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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #festival lumiere lyon

Nuit Del Toro

La 9e édition du festival Lumière aura lieu du samedi 14 au dimanche 22 octobre, à Lyon. L'an dernier, 160 500 festivaliers ont assisté à 397 séances dans 60 lieux de la Métropole lyonnaise.

 

Mercredi 11 octobre à 18h

Vernissage du Catalogue à Librairie Decitre.

(Entrée libre sur inscription auprès de @communication2@institut-lumiere.org ou au 04 78 78 18 85)

 

 

Vendredi 13 octobre à 19h

Inauguration du Village. (Entrée libre sur inscription auprès de communication1@institut-lumiere.org ou 04 78 78 18 98)

 

Installé entre la Villa Lumière et le Hangar du Premier-Film, le village est le quartier général du public et des invités. Au milieu du parc Lumière, il propose des espaces ouverts à tous de 10h30 à 21h : un marché DVD (plus de 5 000 titres), une librairie cinéma (plus de 300 références), une boutique, un bar à bières, un restaurant, de la musique live, une Photobox et, nouveauté cette année, un espace de réalité virtuelle.

 

Et dès 22h, tous à la Plateforme. Le club éphémère du festival, où se retrouvent le public et les invités. Bar à cocktails, concerts et DJ sets. Ouvert tous les soirs et pour tous, en entrée libre.

 

Les temps forts de la première partie du festival

 

 

Samedi 14 octobre :

15h / Institut Lumière : Carte Blanche Guillermo del Toro en sa présence. Film projeté : La Tête contre les murs de Georges Franju.

 

 

17h / Halle Tony Garnier : Soirée d’ouverture présentée par Thierry Frémaux, en présence de nombreuses personnalités du cinéma. Le film d’ouverture sera dévoilé prochainement.

 

20h / Institut Lumière : Nuit Guillermo del Toro. Quatre films projetés (Le Labyrinthe de Pan, Hellboy, Cronos, Pacific Rim) dont sa première réalisation inédite : Cronos. Animations, bar et restauration légère. Café-croissant offerts au petit matin.

 

 

Dimanche 15 octobre :

15h / Halle Tony Garnier : Séance géante pour les enfants : Le Roi Lion de Roger Allers et Rob Minkoff. Lancement du cycle “Disney et la France”.  Séance avec goûter.

 

15h / Pathé Bellecour : Centenaire Jean-Pierre Melville. Tonie Marshall présente Le Doulos de Jean-Pierre Melville.

 

16h15 / Institut Lumière : Avant première The Shape of Water de Guillermo del Toro, en sa présence.

 

16h30 / Comoedia : Jean-François Stévenin présente son film Double Messieurs

 

18h / Espace Culturel Eole (Craponne) : ciné-conférence sur Henri-Georges Clouzot, animée par Fabrice

Calzettoni (entrée libre)

 

18h15 / Institut Lumière : Tilda Swinton et  Colin MacCabe présentent : The Seasons in Quincy: Four Portraits of John Berger de Bartek Dziadosz, Colin MacCabe, Christopher Roth et Tilda Swinton.

 

20h / Auditorium de Lyon : Rencontre avec Michael Mann. Suivi de la projection de Heat de Michael Mann.

 

 

Lundi 16 octobre :

11h00 / Institut Lumière : séance spéciale animation La Prophétie des grenouilles de Jacques-Rémy Girerd. Suivi de la signature de Kirikou et après... de Jean-Paul Commin, Valérie Ganne, Didier Brunner (Actes Sud/Institut Lumière). En présence de Jacques-Rémy Girerd et de Jean-Paul Commin

 

11h30 / Comédie Odéon : Master Class Tilda Swinton (également diffusée en direct sur Radio Lumière)

 

15h00 / Comédie Odéon : Master Class Guillermo del Toro (également diffusée en direct sur Radio Lumière)

 

18h15 / Institut Lumière : Coup de coeur d’Alfonso Cuarón, en sa présence. Projection de La Fórmula Secreta de Rubén Gámez. (Deuxième séance : 19h30 / Lumière Terreaux)

 

20h / Institut Lumière : Nicolas Winding Refn présente son “projet digital”.

 

20h30 / UGC Astoria : Jean-François Stévenin présente son film Mischka

 

 

Mardi 17 octobre :

Ouverture du Marché International du Film Classique. 5ème édition de ce rendez-vous des professionnels du cinéma classique du monde entier.

 

14h / Lumière Terreaux : Séance Spéciale King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack.

Suivi de la signature de Kong de Michel Le Bris (Grasset). En présence de Michel Le Bris

 

15h / Comédie Odéon : Master Class Jean-François Stévenin (également diffusée en direct sur Radio Lumière)

 

16h30 / Institut Lumière :  Voyages à travers le cinéma français (ép. 1 et 2) – « Mes cinéastes de chevet, 1 et 2 » de Bertrand Tavernier

 

20h30 / Institut Lumière : Grandes Projections - Projection unique de Reds de Warren Beatty

 

21h30 / Cinéma Opéra : Projection de Metropolis (version de Giorgio Moroder) de Fritz Lang.

 

 

Mercredi 18 octobre :

15h / Comédie Odéon : Master Class Anna Karina (également diffusée en direct sur Radio Lumière).

 

15h / Hôpital Femme-Mère-Enfant (Bron) : séance spéciale pour les enfants hospitalisés. Projection du film Le Roi Lion de Roger Allers et Rob Minkoff. En présence d’Anne Le Ny. En partenariat avec Les Toiles Enchantées.

 

16h15 / Comoedia : Diane Kurys présente son film Un homme amoureux.

 

19h / Ciné-Meyzieux (Meyzieux) : Ciné-concert / programme de courts métrages de Harold Lloyd 1

19h15 / Institut Lumière : Diane Kurys présente son film Coup de Foudre.

20h / Auditorium de Lyon : Ciné-concert Harold Lloyd. Projection de The Kid Brother de Lewis Mileston et Ted Wilde accompagnée par l’Orchestre national de Lyon dirigé par Carl Davis

 

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© Nicolas Guérin

© Nicolas Guérin

Wong Kar-wai

王家衛

Prix Lumière 2017

 

C’est le cinéaste chinois Wong Kar-wai qui recevra le prochain Prix Lumière, succédant à Martin Scorsese et à Catherine Deneuve. Il lui sera remis lors de la 9e édition du festival Lumière qui se tiendra à Lyon et dans la Métropole du samedi 14 au dimanche 22 octobre 2017.

 

Décerné par l’Institut Lumière, le Prix Lumière est attribué à Wong Kar-wai pour ses films inclassables qui sont autant d’éclats de beauté, pour la trace qu’il laisse déjà dans l’histoire du cinéma, pour ce que son oeuvre a de splendide et d’inachevé, pour les néons de Hong Kong et les neiges de Mandchourie, et parce que les lunettes noires, c’est quand même très classe.

 

« C’est un grand honneur pour moi d’être le récipiendaire de ce prix et une grande fierté de rejoindre ceux qu’il a déjà distingués, a déclaré Wong Kar-wai. D’appartenir, d’une certaine manière, à cet Institut inspiré par les fondateurs du cinéma, me rend extrêmement humble. Je suis déjà impatient d’être en octobre, à Lyon. »

 

Wong Kar-wai est né en 1958 à Shanghai. A l’âge de 5 ans, il émigre à Hong Kong avec sa mère. C’est en sa compagnie que Wong Kar-wai passe de nombreux après-midis dans les salles de cinéma, absorbant parfois 2 à 3 classiques hollywoodiens par jour, ainsi que des westerns, que sa mère affectionnait particulièrement. C’est lors de ses études d’arts graphiques à l’Ecole polytechnique de Hong Kong que Wong Kar-wai découvre le cinéma européen, la Nouvelle Vague, Bertolucci, Bresson, Godard…

 

Pendant ses études, il intègre le Production Training Course de la chaine TVB des frères Shaw, et devient assistant de production sur des séries et soap opera à succès. Quittant la télévision pour le cinéma, il entre à Cinema City comme scénariste et, en sept ans, signe de son nom une dizaine de scénarios – au total, il écrira une cinquantaine de scripts.

 

En 1988, Wong Kar-wai passe à la réalisation avec As Tears Go By, puis Nos années sauvages (1990), Chungking Express (1994), Les Cendres du temps (1994) et Les Anges déchus (1995). Depuis devenus cultes, ses films posent les bases de l’oeuvre de Wong Kar-wai : le temps, l’errance, la mémoire, les blessures de l’amour. Et sa ville : Hong Kong, personnage de ses films. Son cinéma est celui d’une génération, chroniquant une jeunesse perdue et des personnages marginaux. En développant ses propres codes narratifs, il impose un cinéma d’auteur dans le paysage hongkongais jusque-là internationalement connu pour ses films d’arts martiaux ou ses films policiers.

 

La reconnaissance internationale arrive réellement avec Happy Together (1997), Prix de la mise en scène au Festival de Cannes, et surtout avec In the Mood for Love (2000), formidable succès public et critique. Puis Wong Kar-wai signe 2046 (2004), My Blueberry Nights (2007) et enfin The Grandmaster (2013), à ce jour le plus grand succès de son auteur dans un pays, la Chine, auquel Hong Kong appartient désormais.

 

Chez lui, Wong Kar-wai est une icône mystérieuse, un artisan apportant un soin infini à créer chaque plan, écrin parfait pour ses acteurs tels Tony Leung, Maggie Cheung, Andy Lau, Zhang Ziyi, Gong Li, Leslie Cheung, Faye Wong, mais aussi Norah Jones, Jude Law, Natalie Portman... Impénétrable derrière ses lunettes noires et ses volutes de fumée, Wong Kar-wai est un cinéaste perfectionniste, obsessionnel, repoussant la fin de ses tournages, rallongeant les mois de montage, comme pour retarder le moment où son film ne lui appartiendra plus complètement. À propos de The Grandmaster, il avoue « À vrai dire, j’aurais aimé que l’expérience de ce film ne s’arrête jamais. »

 

Mélancolique, visuel, contemplatif, musical, le cinéma de Wong Kar-wai a su rassembler au-delà d’un cercle de cinéphiles et de critiques, un public séduit par cette recherche esthétique et poétique, menée en compagnie de son chef-opérateur Christopher Doyle et son directeur artistique William Chang. « Il est le peintre de la ville et du coeur humain, de nos désirs, de nos secrets et de nos frustrations, écrivent Michel Ciment et Hubert Niogret dans Positif. Ses rapports avec Hong Kong, de même que sa fascination pour les femmes, sont au centre de sa création. Ce par quoi le plus grand metteur en scène de Hong Kong s’apparente aux artistes du romantisme finissant, un Baudelaire ou un Gustave Moreau. Chez eux aussi, au coeur de la beauté exquise se cache une souffrance indicible. »

 

En plus de 25 ans, Wong Kar-wai a réalisé 10 longs métrages, ainsi que de nombreux courts métrages et clips pour le cinéma, la télévision et la musique. Une oeuvre récompensée par de nombreux prix, en Asie comme dans le monde entier.

  

Le Prix Lumière sera remis à Wong Kar-wai le vendredi 20 octobre au Centre de Congrès de Lyon, en présence du public français et de nombreux invités venus du monde entier.

  

Le Prix Lumière a été créé par Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier afin de célébrer à Lyon une personnalité du septième art, à l’endroit même où le Cinématographe a été inventé par Louis et Auguste Lumière et où ils ont tourné leur premier film, Sortie d’Usine, en 1895. Parce qu’il faut savoir exprimer notre gratitude envers les artistes qui habitent nos vies, le Prix Lumière est une distinction qui repose sur le temps, la reconnaissance et l’admiration.

 

Filmographie

 

Réalisateur

 

Longs métrages

1988 : As Tears Go By (旺角卡門)

1990 : Nos années sauvages (阿飛正傳, Days of Being Wild)

1994 : Les Cendres du temps (東邪西毒, Ashes of Time)

1994 : Chungking Express (重慶森林)

1995 : Les Anges déchus (墮落天使, Fallen Angels)

1997 : Happy Together (春光乍洩)

2000 : In the Mood for Love (花樣年華)

2004 : 2046

2007 : My Blueberry Nights (藍莓之夜)

2013 : The Grandmaster (一代宗, Yut doi jung si)

Projets 20xx : The Lady from Shanghai

2016 : Blossoms

 

Autres

1995 : wkw/tk/1996@7'55"hk.net

2000 : Hua Yang De Nian Hua (en) (花樣的年華) (court métrage)

2001 : The Hire: The Follow

2002 : Six Days - clip pour DJ Shadow (album The Private Press)

2004 : Eros - segment La Main

2007 : Chacun son cinéma - segment I Travelled 9 000 km To Give It To You

2007 : There's Only One Sun

 

Scénariste

Wong Kar-wai a écrit de nombreux scénarios avant de venir à la réalisation.

1982 : Once Upon a Rainbow

1983 : Just for Fun

1984 : Silent Romance

1985 : Chase a Fortune

1985 : Intellectual Trio

1985 : Unforgettable Fantasy

1986 : Sweet Surrender

1986 : Rosa

1986 : Goodbye My Hero

1987 : The Final Test

1987 : Final Victory

1987 : Goodbye My Hero

1987 : Flaming Brothers aka Dragon and Tiger Fight

1987 : The Haunted Cop Shop of Horrors

1988 : The Haunted Cop Shop of Horrors 2

1988 : Walk On Fire

1990 : Return Engagement

1992 : Saviour of the Soul

1992 : 92 Legendary La Rose Noire (co-scénariste non crédité).

 

Producteur

Wong Kar-wai a également produit tous ses films à travers la société Jet Tone depuis 1993 à l’exception de Les Cendres du temps, un projet commencé des années auparavant. Il a aussi produit par Jet Tone d’autres films dont certains réalisés par Jeffrey Lau.

 

1987 : Flaming Brothers aka Dragon and Tiger Fight

1993 : The Eagle Shooting Heroes

1997 : First Love: the Litter on the Breeze

2002 : Chinese Odyssey 2002

2003 : Sound of Colors

 

 

Distinctions honorifiques

2013 : Commandeur des Arts et Lettres

2017 : Prix Lumière pour l'ensemble de sa carrière

 

Récompenses

Sélectionné près d'une trentaine de fois dans différents festivals internationaux, il y a remporté de nombreux prix.

Prix du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleure direction artistique lors des Hong Kong Film Awards 1991, pour Nos années sauvages

 

Prix du meilleur film et meilleur réalisateur lors des Hong Kong Film Awards 1995, pour Chungking Express

 

Prix du meilleur réalisateur et meilleur scénario lors des Hong Kong Film Critics Society Awards 1995, pour Les Cendres du temps

 

Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1997, pour Happy Together

 

Prix du meilleur film étranger lors de l'Arizona International Film Festival 1998, pour Happy Together

 

Prix du meilleur film étranger lors des Prix du cinéma européen 2000, pour In the Mood for Love

 

César du meilleur film étranger en 2001, pour In the Mood for Love

 

Prix du meilleur film étranger lors des German Film Awards 2001, pour In the Mood for Love

 

Prix du meilleur réalisateur lors des Hong Kong Film Critics Society Awards 2001, pour In the Mood for Love

 

Prix du meilleur film lors du Valdivia International Film Festival 2001, pour In the Mood for Love

 

Prix du meilleur film étranger lors des Argentinean Film Critics Association Awards 2002, pour In the Mood for Love

 

Prix du meilleur film étranger lors des Fotogramas de Plata 2002, pour In the Mood for Love

Prix du meilleur film étranger lors des Prix du cinéma européen 2004, pour 2046

 

Prix du meilleur film étranger lors du Mainichi Film Concours 2005, pour 2046

 

Prix du meilleur film étranger lors des Sant Jordi Awards 2005, pour 2046

 

Prix du meilleur film, meilleur réalisateur et neuf autres prix lors des Hong Kong Film Awards 2013, pour The Grandmaster

 

Prix du meilleur réalisateur aux Asian Film Awards en 2014 pour The Grandmaster

(Source Wikipédia)

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Hommage : George Romero

Hommage :

George Romero

 

On vient d’apprendre que le père des zombies est décédé à Toronto où il résidait, il fut l’un des réalisateurs les plus prolifiques des films de genres depuis 1968 et la sortit de son film culte « La nuit des morts-vivants ».

 

Ses films sont des critiques de ce que l’Amérique a produit de pire : racisme, société de consommation poussée à l’excès, mais également dans « Chronique des morts vivants » il critique la médiatisation à outrance.

 

Plus que des films gore ou sanglants, il fit des films présentant des contenus  sociaux politiques.

 

Il avait présidé le jury du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg en 2011, à cette occasion, il avait été très attentif à être proche de ses nombreux fans présents. Au Festival Lumière (Lyon)  de 2015  lors de la : LA NUIT DE LA PEUR.  La Nuit des morts-vivants de George A.Romero (1970, 1h36) –y avait été présenté dans une version restaurée.

 

Dans « Super 8 » Steven Spielberg qui le réalise y inclus plus clins d’œil  de films de zombies son ami George A. Romero.

 

Tous les amateurs de films de genre sont un peu orphelins.

Décidément après l’annonce du décès de Martin Landau, la journée n’est pas de celle qui l’on voudrait ce souvenir.

 

 

Biographie

Romero naît le 4 février 1940 et grandit dans la ville de New York1. Il tourne ses premiers films à l'âge de 14 ans et connait d'ailleurs quelques déboires avec la police après la chute depuis une fenêtre d'un mannequin en feu. Il s'inscrit à l'université Carnegie-Mellon de Pittsburgh2. Après son diplôme, il commence à tourner, principalement des courts métrages et des publicités. À la fin des années soixante, il fonde avec des amis la société de production Image Ten Productions. Ils regroupent 114 000 $, dont 60 000 de leurs poches, pour produire en 1968 la Nuit des morts-vivants. Écrit en collaboration avec John A. Russo, le film deviendra culte les années suivantes et rapportera entre quatre et cinq millions de dollars.

 

Ses films suivants sont moins populaires : There's Always Vanilla (1971), La Nuit des fous vivants (1973), Season of the Witch (1973) et Martin (1976). Bien que n'étant pas aussi acclamés que la Nuit des morts-vivants ou d'autres films plus récents, ceux-ci portent sa marque : un commentaire social généralement sur fond de terreur. Comme la plupart de ses films, ceux-ci furent tournés dans sa ville favorite, Pittsburgh, ou dans ses environs.

 

En 1978, Romero revint au film de zombies avec Dawn of the Dead. Sorti sous ce titre aux États-Unis, il est remonté par Dario Argento et sorti sous le titre Zombie en Europe. Tourné avec un budget de 1,5 million de dollars, le film en rapporte 40 millions et Entertainment Weekly le choisit pour sa liste des plus grands films cultes en 2003.

 

À la fin des années 1970, Romero est pressenti pour réaliser Les Vampires de Salem, d'après le roman de Stephen King. Il finit par abandonner le projet quand celui-ci passe du statut de film à celui de mini-série, mais sympathise à cette occasion avec l'écrivain3. Les deux hommes bâtissent ensemble le projet du film à sketches Creepshow (1982), qui connaît un certain succès. Par la suite, Romero passe un an à travailler sur l'adaptation de Simetierre (1989) mais quitte le film quand les producteurs décident d'en modifier la fin. Il réalise ensuite une autre adaptation d'un roman de King, La Part des ténèbres (1992), mais le film est un échec.

 

Parallèlement, Romero continue sa saga des zombies avec Le Jour des morts-vivants (Day of the Dead) en 1985, avec Le Territoire des morts (Land of the Dead) en 2005, avec Chronique des morts-vivants (Diary of the Dead) en 2008 et avec Survival of the Dead en 2010.

 

Il entreprend ensuite de mettre en scène un remake de l'un des meilleurs films de son ami Dario Argento, Les Frissons de l'angoisse. Prévu en 3D, le film n'est finalement pas tourné à cause du mécontentement d'Argento.

 

Romero est pressenti pour écrire et réaliser le film Resident Evil, mais il quitte le projet en 1999 à la suite de divergences artistiques avec la production car Capcom avait refusé le scénario de Romero. Le script est néanmoins disponible sur le net, on constate que le film reprenait le scénario des 2 premiers jeux Resident Evil. En effet, Romero avait demandé à un de ses assistants de jouer aux deux premiers Resident Evil et d'enregistrer ses parties sur cassette pour qu'il puisse écrire le scénario4. Néanmoins, Romero a réalisé deux spots télévisés pour la télévision japonaise pour la publicité de Resident Evil 2.

 

Du 11 au 18 septembre 2011, George A. Romero préside le Festival européen du film fantastique de Strasbourg.

 

En 2014, il sort directement en bande-dessinée le nouvel opus de sa saga zombiesque. Paru à un rythme régulier depuis janvier 2014 aux États-Unis, Empire of the Dead se déroule à New York et met en scène pour la première fois dans la saga de Romero des vampires en plus des zombies.

 

George A. Romero meurt le 16 juillet 2017 à l'âge de 77 ans dans son sommeil après une courte lutte contre un cancer du poumon.

 

Publications

Roman jeunesse Le Petit Monde d'Humongo Dongo / George A. Romero ; trad. Laurent Buscaglia et Betty Short. Paris : Seuil jeunesse-Nemo, avril 1996, 96 p. (ISBN 2-02-029382-X)

Bandes dessinées Empire of the dead (Volume 1) / scénario George A. Romero ; dessin Dalibor Talajic ; couleurs Rain Beredo ; traduction Makma, Mathieu Auverdin. Nice : Panini comics, mai 2015, (ISBN 978-2-8094-4911-2)

Empire of the dead (Volume 2) / scénario George A. Romero ; dessin Alex Maleev ; couleurs Matt Hollingsworth ; traduction Makma, Mathieu Auverdin. Nice : Panini comics, sept. 2014, (ISBN 978-2-8094-4249-6)

Empire of the dead (Volume 3) / scénario George A. Romero ; dessin Andrea Mutti ; couleurs Rain Beredo ; traduction Makma, Mathieu Auverdin. Nice : Panini comics, janv. 2016, (ISBN 978-2-8094-5317-1)

 

Scénario de film

George A. Romero, La Nuit des morts vivants : découpage intégral, dialogues bilingues et dossier, in L'Avant-scène cinéma n° 619, janvier 2015, 147 p. (ISBN 978-2-84725-114-2)

 

Filmographie

Réalisateur

1968 : La Nuit des morts-vivants (The Night of the Living Dead)

1971 : There's Always Vanilla

1972 : Season of the Witch

1973 : La Nuit des fous vivants (The Crazies)

1977 : Martin

1978 : Zombie (Zombi / Dawn of the Dead)

1981 : Knightriders

1982 : Creepshow

1985 : Le Jour des morts-vivants (Day of the Dead)

1988 : Incidents de parcours (Monkey Shines)

1990 : Deux yeux maléfiques - segment La Vérité sur le cas de Monsieur Valdemar (Due occhi diabolici)

1992 : La Part des ténèbres (The Dark Half)

2000 : Bruiser

2005 : Le Territoire des morts (Land of the Dead)

2008 : Chronique des morts-vivants (George A. Romero's Diary of the Dead)

2009 : Le Vestige des morts-vivants (George A. Romero's Survival of the Dead)

 

Scénariste

1968 : La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead), de George A. Romero

1972 : Season of the Witch, de George A. Romero

1973 : La Nuit des fous vivants (The Crazies), de George A. Romero

1977 : Martin, de George A. Romero

1978 : Zombie (Zombi / Dawn of the Dead), de George A. Romero

1981 : Knightriders, de George A. Romero

1986 : Le Jour des morts-vivants (Day of the Dead), de George A. Romero

1987 : Creepshow 2, de Michael Gornick

1988 : Incidents de parcours (Monkey Shines), de George A. Romero

1989 : Darkside, les contes de la nuit noire (Tales from the Darkside), de John Harrison

1990 : La Nuit des morts-vivants (The Night of the Living Dead), de Tom Savini

1990 : Deux yeux maléfiques (Due occhi diabolici), de George A. Romero et Dario Argento

1992 : La Part des ténèbres (The Dark Half), de George A. Romero

2000 : Bruiser, de George A. Romero

2003 : L'Armée des morts (Dawn of the Dead, L'Aube des morts au Québec), de Zack Snyder (scénario original de Zombie)

2005 : Le Territoire des morts (Land of the Dead), de George A. Romero

2008 : Chronique des morts-vivants (Diary of the Dead), de George A. Romero

2009 : Le Vestige des morts-vivants (Survival of the Dead), de George A. Romero

 

Acteur

1968 : La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead), de George A. Romero

1977 : Martin, de George A. Romero

1978 : Zombie (Zombi / Dawn of the Dead), de George A. Romero

1986 : Le Jour des morts-vivants (Day of the Dead), de George A. Romero

1990 : Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs), de Jonathan Demme

2008 : Chronique des morts-vivants (Diary of the Dead), de George A. Romero

2011 : Deadtime Stories, de Jeff Monahan, Matt Walsh et Tom Savini

 

Monteur

1968 : La Nuit des morts-vivants (The Night of the Living Dead), de George A. Romero

1973 : La Nuit des fous vivants (The Crazies), de George A. Romero

1977 : Martin, de George A. Romero

1978 : Zombie (Zombi / Dawn of the Dead), de George A. Romero

1981 : Knightriders, de George A. Romero

 

Producteur

1968 : La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead), de George A. Romero

1990 : La Nuit des morts-vivants (The Night of the Living Dead), de Tom Savini

1992 : La Part des ténèbres (The Dark Half), de George A. Romero

2009 : Scream Show (Deadtime Stories)

2010 : The Crazies (Remake de La Nuit des fous vivants (The Crazies)), de Breck Eisner

2011 : Scream Show 2 (Deadtime Stories 2)

 

Directeur de la photographie

1968 : La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead), de George A. Romero

 

Hommages

Dans Grand Theft Auto: Vice City et Grand Theft Auto V, le corbillard porte le nom de "Corbillard Romero".

 

Romero fait une apparition dans un des modes de jeu du jeu vidéo Call of Duty: Black Ops dans lequel le joueur est confronté à des morts-vivants ; dans la carte "Call of the Dead", compris dans l'add-on Escalation sorti le 3 mai 20115, il tourne un film de zombie avec quatre acteurs, (de véritables stars de cinéma : Danny Trejo, Sarah Michelle Gellar, Robert Englund, Michael Rooker). Mais en plein tournage, parmi les acteurs et les figurants maquillés en zombie, un vrai mort-vivant arrive par surprise et enlève Romero, bientôt suivi d'innombrables autres zombies. Une fois que le joueur commence la partie (en incarnant un des quatre acteurs cités plus haut), Romero réapparait sous forme zombifiée, suivant les joueurs à travers toute la carte et les attaquants s'ils le touchent ou lui tirent dessus. Il est immortel, sa disparition – temporaire – de la carte n'étant possible qu'au moyen d'un grand nombre de munitions d'armes spéciales.

 

Dans Saints Row: The Third dans le mode "Horde" une manche est appelée "la Vengeance de Romero", manche constituée de zombies.

 

Dans le quatrième épisode de la série d'animation japonaise Space Dandy, il s'affiche à la fin de l'épisode (donc avant le générique de fin) le nom de George A. Romero en tant que scénariste de l'histoire qui tourne à ce moment-là sur les zombies.

 

Dans Dead Island, premier du nom, à la mort du "chaman" dans la quête "Sang Pur" le personnage Sam B. fait illusion au film de George Romero : La nuit des mort-vivant.

 

Dans la trilogie de romans Feed, dont l'action se déroule dans un monde hyper-sécuritaire à la suite de l'émergence d'un virus transformant la population en zombies, l'héroïne du livre se prénomme Georgia, comme beaucoup d'autres enfants (d'ailleurs, un membre de son équipe s'appelle Georgette), en hommage à George Romero. Grâce à ses films, il a préparé l'humanité à se défendre.

 

Dans le jeu Dead Nation sur Playstation 3,4 et vita, le trophée platine se nomme "Romero serait très fier". (Source Wikipédia)

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La Momie 1932
La Momie 1932
La Momie 1932

La Momie 1932

 de Karl Freund ,

États-Unis , 1932

 

Le réalisateur fut chef opérateur de Dracula, mais également de Fritz Lang et de Friedrich Wilhelm Murnau,quant au maquilleur, il fut le créateur du Maquillage de Frankenstein interprété déjà par Boris Karloff.

 

Contrairement à d’autres films de « momies », où l’action prime, ici le « pouvoir » d’Imhotep est    hypnotique. Film à la fois d’épouvante et film romantique.

 

De longue et- dures séances de maquillages, durant des heures,  avec des produits de nos jours interdits qui faisait baigné l’acteur dans un véritable nuage d’éther, qui le mettait dans un état second.

 

A avoir dans sa collection, disponible désormais en Blu-ray dans une version restaurée, je ne serais que trop vous incité à vous le procurer.

 

 

Résumé du Film Institut Lumière.

 

1921, près de Thèbes, en Égypte. Une expédition du British Museum, conduite par Joseph Whemple (Arthur Byron), découvre la momie du prêtre Im-Ho-Tep (Boris Karloff), ainsi qu’un coffret sur lequel une inscription menace de mort quiconque l’ouvrirait. Le jeune collaborateur de Whemple, impatient, ouvre néanmoins le coffret, et déchiffre à voix basse les hiéroglyphes du papyrus qu'il contient. Il ramène ainsi à la vie Im-Ho-Tep, qui disparaît lentement. Onze ans plus tard, le fils de Whemple, Frank (David Manners), achève une nouvelle fouille infructueuse. Un Égyptien lui révèle le lieu de la sépulture de la princesse Anck-es-en-Amon…

 

Dans les années 1930, l’Occident se passionne pour l’Égypte ancienne et ses mystères. Une décennie plus tôt, lord Carnarvon et Howard Carter mettaient au jour le tombeau de Toutankhamon, une découverte qui aurait déclenché la « malédiction du pharaon », faisant périr prématurément une vingtaine de personnes liées à la découverte. Carl Laemmle Jr., des studios Universal, charge Nina Wilcox Putnam et Richard Schayer de s’inspirer de cette histoire pour le scénario d’un film. La Momie est ainsi tirée d’une histoire originale et non d’une adaptation, fait rare pour le genre à cette époque.

 

 

D'abord film d’épouvante, La Momie glisse lentement vers la romance, mélangeant folle passion et malédictions anciennes. Boris Karloff hante l'œuvre de son regard noir, de sa stature magistrale, de sa prestance hors norme. Le maquilleur Jack Pierce est ici au sommet de son art, réalisant un visage de momie saisissant, qui inflige huit heures de maquillage quotidien au comédien.

 

Le réalisateur Karl Freund n’est autre que le chef opérateur de plusieurs chefs-d’œuvre du cinéma expressionniste allemand (Le Dernier des hommes de F.W. Murnau en 1924, Metropolis de Fritz Lang en 1927…). Passé brièvement à la mise en scène (sept films entre 1932 et 1935), il livre avec La Momie un somptueux noir & blanc, des images dans un clair-obscur des plus inquiétants. Ce qui fascine également ici est son subtil travail sur le hors-champ, un pouvoir de suggestion qui fait monter sans cesse l’inquiétude du spectateur. Un pouvoir si intense que, malgré une violence jamais montrée, le film, à sa sortie, sera interdit aux moins de 16 ans.

 

 

Fiche technique diverses sources

 

La Momie (The Mummy)

États-Unis, 1932, 1h13, noir et blanc, format 1.37

Réalisation : Karl Freund

Scénario : John L. Balderston, d’après une histoire de Nina Wilcox Putnam et Richard Schayer

Photo : Charles J. Stumar, Jerome Ash ,Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI (extrait du ballet 'Le Lac des Cygnes')

Musique : James Dietrich

Montage : Milton Carruth

Décors : Willy Pogany

Costumes : Vera West

Bijoux : Eugene JOSEFF (bijoux - non crédité)

Maquillage : Jack Pierce

Effets spéciaux : John P. Fulton

Production : Carl Laemmle Jr., Universal Pictures

Interprètes : Boris Karloff (Im-Ho-Tep/Ardath Bey), Zita Johann (Helen Grosvenor/la princesse Anck-es-en-Amon), David Manners (Frank Whemple), Arthur Byron (sir Joseph Whemple), Edward Van Sloan (le docteur Muller), Bramwell Fletcher (Ralph Norton), Noble Johnson (l’esclave nubien), Kathryn Byron (Mme Muller), Leonard Mudie (le professeur Pearson), James Crane (le pharaon), Henry Victor (le guerrier saxon)

 

Noir et blanc - 1.37:1 / Mono (Western Electric Noiseless Recording Sound System)

Producteur(s) Carl LAEMMLE (présentation), Carl LAEMMLE Jr (producteur), Stanley BERGERMAN (producteur associé - non crédité)

Sociétés de production Universal Pictures

Distributeurs inédit en salles en France

International :Universal Pictures

Video :Universal Pictures Vidéo (2002, 2010, 2016)

Chef opérateur   Charles J. STUMAR (Format/Ratio : 1.37:1),

 

 

 

Effets spéciaux  John P. FULTON (effets spéciaux), Jack P. PIERCE (maquillages spéciaux - non crédité)

Décors  Willy POGANY (non crédité)

Dates de sortie   Etats-Unis : 22/12/1932

 

Sortie aux États-Unis : 22 décembre 1932

 

FILM RESTAURÉ

 

 

France : 05/11/2002 (en DVD)

France : 16/10/2007 (en DVD)

France : 23/02/2010 (en DVD)

France : 01/03/2016 (en DVD)

France : 01/03/2016 (en Blu-ray)

 

Genre Fantastique

Pays  Etats-Unis

 

Durée   01 h 13

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Ikaria XB 1

 de Jindrich Polák ,

Tchécoslovaquie ,

1963

 

Ce film précède de 3 ans Star Trek (ou Patrouille du cosmos au Québec et au Nouveau-Brunswick) et de 5 ans 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, sorti en 1968.

 

Ce denier connaissait le film, il avait en effet l’habitude de se faire livrer les films de SF des pays de l’Est, il  le considérait comme un grand film.

 

Sans allez jusque-là, on peut considérer que ce fut une avancé, on y trouve une scène reprise dans le film « Solaris »  (acteurs George Clooney et Natascha McElhone, Réalisateur : Steven Soderbergh, .sortie francaise19  novembre 2002).

 

Une ressortie en salle est prévue dans  le 1er semestre 2017, nous en reparlerons donc certainement à ce moment-là.

 

 

Résumé et Fiche technique, Institut Lumière  

 

Nous sommes en 2163, le vaisseau spatial Ikarie XB 1 se dirige vers l’étoile Alpha Centauri, à la recherche de formes de vie extraterrestre. Avec à son bord une quarantaine de scientifiques, le vaisseau navigue pendant près de 28 mois. Confrontés à tous les dangers, les membres de l’équipage doivent apprendre à vivre ensemble.

 

 

Aujourd’hui un classique, Ikarie XB 1, du cinéaste tchèque Jindrich Polák, est présenté pour la première fois en 1963, au Festival international de Science-Fiction de Trieste. Largement salué par la critique, le film remporte l’Astéroïde d’or, qu’il partage avec La Jetée de Chris Marker.

 

Sous le titre de Voyage to the End of the Universe, le film est ensuite projeté à l'étranger dans une version remontée et doublée en anglais.

Ce montage alternatif, modifiant jusqu’à la scène finale, en détourne totalement le sens.

 

En 2016, le film est restauré en 4K, par la National Film Archive (NFA) au Hungarian Filmlab.

 

On redécouvre aujourd’hui, dans un sublime noir & blanc, la version originale d’Ikarie XB 1.

 

Polák livre ici une fable morale, mais également un incroyable travail visuel, peuplé d’effets spéciaux étonnants.

 

Odyssée spatiale, mais surtout humaine,Ikarie XB 1 s’inspire du roman Le Nuage Magellan de l’auteur polonais Stanislaw Lem, grande plume de la science-fiction, à qui l'on doit le célèbre Solaris, porté à l’écran par Andreï Tarkovski et Steven Soderbergh.

 

 

Ikarie XB 1, chef-d’œuvre venu de l’Est, aurait inspiré quelques-uns des plus grands films de science-fiction, parmi lesquels Alien de Ridley Scott,Sunshine de Danny Boyle ou encore 2001 l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick.

 

« Ikaria XB 1, du Tchèque Jindrich Polák. C’est le nom du premier long métrage de science-fiction complètement adulte. […] La beauté sublime, quotidienne, des décors, qui sont, au bout d’un instant, familiers, habitables, comme si l’on se trouvait à bord d’un grand voilier qui double le cap Horn, la grâce des personnages, la justesse humaine profonde des rapports nouveaux qui s’établissent, font d’Ikaria XB 1 le film qu’on a envie de montrer et de remontrer aux amateurs, pour le plaisir, et de montrer et remontrer à ceux qui n’aiment pas, pour qu’ils touchent des yeux ce que la science-fiction peut apporter au cinéma. » (Pierre Kast, Cahiers du cinéma n° 149, novembre 1963)

 

  

Ikarie XB 1 (Ikaria XB 1)

Tchécoslovaquie, 1963, 1h28, noir et blanc, format 2.35

Réalisation : Jindrich Polák

Scénario : Jindrich Polák, Pavel Jurácek, d’après le roman Le Nuage Magellan (Oblok Magellana) de Stanislaw Lem

Photo : Jan Kalis, Sasa Rasilov

Effets spéciaux : Karel Cisarovsky, Jirí Hlupý, Jan Kalis, Pavel Necesal, Milan Nejedlý, Frantisek Zemlicka

Musique : Zdenek Liska

Montage : Josef Dobrichovský

Décors : Karel Lukas, Jan Zázvorka

Costumes : Dena Rova

Production: Filmové studio Barrandov

Interprètes : Zdenek Stepánek (Vladimir Abajev), Frantisek Smolík (Anthony Hopkins), Dana Medrická (Nina Kirova), Irena Kacírková (Brigitta), Radovan Lukavský (MacDonald), Otto Lackovic (Michal), Miroslav Machácek (Marcel Bernard), Jirí Vrstála (Erik Svenson), Rudolf Deyl (Ervin Herold), Jaroslav Mares (Milek Wertbowsky)

 

Issu de la collection du Centre national tchèque

 

Présentation au Festival de Science-fiction de Trieste : juillet 1963

Sortie en Tchécoslovaquie : 23 juillet 1963

 

Ressortie en salle le 1er semeste 2017

 

 FILM RESTAURÉ

Ikaria XB 1
Ikaria XB 1

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Affiche Japonaise et Belge du Film, photo extrait du film.
Affiche Japonaise et Belge du Film, photo extrait du film.
Affiche Japonaise et Belge du Film, photo extrait du film.

Affiche Japonaise et Belge du Film, photo extrait du film.

Alphaville,

une étrange aventure de Lemmy Caution

de Jean-Luc Godard ,

France, Italie , 1965.

 

Comme nous le faisons à presque chaque festival, nous avons donné la parole à deux jeunes après la projection du film.

 

Vous trouverez le fichier audio en bas de page.

Au grand regret de tous, Anna Karina avait  annulé sa présentation, et à priori sa venue au festival.

 

Résumé du film et fiche technique Institut Lumière.

Lemmy Caution (Eddie Constantine), le célèbre agent secret, part pour la ville futuriste d’Alphaville. Là, il doit retrouver et ramener Henry Dickson (Akim Tamiroff), son ancien collègue et créateur de la machine Alpha 60, qui contrôle Alphaville. Lemmy Caution est confronté à une population désormais privée de sentiments et pour laquelle les mots n’ont plus de valeur. Il va alors tenter de détruire Alpha 60.

 

 

Alphaville marque un tournant dans la carrière d’Eddie Constantine, qui joue pour la première fois dans un film de cet ordre. Cette première collaboration avec Godard offre une nouvelle dimension à Lemmy Caution, après cinquante films en douze ans dans lesquels l'acteur a joué dans le même registre. L’accueil du film est mitigé (500 000 entrées, ce qui est peu pour Constantine) – mais la même année Godard réaliseraPierrot le fou, un de ses plus grands succès, devenu mythique.

 

« Poésie, tendresse… Sauver ceux qui pleurent » : la note de suicide de Henry Dickson résume le message de Godard. Alphaville est une condamnation de la société moderne qui s’annonce dans les années 1960 et de la déshumanisation qu’elle entraîne. L'urbanisme glacé et les machines caractérisent la modernisation, alors que l’art – Paul Eluard et son Capitale de la douleur lu par Natacha – sauvegarde la conscience et l’amour.

 

 

Son budget ne lui permettant pas de construire des décors, Godard a tourné à Paris, dans des lieux qui lui évoquaient ce que serait l’an 2000 – le rond-point de La Défense, la piscine moderne d’un groupe scolaire de Vincennes, le métro aérien – afin de créer sa dystopie futuriste. Il a accentué la froideur et l’obscurité des lieux en choisissant de tourner dans un noir et blanc peu contrasté.

 

« Convoquant les codes du film noir américain, Godard met en scène dans un enchaînement de plans d’un beauté sidérante un monde où les affects ont été balayés et où la mémoire est effacée à mesure qu’elle se constitue, tout en distillant comme des blagues une rafale de références à la bande dessinée, à la littérature classique, aux films de vampires de l’époque du muet. » (Isabelle Regnier, Le Monde, 7 février 2010)

 

 

 

Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution

France, Italie, 1965, 1h40, noir et blanc, format 1.37

Réalisation & scénario : Jean-Luc Godard

Assistant réalisation : Jean-Pierre Léaud

Photo : Raoul Coutard

Musique : Paul Misraki

Montage : Agnès Guillemot

Décors : Pierre Guffroy

Production : Athos Films, Chaumiane, Filmstudio

Interprètes : Eddie Constantine (Lemmy Caution), Anna Karina (Natacha von Braun), Akim Tamiroff (Henry Dickson), Howard Vernon (le professeur von Braun), Jean-André Fieschi (le professeur Heckell), Jean-Louis Comolli (le professeur Jeckell), Michel Delahaye (l’assistant)

 

Sortie en France : 5 mai 1965 

Présentation au Festival de Berlin : juin 1965

Sortie en Italie : 7 août 1965

 

FILM RESTAURÉ

 

samedi 15 octobre 2016 à 17:30  La Fourmi

Paroles dee Festivaliers: Alphaville de Godart

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Géant de fer de Brad Bird (1999)

Le Géant de fer

de Brad Bird

(1999)

 

Le jeune public lyonnais pourra découvrir en en avant-première de sa ressortie en salles, le 7 décembre prochain, un film du réalisateur de en 2004 : Les Indestructibles (The Incredibles) et en 2007 : Ratatouille, pour ce qui concernent les films pour la jeunesse.

 

Mercredi 12 octobre à 14h30

À la Halle Tony Garnier

Goûter offert après la séance !

4/6 Euro l’entrée.

 

 

A noter deux choses, premièrement en plus du film « Le Géant de fer », le jeune public peu assisté aux projections de la rétrospective de Buster Keaton, de « Peau d’âne » de Jacques Demy et de la « Mélodie du bonheur » de Robert Wise.

 

 

La deuxième est que les enfants hospitalisé ne sont pas oublié.

 

 

En partenariat avec Les Toiles Enchantées depuis 2010 le Festival Lumière propose des projections dans les services pédiatriques de la région lyonnaise.

 

En 2016, le festival Lumière sera de nouveau présent au sein de ces hôpitaux, en partenariat avec Les Toiles Enchantées.

 

Projection à l'Hôpital Femme-Mère-Enfant à BRON :

Le Géant de fer de Brad Bird (1h26) VF

 Mercredi 12 octobre à 14h30

En présence de Clotilde Courau

 

Centre Léon Bérard

Le Géant de fer de Brad Bird (1h26) VF

 Jeudi 13 octobre à 18h15

En précence de Julie Bertuccelli

Avec le soutien de BNP Paribas

 

 

 

Résumé et fiche technique

(source :allociné, Institut Lumière)

 

La touchante amitié d’un petit garçon et d’un robot géant venu d’une planète inconnue. Un chef-d’œuvre de l’animation de la fin des années 1990, pépite du studio Warner Bros par Brad Bird (Les Indestructibles, Ratatouille), devenu l’un des talents de Pixar.

En savoir +

 

Film présenté en VF.

*Ressortie en salles le 7 décembre prochain.

 

Remerciements à Warner Bros.

 

 

Billets en vente !

6 € adultes / 4 € enfants (moins de 12 ans)

Achat conseillé des places à l’avance

 

 

 

Réalisateurs Brad Bird 

 

 

 

Acteurs de doublage (Voix originales)

Jennifer Aniston  Rôle : Annie Hughes

Harry Connick Jr  Rôle : Dean McCoppin

Vin Diesel  Rôle : Iron giant

Eli Marienthal Rôle : Hogarth Hughes

Cloris Leachman  Rôle : Mrs. Lynley Tensedge

John Mahoney  Rôle : General Rogard

M. Emmet Walsh  Rôle : Earl Stutz

James Gammon  Rôle : Mary Loach

Kent Mansley Christopher MacDonald

 

 

Scénario

Scénariste Brad Bird, Tim McCanlies

 

Soundtrack

Compositeur Michael Kamen

 

Interprète (chansons du film) Brad Bird

 

Parolier (chansons du film) Teddy Newton

 

 

Production

Productrice Allison Abbate

 

Equipe technique

 

Directeur de la photographie Steven Wilzbach

Monteur Darren T. Holmes

Chef décorateur Mark Whiting

Réalisateur/Concepteur de story-board Teddy Newton

 

 

Sociétés

Production

Warner Bros.

Production

Warner Bros. Animation

Distributeur France (Sortie en salle)

Warner Bros. France

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DRACULA Tod Browning  Bela Lugosi

DRACULA

Tod Browning 

Bela Lugosi

 

Premier film fantastique parlant, il incarne le début du renouveau du film de genre, après la période du muet.

 

Bela Lugosi, n’était pas le premier choix pour  le rôle, suite une blessure de l’acteur pressenti, Bela Lugosi qui interprétait depuis deux ans le rôle de Dracula au théâtre, fut à quelques semaines du début du tournage, choisi pour tenir le rôle.

 

Cela joua sur son interprétation, jugé  par certains trop théâtral.

 

Je n’entrerai  pas dans la polémique du meilleur interprète de Dracula : Bela Lugosi ou Christopher Lee, je vous laisse le soin de le faire via les commentaires.

 

À noter qu’à plusieurs reprises, le terme Dracula ou Comte Dracula est substitué par celui de Nosferatu, dans un contexte où il semble admis pas tous, que cela est un synonyme. Ce fait est une référence, voir peut-être même plus, un hommage au film Nosferatu le vampire (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens en version originale) film muet allemand réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau sorti en 1922, adapté du roman Dracula sans que ce dernier eu les droits d’où une bataille judiciaire épique.

 

 

Résumé du film et fiche technique

Malgré les avertissements, Renfield rend visite au comte Dracula dans son château des Carpates... Tod Browning confère au mythe littéraire une puissance visuelle rare et fait entrer Bela Lugosi au panthéon des acteurs mythiques.

 

Réalisateur(s) : Tod Browning

Acteurs et actrices

 

Bela Lugosi Rôle : Dracula

Helen Chandler Rôle : Mina Seward

David Manners   Rôle : Jonathan Harker

Dwight Frye   Rôle : Renfield

Edward Van Sloan  Rôle : Pr Abraham Van Helsing

Herbert Bunston  Rôle : Jack Seward

Frances Dade  Rôle : Lucy Weston

Joan Standing  Rôle : Briggs

 

 

 

Scénario

 

 

Scénariste

 

John L. Balderston D'après l'oeuvre de Bram Stoker

 

 

Soundtrack

 

Compositeur Philip Glass

 

Production

 

 

Producteur Carl Laemmle Jr.

 

Equipe technique

 

Directeur de la photographie Karl Freund

 

Maquilleur Jack P. Pierce

 

Sociétés

Production

Universal Pictures

 

USA • 1931 • 1h15 • Anglais VOSTFR

 

 

Pathé Bellecour me 12 à 21h45

(présentation Julie Bertuccelli)

DRACULA Tod Browning  Bela Lugosi

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Affiche d'époque

Affiche d'époque

THE INVISIBLE MAN 

L’HOMME INVISIBLE

James Whale

Festival Lumiere 2016

 

Ce film est l’adaptation d’un roman de HG Wells, les effets spéciaux étaient particulièrement soignée et originaux, il reste crédible de nos jours. La longue scène de l’auberge, fut tournée en deux fois, une premières avec tous les acteurs y compris Claude Rains (homme invisible) entièrement recouvert de feutre noir, puis retournée sans lui avec de nombreuses marques au sol, ensuite l’on superposa les deux pour tirer un négatif ou Claude Rains était invisible, de cette manière on contourna le problème du détourage qui quand un personnage est isolé ne pose pas de problème, mais devient une grosse galère dès que d’autre personnages le touche, comme par exemple  le tenir par le bras.

 

Curieusement, on se prend à aimer ce personnage qui deviens de plus en plus fou, de plus en plus  violent.

 

Claude Rains, arrive a donner vie à un personnage,  alors que l’on ne voie jamais l’acteur, au mieux recouvert de bandelette genre momie (nous en  parlerons prochainement de La Momie, également programmée) ou tous bonnement invisible et dans ce cas, tout l’art de l’acteur est dans les intonations de sa voix.

 

 

Un vrai classique des films de science-fiction.

 

 Résumé et fiche technique :  

 

 

 

Un scientifique ayant trouvé le moyen de devenir invisible cherche désespérément l’antidote à sa formule... Sommet de l’âge d’or du cinéma fantastique hollywoodien, et une interprétation hallucinée de Claude Rains.

 

Réalisateur(s) : James Whale Interprète(s) : Claude Rains, Gloria Stuart, WM Harrigan

 

USA • 1933 • 1h11 • Anglais VOSTFR

 

 

 

l Institut Lumière ve 14 à 14h30

l Cinéma Opéra sa 15 à 16h

 

 

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Les Prédateurs Catherine Deneuve David Bowie

LUMIERE 2016

Les Prédateurs

Catherine Deneuve

David Bowie

 

Il y a peu sur ce site, j’avais annoncé que le prix Lumière2016 serait attribué à Madame Catherine Deneuve, un internaute, auquel j’avais répondu, prétendait qu’elle n’avait jamais tourné de SF ou de film fantastique.

 

Surement trop jeune pour bien connaitre la carrière de la star française, Catherine Deneuve  à interpréter des rôles dans les genres les plus divers. Pour ce qui concerne les genres de l’imaginaire cela va du Merveilleux avec « peau d’âne », les films plus difficilement  classables de Luis Buñuel et pour en venir au film concerner par cet article dans des films fantastiques, film de vampire, et que l’on ne me parle pas de « avec les codes de…mais pas… ».

 

 Sinon je m’énerver sérieusement et je tiens à garder ma tension du jeune homme que je suis plus.

 

Bref on retrouve deux des plus grandes stars du cinéma mondial dans ce film, David Bowie a été un autant un grand musicien qu’un grand acteur (Furyo, labyrinthe, l’homme qui venait d’ailleurs…).

 

Ce film d’épouvante mériterait d’être largement plus connu, Catherine Deneuve y est pharaonique ainsi que David Bowie.

 

Fil indispensable dans votre dvdthéque.

 

Samedi 15 octobre 2016 à 17:45 Cinéma Opéra en présence de Régis Wargnier

 

Fiche du Film (Institut Lumière)

 

The Hunger

de Tony Scott ,

Royaume-Uni,

États-Unis ,

1983

 

Née en Égypte, il y a près de quatre mille ans, Miriam (Catherine Deneuve) est une immortelle. Grâce au sang frais dont elle se nourrit, elle conserve une jeunesse éternelle qu’elle partage avec son compagnon John (David Bowie) depuis trois cents ans. Soudain, ce dernier est frappé d’un vieillissement accéléré. Pour le sauver, Miriam fait appel à Sarah (Susan Sarandon), médecin spécialisée dans les mécanismes du vieillissement.

 

 

Adaptant le roman de l’auteur horrifique Whitley Strieber, Tony Scott, venu du monde de la publicité, livre, avec Les Prédateurs, un premier long métrage atypique, qui sera présenté hors compétition au Festival de Cannes en 1983.

 

Cet héritage publicitaire, le réalisateur l’entretient, cultivant avec soin une esthétique sophistiquée, aux allures de vidéo-clip. Les décors sont superbes et les costumes de Catherine Deneuve spécialement conçus par Yves Saint-Laurent. Lumière bleutée, plans striés, effets de voilages : Scott imprime à son film une plastique glaçante de cinéma publicitaire, grâce au talent de son chef opérateur Stephen Goldblatt.

 

 

 

PREDATEURS-1983-01

 

 

 

Dans les salles, le film échoue à trouver son public et la critique reproche au cinéaste ses excès de style, ce look new-wave qui a pourtant contribué ensuite à faire des Prédateurs un film emblématique des années 1980.

 

Les Prédateurs, c’est également un casting à l’alchimie remarquable, dans lequel on trouve Catherine Deneuve, subversive, froide, altière, aux côtés de la jeune Susan Sarandon et de David Bowie, figure rock androgyne.

 

Résolument ancré dans son époque, Les Prédateurs propose, en filigrane, derrière le brio de sa mise en scène, des thèmes de sa génération : l’apparition du sida, la contamination, l’impuissance de la médecine, mais également l’homosexualité féminine, à travers la relation sensuelle que nouent Catherine Deneuve et Susan Sarandon.

 

Film d’épouvante aux accents psychologiques, Les Prédateurs redéfinit les contours et les formes du mythe du vampire. À l'image de son titre original, The Hunger, le film exploite l’appétit de vivre, la faim dévorante de jeunesse, une quête insatiable, sanglante et libidineuse. Référence queer et pop, Les Prédateurs s’impose aujourd’hui comme un film culte du cinéma fantastique.

 

 

 

Les Prédateurs (The Hunger)

Royaume-Uni, États-Unis, 1983, 1h36, couleurs (Metrocolor), format 2.35

Réalisation : Tony Scott

Scénario : Ivan Davis, Michael Thomas, d’après le roman Les Prédateurs (The Hunger) de Whitley Strieber

Photo : Stephen Goldblatt

Effets visuels : Paul Corbould, Garth Inns, Graham Longhurst

Musique : Denny Jaeger, Michel Rubini, Bauhaus, Iggy Pop…

Montage : Pamela Power

Décors : Brian Morris

Costumes : Milena Canonero, Yves Saint-Laurent (pour Catherine Deneuve)

Production : Richard Sheperd, Metro-Goldwyn-Mayer, Peerford Ltd.

Interprètes : Catherine Deneuve (Miriam Blaylock), David Bowie (John Blaylock), Susan Sarandon (Sarah Roberts), Cliff De Young (Tom Haver), Beth Ehlers (Alice Cavender), Dan Hedaya (le lieutenant Allegrezza), Rufus Collins (Charlie Humphries), Suzanne Bertish (Phyllis), James Aubrey (Ron), Bessie Love (Lilybelle), Willem Dafoe (l’homme dans la cabine téléphonique)

 

Sortie aux États-Unis : 29 avril 1983

Présentation au Festival de Cannes : 10 mai 1983

Sortie en France : 13 juillet 1983

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