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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #bifff bruxelles belgique

BIFFF 2019 Palmarès 36 ième Make-Up Contest

37 ième Make-Up Contest

 

 

Débutants, amateurs ou semi-pros, ont tes invités à démontrer vos talents de maquillage pour sur les thèmes qui nous sont chers : fantastique, imaginaire, merveilleux, science-fiction et horreur.

 

Inscrivez-vous dans l’une des trois catégories : AMATEUR, SEMI-PRO, SPECIAL FX. L’inscription est obligatoire et se fera le soir même au stand maquillage. Des produits seront mis à votre disposition, mais il est toutefois conseillé d’apporter votre propre matériel.

 

Sur base de photos prises pendant le concours, un jury déterminera les gagnants .

 

 

AMATEUR 1st Price Anna Maria

AMATEUR 1st Price Anna Maria

2nd Price Dimitrou Alice

2nd Price Dimitrou Alice

3rd Price Miget Cindy

3rd Price Miget Cindy

Semi Pro  1st Price Battle Dorothee
Semi Pro  1st Price Battle Dorothee

Semi Pro 1st Price Battle Dorothee

2nd Price Deneve Wendy

2nd Price Deneve Wendy

3rd Price Fontaine Marie

3rd Price Fontaine Marie

FX 1st Price Mariette Laetitia

FX 1st Price Mariette Laetitia

2nd Price Melissa

2nd Price Melissa

3rd Price Dewaels Viviane

3rd Price Dewaels Viviane

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BIFFF 2019 Werewolf et I'm Back

BIFFF 2019

Werewolf et I'm Back

 

Voici le temps de la dernière chronique me concernant, je n'ai pas de place presse pour le film de clôture et je dois donc, à travers ce billet, vous dire au revoir provisoirement, je ferais un bilan du festival demain, mais je serai peut-être là l'an prochain, qui sais ?

 

Hier soir, étant donné que les places n'étaient plus disponibles pour Freaks, je me suis rabattu sur un double programme dans la petite salle (la salle 2) avec Werewolf et I'm Back, deux bons films soyons franc!

 

Werewolf

Le premier film suit la sortie de camps de concentration d'une poigner de gamins qui sont hébergés pendant un temps dans un orphelinat, mais très vite, ils commencent à avoir faim parce qu'il n'y a rien a mangé, mais le hic, c’est qu'il y a des chiens qui tournent autour de la maison dans laquelle ils sont enfermés et donc ces très risqués pour eux. Le film parle donc de l'entraide et de la maltraitance. Le seul reproche que je ferais est que le réalisateur polonais fait un portrait très à charge du 3e Reich, mais il ne dit pas que les Alliés n'ont pas fait que des belles choses non plus (on ne parle pas de Dresde par exemple ni des viols des Russes). 

 

I'm Back

Ce que le réalisateur de I'm Back ne rate pas, lui. Dans ce film, Mussolini revient dans l'Italie d'aujourd'hui et tente de reprendre le pouvoir. Même si le film est assez drôle et cocasse, il se montre surtout très vrai sur le fond quand le Duce met en avant le fait que la démocratie n'est pas toujours la meilleure solution. C’est un film avec du fond, un vrai fond, qui ressemble à une comédie, mais dit des choses très vrai ! Au moins, le réalisateur ne se moque pas de ce personnage important de l'histoire, au contraire de celui d'Iron sky qui avait décidé de tout tourner à la dérision, ce qui n'est pas gage de qualité. Même mon épouse (oui, elle m'a à nouveau accompagné hier, c’est notre moment cinéma à deux du week-end) a bien apprécié le film qu'elle a trouvé très juste.

 

J'espère que vous avez apprécié ces chroniques qui ne sont rédigées par un journaliste avec une carte de presse et des chèques repas, tout ça, mais un vrai passionné qui parle avec son cœur et ses tripes. Je vous dis donc à l'année prochaine et vous souhaite de grands moments fantastiques chers lecteurs.

 

 

Hugues Tayez

 

Laisssez des commentaires,

donnez votre opinon sur ces films.

 

WEREWOLF

Résumé du film :

Alors que le camp de concentration de Gross Rosen vient d’être libéré par l’Armée Rouge, huit gamins terrifiés et à bout de forces atterrissent dans un manoir délabré en rase campagne polonaise. Accueillis par la peu bavarde Jadwiga, ces survivants qui ont encore l’âge de jouer aux Lego pensent avoir échappé au pire… Ne reste plus qu’à attendre leurs sauveurs russes pour avoir de quoi ripailler et fêter la fin de la guerre sur un petit air de polka. Mais les jours passent et personne ne se pointe. L’eau vient doucement à manquer, la nourriture se fait de plus en plus rare, et Jadwiga se fait mystérieusement éventrer dans les sous-bois, tandis que des déserteurs SS viennent saluer leurs anciens prisonniers avec des intentions pas très jouasses. Et, comme si ce déluge de tuiles ne suffisait pas, ces gosses ne sont pas les seuls êtres vivants tenaillés par la faim dans le coin : tous les bergers allemands des nazis gambadent désormais en liberté dans les bois, et cette baraque remplie de rase-tapis sans défense a décidément une bonne gueule de garde-manger pour eux…

 

Ne cherchez pas de pleine lune et de loup-garou féroce dans cette pépite polonaise : la proposition d’Adrian Panek n’a pas besoin d’un tel monstre pour vous faire frissonner, et des odeurs de chien mouillé, vous en aurez à foison dans WEREWOLF ! Avec, comme point de départ, le calvaire des rescapés d’une des pires atrocités que la terre ait jamais porté, l’allégorie de Panek est une véritable gifle universelle, traitant non seulement de résilience et d’humanisme mais aussi des cicatrices mentales qui poussent certains hommes à dévorer (métaphoriquement) leurs semblables… (Texte BIFFF)

 

Fiche technique

 

Année  2018

Réalisateur         Adrian Panek

Cast       Danuta Stenka,

Kamil Polnisiak,

Nicolas Przygoda,

Sonia Mietielica

Distributeur        Contact Film, Media Move

Genre   Survival, thriller

Audience             ENA

Running time     88'

Pays       Allemagne, Pays-Bas, Pologne

Audio    O.V. Polonais, Allemand & Russe

Sous-Titres         Anglais, Français, Néerlandais

Première             Première Belge

Compétition       Compétition 7e Parallèle, Prix de la Critique

BIFFF 2019 Werewolf et I'm Back

I'm Back

Résumé du film :

72 ans après avoir été fusillé et pendu sur la Piazzale Loreto de Milan, Benito Mussolini réapparaît mystérieusement à Rome. Et c’est un véritable choc pour El Duce ! Tous ces noirs qui circulent librement dans la capitale italienne… Est-ce que les Abyssins ont finalement pris leur revanche sur l’Empire ? Et tous ces pédérastes qui s’embrassent goulûment en public, mais quelle décadence ! Benito est complètement paumé, allant jusqu’à croire qu’il s’agit d’un monde parallèle créé par les Nazis, avec l’aide de ces infâmes partisans gauchistes.

 

Et ses vitupérations antisémites, racistes, rétrogrades, populistes mais terriblement anachroniques attirent très vite l’attention d’Andrea Canaletti, un journaliste en manque de sujet vendeur.

 

Bien décidé à suivre ce « soi-disant » acteur incarnant l’une des figures les plus maléfiques de l’histoire italienne, Canaletti va introduire Mussolini à un médium délicieusement prometteur : la télévision. Forcément, El Duce va s’en servir pour asseoir sa propagande fasciste et dégommer tout le système politique italien.

 

Car, s’il y a bien une chose qui n’a pas changé, c’est l’asservissement systématique des masses. Que ce soit par la dictature ou la télévision…

 

Librement adapté du livre IL EST DE RETOUR de Timur Vermes – qui avait déjà fait l’objet d’un film en 2015, avec Hitler qui est donc de retour-, cette relecture à la sauce fasciste de Luca Miniero arrive à point nommé dans une Italie en crise identitaire, politique et idéologique.

 

Sous ses faux airs de satire légère baignée dans la nostalgie de Toto Cutugno, I’M BACK dissèque la fragilité d’une démocratie prête à gober la moindre drague populiste.

 

Juste pour rappel, Hitler et Mussolini ont tous deux été des prétendants au Nobel de la Paix dans les années 30… (Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

Année  2018

Réalisateur         Luca Miniero

Cast       Eleonora Belcamino,

Frank Matano,

Gioele Dix,

Massimo Popolizio,

Stefania Rocca

Distributeur        True Colours

Genre   black comedy, fantasy

Audience             ENA

Running time     92'

Pays       Italie

Audio    O.V. Italien

Sous-Titres         Anglais, Français, Néerlandais

Première             Première Belge

Compétition       Compétition Méliès, Prix de la Critique

 

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BIFFF 2019 Extra Ordinary

BIFFF 2019

Extra Ordinary

 

Le festival touche doucement à sa fin, je sens déjà une pointe de tristesse s'installer en moi. Mais bon, on ne va pas se lamenter, il faut profiter de chaque jour qui passe, carpe et diem comme on dit!

 

 

En ce vendredi 19 avril, place d'abord au rafting (2e fois cette année) où l'équipe des rouges et des bleus s’affrontaient pour tenter de gagner la compétition. Et deviner quoi: les bleus ont cette fois gagné une des courses alors qu'ils s'étaient fait battre 3-0 la première fois. Il y a eu un moment très amusant, c'est quand on a présenté les concurrents et que tout le monde voulait que dans l'équipe des rouges, ce soit le gros monsieur qui aille dans le canot. Évidemment, les animateurs ont préféré la fille pour ne pas tuer des gens dans le public lol.

 

 

J'ai ensuite assisté à l'une des meilleures séances de cette édition, celle d'Extra Ordinary, un film irlandais et belge (cocorico, c'est encore mon pays qui a réalisé cette bombe !) très amusant. Ça suit une dame prénommée Rose qui est monitrice d'auto-école et accessoirement aussi elle peut communiquer avec les fantômes même si elle a tué son père à cause de ses pouvoirs. Donc elle n'ose pas vraiment les utiliser, mais elle va être obligée de le faire parce qu'un homme qui lui plait doit sauver sa fille qui est possédée par un démon. Ça semble compliqué comme ça, mais à l'écran ces beaucoup plus compréhensibles. Détail important: l'héroïne est grosse et elle a donc du mal à trouver un prétendant comme beaucoup de grosses, ce détail sera crucial dans la dernière partie.

 

 

Très fun et amusant, Extra Ordinary contient vraiment beaucoup de scènes assez plaisantes et des personnages incroyables comme ce chanteur ringard qui a une carrière pas géniale et qui essaie de revenir sur le devant de la scène, style Michel Sardou. Il va donc faire des incantations pour sacrifier une vierge et obtenir le pouvoir de faire un nouvel album.

 

 

Hyper fun et efficace, ce film pourrait à mon avis aussi remporter un prix lors de cette édition vu que la salle a très bien réagi.

 

 

Hugues Tayez

 

Présentation du film :

 

Monitrice d’auto-école dans un petit patelin tranquille d’Irlande, Rose est surtout connue des autres habitants pour un don héréditaire : elle parle aux fantômes. Sauf que, depuis la mort accidentelle de son père à cause d’une formule qu’elle a prononcée en bouffant toutes les voyelles, elle préfère renier ses facultés surnaturelles. Il n’empêche : sa boîte vocale est constamment remplie d’appels pour des poubelles hantées ou des grille-pains possédés… Tous essuient un refus catégorique, jusqu’à ce que Rose tombe sur l’appel désespéré de la jeune Sarah, dont le père – charmant veuf au demeurant – est harcelé quotidiennement par feu sa femme monomaniaque. Au même moment, non loin de là, Christian Winter – une rock star has been à un single valable – tente par tous les moyens de renouer avec le succès. Conscient que le talent est une option inenvisageable dans son cas, il se tourne tout naturellement vers le plan B le plus évident : le sacrifice d’une vierge…

 

Coproduction déjantée entre le pays d’U2 et celui de Stella, EXTRA ORDINARY porte déjà un titre prémonitoire, comme un appel du pied subliminal à toutes les plumes critiques qui dégusteront ce chef d’œuvre ! Avec son paranormal à la louche, ses exorcismes à la pelle et son humour à vous faire sauter les couronnes (merci Will Forte), on se demande bien comment les réalisateurs Mike Ahern et Enda Loughman vont s’en sortir pour leur deuxième film, vu le CITIZEN KANE du genre qu’ils viennent de nous balancer… (Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

Année  2019

Réalisateur         Enda Loughman, Mike Ahern

Cast       Barry Ward,

Claudia O'Doherty,

Emma Coleman,

Jamie Beamish,

Maeve Higgins,

Risteard Cooper,

Will Forte

Distributeur        Epic Pictures

Genre   comedy, ghost movie

Audience             ENA

Running time     93'

Pays       Belgique, Irlande

Audio    O.V. Anglais

Sous-Titres         Français, Néerlandais

Première             Première Européenne

Compétition       Compétition Internationale, Prix de la Critique

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BIFFF 2019  Z-GOAT : First Bleat +  Blood Fest

 

BIFFF 2019

 Z-GOAT : First Bleat !

+

Blood Fest

 

En ce jeudi 18 avril, j'ai volontairement zappé la séance de 20h30 à laquelle je me rends habituellement étant donné qu'il s'agissait encore d'un film asiatique qui parlait de Corée du Nord et du Sud et la bande d'annonces ne donnait pas envie des masses, soyons franc.

 

Je me suis rabattu donc, malgré une longue journée au boulot et un terrible mal de dos (les sièges de la grande salle sont assez inconfortables, mais au moins on est assis, contrairement au boulot), sur le film de 22h30 qui porte le nom de Blood Fest.

 

Le monsieur du service presse m'avait dit que c'était vraiment un film sympa donc j'ai suivi son avis. J'ai été très étonné de constater qu'avant le film, il y avait un court métrage belge (je n'en avais jamais entendu parlé) qui s'appelle Z Goat et qui parle d'une chèvre mutante vraiment bien faite qui est chassée par une jeune femme et il y a quelques passages très gores, ça a bien mis la salle dans l'ambiance, tout comme l'équipe du film qui est venu chanté le générique d'Albator avant la séance pour la traditionnelle chanson.

 

Passons au film maintenant : Blood Fest, ces vraiment à voir comme une comédie et pas comme un film d'horreur. Ça parle de trois jeunes qui se rendent à une convention d'horreur qui est vraiment bien faite, il y a une ère pour les vampires, une ère pour les clowns tueurs, une pour les zombies, etc. Toutes les créatures de l'horreur sont réunies dans ce lieu et les trois jeunes se rendent vite compte qu'en fait, les monstres son vrai et qu'ils risquent de se faire tuer par ceux-ci. C'est vraiment un pur régal de retrouver ensemble tous ces monstres et, de la première à la dernière minute, on rit à gorge déployez tellement ces inventifs.

 

En plus, les règles et les codes des films d'horreur son tous respectés: la fille survit parce qu'elle est une fille, le copain asiatique meurt parce qu'il n'est plus vierge et qu'il est asiatique, le méchant est quand même puni et tous les monstres (ces très réalistes) trouves leur raison d'être dans ce parc d'attractions, mais je ne vais pas vous dévoilé pourquoi, il faudra voir le film pour ça.

 

Il est fort probable que ce Blood Fest remporte le prix du public tellement les gens ont adoré ! Chaque réplique est vraiment drôle (je n’ai pas eu l'occasion de tout lire, le monsieur devant moi était fort grand et cachait une partie des sous-titres, lol), mais je peux vous dire que la salle était bouillante donc il a ses chances.

 

 

Hugues Tayez

 

Présentation du film :

Obsédé par les films d’horreur depuis qu’il a vu sa mère se faire décéder par un psychopathe lors de la nuit d’Halloween, Dax est un ado plus qu’heureux : avec ses copains, il va assister au saint graal du slasher, au Tomorrowland de l’horreur. Le seul, l’unique Blood Fest ! Une centaine d’hectare dédié au genre, le vrai. Pas celui des vampires gominés qui plissent les sourcils sur du Ed Sheeran, que nenni ! Ici, ça tache vilain, à la sauce grindhouse, et le maître de cérémonie de cette fiesta sanglante donne directement le ton dès le coup d’envoi, en zigouillant deux spectateurs à l’arme blanche. Le public est chaud boulette, applaudit l’hommage aux effets spéciaux à l’ancienne et en redemande encore. La clameur des vingt mille spectateurs monte, monte, monte… Jusqu’à ce que le ronronnement d’une dizaine de tronçonneuses vienne débiter les premiers rangs comme des petits sapins avant Noël. Dax comprend alors que sa survie dans ce piège infesté de zombies, de vampires, de tueurs en série, de clowns sadiques, d’hommages plus vrais que nature à Saw, Evil Dead et toute la pléiade de Romero, il la devra à son don unique : sa connaissance encyclopédique des codes du genre…

 

Imaginez un instant un fan irréductible du cinoche de genre, lassé par la récupération prude de ce dernier par les cols blancs d’Hollywood. Lui, tout ce qu’il veut, c’est le retour à la vraie série B, celle où l’on s’en foutait du politiquement correct avec un propos, politique ou pas, qui ne souffrait d’aucune concession. Ce mec, c’est Owen Egerton. Et son film, c’est un petit bijou de méta-horreur – pas loin de SCREAM et de CABIN IN THE WOODS – où il essentialise toutes vos madeleines de Proust du gore, codes et clichés compris dans ce package appelé à devenir culte ! (Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

Année  2018

Réalisateur         Owen Egerton

Cast       Jacob Batalon,

Robbie Kay,

Seychelle Gabrielle,

Tate Donovan,

Zachary Levi

Distributeur        Minerva Pictures

Genre   black comedy, horreur

Audience             ENA

Running time     90'

Pays       USA

Audio    O.V. Anglais

Sous-Titres         Français, Néerlandais

Première             Première Belge

Compétition       none

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BIFFF 2019 Bodies at Rest

BIFFF 2019

Bodies at Rest

 

Qu'est-ce qu'on l'attendait ! Le retour de Renny Harlin ! Gamin, j'étais très très fan de Die Hard et monsieur Harlin a réalisé le deuxième épisode de cette saga alors autant vous dire que j'étais très heureux de le retrouver avec sa nouvelle réalisation, Bodies at Rest.

 

Et bien, monsieur Harlin n'a rien perdu de son talent, c’est le moins que l'on puisse dire. Bon, l'histoire semble moins intéressante parce qu'elle ne se passe plus aux États unis, mais en Chine, plus précisément à Hong Kong. Je ne sais pas si c'était vraiment volontaire, mais j'ai trouvé que tous les acteurs masculins se ressemblaient énormément et cela rendait plus difficile la compréhension de l'intrigue.

 

Mais peu importe, j'ai envie de dire ou plutôt d'écrire: Bodies at Rest raconte l'arrivée d'une bande de gangsters masqués dans une morgue qui veulent récupérez une balle qui est logée dans un des cadavres. Comme d'habitude (c'est pour ça qu'on l'aime), chez Renny Harlin, on peut compter sur un grand nombre de rebondissements, de combats à mains nues et de fusillades, ce qui donne beaucoup de rythme à l'ensemble.

 

J'ai juste regretté que cet immense réalisateur n'ait pas été invité parce que lui aussi aurait pu être sacré de l'ordre du chevalier du corbeau comme Udo Kier, il a comme même une carrière impressionnante !

 

Autre petit moment cocasse de la soirée, je me suis retrouvé dans la file pas loin de Damien Granger, un des fondateurs de Mad Movies, un monsieur très sympa et qui ne fait pas son âge, un vrai puits de connaissances cinématographiques, brèves une belle rencontre... Comme beaucoup au BIFFF.

 

 

Hugues Tayez

 

 

Résumé du film :

S’il y a bien un endroit où on peut bosser peinard sans se faire emm…, c’est une morgue. Plus calme, tu meurs (blague de médecin légiste). Mais un soir, alors que Chan et son assistant viennent de recoudre les derniers sacs à viande de leur to-do list, nos deux experts vont avoir droit à une visite surprise particulièrement musclée… Trois criminels armés jusqu’aux dents font irruption dans leur chambre froide avec une demande bien spécifique : récupérer une bastos logée dans le corps d’un des nombreux pensionnaires de la morgue. Un travail à priori simple et sans danger, la victime concernée étant déjà morte. Mais, alors que notre trio de criminels tente désespérément de cacher leur véritable identité, Chan va se retrouver dans un merdier impensable lorsque son passé va le rattraper par hasard. Et au pire moment…

 

Prêts pour un jeu du chat et de la souris brut de décoffrage ? Réalisateur de grands classiques d’action tels que CLIFFHANGER, DIE HARD 2, ou encore AU REVOIR A JAMAIS, Renny Harlin a quitté le nid de vipères hollywoodien pour la nouvelle Mecque du cinéma d’action : Hong Kong ! Et ça lui va très bien : après SKIPTRACE, blockbuster très rentable avec Jackie Chan et Johnny Knoxville, le plus célèbre des Finnois (juste derrière Nokia et Sibelius) rempile avec un thriller aussi renversant qu’efficace ! (Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

Année  2019

Réalisateur         Renny Harlin

Cast       Nick Cheung,

Richie Jen,

Zi Yang

Distributeur        Media Asia Film Dist. (HK) Ltd.

Genre   thriller

Audience             ENA

Running time     94'

Pays       Chine, Hong Kong

Audio    O.V. Cantonais

Sous-Titres         Anglais, Français, Néerlandais

Première             Première Internationale

Compétition       Compétition Thriller, Spamflix Asian Film Award

BIFFF

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BIFFF 2019 La mariée et les morts vivants

BIFFF 2019

La mariée et les morts vivants

 

Un festival est aussi fait de déception et d'aléa contre lequel on ne peut pas lutter. M'étant inscrit trop tard sur la liste des films que je voulais voir, j'ai appris que, j'étais sur liste d'attente pour Little Monsters, un des films que je voulais absolument voir parce que dans Mad Movies, ils disaient que s'était vraiment bien.

 

J'ai donc dû me rabattre sur une séance qui avait lieu en même temps, dans la salle 3, un film belge. Je n'avais jamais mis les pieds dans cette salle qui est honnêtement très petite et du coup bien remplie pour « La mariée et les morts vivants » d'Arno Pluquet.

 

Comme l'indique le titre, des zombies se promènent alors qu'un mariage est en cours, celui de Bernadette et Serge et du coup des quidams et des invités doivent lutter contre ces morts-vivants venus d'on ne sait où.

 

Je m'attendais à un film d'horreur classique, mais en fait, il s'agit surtout d'une comédie noire qui est souvent très drôle même si on ne comprend pas toujours les dialogues parce que la bande-son n'est pas toujours optimale.

 

Ce film m'a fait penser à du Romero à cause des zombies qui sont bien faits comme les maquillages, mais sans le message sociologique derrière. Le film de Pluquet est moins dans la dénonciation, ces surtouts un film pour ce faire plaisir et pour faire un peu rire l'assistance.

 

On sent que le réalisateur n'a pas beaucoup de moyens pour faire son film, mais il les compense avec des idées, un peu comme 28 jours plus tard ! Bref une bonne surprise quand même, je me dis que finalement je n'ai peut-être pas raté ma soirée en loupant Little Monsters !

 

 

Hugues Tayez

 

Pensez à donner votre avis

grâce aux commentaires,

sur le film.

 

Résumé du film :

C’est l’Apocalypse depuis un mois et, selon certaines sources haut placées, la population belge est officiellement touchée par le virus « Z »! Un virus mortel .. et inconnu jusqu’à présent ! Malgré le danger et le fait que toute la population wallonne dégage un vilain parfum d’outre-tombe, Bernadette et Serge décident néanmoins d’organiser la réception de leur mariage.

 

C’est quand même supposé être le plus beau jour de leur vie, après tout ! Mais il faudra se faire une raison : survivre jusqu’au fameux gâteau de mariage, ça ne va pas être de la tarte…

 

Il tourne à la vitesse de Woody Allen, mais presque à la manière de feu notre Jean-Jacques Rousseau. Il aime mettre des insectes dans ses titres (PAPILLON NOIR, LA CARAVANE DU CAFARD) ou pas (CA TOURNE PRES DE CHEZ VOUS).

 

Et, cette fois, Arno Pluquet tacle les travers d’une société à la dérive via son arme favorite : l’humour noir ! (Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

Année  2018

Réalisateur         Arno Pluquet

Cast       Annick Cornette,

Christophe Weigert,

Daphins Olivier Boelens,

Elsa Tarlton,

Michel Angély

Distributeur        Oliar Films

Genre   black comedy, zombie

Audience             ENA

Running time     84'

Pays       Belgique

Audio    O.V. Français

Sous-Titres         Anglais

Première             Première Mondiale

Compétition       none

 

 

Biographie du réalisateur :

Arno Pluquet 

Réalisateur autodidacte, scénariste et acteur belge, Arno Pluquet est né le 26 mars 1986 à Tournai.  c’est d’abord avec le pseudo d’Édouard Gauvin qu’il réalise 2 courts-métrages et 1 long métrage avant de reprendre sa véritable Identité. Dès son enfance, il a été attiré par la fiction et ses échappatoires. En effet, très tôt, il se réfugiait dans l’obscurité des salles de cinéma, et tout y passait : films de monstres, films fantastiques, horreur, science-fiction, mais aussi les classiques avec Louis de Funès et Charlie Chaplin. C’est donc tout naturellement que l’on retrouve dans ses œuvres de l’autodérision, du fantastique, de l’humour noir et, bien évidemment, de l’horreur.

 

FILMOGRAPHIE SELECTIVE:

PAPILLON NOIR (2016)

LA CARAVANE DU CAFARD (2017)

CA TOURNE PRES DE CHEZ VOUS (2018)

LA MARIEE ET LES MORTS-VIVANTS (2018)

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BIFFF 2019 ALL THE GODS IN THE SKY THE ROOM

BIFFF 2019 ALL THE GODS IN THE SKY THE ROOM

 

Double programme belgo-français en ce lundi 15 avril au BIFFF dans la salle principale avec les attendus Tous les dieux du ciel et The Room.

 

 

Le premier film est réalisé par Quarxx et contient dans son casting le Belge Jean-Luc Couchard qu'on a pu voir dans Dikkenek, une comédie belge qui a connu un petit succès quand même.

 

On retrouver notre Jean-Luc national aux côtés d'un mannequin au physique particulier dans ce film qui est en fait un développement d'un court métrage que le réalisateur avait fait avant.

 

Que penser de Tous les dieux du ciel ? C'est très compliqué a dire, car il y a des passages vraiment dérangeants et d'autres qui sont complètement what the fuk comme on dit : déboussolez, je dois bien avouer que c'est un film qui ne laisse pas indifférent, mais dans lequel on ne comprend pas tout, un peu à la manière de Inception même si les deux films ne se ressemblent pas tant que ça.

 

Cocorico (pour une fois qu'un Belge peut dire ça depuis qu'on a perdu la finale de la coupe du monde, lol): The Room est un film belge avec un comédien présenter par le présentateur comme le Brad Pitt belge et Olga Kournikova, vue dans Quantum of Solace notamment.

 

Le film suit un couple qui emménage dans une grande maison et comprend bien vite qu'une pièce de la maison possède des pouvoirs incroyables puisque, dès qu'on fait un voeu, ça se matérialise dans la réalité. Par exemple, si vous êtes dans la pièce et que vous dites "je veux un million d'euros", le million apparait.

 

Bon évidemment dans le film, ils demandent des dollars puisque l'action se situe aux USA, mais ils vont formuler des souhaits qui vont rendre les choses très difficiles. J'ai personnellement adoré ce film à part la fin qui est un peu brumeuse et complexe et le réalisateur ne prend pas le temps de réexpliquer, ce qui est dommage.

 

Mais je peux vous dire qu'il y avait un silence de cathédrale dans la salle, tellement les gens ont aimé, gage de qualité du film.

 

 

Hugues Tayez

 

ALL THE GODS IN THE SKY

 

Résumé du film :

ALL THE GODS IN THE SKY

 

Simon, c’est un taiseux. Pas un mec qui va taper le carton chaque vendredi au café. Simon, il vit dans la bicoque familiale qui se déglingue complètement. Faute d’argent, de temps. D’envie aussi. Simon, il se sent seul, mais il ne l’est pas : déjà, il y a sa sœur, Estelle, cloîtrée dans son lit depuis vingt ans, après un jeu qui a mal tourné avec son frère. Et puis, il y a ces voix, ces signes, ce ciel qui s’assombrit, ces indices mystiques que seul Simon comprend : ils arrivent enfin pour les sauver ! Ce n’est qu’une question de temps, à présent. S’agit de tenir bon face à ceux qui le croient paranoïaque, ceux qui veulent lui enlever sa sœur, ceux qui ne comprennent rien. À tous ces enfoirés qui se mettent en travers de sa rédemption, car Simon, il fera la guerre à tous ceux qui ne lui foutent pas la paix !

 

Avec sa réappropriation en format long d’UN CIEL BLEU PRESQUE PARFAIT, Quarxx a déjà eu droit à tous les cousinages possibles : de Gaspar Noé à Xavier Gens, en passant par Laugier et du Welz, c’est tout le cinéma francophone extrême qui lui est passé dessus. Mais c’est un étiquetage par défaut, tant son film est inclassable. À la fois drame rural sanglant et film d’horreur lumineux, ALL THE GODS IN THE SKY est un poème, une peinture, une plongée sans concession dans la folie banale. Et c’est justement ça qui rend ce film exceptionnel ! (Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

Année  2018

Réalisateur         Quarxx

Cast       Jean-Luc Couchard,

Mélanie Gaydos,

Thierry Frémont,

Zelie Rixhon

Distributeur        Films Boutique

Genre   science-fiction, surreal

Audience             ENA

Running time     102'

Pays       France

Audio    O.V. Français

Sous-Titres         Anglais, Néerlandais

Première             Première Belge

Compétition       non

 

BIOGRAPHIE

Quarxx.

Quarxx, un artiste multimédia, hyperactif et passionné extériorise sa créativité par le biais du cinéma, de la photographie et de la peinture. Il a déjà exposé dans plusieurs galeries à Paris, Londres, Shanghaï ou Pékin. Ses films, comme ses toiles, sont des éclaboussures colorées, un monde rempli de personnages instables. Fantasque, excessif, voire provocateur, l’univers de Quarxx est multiple, à son image. Véritable créateur au sens le plus complet, il attache un soin tout particulier à l’image et au cadre.

 

Des qualités que l’on retrouve déjà dans ses précédents courts métrages, notamment la trilogie Rasta-Kamikaze Bang-Bang / Dirty Maurice / Zéropolis ainsi que dans « Nuit Noire, » qui a concouru dans de nombreux festivals et remporté entre autres le Prix de la meilleure réalisation au L.A. Indie Film Festival. Son dernier court-métrage, « Un Ciel Bleu Presque Parfait », a été sélectionné dans des festivals prestigieux et éclectiques tels que Sundance, Clermont-Ferrand, Fantasia ou Gérardmer. Son premier long-métrage, Tous les Dieux du ciel, connait une très belle carrière festivalière, puisqu’après une première au Fantastic Fest d’Austin, il a voyagé de Sitges au BIFFF de Bruxelles, en passant notamment par le BFI de Londres, les Blacks nights de Tallin ou encore le PIFFF à Paris. Le film sortira en France en mai 2019. Quarxx développe actuellement le scénario de son prochain long-métrage.

 

 

Jean-Luc Couchard – ALL THE GODS IN THE SKY

 « avec ton vieil accent de chanteur de rap là. Hip-Hop ! Et cette manie que tu as de cracher partout comme un lama. C’est excessivement énervant ». Nul besoin d‘être un cinéphile pour connaître les répliques cultes de cet acteur talentueux. Déjà à l’âge de 11 ans, Jean-Luc Couchard imitait ses proches et s’amusait à concevoir des sketchs qu’il montait avec ses camarades. Peu après, il entreprend des cours à l’académie et, à 14 ans, il est bien décidé à vivre de sa passion. Une fois ses années au conservatoire de Liège terminées, il monte à la capitale et s’illustre sur les planches. Mais, très vite, c’est au 7e art qu’il décide de s’attaquer. « DIKKENEK », « DEAD MAN TALKING » pour lequel il fut nommé aux Magritte, TAXI 4 ou encore « RIEN A DÉCLARER » aux côtés de Poelvoorde et Dany Boon, pour ne citer que quelques-uns de ses titres.  Aujourd’hui, vous pouvez le retrouver au BIFFF dans un tout autre genre, « TOUS LES DIEUX DU CIEL » du talentueux Quarxx.

 

 

 

FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE:

CALVAIRE (2004) – DIKKENEK (2006) – TAXI 4 (2007) – LES DENTS DE LA NUIT (2008) – LES BARONS (2009) – RIEN A DECLARER (2010) – MON PIRE CAUCHEMAR (2011) – IL ETAIT UNE FOIS, UNE FOIS (2012) – DEAD MAN TALKING (2012) – BABYSITTING 2 (2015) – LES VISITEURS 3 (2016) – TOUS LES DIEUX DU CIEL (2018)

BIFFF 2019 ALL THE GODS IN THE SKY THE ROOM

THE ROOM

 

Lassés par leur vie de citadins, Kate et Matt ont jeté leur dévolu sur une vieille bâtisse plantée au milieu de la campagne. Encore bien dans son jus, la baraque, hein : mais ça, nos deux tourtereaux s’en foutent. Ils sont justement là pour la remettre au goût du jour, quitte à péter du mur ancestral et racler des papiers peints populaires à l’époque néolithique.

 

C’est chouette et qu’est-ce que ça défoule ! Mieux encore, Kate et Matt découvrent une pièce cachée à l’étage : pas de fenêtres, mais idéale pour un dressing. Mais, le soir même, Matt se rend compte par hasard que cette pièce est bien plus qu’un carré manquant sur un cadastre : elle est capable de réaliser tous leurs souhaits… Il suffit de demander : des caisses de champagne ?

 

Paf, elles apparaissent dans la pièce. Des nouvelles fringues ? Un tableau de Van Gogh ? Un million de dollars ?

 

Demande, et tu auras… Mais si leur modeste bâtisse prend vite des allures de manoir Playboy, notre couple va très vite se confronter aux excès de leur joujou unique : après deux fausses couches, Kate veut un enfant. Et pas de nausées…

 

13 ans après s’être fait remarquer mondialement avec RENAISSANCE, Christian Volckman est enfin de retour sur le grand écran ! Bardé de son concept incroyablement alléchant, le scénario de THE ROOM pousse le curseur beaucoup plus loin que son simple gimmick (on ne vous a encore rien dit dans le résumé ci-dessus) !

 

Surprenante, glaçante, terrifiante et diablement efficace, cette coproduction belge réunit Olga Kurylenko (OBLIVION, QUANTUM OF SOLACE) et Kevin Janssens (D’ARDENNEN, TUEURS), et son avant-première mondiale, c’est ici et maintenant au BIFFF !! (Texte BIFFF)

 

 

Fiche technique :

Année  2019

Réalisateur         Christian Volckman

Cast       Kevin Janssens,

Olga Kurylenko

Distributeur        O' Brother

Genre   fantasy, horreur

Audience             ENA

Running time     90'

Pays       Belgique, France, Luxembourg

Audio    O.V. Anglais

Sous-Titres         Français, Néerlandais

Première             Première Mondiale

Compétition       Compétition Méliès

 

Biographie

Christian Volckman

 

Christian Volckman est scénariste, réalisateur, et peintre. Primé à plusieurs reprises en 1999 avec son court-métrage MAAZ, il réalise en 2006 RENAISSANCE produit par On Animation Studio. Ce film de science-fiction tourné en capture de mouvement, avec les voix de Daniel Craig, et Jonathan Pryce, a été plébiscité par la presse française et internationale. Il a reçu le prix du meilleur film au Festival International d’Animation d’Annecy (Cristal d’Or). RENAISSANCE, a été présélectionné aux Oscars 2006.

 

M. Christian Volckman, a coécrit et réalisé THE ROOM, un film fantastique, avec dans les rôles principaux : Olga Kurylenko et Kevin Janssens. Le film est produit par Les Films du Poisson,Versus Production, et Bidibul Production.

 

Aujourd’hui Christian développe un film d’animation adapté de The Kid de Charlie Chaplin, produit par Super Prod, Bidibul Productions, et Big Beach. THE NEW KID est distribué par FilmNation.

 

FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE:

RENAISSANCE (2006) – THE ROOM (2019)

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BIFFF PALMARES 2019 - Courts métrages belges
BIFFF PALMARES 2019 - Courts métrages belges
BIFFF PALMARES 2019 - Courts métrages belges
BIFFF PALMARES 2019 - Courts métrages belges
BIFFF PALMARES 2019 - Courts métrages belges

BIFFF PALMARES 2019

 Courts métrages belges

 

Grand Prix du Festival

DOFFICE (David Leclercq)

Mention spéciale jury jeunesse

 

Prix La Trois

L’AUXILIAIRE (Frédéric plasman)

 

Prix jeunesse - Prix Be TV

 Prix Fedex

SWITCH

(Marion Renard)

 

 

Prix Sabam

SOLEIL NOIR

(Laure de Martelare & Adrien Léonard)

 

 

Jury Court Métrages

Tom Pouce

Fidèle parmi les fidèles, présent non-stop depuis le deuxième festival et assez dingue que pour prendre ses congés pendant la grand-messe du fantastique qu’est le BIFFF ; membre du jury court-métrage et un des responsables du bon fonctionnement du prix du public pour les longs ; fan inconditionnel ; nous vous présentons Alain Galand, mieux connu dans les travées sous le nom de Tom Pouce…

 

Guy Astic

Président du Festival Tous Courts d’Aix-en-Provence, Guy Astic enseigne le cinéma au lycée et à l’université. Directeur des éditions Rouge Profond, il est l’auteur d’ouvrages sur le fantastique et l’horreur, sur David Lynch et Stephen King.

 

Natalie Lebel

Etudes de lettres et cinéma à l’université Paris VIII. Depuis fin 2006, à L’Agence du court métrage au service Diffusion, en charge des Ventes & Acquisitions : « J’ai le plaisir de découvrir des pépites de courts métrages tout en travaillant en étroite relation avec les producteurs , réalisateurs et acheteurs afin de mettre en avant et valoriser un catalogue – riche de plusieurs milliers de courts – destiné à tous types de diffuseurs dans le monde entier ».

 

Michel Devillers

Né à Tournai le 20 juin 1950. Peintre et sculpteur, il figure parmi ces artistes dont la voix jamais ne faiblit et dont le propos se nourrit imperturbablement de tout ce qui compose le monde qui nous entoure. Il est le président de notre jury courts métrages et conçoit, entre autres, le Grand Prix remis chaque année.

 

 

Gökhan Kulak

La fascination qu’il entretient avec les films lui vient de son père qui l’emmenait au cinéma où il a pu découvrir son premier film « sabre et sandales » ainsi que d’autres films d’arts martiaux. Il a joué les extras dans plusieurs courts et séries télévisées. Gökhan est responsable de la sélection des courts  métrages pour le « Fantasy Film Fest » qui se déroule en été dans plusieurs villes d’Allemagne.

 

Bénédicte Bourgois

Elle est responsable des Acquisitions Courts Métrages à la RTBF depuis 2006 ainsi que de leur programmation sur antenne, et tout particulièrement avec Tout Court sur La Trois.

 

Depuis que la RTBF  coproduit des courts métrages belges (fin 2009), elle fait partie du comité de lecture des scénarios proposés.

 

Depuis plusieurs années également, elle participe au comité qui choisit les courts métrages à éditer sur la WEBKey du Centre Wallonie Bruxelles Images : outil de promotion qui fait connaitre  les œuvres de nos réalisateurs dans les différents marchés et festivals à l’étranger.

 

Gilles Reunis

Après avoir travaillé pendant 5 ans comme responsable marketing au sein de la société de distribution de films : Cinéart, Gilles Reunis est à présent responsable des acquisitions au sein de Betv – VOO et s’occupe de visionner, de sélectionner et d’acheter des films, téléfilms et courts métrages pour la PayTV et la VOD. Il s’occupe également de coproduction de longs métrages et de courts métrages belges.

 

François Stassens

François Stassens est responsable du secteur audiovisuel à la SABAM. Sa mission est d’être l’interface entre la SABAM et tous les membres francophones de la discipline audiovisuelle repris dans le portefeuille.

Il est à ce titre présent sur le terrain, il gère la communication, les dossiers opérationnels ainsi que les demandes de soutien dans la discipline audiovisuelle. Il est également actif au sein de Pro Spere – la Fédération regroupant les associations d’auteurs actives dans le domaine audiovisuel – ainsi qu’au Comité de Concertation (secteur cinéma) de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Christian Bontinckx

Christian Bontinckx est né en 1954 à Bruxelles, licencié en sciences psychologiques et pédagogiques de l’U.L.B., licencié en écriture et analyse cinématographiques (ELICIT) de l’U.L.B., diplômé des académies des Beaux Arts de Saint Josse et d’Anderlecht, psychologue, a réalisé diverses études dont « le cinéma rend-il méchant ? », présentée au colloque organisé par le Bifff et la Fédération Wallonie Bruxelles en 2001. Plusieurs scénarios de courts métrages pédagogiques (réalisés par Frédéric Dumont 1994, Vincent Lannoo 1996, …) et plusieurs expositions de peintures.

 

 

 

Belgian Shorts films hors competition

 

Un autre monde / Lorenzo Salvatore Vanin / 31 min / Belgium / 2018 Cast : Jean-Louis Lambert, Léna Van Oosterwijk, Elisa Mathon, Pol Matheys, Gwen Legrain

 

L’insouciance paternelle, désolé.

 

A Cure For Sleep / Ine Holsteens / 10 min / Belgium / 2018

Cast : Frederick Van Peer, Stefan Zajc, Jacques Verbist, Rit Ghoos, Charley Layton

 

Dans un monde accroché à une drogue qui élimine le besoin de dormir, Steve, l’un des rares n’en prenant pas, commence à remarquer des choses étranges autour de lui.

 

Hey Joe / Matthieu Reynaert / 28 min / Belgium / 2018

Cast : Laura Sépul, Fanny Alié, Olivier Bonjour, Achille Ridolfi, Isabelle De Hertogh

 

Pour eux, elle sera toujours coupable.

 

The Passport / Olivier H Dressen / 15 min / Belgium / 2018

Cast : Michael Koltes, Andy Ma, Dante Pang, Patrick Ip

 

Vous êtes ce dont vous vous souvenez.

 

The Glorious Peanut / Fred De Loof & Fred Labeye /18 min / Belgium / 2018

Cast : Fred De Loof, Alain Bellot, Daphne Agten

 

« The Glorious Peanut » ça part vite en cacahuète.

 

 

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BIFFF 2019 Assasination Nation

BIFFF 2019

Assasination Nation

 

Très petit programme pour moi en ce dimanche, le reste de la journée étant occupé par un repas de famille. Je me suis donc rendu dans la salle 1 à la séance de 20h30 pour y voir Assasination Nation avec mon épouse.

 

Le film raconte une attaque sur internet qui permet de révéler au grand jour toutes les informations au départ secrètes que chacun a sur son portable.

 

Et, dans le récit, les héroïnes voient le contenu dévoiler et du coup, cela tourne au vinaigre, les habitants de la ville veulent absolument connaitre les responsables de la mauvaise réputation de leur patelin et ils vont prendre les armes et tenter d'exterminer les coupables.

 

Le film est assez lent au début et difficilement compréhensible. Par la suite, c’est un peu plus rythmé et ça commence à devenir vachement violent. Personnellement, ça ne m'a pas dérangé même si je ne suis pas sûr que ça amène quelque chose à l'histoire.

 

Ma femme, elle, a détesté: elle a trouvé le film très misogyne parce que sait vrais que les femmes passent un peu comme des filles de mauvaises vies, j'espère sincèrement que les féministes ne vont pas le regarder, elles risquent d'avoir un haut-le-cœur tellement ces violents à certains moments.

 

On sent que c’est un homme qui réalise le métrage et qu'il veut dès le départ faire de ses héroïnes des coupables et donc justifier après les méchancetés qui leur sont faites.

 

Un film en demi-teinte donc pour ma part, sauf l'après-séance avec mon épouse qui était plutôt énervée lol. Mais rassurez-vous, c’est arrangé et puis elle connait ma passion des films de ce genre donc. elle comprend.

 

Je vous retrouve demain pour de nouvelles péripéties au 38e BIFFF.

 

Hugues Tayez

                             

Résumé du film :

Salem, de nos jours. Lily et ses copines sont quatre lycéennes comme les autres, c’est-à-dire collées en permanence sur leurs comptes Instagram, Snapchat, Twitter, Facebook, Tinder, WhatsApp, WeChat, Skype et Linkedin (non, on déconne). Elles passent le plus clair de leur temps à causer de mecs, de sorties et s’envoient une tripatouillée de photos qui feraient le bonheur des toilettes de garagistes. Bref, la life, quoi… Mais, un jour, un mystérieux hacker décide de tourner en ridicule le maire homophobe de la ville en dévoilant des photos de ce dernier en train de mettre sa langue et d’autres choses dans la bouche d’hommes inconnus. Une humiliation qui amènera le maire à se faire sauter le caisson en direct à la télévision. Et ce fait isolé deviendra très vite viral lorsque les 17.000 habitants de Salem se retrouveront victimes du pirate informatique.

 

Le gros souci, c’est que le 21e siècle est le bal des faux-culs permanents, et certaines vérités explosives vont très vite mettre à feu le tissu social de la ville, plongée dans une soudaine guérilla urbaine où, désormais, tous les coups sont permis….

 

Pamphlet punk et explosif à charge de la génération hyperconnectée mais aussi du patriarcat rétrograde dans une Amérique prétendument moderne, ASSASSINATION NATION est une véritable bombe visuelle.

 

Si on ne peut s’empêcher de penser à AMERICAN NIGHTMARE, ce premier film de Sam Levinson (fils de Barry) va plutôt digérer tous les codes de la pop culture pour mieux les recracher sur une audience coupable (oui, vous !), tout en se permettant de clore sur du Miley Cyrus pour appuyer l’émancipation nécessaire de la femme. Ça, c’est ce qu’on appelle avoir des cojones ! (Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

Année  2018

Réalisateur         Sam Levinson

Cast       Abra,

Bella Thorne,

Bill Skarsgård,

Hari Nef,

Joel McHale,

Maude Apatow,

Odessa Young,

Suki Waterhouse

Distributeur        Park Circus

Genre   action, black comedy, crime

Audience             ENA

Running time     93'

Pays       USA

Audio    O.V. Anglais

Sous-Titres         Français, Néerlandais

Première             Première Belge

Compétition       none

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BIFFF 2019 One cut of the dead, Superlopez et Puppet Master: The Littlest Reich

BIFFF 2019

One cut of the dead,

Superlopez

et

Puppet Master: The Littlest Reich

 

Quelle soirée dans la grande salle des Beaux-Arts hier ! Un programme de feu puisque se suivaient trois films très attendus: One cut of the dead, Superlopez et Puppet Master: The Littlest Reich (je n'ai pas eu de place pour la nuit en tant que journaliste, mais, ne vous inquiétez pas, je l'avais vu à Gérardmer celui-là).

 

One cut of the dead, c'est un film japonais plutôt décevant au final. Déjà, pendant quasiment 40 minutes, le film est filmé avec les pieds, ces très amateurs et on se demande plusieurs fois ce qu'on est venu faire. En fait, le film parle d'un tournage de film de zombies et de vrais zombies arrivent sur le plateau et ça devient le chaos ! Pour ne pas trop spoiler (dire à l'avance ce qui va se passé - NDLR), par la suite on est glissé dans l'envers du décor et on découvre comment le réalisateur a tourné toutes les scènes qu'on a vues juste avant. Ça semble malin, mais au bout d'un moment, revoir une deuxième fois ce qu'on a déjà vu est assez lourd.

 

c'est un tout autre résultat pour Superlopez, film de super héros espagnol qui ressemble très fort à Superman quand on analyse toutes les scènes. Le film est réalisé par Javier Caldera qui avait déjà fait Ghost Graduation qui avait remporté plusieurs prix au BIFFF il y a quelques années (pas vu, mais les festivaliers ont l'air d'avoir adoré). Précédé d'une bonne réputation donc, le film est une comédie très très loufoque remplie de gags très amusants avec un super-héros moustachu typiquement espagnol (d'où la moustache) à qui ces parents ont dit qu'il ne devait pas utiliser ses pouvoirs pour ne pas se faire remarquer par les autres, mais une super-méchante débarque et il va devoir sauver la planète. Comme il est un peu maladroit, cela donne lieu à plein de situations très drôles. La salle était très réceptive et je dois avouer que je me suis aussi très fort amusé.

 

Mais la cerise sur le gâteau, c'était Puppet Master the littlest Reich qui a être une séance complète vue les longues files qui restaient devant la salle 1 pour participer à la nuit. Et ces vrais qu'on entendait que la salle réagissait beaucoup pendant la projection. Déjà à Gérardmer, le film avait très bien marché. Il raconte le retour de Mr Toulon aux commandes de ses marionnettes qui tuent tout le monde sauf que cette fois, ce sont des marionnettes nazies alors tout le monde y passe: les juifs, les gitans, les homosexuels. Mais surtout, il y a beaucoup de meurtres très graphiques perpétrer par les marionnettes qui découpes, tranches et tues quasiment tous les gens présents avec quelques éclaboussures de sang. Contrairement à Iron Sky, les réalisateurs ici ne commettent pas d'erreur historique: tous les éléments du 3e Reich décrits sont véridiques (j'ai vérifié). Un bon film gore pour ceux qui aiment ce genre de films !

 

J'espère vous retrouver demain pour une nouvelle chronique !

 

Hugues Tayez

 

One cut of the dead

Intérieur / Jour – Hangar désaffecté : une jeune femme hurle tandis qu’un zombie, bras levés et bonne gueule de fin de cuite, s’avance vers elle à la vitesse d’un accord viable pour le climat. Soudain, une voix hurle « Coupez ! ». Le tournage s’arrête, c’est la 42e prise, le réalisateur s’énerve face à autant d’amateurisme et tout le monde fait une pause. L’occasion pour les membres de l’équipe de discuter du lieu de tournage : un entrepôt que l’armée japonaise utilisait pour des expériences interdites. Hanté, l’endroit. Forcément. Soudain, des techniciens se transforment en zombies, les acteurs balisent, le réalisateur dément en profite pour continuer à filmer le massacre, et on se coltine un gros nanar en un plan-séquence. C’est mal joué, mal filmé, ça manque cruellement de rythme, certains dialogues sont juste abscons et, franchement, on n’a pas besoin d’être un cador du film zomblard pour savoir qu’on est face à une sombre merde… Mais ça, ce ne sont que les 30 premières minutes d’une pépite hors normes. En dire plus serait un véritable crime pour votre plaisir de spectateur.

 

Rhalala, on est bien embêtés, nous. Comment vendre un tel coup de coeur sans trop en raconter ? Bon, on va éviter tout indice sur le contenu : petit film de fin d’études à 20,000€, ONE CUT OF THE DEAD a déjà rapporté près de 30 millions de dollars à travers le monde. Lors de son avant-première mondiale, le film a reçu une standing ovation de plus de cinq minutes, lançant une carrière internationale carrément inédite : véritable bête de festival, le petit projet roublard de Shin’ichiro Ueda rafle quasi tous les prix du public, laissant tous les autres vétérans du genre sur le carreau. À vous maintenant de découvrir pourquoi…(Texte BIFFF)

 

Fiche technique :

 

Année  2017

Réalisateur         Shinichiro Ueda

Cast       Harumi Shuhama,

Kazuaki Nagaya,

Manabu Hosoi,

Mao,

Takayuki Hamatsu

Distributeur        Third Window Films

Genre   black comedy, zombie

Audience             ENA

Running time     96'

Pays       Japon

Audio    O.V. Japonais

Sous-Titres         Anglais, Français, Néerlandais

Première             BIFFF Premiere

Compétition       none

BIFFF 2019 One cut of the dead, Superlopez et Puppet Master: The Littlest Reich

Superlopez

 

Il était une fois une très lointaine planète nommée Chiton, soumise à la dictature du vilain Général Skorba. Las de cette répression incessante, deux scientifiques customisent leur nouveau né avec toute une panoplie de superpouvoirs pour en faire l’Elu qui sauvera Chiton ! Mais, pour l’heure, il s’agit surtout de le garder en vie, et ils décident de l’envoyer sur terre pour que le petiot grandisse un peu.

 

C’est ainsi que sa capsule atterrit dans un champ espagnol, devant un couple de fermiers qui décide d’adopter le p’tit bout de chou. Trente ans plus tard, Juan Lopez a beau être capable de terminer le Tour de France en un jour, déplacer un camion à mains nues pour garer sa Twingo ou gagner des paris en devinant la couleur du slip de ses collègues avec ses yeux rayons X, il n’en fait rien.

 

Comme lui a toujours dit son père adoptif, « profil bas, mon garçon. La réussite est toujours suspecte en Espagne ». Alors, il obtempère : il est devenu fonctionnaire. Mais, après avoir fait éviter in extremis le déraillement d’un métro, Juan s’est exposé aux yeux du monde. Et notamment à ceux d’Agata, CEO d’une multinationale d’aspirateurs très performants, mais surtout la fille du General Skorba, envoyée sur terre pour traquer le fameux élu…

 

On vous fait rapidement le pedigree de notre Javier Ruiz Caldera ? En 2013, il débarque avec GHOST GRADUATION, et repart non seulement avec le Grand Prix du Festival mais également le Prix du Public. 3 ans plus tard, il repointe sa fraise avec SPY TIME et décroche une nouvelle fois le Prix du Public ! Un doublé pareil, c’est du jamais vu : autant vous dire qu’il a les bonbons qui collent au paquet pour SUPERLOPEZ. En route pour un triplé historique ? À vous d’en juger. Mais vous savez le pire ? C’est qu’il le mériterait largement, le bougre… (Texte BIFFF)

 

Fiche technique: 

Année  2018

Réalisateur         Javier Ruiz Caldera

Cast       Alexandra Jiménez,

Dani Rovira,

Julián López,

Maribel Verdú

Distributeur        Film Factory

Genre   black comedy, fantasy, superhero

Audience             ENA

Running time     107'

Pays       Espagne

Audio    O.V. Espagnol

Sous-Titres         Anglais, Français, Néerlandais

Première             BIFFF Premiere

Compétition       none

BIFFF 2019 One cut of the dead, Superlopez et Puppet Master: The Littlest Reich

Puppet Master:

The Littlest Reich

 

De retour chez ses parents, Edgar tombe sur une vilaine poupée ayant appartenu à son frère décédé. Après une rapide vérification sur le Net, il découvre à sa grande surprise que cette infâme chose est un objet de collection très rare, que ça vaut un maximum de pognon et qu’en plus une vente aux enchères est organisée lors d’une convention de geeks, passionnés par des poupées même pas gonflables ! Bien décidé à s’en mettre plein les fouilles, il décide de s’y rendre en compagnie de sa copine et de son meilleur ami… Mais, dès la première nuit, une force mystérieuse réanime toutes les poupées collector.

 

Et, vous vous en doutez, elles ne sont pas vraiment du genre à se mettre à causer comme Bébé Calinou et ses trois phrases à la sauce « Je t’aime Maman ! ». Ouh que non… Pour filer la métaphore gentillette, prenez n’importe quelle image sur Google de la Tomatina en Espagne, imaginez une sauce bolognaise passée dans une centrifugeuse sans couvercle, ou un abattoir en plein rush d’heures supp’ sans caméra cachée de Gaia dans les parages. Vous voyez un peu le topo ?

 

Treizième opus de la mythique saga PUPPET MASTER, et un upgrade direct de la série B au film culte ! Sonny Laguna et Tommy Wiklund (WITHER) connaissent leurs classiques et savent qu’il y a deux ingrédients essentiels à ne pas négliger ici : d’abord, le fun et le gore trash qui se déverse par seaux entiers – oubliez d’ailleurs les effets spéciaux à la CGI, ici on tache à l’ancienne !

 

Ensuite, un casting aux petits oignons avec, notamment, Barbara Crampton (déjà présente dans le premier PUPPETMASTER), Udo Kier, Sean Lennon et Michael Paré qui s’éclatent (littéralement) dans un scénario outrancier de S. Craig Zahler (BONE TOMAHAWK, BRAWL IN CELL BLOCK 99) ! (Texte BIFFF).

 

Fiche technique :

Année  2018

Réalisateur         Sonny Laguna, Tommy Wiklund

Cast       Barbara Crampton,

Thomas Lennon,

Udo Kier

Distributeur        FANGORIA, Splendid Film

Genre   black comedy, gore, horreur

Audience             ENA

Running time     90'

Pays       USA

Audio    O.V. Anglais

Sous-Titres         Français, Néerlandais

Première             Première Belge

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