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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #bd

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04

Donnadion le Béat

Quatrième volume sur les 8 de la saga.

Sangre perd de plus en plus son âme à vouloir se venger, ses pouvoirs sont autant un avantage qu’une malédiction.

 e le déconseille aux moines de 18 ans et aux personnes sensibles en raison de  certaines scènes.

 

 

*******

Sangre poursuit sa quête de vengeance sur Douces-eaux, une jungle traversée par un fleuve immense. Elle y trouve Donnadion, troisième assassin de sa famille, mais il y est révéré comme un saint-homme...

Après plusieurs semaines d'enquête dans la cité de Thériasme, Sangre trouve un marin qui la guide jusqu'à un archipel perdu au coeur de la mangrove, un repaire d'esclaves évadés. Donnadion y vit en ermite, prêchant la non-violence. Mais comment imaginer ce terrible écumeur en saint homme, héros d'une libération pacifique des esclaves ? La vengeance aurait-elle un sens face à un homme en pleine rédemption ?

 

 

Christophe Arleston

Scénariste,Illustrateur

CHRISTOPHE ARLESTON est né à Aix-en-Provence en 1963. Il réside dans les Bouches-du-Rhône. Il a été journaliste, rédacteur publicitaire, puis auteur dramatique. C’est à la fin des années 80 qu’il se tourne vers le scénario de BD. Il travaille pour les magazines Circus et Spirou et crée des séries dans des styles très différents : du polar humoristique avec Léo Loden, de la parodie historique avec Tandori, et de l’aventure médiévale fantastique avec Les Maîtres cartographes puis Les Feux d’Askell. En 1994, il crée Lanfeust de Troy avec Didier Tarquin, série qui mêle aventure-fantasy et humour, et remporte un succès immédiat. Dans la foulée, suivent Trolls de Troy puis Le Chant d’Excalibur, Les Forêts d’Opale, Morea, Les Conquérants de Troy, Elixirs, Les Naufragés d’Ythaq, etc. En 2009, il développe encore le monde de Troy avec une première Légende de Troy. Enfin, depuis 1998, il est aussi rédacteur en chef du Lanfeust Mag. En 2016, avec Adrien Floch, il développe une nouvelle série de planet-fantasy, en 8 tomes : Sangre.

 

 

Stefano Vergani

Illustrateur,Coloriste

Stefano Vergani est un artiste italien qui a commencé à travailler pour

la BD en 2O2O. D'abord pour Soleil productions pour la série Lost Shelter.

 

 

Gloria Vezzaro 

Coloriste

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04 Donnadion le Béat

Sangre T04 Donnadion le Béat

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Kroma™ & © 2023 Skybound, LLC. Tous droits réservés. © 2023 Éditions Delcourt pour la présente édition en langue française.

Kroma™ & © 2023 Skybound, LLC. Tous droits réservés. © 2023 Éditions Delcourt pour la présente édition en langue française.

KROMA

LORENZO DE FELICI

 

Kroma et la cité pâle sont une œuvre qui porte une réflexion sur la notion de couleur, à contrario du noir de Soulage et de la notion de nombreuses personnes sur la « non couleur » du noir.

 

LORENZO DE FELICI, réalise tout l’album : scénario, dessins, coloriage, il s’agit donc d’une œuvre très personnel.

 

Une galerie de couverture alternative clôture l’album.

 

******

 

LORENZO DE FELICI, dessinateur d’OBLIVION SONG, revient avec ce merveilleux récit complet, qu'il réalise seul (scénario, dessin et couleurs). Un récit à couper le souffle, rempli de créatures étranges et d'une stupéfiante beauté.

 

Emprisonnée dans une tour à l'intérieur des murs de la ville pâle, Kroma vit totalement dans l'obscurité, croyant qu'elle est la créature la plus maléfique qui soit. Cependant, là où son peuple ne voit qu'un monstre, le jeune et mystérieux orphelin Zet voit un être humain. Mais s'ils veulent survivre aux étranges rituels de la ville, ils devront surmonter le cruel destin de Kroma... quitte à risquer une mort certaine.

 

 

LORENZO DE FELICI

ILLUSTRATEUR

 

Né en 1983 en Italie, Lorenzo de Felici est un dessinateur et coloriste de bandes dessinées et de presse jeunesse qui travaille aujourd'hui autant pour la France que l'Italie. À Rome, il se forme grâce au cursus « scénario pour cinéma et télévision » puis poursuit par la Scuola Romana dei Fumetti. Son premier post est en tant que coloriste chez Bonelli où il réalise les couvertures de Lukas, dessinées par Michele Benevento et de Caravan, d’Emiliano Mammucari. Il colorise aussi des couverture d'Amazing Spider-Man chez Marvel Comics. Ce n'est qu'en 2011 qu'il devient entièrement dessinateur puisqu'il réalise les illustrations de Drakka aux éditions Ankama. Chez Rue de Sèvres, il illustre en 2017 le cinquième volume de la série Infinity 8 coordonnée par Lewis Trondheim et Olivier Vatine en duo avec Davy Mourier qui s'occupe du scénario.

 

 

Série Kroma

Collection Contrebande

EAN 9782413081760

Dimensions 19.2 x 28.5 x 2.2 cm

KROMA LORENZO DE FELICI

KROMA LORENZO DE FELICI

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Science-Fiction Magazine N°121

Science-Fiction Magazine N°121

Science-Fiction Magazine N°121

Trimestriel Nov Doc 2023

BD LIVRES Ciné TV SICENCES

De nouveau numéro de ce fanzine, est riche en entretiens et analyses sur les genres de l’imaginaire.

Je vous en conseille fortement la lecture.

Sommaire du No 121

 

Chroniques BD

14 pages p. 5

 

Chroniques TV

 

8 pages p. 19

 

Chroniques Films

 

31 pages p. 27

 

Chroniques Littérature 

 

29 pages p. 58

 

Dossiers

Pourquoi a-t-on toujours besoin de Super-Héros ? p.87

 

Interviews

 

LITTÉRATURE & BD

 

BD1 : Philippe Pelaez et Francis Porcel Air tome 1 Grand Angle p.94

 

BD2 : Lolita Couturier p. 100

 

Détour par Epsilon Les Humano des Associés

 

VISITE de Li-Cam p. 105

 

CINÉ

The Pod Generation Sophie Barthes p. 2

 

Sound of freedom Alejandro Monteverde réalisateur p.111

 

L´exorciste : dévotion,interviews de l´équipe p.114

 

Dumb money, réalisateurs et acteurs p.117

 

The Marvels : actrices Brie Lawson, Teyonah Parris, Iman Vellani p. 122p

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Les Contes des cœurs perdus - Héloïse et les larmes de givre

Les Contes des cœurs perdus - Héloïse et les larmes de givre

Les Contes des cœurs perdus -

Héloïse et les larmes de givre

8eme opus des contes des cœurs perdus, Héloïse et les larmes de givre, est dessiné par Justine Cunha, qui avait précédemment déjà réalisé « « Dans les yeux de LYA“.

 

Il s’agit d’un récit complet.

 

Poésie, écologie, cet ouvrage destiné à la jeunesse peut être mis dans toutes les mains.  

 

*****************

 

Loïc Clément ajoute un nouveau coeur perdu à ses contes. Toujours aussi sensible, touchant et poétique, cette histoire d'amitié entre une dryade et un golem livre un beau message sur l'environnement.

On raconte que le peuple des dryades aurait complètement disparu, or, rien n'est moins vrai ! Héloïse est l'une d'entre elles, elle vit dans un village d'hamadryades, ces nymphes liées à un arbre dont elles ne peuvent s'éloigner. Rêvant de pouvoir un jour voyager, le hasard lui fera rencontrer un étrange et mignon golem de pierre perdu très loin de sa terre natale...

 

 

Loïc Clément

Illustrateur,Scénariste

Loïc Clément est né en 1981 à Bruges. Il réside en Gironde.

Scénariste de bandes dessinées pour les adultes et la jeunesse, et auteur d'albums illustrés, Loïc est un passionné de livres. Il a été libraire spécialisé, critique littéraire, bibliothécaire et formateur dans le domaine des métiers du livre, avant de se lancer dans l'écriture. Shä & Salomé : Jours de pluie est sa première bande dessinée (2011). Le Temps des mitaines (Didier Jeunesse, 2014), mise en images par Anne Montel, a obtenu le prix D-Lire Canal BD et a concouru pour le Fauve jeunesse lors du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 2015. Loïc Clément forme un tandem poétique avec Anne Montel, qu'il retrouve pour Les Jours sucrés (Dargaud), la suite du Temps des mitaines et Chaussette (Delcourt, 2017). Il signe également les scénarios de Voleur de souhaits avec Bertrand Gatignol au dessin (Delcourt, 2017), de Chaque jour Dracula avec Clément Lefèvre au dessin (Delcourt, 2018) et de Jeannot avec Carole Montel (Delcourt, 2020).

 

 

Justine Cunha

Illustrateur,Scénariste,Coloriste

 

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Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

 

L’interview de  Jérémy Perrodeau

 

En mettant en scène la rencontre de deux civilisations, ce récit prend la dimension d’un mythe : comment avez-vous imaginé cette histoire ?

 

Quand je commence un nouveau projet, j’ai toujours envie de bousculer mes habitudes, d’explorer de nouvelles zones narratives et graphiques. En imaginant un personnage coincé dans un endroit dont il ne peut pas partir, je prends le contrepied des récits d’exploration que j’ai toujours faits. En fixant le déroulement de l’histoire à Lapyoza, dans un endroit précis, la présence d’un étranger suggère en permanence l’existence d’un ailleurs. L’Empire dont vient Pavil est évoqué mais jamais montré. Je voulais travailler avec cette idée de récit en hors champ. La question du mythe s’est imposée ensuite

très rapidement car le mythe pose directement la question du récit : qu’est-ce que raconter une histoire ? Comment y croire ? Et comment le récit-lui-même façonne-t-il notre manière de voir ? Ce jeu de mise en abyme me fascinait, finalement le sujet central de cette bande dessinée, c’est le récit lui-même. Une histoire présentée comme vraie pose toujours la question du mensonge. Pavil sert ici d’intermédiaire au lecteur pour découvrir cette communauté reculée, mais il est aussi « un voyageur qui prétend être ce qu’il n’est pas » : c’est une des premières choses que j’ai notée pour le définir.

 

Scribe ou espion, le doute et le mystère s’installent. Une situation donnée n’est jamais tout à fait la réalité. Ce principe infuse toutes les strates du récit.

 

Vous êtes-vous inspiré de la  philosophie ou de l’ethnographie ?

 

Pas vraiment. J’avais des souvenirs lointains de lectures comme Lévi- Strauss. Un cours de philo au lycée m’avait marqué. Il abordait notamment le système de croyances très synthétiques de certaines tribus aborigènes qui parvenait à réintégrer dans leurs mythes n’importe quel événement perturbateur, comme un avion qui survolerait le ciel. Mais tout cela reste très vague. De manière générale, quand je commence un projet, j’aime bien penser à partir de ma mémoire sans trop puiser dans une bibliographie théorique qui soulèverait trop de questions et me paralyserait. En laissant à distance l’ethnographie, je reste dans l’évocation et je revendique ce regard presque naïf.

 

En revanche certaines références nourrissent mon imaginaire. J’avais ainsi en tête dès le départ la série de tableaux sur L‘île des morts d’Arnold Böcklin. Cette île mystérieuse me fascine et m’a inspiré l’île surmontée de cette grande structure en face de Lapyoza. Il se dégage une aura de ce territoire interdit.

 

« JE POSE DES HYPOTHÈSES ET ME LAISSE PORTER. JE PARTAGE LA SURPRISE AVEC LE LECTEUR. C’EST UN SAUT DANS LA FOI POUR MOI AUSSI. »

 

Tout cet univers semble pourtant piocher dans différentes cultures du monde.

 

Avant même de commencer à dessiner, j’ai rassemblé plein d’images sur beaucoup de cultures différentes.

 

Puis je les ai rangées et je ne les ai plus regardées. Je ne voulais surtout pas m’inspirer d’une seule culture, ni m’approprié tel ou tel costume, j’ai inventé à partir des réminiscences.

 

Lapyoza est un territoire imaginaire né de ce mélange de folklores. Ce monde avec ces deux lunes place directement le récit dans un ailleurs. Chacun peut ouvrir la vanne de son imaginaire. Se détacher d’un contexte ethnographique précis me permet de toucher à quelque chose de plus universel.

 

Le village sur pilotis est un personnage en soi, que raconte cette architecture ?

 

Au début, je pensais à des paysages comme la baie d’Along bien que je ne sois jamais allé au Viêt Nam. J’avais envie de dessiner du bâti comme je dessine la nature. Dessiner les paysages naturels est ce que je préfère et là où je me sens le plus à l’aise. Quitte à fixer le récit dans un endroit précis autant qu’il me plaise. Cet agglomérat de passerelles, d’échelles et de cabanes où la perspective est malmenée n’est sans doute pas très viable dans le réel mais fonctionne bien dans l’image. Au-delà, le parallèle existe avec la structure du récit. Comme ce village, toute l’histoire se construit en différe cette civilisation engloutie, omniprésente et au fondement du récit, même si on ne le découvre pas tout de suite.

 

Le Totem et le rituel autour des masques incarnent visuellement le mystère.

Comment est née cette idée de représentation du sacré ?

 

J’ai visionné beaucoup de films de folk horror, comme The Wicker Man, l’Homme d’osier. Par définition, ce sont des films violents qui finissent mal. Pour cette histoire, j’ai seulement repris le principe de départ : un individu se retrouve dans une communauté reculée et découvre les coutumes locales. Visuellement le totem a quelque chose du géant d’osier dans lequel le héros du film finit sacrifié. Après coup, je me suis rendu compte qu’il ressemble aussi à la Tour du soleil, ce grand totem oiseau réalisé par Taro Okamoto pour l’exposition universelle d’Osaka en 1970. De même les masques font penser au Masque sans visage de Miyazaki. Porter un masque c’est aussi montrer aux autres une certaine façon d’être.

 

En arrivant, Pavil porte lui-aussi un masque, il s’interroge face aux villageois et au totem pour savoir ce qu’il y a derrière. Tout le récit s’articule entre le dévoilé et le caché. À partir d’un motif, il m’arrive de développer des éléments en sachant qu’il faudra trouver une explication tôt ou tard. Si ça ne fonctionne pas, je peux ensuite revenir en arrière. Ça a été le cas pour les masques récupérés dans l’eau ou pour l’artefact en forme de sablier allongé qui apparaît au début par exemple. Je pose des hypothèses et me laisse porter.

 

Je partage la surprise avec le lecteur. C’est un saut dans la foi pour moi aussi.

 

 

La légende des ruines englouties fait penser à l’Atlantide : d’où vient le mythe d’Hodä aux origines de Lapyoza ?

 

Je me suis intéressé à la mythologie en lisant différents types de mythes. Encore une fois je ne voulais pas m’inspirer de tel ou tel mythe précis, toutefois l’histoire de l’archer qui tire sur des soleils provient du mythe de Hou Yi, une légende chinoise. Cet emprunt mérite d’être cité même si l’histoire d’Hodä est plutôt un assemblage des éléments clé que j’avais commencé à mettre en place pour créer du mystère. J’avais d’emblée l’île mystérieuse en face et j’ai pensé à un énorme trou dans l’eau avant même d’imaginer que ça serait un lieu de minage. Je connaissais l’origine et la fin du récit. Dans l’eau,

les ruines témoignent de la mémoire d’une civilisation disparue. Pour que cette civilisation se soit écroulée il fallait qu’elle ait d’abord connu un essor, qu’elle ait rayonné, qu’il reste enfin cet Hodä, l’exilé, chassé par les siens. Je voulais aussi construire un mythe qui puisse être mis en parallèle avec cet Empire au présent qu’on devine être une espèce de royaume en totale expansion, et notre propre réalité. Il y a la notion d’un temps cyclique, d’une histoire qui se répète sous différentes formes.

 

L’effondrement, l’impérialisme, l’exil, le réchauffement climatique, ces thématiques résonnent dans l’actualité.

 

L’imaginaire s’imprègne forcément de la réalité qui nous entoure et je suis bien conscient que j’aborde des sujets qui sont directement liés à notre actualité. Je ne m’interdis pas non plus de parler de thématiques très politiques, mais je préfère avoir une position où j’amène le lecteur à se poser lui-même les questions que je me pose à moi-même. Je n’ai d’ailleurs pas forcément les réponses. Le sens du mythe revient au lecteur. C’est ce qui fait selon moi la différence entre le mythe et la fable dans la mesure où l’interprétation du mythe est plus ouverte que la morale donnée par la fable.

 

Le récit d’Hodä crée une rupture graphique et narrative dans le récit. Les jeux de damier et de symétrie semblent eux-mêmes mimer la mécanique dualiste du langage.

Le mythe implique-t-il une écriture spécifique ?

 

Ce traitement reste assez inconscient de ma part. J’avais besoin de créer une rupture visuelle et l’envie de développer un dessin plus géométrique et plus sec pour empêcher toute interprétation émotionnelle. Quand le prêtre raconte le mythe, le caractère solennel du récit détermine une écriture codifiée qui est reprise ensuite dans la deuxième partie, quand Hodä témoigne de son destin, même si la forme est légèrement perturbée par les volutes de fumée.

 

Les deux récits cohabitent et dialoguent entre eux. En inventant ce langage, je cherchais à provoquer le sentiment qu’on peut avoir face à des traces archéologiques ou des symboles du passé. Toute cette imagerie énigmatique invite le lecteur à décrypter. Le récitatif participe de ce langage. De la même manière qu’on peut créer visuellement du mystère en introduisant des éléments étranges ou des situations ésotériques, on peut faire la même chose avec les paroles. Au fil des pages, on trouve beaucoup d’indices liés à l’histoire d’Hodä qu’on ne perçoit pas avant la fin.

 

Pour moi, créer du mystère revient à tisser des liens entre des choses qu’on ne comprend pas. Quand on se rend compte que le lien qu’on avait tissé existe, c’est très gratifiant.

 

Les liens se tissent à partir d’indices distillés au fil des planches. Ils révèlent la machinerie narrative entre les deux parties, de l’installation de Pavil à son initiation :

Comment avez-vous construit ce récit ?

 

Développer une histoire qui ne soit pas un récit d’exploration et où il n’y ait pas d’affrontements, de danger ou de notion d’actions m’a forcé à bousculer mes habitudes. Tout le récit tourne autour de Pavil et de la figure de l’exilé. J’ai commencé par poser différentes étapes autour de son évolution : son arrivée, sa découverte du village, sa rencontre avec Yunï, son exploration des ruines sous-marines jusqu’à son débarquement sur l’île d’en face. J’avais le mythe et le déroulé de l’intrigue. Tout l’enjeu était de parvenir à distiller le mystère jusqu’à la résolution finale et tout ce qu’elle est censée procurer en termes d’émotions et de sensations. Le mystère oblige à penser les ellipses en réfléchissant à comment représenter le temps qui passe, à quand intégrer les indices sans tout livrer d’un coup.

 

L’ordre des séquences a beaucoup évolué durant l’écriture pour justement équilibrer ce rapport au mystère. C’était un défi intéressant, car dans mes précédents livres j’ai toujours traité les intrigues en temps continu. Ici j’ai beaucoup travaillé sur le rythme, les motifs, les accélérations et les ralentissements. Il faut trouver l’équilibre entre les tonalités narratives et graphiques pour empêcher qu’une monotonie s’installe. J’alterne les séquences dialoguées et muettes, je m’autorise aussi ces doubles planches à fond perdu qui créent des ruptures en soulignant des moments marquants.

 

Après Le Long des ruines qui était beaucoup plus sombre, l’intrigue est ici beaucoup plus apaisée.

Malgré la peur et le rejet de certains villageois, l’exil est placé sous le signe de l’hospitalité.

 

J’ai le souvenir de m’être senti apaisé en dessinant, c’était comme m’évader de moi-même. Après avoir imaginé un drame pétri de violence, j’avais sans doute besoin d’imaginer un endroit plus  paisible pour projeter mon imaginaire, un endroit où j’aimerais aller.

« DÉVELOPPER UNE HISTOIRE QUI NE SOIT PAS UN RÉCIT D’EXPLORATION ET OÙ IL N’Y AIT PAS D’AFFRONTEMENTS, DE DANGER OU DE NOTION D’ACTION M’A FORCÉ À BOUSCULER MES HABITUDES. »

La thématique de l’exil est sous-jacente à tout le livre ; elle rejoint la question de la colonisation, de comment on accapare un espace qui n’est pas le nôtre. Cette thématique est déjà présente dans Crépuscule par exemple, mais à travers un récit plus désincarné. Avec une mise en scène plus intime, en restant à l’échelle des relations humaines, j’évite surtout la grandiloquence d’un mythe sous la forme d’un opéra tragique. La question des ruines est une thématique qui revient également dans chacun de mes ouvrages. Les ruines témoignent toujours de la destruction du passé mais dialoguent aussi avec le présent. Je n’avais pas encore exploré les histoires que chacun peut y projeter. Alors que Pavil cherche à comprendre le rôle des artefacts en vue de découvrir des avancées technologiques oubliées, le rapport de Yunï est plus affectif et personnel puisque ce sont les circonstances de la découverte de ces artefacts qui lui importent. Yunï initie Pavil aux coutumes du village.

 

Il y a derrière leur rencontre comme l’esquisse d’une histoire d’amour : comment avez-vous pensé cette relation ?

 

Au départ, j’imaginais que la relation entre Yunï et Pavil irait plus loin et je n’ai finalement laissé que des sous- entendus. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de l’étranger qui séduit la belle autochtone qui n’est jamais sortie de son village.

 

« LA THÉMATIQUE DE L’EXIL EST SOUS-JACENTE À TOUT LE LIVRE ; ELLE REJOINT LA QUESTION DE LA COLONISATION, DE COMMENT ON ACCAPARE UN ESPACE QUI N’EST PAS LE NÔTRE. »

 

Il fallait à tout prix éviter la condescendance tout en restant léger. En gardant une distance entre Yunï et Pavil, j’équilibre la relation et se crée un rapprochement réciproque. Même pour les personnages les plus secondaires comme le cuisinier j’ai cherché à éviter tout manichéisme en suggérant une évolution. Dans un sens, Yunï a un rôle de main tendue, d’intermédiaire entre Pavil et les villageois mais elle a aussi son identité propre, et un caractère marqué, elle est loin d’être naïve. Elle se permet de critiquer et de juger Pavil. Elle ne se cantonne pas à être un faire-valoir. C’est pourquoi j’ai tenu à développer son histoire personnelle pour expliquer ses choix et sa manière de voir, pour exprimer le jugement qu’elle peut porter sur ses propres croyances et sur l’Empire. Si Pavil se transforme à son contact, elle évolue aussi dans cette relation. De même que la présence de Pavil influe sur tout le village.

 « DANS UN SENS, YUNÏ A UN RÔLE DE MAIN TENDUE, D’INTERMÉDIAIRE, ENTRE PAVIL ET LES VILLAGEOIS MAIS ELLE A AUSSI SON IDENTITÉ PROPRE, ET UN CARACTÈRE MARQUÉ, ELLE EST LOIN D’ÊTRE NAÏVE. »

 

Pavil est à la fois un chercheur et un profanateur. Sans narration interne, on s’identifie facilement à lui et à son désir de savoir. Pourquoi ?

 

Au début Pavil se présente comme un scribe. Il n’a rien d’un aventurier et je ne voulais pas d’un héros. Cet aspect neutre de prime abord m’intéressait car il me permet de présenter Lapyoza facilement au lecteur. J’avais aussi besoin de garder un point de vue extérieur pour ne pas nuire au mystère et à l’ambiguïté autour du personnage. Le lien se crée dans cette distance qui permet de juger ses actes et de comprendre que pour lui la fin peut justifier les moyens. Mais ce qu’il incarne, sa manière de penser, se rapprochent plus facilement de la nôtre. L’Empire d’où il vient correspond davantage à notre réalité occidentale. Comment choisir entre ces deux visions du monde ?

 

C’est un choix que je laisse au lecteur, je considère toujours le lecteur comme un acteur du récit avec sa perception propre. Pour moi une bonne histoire doit continuer à vivre en nous à travers les questions qu’elle nous pose. C’est d’autant plus vrai pour cette histoire qui pose directement la question de l’adhésion au récit, à un système de croyances et aux possibilités du doute et des remises en question. À travers les personnages, leurs choix, le lecteur se positionne. Son interprétation varie au fur et à mesure de la lecture et ce jugement peut encore évoluer avec une deuxième lecture ou une discussion avec un autre lecteur qui n’aurait pas le même ressenti. C’est ce qui me plait et le pourquoi j’invente des histoires, créer du dialogue en provoquant des émotions.

 

Graphiquement, votre trait se fait plus organique. Les cases soudées sans gouttière accentuent cet effet.Pourquoi ce choix ?

 

Je tournais autour de la thématique du cloisonnement. Je voulais rendre les choses denses et compactes. Ces soudures créent presque une grande case par page. Elles me permettent d’assumer encore davantage le découpage d’une scène ou d’un paysage sur plusieurs cases, avec des personnages qui évoluent entre chaque case. J’ai aussi accentué la reprise de décor et les effets de répétitions. En jouant sur l’idée que Pavil est bloqué à Lapyoza, quand il repasse à un endroit, je n’ai pas besoin d’imaginer des changements de cadrage. Je redessine les cases à chaque fois, pour ramener de la vibration, mais elles restent presque identiques. Ces motifs participent au rythme cyclique qui s’installe.

 

Pour la première fois, vous avez développé une narration en couleurs.

 

Au départ, j’étais parti sur une mise en couleur monochrome comme dans

Le Long des ruines. Quand les éditeurs de 2024 m’ont suggéré de faire de la couleur, ça n’a pas été simple à mettre en place. Après un premier rendu très carnavalesque, je fais table rase. J’ai introduit du blanc pour gagner en lisibilité et j’ai dû chercher un système pour limiter l’emploi des couleurs.

 

De manière générale, j’ai un rapport minimaliste et synthétique aux choses. En épurant et en tâtonnant, j’ai pu réduire la palette en définissant des règles souples en me limitant à trois couleurs par page, et en traitant les séquences narratives par teinte. J’ai aussi choisi de créer des dégradés pour les rendus de l’eau et le traitement de la lumière. À partir de là, je m’autorise des effets pour marquer des moments importants. J’utilise une gamme assez restreinte avec une dizaine de couleurs différentes. Sur la fin, cela se complexifie un peu car toutes les couleurs que j’utilise trouvent leurs pendants nuit, plus sombres, avec lesquels j’obtiens par contraste ces effets de fluorescence. La couleur participe à la narration, elle mime le temps qui passe et crée une progression au fil du récit.

 

Il se dégage de cette atmosphère exotique un onirisme reposant, une esthétique japonisante.

 

Les paysages que j’imagine sont toujours des projections. Je ne suis pas un baroudeur et je ne pratique pas le dessin d’observation. Mais j’ai fait un voyage au Japon quand j’ai réalisé Le Long des ruines qui m’a beaucoup marqué graphiquement. Quand je vois des photos de villages japonais, les architectures modulaires, l’art de l’aménagement, il se dégage quelque chose de mystérieux et de mystique.

 

Ces espaces à la fois très organisés et organiques séduisent mon imaginaire. Ça reste une vision fantasmée. De même que je suis très influencé par les estampes japonaises. En plus du rapport à la perspective avec la superposition des plans dans l’image, j’ai choisi ici d’utiliser des dégradés que je n’utilisais pas avant et qui se rapprochent de cette esthétique. Après avoir fait plusieurs tests manuellement, j’ai décidé de réaliser ces dégradés au numérique. Avec les trames en niveau de gris qui ajoutent un aspect granuleux à l’image, je joue sur la lumière et la profondeur pour fabriquer des effets.

 

Tout est affaire de dosage pour créer une progression de ces effets jusqu’à la révélation finale qui baigne dans une atmosphère singulière presque magique. À travers ce récit, j’ai la sensation d’avoir développé un nouveau langage graphique.

 

Le  LIVRE

Badabam ! Un aéroplane s’écrase dans les champs sur les hauteurs de Lapyoza, un village isolé situé sur une île aux confins du monde, une architecture flottante construite sur pilotis au-dessus des ruines englouties d’une civilisation disparue.

 

Loin de l’Empire et de l’administration pour laquelle il travaille, Pavil est contraint de passer quelques semaines dans ce territoire autonome avant l’arrivée du bateau qui le ramènera d’où il vient. Pendant cet exil, à l’ombre du grand totem aux mille visages et dans l’horizon d’une île mystérieuse, il rencontre Yunï, une plongeuse, et s’initie aux us et coutumes étranges de cette communauté recluse.

 

Le Visage de Pavil confronte deux civilisations que tout oppose. En abandonnant le récit de voyage et d’exploration qui caractérisait tous ses précédents albums, Jérémy Perrodeau choisit de faire du sur place pour aborder avec profondeur        et légèreté l’ambitieuse question de l’origine des mythes et des systèmes de croyances qui déterminent les manières de vivre et de            penser.

 

Dans cette perspective vertigineuse, le               récit questionne sa propre raison d’être et creuse le mystère à travers l’expérience d’une rencontre ramenée dans l’intimité de relations humaines. Le dépaysement imaginaire et graphique qui se dégage de cette partition en teintes douces invite à méditer le rapport à l’autre, les mécaniques d’ouverture et de repli sur soi.

Au grand bal masqué, tel est pris qui croyait prendre.

 

L’auteur :

Jeremy Perrodeau est né en 1988, quelque part entre Nantes et la mer, en bordure de la forêt. Un peu plus tard, il part étudier la communication visuelle à l’école Estienne, à Paris ; il en sort graphiste, et mène alors de nombreux projets avec le prestigieux studio deValence. Il commence en parallèle à produire de petits fanzines auto-édités, et bifurque progressivement vers la bande dessinée et l’illustration. Fortement inspiré par les grands espaces et les paysages naturels, il publie sa première bande dessinée en 2013 : Isles, La Grande Odyssée, aux éditions FP&CF (rééditée en 2018 avec 2024). En 2017, il publie Crépuscule, un premier grand récit de science-fiction impressionnant de maîtrise, qui lui vaut une sélection officielle au festival d’Angoulême et le Prix du jury du festival Pulp en 2018.

 

Il confirme ensuite son talent avec un thriller psychologique, Le Long des ruines, en attendant d’éblouir les lecteurs avec Le Visage de Pavil.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.
Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

Le Visage de Pavil de Jeremy Perrodeau.

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Couverture : TIPHS

Couverture : TIPHS

 

Présences d’Esprits N°113

Le zine des mondes de l’imaginaire

Littérature BD Cinéma TV Jeu Illustration

Eté 2023

 

Un passionnant dossier de 10 pages sur l’imaginaire dans le théâtre de l’antiquité à la Belle  Epoque, personnellement je n’ai jamais lu un tel document et vous ?

 

 Vous trouvez en plus des rubriques habituelles, une nouvelle “Les Echoués » de Mélodie MALT.

 

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Tiphs est une autrice graphiste et illustratrice française.

Diplômée de l'école Brassart de Nantes, elle œuvre en tant que graphiste et illustratrice depuis 2012, principalement dans le milieu de l'édition.

 

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Couverture : TIPHS

 

 

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Présences d’Esprits N°113

Présences d’Esprits N°113

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Rémina - Édition prestige

Rémina - Édition prestige

Rémina - Édition prestige

 

Rémina, sous-titré La planète de l'enfer en français, est un seinen mangas de Junji Itō, prépubliés dans le magazine Big Comic Spirits puis publié par Shōgakukan en un volume relié sorti en août 2005. La version française a été éditée par Tonkam dans la collection « Frissons » en un tome sorti en janvier 2008.

 

Cette édition de prestige ravira les fans de cet auteur et des seinen en  général.

Il s’agit d’une version intégrale de l’œuvre.

 Compléter par une nouvelle intitulé « Des millions de solitaires ».

 Lecture dans le sens japonais.

 

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La planète de l'enfer

Publié une première fois en 2008 par les éditions Tonkam, retrouvez Rémina en édition prestige !

Le professeur Oguro découvre une planète inconnue apparue soudainement par un trou de ver" et la baptise "Rémina" du prénom de sa fille unique. Sa trouvaille est applaudie partout dans le monde, et sa fille devient du jour au lendemain l'idole des foules... mais la planète Rémina avale les autres planètes les unes après les autres et menace maintenant notre globe !

 

 

Junji Ito

Mangaka, Illustrateur,Scénariste,Coloriste

JUNJI ITÔ est né le 31 juillet 1963  dans la préfecture de Gifu, au Japon.

Il commence à dessiner dès son plus jeune âge. Fortement influencé par les oeuvres de Kazuo Umezu, un des premiers mangakas d’horreur, il se dirige très vite vers ce secteur pour en devenir l’un des maîtres aujourd’hui. Il publie son premier manga en 1987 : Tomié, dans un magazine féminin spécialisé dans les récits d’horreur, pour lequel il remporte une mention spéciale au Prix Kazuo Umezu, présidé par son idole. Il continue alors sur sa lancée, en publiant Spirale dans l’un des plus grands magazines du même genre : Big Comic Spirits à partir de 1998. Parmi ses oeuvres les plus notables figurent également Gyo et Uzumaki. Plusieurs de ses mangas ont été adaptés pour le cinéma et la télévision.

 

Il considéré comme l'un des maîtres du manga d'horreur.

 

Épouse: Ayako Ishiguro (m. 2006), Formation: Nakatsu High School.

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Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

Les 5 terres T11

"Tomber vraiment"

 

Cet avant dernier tome du second cycle, met en avant le Sistre toujours aussi cruel et déterminé a ce venger.

 

J’aime cette série, même si je dois la déconseillé aux personnes sensible, en raison de certaines scènes.

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Le Sistre a trouvé refuge auprès de la secte du Lantana, mais la stratégie d'Alissa l'a fragilisé. Attaqué de toutes parts, il va devoir montrer qu'il est le plus fort... Ou disparaître.

 

L'incendie du Palais a sauvé le Sistre, mais laissé tout le monde sous le choc. Alissa a fort à faire pour remonter le moral des troupes et faire valoir le bien-fondé de sa stratégie. Tandis que Shin Taku s'entête, que Thori doit affronter l'échec et qu'Otsue et Thori font une découverte surprenante, au Palais, Keona et Yero trompent l'ennui d'une drôle de manière...

 

 

 

Lewelyn

Illustrateur, Scénariste

LEWELYN est un collectif composé de

 

Andoryss

Illustrateur, Scénariste

Andoryss est née en 1981 à Saintes. Elle réside en Seine Saint-Denis.

Après un Bac S, elle obtient une maîtrise puis un CAPES de biologie-géologie. Depuis 2005, elle est professeur de SVT au collège mais n’a jamais perdu de vue sa passion pour la littérature et l’écriture. Depuis l’âge de 8 ans, elle n’a cessé d’écrire des romans sans jamais les proposer à un éditeur. Dévoreuse de bande dessinée franco-belge et de manga, elle propose son premier scénario de BD sur Café Salé et attire l’intérêt du dessinateur Marc Yang. En 2011, elle débute la série Les Enfants d’Evernight  avec Yang aux Éditions Delcourt. En 2012, elle écrit le scénario de 7 naufragés pour la deuxième saison de la série concept . En 2013, elle publie en un an les trois tomes de Le Cercle , un comics à la française, dessiné par Nesskain.

 

David Chauvel

Illustrateur, Scénariste

David Chauvel est né en 1969 à Rennes et réside à Quimper. Chômeur après l’obtention poussive d’un BTS Commerce international, il dépense ses allocations en BD. Une vocation naît : il sera scénariste et rejoint le studio Atchoum. Après des récits courts, il écrit « Black Mary », dessiné par Erwan Fagès.

 

Suivent les séries « Rails », avec Fred Simon, « Les Enragés » avec Erwan Le Saëc et « Nuit Noire » avec Jérôme Lereculey. D’abord marqué par la « nouvelle vague britannique » (Moore, Gaiman) et le polar, il élargit sa palette avec « Ring Circus » ou « Arthur » et rencontre aussi le succès en jeunesse, avec « Popotka » » et Octave », séries plusieurs fois primées.

 

Fin 2004, il se lance dans le métier d’éditeur avec la série-concept « 7 » et édite des one-shots comme « Come Prima », Fauve d’Or en 2014 ou « L’Homme Gribouillé », de Lehman et Peeters… tout en continuant d’écrire, par exemple le pavé politique « Res Publica » ou la série « Les 5 Terres ». Aujourd’hui, il partage son temps entre son travail d’éditeur et de scénariste.

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-Patrick Wong est un auteur polyvalent. Il débute l’écriture via des scénarios de courts-métrages puis s’approche de la photographie. En parallèle, il se lance dans les études de sociologie et des sciences politiques. Après ses études, il travaille dans le journalisme et la communication, tout en continuant à explorer la photographie. C’est en écrivant un article sur la petite délinquance qu’il se lance dans l’écriture d’un scénario pour un roman graphique. La rencontre avec Karim Friha, auteur de bandes dessinées, va le conforter et le professionnaliser dans cette voie. Il signe alors son premier livre avec les éditions Delcourt.

Jérôme Lereculey

Illustrateur,

Jérôme Lereculey est né le 12 janvier 1970 à Saint Malo. Il réside aujourd’hui à Cancale. Après le Bac, il suit des études scientifiques, et intègre une école d’ingénieur textile. Parallèlement, il suit pendant huit ans les cours périscolaires de l’école des Beaux-Arts de Rennes. Puis, pendant un an, il prend des cours du soir de nu à Mulhouse. Son apprentissage de l’art de la bande dessinée s’affirme à travers l’association Atchoum qu’il crée à Rennes avec Fagès, Le Saëc et Duval. Il progresse grâce à Plessix, Rollin et Pellerin qui lui apprennent à maîtriser son style. Lereculey obtient le prix Ballon Rouge, prix du meilleur dessinateur, pour un polar sorti de l’imagination débridée de David Chauvel : Nuit Noire . Puis, ils se retrouvent revisitant les mythes gallois pour une adaptation en bande dessinée de la vie du roi Arthur. En 2007, il dessine un tome de 7, Sept voleurs , avec toujours David Chauvel au scénario. Et en 2019, il dessine la série 5 Terres qui va vite devenir un succès public et critique.

Dimitris Martinos

Illustrateur, Scénariste, Coloriste

 

INFORMATIONS SUR L'ALBUM

Série Les 5 Terres

Collection Terres de légendes

EAN 9782413047599

Dimensions 23 x 32 x 1.2 cm

Nombre de pages 56

Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

Les 5 terres T11 "Tomber vraiment"

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Couverture : Régis Brin Deau

Couverture : Régis Brin Deau

AOC N°69

Aventures Oniriques et Compagnie.

Nouvelles Articles sur l’écriture Bande dessinée

Science-fiction Fantasy   Fantastique

Été 2023

 

Ce numéro nous offre 4 nouvelles dont celle de Clémentine Charles « Morts-de-fin » que j’ai particulièrement appréciée, sans que les 3 autres soient à démériter.

 

Vous retrouverez bien sûr les rubriques habituelles de ce fanzine : Livres, BD  …

Et un appel à texte si vous souhaitez participer à cette revue.

 

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Sommaire d'AOC N°69

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Science-Fiction Magazine N°120

Science-Fiction Magazine N°120

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N° 120 Trimestre aout-sept-octobre

BD LIVRES Ciné TV SCIENCES

EXCLUSIF : les films US pas encore venus jusqu’à nous.

 

Dans cette livraison vous trouverez un dossier sur :

 

« Indiana Jones et le Cadran de la destinée » avec les entretiens des principaux acteurs et actrices, dont Harrison Ford en personne.

 

Concernant cette saga, je mettrais bien un billet sur une suite, avec « le fils » ou la « nièce » d’INDIANA

La franchise est bien trop lucrative pour être abandonnée.

 

D’autres par vous trouverez un entretien de Tina Satter la réalisatrice de « REALITY ».

 

Bien sûr vous retrouverez les rubriques habituelles.

À la fin de l’article, vous trouverez un bon d’abonnement et le sommaire complet.

 

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