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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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James Perry par Edgard Dubourg

James Perry

 

Bonjour Edgar,


Tu viens de publier à l’âge de 17 ans ton premier roman, avais tu auparavant publié des nouvelles, participé à des fanzines, des concours littéraires, ateliers d’écritures ?

À vrai dire, non. Petit, j’écrivais beaucoup (poèmes, petites histoires,...) mais je n’ai jamais pensé à publier. À dix ans, je rêvais d’écrire un roman entier. Mais je n’ai jamais dépassé les quatre premières pages (c’était très dur de dépasser le stade de la situation initiale. J’avais l’histoire en tête, mais je ne savais pas comment démarrer). Tout ça pour dire que j’ai commencé James Perry en sixième, mais que j’ai vraiment écrit de quatorze à seize ans. Je passais beaucoup de temps à me relire pour améliorer et modifier ce que j’écrivais (avec l’aide précieuse de Sarah).


Tu sembles t’être inspiré de ta propre famille pour elle de James Perry, qu’en est-il des autres personnages, ils t’on été également inspirés par des proches ?


Chaque personnage de l’histoire - ou presque - se rattache symboliquement à quelqu’un de mon entourage. Même si, au fur et à mesure des pages, les personnalités des personnages se détachent plus ou moins fortement de mes amis et de ma famille. James Perry par ailleurs est très différent de moi. On peut trouver des points communs, bien évidemment. Mais rien que son scepticisme au début du roman le différencie de ma personnalité. Il est vrai cependant que la famille de James est très ressemblante à ma famille.


Tu sembles attaché beaucoup d’importance aux descriptions [peut-être trop d’après certains], cela est important pour toi et pour le développement de l’intrigue ?


Je pense effectivement qu’il faut «poser le décor». J’aime, quand je lis des romans, pouvoir imaginer les lieux et les personnages d’après les descriptions de l’auteur. Pour moi, la couleur des murs a autant d’importance que l’agencement de la pièce dans laquelle se trouve le personnage. Ça pose l’ambiance, non ? Peut-être en ai-je un peu abusé, mais je ne pense pas avoir ralenti l’intrigue avec mes descriptions - en tout cas, je n’espère pas. Pour moi, les batailles, les énigmes, les aventures de James et ses amis en général restent le plus important !


Quels sont tes auteurs, romans, films, série TV, jeux préférés ?


J’ai bien évidemment lu Harry Potter ! Mais la saga qui a le plus marqué mon adolescence est Percy Jackson. J’aime cette littérature fantastique, mais j’aime aussi la littérature plus «classique» : Aragon, Victor Hugo, Zola... J’adore aussi les films fantastiques (les adaptations des romans ci-dessus) mais aussi les comédies. J’aime rire devant un film ! Quant aux séries, et tous mes proches pourront le confirmer sans exception, je suis un fan inconditionnel de la série Friends, qui a bercé mon enfance et que je continue à regarder quotidiennement.

Le premier tirage était de 300 exemplaires, il est question de retirage, tu peux nous dire a combien tu espères diffuser ce premier roman ?


Les 300 exemplaires ont déjà étaient écoulés ! On en a réimprimé. Tant qu’on en demande, mon édition (De l’écrit au livre) en réimprime. Après ces 300 premiers exemplaires (ce qui me réjouit déjà), j’espère bien évidemment le plus possible (!) mais je ne peux pas vraiment chiffrer. D’ailleurs, je n’ai pas à le faire. Ce sont les lecteurs qui décident de mon aventure. Tant qu’il y a des lecteurs pour me lire, l’aventure continue.

La fin semble « ouverte » penses-tu écrire une suite, en faire un personnage récurant ?

Oui la fin est ouverte. J’espère bien évidemment finir ce deuxième tome (que j’ai déjà commencé à écrire). Cette année, je n’ai pas beaucoup de temps (j’en suis un peu frustré), mais je trouverai le temps pendant les prochaines vacances d’été. D’ailleurs, ce second tome sera riche en rebondissements, et on peut lire dans le tome un des indices sur cette prochaine intrigue ! Personne ne les trouvera maintenant, mais en lisant le tome deux, on comprendra beaucoup de choses du premier tome !


Penses-tu écrire d’autres romans en dehors d’une suite de James Perry, toujours dans les genres de l’imaginaire ?


J’ai beaucoup beaucoup d’idées ! Beaucoup trop ! J’ai toujours eu de l’imagination, mais c’est évident qu’en grandissant, cette imagination évolue et se transforme. Depuis deux ans maintenant, j’écris toutes ces idées dans des cahiers dans l’espoir d’avoir le temps d’écrire toujours plus ! Je ne peux pas me prononcer sur l’avenir, mais une chose est (presque) sûr : si j’écris, c’est du fantastique ! D’abord, je ne me pense pas capable d’écrire autre chose. Ensuite, je prends vraiment plaisir à écrire ce genre littéraire : je m’imagine à la place du personnage (ici James) et c’est ce qui est le plus génial !

J’ai cru remarquez que la couverture, par ailleurs très belle, était signée par Victor Toctoc Dubourg qui est t-il par rapport a toi ?


C’est mon frère ! Je dois dire que j’adore sa couverture ! Je pense qu’elle reflète bien l’ambiance du livre ! Je peux le laisser se présenter et expliquer la couverture, car ce n’est pas mon domaine :

Je suis le grand frère de ce jeune écrivain ! Je suis dans une école d’art spécialisée dans la communication visuelle et je réalise parallèlement des toiles, street-art, customisations de sac, etc... Sous le nom de Toctoc (http://toctoc.book.fr). L’éditeur a accepté que je réalise la couverture de son premier roman, j’étais très content à l’idée de réaliser la partie visuelle de son livre (avec quelques illustrations à l’aquarelle visible sur son site) et d’imaginer une couverture qui reste fidèle à l’intrigue.

A-t-il été facile de trouver un éditeur, par quel biais l’as-tu trouvé ?


J’ai juste envoyé des mails avec mon manuscrit en pièce jointe. J’ai reçu plusieurs réponses et j’ai choisi De l’écrit au livre presque immédiatement.


Peux-tu nous donner quelques dates et lieux de signatures pour que les lecteurs de cet article qui le souhaiterait puissent te rencontrer ?


Je n’ai pas de séances de signatures prévues pour le moment. Je suis très occupé par mes études cette année... De toute façon, toutes les informations sont sur le site de James Perry !

Je voudrais profiter de ce petit entretien pour remercier toutes les personnes qui m’ont aidé pour l’écriture, la relecture, la publication (etc.) dont mes parents, mes deux frères, mes grands-parents, mes oncles et tantes et mes cousins cousines (en fait, toute ma famille !) et mes amis (en particulier Sarah, Léa et Léa !).

Merci a toi de bien avoir voulu nous accorder cet entretien.

Site de l’auteur http://www.james-perry.com/

Site de l’éditeur http://www.ecritaulivre.fr/

 

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Grausam Rouge 2

grausamrouge02 banmegabanniere
HELLRAISER II, LES ECORCHES


Plus sanglant qu’Hellraiser, Hellbound est un « Opéra Gore » !

Le 14 décembre sortira le second numéro de Grausam Rouge, entièrement consacré au film HELLRAISER II, LES ÉCORCHÉS.

 

À cette occasion, Hantik Films organise du 30 novembre au 13 décembre un jeu dont l'objet est de gagner 10 exemplaires du premier numéro de Grausam Rouge.

Pour jouer, il suffit de répondre à ces deux questions :

Question 1 : À quel film est consacré le premier numéro de Grausam Rouge ?

Question 2 : À votre avis, combien de personnes vont participer au concours ?

Envoyez vos réponses à l'adresse contact@hantikfilms.com.


Parmi les bonnes réponses à la question n°1 seront retenues les 10 premières qui, pour la question n°2, se rapprocheront, en plus ou en moins, du chiffre total des participants. Hantik Films préviendra les gagnants avant le 31 décembre par email.

*****

« Passionné de Science-Fiction, Tony Randel s’éloigne de l’ambiance baroque et poisseuse d’Hellraiser. Hellbound comporte davantage d’effets visuels comme des peintures sur verre, des images composites, des effets d’animation, du vent et de la fumée pour décrire le centre de l’Enfer. Il s’approche d’un au-delà dantesque magnifié par la musique de Christopher Young et inspiré des écrits d’Edgar Allan Poe et de Lovecraft où les damnés sont martyrisés par des monstres indéfinissables arpentant un labyrinthe dominé par un Satan à la forme d’un losange ! »

20 pages au format A4 toutes en couleur

Texte en 5 langues : Français, Anglais, Allemand, Italien, Espagnol

Prix : 9.95 €

Disponible à partir du 14/12/2011 sur www.hantikfilms.com

communiqué de presse

 

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Ciné-Concert d'Éric Le Guen

Eric Le Guen 2

Les aventures du Prince Ahmed 1926 – 60 minutes

Le film d’ouverture des Utopiales 2011 à été « Les aventures du Prince Ahmed » réalisé en 1926 par Lotte Reiniger, ce film de 60 minutes est le premier long métrage d’animation en Europe ( troisième au monde et non deuxième comme indiqué par le festival, il n’existe plus de copie du premier:  1917 El Apóstol (Argentine) 1918 Sin dejar rastros ( Argentine) les deux du même réalisateur Quirino Cristiani  ) .

Lotte Reiniger réalisa ce film  en papier découpé, les silhouettes articulées pouvait prendre diverses positions, 60 minutes de fantastique  bonheur, fantastique car ce film s’inspire des Milles et Une Nuits nous fait rencontrer  démons, génies, mage, sorcière et cheval volant (sans aile)

La version restaurée est mise en musique avec la partition originellement commandée par la réalisatrice à Wolfgang Zeller, Eric le Guen dirige en recréant les bruitages avec la participation du public. Au coté d’Eric le Guen (piano et direction)     l’on trouve les excellents  musiciens : (violoncelle) Erwan LE GUEN, (percussions et flûtes) de Paul MINDY. Éric Le Guen est un spécialiste des improvisations (voir mini-bio ci-dessous), il entraine a ca suite le public, faisait de la présentation un avant-spectacle humoristique, durant lequel il donne ces indications au public pour les bruitages a venir. Il fait de cette prestation, un spectacle interactif.

C’est une mode en cour dans la plupart des festivals de films (fantastique ou non) que de faire des ciné – concert avec des films muet appartenant au patrimoine du cinéma mondial. Cette mode est fort bien venu, espérons qu’elle devienne pérenne, même si bien sur toute les prestations ne sont pas toujours égales.

Remerciement au service de presse pour son aide et particulièrement à Ludovic Failler Copyright (©L.Failler) pour la photo.

Site d’Éric le Guen :http://ericleguen.com/

Éric Le Guen

Mini bio extraite du catalogue des Utopiales 2011-11-22

Musicien éclectique, concepteur et compositeur, son piano le guide vers les œuvres contemporaines de Frédéric TEMPS, et sur France Musique pour lʼ émission dʼ Anne MONTARON « A lʼimproviste » dont il est le Parrain. Spécialisé dans les improvisations hors normes - 6 à 8 heures au piano - il développe une passion pour la recherche dans les processus de la mémoire, et la transmission du savoir. Coach musical dans l’environnement de l’entreprise, il entretient également une approche nouvelle de l’enseignement du piano, adapté aux très jeunes enfants. Une vie commencée comme aventurier, explorateur, plongeur spéléologue, lui fait rencontrer la télévision, où il passera une quinzaine d’années en composant pour de nombreuses unités de programme, jusque dernièrement « Des Racines et des Ailes », et les « Carnets de Plongée ».


 

 

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THE VIOLENT KIND

Un film des BUTCHER BROTHERS

par les producteurs de HALLOWEEN &THE TEXAS CHAINSAW MASSACRE

Projection en avant-première française au PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival) / 1ère édition

Samedi 26 novembre 2011 à Minuit

Bande-annonce / http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19263221&cfilm=194907.html

 

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Phil Becker « La Reine des Crocs »

 

 

Vous avez été le lauréat 2011 de Visions du Futur, pour commencer pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours qui vous a amené à écrire des nouvelles de SF ?

 

 

J’ai commencé à griffonner mes premiers textes au lycée. De l’imaginaire, mais pas des nouvelles, plutôt des idées de grandes sagas ambitieuses et de space opéras interminables qui n’ont jamais été achevés. En 2006 ou 2007, j’ai rédigé ma première nouvelle à cause d’une idée SF entêtante, il fallait que je la mette par écrit. C’était mon premier texte achevé, je l’ai envoyé à un concours, il a été publié dans le recueil d’un petit éditeur. Du coup, je ne me sentais plus, alors j’en ai écrit d’autres. Les fanzines, comme AOC du club Présences d’Esprits, m’aident beaucoup, non seulement à publier mais aussi à progresser en écriture.

 

 

Depuis « La Pause », votre première nouvelle publiée en 2007, vous avez publié une douzaine de nouvelles, certaines ont été récompensées, la dernière en date étant « La Reine des Crocs », qui vient d’obtenir le prix Visions du Futur 2011. Qu’apporte à un auteur comme vous le fait d’être primé ?

 

 

Pour un auteur amateur, être primé donne un sacré coup de motivation ! D’autant qu’après avoir publié ma première nouvelle, je suis loin d’avoir placé toutes les suivantes, et j’ai collectionné les lettres de refus qui découragent parfois. Alors la moindre reconnaissance est précieuse. J’ai eu la chance d’avoir deux fois un premier prix, l’un pour une nouvelle noire, et le second avec le Visions du Futur. Ce ne sont pas des distinctions professionelles mais ça offre une visibilité aux textes du fanzinat.

 

 

Vous avez qualifié, je crois, sur votre blog de « casse-gueule » le thème, que vous avez choisi pour le concours de Visions du Futur, en quoi l’était-il ? Comment vous est venue l’idée d’Anna-les-Crocs ?

 

 

Le thème « Le monde a fait de moi une putain, je veux faire du monde un bordel » me semble casse-gueule parce qu’il est jouissif. Avec une telle phrase, je ne pouvais tout simplement pas prendre l’un des deux autres choix, il fallait que ce soit ça. Mais en même temps foncer sur un thème avec des putes et des bordels peut amener facilement à l’excessif... j’ai tenté de rester mesuré. L’idée en elle même, comme pour beaucoup de mes nouvelles, m’est venue après un rêve. Quelques images d’un bâtiment dans une jungle et de fauves bleus me restaient au réveil. Mélangé au thème imposé, ça donne la Reine des Crocs.

 

 

Pourquoi accordez-vous autant d’importance au décor et a l’ambiance dans vos nouvelles ?

 

 

C’est ce qui me fait vibrer. Je suis très porté sur le visuel, le décor me vient facilement alors que pour le caractère des personnages, je dois travailler. Je suppose que beaucoup d’auteurs construisent à partir de héros déterminés. Pour ma part j’aime avoir d’abord mon ambiance, avant d’y jeter des personnages et de voir comment ils s’y débrouillent. J’admire beaucoup des auteurs comme J.G Ballard qui ont réussi à donner à certains environnements – un immeuble, un terrain vague – une telle importance qu’ils en deviennent eux-mêmes des personnages.

 

 

Et un Roman, vous tente-t-il ? Et quels sont vos projets éditoriaux ?

 

 

Bien sûr le roman me tente. C’est en quelque sorte la prochaine marche que je n’arrive pas à gravir. J’ai bien un roman SF terminé dans un tiroir, que je juge encore trop immature pour être soumis à un éditeur. J’ai le sentiment que le roman n’est pas seulement une longue nouvelle, il y a une substance autre que je ne parviens pas à saisir. Ça n’empêche pas que j’en ai quelques uns en projet, dont un roman mixant SF et policier, et une histoire SF contemplative sans violence. Hors SF, j’essaie d’écrire un essai vaguement autobiographique en rapport avec la crise, mais ça reste top secret ^^. Et bien sûr, je continue les nouvelles... Il n’y a plus qu’à trouver le temps de tout faire !

 

Merci de nous avoir accordé cet entretien

Merci à vous !

 

Site de Phil Becker http://philbecker.blogspot.com/

 

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Visions du Futur 2011

AOC22

 

Les lauréats du concours de nouvelles

1er Prix

La Reine des crocs de Phil Becker

Thème :

« Le monde a fait de moi une putain ; je veux faire du monde un bordel »

Friedrich Dürrenmatt

2eme Prix

« Cache-cache martien » de Jacques Païonni

Thème :

« Cache-cache »

3e Prix

« La Fée » d’Oliver Caruso

Thème :

« Cache-cache »

 

Accessit non publié

« Renoncements sur le chemin de l’infini » de Nicholas Eustache

Thème :

« La réalité s’est étendue et ramifiée au cours des dernières années »

 

 

        

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C1-Eternity-incorporated

ETERNITY INCORPORATED,

 
Raphaël Granier de Cassagnac
 

 

Bonjour,

 

Vous êtes directeur de la collection « ourobores » chez Mnémos, pouvez-vous nous parler de ce rôle ?

 

Ce n’est pas une direction de collection comme on l’entend, on ne reçoit pas des projets, mais on choisit et on décide des projets que l’on veut faire. À chaque fois c’est une ville imaginaire, que l’on veut décrire par l’illustration, la cartographie et par le texte. On décide avant tout de la ville que l’on veut explorer, nous avons commencé par « Abyme, le guide de la Cité des Ombres », puis « Kadath, le guide de la Cité Inconnue » tiré de Lovecraft. Le troisième qui est en cours sera sur Jules Verne, le travail consiste à recruter quatre auteurs par ouvrage.

 

Cela sera sur les villes imaginées par Jules Verne, sur France-Ville et Stahlstadt ?

 

Je ne peux pas trop en parler, mais on a trouvé un pitch pour pouvoir parler de beaucoup d’ouvrages de Jules Verne dans une seule ville.

 

Le travail est donc surtout de recruter des auteurs et des illustrateurs avec lesquels j’ai envie de travailler. La partie la plus difficile de ce travail c’est de faire justement collaborer ensemble tout le monde, de mettre en résonance les textes des uns avec les illustrations des autres. J’écris à chaque fois une partie des textes.

 

On va en venir à votre premier roman : Eternity Incorporated (Éditions Mnémos 2011) qui a eu un bon accueil, nominé aux Utopiales 2011. Vous aviez déjà publié des nouvelles, qu’est-ce qui vous a donné envie de franchir le pas et d’écrire un roman ?

 

C’est une belle histoire parce que cela a commencé avec une nouvelle justement dans laquelle il y a l’essentiel de ce qui sous-tend le roman, j’ai proposé ici et là cette nouvelle, qui a été refusée, je suis très content qu’elle l’ait été. On m’avait dit « ton univers est intéressant il faudrait en faire plus » alors j’ai commencé à prendre la nouvelle complètement à contre-pied, j’ai démarré une histoire à trois personnages dans cet univers et petit à petit, sans me presser, quand j’avais le temps, le roman s’est construit. À un moment de la rédaction du livre, la nouvelle s’est imposée pour finir le roman, un peu magiquement. On retrouve la nouvelle initiale à la toute fin du livre. C’est comme cela que cela a démarré.

 

Je suis content effectivement de l’accueil réservé à ce roman, très content des retours, une nomination au prix Verlanger pour un premier roman, j’en suis très satisfait.

 

Vous êtes nouvelliste, romancier, directeur de collection et scientifique, physicien cela influence votre style.

 

On me pose souvent la question, forcément c’est la même personne qui fait les deux, donc oui il y a des influences. Cela dit quand j’ai commencé à écrire mes premières nouvelles, c’était de la Fantasy, donc le plus éloigné possible de la science dans les genres de l’imaginaire. J’ai tout fait pour m’éloigner de ce que je faisais comme scientifique, de ce que je connais de mon métier pour écrire, pour me permettre à moi de m’évader et j’espère à mes lecteurs.

 

Vous allez enseigner à l’Université de Columbia à New York cela va t-il nuire à vos autres activités ?

 

Au contraire, ce qui m’amène à aller collaborer avec cette université, c’est que j’ai déjà beaucoup collaboré avec des américains. Depuis longtemps, j’allais assez souvent à New York pour travailler avec eux. Et j’y passais des WE, car les billets d’avions sont moins chers quand on y passe un WE. J’y ai écrit en grande partie, pour ne pas dire essentiellement mon ouvrage la bas. J’espère qu’en y étant en permanence l’inspiration viendra.

 

Merci de votre accueil et à bientôt

 

 

 

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Justine Niogret

 

Justine Niogret

Bonjour Justine Niogret,

Quand et par quoi avez-vous commencer à publier ?

Le premier texte est une nouvelle, qui a été publié chez Oxymore dans une anthologie intitulé les « fées » sous le titre «  Un chant d’été » et qui as été nominé au Imaginales d’Epinal.

Vous avez  publié des nouvelles et nous dire en quoi c’est différent du roman ?

Oui, j’ai longtemps publié des nouvelles, les nouvelles c’est beaucoup plus précis dans un roman on peut se permettre d’avoir un paragraphe qui est qui n’est pas forcement extrêmement rodé, précis, on peut plus de digressions dans un roman, la nouvelle est je trouve un exercice d’épuration, il faut vraiment tenir son texte d’un bout à l’autre

Vous écrivez de la Fantasy et de  la SF ?

La SF, je viens juste de commencer un roman post-apocalyptique  sur lequel je travaille  en ce moment qui s’appelle « Gueule de Truie ». j’ai commencé avec la Fantasy avec le « Chien de Heaume »           (Editions Mnémos, collec « Icares » (2009) 

Justement ce livre a obtenu deux prix, le Prix de l’Imaginal en 2010 et le Grand Prix de l’Imaginaire, c’est la première fois que vous étiez primé, cela apporte quoi ?

Quand on est dans un festival cela apporte pleins de bisous, pleins de gens viennent vous saluer (rire) et du coup c’est assez mignon, je pense que cela apporte aussi des possibilités  au niveau professionnel, quand des gens on entendu parler de vous, ils sont plus aptes a vous présenter des projets, de vous demander ce que vous compter faire par la suite, par rapport à une couverture médiatique 

 

Le dernier ouvrage que vous avez publié, toujours aux Editions Mnémos est le « Mordre le Bouclier » quel en est le thème ?

C’est la Première croisade, vu de l’intérieur vu de ce que cela laisse derrière soi. Le thème des croisades avait déjà été abordé par des gens beaucoup plus compétent que moi, ce que les croisades ont laissé derrière elle cet espèce de sillon de crime et de boue, que cela a engendré, lui j’en avais déjà entendu parler et il n’avait jamais été abordé

Comment vous est venu l’idée de traité la croisade et pas les croisé ?

Oui c’est exactement ça, quand j’ai écrit « Chien de Heaume », je n’avais pas précisément envie de faire de suite, j’ai commencé à travailler  sur un autre projet. Les personnages du Chien sont revenus et avant de se lancer dans un roman il me faut plusieurs pierres d’achoppements et la j’en ai eu plusieurs, avant de me dire « je commence le livre » et cela était les croisades.

C’est une suite de « Chien de Heaume » ?

Pas exactement, il y a certains personnages que l’on retrouve dans les deux romans, mais sans être une suite, on peut parfaitement lire les deux indépendamment.

Vous avez des projets ?

Je travaille actuellement sur un roman post-apocalyptique qui s’intitula « Gueule de Truie »  qui sera l’histoire d’un inquisiteur qui sortira chez les Editions Critic et je fais des recherches documentaires pour un autre livre sur la gladiature romaine. Pour celui sur la gladiature romaine je ne sais toujours pas ou l’éditer, ayant encore beaucoup de travail documentaire a faire pour cet ouvrage

Beaucoup de travail et de plaisir de l’écriture, vous vous consacré qu’a l’écriture désormais ?

Oui franchement j’en ressens beaucoup de plaisir, avant j’étais traductrice, mais je n’ai plus le temps pour la traduction, mais le problème est le décalage de temps entre le moment ou l’on travaille et celui ou l’on reçoit les droits d’auteurs, il y a un écart de 1, 2 voir 3 ans.

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PALMARES 2011

Utopiales 2011 Affiche

 

JEUX DE RÔLE 

Prix du meilleur scénario de jeu de rôle :

Cyril Puig

BANDE-DESSINEE

Prix de la meilleure Bande Dessinée :

Château de Sable de Frederik Peeters et Pierre Oscar Lévy

CINEMA

Compétition Européenne Court-Métrage :

-       prix du jury : Blinky TM, de Ruari Robinson.

-       prix du public : Le Monstre de Nix, de Rosto

Compétition Internationale Long Métrage :

-       Prix SYFY du public : Endhiran, Robot The Movie de S.Shankar

-       Grand prix du jury : Eva, de Kike Maillo. Et une mention spéciale à Extraterrestre de Nacho Vigalondo

LITTERATURE

Prix Européen Jeunesse Utopiales des Pays de la Loire :

Terrienne de Jean-Claude Mourlevat

Prix Européen Utopiales des Pays de la Loire :

Rêves de Gloire de Roland C. Wagner

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Francis Valéry

Bonjour Francis Valéry

Vous êtes auteur, mais vous êtes aussi celui qui nous propose l’exposition « Histoire de la Science Fiction »  qui est présenté aux Utopiales 2011.

Au départ le titre de travail était «  Les enfants de Jules Verne », ce qui explique que les trois premiers panneaux lui sont consacrés à sa vie, ces « voyages extraordinaires », sur son œuvre.  L’idée de départ était de montrer que cet écrivain nantais, était  l’un des pères fondateurs de ce qui part la suite est devenue la SF. Ensuite ce qui est véritablement l’histoire de la Science fiction depuis les précurseurs jusqu'à nos jours avec 1 panneau sur la SF française deux autres panneaux l’un sur les divers genres de la Science fiction l’autre sur les thématiques de la SF. Enfin l’exposition conclue sur la SF fiction en dehors de la littérature : 1 panneau sur la BD, un sur le cinéma, 1 sur les séries TV.

Elle a déjà été présenté je crois à Lyon

Cette exposition a été au départ commissionné par la Foire Internationale de Lyon. Elle a spécialement été conçu pour eux, et présenté en Avril 2011, Madame Masson des Utopiales de Nantes à vue cette exposition et as demandé à la présenter, on l’a repris un peu modifier, par contre physiquement elle est totalement différente. Elle est dans un autre format, et les responsables des Utopiales l’on adapté, elle est esthétiquement plus belle.

Et il n’est pas prévu un catalogue ?

On   pourrait faire une version imprimé ou une version sur un site, mais cela pose des problèmes de droits les illustrations appartienne a la Maison d’Ailleurs d’Yverdon-les-Bains (Suisse), cela serait complexe a mettre en place, mais cela serait néanmoins intéressant (à priori il n’existe aucun catalogues des expositions présenter aux Utopiales ce qui est dommage vue leurs qualités NDLR)

Parler nous de la Maison d’Ailleurs (Yverdon-les-Bains, Suisse) auquel vous collaboré souvent.

C’est un musée de la SF, de l’Imaginaire, de l’Utopie qui existe depuis environ une trentaine d’année. C’est le plus important en Europe, peut être pas au monde, car aux USA, il y a de grand musées   sur la Science Fiction. Je collabore sur les expositions, en ce moment il y en a une sur l’ile  de Pâque (voir le programme complet de la saison 2011/2012 dans la rubrique « Divers » sur ce blog NDLR) qui as put inspiré les créateurs de Bande Dessiné, de cinéastes,  j’ais monté l’exposition sur ce thème et on peut y voir également de véritable objet de l’Ile de Pâque, qui nous on été prêter par des musées étrangers.

Dernier point vous êtes auteur on peu savoir ce que vous venez de publier et ce que vous avez en préparation.

Je viens de publier « L'Île de Pâques sans dessus dessous » qui est  le catalogue de l’exposition, et je prépare plusieurs recueils de nouvelles qui reprendrait une partie des textes que j’ais publier depuis une vingtaine d’années accompagné de quelques inédits.  

Œuvre

La nuit tous les martiens sont verts (Recueil, 1991, sous le pseudonyme de Kevin H. Ramsey)

L'Arche des rêveurs (Roman, 1991)

Les envahisseurs (Essai, 1992)

Le Prisonnier : retour au Village (Essai, 1993)

Thunderbirds : une utopie ambiguë (Essai, 1993)

V : l'autre Guerre des Mondes (Essai, 1993, 1995)

Pas de Panique ! (Recueil, 1993, sous le pseudonyme de Kevin H. Ramsey)

Éditions de l'Hydre

L'année des séries, tome 1 : 1993 (Essai, 1993, en collaboration avec Philippe Paygnard)

L'année des séries, tome 2 : 1993-1994 (Essai, 1994, en collaboration avec Philippe Paygnard)

Bob Morane (Essai, 1994)

Altneuland (Récit, 1995)

Éditions de l'Hydre

Superhéros en séries (Essai, 1995, en collaboration avec Philippe Paygnard et Patrick Marcel)

Le Saint (Essai, 1995)

Aux Frontières du Réel - 1 - La chute des anges (Essai, 1995)

Aux Frontières du Réel - 2 - L'Appel des Étoiles (Essai, 1996)

Aux Frontières du Réel - 3 - L'envers du monde (Essai, 1996)

Les séries TV (Essai, 1996)series TV

Les messagers de Saumwatu (Roman, 1997)

Les Voyageurs sans mémoire (Recueil, 1997)

La mémoire du monde (Roman, 1997)

L'Erreur de France (Roman, 1997)

Tout se Complique ! (Recueil, 1998, sous le pseudonyme de Kevin H. Ramsey) Éditions de l'Hydre

Les portes du temps (Les Internautes, 1) (Roman, 1998)

Éditions Magnard Jeunesse, collection Les Fantastiques

Julien et le tamagotchi (Roman, 1998)

Éditions Magnard Jeunesse, collection Les P'tits Fantastiques

Dire le Monde (Chroniques, 1998) Éditions de l'Hydre

Julien et la télézapette (Roman, 1999)

Éditions Magnard Jeunesse, collection Les P'tits Fantastiques

Le mystère du Caucase (Les Internautes, 2 (Roman, 1999)

Éditions Magnard Jeunesse, collection Les Fantastiques

La Cité entre les mondes (Roman, 2000)

Éditions Denoël, collection Présence du Futur, n°620.

Les Sources du Nil (Roman, 2000) Éditions de l'Agly.

Passeport pour les étoiles (Essai, 2000) Éditions Denoël, collection Folio-SF, n° 30.

Le Mystère du Manoir Millard (Roman, 2000) Éditions Degliame, collection Le Cadran Bleu, n°9.

Julien et l'envers-monde (Roman, 2001) Éditions Magnard Jeunesse, collection Les P'tits Fantastiques

Julien et les voyageurs d'Halloween (Roman, 2002) Éditions Magnard Jeunesse, collection Les P'tits Fantastiques

Le Talent assassiné (Roman, 2002) Éditions Denoël, collection Lunes d'encre.

Le Mystère des Abysses (Roman, 2003) Éditions Degliame, collection Le Cadran Bleu, n°35RécompensesMystère des Abysses

Prix Rosny aîné pour les nouvelles « Bumpie(TM) » en 1989 et « Les voyageurs sans mémoire » en 1990.

 Prix Julia Verlanger pour La Cité entre les mondes en 2001.

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