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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #angoisse

Affiche du film VISIONS

Affiche du film VISIONS

VISIONS

YANN GOZLAN après Boîte Noire et UN HOMME IDEAL, nous offre un nouveau long-métrage VISIONS

Pour vous faire une idée vous trouverez un entretien avec YANN GOZLAN, un autre de Diane KRUGER, ainsi qu’une bande annonce.

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Estelle est commandant de bord long courrier, au professionnalisme hors pair, elle mène une existence parfaitement e vols et les jet lag à répétition commencent à perturber le rythme biologique de la jeune femme, et particulièrement son sommeil. Un jour, par hasard, dans un couloir de l’aéroport de Nice, elle recroise la route d’Ana, photographe avec qui elle a eu une aventure passionnée vingt ans plus tôt. Estelle est alors loin d’imaginer que ces retrouvailles vont l’entraîner dans une spirale cauchemardesque et faire basculer sa vie dans l’irrationnel...

 

YANN GOZLAN ENTRETIEN

Là où beaucoup se réfugient derrière l’adaptation, vous signez une nouvelle fois un scénario original. Quelle en est la genèse ?

À l’origine, je voulais explorer le thème du contrôle et du dérèglement. Cette dualité qui me fascine, est, je crois, en chacun de nous. On a tous un désir de stabilité, de sécurité, de répétition et d’ordre dans nos vies ; et en même temps, nous avons tendance à vouloir y échapper, à connaître des aventures, à être destructeurs. Je suis convaincu qu’on reste malgré tout, sous la surface, des êtres animés de pulsions. On a beau vouloir raisonner et se présenter comme des personnes civilisées, notre part animale est toujours là, prête à faire éclater les digues qu’on s’est construites pour contenir nos instincts… En parallèle, avec Michel Fessler, l’un des co-scénaristes, on parlait souvent des rêves prémonitoires. Peu de temps avant le tournage d’UN HOMME IDEAL, il est venu me proposer les prémices d’une histoire sur une femme hantée par un rêve, le rêve d’une maison qui l’obsède, l’attire autant qu’elle l’angoisse. En plus d’envahir ses nuits, cette maison finissait par faire irruption dans le réel… J’ai décidé alors de fusionner mon envie de départ sur le thème du contrôle avec ce début de récit qui m’intriguait autour des prémonitions.

Comment s’est déroulé l’écriture et la construction avec vos co-scénaristes…

YANN GOZLAN

D’abord, j’ai longtemps cherché le métier du personnage et l’environnement dans lequel il allait évoluer. Quand m’est apparue la figure de la femme pilote, commandant de bord, cette « femme machine » dans le contrôle et la performance, j’y ai vu une trouvaille parfaite pour initier la mécanique du dérèglement que je souhaitais filmer. Je trouvais également intéressant que ces notions de contrôle et de performance traditionnellement rattachées au monde masculin soient incarnées par une femme. Une fois le métier de l’héroïne choisi, je me suis lancé dans l’écriture en travaillant successivement avec différents auteurs. Après les premières bases posées avec Michel Fessler, j’ai écrit plusieurs versions avec Aurélie Valat qui a amené beaucoup au projet. Puis, Audrey Diwan nous a rejoints, nous proposant son expertise et un nouveau regard. Enfin, Jean-Baptiste Delafon dont l’apport a été crucial, a écrit la version finale. Une des difficultés dans l’écriture du scénario résidait dans le jeu incessant entre rêve et réalité ainsi que la construction en miroirs entre certaines scènes. Il fallait plonger le spectateur pendant une grande partie du film dans un climat d’incertitude et de mystère tout en ménageant le suspens. Les rêves d’Estelle sont-ils prémonitoires ? En cherchant à tout prix un lien de causalité entre son cauchemar et la disparition de son amie, Estelle est-elle en train de basculer dans un délire d’interprétation paranoïaque ? Autant de questions et de doutes qui jalonnent ce récit sinueux et viennent s’épaissir au fur et à mesure avant la révélation finale…

Comment présente-t-on votre film : polar paranoïaque, thriller amoureux, drame passionnel… ?

YANN GOZLAN

Si je devais présenter le film, je dirais que sous ses airs de thriller paranoïaque, VISIONS est avant tout un film sur la passion et l’obsession amoureuse.

Les personnages de tous vos films ont en commun le contrôle et la perte de contrôle. Vous suivez à chaque fois des personnages qui se perdent peu à peu…

YANN GOZLAN

Les personnes dans le contrôle, même s’ils dégagent une forme d’assurance ou de force sont en réalité des êtres fragiles qui dissimulent une faille. Cette recherche de maîtrise est justement là chez eux pour compenser cette faiblesse. Ce sont des personnages passionnants car profondément ambivalents… C’est le cas d’Estelle dans VISIONS. Je voulais montrer comment cette femme dans le contrôle de son existence, allait, en renouant avec un amour passé, perdre pied. Rendre compte de cette mécanique du dérèglement et de ce vertige dans lequel cette femme plonge, voilà ce qui m’a animé tout au long de la réalisation du film.

 

Dans le film, derrière un cadre de vie en apparence confortable où tout est lumineux, se cache une réalité plus sombre…

YANN GOZLAN

C’est l’opposition entre la vie consciente et inconsciente. Dans VISIONS, je voulais opposer deux univers. D’un côté, le monde réel, rationnel, scientifique (associé à Guillaume, le mari de l’héroïne), celui de l’aéronautique et des machines (l’univers d’Estelle), un monde lisse, routinier où en surface tout a l’air calme et sous contrôle. Et de l’autre, un univers souterrain, celui du désir et des rêves, de l’inconscient et des pulsions, de la violence et de l’irrationnel. A un moment donné, le conflit entre ces deux mondes finit par exploser. Cette situation prend une tournure d’autant plus dramatique que le personnage concerné est pilote de ligne. A ce titre, même si l’histoire n’a rien à voir, je ne pouvais pas m’empêcher de penser au drame de Germanwings et de ce pilote qui avait volontairement précipité l’avion contre une montagne.

Après, la paranoïa, élément dramaturgique de votre précédent film, vous explorez dans VISIONS une autre psychose, la schizophrénie. Qu’est-ce qui vous intéresse dans ces thèmes ?

YANN GOZLAN

Le fait d’explorer notre rapport au monde et de questionner la frontière entre normalité et folie. La distinction entre les deux est-elle si tranchée ? Je n’en suis pas si sûr. Il y a quelques temps, j’étais tombé sur un article écrit par Gaetano Benedetti, psychiatre et psychanalyste italien, qui m’avait marqué. Il expliquait qu’un de ses patients psychotiques souffrait d’hallucinations. Ce dernier voyait donc des choses que lui, le psychothérapeute, ne voyait pas. Benedetti posait alors la question : « Est-ce mon patient qui est pathologique parce qu’il voit des choses qui ne sont pas là, ou est-ce moi qui ne suis pas capable de voir ce qu’il voit ? ». Dans le film, Estelle, le personnage incarné par Diane Kruger est assaillie d’images et de visions récurrentes. Mais est-elle réellement schizophrène ? La question reste ouverte… Qu’on la désigne psychotique ou non, dans tous les cas, je ne voulais pas la filmer de manière clinique, avec distance. Au contraire, mon parti pris était d’épouser constamment son point de vue, de donner à voir et à entendre ce qu’elle vit.

Dans votre précédent film, BOITE NOIRE la documentation avez mobilisé beaucoup de votre temps avant de vous mettre à écrire. Est-ce que vous avez procédé de la même manière ? Lire, explorer ce qu’est la psyché, l’espace mental propre à chacun et différent pour tous…

YANN GOZLAN

Pendant l’écriture, j’ai décidé de rencontrer plusieurs pilotes, hommes et femmes, afin de comprendre leur travail et leur mode de vie. D’abord, il était nécessaire que toutes les scènes de cockpit quand Estelle est en plein vol, soient les plus authentiques possibles. Non seulement par souci de crédibilité mais surtout parce qu’il me semblait que cet ancrage réaliste était indispensable pour permettre au film de basculer dans une dimension plus onirique. Ces entretiens ont également nourri l’écriture du personnage d’Estelle, son environnement et sa routine de vie. A ce titre, je me suis vaguement inspiré d’une pilote avec qui je m’étais entretenu et qui m’avait reçu chez elle. J’avais été frappé par l’intérieur de sa maison, un lieu très fonctionnel et ordonné à la propreté irréprochable. Je m’en suis évidemment inspiré pour le décor de la maison d’Estelle. Aux cours de ces interviews, j’ai également constaté à quel point la question du sommeil était une problématique récurrente chez les pilotes à cause des jet lag à répétition qui perturbent leur sommeil. Ils m’ont confié qu’il n’était pas rare, qu’après un vol, ils se retrouvent à devoir prendre un ou plusieurs comprimés de « Stilnox », un somnifère puissant pour pouvoir dormir. Voilà un autre élément qu’on retrouve dans le film : les troubles du sommeil dont souffre Estelle et son addiction grandissante pour les somnifères. A noter qu’au tournage, je n’ai pas eu l’autorisation d’utiliser le nom « Stilnox » et j’ai dû inventer une appellation « Nyxstill »…

Outre ce travail de documentation sur le métier de pilote, je me suis plongé dans la lecture de livres traitants de la psychanalyse et de l’inconscient. A ce titre, l’un des ouvrages de référence qui m’a accompagné tout au long de l’écriture, a été « L’inquiétante étrangeté ». A travers cet essai, Freud nous explique que l’étrangeté est d’autant plus angoissante qu’elle se loge dans ce qui nous est le plus familier. Ce que nous nommons le familier est-il ce que nous connaissons le mieux ? Que penser du chez soi, de l’intime ? Parce qu’ils sont proches de nous, sont-ils pour autant connus de nous ? Toutes ces questions ont nourri le scénario et notamment les relations entre Estelle et son mari Guillaume. Et si l’étrange n’était pas l’exception mais la règle de notre rapport au monde ? C’est le cas dans VISIONS où l’environnement d’Estelle se met à lui apparaître comme tordu et hostile. Freud dans son essai précise « qu’un effet d’inquiétante étrangeté se produit également quand la frontière entre fantasme et réalité se trouve effacée, quand se présente comme réel à nous quelque chose que nous avons considéré jusque-là comme fantastique ». Cette confusion entre rêve et réalité est au cœur de VISIONS. Pour la renforcer, j’ai d’ailleurs cherché à filmer les scènes de cauchemar comme des séquences réalistes et à contrario distiller un malaise, une angoisse sourde et une étrangeté dans les scènes dites « réelles», en suggérant une menace omniprésente.

Autour du thème du dérèglement et des personnages en crise, on pense à bien des réalisateurs. De quelle manière certains cinéastes ont pu vous influencer dans la construction narrative et visuelle de VISIONS ?

YANN GOZLAN

Par rapport au climat du film, j’avais en tête deux films de Robert Altman, découverts adolescent et qui m’avaient marqué par leur atmosphère hypnotique : IMAGES et THREE WOMEN. Quelque chose de particulièrement étrange et envoûtant se dégageaient de ces deux oeuvres. Un jeu fascinant entre fantasme et réalité. Ceci étant, de manière plus générale, mon ambition était de raconter et filmer cette histoire en la traitant avec les armes du cinéma qui me passionne depuis toujours, celui d’Hitchcock, un cinéma qui fait participer le spectateur en jouant avec son intelligence et avec ses nerfs.

La déconstruction de la narration, parfois circulaire pour entrer dans un monde imaginaire, fragmenté, peut nous faire penser à David Lynch…

YANN GOZLAN

L’aspect fragmenté du récit que vous évoquez, rendu par des ellipses, était à mes yeux, un moyen efficace pour faire ressentir au spectateur, la perte de repères du personnage. Situation poussée à son paroxysme quand l’héroïne se réveille brutalement dans le cockpit d’un Boeing en plein vol alors que quelques secondes plus tôt, elle était chez elle. Quant à la structure circulaire du film, à cet effet de boucle et de répétition, cela renvoie au sentiment « d’inquiétante étrangeté » évoqué par Freud. Au cours de son enquête, les indices qu’Estelle découvre, finissent par lui glisser entre les mains, la ramenant perpétuellement vers la maison sur la plage, lieu de son obsession. Le monde de VISIONS est un monde clos et incertain où l’on tourne en rond. Cette idée de boucle renvoie d’ailleurs au sujet du film, l’obsession amoureuse. Estelle décide de retourner vers son amour même s’il est toxique. Elle sait que ça la détruit mais elle ne peut s’empêcher d’y retourner encore et encore.

Avec L’ARRIVEE D’UN TRAIN EN GARE DE LA CIOTAT, les frères Lumière sont les premiers à fétichiser le train comme objet cinégénique. D’autres ont choisi la voiture, vous c’est l’avion. Qu’est-ce que l’avion a de cinégénique ?

YANN GOZLAN 

Le fuselage, le métal, ses courbes le rendent particulièrement cinégénique... Mais il y a plus que ça. Par sa capacité à voler dans les airs, l’avion nous fascine. Il incarne la puissance, la vitesse et les défis technologiques. Mais c’est également, un instrument de danger. A ce sujet, Paul Virilio, théoricien de l’architecture et de l’urbanisme, a développé une théorie critique de la vitesse et de la technologie. Pour lui, le progrès technologique s’accompagne forcément d’une part d’ombre : « Inventer l’avion, c’est inventer le crash. On ne peut pas censurer l’accident ». C’est cette dualité là – à la fois objet de puissance et de danger – qui rend l’avion si passionnant à filmer.

Vous avez tourné en optant délibérément pour des optiques courtes focales. Est-ce pour accentuer le fait que vos personnages évoluent dans un monde où tout est plus grand, plus labyrinthique ?

YANN GOZLAN

Les courtes focales ancrent plus précisément les personnages dans leur environnement. Elles renforcent la perspective des décors alors que les longues focales annihilent la profondeur et l’espace. J’avais besoin que l’environnement dans lequel Estelle évolue, l’écrase tout en l’enfermant d’où le recours aux courtes focales. En outre, l’essentiel du film est vu par les yeux de l’héroïne. Pour atteindre ce parti pris de subjectivité, j’ai utilisé des focales très courtes qui nécessitent une grande précision dans le placement des comédiens et de la caméra. On a souvent recours à des focales plus longues qui permettent d’éloigner la caméra de la scène pour travailler plus vite. Mais on perd selon moi, beaucoup d’efficacité visuelle et l’image est moins convaincante.

Pourquoi avoir choisi comme format de tournage, le scope ?

YANN GOZLAN

D’abord pour des raisons pragmatiques de filmage. La forme longue et horizontale des avions ainsi que la façade rectangulaire de la maison sur la plage se prêtaient bien à ce format. Ensuite parce que le format 2.35 stylise les images en leur donnant de l’ampleur. Petite précision : je n’ai pas tourné avec des optiques anamorphiques, préférant une série d’objectifs sphériques fabriquée par le chef opérateur Antoine Sanier. Ces optiques présentaient des aberrations intéressantes créant des flairs étranges qui convenaient bien à la perception déréglée et déformée que l’héroïne perçoit de la réalité.

Votre mise en scène s’exprime aussi dans la force du montage et votre utilisation du fondu enchainé…

YANN GOZLAN

Avec Valentin Féron le monteur, on s’est servis des fondus enchainés pour créer des liens entre des plans de différentes natures notamment entre le corps d’Estelle et le fuselage de l’avion. Comme si la machine et l’héroïne fusionnaient pour ne faire plus qu’un, afin d’incarner à l’écran l’idée de « femme machine ». On a aussi utilisé ce procédé à l’intérieur d’une même scène lors de la séquence de jogging de nuit quand Estelle tente de se raccrocher à son rituel pour s’épuiser et retrouver le sommeil. Le fondu enchaîné donne un côté planant à la scène et perturbe la notion de temporalité. On ne sait plus très bien depuis combien de temps, Estelle court. Comme si le temps était ralenti ou ne s’écoulait plus de la même manière. Ce procédé rendait palpable la confusion et la perte de repères vécue par l’héroïne.

Vos décors construisent le récit et renforce votre dramaturgie. Est-ce qu’ils interviennent en amont de l’écriture du scénario ?

YANN GOZLAN

Les décors jouent souvent un rôle central pour moi dès la conception de l’histoire. C’était le cas dans VISIONS avec la maison sur plage. Pour moi, elle était comme un personnage du film. La difficulté était de trouver le décor que j’avais fantasmé avec la topographie que j’avais imaginée. Trouver une maison d’architecte de style Bauhaus au bord de l’eau, construite dans la roche et installée sur une plage isolée avec un terre-plein qui surplombe l’ensemble, semblaitse révéler une mission particulièrement ardue. On a eu beau repérer toutes les plages du littoral, impossible de mettre la main sur cette maison. Et pour cause : cette maison n’existait que dans ma tête ! On n’a donc pas eu d’autres choix que de la construire. A la fois, l’extérieur du bâtiment, sa façade sur la plage que nous avions choisie ainsi que l’intérieur de la maison en studio. Pouvoir la construire comme je l’avais imaginée nous a permis avec Thierry Flamand le décorateur, de renforcer l’étrangeté du lieu en lui conférant un aspect labyrinthique. Comme si ce décor était la projection mentale de l’esprit torturé d’Estelle.

Vous êtes un grand formaliste, c’est-à-dire que vous êtes conscient de la puissance d’une image, et de ce qu’à elle seule elle peut déployer, quand elle est bien choisie. Quelle fonction doit avoir la première image d’un film ? Pouvez-vous nous parler du générique ?

YANN GOZLAN

Je trouve séduisant que la première image résume ou annonce, en un plan, l’esthétique et les thèmes qui vont se déployer au cours du film. Pour VISIONS, avant de pénétrer dans ce monde où les rêves jouent un rôle crucial, je me suis dit qu’il fallait créer « un sas », une transition qui permette au spectateur de quitter son univers pour rentrer dans celui du film. D’où l’idée de ce générique composé de différents plans macros, des yeux d’humains et d’animaux. Pourquoi ces yeux ? Le film s’intitule VISIONS, il met en scène une pilote pour qui la vue est fondamentale dans l’exercice de sa profession. Ensuite, l’oeil est un motif visuel récurrent tout au long du film mais c’est aussi la porte d’entrée vers la psyché et l’inconscient qui sont au coeur de l’histoire. Par ailleurs, je souhaitais que ces très gros plans macros dégagent un malaise ; malaise qui renvoie à l’étrangeté que va vivre l’héroïne dont la perception est déréglée. Enfin, ces yeux en très gros plan, ressemblent parfois à des planètes, des mondes dans lequel chaque personnage est enfermé.

Il y a plusieurs niveaux dans l’histoire comme dans l’image. Les vitres, les murs, les parois vitrées ... nous sommes confrontés en permanence à des écrans qui s’interposent entre l’oeil et le sujet observé… Qu’est-ce que cette architecture des plans devait produire ?

YANN GOZLAN

Principalement, une distance entre l’environnement extérieur et le personnage. Ce qui crée un effet d’isolement et d’enfermement. Comme si les personnages ne pouvaient ne pas vraiment communiquer entre eux et que chacun était emprisonné dans son monde, dans sa propre logique, comme Estelle enfermée dans son couloir de nage. D’autre part, ce dispositif permettait d’éloigner l’héroïne de ce qui l’entoure, de créer une distance entre elle et le réel. Ce procédé participait visuellement et de manière insidieuse à cette progressive perte de contact avec la réalité.

Comme dans BURN OUT, et BOÎTE NOIRE la bande son occupe une place considérable…

YANN GOZLAN

Je trouve que la puissance émotionnelle du son est plus forte que celle d’une image. C’est une arme secrète pour un(e) cinéaste, car il permet d’atteindre l’inconscient sans que le public n’y fasse attention. La bande son dans VISIONS a une double fonction. D’abord, nourrir l’atmosphère vénéneuse et le malaise que je cherchais à distiller tout au long du film. Ensuite, s’éloigner du naturalisme pour plonger dans un univers mental. A ce titre, lors du montage, il y a eu un temps dédié à la recherche de textures sonores afin de trouver les sons adéquats pour chaque séquence. Une tâche d’autant plus fastidieuse que ces sons devaient se mêler et parfois fusionner avec la musique. Le mixage, qui est l’étape que je préfère dans la réalisation d’un film, a été un moment très important dans la conception de VISIONS.

Dans presque toutes les scènes, il y a des bascules permanentes, en terme de perception sonore, entre le point de vue omniscient et le point de vue subjectif du personnage. Entre le monde extérieur et l’univers mental de l’héroïne. Réaliser ces bascules en dirigeant l’écoute du spectateur n’a pas été une mince affaire. Une scène importante dans le film, qui montre Estelle tenter de reconstituer un trajet à partir d’un message audio presque inaudible, a requis également un travail méticuleux. Concernant la musique, j’étais ravi de retrouver Philippe Rombi après notre collaboration sur BOÎTE NOIRE. J’aime qu’un thème se dessine et soit décliné. Philippe a travaillé dans ce sens en écrivant une musique orchestrale et en ajoutant parfois des textures électroniques. La musique dans VISIONS permet de faire partager au spectateur l’intériorité du personnage, ses tourments et ses angoisses tout en donnant une identité au film.

Avez-vous pensé à vos comédiens dès l’écriture ?

YANN GOZLAN

Non. Pendant l’écriture, les visages de Tippi Hedren et de Grace Kelly me venaient constamment à l’esprit pour le personnage d’Estelle ! Hitchcock était une référence naturelle pour le film.

A quel moment sont-ils apparus ?

YANN GOZLAN

Une fois le scénario bouclé, quand j’ai commencé à réfléchir au casting. Pour le rôle d’Estelle, j’ai tout de suite pensé à Diane Kruger. C’était une évidence ! De par son magnétisme incroyable et sa photogénie spectaculaire, Diane incarne, à mes yeux, l’héritière de la figure hitchcockienne. Ensuite, avec son regard d’acier et cette force naturelle qu’elle dégage à l’écran, Diane était parfaite pour incarner cette femme pilote qui nous impressionne au début du film par sa puissance et sa maîtrise. Mais, j’ai tout de suite vu qu’elle avait aussi en elle, une fragilité. Qualité indispensable pour incarner l’autre versant du film : la chute, la spirale dans laquelle Estelle s’enfonce. Je cherchais également une comédienne qui ne soit pas rattachée à un pays en particulier ou à une époque. Diane a une aura intemporelle, qualité rare. De plus, c’est une grande professionnelle, très technique dans son jeu. Et j’avais besoin d’une comédienne solide car elle allait être de tous les plans. Bref, elle était vraiment l’actrice idéale pour le rôle !

Pour le personnage de Guillaume, je cherchais un comédien qui puisse incarner une figure rassurante et protectrice dans un premier temps avant de dégager une couleur plus inquiétante dans un second temps, quand Estelle commence à nourrir des soupçons à l’égard de son mari. J’ai alors pensé à Mathieu Kassovitz qui est un comédien que j’admire. Il dégage à l’écran une ambivalence parfaite pour le rôle, capable  de passer dans un changement de regard, de la douceur à la dureté, de la bienveillance à la menace. Je trouvais également intéressant de choisir un acteur viril pour incarner un personnage en situation d’insécurité par rapport à sa femme. Enfin, le fait que Mathieu soit réalisateur était intéressant pour le rôle : cette figure du metteur en scène, qui orchestre dans l’ombre, c’était un petit clin d’oeil et un indice semé dans l’esprit du spectateur.

Pour le rôle d’Ana, je cherchais une actrice étrangère car il fallait que le personnage n’ait aucune attache en France. J’avais découvert il y a quelques années MADRE de Rodrigo Sorogoyen, qui m’avait beaucoup plu. J’avais été frappé par l’interprétation remarquable de Marta Nieto. Je savais qu’elle serait l’interprète idéale pour Ana, cette femme trouble et insaisissable. A l’écran, il était important qu’elle apparaisse dans la sincérité. J’ai demandé à Marta de jouer dans ce sens.

Quant à Amira Casar, c’est la directrice de casting Brigitte Moidon qui m’a soufflé son nom. Excellente suggestion car Amira s’est complètement investie dans son rôle. Elle a eu plein d’idées notamment sur l’allure et le look vestimentaire de son personnage.

Dans vos films, vos personnages sont toujours des professionnels qui prennent du plaisir à leur travail. Est-ce une façon de témoigner de vous et de votre rapport à votre métier ?

YANN GOZLAN

Je ne crois pas. Mais c’est vrai que j’aime filmer des personnages très professionnels qui se définissent avant tout par leur métier. Sans doute parce que c’est la manière la plus efficace de les caractériser. Au début de VISIONS, Estelle semble s’épanouir totalement dans son travail. Mais sa profession où s’exprime sa puissance finit par se retourner contre elle et l’oppresser. C’était déjà le cas dans BURN OUT et BOÎTE NOIRE.

Est ce qu’on pourrait voir VISIONS comme le deuxième volet d’un diptyque commencé avec BOITE NOIRE. Comme si Le personnage joué par Diane Kruger dans VISIONS était le pilote de l’avion qui s’est écrasé dans BOÎTE NOIRE ?

YANN GOZLAN

Même si les deux films sont différents, ils mettent en scène deux personnages qui ont bien des points communs. Deux control freaks, au professionnalisme hors pair, menant une enquête qui va les dépasser et leur faire perdre pied. Avec le recul, je me rends compte que je suis attiré par le même type de personnages : des êtres pris dans une spirale, qui se débattent avec eux-mêmes et qui finissent par perdre totalement le contrôle en allant au bout de leurs obsessions.

Qu’est-ce qui vous inspire dans le cinéma de genre ?

YANN GOZLAN

A mon sens, les films de genre sont ceux qui dialoguent le plus directement avec le spectateur. Ils permettent de traiter de sujets personnels tout en offrant une tension dramatique. C’est un cinéma où les cinéastes avancent masqués. Par exemple avec VISIONS, j’utilise la forme du thriller paranoïaque pour traiter de l’obsession et de la passion amoureuse.

Ensuite dans le cinéma de genre, il y a la volonté d’embarquer le public, de l’immerger dans une expérience physique, de faire en sorte qu’il n’y ait plus de distance entre lui et l’écran. C’est ce que j’ai tenté de réaliser dans VISIONS : faire vivre une expérience sensorielle et immersive au spectateur.

Enfin ce qui m’attire dans le genre, c’est qu’il renvoie souvent à l’idée de destin, de fatum, de tragique. Les personnages sont maudits et sans s’en rendre compte, courent à leur propre perte comme dans la tragédie grecque. Il y a là quelque chose de beau et de désespéré qui me touche. D’ailleurs, VISIONS pourrait s’apparenter à une tragédie : malgré les images et les visions prémonitoires qui la hantent, Estelle est « aveugle » et se fourvoie ; elle décrypte mal les signes autour d’elle, ne prêtant pas attention à l’image prophétique de son destin tragique.

Entretien avec DIANE KRUGER

Votre dernier film en France date de 2017. Depuis vous avez essentiellement tourné sous la direction de cinéastes étrangers. Vous n’avez reçu aucun scénario français satisfaisant entre temps ?

 

DIANE KRUGER

Ah c’est vrai… Comme le temps passe ! Mais c’est le même constat probablement pour tous. Ces dernières années avec le Covid, les confinements et ma vie de famille qui s’est enrichie, j’ai moi aussi été bousculée et impactée par ce ralentissement. En tant que jeune maman, je ne souhaitais pas m’éloigner de ma fille, ni de son père.

Comment Yann Gozlan vous a approché ?

 

DIANE KRUGER

De manière classique, il m’a envoyé le scénario. La contrainte du Covid nous empêchait de nous voir, donc dans un premier temps nous avons échangé par « Zoom », avant de se rencontrer à Paris.

Est-ce que vous connaissiez son travail ?

De ses films précédents j’avais vu BOITE NOIRE et UN HOMME IDEAL.

Quel réalisateur avez-vous découvert ?

 

DIANE KRUGER

Un être passionné. Je pense que Yann est un écrivain de cinéma. Il a une justesse et une finesse dans la construction de son récit qui vous emporte immédiatement. Il est tellement précis dans son écriture qu’en parallèle du texte je pouvais distinguer ce que serait sa mise en scène. Sa nuance m’a séduite. C’est un travailleur. Il prépare son film très en amont. Il ne laisse rien au hasard. C’est un maniaque. Chez lui les détails ne sont pas superflus mais essentiels. Je pense qu’au tournage il sait déjà comment il va monter son film. La création est son domaine.

Qu’avez-vous pensé à l’issue de la lecture ? Aviez-vous une idée précise du film ou comme Estelle, votre personnage, vous étiez perdue ?

 

DIANE KRUGER

Non je n’ai pas été perdue, mais c’est vrai qu’à travers ce labyrinthe mental, il a réussi à me surprendre avec la fin. C’était très agréable. En cela, j’ai tout de suite beaucoup aimé le sujet et mon personnage. Ce voyage entre normalité et folie m’a beaucoup intrigué. Deux mondes qui sont proches. Quand je vois Estelle perdre la raison au profit de ses sentiments, je comprends ce qu’elle traverse. Grâce à ce projet, je trouvais la bonne opportunité pour revenir en France avec une proposition de cinéma forte.

Qui est Estelle, votre personnage ?

 

DIANE KRUGER

C’est un personnage qui ressemble beaucoup à Yann (rires). Une femme rigoureuse, précise, ordonnée. Un personnage dont je peux me sentir proche.

C’est une femme ordinaire qui a vécu ses rêves professionnels et personnels et qui va perdre ses repères pour basculer dans l’irrationnel. Elle a une proximité avec nous, car elle n’est pas seulement ce que les autres voient d’elle. Elle possède quelque chose de plus secret, de plus obscur. C’est ce que je cherche dans le cinéma. Des personnages qui portent une dualité.

Comment avez-vous travaillé ce personnage « machine » comme le définit Yann Gozlan ?

 

DIANE KRUGER

Je me suis soumise à une longue préparation physique. J’ai travaillé l’endurance et le crawl notamment. Activité que pratique Yann. D’ailleurs, quand je lui ai envoyé des vidéos pour qu’il constate de mes progrès en natation, il ne s’attachait pas à me féliciter mais veillait à corriger ma posture de tête ou de bras dans l’eau. Cette discipline physique pour Estelle est comme une armure pour se protéger de l’extérieur, et ne pas céder à la tentation car sinon, tout s’écroule.

La vision mais aussi la condition physique sont les qualités essentielles d’un bon pilote. Qu’elles sont celles d’un bon acteur ?

 

DIANE KRUGER

Si je le savais… Pour moi, ce qui est essentiel c’est d’avoir de l’empathie. Il faut aussi accepter d’explorer des situations inconfortables, qui peuvent nous effrayer. Même si je reste une solitaire, j’ai besoin de la compagnie et des histoires des autres. Elles enrichissent mon vécu. J’ai l’impression d’être devenu plus tendre dans la vie grâce à mon métier. C’est le bénéfice de l’âge.

Le travail avec Mathieu Kassovitz c’est fait sur le plateau ou vous avez pu en amont, appréhendez ce que serait votre couple ?

 

DIANE KRUGER

On s’est découvert sur le plateau. C’est un partenaire qui vous oxygène. Il sait vous mettre en confiance. Il questionne beaucoup, le dialogue, l’intention d’une scène... Quand tout à l’heure, on parlait de la difficulté de mon rôle, il tient au fait que j’ai souvent joué seule face à la caméra. Et c’est plus difficile. Il me fallait être endurante. Le travail du comédien se construit sur l’échange avec les autres. Ils peuvent vous rendre meilleur. C’est le cas avec Mathieu.

Sa richesse comme acteur-réalisateur est celle de toujours apporter des variations au fil des prises. Puisqu’il sait ce qu’est le montage, il travaille dans ce sens. Il m’a beaucoup aidé, quitte à me surprendre et me pousser dans le jeu pour découvrir d’autres ressorts dramatiques d’une scène et même, un autre versant de la personnalité de mon personnage que je n’avais pas anticipé. Il a travaillé pour amener une tendresse dans ce couple qui n’était pas aussi visible dans le scénario.

Cet amour qui resurgit dans la vie d’Estelle. C’est une blessure qui n’est pas cicatrisée ou un feu qui n’est pas éteint ?

 

DIANE KRUGER

C’est un peu des deux. Ce que je me suis racontée, c’est qu’Ana est son véritable premier amour. Celui qui est irraisonnable, celui qui bouscule tout. Une révélation autant qu’un dérèglement. Ce qui la pousse vers elle, c’est peut-être l’opportunité de prendre une revanche pour tenter de récupérer des parties perdues d’elle-même.

VISIONS est un film de genre. C’est un cinéma dans lequel vous semblez être à l’aise. C’est parce qu’il offre  à la comédienne que vous êtes une palette plus large de jeu et de situations ?

 

DIANE KRUGER

C’est d’abord un genre que j’aime en tant que spectatrice. J’aime ces films qui avancent masqués et nous cachent ce qui va se passer. J’aime ces films qui ne se construisent pas forcément sur le texte, mais savent jouer des silences, captent des regards, encouragent des expressions. Je trouve que le non-dit est très cinématographique. Cela me vient de la danse que j’ai longtemps pratiquée. Une activité où l’on doit exprimer une histoire, des sentiments sans le secours du texte. J’aime énormément cela.

Dans le cas du film de Yann GOZLAN, est-ce que vous vous servez des interrogations de votre personnage pour explorer vos zones d’ombres, celles qui provoquent des émotions inconfortables ?

 

DIANE KRUGER

Certainement. Ce n’est pas aussi conscient que ça, mais c’est vrai que je me retrouve beaucoup dans ces personnages qui ont un passé, des ombres, des zones qu’ils ont essayé d’effacer de leur vie. Cette pudeur à vouloir dissimuler les choses crée, pour moi, beaucoup de proximité avec le spectateur.

Le cinéma de genre serait-il pour vous une manière d’exprimer des choses intimes ?

 

DIANE KRUGER

Complètement. Si je suis sincère, les personnages dans ces films-là disent quelque chose de moi. Il y a plus de Diane Kruger dans ces histoires où l’on propose plus qu’on ne dit, où l’on suggère, que dans les films où je m’expose avec les mots des autres.

Yann GOZLAN, réalisateur du film VISIONS

Yann GOZLAN, réalisateur du film VISIONS

Photo du film VISIONS

Photo du film VISIONS

Photo du film VISIONS

Photo du film VISIONS

Bande annonce du film VISIONS

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La maison Usher

La maison Usher

La Maison Ushher

D’après  une nouvelle Edgar Allan Poe, suivi du texte « La Chute de la Maison Usher » nouvelles histoires extraordinaires, illustrés de dessins de Jaime Calderon.

 

Je vous le recommande fortement.

                   ******

Jean Dufaux invoque le conte fantastique d'Edgar Allan Poe, servi par les planches en couleur directe de Jaime Calderon. Spectaculaire !

« Comment deviner ce qu'elle recèle, cache, vit. Tout voyageur préfère passer son chemin devant la maison Usher... » Ainsi débute ce récit d'horreur gothique revisité où Edgar Allan Poe lui-même s'invite chez la famille Usher au destin aussi funeste qu'inéluctable...

Jean Dufaux

Illustrateur, Scénariste

Jean Dufaux, né en 1949 à Ninove (Belgique), est l’auteur d’une oeuvre importante de près de 200 titres. Passionné de cinéma, il intègre l’Institut des Arts et Diffusion de Bruxelles. Lorsqu’il finit ses études, il allie ses passions pour l’écriture et le cinéma en devenant journaliste pour Ciné Presse. C’est en 1983 qu’il décide de se consacrer entièrement à la BD. Parmi ses grands succès : Murena avec Delaby, Niklos Koda avec Grenson, Rapaces avec Marini, Djinn avec Mirallès. Vendue à des centaines de milliers d’exemplaires, récompensée par de nombreux prix et distinctions, l’oeuvre de Dufaux est traduite dans une douzaine de langues (Europe, Japon, États-Unis). Il exploite plusieurs genres : roman noir, aventure, thriller psychologique, fantastique, biographie, chronique historique. Il accorde une grande importance à la psychologie des personnages, comme pour Aube dans Le Bois des Vierges. Dufaux est actuellement le seul auteur de bande dessinée (avec le dessinateur Delaby) à avoir été distingué par la Société des Gens de Lettres de France pour Murena et a été fait Chevalier des Arts et des Lettres en 2009.

 

Jaime Calderon

Illustrateur, Scénariste, Coloriste

JAIME CALDERON est né à Barcelone en 1973. Il réside en Espagne.

Il débute sa formation artistique auprès du prestigieux illustrateur publicitaire Enric Paixà. Quelques années plus tard, il est sélectionné pour suivre une formation dans les studios d’animation subventionnés par la Generalitat de Cataluña. Entre 1994 et 2004 il réalise diverses illustrations publicitaires pour des agences et marques, et travaille en parallèle comme directeur et professeur à l'École de Comics et Illustration FEM Art de Barcelone, qu’il a créé en 2000. En 2004 il dessine le deuxième volume de la série Extrahumans(scénario de Raphaël López Espí). La même année, il publie aux éditions Recerca le premier tome d’une mini série scénarisée par David Carbajal : Siddartha. En 2006, il dessine le troisième tome de la collection Spirit, pour la maison d’édition américaine Alpha-Omega Comics. L’année suivante, il illustre pour la maison d'édition MoonStone un roman graphique The Lovecraftian Horror, basé sur le personnage de Kolchak, The Night Stalker. Il publie également La Longue Nuit des Maudits (scénario d’Antoine José Navarro) pour la jeune maison d’édition espagnole AM. Enfin, pour les éditions Soleil, Jaime Calderon dessine le premier album nouvelle série historique, Les Voies du Seigneur. Il se lance en 2012 sur le dessin de Isabelle, la Louve de France (Delcourt, collection Reines de sang) avec Thierry Gloris au scénario et sur la série Valois (Delcourt, 2018 – 2019).

 

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Usher

Collection Hors collection

EAN 9782413038184

Dimensions 25.6 x 34 x 1.4 cm

Nombre de pages 56

La Maison Usher

La maison Usher

La maison Usher

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BIFFF 2023

BIFFF 2023

BIFFF 2023

 

 

Plus sympa qu'une facture de régularisation de votre fournisseur d'énergie, voici 4 nouveaux titres de la prochaine édition du BIFFF, pour vous aider à patienter jusqu'en avril...

 

UFO SWEDEN, un mélange de RENCONTRES DU 3e TYPE et de SUPER 8, qui semble confirmer que Spielberg a un fils caché en Suède...

 

DECIBEL et ses trois bombes en pleine ville qui se déclenchent si l'on dépasse les 100 décibels... Si ça arrivait au BIFFF, vous seriez toastés dès la première séance !

 

SISU, ou l'affrontement épique entre un Mad Max enragé et des Nazis trop gourmands, signé par Jalmari – RARE EXPORTS – Helander !!!

 

Et, pour couronner le tout...

 

EVIL DEAD RISE... Le premier opus vous a donné la phobie des cabanes dans les bois ? Pas de chance pour vous: cette fois, le Necronomicon débarque en ville...

 

N'oubliez pas: on vous dévoile le menu complet le 23 mars !

Communiqué de presse

BIFFF 2023

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GÉRARDMER À PARIS

GÉRARDMER À PARIS

GÉRARDMER À PARIS

Reprise de la sélection des films en compétition au 30e Festival du film fantastique de Gérardmer.

PROJECTION à la CINÉMATHÈQUE

 VENDREDI 3 FÉVRIER - 20h30

 Un film de Kim Hong-Sun

Avec KIM HONG SEON, SUNG DONG-IL, JUNG SO-MIN, JANG DONG-YOON, SEO IN-GUK

2022 | VF & VOSTFR | CORÉEN | Horreur | 121 min

SYNOPSIS

Alors qu'ils sont transférés depuis les Philippines vers la Corée du Sud par un navire cargo, plusieurs dangereux criminels provoquent une violente émeute jusqu'à ce qu'un monstre non identifié sorte de son sommeil...

AU CINÉMA LE 15 FÉVRIER

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Not All Robots

Not All Robots

À paraître le  1er février 2023

Sous l’aspect d’une satire, on a un texte et des dessins, d’une grande profondeur intellectuelle et philosophique. Cet album nous pousse à une réflexion sur ce que nous sommes et ce que nous devenons.

 

À noter à la fin de l’album, deux textes intitulés : « Dans les  coulisses de NOT ALL ROBOTS, l’un de Mark Russel et l’autre de Mike Deodato Jr.

 

Je vous le recommande fortement.

 

Merci de laisser vos commentaires.

Faites connaître le site à vos amis et contacts.

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Résumé de l’album

Cette satire de SF signée Mark Russell (Le Retour du Messie) et Mike Deodato Jr. (Hulk, Spider-Man) met en lumière des problématiques sociétales contemporaines - entre racisme, peur du grand remplacement et système à bout de souffle ...

 

En 2056, les robots ont remplacé les êtres humains sur le marché du travail. La coexistence est difficile entre les robots et les dix milliards de terriens. Chaque famille humaine dispose d'un robot dont elle dépend entièrement. Le robot des Walter, Razorball, passe - de façon assez inquiétante - tout son temps libre dans le garage à construire des machines conçues pour tuer sa famille d'accueil...

 

 

Mark Russell

Scénariste  américain né en 1971.

 

Mike Deodato Jr

Illustrateur

Mike Deodato Jr., de son vrai nom Deodato Taumaturgo Borges Filho, né le 23 mai 1963 à Campina Grande, est un dessinateur de comics brésilien.

Distinction:Prix Angelo-Agostini de maître des bandes dessinées nationales (2009)

 

 

Lee Loughridge

Lee Loughridge est un artiste travaillant comme coloriste dans le monde de la bande dessinée. Il est probablement plus connu pour son travail sur les différents titres Batman Adventures. Ses autres œuvres comprennent Accelerate, Angel, Arkham Asylum: Living Hell, The Final Night, Just Imagine, Marvel Zombies Return, Stumptown, etc. Il a été nommé aux Hugo Awards pour son travail sur Fables: War and Pieces et au Comics’ Buyer’s Guide Favorite Colorist Award en 2004. © Wikipedia (traduction)

Not All Robots

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LA TOUR de Guillaume Nicloux

LA TOUR de Guillaume Nicloux

LA TOUR de Guillaume Nicloux

avec Angèle Mac

et Lina-Camelia Lumbroso

                                                                                      

Attention ne conviens pas aux moins de 18 ans et aux personnes sensibles.

 

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LA TOUR Le nouveau film de Guillaume Nicloux

Avec Angèle Mac, Hatik , Ahmed Abdel-Laoui, Lina-Camélia Lumbroso

France | Durée : 1h29 | Format : Scope 2.39 | Couleur | Son : 5.1

SYNOPSIS

Au cœur d'une cité, les habi­tants d'une tour se réveillent un matin et découvrent que leur immeuble est enve­lop­pé d'un brouillard opaque, obs­truant portes et fenêtres – une étrange matière noire qui dévore tout ce qui tente de la tra­ver­ser. Pris au piège, les rési­dents tentent de s'organiser, mais pour assu­rer leur sur­vie, ils suc­combent peu à peu à leurs ins­tincts les plus pri­mi­tifs, jusqu'à som­brer dans l'horreur...

 

 

 

AU CINÉMA LE 8 FÉVRIER

 

Guillaume Nicloux

Biographie bibliographie filmographie

Guillaume Nicloux

Nationalité          Fançaise

Profession          Réalisateur, écrivain

 

Films notables  

Le Poulpe

Cette femme-là

La Clef

 

Guillaume Nicloux, né le 3 août 1966 à Melun, est un réalisateur, scénariste et romancier français.

 

Biographie

Débuts de réalisateur et romancier (années 1980-1990)

En 1986, Guillaume Nicloux devient boursier du Centre national des lettres et crée sa compagnie, La Troupe. Il écrit plusieurs pièces de théâtre et met en scène Georges Arnaud, Maurice Pons et Copi.

 

En 1988, âgé de 22 ans, il démarre un cycle filmique dont les scénarios sont rédigés selon un principe d’écriture automatique. Son premier long métrage La Piste aux étoiles, tourné en 16 mm noir et blanc, est éclairé par Raoul Coutard, le chef opérateur de Jean-Luc Godard. L’année suivante, il filme au théâtre Goldoni de Venise Le Cirque imaginaire de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin.

 

En 1990, Nicloux tourne Les Enfants volants (Michael Nyman en compose la musique), et inaugure sa première sélection au Forum du festival de Berlin et au festival de Toronto. En 1991, il termine son cycle expérimental en réalisant pour Arte un film sans scénario, écrit au jour le jour, La Vie crevée avec Michel Piccoli. Le film sera en compétition au festival de Locarno.

 

En 1994, il réalise Faut pas rire du bonheur, avec Bernard-Pierre Donnadieu et Laura Morante. Le film est sélectionné à La Quinzaine des Réalisateurs, au festival de Cannes.

 

Durant deux ans, Nicloux se consacre exclusivement à l’écriture de romans qui paraîtront successivement aux éditions Climats, Flammarion et Jean-Jacques Pauvert. En 1997, il reprend son activité de cinéaste avec la comédie très décalée Le Poulpe interprété par Jean-Pierre Darroussin et Clotilde Courau. De 1998 à 2000, Nicloux écrit trois autres romans.

 

Cinéma noir (années 2000)

En 2001, Maurice Pialat envisage d’adapter Zoocity (réédité en 2003 chez Folio). La même année, Nicloux entame une trilogie consacrée au film noir dont le premier volet est Une affaire privée avec Thierry Lhermitte et Marion Cotillard. Second opus en 2003, Cette femme-là avec Josiane Balasko et Eric Caravaca.

 

En 2007, La Clef, avec Guillaume Canet et Vanessa Paradis, clôt le triptyque1.

 

Entretemps, en 2006, il réalise pour UGC Le Concile de Pierre, tourné en Mongolie, avec Monica Bellucci et Catherine Deneuve.

 

En 2009, Nicloux tourne La Reine des connes, dans la collection Suite noire pour France 2/Arte, avec Clément Hervieux-Léger.

 

Diversification (années 2010)

 

Le scénariste/réalisateur aux côtés de l'acteur Michel Houellebecq durant la promotion de L'Enlèvement de Michel Houellebecq.

 

Il retrouve Jean-Pierre Darroussin en 2010 et réalise Holiday, un huis clos sur le principe du Whodunit.

 

En 2011, il met en scène L'Affaire Gordji : Histoire d'une cohabitation pour Canal Plus, document-fiction où Michel Houellebecq interprète le patron de la DST.

 

À partir de 2012, Nicloux renoue avec des projets plus introspectifs. Il adapte La Religieuse de Denis Diderot, avec Pauline Étienne et Isabelle Huppert, en compétition officielle au festival de Berlin. L’année suivante, il tourne L'Enlèvement de Michel Houellebecq, avec Michel Houellebecq lui-même, sélectionné au Forum du festival de Berlin. Le film reçoit successivement le prix du meilleur scénario et le prix spécial du jury au festival de Tribeca, ainsi que le prix du meilleur film au festival des films du monde de Montréal.

 

Valley of Love avec Gérard Depardieu et Isabelle Huppert, en compétition officielle à Cannes, marque la première collaboration entre Nicloux et Depardieu. L’année suivante, ils tournent ensemble The End, premier long métrage français conçu pour une diffusion directement en VOD premium. Pour la troisième fois, l’un de ses films est sélectionné au Forum du festival de Berlin. Même s’il continue de tourner en 35 mm, Nicloux déclare au Monde, le 9 avril 2016 : « Nous sommes entrés dans l’ère du digitographe. »

 

En 2017, il met en scène Les Confins du monde, tourné au Vietnam, avec Gaspard Ulliel et Gérard Depardieu qui raconte le destin foudroyé d’un jeune soldat tiraillé entre désir de vengeance et passion amoureuse3.

 

En 2018, Nicloux réalise sa première mini-série pour Arte, intitulée Il était une seconde fois4,5, dans laquelle il retrouve l'acteur Gaspard Ulliel.

 

Publications

Romans

Zoocity. Paris : Baleine, 1996, 302 p. (Instantanés de polar ; no 22). Rééd. Gallimard, 2003, 319 p. (Folio policier ; no 284).

 

Le Saint des seins (série Le Poulpe no 2). Paris : Baleine, 1996, 152 p. (Baleine ; no 21. Le Poulpe). Rééd. EJL, 1999, 94 p. (Librio noir ; no 304. Le Poulpe). In coffret Le Poulpe, une sélection de 5 enquêtes du Poulpe.

 

C’est juste une balade américaine. Castelnau-le-Lez : Climats, 1997, 201 p. (Sombres climats ; no 4).

Le Destin est une putain. Paris : Flammarion, 1998, 198 p.

Jack Mongoly. Paris : Flammarion, 1998, 255 p.

Monsieur Chance. Castelnau-le-Lez : Climats, 1998, 234 p. (Sombres climats ; no 6).

Le Poulpe, le film : pour l’attendrir, faut taper dessus (novélisation du film. Coauteurs : Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal). Paris : Baleine, 1998, 140 p. (Baleine ; no 145. Le Poulpe).

L'Honneur perdu de Georges Blesse. Paris : Baleine, 2000, 95 p. (Série grise ; no 4).

Des brutes et des méchants, préface d'Alain Corneau. Paris : J.-J. Pauvert, 2001, 187 p. (Un cinéaste/un roman).

 

Bande dessinée

Le Saint des seins, scénario et dessins d'Alain Garrigue. Montpellier : 6 pieds sous terre, 2000, [46] p. (Céphalopode ; no 2).

 

Nouvelle

« Famille Killer : la fille », in Libération no 5, 12-13 août 2000, Cahier d’été : "Un été 2000", p. VIII, ill. n/b de Loïc Faujour. « Cette semaine, la famille Serial Killer (Fin) ». Reprise in Les 7 familles du polar, anthologie dirigée par Jean-Bernard Pouy. Paris : Baleine, 2000, p. 110-113.

« Le terrain » collectif Flammarion, 1998.

Articles

2016 : Les inrockuptibles no 1073 « 11 critiques de films pour Michel Houellebecq »

 

Filmographie

Cinéma

Courts métrages

1988 : La Piste aux étoiles

1999 : Lucie, avec Sylvie Testud, collection « Scénario sur la drogue ».

2000 : Echange standard, collection « Les Redoutables ».

Longs métrages

1990 : Les Enfants volants

1994 : Faut pas rire du bonheur

1998 : Le Poulpe

2002 : Une affaire privée

2003 : Cette femme-là

2006 : Le Concile de pierre

2007 : La Clef

2010 : Holiday

2013 : La Religieuse

2015 : Valley of Love

2016 : The End

2018 : Les Confins du monde

2019 : Thalasso

2022 : La Tour

Télévision

Téléfilms

1992 : La Vie crevée (diffusion : Arte)

2009 : La Reine des connes, collection Suite noire (diffusion : France 2, Arte)6

2012 : L'Affaire Gordji : Histoire d'une cohabitation (diffusion : Canal+)

2014 : L'Enlèvement de Michel Houellebecq

Documentaire

2021: Les Rois de l'arnaque (diffusion : Netflix)

Série télévisée

2018 : Il était une seconde fois

Acteur

1998 : Seul contre tous

1998 : Le Poulpe

2003 : Cette femme-là

2008 : Cliente

2015 : En solitaire

NOTE AUDIO D'INTENTION DE GUILLAUME NICLOUX -

Guillaume NICLOUX

Guillaume NICLOUX

Hatik

Hatik

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Nellie
Nellie

Nellie

Nellie

T1 · Adaptation

T2 · Protection

Sylvie Payette

 

Sortie : 18 oct. 2022

Genre : Roman ado

À partir de 12 ans

14,90 €

Format : 19,4 cm x 24,8 cm

T1 : 264 pages | ISBN : 978-2-7644-3341-6

T2 : 272 pages | ISBN : 978-2-7644-3363-8

Résumé de  l’ouvrage :

 

En rentrant d’une soirée chez une amie, la jeune Nellie est foudroyée par un éclair qui lui fait traverser l’espace-temps. Dans ce nouvel univers, le Québec est resté français et c’est une famille royale qui règne sur Mont-Réal. Dans ce Kébec inconnu, la jeune fille va devoir tout faire pour s’adapter aux règles et aux hiérarchies bien différentes de son monde d’origine.

 

T1 : Nellie se retrouve dans un Québec parallèle où elle est reccueillie par d’autres personnes ayant vécu le même phénomène. Elle doit tout réapprendre pour s’adapter à ce nouvel univers en gardant cachées son histoire et ses origines. Mais tout en essayant d’aider son clan à découvrir les mystères de ces voyages entre univers, un évènement va bouleverser son aventure : sa rencontre avec le prince.

 

T2 : Pour fuir le roi de Kébec, Nellie est désormais réfugiée dans un camp de rebelles opposé·es au régime. De plus en plus soucieuse de voir sa relation avec le prince s’officialiser, il lui faut pourtant garder espoir et courage quand les attaques se multiplient contre le camp et que les recherches de ses ami·es sur les univers parallèles avancent lentement...

 

Une série totalement addictive dont chaque tome se savoure comme une friandise.

 

L’autrice :

Sylvie Payette est une scénariste, romancière et autrice-conseil à l’imagination fertile et à l’énergie débordante. D’abord connue comme co-scénariste pour la série Des dames de coeur et pour la quotidienne Marilyn, elle écrit ensuite sa propre série, Chambres en ville. Partageant son temps entre la télé et l’écriture, elle a notamment publié la série jeunesse à succès Savannah, qui compte 12 tomes, et plusieurs romans pour adultes.

 

Éditions Québec Amérique

Site web Europe : editionsqa.fr

 

 

Diffusion-distribution :Dilisco

 

La série évènement ux 18 000 lecteur·rices enfin disponible en France !

 

Résumé de l’album :

 

Les Fleurs du Nord

Valérie Harvey

Sortie : 18 oct. 2022

Genre : Roman Young Adult

À partir de 14 ans

17 €

560 pages

Format : 14 cm x 20,3 cm

ISBN : 978-2-7644-3929-6

 

Résumé de la série :

Dans un Japon médiéval fictif, une famille ancienne gardienne du pouvoir du feu veille sur les Monts Sounkyo. Régulièrement menacés, l’équilibre et la paix du royaume sont bouleversés quand Tastuké, dernier héritier du feu, rencontre Midori, une jeune femme d’une force incroyable ayant osé défier un guerrier noble et sanguinaire.

 

En la prenant sous sa protection et en lui enseignant l’art du combat, Tastuké est ébloui par la détermination de la jeune guérisseuse et décide de lier son destin au sien.

 

Embarquez dans une aventure qui vous attachera à ses personnages dès les premières pages. Le premier livre de cette fresque en trois tomes plonge immédiatement le ou la lecteur·rice dans un univers à part, teinté d’exotisme et de magie.

 

 

L’autrice :

Valérie Harvey est doctorante en sociologie et fascinée par le Japon où elle a résidé et dont elle parle la langue. Originaire de Charlevoix, elle est une inaliénable romantique et une amoureuse de la vie. Ses publications incluent deux carnets de voyage, un roman pour adolescent·es, un essai sur  la natalité et un album faisant découvrir le Japon aux enfants. Elle a aussi collaboré à une émission  radio et est blogueuse et chanteuse.

Diffusion-distribution :

Dilisco

Lauréat du Prix jeunesse des Univers parallèles en 2018;finaliste au Prix Adolecteurs 2017-2018 et au Prix Alvine-Bélisle 2017.

Nellie
Nellie

catalogue des Éditions Québec Amérique

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Cinq Survivants (Five)

Cinq Survivants (Five)

Cinq Survivants (Five)

Comme promis j’ai sortie de ma collection personnelle un DVD, je dont je vais vous faire part.

 

Ce film d’horreur post-nucléaire en noir et blanc est très angoissant.

 

Le thème est le « jour d’après »

 

Cinq survivants ce retrouvent 4 hommes et une femme.

La femme serra-t-elle la nouvelle Ève d’une nouvelle humanité, au fond de la boîte de pandore après avoir libéré tous les maux de l’humanité, il restait au fond l’espoir ?

 

Une lutte de pouvoir va-t-elle détruire toute espérance ?

   

Je me dois de ne pas le recommande aux moins de 18 ans, et aux personnes sensibles en raison de certaines scènes.

 

Pensez à faire connaitre le site à vos amis et contacts.

Laissez des commentaires.

 

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Synopsis :  

Cinq Survivants (Five) est un film américain de science-fiction post-apocalyptique produit, dirigé et écrit par Arch Oboler en 1951.

 

Le titre est une référence aux cinq uniques survivants d'une catastrophe nucléaire ayant détruit l'espèce humaine.

 

Synopsis

Après une catastrophe nucléaire, Cinq Survivants, 4 blancs et un noir, trouvent refuge dans une maison abandonnée : une femme enceinte, un guide de l'Empire State Building, un caissier de la banque de Santa Barbara, un employé de la même banque et un explorateur.

 

Des tensions se forment dans le groupe, certains prônent un retour à la terre et à l'agriculture quand d'autres souhaitent vivre du pillage des restes de l'humanité.

 

Anecdote

La maison abandonnée utilisée dans le film appartenait au réalisateur Arch Oboler et a été conçue par l’architecte Frank Lloyd Wright.

 

Encensé par François TRUFFAUT, cela entraina une myriade de film du même genre, rarement de bonne qualité.               

 

Nomination :Writers Guild of America Award du meilleur scénario pour un film à petit budget.

 

Titre original       Five

Réalisation          Arch Oboler

Scénario               Arch Oboler

Acteurs principaux         

William Phipps

Susan Douglas Rubes

James Anderson

Charles Lampkin

Earl Lee

Sociétés de production Columbia Pictures

Pays de production.  États-Unis

Genre   science-fiction post-apocalyptique

Durée   93 minutes

Cinq Survivants (Five)
Cinq Survivants (Five)
Cinq Survivants (Five)

Cinq Survivants (Five)

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LA PROIE DU DIABLE

LA PROIE DU DIABLE

LA PROIE DU DIABLE 

AU CINÉMA LE 26 OCTOBRE

 

Un film de DANIEL STAMM

(Le Dernier Exorcisme)

 

Avec JACQUELINE BYERS, COLIN SALMON (Nobody, Resident Evil, Le Monde ne suffit pas), CHRISTIAN NAVARRO, LISA PALFREY, VIRGINIA MADSEN (Candyman, Sideways)

 

Horreur | 1h33 | USA

 

SYNOPSIS

Selon les archives du Vatican, les cas de possession démoniaque ont considérablement augmenté ces dernières années. Pour y faire face, l'Église catholique a secrètement rouvert les écoles d'exorcisme.

 

Sur ce champ de bataille spirituel, Sœur Ann, une jeune nonne, se distingue comme une combattante prometteuse. Bien qu'il soit interdit aux religieuses de pratiquer des exorcismes, un professeur détecte chez elle ce don particulier et accepte de l'initier.

 

Mais son âme est en danger, car les forces maléfiques qu'elle combat sont mystérieusement liées à son passé traumatique : le diable l'a choisie et il veut entrer...

 

 

(Communiqué de presse)

LA PROIE DU DIABLE
LA PROIE DU DIABLE
LA PROIE DU DIABLE
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LA PROIE DU DIABLE
LA PROIE DU DIABLE
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Les 5 terres "Plus morte que morte"

Les 5 terres "Plus morte que morte"

Les 5 terres

"Plus morte que morte"

Tome 8

 

Parution  mai 2022

Ce 2e volume du second cycle des 5 terres réserve de plus en plus de machinations, de violences (à ce propos je le déconseille au moins de 16 ans)

Sur la 2e de couvertures vous trouverez une généalogie des clans.

 Par contre les résumés des volumes précédents écris en bleu sur un noir profond, le rende pratiquement illisible, il en est de même pour l’histoire des Sistres en fin de volume.

 

Résumé de l’album :

Rien ne va plus pour le Sistre, mis à mal par le clan du Coucal. Le Treizième quartier est en feu, et personne ne sera épargné dans ce deuxième volume riche en rebondissements.

Alissa a été laissée pour morte par les têtes brûlées du Clan du Coucal. Pire, le Sistre subit une série d'attaques coordonnées. Tandis qu'au palais, Keona se mêle des affaires du royaume, et que loin de là, dans la jungle, un autre drame se joue, le Commissaire Examinateur Shin Taku, lui, continue d'enquêter et de remonter le fil d'un assassinat aussi brutal que mystérieux...

 

David Chauvel

Scénariste

David Chauvel est né en 1969 à Rennes et réside à Quimper. Chômeur après l’obtention poussive d’un BTS Commerce international, il dépense ses allocations en BD. Une vocation naît : il sera scénariste et rejoint le studio Atchoum. Après des récits courts, il écrit Black Mary , dessiné par Erwan Fagès. Suivent les séries Rails , avec Fred Simon, Les Enragés  avec Erwan Le Saëc et Nuit Noire  avec Jérôme Lereculey. D’abord marqué par la « nouvelle vague britannique » (Moore, Gaiman) et le polar, il élargit sa palette avec Ring Circus  ou Arthur et rencontre aussi le succès en jeunesse, avec Popotka  et Octave , séries plusieurs fois primées. Fin 2004, il se lance dans le métier d’éditeur et crée la série-concept 7  et édite des one-shots comme Come Prima , Fauve d’Or en 2014 ou L’Homme Gribouillé , de Lehman et Peeters… tout en continuant d’écrire avec la série Wollodrïn  ou La Route de Tibilissi. Aujourd’hui, il partage son temps entre son travail d’éditeur et de scénariste.

 

Andoryss

Scénariste

Andoryss est née en 1981 à Saintes. Elle réside en Seine Saint-Denis.

Après un Bac S, elle obtient une maîtrise puis un CAPES de biologie-géologie. Depuis 2005, elle est professeur de SVT au collège mais n’a jamais perdu de vue sa passion pour la littérature et l’écriture. Depuis l’âge de 8 ans, elle n’a cessé d’écrire des romans sans jamais les proposer à un éditeur. Dévoreuse de bande dessinée franco-belge et de manga, elle propose son premier scénario de BD sur Café Salé et attire l’intérêt du dessinateur Marc Yang. En 2011, elle débute la série Les Enfants d’Evernight  avec Yang aux Éditions Delcourt. En 2012, elle écrit le scénario de 7 naufragés pour la deuxième saison de la série concept 7 . En 2013, elle publie en un an les trois tomes de Le Cercle , un comics à la française, dessiné par Nesskain.

 

Patrick Wong

Scénariste

Patrick Wong (scénariste) alias Oz, réside entre Bordeaux et Sevran. Il débute l’écriture via des scénarios de courts-métrages puis s’approche de la photographie tout en suivant des études de sociologie et de sciences politiques. La rencontre avec l’auteur Karim Friha (La Flamme et l’Orage, Gallimard Jeunesse, 2015)) va le conforter dans cette voie, et c’est ainsi qu’il monte le projet En Falsh, en compagnie de Bastien Sanchez, dessinateur bordelais travaillant jusqu’ici dans le jeu vidéo, avant de s’associer à l’équipe de la série Les 5 Terres (Delcourt, 2019).

 

Jérôme Lereculey

Illustrateur

Jérôme Lereculey est né le 12 janvier 1970 à Saint Malo. Il réside aujourd’hui à Cancale. Après le Bac, il suit des études scientifiques, et intègre une école d’ingénieur textile. Parallèlement, il suit pendant huit ans les cours périscolaires de l’école des Beaux-Arts de Rennes. Puis, pendant un an, il prend des cours du soir de nu à Mulhouse. Son apprentissage de l’art de la bande dessinée s’affirme à travers l’association Atchoum qu’il crée à Rennes avec Fagès, Le Saëc et Duval. Il progresse grâce à Plessix, Rollin et Pellerin qui lui apprennent à maîtriser son style. Lereculey obtient le prix Ballon Rouge, prix du meilleur dessinateur, pour un polar sorti de l’imagination débridée de David Chauvel : Nuit Noire . Puis, ils se retrouvent revisitant les mythes gallois pour une adaptation en bande dessinée de la vie du roi Arthur. En 2007, il dessine un tome de 7, Sept voleurs , avec toujours David Chauvel au scénario. Et en 2019, il dessine la série 5 Terres qui va vite devenir un succès public et critique.

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Les 5 Terres

Collection Terres de légendes

EAN 9782413043065

Dimensions 23 x 32 x 1.2 cm

Nombre de pages 56

Les 5 terres "Plus morte que morte"
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