Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Site sur la Science-fiction et le Fantastique

1 2 > >>

UTOPIALES NANTES 2012

Littérature, rencontres scientifiques, spectacle vivant, cinéma, bande dessinée, expositions, concerts, jeux de rôles, jeux vidéo et pôle asiatique… Pendant 4 jours, la science-fiction sera abordée dans son actualité et dans toutes ses dimensions à la Cité, Le Centre des Congrès de Nantes.

 

Les Utopiales ont cette année le plaisir d’accueillir leur nouveau Président Roland Lehoucq : écrivain et astrophysicien.

 

Du 7 au 12 novembre, la 13ème édition des Utopiales abordera le thème :

 

« Origine(s) ».

 

En 2012, dans un monde en crises, confronté à la remise en cause de ses certitudes et à la nécessité d’inventer de nouveaux chemins, il était logique, pour les Utopiales, le Festival International de Science-Fiction de Nantes, de convoquer la notion d’Origines, et de la décliner résolument au pluriel. Origines, d’abord, de la science-fiction en elle-même qui, il y a 150 ans déjà, devenait le lieu privilégié du questionnement sur l’impact social du progrès technique, sous la plume démesurée d’auteurs tels que Jules Verne, Herbert George Wells, J. H. Rosny Aîné, ou encore Rudyard Kipling.

 

Les fondateurs et les géants de la science-fiction mondiale seront célébrés. Origines, ensuite, des nouveaux regards, des nouvelles thématiques, qui naissent, autant que d’étoiles, chaque fois que les auteurs et les éditeurs, les scientifiques et les artistes, se rencontrent pour préparer les nouvelles générations à embrasser le futur : post-humanité, intelligences artificielles, utopies technologiques, nouveaux défis scientifiques, seront au rendez-vous de ces Utopiales.

 

Origines, enfin, pour vous offrir un panorama plus vertigineux que jamais des possibilités de la science-fiction en embrassant les espaces du Lieu Unique, en partenariat cette année avec La Cité.


Neil Gaiman (Royaume-Uni) sera l?invité d’honneur de cette 13ème édition. De renommée internationale, cet auteur et scénariste de bande dessinée est devenu célèbre grâce au comics Sandman, un des rares comics book à se classer dans la liste des bestsellers du New York Times.


L’affiche des Utopiales a cette année été imaginée par Nicolas Fructus, scénariste et illustrateur de la bande dessinée Thorinth. Il a également fait parti de l’équipe du film d’Arthur et les Minimoys auprès de Luc Besson, créant ainsi le monde imaginaire des Minimoys.


La dimension littéraire et scientifique, dimension fondamentale du festival, accueillera de nombreux invités internationaux tels que Robert Charles Wilson (Canada), Nancy Kress (Etats-Unis), Etienne Klein (France), Cédric Villani (France), etc.

 

 

La bande dessinée sera marquée par la participation de nombreux dessinateurs et scénaristes notamment Nicolas Fructus, Marc-Antoine Mathieu, etc.

 

Autant de personnalités qui se retrouveront pour les conférences, les débats, ou les séances de dédicaces qui rythment le festival.

 

Au détour des allées du festival, l’exposition Mervyn Peake présentera les différents travaux de l’illustrateur, poète et écrivain britannique. Le public pourra découvrir les Robots Nao dans une chorégraphie étonnante rendant ainsi hommage aux robots d’Isaac Asimov. L’exposition Amazing Science sera organisée par l’INSERM et le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique), nouveau partenaire du festival.

 

La dimension arts-plastiques nous proposera également de découvrir Tropiques, une installation environnementale d’Etienne Rey faite d’ondes sonores et lumineuses modulées par la présence des visiteurs. Pour finir, les automates articulés de Nicolas Darrot, un artiste sorcier, inviteront les visiteurs dans un univers imaginaire.

 

La dimension cinéma s’annonce également riche avec l’envie de faire découvrir toujours plus de talents du monde entier.

 

Pour finir, le festival sera bien sûr l’occasion de retrouver des jeux de rôles, des jeux vidéo, une programmation jeunesse, des soirées mais aussi le pôle asiatique avec la reconduction de la journée Manga Tan et de son Cosplay.

       

 Communiqué de presse

 

 

 

 

Voir les commentaires

lucas moreno

 

Lucas Moreno

Bonjour Lucas,

Qu’est-ce qui a construit votre imaginaire durant votre enfance, votre jeunesse ? Qu’est-ce qui vous a nourri ?

C’est indéniablement la SF, en commençant par Barjavel, Isaac Asimov, puis les comics américains auxquels je suis venu très jeune par le biais des éditions françaises LUG, avec des revues comme Strange, Spécial Strange, Nova et Titans. Je me souviens notamment des X-Men, qui m’ont placé d’emblée dans un état d’esprit particulier, d’ouverture au monde, à l’altérité. Les X-Men, c’était peut-être le groupe de super-héros – du moins a l’époque – le plus étrange, le plus décalé. Des mutants mis à l’index et dotés de superpouvoirs : une belle allégorie des richesses et des difficultés que peut entraîner un capital naturel et culturel différent. Je trouvais ça intéressant : des jeunes qui avaient une emprise absolument énorme sur le monde qui les entourait mais qui, en même temps, étaient expulsés par le système social. Une allusion à l’adolescence, sans doute – où l’on se sent étranger à l’univers, livré à des transformations qui nous dépassent –, mais aussi à la condition de personnes appartenant à une minorité ethnique, sexuelle ou religieuse.

Je percevais tout cela sans pouvoir encore l’analyser. Cela remuait pas mal de choses : j’étais un jeune émigré – je suis arrivé en Suisse a l’âge de huit ans –, et ces personnages décalés, foncièrement différents, me parlaient.

Cela se retrouve dans vos écrits ?

Oui. Je pense que la fracture, la brisure de l’émigration sont des fantômes qui m’habitent. Je suis aussi porteur de ma culture d’origine – Rio de la Plata, Uruguay –, extrêmement mélancolique, extrêmement triste, et à la fois romantique. Et plus globalement du réalisme magique et du fantastique sud-américains : Jorge Luis Borges, Horacio Quiroga, Gabriel García Márquez dans une moindre mesure. Tout cela influence forcément mon écriture.

Vous avez publié des nouvelles et travaillez actuellement à deux romans. Comment appréhendez-vous la différence nouvelle/roman dans votre écriture ?

La nouvelle de genre est un exercice littéraire particulier. On introduit un personnage, un cadre, une situation, un point de rupture, et à partir de là on développe une histoire si possible originale, à tout le moins empreinte d’une ambiance forte. C’est quelque chose de très court avec relativement peu de backstory : l’histoire se tisse au travers de la relation qu’entretient le personnage avec son entourage, son milieu, sans supplément inutile d’informations. Le roman s’apparente davantage à un long métrage : la narration répond à des structures et des besoins dramaturgiques bien codifiés – protagoniste, antagoniste, élément déclencheur, rebondissements, actes, pivots, points-clés, etc. Cela demande une backstory extrêmement fouillée, un univers parfaitement développé, des personnages forts avec un passé bien établi.

Vous dites avoir une écriture cinématographique ?

Oui, et très anglo-saxonne aussi. Je privilégie la mise en scène, les dialogues, la perception du monde via les cinq sens – un personnage ne se contente pas de voir et d’entendre –, l’action pour faire passer des sentiments, des émotions et des informations. Une écriture dynamique, punchy, avec peu de longs passages psychologiques purs. C’est paradoxal, à bien y réfléchir, parce que justement, ce que la littérature offre de bien particulier par rapport au cinéma, à la dramaturgie, c’est la possibilité d’entrer dans la tête des personnages. Mais la littérature a changé, elle s’est imbibée de BD et de cinéma, et aussi bien les lecteurs que les éditeurs attendent une écriture plus nerveuse, plus cinématographique. Ce n’est pas une règle absolue, attention – il n’y en a guère en art –, plutôt une tendance de l’époque.

Souhaiteriez-vous voir adapter vos nouvelles ou vos romans au cinéma ?

Ce serait une belle aventure, oui, mais le cas échéant je n’aurais pas forcément envie de mettre les mains à la pâte. La chaîne de production, en cinéma, est longue comme la muraille de Chine : à chaque maillon, à chaque étape on risque de chuter, et puis on a affaire à des tas de gens, or je préfère travailler en solo. Du coup, si ça devait se faire, je céderais volontiers les droits d’exploitation à un artiste de talent qui se chargerait de tout. Le polar étrange sur lequel je suis en train de travailler, dont l’action se déroule à Angel-sur-Coffrane – ville décrite dans la deuxième nouvelle de mon recueil Singulier Pluriel –, se prêterait bien à une adaptation par… allez, soyons fous : Lynch ou Cronenberg.

Merci de bien avoir voulu nous accorder cet entretien dans le cadre du 12e NIFFF.

 

Voir les commentaires

Affiche nifff 2012

 

 

Parole de Festivalier NIFFF 2012

Bonjour Sébastien,

Tu es amateur de films fantastiques, et tu es au NIFFF 2012, pour en voir le plus possible, on est jeudi soir, tu as du déjà en voir un certain nombre.

Oui j’en ai vu 10 ou 12.

Dans ces 10 ou 12 que tu as déjà vu, quel est ton impression sur la programmation du 12e NIFFF ?

J’ai l’impression que globalement, c’est un peu moins bien que l’année passée, déjà que l’année passée ce n’était pas une grande année, mais cela fait quand même 8 ans que je viens, c’est quand même en dents de scie, il y a des années avec et d’autres sans, comme a Gérardmer.

 Quels sont les films qui cette année t’ont le plus intéressé ?

Il y a « Maniac », un film de genre très classique, mais tout de même très intéressant. « God  bless américa », qui est très drôle, que je recommanderais si les gens on aimé l’année dernière « Super », je pense que cela tire dans la même veine, sinon il y a « The Incident » qui était intéressant, un peu brouillon, vraiment intéressant.

En quoi l’était-il ?

J’ai trouvé que la construction du film était souvent un peu déconstruite, on avait un peu de mal a suivre le scénario, quels étaient les intentions de qui, en même temps les gens sont fous, mais par exemple les scènes d’actions étaient aussi brouillonnent.

Très brouillonne très « clipesque », on avait du mal a suivre l’action, comment les gens courraient, on avait du mal a se représenter la forme de l’asile, on avait du mal aussi a voir quelle salle était connectée a quelle salle.

Le réalisateur a fait beaucoup de clips pour : U2, Justice, Daft Punk, Air, The White Stripes, Cassius, Kylie Minogue ou encore Jamiroquai.

D’accord je comprends mieux alors.

Tu as d’autres films que tu as appréciés ?

Un de mes coups de cœur cette année, c’est « zombadings », un film philippin sur l’homosexualité des zombies, c’était très rafraichissant, très drôle même si ce n’était pas le même humour que nous, c’était un humour assez sympa, c’est les films qui m’ont le plus marqué.

Merci Sébastien de nous avoir donné ton point de vue, sur les films présenté.

 

 

Voir les commentaires

  Affiche nifff 2012

 

NIFFF 2012

 

CITADEL remporte le Narcisse du meilleur film à l’issue d’une douzième édition couronnée de succès

 

 La douzième édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF) s’est achevée samedi soir avec la cérémonie de remise des prix, suivi de la Première de The Cabin in the Woods de Drew Goddard. Le président du Jury international Jeff Lieberman a remis le «Narcisse» du meilleur film à CITADEL de Ciarán Foy (Irlande, 2012). Pendant 9 jours, Neuchâtel a vibré au rythme du fantastique. 29’000 spectateurs ont profité d’une programmation variée forte de plus de 100 titres.

 

L’affluence record qu’a rencontrée la douzième édition du NIFFF confirme le succès toujours plus grand du festival. Fidèle à sa tradition, le NIFFF a une fois de plus réuni à Neuchâtel une palette d’invités prestigieux et proposé des regards originaux sur l’histoire et l’actualité du cinéma de genre. A travers 135 projections, un ciné-concert, plusieurs conférences et débats, le fantastique a été décliné durant neuf jours dans toute sa diversité.

 

Les treize titres de la Compétition Internationale ont attiré de nombreux festivaliers et donné lieu à de multiples échanges avec les invités présents. Largement plébiscitées par le public, les sections Films of the Third Kind et Ultra Movies inaugurées l’an dernier ont quant à elles confirmé la place d’importance qu’elles occupent désormais au sein de la sélection. Parmi les autres points forts de cette édition 2012: le ciné-concert inédit Metropolis, proposé en collaboration avec le Nouvel Ensemble Contemporain (NEC) ; la rétrospective When Musical Rocks !, qui a notamment fait salle comble lors d’un délirant Rocky Horror Picture Show Live; la forte affluence des rencontres littéraires New Worlds of Fantasy, qui proposaient une conférence animée par Grzegorz Rosinski, dessinateur de Thorgal ; le « Call for Projects : Swissgames 2012/2013 » annoncé dans le cadre du Symposium Imaging the Future et organisé en collaboration avec la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia et la FONDATION SUISA.

 

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE FINAL

Voir les commentaires

nifff 2012

 

 

 

PALMARES NIFFF 2012

 

COMPETITION INTERNATIONALE

LE JURY INTERNATIONAL

 

Jeff Lieberman (réalisateur, USA), Alexandre Courtès (réalisateur, FR), Lars Diurlin (président du LIFFF – Lund International Fantastic Film Festival, SE), David Pirie (scénariste et auteur, UK) et Jennifer Ulrich (actrice, ALL) décerne le prix suivant :

 

Le prix H.R. Giger «Narcisse» du meilleur film à:

CITADEL de Ciarán Foy, Irlande

 

Mention spéciale à :

VANISHING WAVES de Kristina Buozyté, Lituanie

 

Verdict du jury: « Pour un film qui mêle science-fiction et faits scientifiques afin de raconter une histoire d’amour originale située dans un autre monde au design extraordinaire. »

 

LE MAD JURY

Gilles Esposito (journaliste, Mad Movies, FR), Alexandre Poncet (journaliste, Mad Movies, FR), Sébastien Gerber (lecteur Mad Movies, CH) décerne

 

Le prix du film le plus «Mad» à:

RESOLUTION de Justin Benson & Aaron Moorhead, USA

 

Mention spéciale à :

CITADEL de Ciarán Foy, Irlande

 

Le PRIX DE LA JEUNESSE DENIS-DE-ROUGEMONT distingue:

THE BUTTERFLY ROOM de Jonathan Zarantonello, Italie

 

Le PRIX TITRA FILM est attribué par le public à:

GRABBERS de John Wright, Royaume-Uni

 

LE JURY MELIES

Elena Tatti (productrice, CH), Michael Sennhauser (critique de films SRF, CH), Michael Steiner (réalisateur, CH) décerne le prix suivant:

Méliès d’argent du meilleur long métrage européen à:

 

CITADEL de Ciarán Foy, Irlande

 

Le film est ainsi nominé pour le Méliès d’or, qui sera décerné lors de la 45e édition du Festival Internacional de Cinema Fantàstic de Catalunya à Sitgès en octobre 2012.

 

Le PRIX RTS DU PUBLIC revient à:

GRABBERS de John Wright, Royaume-Uni

 

Le PRIX DU MEILLEUR FILM ASIATIQUE est attribué par le public à:

REMINGTON AND THE CURSE OF THE ZOMBADINGS de Jade Castro, Philippines

 

COMPETITION SSA/SUISSIMAGE DE COURTS METRAGES SUISSES

LE JURY SSA/SUISSIMAGE

Antoine Jaccoud (délégué SSA & Suissimage, CH), Patrizia Abderhalden (directrice de l’EPAC, CH) et Basil Da Cunha (réalisateur, CH) décerne les prix suivants:

 

Le Prix H.R. Giger «Narcisse» du meilleur court métrage suisse à :

ZIMMER 606 de Peter Volkart

 

Le Prix Taurus Studio du meilleur film à:

ZIMMER 606 de Peter Volkart

 

Le Prix Taurus Studio à l’innovation à:

MAGNETFELDER de Jan-Eric Mak

 

La nomination pour le Méliès d’or

du meilleur court métrage européen va à:

 

ZIMMER 606 de Peter Volkart

 

Voir les commentaires

The-Great-Magician

 

The Great Magicien

Ce film à été présenté en avant-première européenne au NIFFF.

La réalisation de ce film entre dans le cadre des films du Nouvel An chinois, ou des films sont traditionnellement tournés pour cette occasion, mais rarement avec un budget aussi important.

Le réalisateur Tung-Shing Yee (Shooters, Loste in time) a déjà dirigé Maggie Cheng et Jackie Chan.

Dans cet opus, il dirige Tony Leung Chiu Wai, Xun Zhou et Ching Wan Lau.

Présenter a la fois comme film fantastique et de Kung Fu, si le Kung Fu est indéniablement présent dans ce film hongkongais, le fantastique n’est que dans les scènes de magie a la Houdini, en arrière-plan l’on retrouve les conflits des guerres qui sévissait dans la Chine des années 20, avec les seigneurs de la guerre dans une Chine à la merci des Japonais et des puissances occidentales.

Si cet arrière-plan est présent, il est le prétexte à une comédie, parsemé de scènes plus dramatiques, voire romantiques.

Il peut être vu par toute la famille.

 

 

 

Voir les commentaires

ZombieCheri posterDEF

 

 

Zombie chéri Jérôme Genevray

Bonjour Jérôme,

Tu présentes au 12em NIFFF, dans la compétition des courts métrages européens « Zombie chéri », avec Linh-Dan Pham et Pio Marmaï, pourquoi les avoirs choisis pour incarné ces rôles.

Cela faisait plusieurs mois que je voulais faire un film de Zombie qui explore le petit reste d'humanité de ces monstres, mais je n'arrivais pas à trouver l'angle. Canal + organise chaque année un appel à création (Collection Ecrire Pour). En voyant l'interview de Linh-Dan Pham, une des actrices de la collection, j'ai eu le déclic : j'adore cette comédienne et son discours m'a touché et inspiré.


Il fallait un couple glamour et juste pour incarner cette histoire d'amour entre une humaine et son chéri devenu zombie. L'acteur masculin devait avoir la capacité à intérioriser ses émotions, et avec un reste d'amour dans le regard... Ce n'était pas simple à trouver : la crédibilité délicate de l'histoire repose sur ce duo de comédiens. Puis j'ai pensé à Pio. Je lui ais pitché le scénario, en lui disant qu'il serait toujours maquillé et sans aucun texte (à part : "garggggll" ;). Il m'a dit banco tout suite ! C'est un grand acteur et un mec vraiment top sur les tournages.

 

Il s’agit d’un couple mixte zombie-humain, la femme étant restée humaine, dans un Paris infesté de Zombie. Qu’as-tu voulu exprimé dans cette mixité ?

Le thème de la "Collection Canal +" était la citoyenneté. Mon réflexion sur ce thème m'a emmené à me poser des questions sur notre quotidien, et donc la mixité et l'acceptation de la "différence" poussée à l’extrême, puisqu'on oppose ici les humains et les zombies. Les deux clans sont extrémistes et intolérants. Une histoire d'amour, en guise de fable sur la tolérance, me semblait être un terrain intéressant pour aborder ces thèmes.



Pourquoi avoir choisi Paris comme toile de fond de ce film ?

Parce que je n'avais que trois stations de métro à faire pour aller au tournage ;). Plus sérieusement, je suis parisien et j'aime cette ville. J'avais envie de voir à quoi ressemblerait un Paris - ville romantique pour de nombreux touristes et pour les parisiens - plusieurs mois après une infestation massive de ce virus de zombie. C'était drôle de se balader dans ces différents lieux que je connais bien et de les "zombifier". Et figurez-vous, que malgré la mauvaise réputation des parisiens, on n'a pu faire tous les plans qu'on souhait : les gens nous regardaient étonnés et curieux.


J'ai déjà tourné un court (le Greenboy, http://legreenboy.com) dans le quel je glissais un super-normal héros écolo dans Paris.

 

Il fait, je crois, partis d’une collection de Canal+, quelles sont les contraintes inhérentes a ce genre de collection que tu as pu rencontrer.

Canal + a un regard bienveillant sur les scénarios qu'ils choisissent avec les acteurs de la collection. Il n'y a pas de contraintes, et des avis constructifs (vraiment, ce n'est pas un discours langue de bois !).

Sa sélection au NIFFF, représente pour toi un moment important dans la vie du film et plus généralement tu penses que les festivals, sans parler du simple fait de la promotion, peuvent apporter quoi as ton œuvre que cela soit pour « Zombie chéri » ou pour de futurs projets.

Tout simplement génial ! D'une part, c'est sa première sélection et c'est un festival reconnu par Unifrance. Pour moi, je suis heureux d'être sélectionné dans un festival pointu dans le film de genre, alors que je suis sur un genre hybride (comédie romantique et film de zombies). Il est évident que des sélections de ce genre, après avoir été diffusé au festival de Clermont Ferrand et de Cannes (Semaine de la critique) cette année, sont autant de petits points qu'on gagne pour de prochains projets.



Justement quels sont tes projets de films, toujours dans l’épouvante-horreur ? Ou dans d’autres genres cinématographie.

Je viens de terminer un livre qui me tenait à cœur : Cinéma Guérilla (http://CinemaGuerilla.com). Le but du livre est de donner l'envie et les méthodes aux jeunes cinéastes de se lancer, avec les conseils de nombreux professionnels. Maintenant, je me consacre à l'écriture et au développement de deux projets très différents qui m'excite à mort : un film d'anticipation reprenant les thèmes de Zombie Chéri, et un docu-fiction déjanté sur le monde de la musique. Et puis, des projets imprévu de courts métrages faits en un week end ou quelques jours, pour le plaisir de tourner et de raconter des histoires.

Merci de bien avoir voulu nous accorder cet entretien.

Merci, c'est top de m'avoir contacté. A bientôt et longue vie à ton blog !



 

 

Voir les commentaires

 

DOOMSDAY BOOK

(inryu myeong mang bogoseo    )

Ce triptyque sud-coréen, à pour fil rouge l’apocalypse et/ou un monde post-apocalyptique, il est présenté en avant-première européenne au NIFFF dans la catégorie : « New Cinéma from Asia ».

 

Réalisé par les réalisateurs de « I saw the devil » (kim jee-woon » et de « Antartic Journal » (Yim Pil-Jung), ce triptyque à connus des vicissitudes, commencer en 2009, le premier volet était fini et le second en tournage, quand le producteur fit faillite arrêtant le projet qui fut repris plusieurs années plus tard par un autre producteur et un meilleur contexte pour le cinéma sud-coréen.

 

doomsday1

Le premier « Seok-woo », mélange la crise de la vache folle, la grippe aviaire, pour infectés les humains via la standardisation de la nourriture des élevages intensifs.

 

 

 doomsday2

Le second volet, plus original met en scène un robot qui connait « l’illumination », de robot serait-il possible de devenir « Bouddha » dans cet univers futuriste ou les taches humaines leurs ont été confié.

Pour moi c’est le plus accompli des trois volets.

   

 

 doomsday3

Le troisième et dernier volet de ce triptyque apocalyptique est sur le mode humoristique, c’est celui des trois qui présente, de mon point de vue, le moins un contenu amenant à la réflexion sur l’avenir de l’Humanité.

 

Néanmoins cette dernière partie ou la cause de la fin du Monde est une commande de boule de billard, passée par une petite fille de 10 ans je jour de son anniversaire, l’humour surréaliste de ce film, peut faire penser par certains cotés a l’humour surréaliste belge.

 

 

Voir les commentaires

MANBORG

 

 

Manborg

 

L’un des nanars du NIFFF, mais un nanar assumé et revendiqué pleinement par Steven Kostanski.

 

À voir le générique à part lui et Jérémy Gillespie, on a du mal à trouver d’autres noms, sauf celui de l’acteur principal Matthew Kennedy.

Fait sans moyens, il est du début à la fin rempli de références aux films (Terminator,  Star Ward…) et de série TV (Star Trek, V, l’Homme qui valait 3 milliards…). 

 

Les dialogues, les postures que prennent les acteurs comme le champion de Kung Fu ou l’on croit voir un Bruce Lee (un mauvais), le personnage de la méchante brune (la gentille est blonde) à sa première apparition un prénom saute tout de suite à l’esprit « Dana » de « V ».

Présenter dans le cadre ULTRA MOVIE du NIFFF, il est appelé à devenir culte, comme certains nanars le sont et le seront.

 

Une idée pour c » eux qui iront le voir entre amis faites un Quizz, celui qui trouverons le plus grand nombre de références SF (films ou séries) gagne, les lecteurs de ce billet auront un petit avantage bien sûr, comme quoi s’abonner aux newsletters du blog et le mettre dans ces favoris peut être utile…

 

Voir les commentaires

afficheprixlumiere

 

 

PRIX LUMIERE 2012 Ken Loach

12 juillet 2012 / Communiqué de presse

 

C’est le cinéaste anglais Ken Loach qui recevra le 4e Prix Lumière lors du festival Lumière qui se déroulera à Lyon et dans le Grand Lyon du 15 au 21 octobre 2012. Il succèdera à Clint Eastwood, Milos Forman et Gérard Depardieu.

 

Le prix est attribué à Ken  Loach « pour l’ensemble de son oeuvre, pour son regard personnel sur la société industrielle et pour sa contribution à l’histoire du cinéma anglais, européen et mondial (et aussi parce qu’il aime le foot !). »

 

Bertrand Tavernier, président de l’Institut Lumière :

« J’ai connu Ken Loach dès Poor Cow, Kes ou Family Life dont j’étais l’attaché de presse. Le Prix Lumière est d’abord une manière de célébrer une oeuvre magnifique qui compte de très nombreuses réussites. Mais il est aussi l’expression de notre gratitude envers un homme qui resta fidèle à ses idéaux quand les reniements s’arboraient sur les vestons comme des décorations. Un homme qui s’oppose au cynisme et au libéralisme, qui soutient les laissés-pour-compte et les oubliés. Héritier d’Orwell, Ken Loach a recensé, la rage au cœur, les erreurs et les lâchetés des hommes politiques de tous bords. Ses films constituent d’accablants témoignages contre les égarements de la société capitaliste. Ils sont aussi la preuve qu'on peut rêver d'une autre société, faite de fraternité et de croyances collectives. On ne pourra faire le portrait de l’Angleterre sans passer à côté de cette oeuvre immense. Le 20 octobre prochain, le Prix Lumière sera remis à un artiste qui aura toujours été du côté de la décence. » (Juillet 2012)

 

****

Né en 1936, Ken Loach a réalisé plus d’une vingtaine de longs métrages pour le cinéma. Son dernier film, La Part des anges, a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2012 où il a reçu le prix du Jury des mains de Nanni Moretti. Il remporte depuis un grand succès en salles en France et en Angleterre. S’il a été reconnu par le Festival de Cannes (il a obtenu la Palme d’Or en 2006), Ken Loach a rarement été honoré par les institutions  françaises. Lors de son séjour au festival Lumière, il présentera plusieurs de ses films, participera à des  rencontres avec le public et évoquera les films de sa cinéphilie, comme le veut la tradition du festival.

La remise du Prix Lumière aura lieu à l’Amphithéâtre du Centre de Congrès de Lyon le samedi 20 octobre devant 3000 personnes.

****

Le Prix Lumière a été créé par Thierry Frémaux afin de célébrer à Lyon un(e) cinéaste ou une personnalité du septième art, à l’endroit même où le Cinématographe a été inventé par Louis et Auguste Lumière et où ils ont tourné leur premier film, Sortie d’Usine, en 1895. Parce qu’il faut savoir exprimer notre gratitude aux metteurs en scène et aux artistes du cinéma qui habitent nos vies, le Prix Lumière est une distinction qui repose sur le temps, la reconnaissance et l’admiration.

 

Voir les commentaires

1 2 > >>
Haut

       Site sur la Science-fiction et le Fantastique

Site sur toute la culture des genres de l'imaginaire: BD, Cinéma, Livre, Jeux, Théâtre. Présent dans les principaux festivals de film fantastique e de science-fiction, salons et conventions.

Pages

Archives

Hébergé par Overblog