De Laet à la Librairie des Champs-Élysées, « Trains de cauchemar », paru début 2012 aux éditions La Clef d’Argent sous la direction de Philippe Gontier y as-tu songé en écrivant « Le Fossile d’Acier » ?

 

Philippe Sambert, 

J’ai découvert sur le tard la richesse de la « littérature ferroviaire » fantastique. Un genre à lui tout seul. Aussi riche que passionnant.

 

Et un genre également très représenté dans le cinéma fantastique. Beaucoup de films ont abordé ce thème. L’esprit du « fossile d’acier » est également dans la continuité de ma série BD « Les processionnaires ».

 

Stéphane Dubois,

Depuis 1999, tu publies des BD et des romans dans lesquelles tu mélanges les genres de l’imaginaire et tes fins sont le plus souvent très différentes  à ce quoi s’attend le lecteur, comme sait encore le  cas dans le « Fossile d’Acier », mais nous n’en dirons pas plus pour que le futur lecteur en garde le plaisir de la découverte.

 

Philippe Saimbert,  

J’apprécie particulièrement le concept de twist final. Prendre le pari de surprendre le lecteur. Même dans mes comédies, j’essaye d’inclure un petit twist . J’ai bien entendu été très influencé par nombre de films cultes : « Usual suspects », « Old boy » (avec une fin encore plus diabolique que le film précédent), « Le sixième sens », « Incassable », « Slice », « Les évadés », « Fight club », « L’odyssée de Pi » . Pour ne citer que les plus célèbres et/ou incontournables (à mes yeux).

 

Stéphane Dubois,

Tu te lances sur le marché anglo-saxon et plus particulièrement le E-Commerce anglophone, quelle est  les particularités de ce type de ventes par rapport aux pays francophones, et quels conseils tu donnerais ?

 

Philippe Saimbert,  

Le marché des livres numériques est très important dans les pays anglophones (40% aux Etats-Unis en 2014). Rien à voir avec le marché francophone même si les ventes ont fait un bond spectaculaire ces dernières années.

Un marché qui, avec l’explosion des ventes de liseuses et de tablettes, est amené à croître de manière exponentielle.

Pour information, je fais l’essentiel de mes ventes en numérique. Je préfère et de loin la version papier d’un livre mais la version numérique (quand elle est proposée à un prix raisonnable) devrait remplacer à terme la version poche. C’est également un excellent moyen d’éviter le gaspillage représenté par le pilon des livres invendus.

De plus, les moyens offerts aux auteurs et éditeurs pour faire découvrir  les projets sont considérables. Si certaines personnes sont intéressées, je les invite à suivre mon aventure éditoriale sur mon blog.

 

Stéphane Dubois,

Autant en bande dessinée que pour des nouvelles ou des romans, quels sont tes projets ?

 

Philippe Saimbert,

Même si je le regrette, j’ai fait un break avec la BD. Le monde de la BD traverse une crise énorme. Beaucoup d’amis dessinateurs ont du mal à en vivre. Surproduction, baisse drastique des avances sur droits (quand il y en a), rotation de plus en plus rapide en librairie. Même des stars baissent les bras. A ce propos, je recommande à tous les auteurs de se syndiquer (Snac, Self, etc.).

Mes futurs projets : l’écriture en cours d’un Thriller noir et violent. Ainsi que d’un nouveau thriller fantastique. Et je prends des notes pour une pièce de théâtre (une comédie). Sans oublier la promotion de mes projets en cours. L’édition indépendante est une aventure passionnante mais qui demande un investissement énorme en temps et en motivation. Je passe plus de temps en promo qu’en écriture. Bref, c’est un choix qu’il faut bien étudier avant de se lancer dans l’aventure.

 

(entretien réalisé par mail)

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Entretien : Jean-Noël Michel

 

Entretien :

Jean-Noël Michel

 

Stéphane Dubois,

Comment vous est venu le goût de la SF, quels furent vos auteurs qui formèrent votre esprit à ce genre particulier ?

 

Jean-Noël Michel,

C'est à la suite d'un film vu au cinéma vers 7 ans, « Docteur Who and the Daleks », puis « Planète Interdite » un peu plus tard qui m'ont encré dans le monde de la Science-Fiction.

 

Puis, la vue du premier pas sur la Lune en directe à la TV, je voulais faire pareil, mais c'était impossible pour un Français, alors le faire en rêve ou à travers des livres de SF, c'était possible.

Mes auteurs de références : Arthure C. Clarke, Asimov, G.J. Arnaud, Jimmy Guieu, Frank Herbert...

 

Stéphane Dubois,

La science-fiction qu’est que c’est pour vous ?

 

Jean-Noël Michel,

Le moyen d'inventer des mondes imaginaires surprenant, d'offrir une vue différente sur le monde, de partir à l'aventure. Je voulais être Aventurier étant jeune, métier qui n'existait pas à l'école, j'ai opté pour l'informatique et je suis partie vivre l'aventure après avoir fait des économies… J'aurai bien troqué mon voilier pour un vaisseau spatial…

 

Stéphane Dubois,

Votre passion pour l’informatique et l’astronomie son est-elle liée à celle de la SF ?

 

Jean-Noël Michel,

Totalement, l'espace m'a fasciné dès juillet 1969 !, je me suis plongé dans les livres d'astronomie et de technique pour comprendre comment on construit des fusées. Je me suis vite aperçu que cela était très compliqué… J'ai eu la chance de voir le début de l'informatique dans les années 1980, monter mon premier ordinateur en kit, apprendre le b.a.ba des processeurs, l'assembleur, le Basic et d'évoluer dans ce monde plus de vingt ans… Une vrai passion comme la SF qui m’accompagnait le soir… Plus de mille trois cents livres de SF, lu pour le plaisir.

 

Stéphane Dubois,

Venons-en à votre œuvre, qu’elle serait le fils rouge qui réunirait vos 4 romans ?

 

Jean-Noël Michel,

L'aéronautique est le fils rouge, sans aucun doute possible. Mes héros sont des pilotes d'avion, hélicoptère, vaisseau spatial, parapente dans le denier livre en cours d'écriture. Il est clair que j'aime voler, cela procure une dimension supplémentaire que peu de gens connaissent, on la retrouve en plongée-sous-marine aussi. L'utilisation de la troisième dimension est un plaisir à partager avec le plus de monde possible.

Entretien : Jean-Noël Michel
Entretien : Jean-Noël Michel

Stéphane Dubois,

« Les Aventures impossibles » on déjà deux tomes de publier et un autre le sera en 2015, s’agit-il d’une trilogie, ou faut-il s’attendre à une saga au long court ?

 

Jean-Noël Michel,

Je pense que je m'arrêterais au troisième tome de cette série qui couvrira déjà une belle exploration du système solaire, astronomie et espace sont la base des livres. Il faut dire que je me suis bien amusé à écrire ces livres très réalistes, si possible, on retrouve presque toutes mes passions.

 

Quoique, la fin du troisième tome (que j'ai déjà écrit) annonce une possible suite…. L'avenir le dira.

 

Stéphane Dubois,

Comment définiriez-vous les divers romans que vous avez publiés ?

 

 Jean-Noël Michel,

Ces livres sont d'un optimiste forcené, même le troisième qui commence par la mort de la civilisation finit avec une belle fin, le retour à l'Humain et la nature…

Je suis un amoureux de la vie, de la nature, de la troisième dimension, aussi bien sous l'eau que dans l'air, un sportif qui aime les défit raisonnables, la vie est trop belle.

(entretien réalisé par mail)

 

 

 Biographie

Informaticien de formation, aventurier, passionnée d'astronautique, pilote de planeur, d'avion, champion de parapente, skipper transatlantique, présidents d'association, moniteur de voile et de plongée sous marine.

 

Je visite le monde pour découvrir la vie des peuples qui forme notre civilisation, à défaut de visiter l'espace.

 

J'ai travaillé vingt ans, puis l’aventure à commencé, la vrai sur un bateau en faisant une belle balade sur l'atlantique, puis maintenant en camping-car aux États-Unis pour voir encore plus de gens sur des régions différentes.

 

Je reviens en France en avril pour continuer mon voyage et voler en parapente dans les Alpes, découvrir la vie dans les montagnes… en continuant d'écrire mes livres, quand je ne vol pas (cinq cents vols en deux ans, peu courant).

 

J'écris des livres de SF pour le plaisir de raconter des histoires plausibles, en évitant les pièges techniques classiques. Mon but est de créer un avenir meilleur dans mes livres à l'opposé des superproductions bien destructrices en ce moment… Je suis un créateur, un inventeur, un optimiste rêveur d'un monde libre sans contrainte… (Voir : Apocalypse Incompréhensible).

 

Bibliographie :

 

 « Les Aventures Impossibles »

- "Tome 1 - L'Invention" : un jeune inventeur de génie découvre une énergie qui va lui permettre de réaliser ses rêves les plus fous. ISBN : 978-1-291-03607-7

- "Tome 2 - Le Début de la Visite" : avec son vaisseau spatial, il visite la plus proche planète Mars. ISBN : 978-1-470-99086-2

- "Tome 3 - Les Planètes" (à paraître fin 2015) : l'apothéose et une grande histoire de Science-Fiction.

 

- "Pourquoi pas Mars ?" : certainement le plus abouti des livres de Jean-Noël. Il reprend une partie de l'intrigue du premier livre tout en améliorant le style et simplifiant la technique pour devenir tout public. ISBN : 978-1-291-03614-5

 

- "Apocalypse Incompréhensible" : est très différent, orienté 'fin du monde', c'est pourtant d'un optimiste incroyable. ISBN : 978-1-326-12037-5

 

Le dernier livre en préparation annonce des changements, en effet, l'histoire du "Le Protecteur" (titre provisoire) est totalement nouvelle et déroutante, de quoi changer la civilisation humaine en profondeur... (à paraître en septembre 2015).

 

 

== Nouvelles de Science-Fiction ==

 

Jean-Noël a écrit deux nouvelles très orientées "Aventures" :

 

- "Concours" est une version améliorée d'un chapitre du premier livre pour la promotion.

 

- "Opération Sauvetage" est originale, elle raconte l'histoire d'un pilote qui va sauver des scientifiques perdus sur une île en cours de destruction...

 

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