FANTASTIQUE 20 20 20 :
LE NIFFF HABITE LES ÉCRANS
DE LA CINÉMATHÈQUE SUISSE
Pour célébrer sa 20e édition (2 au 10 juillet), le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF) s’associe à la Cinémathèque suisse dans le cadre de son programme anniversaire itinérant Fantastique 20 20 20. Ce projet nomade, durement perturbé par la situation sanitaire, reprend enfin sa route pour faire escale à Lausanne. Un programme de 13 titres phares qui invite à revenir sur 20 ans de cinéma fantastique en investiguant les contours de son évolution au travers de cinéastes qui ont marqué son histoire : Quentin Tarantino, Lars von Trier, Lynn Ramsay, Takeshi Kitano, Park Chan-wook, Lisa Brühlmann.
Le programme « NIFFF : 20 ans de cinéma fantastique » à la Cinémathèque suisse se tiendra du 21 au 30 avril. Il s’ouvrira avec ZATŌICHI du Japonais Takeshi Kitano (21.04, 21h) et se clôturera avec MELANCHOLIA de Lars von Trier (30.04, 21h).
13 TITRES POUR PRÉSENTER LA RICHESSE D’UN GENRE PROTÉIFORME
Le programme explorera entre autres le cinéma horrifique espagnol ([•REC], EL ORFANATO), dont le succès et l’influence ont largement dépassé les frontières nationales, mais aussi les films de cinéastes clés tels que Lars von Trier (MELANCHOLIA), Quentin Tarantino (DEATH PROOF), Lynn Ramsay (WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN), Park Chan-wook (OLD BOY) qui ont alimenté et étayé l’imagerie d’un genre très codifié. Élaboré en marge de la 20e édition du NIFFF, la sélection invite à investiguer une double trajectoire : d’une part celle d’un festival ayant connu en deux décennies une ascension fulgurante, d’autre part celle d’un genre ayant joui d’une présence exponentielle. Un changement de paradigme qui semble aujourd’hui certifié par les couronnements de THE SHAPE OF WATER aux Oscars et de BLUE MY MIND aux Quartz helvétiques.
«Même si le fantastique jouit désormais d’une belle démocratisation, il ne s’est pas encore complètement affranchi de certains préjugés. Raison de plus pour le NIFFF de poursuivre sa mission de curateur, de valoriser un genre et son histoire, mais aussi de sonder ses perspectives futures. La pandémie que nous traversons l’aura explicité plus que jamais : par le miroir qu’il peut tendre, le fantastique reflète et déforme notre société, nos peurs, et nous invite à nous questionner. Il est le catalyseur de notre subconscient. »
— Loïc Valceschini, Directeur artistique du NIFFF.
Communiqué de presse