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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #thriller

Christensen  Dan Riposte éditions Scutella

Christensen  Dan

Riposte

Editions Scutella

Bonjour Dan Christensen

 Dan Christensen,

Vous êtes à Angoulême pour la présentation de « Riposte », il s’agit à la base d’un fait divers, comment avez-vous eu connaissance de ce dernier et eu l’idée d’en faire un album ?

 

Dan Christensen,

Je me suis inspiré de la vie d’un escrimeur italien, qui a vraiment vécu Aldo Nadi, excellent escrimeur, mais assez sec, de très désagréable, exigeant par rapport à l’art de l’escrime. Si une personne le pratiquait mal ou  n’avait pas le talent pour l’exercer, il se faisait vertement critiquer par Aldo Nadi.

 

Je fais de l’escrime depuis mes 16 ans, c’est un sport que j’adore, Aldo Nadi avait écrit un traité sur l’escrime que j’ai lu. À ce moment-là, je me suis intéressé à ce personnage et m’en suis inspiré.

 

Stéphane Dubois,

Quelles sont la partie véridique et la place de la fiction dans « Riposte » ?

 

Dan Christensen,

Tout est imaginé, rien n’est basé sur des faits réels à part les duels qui ont existé au début du siècle, voire après. Aldo Nadi c’est battu en duel une fois, mais sans qu’il y ait de morts.

 

Stéphane Dubois,

Quelques parts le héros de votre histoire est un looser, il se fait passer à tabac, on lui vole son arme et encore nous en sommes a la moitié même pas de l’album.

 

Dan Christensen,

Il se met tout seul dans les ennuis, il est très déplaisant envers tout le monde.

 

Stéphane Dubois,

Comment un auteur américain d’origine danoise en vient à travailler en France ?

 

 Dan Christensen,

J’ai suivi des études de littérature française à la Fac, en Arizona. Un de mes professeurs m’a encouragé à participer à un concours de littérature, le concours était organisé par l’Alliance Française et j’ai gagné un prix. Il s’agissait d’un séjour en France, j’y ai fait mes études aux beaux-arts d’Angoulême. Puis je me suis lancé dans la bande dessinée, mon travail de  fin de 3e année est  devenu mon premier album.

 

Stéphane Dubois,

Vous avez vécu pratiquement plus en France qu’aux USA ?

 

Dan Christensen,

Je me rends compte que sait presque le cas, j’avais 23 ans quand je suis arrivé des USA, et ça fait 20 ans que je suis en France.

 

Stéphane Dubois,

Comment avez-vous trouvé les Éditions Scutella ?

 

Dan Christensen,

Je l’es envoyez à divers éditeurs, qui l’on refuser, cela ne convenait pas à leur ligne éditoriale, soit  l’histoire ne leurs convenait pas,  soit c’était le dessin. J’ai envoyé un dossier à la directrice de Scutella, le projet la intéresser et nous avons travaillé ensemble.

 

Stéphane Dubois,

Il s’agit d’un thriller, vous le définiriez comment ?

 

 Dan Christensen,

Un thriller, un film noir des années 40, des éléments de film noir comme « Gildas ».

 

Stéphane Dubois,

Vous diriez que sait un pur thriller ?

Dan Christensen,

C’est un hommage aux films noirs, il s’agit d’un polar, un hommage à des réalisateurs Jacques Tourneur avec    « La Griffe du passé » ou « Les Tueurs » de Robert Siodmak, « Gildas » de  Charles Vidor.Une des scènes est inspirée de « Gilda »

 

Stéphane Dubois,

Sur quel projet travaillé vous en ce moment ?

 

Dan Christensen,

« Riposte » est  un one-shot, je prépare actuellement un projet pour un éditeur américain, je ne serais pas le scénariste, je ferais le dessin, je travaille déjà sur le tome 2. Il s’agit d’un thriller psychologique à la limite du fantastique, je fais également des traductions pour les Editions Ankama du français à l’anglais.

 

(Réalisé  au Festival International de la BD d’Angoulême, 2015.)

 

Biographie:

Dan Christensen est né en 1972 à San José (Californie) et grandit dans le désert d’Arizona. Très tôt, lorsque la télévision de la maison tombe en panne (elle ne sera pas réparée avant de longues années), il pousse la porte de la bibliothèque du coin et découvre les livres, et plus particulièrement les comics. Il en devient un lecteur vorace. Les histoires de super héros masqués et d’aventuriers de tous genres nourrissent son imaginaire et il passe son enfance à les lire et à les dessiner. À lui tout seul, il utilise plusieurs kilomètres de forêt Amazonienne pour faire ses comics, et petit à petit, une passion pour le dessin et l’écriture naît en lui. Plus tard, il commence des études de littérature française à l’Université d’Arizona, mais après un bref séjour en France, où il apprend l’existence d’une école d’art à Angoulême, il les abandonne pour se consacrer au dessin. Il quitte son désert définitivement en 1996 et passe deux années à l’École de l’Image d’Angoulême. Il en sort avec un diplôme en main et deux histoires courtes parues dans des revues de l’association Café Creed. En 1999, il publie son premier album, Red Hands, chez Le Cycliste, et l’année suivante, il enchaîne avec Duels pour Treize étrange et Les Aventures du Tumbleweed Kid, un feuilleton illustré pour le site Coconino World ,avant de rejoindre La Comédie Illustrée en 2001 avec Un Goût de Cendres, son premier album en couleurs. Quelques années s’écoulent, pendant lesquelles il peaufine le scénario de Paranormal, une trilogie mélangeant deux genres qui lui sont chers, le polar et le comic-book. En automne 2004, le premier tome de la trilogie, l’Ogre, voit le jour aux éditions Carabas, et le deuxième, Les Ombres du Passé, sortira au mois de juin…

 

Sa Bibliographie

Red hands  One shot en 1999

Duels  finie en 2000

Un goût de cendres  en cours  en 2001

 Paranormal  finie de 2004 à 2009

Riposte 2015

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Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015
Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015
Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015
Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015

Affiche etr Photo du Film, Photo de Joseph Losey, Photo de la Presentation du film au Festival Lumière 2015

M Joseph Losey

Festival Lumière 2015

 

Clotilde Courau et le producteur du film firent la présentation du film au Festival Lumière, le producteur du film de 1951 est le fils de celui du film de Fritz Lang. Son père avait acheté à la veuve de Fritz Lang les droits du film.

 

Ce film fut contrairement à celui de Fritz Lang tourné en décor naturel dans les rues de Los Angeles.

 

Fidèle à l’original le fait de tournée en décors naturels permis au réalisateur de nous montrer les bas-fonds de la ville américaine.

 

Il reste que je préfère l’atmosphère plus noire et plus glauque du film original, le film de Joseph Losey reste néanmoins un film qu’il faut avoir dans sa collection de DVD.

 

Un autre réalisateur avait été pressenti, mais la banque qui devait financer le projet n’en  voulut pas, car inscrit sur la blackliste des « Activité Anti-Américaine » du triste Sénateur Joseph McCarthy, il en fut retiré après avoir courageusement dénoncé d’autres personnes et ce fut au tour de Joseph Losey d’être accusé.

 

Cette chasse à la sorcière des intellectuelles durant 4 ans fut et reste une tache à jamais déshonorant l’Amérique.

 

Comme toujours je vous gâte, cette fois je vous mets les Bandes annonces des deux films, oui je sais je suis trop bon :)

 

Résumé, fiche technique et biographie (Institut Lumière)

 

M

de Joseph Losey , États-Unis , 1951

 

Un insaisissable tueur en série (David Wayne) kidnappe et tue de façon abjecte des fillettes. Il est activement recherché par la police. Mais le mécontentement des habitants est tel que le gang de la ville, qui craint également que la police ne finisse pas fouiller dans ses affaires, ne tarde pas à s’en mêler. Débute alors une chasse à l’homme haletante.

 

Reprise du film allemand M le maudit de Fritz Lang (1931), l’intrigue est transposée en Californie. Joseph Losey a été contraint par son producteur de respecter le découpage original, ce qui pourrait donner à son film des airs de plagiat. Mais il le qualifiera lui-même de "remake" : « "remake" que j’ai fait non sans réticences car je ne crois pas aux "remakes", mais avec une attitude, face au problème, totalement différente de celle de Lang. » (Positif, n°293/294, juillet-août 1985)

 

Et pour cause : si Losey a conservé le thème original, il a tourné entièrement hors studios, contrairement à Lang, ce qui lui a permis d’inscrire une touche personnelle au film, en dépeignant les bas-fonds de Los Angeles.

 

Son libéralisme est également plus marqué que celui de Lang. Il dresse un constat social dans lequel le meurtrier est en fait une victime. Le film constitue un plaidoyer pour une justice équitable et raisonnable, adaptée aux personnes atteintes de démence. L’interprétation de David Wayne est d’ailleurs admirable, rendant presque le personnage de M sympathique, particulièrement dans la scène du jugement final, filmée en un long plan-séquence apte à donner des frissons. Même le crime le plus inexcusable mérite un jugement adéquat.

 

Losey signe un film dont il dira, humblement, « qu’il offre quelques-unes des meilleures choses [qu'il ait] jamais réalisées et d’extraordinaires interprétations. »

 

 

 

M

États-Unis, 1951, 1h28, noir et blanc, format 1.37

Réalisation : Joseph Losey

Assistant réalisation : Robert Aldrich

Scénario : Leo Katcher, Norman Reilly Raine, Waldo Salt, d’après M le maudit (M) de Fritz Lang (scénario de Fritz Lang et Thea von Harbou)

Photo : Ernest Laszlo

Directeur artistique : Martin Obzina

Musique : Michel Michelet

Montage : Edward Mann

Décors : Ray Robinson

Production : Seymour Nebenzal, Superior Pictures

Interprètes : David Wayne (Martin W. Harrow), Howard Da Silva (Carney), Martin Gabel (Charlie Marshall), Luther Adler (Dan Langley), Steve Brodie (lieutenant Becker)

 

Sortie aux États-Unis : mars 1951

Sortie en France : 8 février 1952  

 

Film restauré et présenté en avant-première de la ressortie en salle par Tamasa. 

Ressortie DVD et Blu Ray par Sidonis

M (1951) Film Noir - Joseph Losey

M le Maudit (1931) // Bande-annonce HD (VO)

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Scherzo Diabolico Adrian Garcia Bogliano  Strasbourg 2015
Scherzo Diabolico Adrian Garcia Bogliano  Strasbourg 2015

Scherzo Diabolico

Adrian Garcia Bogliano  

Strasbourg 2015

 

Film du réalisateur mexicain  Adrian Garcia Bogliano, le film m’a beaucoup intéressé par son traitement, classez dans le « cross-over », a la limite du thriller et du fantastique, le personnage principal voit son esprit chaviré devant l’indifférence de tous, le cynisme de son chef, une femme plus intéressez par l’argent que par l’amour qu’elle devrait avoir pour son mari.

Même si la fin peut apparaitre confuse à certains, cela reste l’un des meilleurs films de cette sélection.

 

Fiche technique et filmographie

Réalisateur(s) : Adrian Garcia Bogliano Producteur(s) : Andrea Quiroz Hernandez, Carlos Helandez Scénariste(s) : Adrian Garcia Bogliano Photographie : Dario Goldgel Montage : Adrian Garcia Bogliano Musique : Sealtiel Alatriste Interprète(s) : Fancisco Barreiro, Jorge Molina, Daniela Soto Vell

 

Coincé entre une épouse râleuse qui voudrait qu'il gagne plus d'argent et un patron qui l'exploite, Aram travaille sans relâche mais n'entrevoit aucun espoir de promotion. Son dévouement n'est toutefois qu'une façade: il a une maîtresse, et il a fomenté un plan infaillible pour enlever la fille de son chef et réclamer une rançon.

 

Adrian Garcia Bogliano signe là un thriller haletant qui décrit des individus méprisables et traite autant de l’ironie du sort que de la cupidité. Comme une petite voix maléfique, la musique du film également intitulée Scherzo Diabolico, s’infiltre dans le magnifique décor mexicain pour nous rappeler notre impuissance face à certains plans qui, aussi parfaitement huilés soient-ils, sont appelés à déraper et à se retourner contre nous – comme si le diable s’en emparait pour nous jouer un tour.

 

Rediffusion !

Dimanche 27 septembre à 14h au Vox

 

Filmographie

Réalisation

2014   Late Phases  Réalisateur 

2012   Here comes the devil  Réalisateur    

2012   The ABCs of Death  Réalisateur 

2011   Penumbra  Réalisateur 

 2010   Cold Sweat  Réalisateur    

2009   I'll never die alone  Réalisateur 

 Scénario

 2012   Here comes the devil  Scénariste    

2012   The ABCs of Death  Scénariste 

 2011   Penumbra  Scénariste 

 2010   Cold Sweat  Scénariste    

 

 Equipe Technique

 2012   The ABCs of Death  Chef monteur  

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Photo du film

Photo du film

 

Der Bunker Nikias Chryssos

Compétition internationale

Strasbourg 2015

 

Premier film du réalisateur Nikias Chryssos, on appréciera l’originalité  de l’action et la photographie.

 

Nikias Chryssos est un réalisateur d’avenir dont on reparlera rapidement.

 

Pour en revenir à « Der Bunker », le film a quand même trop de manque pour à mon sens prétendre à un prix. Il ne suffit pas de faire preuve d’originalité pour que le scénario soit forcement suffisamment solide.

 

L’interprétation laisse parfois également à désirer surtout dans le rôle des parents.

 

En bref, disons qu’il s’agit (ce fut mon vote) d’un film moyen.

 

  

Réalisateur(s) : Nikias Chryssos Producteur(s) : Nikias Chryssos Scénariste(s) : Nikias Chryssos Photographie : Matthias Reisser Montage : Carsten Eder Musique : Leonard Petersen Interprète(s) : Pit Bukowski, Daniel Fripan, Oona von Maydell.

 

Résumé du film

 

Un étudiant ambitieux recherche le calme et la solitude pour se focaliser sur son travail. Il se retrouve dans une résidence ressemblant à un bunker, habité par un couple qui scolarise leur fils Klaus à la maison. Ils lui demandent alors de s’occuper de l’éducation de Klaus qui se révèle avoir de grosses difficultés pour assimiler les leçons qui lui sont dispensées dans ce cadre familial plutôt déstabilisant.

 

Der Bunker est un ovni issu de la scène indé berlinoise. Avec son ambiance lynchienne, ses touches d’humour décalé et ses acteurs parfaitement choisis, Der Bunker n’est pas sans rappeler Der Samurai, autre film berlinois présenté au festival en 2014, avec également le mystérieux Pit Bukowski dans le premier rôle.

 

Rediffusion :

Dimanche 27 septembre à 16h cinéma STAR

Bande Annonce

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New cinema from Asia

Black & White :

Dawn of Justice

 

 

Tsai Yueh-hsun, Taiwan, 2014

 

Résumé

Deux policiers que tout oppose s'associent pour mettre un terme aux terroristes qui saccagent la ville. Un film d'action explosif qui rivalise sans gêne avec les blockbusters US.projection(s).

 

lun 06 20:00-22:00 arcades

 

sam 11 20:15-22:15 arcades

 

pays de production Taiwan

année de production2014

durée126’

version mandarin ST english,français

âge minimum12

genre thriller,action

réalisateur Tsai Yueh-hsunscénarioTsai Yueh-hsun / Yu Hsiao-huicast

New cinema from Asia

Full Strike

Résumé

Des voyous et une sportive déchue s'entrainent pour un tournoi pan-asiatique de badminton.

Le réalisateur de Gallants signe une comédie loufoque qui sent bon l'âge d'or du cinéma HK !

projection(s)

dim 05 22:00-00:00 passage 1

sam 11 15:30-17:30 passage 1

pays de production Hong-Kong

année de production 2015

durée 108’

version chinese ST english,français

âge minimum 12

genre comedy,action

réalisateur Henri Wong / Derek Kwok

scénario Chi-kin Kwok / Henri Wong

casting Ekin Cheng / Josie Ho / Wilfred Lau

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FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015

FOCUS Corée du SUD

BIFFF 2015 

 

La Corée du Sud était représentée par pas moins de 12 productions.

 D’ailleurs l’Asie était représentée par une trentaine de films dans cette édition du BIFFF.

 

Avec 3 thrillers en compétitions (Haemoo,   Divine Move (The),    No Tears for the Dead) , plus ceux dont Chaser( the) qui avait obtenu un prix au BIFFF à sa sortie en 2008, hors- compétition, le thriller sud-coréen ce porte bien depuis quelques années. 

 

Haemoo,  ais des trois mon préféré quand a son contenu, son jeu des acteurs principaux, et son solide scénario basé il est vrai, et c’est le pire, sur une histoire vraie. Shim Sung-bo avait été le scénariste de Memories of Murder projeté dans une rétrospective coréenne  durant cette édition du BIFFF avec Housemaid (The) , Chaser (The).

 

On trouve également en compétition dans la catégorie 7e Orbit (qui à crier de cheval hein) deux films coréens :  One on One et Target (The). Le premier est particulièrement violent et sadique. Le second est plus subtil, mais pas moins pervers.

 

Enfin plusieurs films n’étaient ni dans la compétition ni dans la rétrospective, mais mérité d’être signalé, particulièrement un film historique  Roaring Currents en 3D ou le royaume de  de Joseon (l’ancienne Corée) auquel après une première attaque japonaise doit résister en 1572 à une nouvelle attaque maritime de « la grande armada » japonaise disposant de 333 navires contre…13 navires Coréens.

 

De superbes images, une 3D active, et une soigneuse reconstitution, des décors sublimes, et d’excellents acteurs, vous feront passez un très bon moment, je vous le conseille donc si vous avez l’occasion de le voir en salle.

Les résumés et fiches techniques source BIFFF

Haemoo

Après le passage bienveillant du F.M.I. en 1998, l’économie de la Corée du Sud se retrouve estropiée. Les cadres se pendent par centaines à Séoul tandis que Kang, capitaine du Junjin, est sur le point de se retrouver en cale sèche, faute de poiscaille et de pognon pour remplir son maigre bas de laine. Désespéré, mais pas au point de se voir au bout d’une corde, il accepte d’embarquer des clandestins chinois sur son rafiot afin de les ramener au pays du Kimchi. Les dangers sont nombreux : rien que le fait de croiser en eaux internationales lui vaudrait une prune douloureuse, sans compter une mer capricieuse à vous ramener votre bol de nouilles aux amygdales. Pourtant, rien n’avait préparé l’équipage du Jinju au cauchemar qu’ils s’apprêtent à endurer…

 

Scénariste du désormais culte Memories of Murder, Shim Sung-bo passe enfin à la réalisation avec Sea Fog (également connu sous le titre de Haemoo), où l’on retrouve d’ailleurs Bong Snowpiercer Joon-ho à la production. Adaptation d’une pièce de théâtre, basée elle-même sur un fait-divers incroyablement sordide, cette première œuvre est un coup de poing terrifiant construit avec des choix extrêmement audacieux, compte tenu de la thématique incroyablement choquante du récit ! On a envie de vous cracher le morceau morbide, mais on résiste : il faut le voir pour le croire…

 

Genre thriller

 Compétition Thriller

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Français, Néerlandais

 Réalisateur Shim Sung-bo

 Casting Han Ye-ri, Kim Sang-ho, Kim Yun-seok, Mun Seong-kun, Park Yu-chun

 Scénario Bong Joon-ho, Shim Sung-bo

 Producteur Bong Joon-ho, Lewis Taewan Kim

 Distributeur The Jokers Films

 Année 2014

 

Divine Move (The)

Original title : Sin-ui Hansu

Vous connaissez le jeu de Go ? Mais si, ce jeu de dames avec ses M&M’s bicolores dont les règles semblent bien plus complexes qu’un Pyramide où l’on passe de fourchette à satellite en deux briques. En tout cas, en Corée du Sud, c’est un jeu extrêmement populaire qui attire à la fois le respect et la convoitise, où les arnaques font les beaux jours de la mafia locale. Tae-Suk – freluquet cérébral hyper doué avec ces petites pastilles blanches et noires – en a fait les frais lorsqu’il a tenté de truquer une partie de Go avec son frère contre des adversaires qui sont du genre à vous glisser une tête d’étalon dans le plumard si vous les contrariez… Résultat ? Une branlée monumentale et l’exécution sommaire de son frère dont la mort lui est traîtreusement collée sur le dos. Sept ans de prison plus tard, Tae-Suk a bien changé : il a pris du gras, a appris à se battre comme une brute et a ourdi une vengeance qui s’annonce comme une véritable leçon de stratégie guerrière contre les assassins de son frère. Et ça tombe bien : on vient de lui accorder un mois de permission afin de mettre tout ça en pratique…

 

La vengeance a toujours été un thème de prédilection dans les thrillers hard-boiled, et si l’argument du jeu de Go semble moins glamour pour nous, petits béotiens occidentaux du Puissance 4, on se fourvoie complètement avec The Divine Move : le film de Beom-gu Cho transcende les règles de ce jeu de stratégie et nous sert un concentré de manipulation aux bastons incroyables, menées pastilles battantes par Woo-sung Jung (The Good, the Bad, the Weird) !

 

Genre thriller

 Compétition Thriller

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais

 Réalisateur Jo Bum-gu

 Casting Ahn Sung-ki, Jung Woo-sung, Lee Bum-soo

 Scénario Jo Bum-gu

 Soundtracks Jang Hyuk-jin

 Producteur Hwang Keun-ha, May Park

 Distributeur Mediaplex Inc., Showbox

 Année 2014

 

No Tears for the Dead

Original title : U-neun nam-ja

Impitoyable pourvoyeur de macchabées pour la mafia asiatique à Los Angeles, Gon en a un peu marre de régler les services après-vente à coups de douilles fumantes. Pour preuve, sa dernière mission – récupérer une bête clé USB contenant un schmilblick de malversations comptables et dire «  merci » en sortant – s’est soldée par une pile de cadavres, dont une petite fille de six ans. Se sentant décidément trop vieux pour ces conneries, Gon a juste envie de prendre sa retraite anticipée et de se bourrer gentiment la gueule en oubliant son tableau de chasse macabre. Ce qui n’est pas trop l’avis de ses employeurs, qui décident de lui coller un dernier contrat dans les pattes, et pas des moindres : partir à Séoul et liquider la mère de son dommage collatéral de six ans, car la madame pourrait avoir reçu une copie de la fameuse clé USB… Alors oui, il y va avec les pieds de plomb, mais sa conscience labellisée « massacre équitable » va le transformer en ange gardien de la veuve éplorée, avec un paquet d’affreux à dessouder au tournant. Un carnage annoncé mais rédempteur, en somme…

 

Rien qu’en débutant son thriller par une reprise géniale de Smooth Operator, Jeong-beom Lee nous a conquis ! L’homme à qui l’on doit notamment The Man From Nowhere nous revient cinq ans après avec son œuvre au noir, où deuil et vengeance forment une alchimie au goût de plomb, emballée dans des scènes d’action époustouflantes, dont un final gratiné qui n’est pas sans rappeler le cache-cache du Nakatomi Plaza de Piège de Cristal !

Genre action, martial arts, thriller

 Compétition Thriller

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais

 Réalisateur Lee Jeong-beom

 Casting Brian Tee, Jang Dong-gun, Kim Min-hee, Kim Min-jae

Scénario Lee Jeong-beom

 Soundtracks Choi Young-rock

 Producteur Kim Sung-woo

 Distributeur CJ Ent.

 Année 2014

 

 

Hard Day (A)

Original title : Kkeut-kka-ji-gan-da

Dans la pure tradition des fameuses journées de merde, l’inspecteur Gun-su va découvrir en moins de 24 heures pourquoi on met les emmerdes au pluriel : alors qu’il est à la cérémonie d’embaumement de sa mère décédée, ce flic à l’intégrité fluctuante va recevoir un coup de téléphone de ses collègues lui signalant que les affaires internes vont débarquer au poste pour une fouille intégrale. Se rappelant les liasses de pots-de-vin qui traînent dans son tiroir, Gun-su saute dans sa bagnole et se la joue Francorchamps sur le périph’ de Séoul. Mais, manque de pot, il fait un carton avec ce qu’il convient d’appeler un usager faible. Très faible même, puisqu’un vol plané plus loin, il ne reste plus qu’une viande froide sur le bitume… Pris de panique, Gun-su décide de cacher le macchabée dans son coffre et de poursuivre sa route afin de sauver sa réputation déjà bien compromise. Re-pas de bol : il apprend que les affaires internes ont trouvé le magot et vont également fouiller sa voiture dans la foulée. Mûr pour le burn-out, Gun-su décide de planquer à la hâte le cadavre dans le cercueil de sa môman… Et tout ça, chers amis, n’est qu’une mise en bouche pour un buffet de déculottées à la chaîne.

 

Très remarqué à la dernière Quinzaine des Réalisateurs de Cannes, ce second film de Kim Seong-hoon apporte un peu d’air frais dans la valse des polars coréens avec un scénario aussi finaud que haletant ! Pas un pet de gras, que du muscle dans ce thriller frénétique multi-primé qui court-circuite toutes les conventions du genre avec, notamment, Jo Jin-woong (également à l’affiche de The Admiral).

Genre action, black comedy, film noir, thriller

 Première Inédit BIFFF

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Français, Néerlandais

 Réalisateur Kim Seong-hoon

 Casting Jeong Man-shik, Jo Jin-woong, Lee Sun-kyun, Shin Dong-mi, Sin Jeong-geun

 Scénario Kim Seong-hoon, Kim Seong-hun, Lee Hae-jun

 Soundtracks Mok Young-jin

 Producteur Billy Acumen, Cha Ji-hyun, Lee Dong-yoon

 Distributeur Bodega Films

 Année 2014

 

One on One

 Original title : Il-Dae-Il

7em Orbit compétition

Quelques mois après l’assassinat brutal d’une jeune femme, sept hommes décident de former une milice afin de venger cet acte abominable. Ils savent que le meurtre a été commandité et que la chaîne des responsabilités comporte sept maillons, qu’ils vont s’employer à rendre encore plus faible que les nombreux clients du zapping qui se tapent la honte chez Laurence Boccolini. Comment ? En traquant, kidnappant et torturant chacun des responsables jusqu’à ce que ceux-ci bavent leurs aveux en faisant acte de contrition… Mais, si les petites mains du crime se dédouanent très vite en se cachant derrière les ordres donnés, le haut du panier crapuleux a plus de mal à se mettre à table. Et le clou rouillé sous l’ongle va vite céder sa place à d’autres techniques de torture, à foutre la nausée au plus tenace des bourreaux. Une montée dans les tours de l’horreur qui va doucement faire douter certains de nos justiciers autoproclamés…

 

Le vingtième film de Kim Ki-duk confirme que le cinéaste reste aussi engagé qu’enragé : le choix du prénom de la victime, Min-ju, qui signifie phonétiquement démocratie, montre tout le bien qu’il pense de son gouvernement. Mais son coup de gueule transcende les frontières et son propos – aussi cru que violent – fait inévitablement écho au classique de Robert Merle (La mort est mon métier) ainsi qu’à la fameuse expérience de Milgram, qui démontrait par A + B(êêêle) que nous sommes tous des moutons en puissance

 

Genre surreal

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais

 Réalisateur Kim Ki-duk

 Casting Cho Dong-in, Don Lee, Kim Young-min, Lee Yi-kyung

 Scénario Kim Ki-duk

 Soundtracks Park Young-min

 Producteur Kim Soon-mo

 Distributeur Finecut

 Année 2014

 

Target (The)

 Original title : Pyojeok

7em Orbit competition

Avec ses huit années d’études, son crédit à vie et ses horaires à vous briser trois mariages à la suite, Tae-jun était en droit d’espérer mieux de sa formation de médecin urgentiste ! Voyez-vous, la veille, il a fait son boulot en soignant un inconnu blessé par balles. À peine a-t-il fini de tricoter la panse sanguinolente qu’une armada de flics débarque aux urgences et isole le patient en ne faisant même pas l’aumône d’une explication sommaire. Probablement un vilain qui a fait des choses pas très catholiques. Et tout ça pourrait s’arrêter à l’anecdote amusante si Tae-jun n’avait pas reçu un appel anonyme quelques heures plus tard lui demandant, non pas son film d’horreur préféré, mais de faire sortir le fameux patient de l’hosto s’il veut revoir sa femme enceinte jusqu’aux yeux… Evidemment, il se voit mal demander à la police s’il peut emprunter le monsieur dans les vapes, mais l’heure tourne et Tae-jun va devoir prendre une décision car, primo, des tueurs viennent de débarquer aux urgences avec des pralines et un silencieux et, secondo, son fameux patient se réveille enfin, se présentant comme un redoutable mercenaire peu enclin à écouter une blouse blanche en train de se faire dessus…

 

Cette intrigue vous parle ? Normal, il s’agit du remake coréen de A Bout Portant, l’excellent thriller hexagonal signé Fred Cavayé ! Et qui s’y colle ? C’est notre ami Chang, dont on avait déjà projeté Death Bell au BIFFF 2009. Avec un tel scénario et une mise en scène incroyablement musclée, The Target a évidemment fait exploser le box-office coréen avant de remplir avec impatience les travées des Beaux-Arts ! Oui, pour toi, ô public adoré…

Genre action, crime, thriller

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais

 Réalisateur Chang

 Casting Jin Guo, Jo Eun-ji, Jo Yeo-jeong, Kim Seong-ryeong, Lee Jin-wook, Ryu Seung-ryong, Yoo Joon-sang

 Scénario Chang

 Producteur Lim Seung-yong

 Distributeur Gaumont

 Année 2014

 

Terror Live (The)

 Original title : Deu Tae-Ro Ra-i-Beu

Out of  compétition

Yoon a l’aigreur chevillée au casque : imaginez notre François de Brigode national réduit à faire les matinales sur OufTivi avec Lulu Vroumette, et vous aurez une vague idée du désarroi de notre héros, désormais chroniqueur radio qui écoute d’une oreille peu compatissante les salamalecs d’auditeurs frustrés. Mais celui qui est en train de geindre sur les ondes ce matin semble avoir le bocal sérieusement dévissé, puisqu’il menace carrément de faire sauter le pont Mepo de Séoul si on ne l’écoute pas jusqu’au bout. Habitué des canulars, Yoon le met au défi de la faire avant de lui raccrocher au nez. Un très gros BOUM plus tard (et un pont en moins), l’auditeur le rappelle, histoire de voir si on le prend toujours pour un gros blaireau. Le journaliste flaire évidemment le scoop qui pourra le ramener sous les projos du JT, mais un mot doux glissé au creux de l’oreillette par son interlocuteur privilégié va le rendre aussi livide qu’un Guronsan : une autre bombe est justement placée dans ladite oreillette, et si le président coréen himself ne s’excuse pas auprès de l’auditeur, Yoon risque de littéralement perdre la tête en direct. Pas sûr qu’il avait prévu son retour au JT comme ça…

 

Vous cherchez un huis-clos à vous blanchir la toison en même pas deux heures ? Alors, c’est la bonne direction : le nouveau film de Byeong-woo Kim est le Buried médiatique par excellence, où il fait de l’hypertension la norme, et où le cynisme des scoops à l’envi s’en prend plein les dents, avec – notamment – Jung-woo Ha (The Chaser) en opportuniste aigri. Moins évident en Occident, The Terror Live porte également l’estocade à la sacro-sainte hiérarchie asiatique à travers un chantage terrifiant !

 

Genre action, disaster, thriller

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Anglais, Français, Néerlandais

 Réalisateur Kim Byung-woo

 Casting Choi Jin-ho, Ha Jung-woo, Lee Kyeong-yeong

 Scénario Kim Byung-woo

 Soundtracks Lee Ju-no

 Producteur Chun Roy-kyoung, Lee Chun-yeon

 Distributeur Lotte Ent.

 Année 2014

 

Roaring Currents

 Original title : Myeong-ryang

Out of competition

Fin du 16e siècle, le royaume de Joseon (l’ancienne Corée, bien avant l’arrivée de Samsung) est très mal barré : sa position géographique est pile poil sur la trajectoire de l’empire japonais, qui verrait bien la Chine continentale comme pied-à-terre nippon. Un premier tête-à-tête maritime a déjà permis de prendre la température avec la raclée dantesque infligée à la flotte de Joseon, réduite désormais à un nombre si ridicule que même le port de Blankenberge n’en voudrait pas. 13 pauvres navires, pour être exact… Et les Japonais d’en face, chauds boulette pour leur porter l’estocade finale à bord de leurs 333 monstres marins, font déjà péter le saké pour ce qui se profile comme un touché-coulé en trois coups. Mais c’est sans compter sur le retour en grâce de l’amiral Yi, tacticien hors pair et équivalent classique d’un Chuck Norris asiatique que même la mort n’ose regarder en face…

 

Voici enfin sur péloche l’un des plus grands faits d’armes de la Corée ! Bataille épique entre le David coréen et le Goliath japonais, The Admiral est le nouveau film de Kim Han-min (War of the Arrows) qui confirme ici avec une maestria incroyable son talent de réalisateur : dyptique de stratégie pure et de baston navale façon 300 sur mer, emmené par un Choi Min-sik impérial, ce monstre cinématographique est devenu le plus gros succès jamais enregistré au box-office coréen et poursuit sa déferlante sur le marché occidental. Comme quoi, le chiffre 13 porte vraiment chance…

 

Genre aventure

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Français, Néerlandais

 Réalisateur Kim Han-min

 Casting Choi Min-sik, Jo Jin-woong, Ryu Seung-ryong

 Scénario Cheol-Hong Jeon, Han-min Kim

 Soundtracks Kim Tae-seong

 Distributeur Splendid Films

 Année 2014

 

Seven Swords

 Original title : Qi Jian

Out of competition

A l’aube des années 1660, la Mandchourie annexe la Chine pour y installer la dynastie Ching. A la suite de multiples insurrections contre le gouvernement, ce dernier interdit l’étude et l’exercice des arts martiaux afin de maintenir l’ordre et la discipline dans le pays.

 

Genre action, aventure, fantasy, martial arts

 Pays Chine, Corée du Sud, Hong Kong

 Audio Chinois

 Sous-Titres Français

 Réalisateur Tsui Hark

 Casting Jiang Guang-jin, Lin Hai-bin, Peng Huang, Zhang Gui-jun

 Scénario Cheung Chi-sing, Tin Nam Chun, Tsui Hark, Yusheng Liang

 Producteur Lee Joo-ick, Ma Zhong-jun, Pan Zhizhong, Tsui Hark

 Distributeur HKIFFS

 Année 2005

 

Memories of Murder

 Original title : Salinui chueok

Tiré d’une vraie enquête policière, Memories Of Murder est le second film de Bong Joon-ho, réalisateur qui a très vite explosé sur la scène internationale, avec des films tels que The Host ou le récent Snowpiercer.

 

Genre crime, mystery

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Français

 Réalisateur Bong Joon-ho

 Casting Kang-ho Song, Roe-ha Kim, Sang-kyung Kim

 Scénario Bong Joon-ho, Kim Kwang-rim, Shim Sung-bo

 Producteur Cha Seoung-jae, Kim Moo-ryung, No Jong-yun

 Distributeur Cinéart

 

Housemaid (The)

 Original title : Hanyo

Eun-yi est aide-gouvernante dans une famille riche. Elle fait tout. Le ménage, la vaisselle et elle change les draps de lit. Surtout qu’elle batifole dedans avec le chef de maison… De là à savoir si tout le kama sutra y est passé, c’est à vous de voir, en tentant l’aventure de The Housemaid !

drame, thriller

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Français

 Réalisateur Im Sang-soo

 Casting Do-yeon Jeon, Jung-Jae Lee, Yeo-jeong Yoon

 Scénario Ki-young Kim

 Producteur Jason Chae

 Distributeur O’Brothers Dist.

 

Chaser (The)

 Original title : Chugyeogja

Qui dit thriller coréen dit mec pas net. Qui dit mec pas net dit flic. Bref, cette fois, il s’agit d’une affaire de kidnapping et c’est pas joli joli. Surtout quand le présumé coupable annonce qu’il a kidnappé d’autres filles mais qu’il n’y a pas assez de preuves contre lui pour le faire plonger. Vicieux n’est-ce pas ? Oui mais c’est brillamment réalisé No Hong-jin et c’est le premier prix de la section Thriller du BIFFF !

 

Genre thriller

 Pays Corée du Sud

 Audio Coréen

 Sous-Titres Français

 Réalisateur Na Hon-jin

 Casting Jung-woo Ha, Yeong-hie Seo, Yun-seok Kim

 Scénario Hong-jin Na, Shinho Lee, Won-Chan Hong

 Producteur Sujin Kim

 Année 2008

FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015
FOCUS Corée du SUD BIFFF 2015

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Marcus Sakey, Les Brillants (tome 1), Série Noire, Gallimard

Marcus Sakey,

Les Brillants (tome 1),

Série Noire,

Gallimard

 

Pour le 70e anniversaire de la Série noire, Galimard publie un thriller fantastique de Marcus Sakey «  Les Brillants ». Cette collection créée par Marcel Duhamel en 1945 est une collection mythique de l’édition française.

 

La mention « tome 1 », laisse pensez à une trilogie, même les sites ni  de l’auteur ni de l’éditeur Gallimard, ne permet pas de vous le garantir.

 

L’auteur Marcus Sakey, ce sert d’une trame policière, pour explorer l’Amérique, alliant habillement suspense sur un fond fantastique ( le pouvoir de quelques personnes), dans un monde de préjugés,    de morale politique trouble, de manipulation et de répression.

 

 

Plébiscité à ça sortis aux USA, par toute la critique, cet ouvrage devrait recevoir un accueil  proche à sa sortie en France, en effet il faudra attendre le 12 février pour le trouver dans vos librairies préférez, pensez à le réserver d’avance.

 

Je ne serais à mon tour que vous le recommandez.

 

Traduction de l’américain : Sébastien Raizer

 

512 pages, sous couverture illustrée, 155 x 225 mm

Genre > Sous-genre : Romans et récits > policiers

 Catégorie > Sous-catégorie : Policiers > Thrillers

 ISBN : 9782070145485 - Gencode : 9782070145485 - Code distributeur : A14548

Prix : 19,90 euros

 

Article basé sur une « épreuve non corrigée »

 

Résumé :            

 

Dans le Wyoming, une petite fille perçoit en un clin d’œil les secrets les plus sombres de tout un chacun. À New York, un homme décrypte les fluctuations des marchés financiers. À Chicago, une femme maîtrise le don d’invisibilité en sachant d’instinct se placer là où personne ne regarde. On les appelle les «Brillants».

 

 Depuis les années 1980, 1 % de la population naît avec ces capacités aussi exceptionnelles qu’inexplicables.

 

 Nick Cooper est l’un deux : agent fédéral, il a un don hors du commun pour traquer les terroristes. Sa nouvelle cible est l’homme le plus dangereux d’Amérique, un Brillant qui fait couler le sang et tente de provoquer une guerre civile entre surdoués et normaux. Mais pour l’arrêter, Cooper va devoir remettre en cause tout ce en quoi il croit, quitte à trahir les siens.

 

Biographie :

 

 Marcus Sakey est né à Flint (Michigan). Il vit à Chicago.

 

 Après Désaxé (The Blade Itself) classé par Esquire dans les cinq meilleurs livres de l'année 2007, et acheté par Ben Affleck, Des gens bien (Good People) est son deuxième roman publié en France.

Couverture de l'édition originale

Couverture de l'édition originale

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Entretien : Philippe Saimbert,   « Le Fossile d’Acier »

Entretien :

Philippe Saimbert, 

« le Fossile d’acier »

 

Stéphane Dubois,

Ton roman, « le Fossile d’acier » est présenté comme une « novélisation » (en collaboration avec Isabelle Muzart), d’un scénario et des dialogues écris par toi, édité 2006 sous le titre « Wagon », en quoi tu la novéliser  ? Et pourquoi l’imprime tu et  l’édites-tu aux USA ?

 

Philippe Saimbert, 

Bonjour Stéphane et bonjour à toutes celles et ceux qui nous lisent. Il s’agit au départ d’un scénario destiné au cinéma et écrit en 2006. Une maison de production avait mis une option sur ce scénario mais les budgets étant très difficiles à obtenir, le projet a été annulé. Je reste néanmoins en contact avec la maison de production. Rêver est mon métier, so…

 

Il s’agit donc de la simple adaptation sous forme de roman du scénario original.

 

Ce livre est pour l’instant uniquement imprimé en POD (Print On Demand). C’est-à-dire qu’il est imprimé à l’unité. Il n’y a pas de stocks. J’utilise les services d’Amazon CreateSpace et donc Amazon pour vendre la version papier de ce roman. Kobo va très bientôt proposer un service similaire avec  possibilité de diffuser via la Fnac.

 

J’espère que des accords ou que des réseaux de distribution pourront un jour être envisagés entre les libraires traditionnels et les auteurs indépendants.

 

La version numérique est diffusée sur toutes les plateformes de vente en France.

 

Stéphane Dubois,

« Le Fossile d’acier »  est dans la lignée de nombreux texte, des anthologies de nouvelles fantastiques ayant pour thème le train comme    « Histoires de trains fantastiques » réunis  par Danny De Laet à la Librairie des Champs-Élysées, « Trains de cauchemar », paru début 2012 aux éditions La Clef d’Argent sous la direction de Philippe Gontier y as-tu songé en écrivant « Le Fossile d’Acier » ?

 

Philippe Sambert, 

J’ai découvert sur le tard la richesse de la « littérature ferroviaire » fantastique. Un genre à lui tout seul. Aussi riche que passionnant.

 

Et un genre également très représenté dans le cinéma fantastique. Beaucoup de films ont abordé ce thème. L’esprit du « fossile d’acier » est également dans la continuité de ma série BD « Les processionnaires ».

 

Stéphane Dubois,

Depuis 1999, tu publies des BD et des romans dans lesquelles tu mélanges les genres de l’imaginaire et tes fins sont le plus souvent très différentes  à ce quoi s’attend le lecteur, comme sait encore le  cas dans le « Fossile d’Acier », mais nous n’en dirons pas plus pour que le futur lecteur en garde le plaisir de la découverte.

 

Philippe Saimbert,  

J’apprécie particulièrement le concept de twist final. Prendre le pari de surprendre le lecteur. Même dans mes comédies, j’essaye d’inclure un petit twist . J’ai bien entendu été très influencé par nombre de films cultes : « Usual suspects », « Old boy » (avec une fin encore plus diabolique que le film précédent), « Le sixième sens », « Incassable », « Slice », « Les évadés », « Fight club », « L’odyssée de Pi » . Pour ne citer que les plus célèbres et/ou incontournables (à mes yeux).

 

Stéphane Dubois,

Tu te lances sur le marché anglo-saxon et plus particulièrement le E-Commerce anglophone, quelle est  les particularités de ce type de ventes par rapport aux pays francophones, et quels conseils tu donnerais ?

 

Philippe Saimbert,  

Le marché des livres numériques est très important dans les pays anglophones (40% aux Etats-Unis en 2014). Rien à voir avec le marché francophone même si les ventes ont fait un bond spectaculaire ces dernières années.

Un marché qui, avec l’explosion des ventes de liseuses et de tablettes, est amené à croître de manière exponentielle.

Pour information, je fais l’essentiel de mes ventes en numérique. Je préfère et de loin la version papier d’un livre mais la version numérique (quand elle est proposée à un prix raisonnable) devrait remplacer à terme la version poche. C’est également un excellent moyen d’éviter le gaspillage représenté par le pilon des livres invendus.

De plus, les moyens offerts aux auteurs et éditeurs pour faire découvrir  les projets sont considérables. Si certaines personnes sont intéressées, je les invite à suivre mon aventure éditoriale sur mon blog.

 

Stéphane Dubois,

Autant en bande dessinée que pour des nouvelles ou des romans, quels sont tes projets ?

 

Philippe Saimbert,

Même si je le regrette, j’ai fait un break avec la BD. Le monde de la BD traverse une crise énorme. Beaucoup d’amis dessinateurs ont du mal à en vivre. Surproduction, baisse drastique des avances sur droits (quand il y en a), rotation de plus en plus rapide en librairie. Même des stars baissent les bras. A ce propos, je recommande à tous les auteurs de se syndiquer (Snac, Self, etc.).

Mes futurs projets : l’écriture en cours d’un Thriller noir et violent. Ainsi que d’un nouveau thriller fantastique. Et je prends des notes pour une pièce de théâtre (une comédie). Sans oublier la promotion de mes projets en cours. L’édition indépendante est une aventure passionnante mais qui demande un investissement énorme en temps et en motivation. Je passe plus de temps en promo qu’en écriture. Bref, c’est un choix qu’il faut bien étudier avant de se lancer dans l’aventure.

 

(entretien réalisé par mail)

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Fives (The) (Deo-fai-beu)    Jeong Yeon-shik

 

Fives (The) (Deo-fai-beu)    Jeong Yeon-shik

Compétition Thriller,

Première Internationale,

 Sélection Officielle

 

Tout commence joyeusement avec l’anniversaire d’une jeune ado, après avoir soufflé avec ses parents ses 14 bougies, rapidement cela dégénère un tueur en série entrant dans la maison, tuant le père, la fille et laissant pour mort la mère.

 

Cette dernière cherchera à se venger, mais étant désormais en fauteuil roulant, elle devra s’entourer de personnes pour la seconder et leurs proposeras un marché étrange mais qu’ils ne pourront refusés, un de ces organes pour eux ou un de leurs proches.

 

En effet elle à un groupe sanguin rarissime et ceux qui sont désormais ses complices ne peuvent compter que sur la greffe d’un organe de Eun-ah.

Ce film pose à la fois la question de la vengeance et de son prix, de celui des greffes d’organes et du respect ou non des règles de déontologie quand on est personnellement concerné pour quelques raisons que ce soit.

 

Un web comics de 2010 écrite par Jeong Yeon-shik, lui sert de base scénaristique il en assure également  la mise en scène.

 

Ce thriller comporte quelques scènes gores qui raviront les amateurs du genre. Original de par son thème, utilisé ses organes comme mode de règlement de ses complices, complices qui  au fil du déroulement de l’action changeront quant à leurs attitudes envers Eun-ah.

 

A signaler que le chef opérateur fut celui de « Memories of Murder ».

 

Comme pour « Cold Yes » (voir l’article publier sur ce site) je pense que 2h03 est une durée qui nuit en fin de compte à ce film, dommage dans l’ensemble il est de très bonne tenue.

 

Fiche technique et Casting

Director:  Jeong Yeon-shik

 

Genre:  Thriller

 

Competition:  Compétition Thriller 2014

 

Année de production : 2013

Réalisateurs :  Jeong Yeon-shik

Scénaristes :  Jeong Yeon-shik

Acteurs :  Kim Sun-a, Ma Dong-seok

Musique : Shim Hyun-jung

Pays d'origine : Corée du Sud

Durée : 2h03

Fives (The) (Deo-fai-beu)    Jeong Yeon-shik

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Cold Eyes (Gam-si-ja-deul) Jo Ui-seok  -  Kim Byung-seo

 

Cold Eyes (Gam-si-ja-deul)

Jo Ui-seok  -  Kim Byung-seo

Compétition Thriller,

Sélection Officielle

 

On assiste à un duel entre deux hommes d’un coté : le chef d’une bande de casseurs interprété par Woo-sung Jung (The Good, the Bad, The Weird) et de l’autre Détective Hwang (Sol Kyung Gu) chef d’une équipe spéciale de la police.

 

Remake  du film « Eye in the Sky » de Yau Nai-Hoi, produit par Johnny To en 2007.

 

Yoon Joo après avoir réussi son test d’incorporation  dans l’unité du Détective Hwang, est tout de suite mise à l’épreuve, il s’agit de découvrir localisé de malfaiteurs qui viennent de réussir un spectaculaire casse dans une banque, en ridiculisant la police,  bien sûr les « autorités supérieures »  détestent sa et veulent des résultats rapidement.

 

Pour comprendre le film il faut considérer que nous sommes plus dans une bataille navale qu’une parte d’échec, en effet si de leurs côtés les malfrats font tout pour être « invisible » il en est de même pour les policiers, qui ne font « que » mémorisé le moindre détail même et y compris le plus insignifiant, pour localiser et identifier (en théorie cette unité n’intervient pas)  le camp adverse, chacun déplace des pions invisibles à l’autre camp, du moins l’espère-t-il.

 

On n’évite pas comme souvent dans les films asiatiques a des scènes de poursuite de voiture digne des séries TV américaines, donc on verra des voitures qui finiront en …compression de César.

 

Et le final purement asiatique entre les deux « Maitres ».

 

Le défaut de ce film est sa durée. 119 mm, il aurait fallu faire plus court presque une demi-heure de trop à mon avis, disons 20 minutes au moins.  Sinon cela reste un bon film de divertissement.

        

Countries:  Corée

 

Year:  2013

 

Casting

 

Sol Kyung gu joue le Chef Détective Hwang

Jung Woo sung joue James chef de la bande de casseurs

Han Hyo Joo joue Ha Yoon Joo

Jin Kyung  joue Lee

Lee Junho joue le Détective Daramjwi ("Ecureuil")

Kim Byung Ok joue le cordonnier

 

Récompenses - Nominations

 

Awards

Asian Film Award 2014  Best Editor Min-kyung Shin

Nominated

BIFFF 2014

Sélection Compétition Thriller 2014

 

Asian Film Awards  2014 

Asian Film Award  Best Editor Min-kyung Shin

 

Nominated

Asian Film Award  Best Actress Hyo-ju Han

 Best Supporting Actor Woo-sung Jung

 Best Cinematographer Byung-seo Kim et Kyung-bo Yeo

 

Blue Dragon Awards  2013 

Blue Dragon Award  Best Actress Hyo-ju Han

Nominated

Blue Dragon Award  Best Supporting Actor Woo-sung Jung 

Cold Eyes (Gam-si-ja-deul) Jo Ui-seok  -  Kim Byung-seo

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