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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Entretien Christophe Mogentale auteur de SF.

Entretien

Christophe Mogentale

auteur de SF.

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Christophe,

« Sommeil  Aboli » est ton premier roman  de science-fiction? D’où t’es venus cette idée d’aborder le sommeil comme thème central de l’ouvrage ?

 

Christophe Mogentale,

Bonjour Stéphane. J’ai entendu au détour d’un article que le manque de sommeil était qualifié de mal du siècle (conjointement avec le mal de dos mais c’est bien moins inspirant 😊 ). A partir de là j’ai essayé d’imaginer comment serait un monde sans besoin de sommeil, et j’ai trouvé que les conséquences sur la société étaient considérables selon l’usage que l’on réserverait à ce nouveau temps libre. Je me suis dit que ça valait le coup de creuser spécialement cet aspect. Ce serait la première fois que dans une société on disposerait de plus de temps libre que de temps aux tâches imposées, et ça remet tout en perspective.

 

Ensuite, le côté rêves, associés au sommeil, était l’occasion de brouiller les pistes et flirter avec le surréalisme ce que je trouve attirant.

 

Stéphane Dubois

Tu avais déjà publié d’autres textes auparavant ?

 

Christophe Mogentale,

Bien que j’écrive depuis tout petit, je n’ai réellement publié qu’un seul texte, dans un webzine aujourd’hui disparu, Vers à Lyre. C’était une nouvelle sélectionnée pour un concours qui n’avait rien à voir avec de la science-fiction. Par ailleurs j’ai rendu publiques sur la plateforme wattpad quelques textes ou nouvelles courtes (signés sous pseudos @dallard).

 

Stéphane Dubois,

Enfant quels était tes comics préféré et pourquoi ?

 

Christophe Mogentale,

 

Je vais prendre la question comics au sens large, ne connaissant pas du tout les comics américains. J’ai lu énormément de bandes dessinées belges (les auteurs classiques, Franquin, Hergé, Tome et Janry etc). J’avais une affection particulière pour les Gaston Lagaffe, pour ce héros drôle et maladroit. En même temps, j’ai toujours admiré les auteurs qui parvenaient à distiller un tel humour dans leurs œuvres, c’est ce que je considère le plus difficile en tant qu’auteur.

 

 

 

Stéphane Dubois,

En quoi ta profession informaticien dans le domaine de l’intelligence artificielle t’aide dans tes œuvres littéraires ?

 

Christophe Mogentale,

 

Ma profession me permet d’avoir un regard plutôt juste sur l’intelligence artificielle je pense. Loin de certains fantasmes des IAs maléfiques mais sans angélisme non plus. Du coup je peux distiller dans mes écrits quelques points de vue sur le sujet, sans toutefois choisir de rendre central le thème de l’intelligence artificielle, car écrire, comme lire, c’est aussi s’évader du quotidien.

 

Stéphane Dubois,

Tu as envie d’aborder d’autres formes de créations dans l’avenir, quels sont tes projets ?

 

Christophe Mogentale,

J’ai effectivement d’autres formes de création en tête, toujours dans le domaine de l’écriture mais en variant les formes. J’aimerais m’essayer à des journaux intimes croisés voire au genre épistolaire, qui permettent de rendre des points de vue plus poignants je pense. Le prochain roman aura sans doute partiellement ou totalement cette forme.

 

 

 

Biographie

 

Christophe Mogentale

 

Enfant des années 80, j'ai été bercé par la science-fiction de l'âge d'or, ce qui ne m'a pas empêché de m'en éloigner plus tard. Car l'âge adulte rapproche le réel et qu'il est important pour moi de le questionner, le déformer, toujours en ménageant du suspense.

 

J'écris de la science-fiction qui ne dépasse jamais le futur proche, comme un prétexte, un futur sombre, souvent.

 

En tant qu'auteur, j'essaie de créer une littérature pour s'échapper sans s'enfuir, pour divertir comme réfléchir.

 

Au quotidien je suis un informaticien dans le domaine de l'intelligence artificielle, domaine autant intéressant par les révolutions qu'il fait miroiter que par les questionnements qu'il soulève.

 

 

Sommeil Aboli de Christophe Mogentale

EXTRAIT :

 

Après la catastrophe de Chanoo, la guerre civile fait rage au sein du monde de Nanek. Trois hommes s’allient dans la volonté de créer un monde meilleur. C’est ainsi que la cité-bulle de Machia voit le jour. Sa spécificité ? le Sommeil Aboli, une pilule obligatoire qui neutralise votre besoin de sommeil. Le temps vous appartient désormais, mais plus celui de rêver. Considéré comme un loisir illégal, ce que l’on appelle dorénavant les drims, est devenu une nouvelle drogue.

 

Premier précepte des Drimeurs : Ne jamais consommer ses propres rêves

 

Arty Halfidre est un drimeur, brisant les règles du Sommeil Aboli, il vend ses propres rêves. Travaillant entre Machia et les extérieurs, il se retrouve impliqué malgré lui dans les complots qui visent la cité. En effet, certains de ces drims semblent produire des effets étonnants sur ceux qui les consomment. Au fil du temps, Arty commence à douter. Qui l’utilise afin de nuire ? Machia ressemble-t-elle vraiment à la cité de liberté que son père avait imaginée ? En qui peut-il avoir vraiment confiance et où se cache la vérité ?

Entretien Christophe Mogentale auteur de SF.

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Librairie du Premier Film

Librairie du Premier Film

 

Si vous passez à Lyon et êtes fans de Cinéma, quelques soit le genre de films que vous aimez, il faut absolument, vous rendent dans cette librairie.

 

Vous y trouverez bien sûr des livres, mais aussi des photographies, des DVD et des Blu-Ray.

 

Régulièrement des expositions temporaires  sont organisées dans la Galerie de la Librairie.

Librairie du Premier Film

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KILL OR BE KILLED 03

KILL OR BE KILLED 03

Kill or be Killed

TOME 03

PAR ED BRUBAKER, SEAN PHILLIPS ET ELIZABETH BREITWEISER

 

Et de trois, enfin le troisième volume vient de paraitre, tous les fans de cette série, ne peuvent que sans réjouir. De plus en plus sexy et violent, mais aussi on découvrir peu à peu d’autres aspects de ce sombre personnage, jusque ou va-t-il allez ? Seulement à cause de sa « malédiction » ou pour des raisons plus profondes et comment vas ce finir ce destin, pour ça il vous faudra attendre la fin de l’histoire dans le volume quatre à paraitre.

 

POUR PUBLIC AVERTI

 

 

Résumé de la série: 

La super équipe formée par Ed Brubaker et Sean Phillips frappe à nouveau ! Après le succès mérité de Fondu au Noir, Kill or Be Killed nous conduit sur les pas d’un homme contraint d’assassiner des criminels pour survivre !

 

 

Brubaker et Phillips tapent de plus en plus fort avec ce 3e tome de leur tétralogie ! Notre justicier s’enfonce toujours un peu plus dans les ténèbres, tandis que les forces de police de New York commencent à réaliser qu’un type masqué s’en prend aux salopards de la ville. Ce thriller qui déconstruit le genre du polar vous happera sans jamais vous lâcher...

 

 

 

 

ISBN : 978-2-413-01048-7

Scénariste : BRUBAKER Ed

Illustrateur : PHILLIPS Sean

Coloriste : BREITWEISER Elizabeth

Série : KILL OR BE KILLED

Collection : CONTREBANDE

 

Biographie des auteurs :

 

ED BRUBAKER

EST NÉ EN 1966 À BETHESDA. IL RÉSIDE EN CALIFORNIE, AUX USA.

Il est l’un des scénaristes les plus en vogue du divertissement américain. Il débute sa carrière en 1997 chez des petits éditeurs indépendants, comme Alternative Comics, avant d’être sous contrat d’exclusivité avec DC Comics. Il travaille pour le label Vertigo et commence une collaboration, qui se révèlera fructueuse, avec Sean Phillips sur la série Sleeper (2002). Fin 2004, libéré de ses obligations avec DC, Brubaker travaille sur Captain America (qu’il a tué et ressuscité !) et Daredevil pour Marvel.

 

En 2007, il retrouve Sean Phillips pour la série Criminal, sous le label Icon de Marvel, qui sera salué par la critique et les Prix. Fort de ce succès, les deux artistes poursuivent leur collaboration avec Incognito, puis Fatale (Delcourt). Ed Brubaker travaille également avec Steve Epting sur une nouvelle série d’espionnage, Velvet. En 2016, il rejoint la prestigieuse équipe de scénaristes de la série télévisée à succès Westworld, diffusée sur HBO. Ed Brubaker a reçu l’Eisner Award du Meilleur scénariste en 2007, 2008 et 2010, de la Meilleure série limitée en 2012 et 2016, et enfin de la Meilleure nouvelle série en 2015 pour Fondu au noir (Delcourt). Ed Brubaker est l’un des scénaristes américain les plus populaires. Il a tué et ressuscité Captain America, participé à l’élaboration de Civil War, et collabore à l’écriture de la série TV Westworld.

 

Elizabeth Breitweiser

Elizabeth Breitweiser est dorénavant la coloriste « attitrée » des séries d’Ed Brubaker, notamment Velvet (Editions Delcourt)

 

SEAN PHILLIPS

EST NÉ EN 1965 AU ROYAUMEUNI,OÙ IL RÉSIDE.

Il travaille depuis quelques années quasiment exclusivement en collaboration avec Ed Brubaker

(Criminal, Incognito, Fatale, Fondu au noir et Kill or Be Killed).

KILL OR BE KILLED 03
KILL OR BE KILLED 03
KILL OR BE KILLED 03
KILL OR BE KILLED 03

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Emma festivalière Lumière 2019

Emma festivalière

Lumière 2019

Nous avons rencontré au Festival Lumière 2018, Emma, 19 ans, étudiante en cinéma, elle nous parle de sa passion pour le cinéma de science-fiction et de fantastique.

 

Stéphane Dubois,

Bonjour Emma, tu es amatrice de films, si j’ai bien compris ton prénom vient d’Emma Peel 

Emma, 

Oui, du personnage de « chapeau melon et bottes de cuir ».

Stéphane Dubois,

Tu fais des études de cinéma tu as fait des films d’études déjà ?

Emma,

Je suis en 2e années de cinéma, à la faculté, nous devons faire des films régulièrement, j’ai fait une entrée d’un train en gare en référence à « L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat» des frères Lumière… mais chez moi, à la gare de Couzon au mont d’Or. 

Stéphane Dubois

 

Comment t’est venu ce gout pour les films de science-fiction ?

Emma,

Mon père était un grand fan de Star Wars, je ne devais avoir que 4 ans quand j’ai vu « un Nouvel espoir », et cela ne sait jamais arrêter.

Stéphane Dubois,

Dans le cinéma de films de genre : science-fiction, fantastique… en dehors de Star Wars quels sont les sont tes préférences ?

Emma,

La saga des « Seigneurs des anneaux » est incontournable, les films « Aliens », plus récemment  « Seul sur Mars », je n’ai pas encore vu « The Prédator », le dernier film qui se déroule dans l’espace est le film sur Neil Armstrong « First Man », il s’agit  d’un biopic.

 

Stéphane Dubois,

En série TV,  tu as vu quoi dernièrement ?

 

Emma,

« Star trek discovery » qui est pas mal, autrement des séries médiévales comme « Game of thrones »

 

Stéphane Dubois,

Tu parles de « Star Trek Discovery » en disant « pas mal » par rapport aux saisons précédentes de la comme « Voyageur »  tu la trouves comment ?

 

Emma,

Il s’agit dans cet univers, de la première série que j’ai vue complète, j’ai vu des extraits des anciennes séries, avec Patrick Stewart avec « New Génération », j’aime beaucoup cet acteur.

 

La nouvelle série à une ambiance  très différente des plus anciennes, elle est bien plus sobre.

 

Ma série TV préférée est « Docteur Who », la nouvelle saison avec une femme dans le rôle-titre, ce qui est sympa.

 

Stéphane Dubois,

Tu as dans « Docteur Who » des régénérations qu’elle est celle que tu as le plus aimée ?

 

Emma,

Le 8e Docteur avec Peter Capaldi, il en impose en étant à la fois nostalgique, un peu triste et à avoir de l’humour.

 

Stéphane Dubois,

Le fait que la dernière régénération du Docteur Who soit une femme change quoi cela change le personnage, ce n’est un effet de mode ?

 

Emma,

Cela change peu de choses, mais reste cohérent dans l’histoire, Némésis le maitre est devenue une femme  donc pourquoi pas le Docteur Who. Cela apporte un nouvel élan de fraicheur, ils veulent renouveler la série. Il change également le design, de la nouveauté afin d’attirer un nouveau public. Bien sûr il y a également un effet de mode d’être dans le gout du jour, mais tant qu’ils l’utilisent en restant cohérant dans l’histoire cela ne pose pas de problème.

 

Cela n’est pas comme si James Bond allait devenir une femme.

 

Stéphane Dubois,

Merci Emma, de nous avoir accordé cet entretien.

 

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Spécial Halloween et Méliès d’Or

Spécial Halloween et Méliès d’Or

Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg et VRrOOm annoncent un programme VR spécial Halloween pour Octobre.

Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, qui s’est positionné depuis 2015 en tant que pionnier de la diffusion de films de genre en VR présente un programme spécial Halloween sur la plateforme VRrOOm de festivals virtuels à partir du 8 Octobre et pendant un mois entier.

La plateforme VRrOOm souhaite aider les festivals à surmonter les contraintes en espace et en temps auxquels ils sont souvent confrontés, tout en permettant au public du monde entier de participer à des premières prestigieuses avec une programmation éclectique et pointue.

Le programme Halloween proposera un mélange d’œuvres VR et de courts-métrages traditionnels du 8 Octobre au 8 Novembre 2018. VRrOOm proposera ensuite sans discontinuer des œuvres sélectionnées par divers festivals du monde entier. 

L’application propose par ailleurs une salle de cinéma virtuelle spécialement conçue par les designers de la légendaire société américaine THX , enfant chérie de George Lucas. L’auditorium virtuel THX Ultimate Cinema célèbre la création cinématographique sous toutes ses formes en permettant au public du monde entier de vivre la magie de la narration en images animées dans un environnement aux performances techniques inégalées. 

L’appli VRrOOm est disponible sur les téléphones portables opérant sur les systèmes iOS, Android, et Google Daydream. Elle est également téléchargeable sur l’Oculus store pour Gear VR, Oculus Go et Oculus Rift, ainsi que sur Viveport pour HTC Vive. L’application sera gratuite jusqu’au mois de décembre.

******

D’autres parts la 22ème cérémonie du Méliès d’or a eu lieu ce jeudi 11 octobre lors du 51ème Festival international du film fantastique de Sitges en Catalogne.

Le jury composé de la directrice de casting Leo Davis, du programmateur Fran Gayo et de l’actrice Josie Ho ont décerné les Méliès d’or à Climax de Gaspar Noé dans la catégorie longs métrages et à Clanker Man de Ben Steiner dans la catégorie courts métrages. 

 La compétition du Méliès d’or est organisée par la Fédération européenne des Festivals du film fantastique et vise à promouvoir la créativité du cinéma fantastique européen à travers le monde en s’appuyant sur un solide réseau de 24 festivals répartis dans 18 pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord et du Sud, rassemblant 800 000 spectateurs.  

Le Festival européen du film fantastique de Strasbourg (FEFFS) organise la compétition du Méliès d’argent pour la France depuis 2009 et désigne chaque année un long et un court métrage pour concourir au Méliès d’or avec les Méliès d’argent des plus prestigieux festivals de films fantastiques européens. Cette année, lors de la 11ème édition du FEFFS, les Méliès d’argent avaient été décernés à The House That Jack Built de Lars von Trier et au court métrage A l’Aube de Julien Trauman.  

Cette année la Fédération européenne des Festivals du film fantastique a également décerné un Méliès d’or pour sa carrière et pour sa contribution au genre fantastique au réalisateur espagnol Álex de la Iglesia.

Plus d’informations sur la Fédération européenne des Festivals du film fantastique suivre le lien ci-dessous. 

(Communiqué de presse)

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Bernard, Festivalier Lumière 2018

Bernard, Festivalier ,Lumière 2018

 

Stéphane Dubois,

Vous venez de voir un film de Claire Denis « Trouble Every Day » (2001) pouvez- vous nous dire ce que vous en avez pensé ?

 

Bernard,

J’ai vu Trouble Every Day de Claire Denis, je ne connaissais pas cette réalisatrice. Un film d’épouvante que je n’ai pas du tout aimé. Je trouve qu’il est à la limite  du film d’horreur, il essaie de revenir sur des films comme « Cannibale holocauste » ou les films de Dario Argento. Beaucoup d’hémoglobine et la période contemporaine, à la limite cela ne fait même pas peur, pour un film sur le cannibalisme. Je n’ai pas apprécié du tout ce film.

Stéphane Dubois,

Pourquoi aimer vous les films de science-fiction et de fantastique ?

Bernard,  

Cela permet de s’échapper du quotidien, l’anticipation, le monde dans le futur. Ce sont des scénarios qui permettent de s’échapper de la vie quotidienne, de voir des personnages particuliers, des mondes virtuels, des mondes qui n’existent pas ou sont une caricature de celui dans lequel nous vivons. Cela permet de voir autre chose de profiteur d’un autre cinéma. 

Mais également en référence à la période de l’enfance, de la BD, des Comics et désormais des mangas. Je trouve sympathique ces films.

Stéphane Dubois,

Quels sont les films de genre que vous préférez ?

Bernard,

Je considère comme un sommet de la SF « Blade Runner », ce film a marqué une génération,  récemment il y a eu la suite, que j’ai beaucoup aimée.

Mais également j’apprécie énormément « Soleil vert », dans les films plus récents « Avatar » est excellent.  

Je découvre avec plaisir les films asiatiques tirés des mangas, particulièrement ceux des Studios Ghibli.

 

Stéphane Dubois,

Dans les films asiatiques quels sont vos préférez ?

Bernard,

Ceux des  Studios Ghibli partent exemple, qui ne sont pas forcément des films de SF, mais que j’apprécie particulièrement tel le « Le Tombeau des lucioles » qui est passé il y a quelques années au Festival Lumière. Ils sont souvent tirés de l’univers des mangas. 

Stéphane Dubois,

Justement en parlant de BD, nous sommes dans la ville des éditions Lug, mais également des éditions Imperia et des éditions des Remparts. Quels étaient vos BD préférés ?

Bernard,

J’ai grandi avec les « Strange », « Titans », « Nova » avec des personnages également créés par des Français comme Milton.   Amateur de bandes dessinées on arrive rapidement à celui du cinéma. C’est une ouverture sur la vie qui permet de discuter avec des personnes de notre monde. De garder le souvenir de nos jeunes années.

 

Stéphane Dubois,

Quel était votre personnage de BD préféré quand vous étiez enfant ?

 

Bernard,

Le personnage que je préférais était Batman, Superman, mais moins, je pense qu’on arrive au film graphique, c’est très hétéroclite au niveau des personnages.

 

Stéphane Dubois,

Durant ce Festival Lumière, quels sont les films que vous avez vus ou allez voir ?

 

Bernard,

Je profite au maximum de ce qu’offre le Festival Lumière. J’aime des films français, mais aussi des films étrangers et pas uniquement des films de SF ou de Fantastique.

J’ai pris grands plaisirs a découvrir les films d’Alfonso Cuaron, j’ai adoré « Roma »  et « Soit belle et tait toi », et aussi Roger Rabbit, cela n’a bien sur rien à voir, le revoir plusieurs décennies après fut un plaisir. Je vais voir aussi un Buster Keaton et la rétrospective consacrés à Peter Bogdanovitch. J’ai vu aussi beaucoup de films d’Henri Fonda, je vais revoir avec plaisir « On achève bien les chevaux » et « La Maison du lac ». Cela permet de voir une Amérique différente de celle d’aujourd’hui avec des films engagés. Je vais finir le Festival Lumière avec « Le Retour »  avec Jane Fonde un film d’Hal Ashby (1978). Ce film montre la guerre du Vietnam sous un autre jour.

 

Remerciement à Bernard de bien avoir voulu nous accorder cet entretien.

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Concours de nouvelles

Concours de nouvelles

Thème du concours est "apprendre et savoir" :

Nous avons accès à un volume d'informations colossal et des outils formidablement puissants ; est-il nécessaire d'apprendre une langue étrangère alors qu'un téléphone portable commence à pouvoir traduire en temps réel, néanmoins il est sans doute nécessaire de la connaître pour comprendre l'autre

Pour un ingénieur qu'est-il important de savoir qu'une méthode existe ou doit-il l'apprendre ?

Beaucoup de situations peuvent découler de cette description que nous laisserons les auteurs nous décrire.

Il s'agit de la première coopération entre la maison d'édition et l'association des anciens de Centrale-Supelec. Je négocie actuellement avec d'autres écoles d'ingénieurs et probablement des médecins pour étudier ces possibilités.

 

Ci-dessous vous pouvez télécharger le règlement et bulletin d’inscription du concours.

 

 

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Published by Stéphane DUBOIS - Nouvelles, concours, LITTERATURE, Livres, SF, science-fiction

2001: l'odyssée de l'espace.

2001: l'odyssée de l'espace.

De Stanley Kubrick

En version 70mm restaurée

Les 50 ans d'un mythe à  l'Auditorium de Lyon

 

Quel spectacle !

L’évènement que fut cette projection de « 2001, l’odyssée de l’espace » dans sa copie restaurée par Warner, supervisée par Christopher Nolan, à l’occasion des 50 ans du film. L’Auditorium de Lyon, l’une des plus belles salles de France, sera un écrin parfait pour la redécouverte de l’extraordinaire film de Stanley Kubrick.

 

Une copie restaurée de 70 mm dans un auditorium, alliant donc images et son de très grandes qualités

Ce film expérimental, largement incompris à ça sortit, comme un grand nombre de films de Stanley Kubrick, avec la seule fin optimiste de son œuvre, si l’on excepte plus tard « Eyes Wild Shut ». Les spectateurs dans le meilleur des cas n’applaudissaient pas (y compris les producteurs de la MGM) voir quittant en nombres la salle.

 

Pour Kubrick la Science-fiction devait forcement être mythique.

 

MGM PRÉSENTE

UN FILM DE STANLEY KUBRICK

“2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE“

C’est le réalisateur américain Christopher Nolan (Inception, Interstellar…) – fervent admirateur de Kubrick et lui-même amateur de 70mm, format qu’il a choisi pour son dernier film, Dunkerque – qui a supervisé la restauration du film. « La modernité et la précision de l'image filmée en 70mm par Kubrick étaient vraiment incroyables sur le support original. Nous avons donc repris les négatifs originaux pour en refaire des nouveaux. Tout a dû être fait chimiquement, sans la moindre numérisation. Finalement, tout ne se joue pas réellement dans les gradations de couleurs ou dans la haute résolution mais plutôt dans l'émotion et l'expérience vécues devant le film. »

Considéré comme le chef-d’œuvre de Stanley Kubrick (qui en a fait pourtant d’autres), 2001 sera projeté dans sa version originale au festival Lumière 2018. C’est une occasion unique de (re)découvrir ce pilier (ou devrait-on dire monolithe) du cinéma mondial, sorti en avril 1968. En 70mm, dans les conditions que Kubrick lui-même souhaitait.

Cette projection exceptionnelle fait suite à celle de Cannes Classics en mai dernier et est rendue possible grâce à Warner et Ned Price responsable des restaurations Warner.

 

 

Un an avant que l’homme ne pose le pied sur la Lune, Stanley Kubrick réalise 2001, l’Odyssée de l’espace. Si le film est une  superproduction, il n’en est pas moins extrêmement secret, d’une nature quasi expérimentale.

 

2001 est un film avant-gardiste qui frappa tous ces prédécesseurs de vieillissement. Point de "petits hommes verts", mais un réalisme précis dans le traitement technique de ce qu’allait devenir le voyage spatial. En voyant plus tard les images de la Terre vue de l’espace, Kubrick regrettera de l’avoir faite « trop claire »…

 

Expérience cinématographique hors du commun, 2001 lance, en outre, une grande interrogation métaphysique. Kubrick a d’ailleurs toujours laissé le champ libre aux interprétations et aux extrapolations les plus délirantes. Inutile d’espérer en percer le mystère. Il aborde donc, sans les résoudre, la question de la place de l’homme dans l’univers, celle de sa destinée, ainsi que celle de l’homme par rapport à la machine. Face à la présence d’Hal, ordinateur qui se détraque sous l’assaut incontrôlé de ses sentiments devenus humains, le vernis de la civilisation craque – comme dans toute l’œuvre de Kubrick -, et c’est en redevenant sauvage que Bowman triomphe de la machine. Les pulsions destructrices de l’homme et la confortable civilisation aux conventions policées sont incompatibles.

 

Génie de l’image et plasticien hors pair, Stanley Kubrick livre un film d’une beauté assourdissante, poème futuriste devenu mythique. 2001 est une douce chorégraphie, un lent ballet d’astronefs au son du Beau Danube bleu, une perfection formelle mêlée à une ambition intellectuelle sans égale.

 

En 1977, alors qu’il n’a que 7 ans, Christopher Nolan, futur réalisateur d’Interstellar et de Dunkerque, assiste à la projection du film à Londres. « L’écran s’est ouvert devant moi, et je me suis senti partir pour un voyage dont je ne suis jamais revenu tout à fait. Je voudrais permettre à une nouvelle génération de vivre l’expérience à son tour. » Aux côtés de Ned Price de Warner Bros. et à partir du négatif original conservé dans les entrepôts de la firme à Burbank en Californie, Christopher Nolan a supervisé la « recréation photochimique » de 2001, une version unrestored en 70mm, rendant ainsi au film l’écrin voulu par Kubrick pour son odyssée.

 

Résumé  du film et fiche  technique

2001 : A Space Odyssey

 

de Stanley Kubrick , États-Unis, Royaume-Uni , 1968

 

Dans le désert africain, une tribu de singes subit les assauts répétés d’une bande rivale qui lui dispute un point d’eau. La découverte d’un étrange monolithe noir inspire au chef des primates assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, Moonwatcher (Daniel Richter) passe à l’attaque et massacre ses adversaires avant de lancer victorieusement l'os en l’air. Le premier outil (et la première arme) est né, la voie est ouverte pour l’Homme… Quatre millions d’années plus tard, un vaisseau spatial évolue en orbite. À son bord, le docteur Floyd (William Sylvester) enquête sur la découverte d’un monolithe noir qui émet d’étranges signaux vers Jupiter. Dix-huit mois plus tard, David Bowman (Keir Dullea) et Frank Pool (Gary Lockwood) font route vers Jupiter à bord de Discovery, sous l’œil attentif du super-ordinateur Hal 9000…

 

 

2001, l’Odyssée de l’espace (2001: A Space Odyssey)

États-Unis, Royaume-Uni, 1968, 2h42, couleurs (Technicolor), format 2.20 

Réalisation : Stanley Kubrick

Scénario : Stanley Kubrick, Arthur C. Clarke 

Photo : Geoffrey Unsworth

Effets spéciaux et visuels : Stanley Kubrick, Wally Veevers, Douglas Trumbull, Con Pederson, Tom Howard, Colin Cantwell

Musique : Aram Khachaturyan, György Ligeti, Johann Strauss, Richard Strauss 

Montage : Ray Lovejoy

Décors : Tony Masters, Harry Lange, Ernest Archer

Costumes : Hardy Amies

Chorégraphie : Daniel Richter

Production : Stanley Kubrick, Metro-Goldwyn-Mayer, Stanley Kubrick Productions 

Interprètes : Keir Dullea (David Bowman), Gary Lockwood (Frank Poole), William Sylvester (le docteur Heywood Floyd), Daniel Richter (Moonwatcher), Leonard Rossiter (Smyslov), Margaret Tyzack (Elena), Robert Beatty (Halvorsen), Sean Sullivan (Michaels), Douglas Rain (la voix de Hal 9000), Frank Miller (la voix du contrôleur de mission), Bill Weston (un astronaute), Edward Bishop (le capitaine de la navette Ariès B1), Glen Beck (un astronaute), Alan Gifford (le père de Poole), Ann Gillis (la mère de Poole), Penny Brahms (une hôtesse), Edwina Carroll (une hôtesse)  

Sortie aux États-Unis : avril 1968

Sortie au Royaume-Uni : 15 mai 1968

Sortie en France : 27 septembre 1968  

 

Démarche inédite depuis la première sortie du film en 1968, la copie 70mm a été tirée à partir d'éléments du négatif original. Il s'agit d'une recréation photochimique fidèle qui n'a fait l'objet d'aucune retouche numérique, effet remasterisé ni modification de montage. Grand admirateur de Stanley Kubrick, Christopher Nolan a travaillé en étroite collaboration avec l'équipe de Warner tout au long de la fabrication

 

Et pour accompagner la restauration, L’odyssée de 2001, un livre collectif préparé par Michel Ciment, grand spécial du Maître, sortira en librairie en octobre dans la collection Institut Lumière / Actes Sud.

Tarifs

12€ / 10€ (accrédités)

L’odyssée de 2001 50 ans d’un mythe

À paraître en octobre – Lancement pour le festival Lumière

L’odyssée de 2001 50 ans d’un mythe

« Cinquante ans après sa sortie, 2001, l’odyssée de l’espace a conservé son pouvoir de sidération, échappant toujours à toute classification et demeurant un film expérimental, aujourd’hui encore en avance sur son temps » écrit Michel Ciment dans la préface de ce court volume qui revient sur l’œuvre légendaire d’un cinéaste légendaire. En quelques articles et un entretien avec Stanley Kubrick, retour sur un moment important de l’histoire du cinéma, pour ouvrir cette nouvelle Collection Positif.

10x19 cm

96 pages

ISBN : 978-2-330-11391-9

En collaboration avec : Institut Lumière/ Actes Sud

 

Je le recommande fortement  cet ouvrage, à la fois au fan de Stanley Kubrick, de Science-Fiction, et de tous les amoureux du cinéma.

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Festival LUMIERE 2018 Enfants Malades

Festival LUMIERE 2018 Enfant Malades

 

À l’Hôpital Femme-Mère-Enfant à Bron,

 

Des séances de cinéma à l’hôpital Hôpital Femme-Mère-Enfant/ BRON.

 

Le festival s’associe à nouveau à Rêve de Cinéma, association présidée par Lambert Wilson, dont le but est d’organiser des projections dans les hôpitaux pédiatriques et centres spécialisés pour enfants et adolescents malades et handicapés. Le dimanche, le festival proposera aux enfants de l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron et ceux du Centre Léon Bérard, le même film que celui projeté à la Halle Tony Garnier. Ces séances seront présentées par des invités du festival.

 

En 2017, les enfants de l’Hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron et du Centre Léon Bérard avaient pu découvrir Le Roi Lion en présence des réalisatrices et actrices Anne Le Ny et Julie Gayet.

 

En 2018, le festival Lumière organisera également une projection au Centre Hospitalier Saint Joseph-

Saint Luc, à Lyon.

 

Comme chaque année, le festival Lumière s'associe à Rêve de cinéma pour apporter le cinéma aux enfants hospitalisés.

 

Hôpital Femme-Mère-Enfant/ BRON

Mercredi 17 octobre à 15h

 

 SÉANCE ENFANTS : Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot et Raymond Burlet (1998, 1h15) en présence d’Abd Al Malik, auteur-compositeur interprète.

 

En plus de MERE-ENFANT, et du Centre  anti cancéreux Léon Bérard (Secteur Pédiatrie) qui accueille chaque année cette initiative, un nouveau lieu verra la projection du film, il s’agit de l’Hôpital Saint Joseph- Saint Luc dans e centre de Lyon.

 

 

 

 

Cette opération est réalisée avec le soutien de BNP Paribas

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Couverture réalisée par  Caza

Couverture réalisée par Caza

Les Voies de Tim Powers

 

J’ai découvert cet auteur lors de sa première et discrète publication chez « J’ai Lu » en 1986, tout à fait par hasard, en furetant dans une librairie généraliste de province. Le roman s’intitulait « Les Voies d’Anubis », et comportait une belle illustration de couverture réalisée par le grand Caza. Mais il était noyé dans la masse des autres « J’ai Lu », sous la mention « Science-fiction », c’est donc par le plus grand des hasards que je l’ai acheté.

 

D’abord, je ne pense pas que Tim Powers écrive de la science-fiction. Même si « les Voies d’Anubis » conte une histoire de voyage temporel, et que le moyen de parvenir à se déplacer dans le temps est vaguement habillé d’un jargon pseudo-scientifique, il ne s’agit que d’un prétexte grossier, dont l’auteur se débarrasse d’ailleurs assez vite. Je crois plutôt que monsieur Powers est un esprit un tantinet sadique, qui n’aime rien tant que projeter ses héros dans des situations intenables, invraisemblables, et qui s’amuse à leur faire subir les pires avanies. En effet, le héros des « Voies… » est un universitaire américain pas très heureux (il est traumatisé par l’accident de moto qu’il a provoqué et qui a coûté la vie à sa femme), pas très sportif et pas très aventureux. Bref, il est presque un anti-héros, paisible et timoré, un spécialiste de la littérature anglaise parmi tant d’autres professeurs obscurs, que rien ne prédestine à vivre des aventures grand-guignolesques à travers le temps et l’espace.

 

Contacté par un milliardaire aussi retors que cancéreux au dernier degré, notre Brendan Doyle vient à Londres pour donner une conférence sur Coleridge. Très vite, il s’aperçoit que tout n’est pas aussi simple : en fait, le richissime mourant manigance un voyage dans le temps, dont le but avoué est d’assister à une causerie donnée par le poète en 1810 ! Appâté par la curiosité littéraire, Doyle accepte de partir à travers une brèche temporelle, afin de rencontrer Coleridge en chair et en os, et aussi pour glaner quelques renseignements sur un poète énigmatique, William Ashbless.

 

Bien évidemment, rien ne se passe comme prévu, et le malheureux Brendan va se retrouver projeté dans les bas-fonds de Londres où il subira toutes les mésaventures possibles et imaginables, dont il ne sortira pas indemne, ni physiquement, ni moralement.

 

« Les Voies d’Anubis » est un roman inracontable, frénétique, plein de fantaisie et d’humour cruel. À contre-courant des tendances du fantastique actuel, timoré et formaté pour plaire au plus grand nombre, c’est aussi un livre exigeant. Car Powers est aussi un érudit, capable de situer son récit dans des lieux précis, et dans un contexte historique bien défini. Qu’il évoque le Londres crapuleux ou celui de Lord Byron, ou bien Le Caire après le retrait des Français, cet auteur-là sait jouer de la suspension d’incrédulité en insérant ses péripéties imaginaires dans un cadre réaliste minutieusement mis en place. Donc, pour bien apprécier l’ouvrage, il est peut-être recommandé d’avoir un minimum de culture et de curiosité intellectuelle, de savoir que Coleridge n’est pas l’avant-centre de Manchester United, et qu’un mameluk n’est pas une pâtisserie orientale…

 

Alors si les clowns échassiers ne vous font pas peur, si vous voulez rencontrer des mages égyptiens dégénérés, si vous voulez assister à une fête foraine en 1666 sur la Tamise embâclée, si vous voulez savoir comment un loup-garou fait pour s’épiler, empruntez « Les Voies d’Anubis », vous n’en sortirez peut-être pas indemne, vous non plus…

 

En conclusion, j’envie les lecteurs qui vont découvrir Tim Powers aujourd’hui, grâce aux grâce aux rééditions grand format qui sont sorties en librairie chez d'autres éditeurs !

 

Serge Rollet.

 

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