Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Site sur la Science-fiction et le Fantastique

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>

Articles avec #litterature

Illustration de couverture : Alain BRION

Illustration de couverture : Alain BRION

John Varley

Blues pour Irontown

[Irontown Blues]

Sherlock le chien cyber-augmenter de Christopher Bach, est bien plus qu’un faire-valoir, il Un humour et un caractère bien trempé.

Sherlock fan des films et des livres noirs, est en primé très bavard.

Christopher Bach ex-flic sur Luna, devenu un privé désenchanté ce vois entrainé dans  des aventures par une jeune femme.

John Varley nous offre un personnage a la Chandler on croit ce retrouver  dans certaines scènes face à un Philip Marlowe du futur.

Le chapitrage et l’écriture incisive de l’auteur font que l’on ne lâche pas l’ouvrage.

Surement l’un des meilleurs romans de cet auteur.

Je vous le recommande donc fortement.

Trad. de l'anglais (États-Unis) par Patrick Marcel

Résumé de l’ouvrage :

Christopher Bach était policier lors de la Grande Panne, ce jour où le Calculateur central, qui contrôle tous les systèmes de survie sur Luna, a connu une défaillance fatale. La vie de Chris a alors irrémédiablement basculé, et il essaie désormais d’être détective privé. Assisté de son chien cybernétiquement augmenté, Sherlock, il tente de résoudre les quelques missions qu’on lui confie en imitant les héros durs à cuire qui peuplent les livres et films noirs qu’il adore.

Lorsqu’une femme entre dans son bureau et prétend avoir été infectée volontairement par une lèpre incurable, Chris est tout disposé à l’aider à retrouver celui qui l’a contaminée. Mais il va vite déchanter en comprenant que son enquête doit le mener là où personne n’a réellement envie d’aller de son plein gré : à Irontown…

Blues pour Irontown est un mélange détonant de roman noir et de science-fiction. Situé dans le même univers que les précédents ouvrages de l’auteur, notamment Gens de la Lune et Le Système Valentine, parus chez Denoël, il marque le retour, tant attendu, de John Varley à son meilleur.

 

272 pages,

140 x 205 mm

ISBN : 9782207143421 /

Gencode : 9782207143421

Code distributeur : B26900

Collection Lunes d'encre

21,90 euro

Biographie et bibliographie de l’auteur :

John Herbert Varley Alias Herb Boehm

Naissance

9 août 1947 (71 ans)

Austin, Texas, États-Unis

Il grandit à Fort Worth (Texas), déménage à Port Arthur en 1957 et est diplômé de la Nederland High School. Il part à l'Université d'État du Michigan avec une bourse d'état du mérite scolaire. Il choisit cette université car, parmi celles qu'il peut se permettre de payer, c'est la plus éloignée du Texas.

Il commence des études de physique, change pour des études de lettres puis quitte l'école avant son 20e anniversaire et arrive à San Francisco juste à temps pour le Summer of Love de 1967. Vivant de petits boulots et dépendant de la mission de St-Anthony pour manger, il décide que l'écriture est un meilleur moyen de subsistance.

Il se retrouve à Woodstock en 1969 lorsque sa voiture tombe en panne d'essence à un demi mile du concert. Il a également vécu à Portland et Eugène, en Oregon, à New York, à San Francisco de nouveau, Berkeley, et Los Angeles

 

Distinctions

Prix Hugo

Prix Nebula

Prix Locus

Prix Apollo

Prix Prometheus

 

Œuvres principales

La trilogie de Gaïa (1979-84)

Le Système Valentine (1998)

John Varley Blues pour Irontown

Voir les commentaires

Illustration de couverture : Aurélien Police.

Illustration de couverture : Aurélien Police.

Katherine Arden

L'Ours et le Rossignol

(The Bear and the Nightingale)

Trad. de l'anglais (États-Unis) par Jacques Collin.

 

Ce premier ouvrage a été très bien accueilli dès ça sortir aux États-Unis Robin Hobb à elle-même à  encensé ce dernier. Basé sur des contes de la période médiévale, on voit à travers les histoires que raconte  Dounia ce  dessiné une volonté de ne pas plier devant les préjugés de l’époque sur les femmes, que Vassia va combattre. Vassia, se bat pour sa liberté, mais aussi celles des femmes de son époque et refuse le sort réserver aux femmes dans ce royaume de Rus’. 

 

 L’action se déroule dans la Russie du XIVe siècle, entre glace, foret et  esprit dans un petit village. Le principal personnage Vassia apparait relativement tardivement. Précisons qu’il s’agit de l’actuelle Russie européenne, de l’Ukraine et de la Biélorussie.  

 

Nous sommes à une période charnière ou les anciennes croyances font de plus en plus face au christianisme de plus en plus puissant.

L’auteure dans sa postface prévient qu’elle a pris quelques libertés avec la réalité historique, c’est l’apanage des auteurs de donner la préférence à l’intrigue dramatique sur l’histoire, cela peut choquer quelques puristes bien sûr, de même la transition du russe a pour but de son aveu de faciliter la lecture et la compréhension pour le lecteur du texte.

 

Chaque conte peut-être lut séparément, mais je vous conseille quand même une lecture linéaire.

 

Logiquement les deux tomes de cette trilogie devrait paraitre dans la même collection.

 

Un utile glossaire clôture cet ouvrage.

 

Résumé du livre :

Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.

 

Inspiré de contes russes, L’Ours et le Rossignol a su en garder toute la poésie et la sombre cruauté. C’est le premier roman de Katherine Arden.

 

368 pages, 140 x 205 mm

ISBN : 9782207143933 /

Gencode : 9782207143933

Code distributeur : B26911

Pays : États-unis

Collection Lunes d'encre

Parution : 17-01-2019

Collection Lunes d'encre

Prix : 21,90 €

Disponible au format numérique :

15,99

 

Biographie :

Nationalité : États-Unis

 Né(e) à : Austin, Texas ,  1987

Katherine Arden est diplômée en langues russe et français au Middlebury College en 2011.

Elle a passé un an en France en tant que lycéenne et près de deux ans à Moscou comme étudiante.

"The Bear and the Nightingale", son premier roman et le premier tome d'une trilogie, a été publié en 2017.

Elle vit dans le Vermont.

Voir les commentaires

Entretien Christophe Martinolli

Entretien

avec

Christophe Martinolli

 

 

Bonjour Christophe, tu as plusieurs casquettes : scénariste, réalisateur, auteur de bandes dessinées et romancier, pourquoi ce besoin de toucher à diverses formes de création ?

 

Bonjour Stéphane, chaque histoire trouve sa place dans les différentes formes, et parfois j’ai des surprises : mon premier roman était un projet TV qui n’a pas abouti, et mon second un projet BD qui ne s’est jamais achevé. Le roman est un art où la liberté de création et de loin la plus grande : je ne suis pas dépendant d’un réalisateur, d’un budget, ou d’un dessinateur. Toutes ces formes de création sont complémentaires, et je me définis d'abord comme “Storyteller” (un mot qui n’a pas vraiment d’équivalent en français). Ces diverses formes de création commencent toutes par une page blanche. Elles s’écrivent. Ce sont des disciplines cousines, qui se ressemblent parfois, mais ne font pas appel aux mêmes centres de réflexion dans le cerveau. En bandes dessinées, au cinéma ou à la TV, j’écris pour l’image et le son seulement. Tout doit passer dans l’action, absolument tout. En roman c’est différent, la liberté est plus grande, on peut penser à la place des personnages, et décrire leur ressenti, leurs réflexions sur le monde dans lequel ils évoluent. L’idée d’écrire pour ces différentes formes c’est que je ne parle pas aux mêmes publics, même si parfois les spectateurs et les lecteurs sont les mêmes.

 

Quelle forme d’écriture tu préfères, ta formation de base est scénariste, tu as un master en scénario, je crois ?

 

Oui absolument, je crois que mon cerveau est programmé pour penser images et sons et même quand je fais de la BD ou des romans, je ne peux m’empêcher de voir le film ! La forme d’écriture que je préfère est donc, clairement, le scénario de cinéma ou de télévision.

 

 

Avec CORPS d’ÉTAT, tu as publié une trilogie très politique, et prochainement tu sors « Après l'effondrement » qui est un roman de science-fiction, pour ce grand écart, si cela en est un ?

 

Il n’y a pas vraiment d’écart, CORPS d’ETAT est avant tout une dystopie, donc un thriller politique d’anticipation. J’y narre l’anticipation d’une France plongée en dictature dans un avenir proche, avec la robotisation, l’avènement des voitures autonomes, de l’intelligence artificielle, et des prémices de l’effondrement social et politique qui menace à cause du dérèglement climatique. APRÈS L’EFFONDREMENT est clairement une science-fiction, avec comme sous-genre le Cyberpunk (qui est une dystopie et une critique d’un système politique) et évidemment le Post-Apo. La France s’est déjà effondrée, et les élites ont mené une guerre contre le reste de la population pour pouvoir s'échapper dans les étoiles avec les dernières ressources.

 

Tu  peux nous dire pourquoi tu as choisi de sortir tes ouvrages sur des plates-formes internet, quel est ton avis sur l’accueil fait par les libraires traditionnels aux petites maisons d’édition et à l’autoédition ?

 

J’ai choisi l’autoédition parce que la liberté d’expression que ce format de diffusion est sans égal. En TV, au cinéma, ou en BD je suis dépendant des attentes d’un tiers qui va avoir droit de vie ou de mort sur mes histoires. J’adore vraiment travailler en équipe et être conseillé, corrigé, mais se retrouver devant sa page blanche avec le sentiment qu’on peut écrire absolument tout ce qu’on veut est nécessaire pour conserver un équilibre entre soi et les autres. En revanche autoédition ne veut pas dire solitude : je travaille souvent avec mon co-auteur Thomas Martinetti (avec qui j’ai développé mon dernier roman), je fais relire le texte par des bêta-lecteurs, je travaille avec un illustrateur et une maquettiste pour la couverture. Je tiens à avoir conserver un haut niveau de satisfaction de mes lecteurs, de sorte qu’ils ne fassent pas la différence avec mes bandes dessinées éditées.

 

Concernant mon rapport avec les librairies traditionnelles je regrette que Amazon ne puisse pas distribuer les livres auto-édités via le circuit classique (il faut passer par un prestataire payant). J’espère que cet état de fait changera à l’avenir, il y a de véritables pépites dans l’autoédition à découvrir ! Je fais d’ailleurs parti du Club des Indés, qui regroupe plusieurs autrices et auteurs indépendants, et beaucoup d’entres nous font des dédicaces en librairies.

 

 

Dans  les genres de l’imaginaire, quelles sont celles qui t’ont marqué et influencé ?

 

Globalement, je suis très porté vers la science-fiction et l’anticipation, mais j’adore aussi le fantastique quand il est traité de manière réaliste.

 

 

Tu peux nous faire une « playlist » de ce qui tu préfères actuellement dans la Science-fiction aussi bien comme : Livres, BD, Films… ?

 

Dans le roman, je suis obligé de citer LA NUIT DES TEMPS de Barjavel (qui d’ailleurs était un scénario de film avorté !). En bandes dessinées, les oeuvres de Bilal (LE SOMMEIL DU MONSTRE, 32 DÉCEMBRE), et de Schuiten et Peeters (LES CITÉS OBSCURES) m’ont beaucoup marquées. Au cinéma, je suis un fan de James Cameron (ABYSS, AVATAR), Nolan (INTERSTELLAR), et Spielberg (liste trop longue)!

 

Merci de nous avoir accordé cet entretien.

 

 Extrait en avant-première tiré du chapitre 1 :

 

L’enfant est seul et croit reconnaître l’infirmerie dans laquelle il s’est endormi la veille. La lumière ambiante s’adapte à son réveil et éclaire un peu plus la pièce.  Les murs de ce lieu sont parfaitement blancs, ou gris. Rien ne dépasse. Tout brille. Combien de temps a-t-il dormi ? Son regard est attiré par la seule fenêtre de la pièce. Elle est noire, il n’y a rien à voir mais il a cru apercevoir quelque chose bouger grâce à sa vision périphérique développée. L’enfant est jeune mais il est doté de réflexes de survie et de chasse. À l’affût, il la fixe longuement. Soudain, ronde et bleue une planète apparaît dans le hublot pour disparaître aussitôt. Fasciné par sa rotation, il n’a pas entendu entrer une femme médecin, de chair et d’os, marcher à pas feutrés.

 

L’enfant sursaute et se met sur la défensive.

 

La femme médecin lui lance un grand sourire.

Elle connaît aussi son prénom.

— Bonjour Elon, comment vas-tu ? Bienvenue dans le Nouveau Monde.

Tu as de la chance. Ton réveil s’est bien passé ? Souffres-tu quelque part ?

 

D’abord apeuré par l’irruption de cette adulte étrangère, Elon est rassuré par son sourire bienveillant. « Oui, j’ai de la chance » se dit-il en l’observant s’occuper tendrement de lui. Ses gestes sont doux et souples. Lui est un enfant sauvage, il ne supporte pas qu’on le touche. Il faut l’apprivoiser. Elle porte une natte et ses cheveux roux sont noués à la perfection. Elle sent bon la fleur.  Elle est jolie. Elle a la peau claire, sans aucune blessure ni cicatrice. Ses yeux sont jaune et vert. Ses mains à lui, pourtant si jeunes, ont déjà tant été meurtries.

 

— Madame, est-ce qu’on sait ce qui est arrivé aux gens de la Terre ?

— Je suis confuse… personne ne t’a prévenu avant qu’on t’endorme ? Attends une seconde, j’accède à ton dossier. C’est vrai que tu es un cas très particulier, précise-t-elle avec un petit sourire en coin. Alors… Tu n’as pas encore de numéro, mais nous t’en avons attribué un provisoire. Sans ce numéro, l’intelligence artificielle de l’Arche t’aurait déjà tué. Tu as été placé ici en quarantaine. Nous te mettrons bientôt ta nouvelle puce, mais ne t’inquiète pas, ça ne fera aucun mal.

 

Elon n’est pas sûr d’avoir tout suivi, il n’a compris qu’un mot sur deux.

— En quarantaine ?

— Oui, tu ne viens pas de notre Cité. Nous t’avons recueilli ici. Tu ne t’en souviens pas ?

 

Elle marque une pause, cherche ses mots pour ne pas le blesser et atténuer la souffrance qu’il va vivre en apprenant la vérité. Les yeux vert et jaune de la femme médecin fixent longuement le regard du petit garçon.

— Elon, écoute... Ce que je vais te dire va sûrement te faire du mal, mais tu dois être avec nous, ici, dans le monde réel. Tu n’as pas été entraîné à ça et je veux absolument t’éviter une dissociation. Tu vas m’écouter bien calmement. Regarde-moi bien dans les yeux.

 

Elle marque encore une pause et parle d’une voix douce, en ne lâchant pas une seconde son regard.

 

— Les gens que tu connaissais sur Terre sont tous morts… depuis très longtemps.

— Madame, combien, combien de temps j’ai dormi ?

— Mille deux cent quatre-vingt-quatre ans, comme tout le monde ici.

 

C’est à ce moment-là qu’il s’est évanoui. Ce n’est pas tous les jours qu’on renaît, car c’est bien de cela dont il s’agit. Tous les passagers de l’Arche vivent une seconde naissance, et pour certains le choc émotionnel et psychologique est tellement intense, que même entraîné, les risques de crise cardiaque sont extrêmement élevés. C’est pour cette raison qu’une des lois fondamentales de l’Arche a été de faire partir en priorité des familles entières, sans les séparer.

 

Lorsqu’Elon reprend ses esprits, il est allongé sur un lit moelleux, dans une chambre, entouré par d’autres enfants du même âge que lui, mais en bien meilleure forme. Leur peau est rose, ou marron, sans aucune imperfection, et leurs cheveux bien coiffés, brillent. Lui n’est qu’un petit rat fripé. C’est ce qui arrive quand on n’a connu que le manque, la maladie, la faim, et les morsures indélébiles de la cruauté des hommes.

 

— Il se réveille ! Fait l’un des petits garçons, le plus courageux, avec la peau marron.

— Où, où sont les gens qui étaient avec moi ? Des adultes ! Ils m’ont sauvé, je veux les voir, maintenant ! S’emporte Elon.

 

Visiblement, la petite troupe devant lui n’a absolument aucune idée de ce qui lui est arrivé avant qu’il monte dans l’Arche. Ils se sont déjà posés mille questions à son sujet et le regardent en chiens de faïence. Il ne leur ressemble pas. C’est une évidence. Son visage, ses cheveux, et sa peau sont un parchemin sur lequel s’est écrite une histoire chaotique. Il a des cicatrices sur tout le corps. Ils échangent même des mots dont il ignore le sens. Ils sont allés à l’école quand il n’a connu que la survie. Les souvenirs douloureux affluent. Son père avait tout fait pour le sauver. Ils avaient été enlevés par des hommes sanguinaires qui comptaient le dévorer, lui et sa mère. Servir de nourriture, voilà à quoi étaient destinés les enfants sur cette vieille Terre ravagée. A cette pensée retrouvée, son ventre se contracte, un vide immense se creuse dans son corps. Ses yeux pleurent. Sa maman lui manque. Doit-il leur dire ?

 

— Tu pleures ? Fait la petite fille blonde aux yeux clairs en s’approchant de lui. Mais où est ta maman ?

 

Rien que d’entendre ce mot, sa gorge se serre encore un peu plus. Comment leur raconter ? Impossible.

— Elle est morte.

— Et ton papa ?

— Il est mort.

— Ah, c’est pour ça qu’ils t’ont mis avec nous ? Nous aussi on a perdu notre maman, elle ne s’est pas réveillée du long sommeil.

— Mon papa est encore en salle de réveil, fait l’autre.

— Les adultes, c’est plus long, précise fièrement la petite blonde, en tentant de se rassurer aussi.

 

Quand elle a dit ça, c’était comme si une partie du poids qu’il avait sur sa poitrine s'était envolé. Il n’est pas seul. Et ici, les adultes semblent être bienveillants avec les enfants. Il se sent protégé des gens méchants. Et ces enfants, si beaux, souffrent aussi comme lui dans leurs cœurs. Peut-être qu’un jour, il leur dira..

Il leur racontera... D’où il vient.

 

Sa place, ici dans cette Arche, il la doit à une grande personne : Aelys. Elle a refusé de monter dans ce vaisseau titanesque construit par plusieurs générations d’êtres humains, et a décidé de rester sur Terre pour aider les gens comme lui. Sans elle, le petit Elon ne serait pas là pour vous raconter son histoire. Est-il le seul à se souvenir de son sacrifice ? Il est désormais l’unique représentant de la majorité de l’espèce humaine, qui a été sciemment abandonnée pour qu’une toute petite minorité puisse se sauver.

 

Cette minorité est là, leurs enfants se tiennent à ses côtés, l’air pourtant si innocents.

 

En observant depuis les montagnes les gigantesques murs de la Cité-État qui abritait l’Arche, ses parents lui racontaient qu’ils étaient des monstres, qu’ils ne fallait surtout pas les envier. Qu’ils étaient pires que les rôdeurs qui voulaient les dévorer. Son père lui a juré à plusieurs reprises qu’ils étaient, eux, les derniers représentants d’une humanité bienveillante.

 

C’était avant qu’il rencontre Aelys.

 

******

 

 

 

Résumé du roman :

Dernier Départ ; Après l’effondrement :

. Une comète va annihiler la vie sur Terre.

 Aelys fait partie des élites sélectionnées pour coloniser une nouvelle planète. A l’extérieur de la base de lancement, la civilisation s’est déjà effondrée depuis cinquante ans. 

 

 Convaincue qu’elle pourra aider à reconstruire l'humanité après l'impact, Aelys s'enfuit. Sa famille n’a que trente-huit heures pour la retrouver avant le dernier départ.

 

Biographie de l’auteur :

Christophe Martinolli est scénariste, réalisateur, auteur de bandes dessinées et romancier.

 

Titulaire d'un master en scénario de l'Université Paris 8, Christophe complète sa formation à l’École Nationale Louis Lumière et au Conservatoire Européen d’Écriture Audiovisuelle.

 

Sa carrière de scénariste débute avec des courts métrages diffusés sur TV5 Monde, Youtube, et TF1, puis se poursuit avec la série jeunesse DÉJÀ VU pour France 2. Christophe travaille en étroite collaboration avec Thomas Martinetti. Il co-signe avec lui les scénarios des 3 tomes de la bande dessinée SEUL SURVIVANT, édités chez Les Humanoïdes Associés. Christophe et Thomas développent actuellement plusieurs projets pour la télévision.

 

Ses deux romans CORPS d’ÉTAT et APRÈS L'EFFONDREMENT sont auto-édités sur Amazon.

 

Originaire de Nice, il vit actuellement à Paris.

Bande Annonce

Christophe Martinolli

Christophe Martinolli

Voir les commentaires

Couverture : Anato Finnstark

Couverture : Anato Finnstark

A.O.C N°51

Aventures Oniriques et Compagnie

Nouvelles –  Bandes dessinées articles sur l’écriture –

Science-fiction – Fantasy – Fantastique

 

Vous connaissez désormais très bien ce fanzine basé sur les genres de l’imaginaire.

 

Je vous en parle à chaque nouvelle parution, et cela depuis plusieurs années déjà.

 

En plus des cinq nouvelles qui y sont publiées, vous y trouverez les 4 vainqueurs des matchs d’écritures qui ont eu lieu aux Imaginales 2018.

 

 Ce fanzine au fur et à mesure des publications, devient de plus en plus reconnu des auteurs et illustrateurs des genres de l’imaginaire.

 

On peut aussi à peu de frais se constituer une anthologie digne des plus grandes maisons d’édition.

 

Je vous conseille donc de vous abonner, mais également d’acquérir les anciens numéros tant qu’ils sont encore disponibles.

 

Mais aussi de rejoindre le Club Présences d’Esprit et de vous abonner en plus à la revue du club.

 

De long et agréables moment vous attendent à la lecture de ce tome.   

A.O.C N°51

Voir les commentaires

L’éveil du Dieu Serpent

L’éveil du Dieu Serpent

De Christine Barsi

 

Sur Terre, en 2027, la guerre sous-jacente n’est pas celle à laquelle s’attendent les masses, mais plutôt de celle qu’on leur dissimule depuis plusieurs décennies.

 

Nous sommes envahis, bien plus que nos déclencheurs d’alerte ne cessent de nous le clamer. Les Reptiliens, les Gris et la déclinaison des races hybrides sont parmi nous. Que nous veulent-ils ?

 

Avril Scott, éthologue au sein d’une association de protection de l’environnement, et renommée pour son expertise des dossiers sensibles traitant des abus dans le domaine des organismes génétiquement modifiés, devra l’appréhender et affronter l’homme d’affaires et scientifique Maur Evans qui se dressera sur son passage et l’entraînera dans un périple australien qui les mènera de Sydney à Melbourne, aux Blue Mountains, et jusqu’au cœur de la Tasmanie.

 

 

532 pages

Format 140x210

Chf 28.- / 23,80 euros

 

Christine Barsi

 

L’auteure est une scientifique et une artiste qui a fait des études en biologie et science de la nature et de la vie, cherchant à comprendre ce qui anime le genre humain. Aujourd’hui, l’auteure travaille dans les ressources humaines, pour une grande entreprise d’informatique et d’ingénierie, écrivant en parallèle depuis 1998 des romans de science-fiction et de fantastique, avec à son actif quatre romans publiés à compte d’éditeur.

 

(Communiqué de presse)

Voir les commentaires

Entretien Christine Barsi Auteure

Entretien

Christine Barsi

Auteure

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Christine,

Vous écrivez des romans de science-fiction depuis déjà près de vingt ans, mais il a fallu attendre 2017 pour que vos deux romans soient édités, pour quelles raisons ?

 

Christine Barsi,

J’ai toujours voulu écrire et devenir écrivain. A l’adolescence, j’écris des poèmes, quelques scénarios plus romanesques, puis les études, le mariage et les enfants en parallèle d’un travail très prenant.

 

En 1998, il y a eu un déclic dans mon univers, sans doute parce que les enfants grandissaient et que je maîtrisais davantage mon quotidien.  Je me suis découvert une vraie passion, plus que je ne le pensais, et je me suis promis alors de ne jamais plus arrêter. Alors que durant mes nuits, des bribes de rêve suffisamment marquant m’inclinaient à les transcrire sur le papier, j’ai posé un scénario, puis un autre, puis un autre encore. J’alternais chaque fois les phases de réécritures passant d’un stade temporairement achevé à un autre puis un autre, alternant les histoires.  

 

Lorsque mon mari me faisait remarquer qu’il serait bien que j’en finalise un premier, je lui répondais invariablement que je préférais prendre de l’avance et en préparer plusieurs pour ensuite, lorsque le temps viendrait, les faire publier. Je ne souhaitais pas être ennuyée par la pression des éditeurs pour me faire ensuite écrire sur un rythme plus rapide que mon rythme propre. Je souhaitais apprécier chaque manuscrit, chaque personnage et ne pas brader mes univers du fait d’une quelconque contrainte.

 

J’ai commencé mes premières phases de soumission aux éditeurs en septembre 2014 pour Déviance et Teralhen puis en 2015, et c’est en janvier 2017 que j’ai eu cette proposition de contrat à compte d’éditeur par 5 Sens Editions. Pour Mutagenèse, je l’ai soumis à l’éditeur en septembre 2017 (j’espérais que ce serait ce même éditeur qui me répondrait positivement plutôt qu’un autre, du fait de notre partenariat « humain »).

 

Et aujourd’hui me donne en partie raison. Mes lecteurs de Déviance et des deux tomes du Cycle des Trois marches me réclament des suites et comme je n’aime pas les décevoir, je me suis mise sur l’écriture du tome 2 de Déviance.

 

J’écris le soir et les week-ends en parallèle de ma journée de travail, donc, cela prend un certain temps, mais je suis une persévérante et je ne lâche rien sur le temps imparti à l’écriture. Il me faut ce temps. Pour moi, chaque minute passée en dehors de l’écriture me fruste désagréablement. 

 

 

Stéphane Dubois,

Le tome deux de « Mutagénèse » vient de sortir aux éditions 5 sens, comme son nom l’indique, il s’agit   d’une mutation génétique, pensez-vous que votre formation scientifique est une bonne chose ou d’une certaine manière ne peut-elle brider votre imaginaire ?

 

Christine Barsi,

Les scientifiques ne forment pas un monde homogène. Nombreux sont très conservateurs dans leur approche, mais certains au contraire aspirent à sortir du consensus convenu pour justement s’ouvrir à d’autres options qui ouvrent elles-mêmes sur ce que j’appelle la créativité et les potentialités. Je suis de cet ordre-ci, rompant avec les normes.

 

 

Mes études et mon expérience dans le domaine des sciences m’ont au contraire apporté cet œil du détail et de la logique chers aux femmes et aux hommes de science, et sont venues compléter ma créativité et ma passion pour les univers de la fiction. Sans compter que ma soif de connaissances et d’appréhension des techniques de ce monde se nourrit de mes études entreprises pour la préparation de chacun de mes romans. D’ailleurs chaque roman est l’opportunité de m’adonner à cette recherche de techniques nouvelles et de sciences humaines que je ne maîtriserais pas encore d’un point de vue conceptuel.

 

Stéphane Dubois,

S’agit-il d’une trilogie voir plus ?

 

 Christine Barsi,

Les deux tomes du Cycle des Trois Marches se suffisent mais ouvrent sur une autre dimension et d’autres mondes qui n’ont fait finalement qu’être amorcés, et j’ai déjà le scénario d’un tome 3 plus ou moins « couché sur le papier », et la potentialité d’un 4ème. Seul le temps pourrait être un obstacle à leur écriture.

 

 

Stéphane Dubois,

Quels sens avez-vous voulu donner à cette œuvre, n’a-t-elle pas un côté anxiogène ?

 

Christine Barsi,

Un côté anxiogène, probablement. Mais j’aime ça, alors cette vision particulière se mêle avec l’espoir d’un monde qui va s’organiser, un monde dans lequel l’humanité s’ouvre à une certaine spiritualité. Mes scénarios se fondent toujours sur une grande passion amoureuse entre mes personnages principaux, qu’ils soient hommes ou femmes, atténuant dans le même temps l’impact de cette vision anxiogène que l’on retrouvera dans mes autres romans.

 

 

Stéphane Dubois,

Comment définiriez-vous votre œuvre, quel en serait l’unité, la ligne éditoriale, si vous en avez une ?

 

Christine Barsi,

Œuvre de science-fiction et de passion, s’adressant tout à la fois aux hommes qu’aux femmes. Ce qui est une ligne éditoriale pas toujours facile du fait de cette alliance des thèmes. J’y inclus des sujets techniques et humains pour que le lecteur et moi y apprenions chaque fois et ressortions enrichis de la lecture.

 

D’ailleurs je le verrais bien dans une nouvelle collection qui s’intitulerait : Les Mutants (ou Le Cycle des Mutants…)

 

 

Stéphane Dubois,

Vous publiez aux Éditions 5 Sens, une maison d’édition genevoise encore peu connue, comment l’avez-vous trouvée et quelles sont ces particularités par rapport à d’autres maisons d’édition suisse ou française ?

 

Christine Barsi,

Lorsque j’ai soumis les deux tomes du Cycle des Trois Marches aux éditeurs, y compris Bragelonne, il m’a semblé que mon roman ne s’intégrait pas vraiment à leur collection du fait d’un scénario et d’une écriture que les éditeurs et leurs lecteurs n’attendaient pas, car alliant un peu de fantastique déviant très rapidement vers la SF, à une très belle histoire d’amour interdit, ainsi qu’une écriture soutenue mais fluide et de belle facture.

 

C’est par contre ce que recherchait 5 Sens Éditions dont j’ai découvert la maison d’édition sur le Net.

 

Je ne cherchais que des éditeurs qui acceptaient les soumissions de manuscrits par mail ou via leur site internet. Je me refusais à envoyer des manuscrits par la poste aux maisons d’éditions qui ne souhaitaient que cette modalité. Un peu trop conservatrice à mon gré.

 

Ce que j’apprécie avec 5 Sens Editions, c’est le partenariat « humain » qui s’instaure entre l’éditeur et l’auteur. Les échanges sont conviviaux. En tant qu’auteure je conserve, sous leur œil vigilant, l’autonomie des corrections, du choix de la couverture ; pour moi cela compte énormément.

 

Ensuite, je dois en revanche participer activement à la promotion de mes livres ; ce qui s’avère très formateur pour un écrivain en dépit des difficultés rencontrées et du temps imparti.

 

 En tant que petite maison d’édition, 5 Sens prend en charge nos livres sur plusieurs années en évitant ainsi la philosophie d’immédiateté propre au monde littéraire en général. Voici quelques-unes des raisons qui me font apprécier cette maison. Un dernier point peut-être les concernant, ils souhaitent ne pas se limiter en termes d’expression littéraire, d’idées et de visions afin de ne pas se cantonner à une parole « normée ».

 

 

Stéphane Dubois,

Quels sont vos projets ?

 

Christine Barsi,

J’ai de très nombreux projets et je ne sais pas si toute une vie y suffira, mais j’avance de manière organisée et… passionnée.

 

Je suis actuellement sur un manuscrit d’anticipation dont l’histoire se situe en Australie et en 2027. Pour ce faire, j’ai étudié énormément les divers sujets abordés dans le roman qui devrait être publié par 5 Sens Editions fin 2018 ou début 2019.

 

En parallèle, je suis sur la phase de réécriture du tome 2 de Déviance, ma romance vampirique qui est très attendue. Je réamorce également l’écriture d’un vieux manuscrit de SF dans mes tiroirs depuis plusieurs années et qui traitera à nouveaux du sujet des mutations sur deux ou trois tomes dans un premier temps et dans un tout autre contexte. Beaucoup de travail en perspective en sachant que je travaille en parallèle en tant que Responsable Développement en ressources humaines pour une entreprise d’informatique et d’ingénierie de près de 2400 personnes.

 

Biographie :

L’auteure est une scientifique et une artiste qui a fait des études en biologie et science de la nature et de la vie, cherchant à comprendre ce qui anime le genre humain. Elle a travaillé dans ce domaine, avant de bifurquer vers l’informatique, l’ingénierie et les ressources humaines. L’auteure écrit depuis 1998 des romans de science-fiction et de fantastique. Elle a à son actif deux premiers romans édités en 2017.

 

******

 

Ci-dessous un chapitre  du livre de Christine Barsi,

ainsi qu’un extrait lu par l’auteure.

Remerciement a Christine Barsi, pour nous avoir confié ces extraits.

 

 

Chapitre "L'Adane" lu par l'auteure: Christine Barsi.

Entretien Christine Barsi Auteure

Voir les commentaires

Au cœur de la folie Luca D’Andrea

Au cœur de la folie

Luca D’Andrea

 

L’auteur avec ce deuxième roman oscille habilement entre thrillers et fantastique dans les festivals de films on parlerait de cross-overs. Et on est vite pris par l’action, une action à couper  le souffle avec les  légendes Vulpendigen et des Kobolds en toile de fond. Vous découvrirez au fils des pages qui sont les voix que Simon Keller entend, lui dont la truie Lissy a donné le titre original du livre. Et ce trésor qui a plus de valeur que l’or quel peut-il être ?

 

Un huis clos en pleine montagne, fait aussi partie de l’originalité de l’œuvre, en effet si une partie de l’action est un huis clos, et que l’autre partie une chasse à l’homme en pleine nature dans la montagne hostile, je ne suis pas sûr que le fait que l’on ne soit pas plus dans le huis clos en étant dans l’hostilité montagnarde du sud-Tyrol.   

 

Le suspense est entretenu de mains de maitre par l’auteur et si « L’ESSENCE DU MAL » est déjà sur les RAI.ls (oui je sais c’est pourri le jeu de mots) de la production cinématographique, l’on ne devrait pas être étonné que ce deuxième roman suive la même voie dans un avenir proche.

 

Remerciement au service de presse Denoël  Sueurs Froides, pour le service de presses.  

 

Résumé de l’œuvre :

Après le succès international de L’Essence du mal, le nouveau thriller du petit génie du polar italien.

 

 

Italie, hiver 1974. Marlene a épousé Herr Wegener, l’homme le plus redouté de tout le Sud-Tyrol, pour  échapper à une vie de misère. Aujourd’hui pourtant, quelque chose a changé, et elle ne peut plus faire comme si de rien n’était. Elle sait que son mari ne lui pardonnera jamais cette trahison, mais elle décide néanmoins de le fuir après lui avoir dérobé un trésor immense, dont la valeur ne se compte pas en or.

 

Mais quand sa voiture dérape et quitte la route alors qu’elle tente de passer la frontière, Simon Keller la sauve et la recueille. Simon Keller est un Bau’r, un paysan qui vit dans une ferme perdue dans les montagnes.

 

Pendant ce temps, Herr Wegener a lancé une chasse à l’homme, poussé par la colère mais aussi par les ennuis que le geste de sa femme lui a causés vis-à-vis du Consortium, une puissante organisation criminelle. Un personnage féroce et sanguinaire a été mis sur les traces de Marlene, qui ne s’arrêtera qu’une fois sa mission accomplie. La femme devra bientôt évaluer quelle menace est la plus dangereuse pour elle. Son mari, le tueur ou Simon Keller. Ou bien la mystérieuse Lissy.

 

Avec ce deuxième roman, Luca D’Andrea confirme son talent pour construire des intrigues terriblement angoissantes. Luca D’Andrea, né en 1979 à Bolzano dans la région du Trentin- Haut-Adige, est un romancier et scénariste italien. Son premier thriller, L’Essence du mal, a connu un succès retentissant, est en cours de traduction dans une trentaine de pays et va  donner lieu à une adaptation cinématographique.

 

« Dans ce premier thriller maîtrisé, Luca D’Andrea flirte subtilement avec le fantastique et joue avec les nerfs du lecteur de son écriture nerveuse, fluide et non dénuée d’humour. Pas étonnant que ce livre  soit devenu un best-seller en Italie. » Le Monde des livres, à propos de L’Essence du mal.

 

 

Traduit de l’italien

par Anaïs Bouteille-Bokobza

Format : 155 x 225 mm

Nombre de pages : 448

ISBN : 978.2.207.14141.0

Prix : 21,90 €

 

Biographie et bibliographie de l’auteur :

Luca D'Andrea, né en 1979 à Bolzano dans la région du Trentin-Haut-Adige, est un romancier et scénariste italien.

 

En 2013, il est scénariste pour la série documentaire Mountain Heroes produite par Discovery Channel.

 

En 2016, il écrit son premier roman, le thriller L'Essence du mal (La sostanza del male) qui a pour cadre l'Italie, le Tyrol du Sud et le massif des Dolomites.

 

Ce livre est traduit en France l'année suivante dans la collection Sueurs froides.

 

En 2017, il remporte le prix Scerbanenco avec son second roman, Lissy (Au cœur de la folie).

 

Il est également l'auteur de la série de littérature d'enfance et de jeunesse Wunderkind

 

Romans

La sostanza del male (2016)

Publié en français sous le titre L'Essence du mal, traduction d’Anaïs Bouteille-Bokobza, Paris, Denoël, coll. « Sueurs froides », 2017 ; Réédition, Gallimard, coll. « Folio policier » no 866, 2018

 

Lissy (2017)

Publié en français sous le titre Au cœur de la folie, traduction d’Anaïs Bouteille-Bokobza, Paris, Denoël, coll. « Sueurs froides », 2018.

 

Beneath the Mountain (2018)

 

Littérature d'enfance et de jeunesse

Série Wunderkind

Una lucida moneta d'argento (2009)

La rosa e i tre chiodi (2010)

Il regno che verrà (2012)

 

Prix et distinctions

Prix Scerbanenco 2017 pour Lissy.

Voir les commentaires

Le Gambit du renard Yoon Ha Lee

Le Gambit du renard

Yoon Ha Lee

 

Surement que l’auteur un joueur comme beaucoup de mathématiciens,  car « gambit » est un terme employé dans divers jeux comme les  échecs, les dames et d’autres qui désigne un sacrifice volontaire de pion.

 

L’on retrouve les racines coréennes avec la figure légendaire du « renard à neuf queues » remis dans une perspective futuriste. Et le Renard de ce roman est prêt à sacrifier beaucoup de pions pour arriver à ses fins. Le roman fait partie d’une trilogie dont il est le premier volume.

 

Et c’est bien là tout le génie de l’auteur, s’approprier une ancienne légende pour un faire un Space opera moderne et crédible.

 

Ce premier roman vient après de très nombreuses nouvelles, dont vous trouverez plus bas la bibliographie, et d’entrée l’auteur nous surprend agréablement, il n’est pas toujours, voire rarement évident de passer de la nouvelle au roman, trop souvent la déception est là.

 

Les Éditions Denoël devraient publier les deux autres tomes, une fois les traductions effectuées, du moins nous l’espérons et le souhaitons vivement.

 

À lire et conserver dans sa bibliothèque.  

 

 

 

 

Résumé du livre :

Une histoire des plus surprenantes dans un univers aussi fascinant que déroutant. Un monde inclassable, saisissant d’humanité et de cruauté.

 

Après avoir utilisé des armes non conventionnelles lors de son affectation sur le monde Saupoudré, la capitaine Kel Cheris tombe en disgrâce. Pour lui donner une chance de se racheter, elle est promue général par le commandement de la faction Kel qui lui confie une mission d’une importance vitale pour l’Hexarcat, le système des six factions : mater la rébellion en cours dans la Forteresse stratégique des Aiguilles Diffuses. Mais cette promotion est assortie d’une terrible condition : ancrer en elle l’esprit du général Shuos Jedao, ancien traître et fou sanguinaire mort depuis des siècles, mais stratège de génie qui n’a jamais perdu une bataille.

 

Sur place, les choses se compliquent : la rébellion est-elle vraiment menée par une septième faction dissoute depuis des siècles ? Et que cachent les six factions officielles à la horde menée par Kel Cheris ?

 

Que sait exactement Jedao, et qui fut-il réellement ? Un premier roman qui nous ouvre les portes d’un monde original reprenant notamment les figures mythologiques coréennes dont le Kumiho, le renard à neuf queues. Un imaginaire proche des origines de l’auteur. Ce roman a rencontré un grand succès aux États-Unis.

 

 « Le Gambit du renard est un roman parfaitement accompli. Yoon Ha Lee fait une entrée spectaculaire dans le genre. » Alastair Reynolds.

 

 « Un croisement entre Starship Troopers et Apocalypse Now – et c’est Kurtz qui est aux commandes ! Un space opera à couper le souffle, porté par un foisonnement d’idées et d’étrangetés qui rappelle les

oeuvres de Hannu Rajaniemi, voire de Cordwainer Smith. Un premier roman à ne louper sous aucun prétexte. » Stephen Baxter « Un premier roman exceptionnel. » Locus

 

 

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sébastien Raizer

Nombre de pages : 368

Format : 140 x 205 mm

ISBN : 978.2.207.14156.4

Prix : 22,50 €

 

Biographie et bibliographie :

Biographie :

Yoon Ha Lee, né en 1979, est un écrivain américain d’origine coréenne. Il est diplômé de l’Université de Stanford et a enseigné les mathématiques.

 

Après avoir fréquenté l'école internationale de langue anglaise Seoul Foreign School, il obtient un diplôme d'enseignement de niveau secondaire en mathématiques à l'Université de Stanford. Il a exercé les métiers d'analyste, de web designer et d'enseignant en mathématiques.

 

En 1999, Yoon Ha Lee vend ses premières nouvelles, notamment à The Magazine of Fantasy & Science Fiction, Clarkesworld et Lightspeed magazine. Trois de ses nouvelles sont republiées dans l'anthologie de Gardner Dozois The Year's Best Science Fiction. En 2010, The Pirate Captain's Daughter est nommé pour le prix WSFA Small Press. En 2011, puis 2012, Flower, Mercy, Needle, Chain et Ghostweight sont nommés pour le prix Theodore Sturgeon et le prix Locus de la meilleure nouvelle courte.

 

En 2013, les éditions Prime Books publient son recueil de nouvelles Conservation of Shadows. Aliette de Bodard écrit l'introduction de l'ouvrage, et recommande en particulier les nouvelles Ghostweight et The Knight of Chains, the Deuce of Stars.

 

Les droits de publication de son premier roman sont acquis par les éditions Solaris Books. Il s'agit d'une trilogie intitulée The Machineries of Empire, dont le premier tome Le Gambit du renard (Ninefox Gambit) est paru en juin 2016.

 

Bibliographie

Série The Machineries of Empire

1.Le Gambit du renard, Denoël, coll. « Lunes d'encre », 2018 ((en) Ninefox Gambit, Solaris Books, 2016), trad. Sébastien Raizer

 

Prix Locus du meilleur premier roman 2017

 

2.(en) Raven Stratagem, Solaris Books, 2017

3.(en) Revenant Gun, Solaris Books, 2018

 

Recueil de nouvelles[modifier | modifier le code]

(en) Conservation of Shadows, Prime Books, 2013 (en) Ghostweight, 2011

(en) The Shadow Postulates, 2007

(en) The Bones of Giants, 2009

(en) Between Two Dragons, 2010

(en) Swanwatch, 2009

(en) Effigy Nights, 2013

(en) Flower, Mercy, Needle, Chain, 2010

(en) Iseul's Lexicon, 2013

(en) Counting the Shapes, 2001

(en) Blue Ink, 2008

(en) The Battle of Candle Arc, 2012

(en) A Vector Alphabet of Interstellar Travel, 2011

(en) The Unstrung Zither, 2009

(en) The Black Abacus, 2002

(en) The Book of Locked Doors, 2012

(en) Conservation of Shadows, 2012

 

 

Autres nouvelles

(en) Distinguishing Characteristics, 2014 Parue dans Dangerous Games

(en) Always the Harvest, 2014 Parue dans Upgraded

(en) Warhosts, 2014 Parue dans War Stories

(en) The Contemporary Foxwife, 2014 Parue dans Clarkesworld Magazine #94

(en) Combustion Hour, 2014 Parue sur Tor.com

(en) The Bonedrake's Penance, 2014 Parue dans Beneath Ceaseless Skies #143

(en) Wine, 2014 Parue dans Clarkesworld Magazine #88

(en) The Cold Inequalities, 2015 Parue dans Meeting Infinity

(en) Interlingua, 2015 Parue dans Uncanny Magazine

(en) Variations on an Apple, 2015 Parue sur Tor.com

(en) The Old Road, 2015 Parue dans Not One of Us #54

(en) Gamer's End, 2015 Parue dans Press Start to Play

(en) Snakes, 2015Parue dans Clarkesworld Magazine

(en) Apocalypse Foxes, 2015 Parue dans Daily Science Fiction

(en) Two to Leave, 2015 Parue dans Beneath Ceaseless Skies

(en) The Graphology of Hemorrhage, 2015 Parue dans Operation Arcana

(en) The Queen's Aviary, 2015 Parue dans Daily Science Fiction

Voir les commentaires

Le conflit – Oiseaux et Cie Nicolas Antoniucci

Le conflit – Oiseaux et Cie

Nicolas Antoniucci

 

Vous connaissez désormais bien cet auteur, nous vous avons parlé plusieurs fois déjà des ouvrages, et avons également publié un entretien de Nicolas ANTONIUCCI.

 

Il décrit son dernier ouvrage comme un parallèle de son précédent livre « Cnidaria, Reine méduse ».

D’ailleurs vous y retrouvez les inspecteurs Jules Bavure et La Biche belle et dangereuse experte des arts martiaux.

 

Si sans aucun doute il s’agit bien dans cet ouvrage, d’un peu plus de 130 pages,  d’un livre de science-fiction, il s’agit aussi d’une enquête policière avec de l’action et du suspense.

 

La longueur du texte et le fait qu’il soit relativement court, et en plus le fait que nous vous offrons ci-dessous, un extrait en téléchargement  libre et gratuit (légal) ainsi que le lien direct avec le site de l’auteur, rend difficile de vous en parler en profondeur sans déflorer l’intrique.

 

Comme dans ses précédents ouvrages Nicolas ANTONIUCCI utilise la science-fiction pour nous alerter sur ce que peut faire de négatif l’homme sur son propre environnement «Main basse sur le sixième  Continent », ou sur la folie guerrière elle aussi destructrice pour notre planète.

 

Les hommes sont destructeurs, pour eux-mêmes, mais peut-être aussi pour leur planète.

 

Si nous devons faire des efforts, les derniers évènements de l’actualité montrent bien que les plus pollueurs ne sont pas les plus pauvres, mais que l’on veut faire payer les plus pauvres.

 

Le précepte « pollueurs-payeurs » est devenu « pauvres-payeurs ».   

 

Je vous en recommande la lecture.

 

 

 

Résumé de l’ouvrage :

Les inspecteurs Jules Bavure et La Biche enquêtent sur des meurtres dont toutes les victimes portent mystérieusement des noms d’oiseaux.

 

Les scènes de crime sont encombrées d’objets de peu de propos, météorites, plumes colorées ou insectes d’origines préhistoriques et rampants…

 

Ils sont aux prises avec des personnages aux allures atypiques, tels un hacker, Corvus Poltergeist, et Cornix, un petit bonhomme aux allures étranges, affublé d’une tête circulaire et de grands pieds de clowns.

 

Cette affaire prit tellement d’ampleur qu’elle concernera tous les pays de la Terre se trouvant simultanément attaqués par des êtres issus de la planète Mars mais qui l’auront quittée jadis, lorsqu’elle sera devenue impropre à la vie.

 

L’histoire du livre « Le Conflit – Oiseau & Cie » raconte une guerre qui eut lieu, entre hommes et Martiens.

 

Il est une sorte de parallèle, tracée dans le ciel et l’espace, du précédent roman de l’auteur, « Cnidaria, Reine méduse », se déroulant dans les profondeurs des océans.

 

Date de parution 16/11/2018

Collection Romans

 Format 15cm x 22cm

EAN 978-2376921158

ISBN 2376921155

 Nombre de pages 142

Editeur : Libre d’ECRIRE

 Format 15,20 x 22,90 cm

 Prix : 15 E

Extrait Le conflit – Oiseaux et Cie Nicolas Antoniucci

Voir les commentaires

Rétrograde Peter Cawdron

 

Rétrograde

Peter Cawdron

 

Le côté écriture cinématographique très cinématographique de ce livre peut déplaire aux amateurs de Science-fiction hard. Cet auteur a eu souvent des avis très tranchés sur ces diverses oeuvres par exemple : Z is for Zombies (voir bibliographie plus bas dans l’article). Surement que ce livre aurait mérité d’être traité sous forme d’une nouvelle et donc avec une centaine de pages de moins.

 

À sa décharge, il faut dire qu’il a beaucoup écrit, justement de nouvelles, bien plus que de romans..

 

Alors, quoi dire de positif sur cette œuvre ?

Le premier point sait que cet ouvrage a de toute évidence été écrit avec une documentation scientifique très approfondie, le Dr Andrew  Rader, ingénieur chez SPACEX et auteur de divers livres sur cette thématique, explicite très clairement que la colonisation permanente de Mars est possible dans les 40 à 50 ans, qu’il s’agit d’une question d’ingénierie et la technologie actuelle ou proche le permettrait.

 

J’ai depuis l’enfance toujours été passionné par l’exploration spatiale et comme beaucoup j’ai vu en direct le premier homme poser le pied sur la Lune.

Je ne verrais surement pas la colonisation et l’exploitation de MARS, par les hommes dommage, mais j’y suis totalement favorable, tant pis si je choque les « écolos », j’ai toujours affirmé haut et fort mon opinion sur ce thème (comme sur d’autres sujets). Au moins si ce livre n’est pas le meilleur publié par DENOEL dans sa collection LUNE d’ENCRE, il a ce mérite de nous faire réfléchir à cette future avancé de l’Humanité.

 

 

 

Résumé du livre :

En arrivant sur Mars, ils étaient parés à toutes  les éventualités, sauf une… Comment survivre quand tout contact avec la Terre est coupé ?

 

Liz Anderson est l’une des cent vingt personnes vivant au sein de la colonie martienne Endeavour. En tant que micropaléobiologiste, elle est chargée d’explorer les tunnels de lave souterrains et d’analyser les échantillons de roche à la recherche d’une éventuelle vie microbienne, présente ou passée. Entourée de ses collègues représentant les principaux pays du monde, et sous la direction de quatre agences spatiales travaillant de concert, Liz s’est engagée pour une mission de dix ans sur la planète rouge.

 

Mais la camaraderie martienne vole en éclats lorsque, sur Terre, les silos de toutes les nations s’ouvrent et font pleuvoir le feu nucléaire sur plusieurs grandes villes du globe. Les communications sont coupées et les colons se retrouvent isolés à plusieurs centaines de millions de kilomètres de chez eux.

 

Qui croire quand les rumeurs prennent le pas sur l’information ? Vers qui se tourner quand les rivalités entre les nations resurgissent ? Et comment, malgré le chagrin et l’incompréhension, continuer à agir pour le bien de la colonie et de l’humanité tout entière ? Alors qu’à tout instant Mars peut vous tuer.

Un thriller de politique-fiction qui suscitera chez le lecteur méfiance et paranoïa, d’autant que cette histoire est scientifiquement plausible…

 

.

 

Traduit de l’anglais (Australie) par Mathieu Prioux

304 pages, sous couverture illustrée, 140 x 205 mm

Pays : Australie

 Époque : XXIe siècle

 ISBN : 9782207142059 –

 Code distributeur : B26877

Nombre de pages : 304

Format : 140 x 205 mm

Prix : 21,00 €

 

Biographie et bibliographie de l’auteur :

Peter Cawdron est l’auteur de plusieurs romans et nouvelles. Il vit à Brisbane, en Australie

 

Fiction Series

 Z is for Zombies ◦ 1 What We Left Behind (2015)

◦ 2 All Our Tomorrows (2015)

 

Romans

• The Road to Hell (2011)

• Anomaly (2011)

• Xenophobia (2013)

• Little Green Men (2013)

• Feedback (2014)

• My Sweet Satan (2014)

• Starship Mine (2016)

• Welcome to the Occupied States of America (2016)

• Nosferatu (2017)

• Retrograde (2017)

• Losing Mars (2018)

 

Recueils:

Trixie & Me (2012)

• Hello World (2015)

• Alien Space Tentacle Porn (2015)

Free Fall (2015)

 

Nouvelles

• Trixie & Me (2012)

• #DontTell (2014)

• Alien Space Tentacle Porn (2015)

• Hello World (2015)

• The End (2015)

• Heil Hitler! (2015)

• Free Fall (2015)

• Alien Space Tentacle Porn (2015)

• Natural (2015)

• The Man Who Remembered Today (2016)

• Killer (2016)

• Déjà vu (2017)

• Trixie and Me (2017)

• Butch and Sundance (2017)

• Mirror, Mirror (2017)

• Retrograde (excerpt) (2017)

 

Essais:

• Is There Life in Space? (2015)

Voir les commentaires

       Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Site sur toute la culture des genres de l'imaginaire: BD, Cinéma, Livre, Jeux, Théâtre. Présent dans les principaux festivals de film fantastique e de science-fiction, salons et conventions.

Pages

Archives

Hébergé par Overblog