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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #auteur

Nicolas Bara © Dargaud / Cécile Gabriel

Nicolas Bara © Dargaud / Cécile Gabriel

Le Concile des Arbres

Pierre Boisserie  Nicolas Bara

Dargaud

 

On lit d’une traite cet album, un univers très Steampunk.

 

Les deux agents du « Ministère public des Affaires privées », m’ont fait pensé à certains épisodes de « Chapeaux melons  et Bottes de cuir » avec Diana Rigg (Emma Peel) et avec le regretter Patrick Macnee (John Steed).

 

De sombres secrets entourent un étrange hôpital pour enfants  la belle et séduisante Artémis d’Harcourt et Casimir Dupré au passé trouble, vont ce retrouvez seuls pour sauver les enfants.

 

Les sauver de quoi, de qui ? Je vous laisse le découvrir en lisant ce passionnant album. Très bien écrit, avec un découpage dynamique du scénario, et un dessin  correspondant tout à fait à l’histoire et au genre.

 

On aimerait avoir de  nouvelles aventures de ces deux agents, si particuliers et attachants.

 

 

Résumé :

Tous les soirs, sur les coups de minuit, sept enfants pensionnaires d’un hôpital installé au beau milieu d’une sombre forêt se livrent à un curieux rituel. Tels des somnambules, ils grimpent sur le toit de l’établissement, se mettent en cercle et chantent des mélopées dans une langue inconnue. La belle Artémis d’Harcourt et Casimir Dupré, deux agents spécialisés dans les phénomènes paranormaux, sont chargés de mener l’enquête. Sur leur chemin, ils vont croiser des arbres qui, « si majestueux et en même temps si oppressants, semblent doués de vie». Et ils découvriront les terribles secrets de druides, capables de convoquer les dieux et de déclencher des forces obscures incontrôlables…

 

On retrouve dans ce Concile des arbres un soupçon de Sleepy Hollow, le film de Tim Burton, pour l’ambiance gothique aussi envoûtante que terrifiante. On peut aussi ajouter une pincée de X-Files, la

série qui met en scène les agents Fox Mulder et Dana Scully bien décidés à traquer la vérité. Comme eux, Artémis et Casimir ne sont pas du genre à s’en laisser conter ! Et ils n’hésitent pas à aller voir ce qui se cache derrière les apparences trompeuses de la réalité. Le dessin de Nicolas Bara, exprime à merveille le climat fantastique dans lequel évoluent les deux personnages. Son trait tout en souplesse se révèle aussi juste pour camper le décor inquiétant d’une bibliothèque ou d’un hôpital que pour mettre en scène la sourde menace contenue dans des arbres plus vrais que nature. Après avoir fermé Le Concile des arbres, on peut parier qu’une innocente balade en forêt prendra une tout autre dimension…

 

Biographie des auteurs

 

Pierre Boisserie est né en 1964. Il exerce paisiblement le métier de kinésithérapeute jusqu’à ce jour de 1995 où, organisateur du festival de BD de Buc, il fait la connaissance d’Éric Stalner. Ensemble, ils réalisent la série La Croix de Cazenac, puis Boisserie décide de se consacrer entièrement à la bande dessinée. Coscénariste de Voyageur, de Dantès et de La Banque, il a aussi écrit, entre autres, Flor de Luna, Patxi Babel et Attoneen.

 

Nicolas Bara est né en 1978. Il obtient un brevet de technicien dessinateur-maquettiste avant d’entrer à l’école Émile-Cohl, où il s’intéresse, entre autres choses, au dessin animé et à l’illustration. Il revient à la bande dessinée quand un scénariste, qui a remarqué ses dessins affichés sur les murs de l’école, lui propose une collaboration. Il décide alors de présenter ses travaux à divers éditeurs lors du festival d’Angoulême. En 2006, il publie son premier album, Le Chant des Malpas d’après un scénario de Pierre Boisserie. La plupart du temps, il travaille dans l’industrie du jeu vidéo internationale en tant que character designer et concept artist en freelance.

 

Titre : Le Concile des Arbres

Scénario : Pierre Boisserie

Dessin : Nicolas Bara

64 pages

Quadrichromie

Couverture cartonnée

Prix : 14,99 € • 22,50 CHF

DARGAUD

Concile des Arbres Pierre Boisserie  Nicolas Bara
Concile des Arbres Pierre Boisserie  Nicolas Bara
Concile des Arbres Pierre Boisserie  Nicolas Bara

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Sangre Arleston – Floch

Sangre Arleston – Floch

T 1/8 : Sangre la Survivante

SOLEIL Editeur

 

Christophe Arleston et Adrien Floch, nous offrent une nouvelle saga prévue en 8 tomes « Sangre », dès la première planche on comprend que cela vas saignée, pas du tout une histoire de fantasy humoristique comme souvent ces auteurs ont la réputation en partie injustifié au vu de leurs bibliographies.

 

Nous sommes dans une histoire de vengeance sombre, cruelle, les assassins des parents de Sangre non qu’as tremblé.

 

Un très bon scénario, de beaux dessins en font ce qui dans les années à venir devrait être une série de référence.

 

Même si la sortie de ce premier volet est prévu pour le mois d’octobre, je vous recommande non seulement ca lecture, mais de déjà réserver auprès de votre libraire habituel dès maintenant, il devrait à mon sens s’arraché à sa sortie.  

 

Article basé sur une version noire et blanc non corrigé.

 

Résumé de l’Album :

Une nouvelle grande série de fantasy (non humoristique) de Christophe Arleston et Adrien Floch.

Sangre, petite fille, voit sa famille massacrée et sa mère enlevée par la compagnie des Sombres Écumeurs. Seule survivante, elle grandit dans une institution où on lui apprend à maîtriser un pouvoir lui permettant de figer le temps quelques secondes, avant de poursuivre son éducation à l’école de la rue. Sangre rêve de retrouver sa mère et de se venger des sept pirates qui ont tué les siens !

 

 

Collection : FANTASTIQUE

Prix : 14,95 euros

Sortie : 19 octobre

 

 

 

Christophe Arleston : bibliographie,, biographie

 Nom : Pelinq

•Prénom :Christophe

•Pseudo :Arleston, Scotch

•Naissance :le 14/08/1963 (FRANCE)

 

 

Sa biographie

Signe aussi sous son nom.

 

 Né le 14 août 1963 Christophe Arleston a été journaliste, rédacteur publicitaire puis auteur dramatique. C’est à la fin des années 80 qu’il se tourne résolument vers le scénario de bandes dessinées. Après des premières armes dans le magazine Circus et l’hebdomadaire Spirou, il crée de nombreuses séries dans des styles très différents : du polar humoristique avec Léo Loden, dessiné par Serge Carrère, de la parodie historique avec Tandori, Fakir du Bengale, dessiné par Curd Ridel, et de l’aventure médiévale fantastique avec Les Maîtres Cartographes, puis Les Feux d’Askell, séries respectivement dessinées par Paul Glaudel et Jean-Louis Mourier. En 1994, il crée Lanfeust de Troy avec Didier Tarquin, série qui mêle aventure-fantasy et humour, et remporte un succès immédiat. Dans la foulée suivent Trolls de Troy avec Jean-Louis Mourier puis Le Chant d’Excalibur avec Éric Hübsch, Les Forêts d’Opale avec Philippe Pellet, Moréa avec Thierry Labrosse. Aujourd’hui la plupart des séries se poursuivent, rejointes par de nouvelles: Les Conquérants de Troy avec Ciro Tota, Élixirs avec Alberto Varanda, Les Naufragés d’Ythaq avec Adrien Floch et SinBad avec Alwett et Alary.En dépit de cet emploi du temps plus que chargé, Arleston travaille sur une nouvelle collection : Les Légendes de Troy dessinées respectivement par Nicolas Keramidas, Olivier Vatine, Éric Hérenguel et Dany. Depuis 1998, Christophe Arleston porte aussi la casquette de rédacteur en chef du Lanfeust Mag. À ce jour, Christophe Arleston est le scénariste de plusieurs séries de bandes dessinées dont la plupart sont de grands succès publics.  Texte © Soleil

 

 

Sa Bibliographie

 

Manie Swing  finie en 1990

 Léo Loden  en cours  de 1992 à 2016

 Maîtres cartographes (Les)  finie de 1992 à 2003

 Feux d'Askell (Les)  abandonnée de 1993 à 1997

 Saga des fils de Thulé (La)  abandonnée en 1993

 Tandori  finie de 1993 à 1995

 Lanfeust de Troy  finie de 1994 à 2012

 Mycroft Inquisitor  finie de 1995 à 1998

 Astérix (Autres)  en cours  en 1996

 Bug hunters  finie en 1996

 Trolls de Troy  en cours  de 1997 à 2016

 Chant d'Excalibur (Le)  finie de 1998 à 2011

 Demain l'an 3000

 One shot en 1999

 (DOC) DBD  finie en 2000

 Forêts d'Opale (Les)  finie de 2000 à 2015

 Gnomes de Troy  en cours  de 2000 à 2015

 Moréa  en cours  de 2000 à 2015

 Lanfeust des Étoiles  finie de 2001 à 2014

 (DOC) Conseils de lecture  en cours  en 2005

 Conquérants de Troy (Les)  en cours  de 2005 à 2014

 Élixirs  en cours  de 2005 à 2013

 Naufragés d'Ythaq (Les)  en cours  de 2005 à 2015

 Astérix (Hors Série)  en cours  en 2007

 Lanfeust Quest  en cours  de 2007 à 2010

 (AUT) Arleston  en cours  de 2008 à 2009

 SinBad  finie de 2008 à 2011

 Sortilèges culinaires  finie en 2008

 Cixi de Troy  finie de 2009 à 2013

 Lanfeust Odyssey  en cours  de 2009 à 2015

 Tykko des sables  finie de 2009 à 2014

 Expédition d'Alunÿs (L')  One shot en 2010

 Guerrières de Troy (Les)  finie de 2010 à 2015

 Lord of Burger  finie de 2010 à 2011

 Nuit Safran  finie de 2010 à 2012

 Heure de la Gargouille (L')  One shot en 2011

 Naufragés d'Ythaq (Les) (France Loisirs)  en cours  de 2011 à 2012

 Voyage aux Ombres  One shot en 2011

 (AUT) Mourier  One shot en 2012

 Léo Loden (Intégrale)  en cours  de 2012 à 2015

 Ekhö monde miroir  en cours  de 2013 à 2016

 Lanfeust et les mondes de Troy - La collection (Hachette)  en cours  de 2013 à 2016

 Filles de Soleil (Les)  en cours  en 2014

 Odyxes  finie de 2014 à 2016

 Ploneïs l'incertain  One shot en 2014

 Excalibur (en allemand)  en cours  en 2011

 Kriegerinnen von Troy (Die)  en cours  en 2011

 Lanfeust de las Estrellas  en cours  en 2015

 Léo Loden (en portugais)  finie

 

 

Floch, Adrien Biographie/ bibliographie

 

•Nom :Floch

•Prénom :Adrien

•Naissance :le 01/01/1977 (France)

 

Sa biographie

 

Né en 1977 à Paris, Adrien Floch ne reste que très peu de temps dans la capitale. A lui les grands espaces verdoyants et humides de la Bretagne qu’il parcourt avec déjà une seule idée en tête : faire de la BD. Il apprend les bases du dessin grâce à un CAP de publicité, mais il reste fidèle à son obsession et participe à tous les concours des Festivals BD. C’est au cours d’un de ces festivals qu’il rencontre Jean-Blaise Dijan qui lui propose les scénarii de "Fatal Jack" aux éditions Soleil. Ainsi débute sa collaboration avec l’éditeur Mourad Boudjella. En octobre 2001, il réalise une nouvelle série : "Slhoka" sur un scénario de Godderidge. En 2002, il travaille cette fois en collaboration avec Guillaume Bianco, Olivier Dutto et Didier Tarquin sur l’album "Les Krashmonsters". Installé à Aix-en-Provence, il se rapproche de Christophe Arleston qui lui propose de dessiner une nouvelle grande série d’aventure : "Les Naufragés d’Ythaq". Texte © Soleil

 

Sa Bibliographie

Fatal Jack  finie de 1997 à 1999

 Slhoka  en cours  de 2001 à 2012

 Atalante - La Légende  en cours  en 2003

 Naufragés d'Ythaq (Les)  en cours  de 2005 à 2015

 Paroles de Poilus  One shot en 2006

 Filles de Soleil (Les)  en cours  de 2008 à 2016

 Pirates des 1001 lunes  en cours  en 2008

 (AUT) Arleston  en cours  en 2009

 (AUT) Floch, Adrien  en cours  en 2009

 Cixi de Troy  finie de 2011 à 2013

 Naufragés d'Ythaq (Les) (France Loisirs)  en cours  de 2011 à 2012

 Lanfeust et les mondes de Troy - La collection (Hachette)  en cours

 

Sangre Arleston – Floch

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Couverture Androïde Résurrection

Couverture Androïde Résurrection

Androïdes Résurrection

Jean-Luc Istin /Jésus Hervas

Soleil Anticipation

 

Soleil Anticipation sort un nouveau concept, avec des histoires complètes, en 4 tomes, par 4 équipes d’auteurs différents, dont le personnage central est le héros. Chaque volume abordera le Science-fiction sous un aspect différent.

 

Androïde Résurrection  a été confié à Jean-Luc Istin  et Jésus Hervas, qui aborde le sujet des trois lois d’Asimov à travers une enquête policière, abordant également le devenir de l’humanité.

 

Le scénario de Jean-Luc Istin est parfois trop limpide, pour une enquête policière avec un léger manque de suspense, quant à la solution de l’enquête.

 

 Les  dessins de Jésus Hervas sont fabuleux comme vous le montrent les vignettes publiées sur le site.

 

Je ne saurais que vous recommandez l’achat de cet album.

 

Les trois autres volumes paraitrons à un rythme de 1 tous les trois mois.

 

 

Androïdes 01 - Résurrection

 ISBN : 978-2-3020-5187-4 Scénariste : ISTIN Jean-Luc

Coloriste : HÉBAN Olivier

Illustrateur : HERVAS Jesus

Série : ANDROIDES

Collection : Anticipation

 

Résumé

Nouvelle série concept, 4 histoires complètes de science-fiction où le personnage central est un Androide.

 

En 2545, l’humanité est frappée de stérilité. Plus personne sur terre n’a engendré d’enfants depuis 500 ans. Si la société Microcorp n’avait pas inventé le mélange « la pilule bleue », la Terre  serait aujourd’hui inhabitée. Grâce au « mélange », la jeunesse éternelle est garantie. Plus de maladies, plus de vieillesse.

C’est dans ce contexte que Liv Anderson, flic au caractère bien trempé, enquête sur le meurtre d’un directeur de musée, retrouvé chez lui criblé de balles.

 

Très vite, ce qui ressemble à une banale affaire semble conduire à une donnée si secrète qu’elle pousse ses gardiens à tuer quiconque s’en approche.

 

Parallèlement, Anna Hopkins, restauratrice d’oeuvres d’art, se sent de plus en plus mal. Elle consulte le Dr Castle et le verdict tombe. Depuis 500 ans, l’humanité est stérile, mais…… Anna est enceinte...

 

 

 

Jean-Luc ISTIN

Biographie

 

Né le 1 août 1970 à Pontivy dans le Morbihan. En 1999 Jean-Luc ISTIN s’implique en tant qu’auteur et directeur de collection chez Nucléa. C’est à cette époque qu’il crée MERLIN dessiné par Eric Lambert et ALEPH  avec DIM-D.

 

Il décide de travailler ensuite pour les éditions Soleil où il reprend la série MERLIN, et écrit alors LE SEIGNEUR D’OMBRE que dessine Dim-D. Jean-Luc Istin dessine également LES BRUMES D’ASCELTIS sur un scénario de Nicolas Jarry.

 

De son intérêt et de son attachement pour la Bretagne, il a l’idée de créer un collectif de contes bretons qu’il baptise LES CONTES DU KORRIGAN. Suite au succès de cette série, Jean-Luc Istin va imaginer une collection Soleil Celtic qu’il propose à Mourad Boudjellal. C’est le début d’une aventure qui regroupe aujourd’hui pas moins de 17 titres.

 

Jean-Luc Istin  est, à ce jour, directeur de cinq collections et scénariste de nombreuses séries : Soleil Celtic (LE SANG DU DRAGON, LES CONTES DE L’ANKOU, LES DRUIDES, LE GRIMOIRE DE FÉÉRIE, MERLIN LA QUÊTE DE L’ÉPÉE), 1800, Anticipation (NIRVANA), Abysses et Soleil Ésotérique (LE CINQUIÈME ÉVANGILE, TEMPLIER). En 2012, il crée avec Nicolas Jarry la série concept ELFES, 5 races, 5 scénaristes, 5 dessinateurs, 1 seul univers.

 

Jesus HERVAS

 Biographie

Né en 1978 à Madrid, Espagne. Il étudie l'Ingénierie forestière, mais passionné de dessin, il travaille en parallèle dans un atelier d'animation. En 2004, il déménage à Barcelone, où il étudie la bande dessinée à l'école d'arts Joso. Il commence par réaliser divers travaux d'illustrations pour la publicité notamment, avant de se lancer en 2008, dans son premier projet de bande dessinée, le tome 3 de la série Atlantide Experiment dans la collection Secrets du Vatican des éditions Soleil. De retour à Madrid, il se lance sur sa nouvelle série Déluge, surETnbsp; le scénario de Nicolas Pona, pour la collection Anticipation (Soleil).

Premieres planches
Premieres planches
Premieres planches
Premieres planches

Premieres planches

Androïdes Résurrection

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L'auteur

L'auteur

Entretien :

Samar Hachem,

Les Élus et les Pierres stellaires.

 

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Samar Hachem,

Vous avez commencé à écrire à l’âge de 13 ans !, quels sont les auteurs qui on marqués votre enfance ?

 

Samar Hachem,

J’adorais depuis toujours lire des livres, surtout du fantastique et de la science fiction. Je dévorais les Harry Potter, Narnia, Seigneurs des Anneaux… et puis un jour j’ai voulu créer ma propre histoire avec mes propres personnages et mon héroïne Sheila qui a grandit avec moi au fil des tomes. Au début, ce n’était pas prévu que ce soit une saga, et puis en modifiant un peu la trame, j’ai décidé à 13 ans de me lancer dans l’aventure et d’écrire 6 tomes ! Depuis, je participe à de nombreux salons du livres où je rencontre mes lecteurs, c’est eux qui m’encouragent et me poussent à continuer, partager mes rêves et mon histoire avec mon public est ce qui me satisfait dans cette aventure.

 

Stéphane Dubois,

Vous êtes d’origine libanaise, les mondes de l’imaginaire du Moyen-Orient, ont-ils participé à forger le vôtre. De même vous êtes de la génération « Club Dorothée » ?

 

Samar Hachem,

Je ne suis pas du tout de cette génération étant donné que j’ai 22 ans :) 

Ce que j’ai pu tirer du monde du Moyen-Orient, c’est les conflits là bas que j’ai retranscrit dans mes livres, notamment le bien contre le mal avec le bien qui gagne rarement car il est du coté du respect et de l’honnêteté tandis que le mal n’hésite pas a manipuler et tricher. Je critique beaucoup la société à travers SHEILA, l’héroïne, dans mes livres. Elle ne veut pas faire comme tout le monde, aller à l’école, faire des études, avoir un métier, se marier… elle déteste les codes et veut être unique et faire de grandes choses. Et elle va être servie !

 

Stéphane Dubois,

Vous êtes étudiante en école de commerce dans quelles mesures, la littérature à ou pas impacté vos choix professionnels.

 

Samar Hachem,

Je viens de terminer mon master en école de commerce et je souhaite travailler en marketing dans les entreprises de cinéma tels que 20th century Fox ou encore Warner Bros. Je commence mon stage de fin d’études chez 20th century fox dans quelques semaines et j’en suis ravie ! C’est un monde qui me plait beaucoup et où je me suis vraiment épanouie. Mes études m’ont aidé pour le coté communication et promotion. J’ai appris les différents outils de communication et je m’en suis servie lors de mon auto-promotion

 

 

Stéphane Dubois,

Vous publiez aux Éditions Bénévent le premier tome de votre saga, en 2007, beaucoup d’auteurs galère pour publier un premier roman, comment avez-vous trouvé le vôtre ?

 

Samar Hachem,

J’ai envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons et ils ont beaucoup apprécié mon jeune âge (13 ans) et ma motivation à écrire cette saga pour ados (écrite par une ado !).

 

Stéphane Dubois,

Votre saga est rééditée aux « Éditions du bout de la Rue », quelles sont les causes de ce changement d’éditeurs

 

Samar Hachem,

Mon éditeur a décidé de changer de voie et a fermé sa maison, au moment où je sortais le quatrième tome. J’ai dû par la suite retrouvé une maison qui croit en moi et ait confiance en moi. J’ai démarché les éditions du bout de la rue lors d’un salon du livre et ils ont accepté de sortir mon tome 5 (qui était attendu par les lecteurs) et ils ont accepté de réédité toute la saga également ! A ma plus grande joie. On a bien évidemment retravaillé les textes, et changé les premières couvertures pour un style plus manga, avec mon illustrateur. On a ressorti le nouveau tome 1 en mars, le tome 2 suit cet été et j’espère que les tomes 3 et 4 seront publiés d’ici la fin de l’année ! C’est beaucoup de travail à coté de mes études/travail en tout cas, mais j’en suis passionnée.

 

Stéphane Dubois,

 

Pourquoi avoir commencer la publication par, Les Élus et les Pierres stellaires « Les sept fils d’apollon, tome 5 » les lecteurs ne risque-t-il pas d’être déconcerté, voir que cela « spolie » l’ensemble de l’œuvre.

 

Samar Hachem,

Non, en fait on a publié le tome 5 spécialement pour les lecteurs qui ont déjà lu les 4 premiers tomes de la saga. En aucun cas un nouveau lecteur achètera le tome 5 sans avoir lu les 4 premiers, il ne comprendrai pas l’histoire de toute façon. Nous sommes entrain de les ressortir actuellement.

 

Stéphane Dubois,

Quand sera publié le dernier tome de Les Élus et les Pierres stellaires ?

 

Samar Hachem,

Je ne l’ai pas encore écrit… Cette année 2016  est focus sur la réédition des tomes 1 à 4 (le tome 5 étant sorti fin de l’année dernière). Une fois que ce gros travail de réédition sera terminé, je m’attaque au tome 6, qui est le dernier et donc le plus difficile ! Il ne faudra pas décevoir les fans… Je pense que ce sera début 2017 que je me lancerai dans l’écriture, avec en parallèle la promotion des 5 premiers.

 

Stéphane Dubois,

Après la publication du dernier tome de : Les Élus et les Pierres stellaires, comptez-vous continuer à écrire, et dans quel genre, reprendrez-vous l’écriture de saga ou irez-vous vers des « one-shot » ?

 

Samar Hachem,

C’est une excellente question, je ne sais pas encore. Lorsque je terminerai la saga, je souhaite déjà en faire un maximum la promotion, la faire connaître, plutôt que de me lancer dans d’autres projets. Je préfère me focaliser là dessus au maximum, et pourquoi pas la traduire en anglais !

 

 

Biographie :

SAMAR HACHEM est une jeune écrivaine âgée de 23 ans. Passionnée de lecture, elle a écrit son premier livre "L'île de Lamero" de sa saga "Les élus et les pierres stellaires" à treize ans. Grande amatrice de romans issus de la littérature fantastique, ses œuvres sont pour elle un moyen de s’évader vers un monde magique et aventureux. Depuis dix ans, elle travaille sur cette saga qui comportera au total six tomes. La publication du tome I, a vu le jour fin 2007. Edition du bout de la rue a repris l'ensemble de la collection et a effectué la publication du tome I, l'île de Lamero. Le tome V de cette saga : Les sept fils d'Apollon a été également publié. Les tomes manquants, II, III, IV et VI suivront bientôt. Après plusieurs passages à de nombreux salons du livre, à la télé et dans la presse, Samar continue de vivre son rêve, avec son personnage principal qui grandit avec elle : Sheila.

 

Bibliographie

Les Élus et les Pierres stellaires. L'Île de Lamero, tome 1

Les Élus et les Pierres stellaires. Le Château embrumé, tome 2

Les Élus et les Pierres stellaires. L'Amulette de Grizmoira, tome 3

Les Élus et les Pierres stellaires. Le Prince d'Italaz et le Coffre sacré, tome 4

Les Élus et les Pierres stellaires. Les sept fils d’apollon, tome 5

 

Publication de la saga aux éditions du bout de la rue

Couverture du tome 1

Couverture du tome 1

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ALICE MATHESON Qui est Morgan Skinner ?

ALICE MATHESON

4 Qui est Morgan Skinner ?

 

Dans ce 4eme volume, de la série créée par Jean-Luc Istin et Philippe Vandaëlle, nous retrouvons Alice Matheson aux prises avec le directeur de l’hôpital. Avec cette fois aux commandes Stéphane BETDEDER pour le scénario, Fédérico Pietrobon pour le dessin, le coloriage ayant été confier à la société Digikore Studio Pourquoi Skinner, le directeur du St Mary’s Hospital s’intéresse-t-il autant à un bébé ? Que cache-t-il d’autre ? Notre « héroïne » sociopathe richissime, qui tue ses patients, sans hésitation, est bien décidée à le découvrir pour se protéger de la curiosité dont ce dernier a toujours fait preuve à son encontre. Notre Dexter en jupons dans un Londres de plus en plus infesté de Zombies, avec l’Armée qui semble déborder par l’infection, qui touche aussi l’hôpital, va mener l’enquête. Je vous le conseille, et si vous n’avez pas encore lu les 3 premiers volumes publier par Soleil Anticipation, de vous les procurez également chez votre libraire, voir en bibliothèque.

 

Album cartonné 56 pages 240x320 mm EAN 978-2-3020-5186-7 14,95 Euro

 

Stéphane BETBEDER

Biographie

Né à Pau en 1971, Stéphane Betbeder a découvert tôt sa vocation, en dévorant chaque semaine le journal Tintin. Parti aux Beaux-Arts d'Angoulême dès qu'il eût l'âge requis, il bifurqua là-bas vers l'art contemporain, la photo et la vidéo. Après quelques années passées à réaliser des films expérimentaux, Christophe Bec lui permet en 2000 de renouer avec ses premières amours en lui confiant le scénario d'Hôtel Particulier (éditions Soleil, repris en intégrale sous le titre Anna chez La Boîte à bulles en 2004). Après un passage chez Albin Michel pour la série Alister Kayne, chasseur de fantômes (avec Henninot au dessin, 2004 à 2006) puis Le Journal d'Abercrombie Smith (avec Solmon en 2007), les Humanoïdes Associés lui confient le remake du succès de Christophe Bec et Xavier Dorison, Sanctuaire Redux, mis en images par Riccardo Crosa. Viennent ensuite chez Soleil Deus avec Mottura (2008), Highgate avec Crosa (2009), et deux participations au collectif Hanté. C'est chez cet éditeur, sous le regard bienveillant de Jean-Luc Istin, qu'il écrit actuellement cinq nouvelles séries : Le Retour de Dorian Gray, un diptyque dans la collection 1800 (avec Vukic au dessin), Dogma, un thriller ésotérique (avec Bonetti), Inlandsis, un conte nordique (avec Frichet), 2021, un récit d'anticipation (avec Bervas), et Deep, un thriller des profondeurs (avec Pietrobon).

 

Biblipographie

Scénariste

Alice Matheson Scénariste en 2016

Alister Kayne Chasseur de Fantômes Scénariste de 2004 à 2006

Anna Scénariste en 2004 Bunker Scénariste de 2006 à 2012

Deep Scénariste de 2012 à 2014 Deus Scénariste en 2008

Dogma Scénariste de 2012 à 2014

Dr Watson Scénariste en 2014

Hanté (collectif) Scénariste en 2008

Highgate Scénariste en 2009

Hôtel particulier Scénariste en 2000

Inlandsis Scénariste de 2012 à 2014

Journal d'Abercrombie Smith (Le) Scénariste en 2007

Montefiore (Les) Scénariste de 2013 à 2014

Oracle Scénariste en 2015

Retour de Dorian Gray (Le) Scénariste en 2012

Sanctuaire Redux Scénariste de 2009 à 2015

Sanctuaire Reminded Scénariste en 2007

Shogun Mag (puis Shogun Shonen) Scénariste de 2006 à 2007

Shogun seinen Scénariste de 2007 à 2008

Bunker (en allemand)

 

Federico PIETROBON

Biographie

Dessinateur, Coloriste, Illustrateur

Né à Castelfranco en 1977, Federico est, depuis l'enfance, passionné par le dessin et devient trés vite un grand lecteur de bandes dessinées. En 2000, il décide de s'inscrire à l'École de Bande Dessinée de Milan et après trois années de cours, il entre dans l'univers de la BD, en débutant par des travaux de coloration.Par la suite et pendant quelques années il se consacre exclusivement à la coloration d'albums pour diverses maisons d'édition italiennes, puis françaises. Il s'occupe ainsi de la mise en couleurs des tomes 3 et 4 de la série WISHER au Lombard en 2009, et du tome 1 de LA COMPAGNIE DES TÉBRÈS chez Glénat en 2010. En 2011, Federico décide de retourner à ses premiers amours, le dessin. Grâce à sa rencontre avec Jean-Luc Istin et Stéphane Betbeder il se lance dans la réalisation de DEEP.

 

Bibliographie

Dessinateur

Alice Matheson Dessinateur en 2016

Deep Dessinateur de 2012 à 2014

Coloriste

Compagnie des ténèbres (La) Coloriste en 2010

Deep Coloriste en 2014

Loi selon Roy Corman (La) Coloriste en 2011

Wisher Coloriste de 2009 à 2014

 

ALICE MATHESON Qui est Morgan Skinner ?
ALICE MATHESON Qui est Morgan Skinner ?

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Sorcière de Brentford Nicola Mari

La Sorcière de Brentford

Nicola Mari  

Editions Mosquitos

 

Nicolas Mari, nous offre une nouvelle aventure du détective du paranormal, Dylan Dog, s’il s’agit d’une série chaque volume peu été lut séparément sans problème.

Inspiré librement du « Projet Blair Witch », l’histoire très bien mené, une vraie intrigue, une vraie enquête policière dans un univers de légendes, de sorcières et autres maléfices.

 

On ne lâche  pas l’ouvrage avant de l’avoir fini tellement l’histoire est prenante. On attend avec impatience la suite des aventures du cauchemardologue Dylan Dog. 

 

Édité en Italie, il s’agit de la première édition française, et sous forme d’album, éditer auparavant en Italie en épisodes dans des périodiques.

 

 

Résumé de l’album

 

Dylan Dog, le détective du cauchemar et de l'au-delà, est engagé par une charmante jeune femme dont l'époux vient de disparaître dans la forêt de Brentford.

Un siècle auparavant, une vieille femme, accusée de sorcellerie, y trouva la mort. Depuis les histoires sinistres se succèdent.

 

Série : Dylan Dog

24 x 30 cm, cartonné. Noir et blanc. 96 pages

ISBN : 978-2-352

EAN :  9782352833017 83-301-7

Prix : 16.00 €

Genre : Aventure, Esotérisme, Fantastique

 

 

 

NICOLA MARI 

Nicola Mari est né à Ferrara, à : Ferrare, le  26/05/1967. Diplômé des beaux-arts en 1987. Commence sa carrière professionnelle dans des BD érotiques publiée aux Éditions Edifumetto. Il a été dessinateur publicitaire et depuis 1989. Il collabore avec les éditions Bonelli sur la série de science-fiction Nathan Never, avant de passer à Dylan Dog, qu’il commence en 1996.

Sorcière de Brentford Nicola Mari

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1 et 4 de couverture

1 et 4 de couverture

Entretien :

Guilhem auteur de « la plante Verte »

cycle du REZO.

 

Ci-dessous vous trouverez un entretien avec un jeune auteur 

 

 

Stéphane Dubois,

Guilhem, tu viens de publier aux éditions « Élp Éditeur », le premier volet du cycle du REZO, avant cela tu avais déjà publié des textes ?

 

Guilhem,
La plante verte est mon tout premier texte publié. J'en ai écrit le premier jet lorsque j'avais 26 ans, en deux mois, mais je n'en étais pas satisfait. Je ne savais pas ce que j'avais écrit. J'avais besoin de prendre du recul. J'ai laissé moisir ce manuscrit dans un tiroir. Ce n'est qu'en 2014, à l'occasion d'une longue convalescence offerte par un chauffard de camion, que j'ai pris le temps de le finaliser et de l'assumer. Je l'ai alors envoyé à des éditeurs et il a trouvé preneur en sept mois !

 

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir choisi le genre « sci-fi pulp novel » ?

 

Guilhem,

Effectivement, certains éléments de ce tome renouent avec la Scifi pulp. Les tomes suivants prendront le large vers toujours plus de SF, mais l'angle d'attaque sera étatique et sociétal. En outre, bien que l'histoire du Cycle du Rézo débute au XXIIIe siècle, j'ai pris le parti d'un faible degré d'évolution de l'Humanité et j'ai plutôt l'impression d'avoir créé dans ce tome une anticipation dystopique décalée.

 

Ce premier tome est le début d'un cycle qui va s'étaler sur plusieurs siècles. Je pense que quand la suite aura été écrite, on ne pensera plus en me lisant à de la sci-fi pulp. De mon point de vue, j'ai plutôt fait une science-fiction spéculative (Je l'ai déjà entendu appelée aussi SF prospective ou Soft SF). Mc Banks a la Culture. Asimov la Psychohistoire. J'ai opté pour les États-réseaux. Au niveau de l'écriture, du style comme de la narration, je ne voulais pas trop tomber dans la simplicité qui certes aide à s'immerger dans un univers, mais rend la lecture sans saveur. Je voulais m'amuser et surprendre. Ça a donné un ton humoristique, parfois grinçant, à tout mon bazar.

 

 

Stéphane Dubois,

Pourquoi avoir choisi un éditeur du Québec ?

 

Guilhem,

Lorsque j'ai eu terminé mon manuscrit, je l'ai envoyé à une trentaine d'éditeurs. J'ai reçu beaucoup de refus neutres de la part des éditeurs français. Quelques-uns tout de même ont loué mes qualités d'écriture. Le Bélial, par exemple, m'a proposé d'écrire dans Bifrost, mais je n'en ai pas eu le temps.

 

Quelques jours après, ÉLP Éditeur, basé à Montréal, qui édite des auteurs en numérique dans toute la francophonie a sélectionné mon bouquin. Ils n'éditent que douze titres par an et comme ils ont déjà plusieurs auteurs, j'ai eu de la chance qu'ils m'accordent une place dans leur catalogue. Honnêtement, je ne pensais pas qu'un éditeur voudrait du premier tome d'un cycle non terminé, qui plus est copieux, d'un auteur inconnu et avec un titre à la con La plante verte... Le temps que le travail éditorial sur La plante verte se termine, ÉLP Éditeur s'était mis au print on demand, faisant exister mon roman, également en version « broché ».

 

 

Stéphane Dubois,

Quels sont les auteurs, francophone ou pas qui t'ont marqué, influencé ?

 

Guilhem,            

Il y en a tant ! Adolescent, j'ai lu pas mal de littérature classique. Pas sous la contrainte ; par curiosité. Peu m'ont autant fait voyager dans mon imaginaire que lorsque je lisais de la SFFF, dans les collections Royaumes oubliés ou Lancedragon d'abord, puis du Barjavel, du Orwell, du Pratchett, du Philip K Dick, du Philip José Farmer, du Asimov, du Tolkien. Il ne s'est pas passé une année depuis mon adolescence sans que je ne rencontre de nouveaux coups de cœur : de Werber à Hamilton, Anderson, M. Banks, Anne Mc Caffrey, Robin Hobb, Dan Simons, etc. Les citer tous me prendrait des heures ans compter les auteurs de BD, comics et manga. Et je suis tellement loin d'avoir tout lu y compris parmi les auteurs plus anciens.

 

Encore très récemment, j'ai eu un gros coup de cœur pour La Grande Porte de Frédérick Pohl que je n'avais jamais lu. En ce moment, je termine La compagnie noire de Glen Cook et ma PAL (Pile à lire) ne diminue jamais. En plus de ça, j'ai récemment rejoint une table de jeu de rôle. J'y découvre de nouveaux univers infiniment riches et complexes. Il me reste des tas de romanciers moins connus à découvrir, parmi les francophones notamment, mais un champ apparemment infini de scénarios de jeux de rôle m'attend aussi ! Saupoudrez le tout de cinéma et de séries et je n'aurais jamais assez d'une vie pour en finir d'être influencé par d'autres auteurs.

 

 

Stéphane Dubois, 

Tu es également le créateur de la websérie de Bad Fantasy DonJon Legacy, tu peux nous en parler ? Quels sont les développements prévus pour cette web-série, et pourquoi as-tu voulu créer une websérie ?

 

Guilhem,

Avant cette série, en 2010, j'avais commencé l'écriture d'un deuxième roman dans le genre Bad Fantasy, qui possède sa propre cosmogonie et un bestiaire assez délirant. J'ai connecté la websérie à cet univers même si les histoires sont bien distinctes. Ce roman s'intitule Le Chevalier à la canne à pêche et quelques éléments relient les deux œuvres. J'espère qu'il pourra être édité prochainement.

 

DonJon Legacy est une série au format shortcom dans le genre Bad Fantasy, c'est-à-dire une heroic fantasy comique du côté de méchants, en l'occurrence il s'agit de méchants complètement nuls. J'avais envie que les fans de dungeon crawling et de déconnade aient quelque chose de plus mature en matière de comédie donjonesque. J'ai voulu faire se rencontrer le jeu vidéo Dungeon Keeper et la série Kaamelott. Je suis très content d'avoir réussi à produire de la vraie fantasy en France, en live (pas en animé). La première saison durera modestement 10 épisodes de 2 à 4 minutes. Elle jette les bases d'une longue histoire. C'est un genre de préquelle. Tout est déjà tourné et en cours de montage. La saison 1 sortira cet été sur youtube, notamment, en même temps que le trailer.  Pour le moment, vous ne pouvez en voir qu'un bref teaser(voir lien ci-dessous)  :

 

Cette série racontera l’histoire de Jon, un homme bon, qui s'en vient découvrir dans des ruines le maléfique héritage d'un père qu'il n'a pas connu. Les inteprêtes ne sont pas des amateurs. L'humour y est terrible, mais absolument pas réservé aux spécialistes du genre. On a tourné dans de beaux monuments. Niveau SFX, on ne s'est refusé ni créatures de bestiaire ni magie. Pire : on a osé  une marionnette, hyper vulgaire.

 

Si j'ai créé cette série, c'est parce que j'aime raconter des histoires, peu importe le médium. Je suis comme tous les lecteurs de SFFF, également un gros amateur de séries ou de films. Il faut toutefois accepter de ne plus être le seul maître à bord dans une série. Contrairement à un roman où seul l'éditeur intervient, une websérie est une œuvre collective où chacun apporte sa pierre à l'édifice et où des limitations techniques et financières surgissent de toute part. Le résultat échappe forcément à son créateur de départ. C'est Olivier Ziel, un talentueux ami qui bosse depuis des années dans l'audiovisuel, qui réalise mes scénarios. J'en suis le directeur artistique, mais on bosse main dans la main.

 

Tout le monde a été bénévole sur la saison 1 et on a reçu l'aide d'une armée d'amis. C'est une belle aventure chronophage que je brûle d'allonger. À partir de septembre, on va chercher des partenaires sérieux pour nous aider à créer la suite, car on a beaucoup d'ambition. Ainsi, la saison 2, déjà écrite, durera 10 épisodes de 10 minutes. On espère déjà trouver notre public lors de la diffusion cet été.

 

Rendez-vous donc cet été pour une websérie donjonesque et un nouveau roman, j'espère ! Et en attendant, vous pouvez me découvrir à travers Le Cycle du Rézo : La plante verte.

 

 

résumé du livre

La plante verte

Un roman de Guilhem

 

 

 « La vie en cette année 2234 n’était pas forcément dure pour tous les hommes, seulement, comme depuis la nuit des temps, pour une immense majorité. »

 

Le gouvernement de l’Europe unifiée est sur les dents. Une flotte extraterrestre est en train de se pointer aux confins du système solaire. Nous sommes au bord du tout premier de tous les premiers contacts. Mais quelle en sera la nature ? Amicale ? Hostile ? Toutes les chancelleries sont aux abois, car il faut éviter qu’une ou l’autre nation locale ne se transforme involontairement en l’extraterrestre de toutes les autres.

 

Par ailleurs, la lutte contre les changements climatiques a rendu les grands gouvernements supranationaux dépendants de vastes conglomérats privés assurant la perpétuation artificiellement contrôlée d’un climat viable. Ces entreprises tentaculaires portent des noms percutants – EcoTech, NanoSoft – et elles pénètrent la société civile et ses pouvoirs traditionnels jusqu’au trognon. Que savent-elles exactement de cette visite d’extraterrestres ? Le paradoxe est que ces puissants conglomérats contrôlent la technologie permettant de percevoir le vaste univers extérieur. De là à contrôler cet univers même…

 

Sur un autre plan, le quadragénaire Marhek Lorme, mi-détective privé, mi-barbouze à la retraite, enquête sur l’assassinat de son meilleur ami espion et de l’épouse de ce dernier par d’obscurs services non identifiés. Ici aussi, salmigondis analogue des perceptions, en la quête compréhensive. Qui a fait quoi ? Qui tire les ficelles brutalement et arbitrairement plantées dans la tête de qui ? C’est la valse des agents doubles, triples, quadruples. Marhek Lorme et son jeune subalterne, le stagiaire Johnson, mettent ainsi involontairement pied dans une histoire qui les dépasse… mais qui nous entraîne dans des scènes visuellement enlevantes sur un rythme de tambour de charge.

 

Pendant ce temps, dans le bureau d’un important homme d’État européen, il y a une plante verte enracinée d’assez longue date dans son pot. Elle vivote de son mieux, au rythme des arrosages sporadiques et des séquences de lueurs de la lumière artificielle. On la mentionne de temps en temps, dans le flux et le reflux des péripéties, comme par cycles. Elle apparaît comme une sorte de point nodal dans un imbroglio sociétal, syndical et militaire de plus en plus enchevêtré et tonitruant. Et elle en vient graduellement à nous obséder, cette plante verte.

 

Ce copieux premier tome du Cycle du Rézo renoue avec la riche tradition de la sci-fi pulp novel. Tous les procédés s’y trouvent. Les thématiques, en plus, sont intensivement modernisées: cyber-culture, micro-robotique, catastrophisme climatique, gouvernement supranational, paix armée, ésotérisme laborantin, amours furtifs, dialogue (de sourd) homme-femme, marasme économique, surarmement, privatisation à outrance, Et infailliblement, l’originalité jaillit. On lit, on lit, on lit.

 

Quand l’intelligence devient artificielle, quand la créature surclasse son créateur, eh bien un bon lot de surprises nous attend et ce, même dans les replis bruissants et parfumés des éléments narratifs les plus traditionnels d’un genre. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce premier roman de Guilhem en jette… On n’ose à peine imaginer les autres !

4,99 € - 6,49 $ca sur 7switch | Poids lourd | Romans

17,99 E en broché sur Amazon

 ISBN : 978-2-924550-15-1

Teaser de la web série

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5ème Salon Cinéma &amp; Littératures de l'imaginaire

5ème Salon Cinéma

& Littératures de l'imaginaire

Samedi 14 & Dimanche 15 mai

de 10h à 18h

 

Venez rencontrer nos nombreux exposants : libraires, éditeurs,  associations :

 

• NOTRE LIBRAIRE : La Librairie Omerveilles

 

• VENTE D’OCCASION : Temps Livre

 

• VENTE VERSIONS ORIGINALES : Trollune

 

• ARMADA, éditions

 

• GÉNÉRATION ECRITURE, association

 

• ORGANIC EDTIONS, éditeurs

 

• LES INDÉS DE L’IMAGINAIRE, éditeurs

 

• KITSUNEGARI EDITIONS

 

• LE PEUPLE DE MU, éditions

 

• EDITIONS TANIBIS, éditeurs

 

• LES ARTISTES FOUS ASSOCIES, association

 

• LE GRAND ORDRE DE LA SERVIETTE, association

 

• LES AVENTURIERS INTÉRIMAIRES, Projet Transmedia

 

• STÉPHANE BELLOCINE, Auteur

 

•InCarnatis, roman transmédia

 

• DU PLOMB A LA LUMIERE, Collectif

 

• REBELLE EDITIONS, éditeurs

 

SALON DE LITTÉRATURE & CINÉMA DE L’IMAGINAIRE

SAMEDI  14 MAI & DIMANCHE 25 OCTOBRE : 10h – 18h

AMPHITHÉÂTRE CHARLES MERIEUX

Place de l’Ecole, 69007 Lyon | Entrée libre.

 

 

Rétrospective Longs Métrages

"La Bombe", Peter Watkins & "Les Fils de l'Homme" d'Alfonso Cuaron

Samedi 15 mai à 20h30, Théâtre Kantor

 

Présenté par Paul J. McAuley, Le Fossoyeur de Films & le Cap'tain du Nexus VI !

"Les Fils de l'Homme" (Children of Men) d'Alfonso Cuaron - 1h49 / 2006 / UK-USA / VOSTFR,Adapté de P.D. James. Avec Clive Owen, Julianne Moore, Michael Caine, Claire-Hope Ashitey.

 

Alfonso Cuaron (Gravity) est parvenu, avec Les Fils de l'Homme, à transcender ce qui était une "fable chrétienne" pour aborder des thèmes extrêmement contemporains tels que la gestion des vagues migratoires par le gouvernement, le terrorisme, la contestation populaire... sans pour autant enlever au récit toute sa spiritualité.

 

"La Bombe" (The War Game) de Peter Watkins - 48mn / 1965 / UK / VOSTFR

 

En se basant sur des images des bombardements de Nagasaki, Hiroshima, Dresde et Hambourg, Watkins imagine une Angleterre prise pour cible par l'URSS et confrontée aux conséquences d'une attaque nucléaire.

 

Initialement une commande de la BBC, la chaîne finira par censurer le résultat final qu'elle jugea trop réaliste et donc trop alarmiste, ce qui n'empêcha pas le film de rencontrer un succès tant public que critique, allant même jusqu'à décrocher l'Oscar du meilleur documentaire en 1967.

 

 

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DOUBLE SEANCE "LONDON BURNING"

Samedi 14 mai 2016 à 20h30

 

Théâtre Kantor | 15 parvis René Descartes, Lyon 7ème

Tarif : 4 / 6€

 

Le Sixième Continent, de Kevin Connor (1975)

Dimanche 15 mai à 14h, Théâtre Kantor

 

Séance présentée par Ginger Force

La science-fiction des 70’s nous ont offerts tellement d’excellent films que certains d’entre eux ont trop injustement fini par tomber dans l’oubli, c’est tout à fait le cas du 6ème Continent.

 

Adaptez d’un roman d’Edgar R. Burroughs (John Carter, Tarzan…), ce film d’aventure aux effets spéciaux agréablement rétros emmène ses spectateurs à la découverte d’un monde fabuleux où l’évolution a pris une tournure bien différente de celle que nous connaissons.

 

Le Sixième Continent (The Land That Time Forgot), de Kevin Connor

1h30 /1975 / UK / VOSTFR,Avec Doug McClure, John McEnery, Susan Penhaligon, Keith Barron, ...

Dimanche 15 mai à 14h

Théâtre Kantor | 15 parvis René Descartes, Lyon 7ème

 

Rétrospective Longs Métrages

Moon, de Duncan Jones (2009)

Dimanche 15 mai à 16h, Théâtre Kantor

Séance présentée par l'Antre du Méa,

Peter F. Hamiton & Christopher Priest

Première réalisation de Duncan Jones qui nous livre ici une pépite de Science Fiction : Moon captive par son intrigue, par l’interprétation superbe de Sam Rockwell, unique acteur qui porte le film sur ses épaules ; et par la bande originale fascinante de Clint Mansell.

 

On retrouve des références aux grands films du genre comme 2001, L’odyssée de l’espace de Kubrick ou encore Solaris de Tarkovski, sans jamais tomber dans le cliché ni dans la facilité.

 

Moon réussit à garder le spectateur captif tout arrivant à créer un nouvel univers : on tient là un grand film, qui vous habite longtemps encore après la projection.

 

MOON, de Duncan Jones - 1h37 / 2009 / UK / VOSTFR

Avec Sam Rockwell, Kevin Spacey, Dominique McElligott, Kaya Scodelario.

Dimanche 15 mai à 16h

Théâtre Kantor | 15 parvis René Descartes, Lyon 7ème

 

LA NUIT DES SÉRIES #2

Les Intergalactiques vous invite à sa deuxième édition de la Nuit des Séries le vendredi 13 mai de 21h à 6h du matin !

 

Une édition placée sous le signe de l'Union Jack, à l'image du festival, avec une sélection d'épisodes de séries britanniques abordant la Science-Fiction.

 

Au milieu des robots, clones et autres étrangetés nous verrons si les véritables aliens ne viennent pas plutôt de Grande-Bretagne...

 

Parez-vous d'un bon plaid et plongez-vous dans cette mosaïque d'univers emblématiques... ou pas !

 

Bar de la MJC ouvert toute la nuit avec les indispensables thé et café. Enfin, pour les plus vaillants, des viennoiseries seront distribuées vers 5h30.

 

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LA NUIT DES SÉRIES #2

à la MJC Monplaisir

25 avenue des Frères Lumière, Lyon 8ème

 

Séance Courts Métrages 2016

Dimanche 15 mai à 18h

Les Intergalactiques vous propose une heure de programmation de neuf courts métrages 100% Science-fiction !

 

Cette séance est en partenariat avec VODD qui remettra son prix du court-métrage lors de cette soirée.

 

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Dimanche 15 mai à 16h

Théâtre Kantor | 15 parvis René Descartes, Lyon 7ème.

 

Entrée à prix libre.

 

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Couverture : Aquasixio

Couverture : Aquasixio

A.O.C N°40

Aventures Oniriques et compagnie

Nouvelles-Articles sur l’écriture- Bande dessinée.

 

Printemps 2016

 

Récemment, je vous ai parlé du fanzine du Club Présence d’Esprits, aujourd’hui il s’agit de son autre publication A.O.C.

 

6 nouvelles variées nous sont offertes (voir sommaire ci-dessous), si la revue publie des nouvelles littéraires, elle recherche également  en permanences des bandes dessinées et des illustrateurs pour publication.

 

À vos plumes….

A.O.C N°40

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Nicolas Antoniucci

Nicolas Antoniucci

Entretien Nicolas Antoniucci

 

Stéphane Dubois,

Vous avez été durant 40 ans architecte,  avant de devenir auteur, l’envie d’écrire vous est venue comment ?

 

Nicolas Antoniucci,

Cette envie a commencé chez moi très tôt, vers dix-huit ans, où pendant une petite dizaine d’années j’ai écrit quelques romans, aujourd’hui disparus. J’en garde des souvenirs d’insomnies, de pages blanches couvertes de textes écrits au stylo à plume, à l’encre noire, raturés en de nombreux endroits avec, dessus, des phrases réécrites et superposées et aussi ce qu’on appelle la cale de l’écrivain, un gonflement entre l’index et le majeur de ma main droite qui se sera formée, jours après jours, au contact du stylo. Je la conserve encore aujourd’hui.

 

Pendant cette période, j’aurai aussi passé beaucoup de temps à taper sur le clavier d’une machine à écrire portable, une légendaire Olivetti Valentine rouge, des histoires dupliquées sur du papier carbone, aujourd’hui pratiquement disparu. C’était une autre époque…. Mes lectures, Malraux, Steinbeck, Hemingway, Dostoievky… Aussi, pour moi, un roman devra toujours porter en lui une dimension aventureuse avec des voyages, du mouvement…des intrigues… du polard ou de la science-fiction, plutôt un mélange des deux.

 

Ensuite, j’ai rencontré l’architecture et c’est un métier qui m’aura passionné pendant quarante années et qui est, lui aussi, une sorte d’écriture..

 

Stéphane Dubois,

En quoi le fait d’avoir été architecte, métier à la fois technique et créatif,  peut avoir    Influencer votre manière d’écrire ? Charpenter vous, faite vous un plan précis avant de commencer l’écriture ?

 

Nicolas Antoniucci,

Non, non, ne confondons pas la conception de l’exécution.

Il y a de l’imaginaire dans l’architecture lorsqu’à partir d’une page blanche, la main armée d’un simple feutre ou crayon s’égare sur des fonctions ou des formes et noircit le papier.  On peut voir déjà, à travers ce dessin, y vivre l’homme….

Il y a de l’imaginaire dans un roman et en final ce sont aussi des feuilles blanches qui se noircissent par l’écriture et dans lesquels on y verra aussi vivre l’homme…

 

Lorsque je commence un livre, la vie autour de moi s’aligne sur cette histoire qui naît. Ma manière de penser en tient compte et des objets autour de moi retiennent mon attention, à la sortie des mots.

 

Si, dans Alcor Adam, mon dernier livre, je devais qualifier par mes rencontres avec des objets éphémères les quelques pages de mon livre qui décrivent l’astéroïde géocroiseur, sur lesquels se sont embarqués les cosmonautes et que j’ai décrit comme ressemblant à un œuf géant, cela serait, aperçu dans des brocantes, un œuf d’autruche, devenant soudain œuf cosmique, ainsi qu’une sculpture mélanésienne en bois de palmier représentant un personnage hideux, se tenant debout avec un ventre énorme et sphérique ; il semblait avoir mangé l’Univers, ou plutôt être l’Univers.

 

La cosmogonie est la base des religions des sociétés humaines traditionnelles, on y trouve leurs mythes fondateurs, des textes qui s’approchent de la science-fiction des sociétés modernes par la manière dont leurs légendes relatent souvent par métaphores l’origine du monde, les forces du cosmos.

 

La cosmogonie, en tant que création lointaine issue de la profondeur de l’âme humaine qui ne se soucie ni des différences de races ni des pouvoirs précaires face à l’éternité, donne en partie ses lettres de noblesse à la science-fiction d’aujourd’hui.

 

Les personnages de mes livres agissent et ce seront eux qui finalement, bien qu’invisible, la raconteront , me soumettront des écrits, des événements; ils m’accompagneront le temps de l’écriture et, ensuite, le livre étant bouclé, ils disparaîtront. 

 

Je ne suis donc qu’un transcripteur avec le plus de talent possible.

 

Stéphane Dubois,

Si vous deviez définir une ligne directrice dans votre œuvre, quelle serait-elle ?

 

Nicolas Antoniucci,

Ce sont, en principal, des livres de science-fiction agrémentés d’une histoire façon polard.

Je raconte des histoires d’hommes de notre époque évoluant dans des paysages imaginaires, différents des nôtres, dont j’ai modifié intentionnellement certains paramètres, en extrapolant leurs évolutions possibles dans le futur, souvent terrible du devenir de l’humanité.

 

 Soit, comme exemples, peuvent surgir au fil des pages et des romans :

Une évolution climatique déjantée servant de décors à un meurtre ou, sous diverses formes, l’apparition d’humanoïdes intelligents, des robots, des personnages publicitaires s’arrachant de leur support et prenant vie, des objets symboles surgissant de nulle part…

 

En conclusion, pour moi, notre environnement immédiat serait, dans la vraie vie, plus complexe, plus magique que nous pouvons le penser. Mes textes, par leurs aspects irréels et déjantés, en parlent sans pouvoir, ni chercher,  à donner d’explications.

 

Mais, soyons sérieux, chacun de nous porte en soi une poésie personnelle avec laquelle son esprit cohabite et que souvent il dissimule de peur de passer pour un artiste mais dans laquelle souvent sa pensée se réfugie.

 

J’ai beaucoup voyagé et l’histoire d’un de mes livres, Lucy Africa, se passe en Afrique noire… J’y raconte ce que je sais sur ce pays où, parfois, l’irrationnel est la norme.

 

Stéphane Dubois,

Dans votre dernier roman, « Alcor Adam », vous aborder le thème du voyage dans l’espace. Pourquoi avoir fait ce choix ?

 

Nicolas Antoniucci,

J’écris, nous venons de le voir, des livres de science-fiction et les immensités de l’espace sont un des terrains de jeux favoris de ses écrivains ; à ce titre, il est compréhensible que je m’en empare. De plus, quel plus beau voyage pourrait-on faire que celui qui nous mènera dans les étoiles ?

 

Je n’essaie pas d’utiliser la science de notre époque mais plutôt de laisser mon imagination s’exprimer et, parfois, trouver ses vérités, des vérités qui empruntent les chemins détournés de la poésie et du hasard.

 

Mon dernier livre, Alcor Adam, est une verticalité, un trajet, pour quelques hommes, entre la Terre et les étoiles que des millions de kilomètres séparent.

Les cosmonautes découvriront de nouvelles planètes gravitant autour de soleils dans des mondes symétriques aux nôtres. Elles leur seront devenues soudainement accessibles par leur rencontre dans l’espace avec des phénomènes naturels, jusqu’alors inconnues aux hommes. Des Aliens y vivent et ils auront avec eux des contacts, plus ou moins agréables…

 

Stéphane Dubois,

Généralement les « héros » de romans, se joignent aux rébellions, pour choisir de soutenir le pouvoir en place ?

 

Nicolas Antoniucci,

Che Guevara aura marqué l’esprit des hommes tant par ses actes que par son symbole de guerrier s’opposant aux pouvoirs en place. Les générations, en se suivant, auront repris ce modèle en le transcrivant à la façon de Zorro, un justicier masqué faisant face à un pouvoir systématiquement corrompu.

 

Aujourd’hui que se passe-il, Obama se rend à Cuba comme s’il ne s’était jamais rien passé, les anciens conflits rentrent dans les tiroirs de l’histoire. Il y a partout dans le monde des guerres dont les protagonistes, estimant prendre le rôle du justicier, veulent créer de nouveaux mondes certes, mais pour certains avec une forte implication à des retours de pensées parfois de type moyenâgeux, régressifs, niant les progrès du monde moderne. Ces progrès auront pourtant pris de nombreuses années, parfois des siècles, auront généré de nombreuses bagarres et ce sont maintenant des acquis de l’humanité, au stade où elle en est, et que nous ne saurions perdre.

 

Dans mon roman Alcor Adam et ses compagnons visitent une planète habitée par des communautés extraterrestres qui auront su créer un monde parfait, respectant écologiquement leur planète, établissant des relations claires et justes entre eux et cela sera pour ces raisons que naturellement ils se porteront à leur secours lorsqu’ils risqueront de disparaître face à des agressions d’une autre communauté extraterrestre belliqueuse arrivant d’une Terre symétrique tournant autour d’un soleil différent de l’Univers.

 

Stéphane Dubois,

Les lecteurs auront-ils  le plaisir de vous retrouver dans des salons littéraires, des lectures de textes, dans les semaines, voire les mois à venir ?

 

Nicolas Antoniucci,

Je suis de caractère assez solitaire, on me trouvera plus facilement dans une forêt que dans un salon littéraire mais, cette année, j’ai décidé de m’impliquer dans diverses activités autour de l’écriture.

 

Entre autres, j’ai participé, avec une nouvelle, au prestigieux prix Hémingway 2016 organisé par les Avocats du Diable, sans préjuger des résultats, je compte suivre quelques-unes de leurs différentes activités, tout au cours de l’année et d’autres activités aussi peut-être… Je vous tiendrais au courant…

Entretien Nicolas Antoniucci
Entretien Nicolas Antoniucci

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