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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Articles avec #bd

Basseau s’envole.

 

Basseau s’envole.

 

Et pour cette 8e année consécutive, le Centre Social Culturel et Sportif de Basseau à Angoulême, c’est vraiment envolé, vers l’Algérie.

 

Des liens se sont créés avec une école d’Alger à travers le Festival International de la BD d’Angoulême et le Festival International de la BD d’Alger.

 

Ce 8e numéro comprend donc une partie réalisée par les élèves de l’école Draria d’Alger.

 

Chaque année les jeunes du quartier de Basseau réalisent depuis 8 ans un album, souvent très revendicatif pour leurs jeunes âges, et encore plus souvent marqué du coin du bon sens.

 

Abordant quasiment tous les thèmes que peuvent connaitre les jeunes de quartiers populaires, on est toujours aussi étonné de leurs maturités.

 

Les premiers ne sont plus là bien sûr, chaque année voit son lot d’arrivées et de départs dans l’équipe de jeunes, mais l’esprit est toujours le même.

 

Depuis 4 ans le Centre Social  Culturel et Sportif du quartier Basseau, ce battait pour sa survie, c’est chose faite, le centre continuera a existé.

 

Je ne serais que trop vous recommander d’acheter cet album (et les anciens numéros) soit sur place si vous êtes ou passez à Angoulême, soit par correspondance:

 

Centre Social Culturel et Sportif de Basseau

Bat le Corsaire

Rue Jean de Verrazano

16000 Angoulême

France

 

Tel : +(33) 05 45 91 68 64

Basseau s’envole.
Basseau s’envole.

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Avec l'aimable autorisation d'Otsuka Eiji
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Avec l'aimable autorisation d'Otsuka Eiji
Avec l'aimable autorisation d'Otsuka Eiji
Avec l'aimable autorisation d'Otsuka Eiji

Avec l'aimable autorisation d'Otsuka Eiji

Espace PolarSNCF © dessin Mai Li Bernard
Espace PolarSNCF © dessin Mai Li Bernard
Espace PolarSNCF © dessin Mai Li Bernard
Espace PolarSNCF © dessin Mai Li Bernard

Espace PolarSNCF © dessin Mai Li Bernard

© scnénario.com et les dessinateurs respectifs
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© scnénario.com et les dessinateurs respectifs
© scnénario.com et les dessinateurs respectifs
© scnénario.com et les dessinateurs respectifs
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© scnénario.com et les dessinateurs respectifs
© scnénario.com et les dessinateurs respectifs

© scnénario.com et les dessinateurs respectifs

Prochainement un article sur la Trilogie
Prochainement un article sur la Trilogie

Prochainement un article sur la Trilogie

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Trish Trash, rollergirl sur Mars, Dargaud, 2015
Trish Trash, rollergirl sur Mars, Dargaud, 2015

Trish Trash, rollergirl sur Mars, Dargaud, 2015

Entretien JESSICA ABEL

Trish Trash,

rollergirl sur Mars,

Dargaud, 2015

Stéphane Dubois,

Vous sortez : «  Trish Trash, rollergirl sur Mars » à quel public vous adressez vous ?

 

Jessica Abel,

À partir de 15 ans on peut le lire jusqu’as 100 ans (rire)j, Trish Trash habite sur Mars, planète en cours de terraformation, personnage central de cette trilogie ,elle rêve d’être une star de Rollergil, pour pouvoir échappé à l’ennui et sa famille d’adoption.

 

Stéphane Dubois,

C’est un monde totalitaire ?

 

Jessica Abel,

Pas dans le sens politique tu terme, c’est un complexe capitaliste, une entreprise capitaliste qui exploitent les gens à la limite de l’esclavage.

Un peu sur le modèle des contrats qui permirent le peuplement de l’Australie.

 

J’ai déjà dessiné le second tome de Trish Trash, il est terminé.

 

Cela sera une trilogie.

J’aimerais que cet album soit diffusé aux USA.

 

Je fais les dessins, les décors sont faits par mon assistance et j’ai un coloriste, c’est la méthode de travail américaine, un peu comme ateliers les peintres  de la renaissance.

 

Stéphane Dubois,

Vous avez aussi publié une histoire de vampire ?

 

Jessica Abel,

Oui, une histoire assez humoristique qui se passe a Los Angeles avec un vampire…végétarien ?

 

Stéphane Dubois,

Vous avez enseigné la bande dessinée pouvez-vous nous en parler ?

 

Jessica Abel,

J’ais enseigner durant 12 ans à  School of Visual Arts à New York, j’ais publier deux  manuels (avec Matt Madden  ) , sur le procéder narrative, c’est pareil pour la Franco-belge ou les comics, seuls change des aspects comme le découpage…

 

Maintenant je suis résidente  La Maison des auteurs de la BD d’Angoulême depuis 2 ans et demi et je pense le rester encore 1 ou 2 ans.

 

Stéphane Dubois,

Comment avez-vous vous commencer la bande dessinée.

 

Jessica Abel,

J’ais commencer par de petites histoires de 4 ou 5 pages (voir bibliographie NDLR), ils ont été publie en anthologie dans Mirror, Window et Soundtrack, et j’ai également coscénariste la comédie romantique vampirique Ouvert la Nuit,  j’ais publier  chez Delcourt un roman graphique « La Perdita » .

 

 

Biographie

Elle commence à dessiner des bandes dessinées à l'Université de Chicago. En 1992, elle présente une impression maison de son comix Artbabe à Fantagraphics lors de la Chicago Comics Convention, sans succès. Quatre ans plus tard, elle publie toujours Artbabe (un numéro par an) et finit par attirer l'attention de Fantagraphics qui est, depuis, son éditeur.


En 2005, elle termine La Perdida un récit de fiction qui se passe au Mexique.

 

À côté de son activité d'auteur, Jessica Abel enseigne dans la section bande dessinée de l'école des arts visuels (School of Visual Arts) de New York.

Elle est mariée à l'auteur Matt Madden, également enseignant dans la même école.

En 2015, elle publie le premier tome d'une trilogie directement en français, Trish Trash, rollergirl sur Mars, pour Dargaud.

 

Bibliographie

Prix et récompenses

  • 1997 : Prix Harvey du meilleur nouveau talent
  •  
  • 2002 : Prix Harvey de la meilleure nouvelle série pour La Perdida
  •  
  • nommé pour le prix « Essentiels » au FIBD d'Angoulême, en 2006

 

Ouvert la nuit  Abel ( Scénario )   Pleece ( Dessin )   SORIA ( Scénario )

Ouvert la nuit Abel ( Scénario ) Pleece ( Dessin ) SORIA ( Scénario )

Ouvert la nuit

Abel

( Scénario )

Pleece

( Dessin )

SORIA

( Scénario )

 

Quand on est végétarien, le pire en devenant un vampire, ce n'est pas d'avoir à se nourrir de sang, c'est de savoir que c'est pour l'éternité !

 

C'est ce que se dit Dave, devenu vampire à Los Angeles, et contraint pour payer son loyer de devenir l'employé de son maître.

 

Il travaille donc dans un magasin pour vampires, en assurant le tour de nuit.

Sa vie éternelle va changer quand il tombe amoureux d'une jolie mortelle gothique...

 

Une comédie romantique dans la droite ligne de Clerks et Buffy, deux séries télé mythiques chez les ados/jeunes adultes, avec en vedette le plus sympathique loser de l'histoire des vampires !

Entretien Jessica Abel Trish Trash, Dargaud

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PALMARÈS OFFICIEL 2015 42e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême
• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DE LA BANDE DESSINÉE ALTERNATIVE

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DE LA BANDE DESSINÉE ALTERNATIVE

PALMARÈS OFFICIEL 2015 42e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême

PALMARÈS OFFICIEL 2015

42e Festival international

de la bande dessinée d’Angoulême

 

• FAUVE D’OR - PRIX DU MEILLEUR ALBUM, parrainé par Cultura

L’Arabe du futur, Tome 1

Riad Sattouf / Allary

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX SPECIAL DU JURY, parrainé par Cultura

Building Stories

Chris Ware / Delcourt

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DE LA SÉRIE, parrainé par Cultura

Lastman, Tome 6

Balak, Mickaël Sanlaville et Bastien Vivès / Casterman

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX RÉVÉLATION, parrainé par Cultura et Europe 1

Yekini, le roi des arènes

Lisa Lugrin et Clément Xavier / Editions Flblb

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DU PATRIMOINE, parrainé par la Caisse d’Epargne

San Mao, le petit vagabond

 

Zhang Leping / Fei

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX DU PUBLIC CULTURA

Les Vieux fourneaux, Tome 1 - Ceux qui restent

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet / Dargaud

 

• FAUVE POLAR SNCF

Petites coupures à Shioguni

Florent Chavouet / Philippe Picquier

 

• FAUVE D’ANGOULEME – PRIX JEUNESSE

Les Royaumes du Nord, Tome 1

Clément Oubrerie et Stéphane Melchior / Gallimard

Édité par l’association Une autre image (France)

 

• PRIX JEUNES TALENTS, parrainé par la Caisse d’Epargne

1er lauréat : Camille Debray pour « Maman »

2e lauréat : Cloé Francisci pour « Ballet » (Prix aufeminin)

3e lauréat : Anna Griot pour « Boat People »

 

• PRIX JEUNES TALENTS POITOU-CHARENTES, parrainé par la région Poitou-Charentes

Quentin Jeulin

 

• PRIX DU CONCOURS DE LA BD SCOLAIRE « A L’ECOLE DE LA BD », parrainé par la Caisse d’Epargne et le Ministère de l’Education Nationale

 

- Prix d’Angoulême de la BD Scolaire :

Margaut Shorjian

 

- Prix Graphisme du Concours de la BD Scolaire :

Louis Fourel

 

- Prix Scénario du Concours de la BD Scolaire :

Catherine Manesse

 

- Prix Coup de Coeur du Concours de la BD Scolaire :

Fanny Ehl

 

- Prix BD des Régions :

Thomas Ouedraogo

 

• PRIX DES ÉCOLES D’ANGOULÊME, en partenariat avec la Mairie d’Angoulême et l’Inspection Académique de la Charente

Nas poids plume Tome 1 d’Ismaël Méziane / Glénat

 

• PRIX BD DES COLLÈGES POITOU-CHARENTES, avec le rectorat de Poitiers

Alisik Tome 1 de Helge Vogt, Hubertus Rufledt et Bisson Pierre / Le Lombard

 

• PRIX DES LYCÉES POITOU-CHARENTES, avec le rectorat de Poitiers

Choc Tome 1 - Les fantômes de Knightgrave de Stéphane Colman et Éric Maltaite / Dupuis

 

• PRIX RÉVÉLATION BLOG, parrainé par Vraoum

Mademoiselle Karensac pour son blog http://blickaboo.blogspot.fr/

 

• PRIX CHALLENGE DIGITAL, parrainé par la Caisse d’Epargne

Oscar Langevin pour « Moontagne »

 

 

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Entretien

Allais, Jean-Marc

Il pennello

 

Stéphane Dubois,

Avec « Il pennello », tu nous livres avec Serge Perrrotin, une histoire de pinceau magique ?

 

Jean-Marc Allais,

Effectivement, c’est un peintre raté, qui a l’occasion de se procurer un pinceau créée par Léonard de Vinci, et qui permet à n’importe qui de peindre comme un grand artiste.

 

Il va utiliser ce pouvoir sans trop savoir le maitriser, comme un apprenti sorcier. On y retrouve le mythe de Faust.

 

Stéphane Dubois,

Il s’agit d’un one-shot ?

 

Jean-Marc Allais,

C’est en un volume de 90 pages, c’est beaucoup pour un album, mais nous ne voulions pas frustrer le lecteur.

Nous y avons fait deux clins d’œil à des auteurs connus : Serge Le Tendre et Régis Loisel avec La Quête de l'oiseau du temps.

 

Stéphane Dubois,

Comment vient-on à la BD avec des études de biologie et d’électronique ?

 

Jean-Marc Allais,

En fait, il s’agit du hasard, j’ai fait des études de biologies, avant de travailler dans l’industrie de l’électronique,  en 2003, j’ai dû me réorienter.

 

J’ai eu la possibilité de continuer dans l’électronique ou de faire totalement autre chose.

 

J’avais décidé de me lancer dans la peinture, le hasard, si sans est un, a fait que j’ai été orienté vers la bande dessinée.

Stéphane Dubois,

Parallèlement a « Il penello » tu reprends le dessin de la série « Crow Dog » dont 5 volumes sont déjà parus.

 

Jean-Marc Allais,

Le tome 6 est en court d’écriture, j’en suis à la planche 17. Il devrait sortir fin 2015 débuts 2016.

 

La difficulté est de continuer dans la même veine, de faire évoluer le personnage, en partant de cce qu’il est  dans le tome 5, sans défigurer le personnage.

 

Stéphane Dubois,

À plus long terme, tu penses continuer dans le fantastique ?

 

Jean-Marc Allais,

J’ai des projets, le fantastique, la SF oui, sauf de la « fantasy » ou je ne me vois pas du tout travaillé, mais le « temporel » par exemple oui j’aimerais bien. Je suis plus dans des dessins plus réalistes, c’est pour ça que je ne me vois pas dans des œuvres de fantasy.

 

SA BIOGRAPHIE

Après avoir commencé très tôt à dessiner, je me tourne tout naturellement... vers des études de biologie puis d'électronique ! Domaine dans lequel je travaille durant deux décennies. Parallèlement, j'apprends à peindre des portraits à l'huile et je reviens par hasard -mais le hasard existe-t-il ?- au dessin, en collaboration avec Serge Perrotin sur le projet Il pennello.

(texte biographie: Sandawe)

 

photo © Sandawe

photo © Sandawe

Entretien Allais, Jean-Marc Il pennello

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Toxic Boy
Toxic Boy

Toxic Boy

Entretien :

Xavier  

Toxic Boy

 

Stéphane Dubois,

Depuis quand fais-tu de la BD ?

 

Xavier,

J’ais commencer vers 17 ans, mais je mis suis mis sérieusement vers mes 20 ans.

 

Stéphane Dubois,

Tu viens de sortir « Toxic Boy »  aux Éditions Sandawe de quoi s’agit-il ?

 

Xavier,

C’est à la croisée des genres, au premier abord les gens pensent à un manga à cause de son format, une pagination importante de plus  de 300 pages. C’est dessiné à l’encre ce qui renforce encore cette impression de manga, mais la narration est dans le style de la Bande dessinée franco-belge.

 

Pour ce qui concerne l’histoire,  il s’agit d’une grande aventure qui parle d’écologie sans se prendre au sérieux. Un enfant en perdition dans un monde où il y a des geysers de produits toxiques, qui surviennent sans que l’on sache ou et transforme les gens en zombies, en monstres.

 

Cet enfant contrairement aux autres, redevient normal au bout d’un moment, il se précipite donc dans ces geysers toxiques alors que tout le monde cherche as les évités.

 

Le premier tome de « Toxic Boy » était fini quand j’ai présenté le  projet à Sandawe. Cela sera une tétralogie de 1200 pages environ.

 

Je voulais prendre mon temps , j’en avais assez des one-shot, imposé par les éditeurs classiques, c’est aussi l’avantage de ce format.

 

Stéphane Dubois,

Tu avais fait quoi comme album avant celui-là ?

 

Xavier,

J’avais réalisé aux Éditions Soleil, un album qui n’est jamais sorti, en raison de la crise qu’il traversait, j’ai comme d’autres auteurs et dessinateurs été l’une des victimes.

 

Ensuite j’ai fait une série de trois tomes aux Éditions Glénat. Root racontait l’histoire d’une gamine qui naissait dans une famille de barbare qui tentait de les ramenés sur le « bon chemin ».

 

Stéphane Dubois,

Pour finir une question d’actualité, que penses-tu du Grand Prix 2015 ?

 

Xavier,

Heuuuuuuuuuuuuuuuuuuu (prenant un air très inspiré), faudrait que je sache qui sait (rire).

 

Stéphane Dubois,

Il s’agit d’Otomo, premier mangaka à avoir obtenu ce prix.

 

Xavier,

J’en suis très heureux, c’est un dessinateur qui a beaucoup influencé mon travail. Il fait partie de ces mangakas qui sont très influencés par la « Franco-belge », il est pour moi international, je pense que cela a été plus facile à lui attribuer que cela l’aurait été pour de « purs » mangakas.   

 

 

Sa biographie (officielle)

C’est lors de son entrée en Maths Sup que Xavier Henrion découvre le dessin. Depuis ce jour et malgré sa naissance en 1979, Xavier ne vieillit plus. À 17 ans donc, il décide d'arrêter ses études scientifiques et entame une croisade pour tenter de rattraper son retard. Il enchaîne des écoles d´art à Paris, Angoulême et Bruxelles pour perfectionner son dessin et apprendre les rudiments de la bande dessinée. C'est à 17 ans qu'il signe son premier album en collaboration avec le scénariste Éric Omond aux éditions Soleil, album qui, tristement, ne sortira jamais. Malgré tout, Xavier travaille sur d'autres projets, notamment ROOT, avec Tehem au scénario, série humoristique qui entre dans la prestigieuse collection « Tchô! la collec’… » de Glénat.

 Texte © Glénat

 

 

Sa Bibliographie

 

Root  en cours  de 2007 à 2009  (Glénat)

 

En chemin elle rencontre...  en cours  en 2009

 

Sticky Pants  One shot en 2014

 

Toxic Boy  en cours  en 2014 (Sandawe)

 

 

Xavier en dédicace

Xavier en dédicace

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Gilles le Coz Yo-Yo post mortem
Gilles le Coz Yo-Yo post mortem

Gilles le Coz Yo-Yo post mortem

Entretien :

Gilles le Coz

Yo-Yo post mortem

 

Stéphane Dubois,

Comment avez-vous connu Sandawe ?

 

Gilles Le Coz,

J’avais un ami qui avait un projet en financement chez cet éditeur, il m’a suggéré de présenter ce projet ce que j’ai fait. J’ai envoyé mon dossier et dans la semaine j’ai eu une réponse positive de l’éditeur. J’ai été un peu surpris, de la rapidité de l’acceptation et du fait que l’on démarrait tout de suite.

 

Stéphane Dubois,

Quel est le genre d’univers dans lequel se déroule « Yo-Yo Post Mortem » ?

 

Gilles Le Coz,

De l’humour noir, un mort est dans son cercueil et un passeur, viens frapper et lui dis de la suivre dans un inframonde. On découvre qu’il se passe quelques choses, que l’on ne reste pas dans son cercueil. Un univers un peu déjanté des clins d’œil.

 

Plus que de l’horreur c’est de l’humour noir, avec plein de squelettes.

 

Je l’es dessiné  en noir et blanc, dans la nuance des gris également pour rester dans l’ambiance du thème souterrain, je ne voulais pas mettre trop de couleurs. 

Avec des personnages un peu rocambolesques, des personnages déjantés.

 

Stéphane Dubois,

Comment as-tu débuté dans la BD ?

 

Gilles Le Coz,

Il s’agit d’une passion de jeunesse, mais j’ai vraiment dessiné sur le tard. Les circonstances on fait que j’ai rencontré un scénariste, l’on a monté un premier projet ensemble, et petit à petit  je suis entrée dans l’univers de la BD.

 

À la base, j’ai une formation de roughman.

 

Stéphane Dubois,

Roughman, justement tout le  monde ne connait pas cette fonction tu peux nous l’explicité ?

 

Gilles Le Coz,

Le roughman fait du dessin au feutre, très lâché, pour représenter des projets dans des agences de communication. Du dessin rapide léger…

 

Stéphane Dubois,

Tu peux nous parler de la suite de «Yo-yo Post Mortem » ?

 

Gilles Le Coz,

Le tome deux qui est déjà depuis trois mois en financement chez Sandawe, d’un one-shot a la base, j’ais décider de continuer à développer le personnage et son univers.

 

Le second tome verra de nouveaux personnages, d’autres qui seront développés, il y aura des clins d’œil au premier, mais il pourra se lire indépendamment.  

 

J’ai déjà fait quelques planches du second tome.

 

Stéphane Dubois,

Tu as un autre titre qui sort ?

 

Gilles Le Coz,

Oui, un autre album « Nous Irons tous au bois » sort également pour le festival, c’est publier chez un autre éditeur, et il s’agit d’un polar.

 

 

Biographie (officielle)

 

Dessinateur, roughman, directeur artistique, sur Paris. Je quitte le métro, boulot, dodo, pour la province.

Je m'installe en free-lance.

Parallèlement à mon travail, je fais des recherches à l'encre de Chine proche de la calligraphie.

 

Passionné par la BD et les comics depuis mon plus jeune âge, je me décide enfin à monter un projet en BD.

 

J'intègre un atelier avec des dessinateurs et des scénaristes, et c'est là que l'aventure commence...

 

Gilles le Coz

Gilles le Coz

Entretien : Gilles le Coz Yo-Yo post mortem

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Katsuhiro Otomo Grand Prix d’Angoulême 2015

Katsuhiro Otomo

Grand Prix d’Angoulême 2015

 

En choisissant d’attribuer le Grand Prix de la 42e édition du Festival international de la bande dessinée à Katsuhiro Otomo, la communauté des auteur(e)s qui a exprimé ses suffrages lors des deux tours du vote organisé par voie électronique en décembre 2014 puis janvier 2015 a accompli un geste historique.

 

C’est la première fois en effet que cette récompense, la plus prestigieuse du palmarès du Festival, est attribuée à un auteur japonais, soulignant ainsi la place prise par le manga dans l’histoire du 9e art. Katsuhiro Otomo couronné, c’est le meilleur du manga qui se voit ainsi légitimement célébré en Europe.

 

Né au Japon en 1954, Katsuhiro Otomo se met à dessiner professionnellement très tôt, au sortir de l’adolescence,et signe dès les années 70 ses premiers récits courts, souvent d’inspiration SF ou fantastique.

Ainsi Domu – Rêves d’enfant (1981), traduit bien plus tard en langue française, qui se signale déjà par une maîtrise narrative, des innovations formelles et une science du cadrage remarquables chez un si jeune auteur.

 

Le travail d’Otomo, d’emblée, exprime son goût de toujours pour le cinéma, qu’il aura par la suite de multiples occasions de satisfaire en devenant également cinéaste. Mais c’est à partir de 1982, alors que le jeune mangaka a déjà derrière lui près d’une décennie d’expérience, que le phénomène Otomo se déploie véritablement.

 

Dans les pages du magazine Young, alors qu’il n’a que 28 ans, il entreprend un long récit post-apocalyptique d’une intensité et d’une ampleur visionnaire saisissantes : Akira.

 

Entrelaçant de multiples thèmes - vitesse, violence, drogues, rébellion, science dévoyée, obsessions urbaines et pessimisme foncier, sans oublier tous les fantasmes d’anéantissement qui hantent de façon récurrente l’imaginaire japonais -, Akira révèle un auteur virtuose, qui en une seule oeuvre bouleverse toutes les règles qu’on pensait établies.

 

Développée en épisodes sur des milliers de planches jusqu’au seuil des années 90, la fresque démesurée qu’est Akira fascine non seulement par son sujet, ses personnages, ses ambiances et son goût du design omniprésent, mais également par son exceptionnelle exigence esthétique, qui en fait presque instantanément, dès sa publication, une oeuvre culte du 9e art. Son influence sera considérable dans le monde entier : partout où l’on pratique intensément la bande dessinée, Europe, pays anglo-saxons, Asie, Otomo est unanimement admiré par ses pairs.

 

Il sera l’un des principaux vecteurs d’une percée décisive du manga en Occident, et de la découverte de toutes ses potentialités.

 

La bande dessinée japonaise, dès lors, sera perçue comme une donnée acquise, un élément constitutif du 9e art planétaire.

 

Par la suite, Katsuhiro Otomo signe ou participe à d’autres oeuvres comme Mother Sarah, série d’inspiration SF toujours, développée à partir de 1989 au Japon sur une dizaine de volumes en collaboration avec le dessinateur Takumi Nagayasu.

 

Mais aucune de ces créations ultérieures n’aura une ampleur ou un rayonnement comparable au désormais mythique Akira, d’autant que le dessinateur multiplie en parallèle les incursions dans le cinéma et l’animation, ainsi qu’en témoignent par exemple le remarqué Steamboy en 2004 ou Mushishi en 2007.

 

Un auteur majeur de la bande dessinée mondiale vient de rejoindre le panthéon des auteurs primés à Angoulême, tout en consacrant, enfin, l’une des cultures qui en a fait la grandeur.

 

Ce n’est que justice.

 

BIBLIOGRAPHIE KATSUHIRO OTOMO

Akira (couleurs), 14 volumes (1990-1996, Ed. Glénat)

1 - L’Autoroute (1990)

2 - Cycle wars (1991)

3 - Les Chasseurs (1991)

4 - Le Réveil (1991)

5 - Désespoir (1992)

6 - Chaos (1992)

7 - Révélations (1992)

 

Akira est paru à l’origine en kiosque sous la forme de 31 fascicules couleurs (1990 à 1992, Ed. Glénat)

 

 Akira (noir et blanc), 6 volumes (1999-2000, Ed. Glénat)

Akira (noir et blanc), 5 volumes (2004-2005, Ed. Kana)

 

Rêves d’enfant, (Les Humanoïdes Associés)

Tome 1 (1991)

Tome 2 (1991)

Tome 3 (1992) (Réédition : Dômu, Rêves d’enfant (1997) Intégrale des 3 albums)

 

Hipira (scénario) (dessins de Shinji Kimura) (2007, Casterman)

 

Mother Sarah (scénario), dessins de Takumi Nagayasu, (Ed. Delcourt)

1 - Retour sur Terre (1996)

2 - La Ville des enfants (1996)

3 - Manipulations (1996)

4 - Sacrifices (1996)

5 - Soupçons (1997)

6 - Déserteurs (1998)

 

Zed (scénario), dessins de Amina Okada, (1997, Ed. Glénat)

 

Katsuhiro Otomo Anthology (2008, Ed. Kana)

 

Steamboy (2009, Ed. Glénat)

 

La Garde du sultan, dessins de Akihiko Takadera (2011, Ed. Kana)

8 - Déluge (1992)

9 - Visions (1992)

10 - Revanche (1992)

11 - Chocs (1992)

12 - Lumière (1994)

13 - Feux (1995)

14 - Consécration (1996) (Art-book)

7 - Conférence de paix (1998)

8 - Trahisons (1998)

9 - Déflagrations (1998)

10 - La Ville de demain (1/2) (2005)

11 - La Ville de demain (2/2) (2006)

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Grand Prix Spécial à Charlie Hebdo

Grand Prix Spécial

 

Les récents attentats de janvier 2015 à Paris contre la liberté du dessin de presse et ceux qui l’exercent ont amené l’organisation du Festival a décider de l’attribution d’un Grand Prix Spécial, comme il l’a déjà fait par le passé pour son dixième anniversaire, le quinzième, le vingtième, le trentième, le quarantième ou le Prix du Millénaire.

 

Le Grand Prix Spécial du 42e Festival est donc remis à Charlie Hebdo, pour que le souvenir du travail de tous les contributeurs de ce titre essentiel de la presse française reste dans les mémoires, en hommage aux dessinateurs assassinés et à leur nécessaire combat pour la liberté d’expression.

 

Communiqué de presse 29 JANVIER 2015

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Paris, le 27 janvier 2015

 

GLENAT LANCE EN EXCLUSIVITÉ

SES NOUVEAUTES COMICS

EN NUMERIQUE EN AVANT-PREMIERE

SUR LA PLATEFORME COMIXOLOGY.

 

A la suite de l’annonce de la signature d’un partenariat de distribution numérique en juin 2013, Glénat s’associe de nouveau à ComiXology, la plate-forme révolutionnaire de bandes dessinées numériques basée sur le cloud. ComiXology va proposer à partir du 29 janvier en exclusivité numérique et en avant-première les chapitres inédits en français des grandes nouveautés du label Glénat Comics sur comixology.fr et sur les App de comiXology pour Tablettes Fire, iPad, iPhone, Android et Windows 8. Ce lancement se fera lors du 42ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Cette action est la première de cette envergure en France.

 

Dès le 29 janvier, découvrez en avant-première les 6 premières séries estampillées Glénat Comics : Lazarus, Drifter, Furious, Letter 44, Pretty Deadly et Sex Criminals, lauréate de l’Eisner Award de la meilleure série de l’année à la San Diego Comic Con 2014 ainsi que de nombreuses distinctions aux USA dont celles des prestigieux USA Today et Time Magazine.

 

- Pour chaque série : un nouveau chapitre par mois jusqu’à la sortie du recueil complet.

 

- Chaque chapitre sera commercialisé au prix de 1,99 €

- Du contenu additionnel gratuit et exclusif tels que deux préludes aux séries Lazarus et Furious.

 

ÉVÉNEMENT ANGOULEME 2015

- ComiXology et Glénat accueilleront Ivan Brandon, cocréateur et scénariste de Drifter, pour une rencontre-conférence intitulée : Conférence Glénat Comics, l'incubateur des nouvelles tendances des comics sise au Forum Pop Culture – Amphithéâtre Le Nil le samedi 31 janvier à 16h et animée par Olivier Jalabert, directeur du label Glénat Comics- Chip Mosher, Vice-Président Marketing et Communication de ComiXology prendra également la parole lors de l’événement.

 

- Sébastien Célimon, directeur du développement numérique chez Glénat, sera également présent.

 

(Communiqué de presse)

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