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Site sur la Science-fiction et le Fantastique

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Articles avec #festival de la bd angouleme

Entretien : Jean Marc Krings « Agence Quanta »  Vents d’Ouest

 

Entretien : Jean Marc Krings « Agence Quanta »  Vents d’Ouest 

 

Bonjour Jean-Marc Krings,

Vous êtes l’auteur de « Agence Quanta » dont vous avez fait à la fois le dessin et le scénario.

Jean-Marc Krings

Oui c’est la première fois que je me lance dans un scénario, j’ai toujours aimé la science-fiction, le fantastique que ce soit en BD, en littérature ou dans les séries TV et le cinéma. Cela faisait longtemps que je voulais créer ma propre série et je me suis naturellement tournée vers ce genre.

S .D :

Propre série cela veut dire combien de tomes ?, de Cycle ?

Jean-Marc Krings

Pour « Agence Quanta », il s’agit d’une tétralogie avec une réelle fin, je sais exactement ou je vais, ce qui va ce déroulé tout le cycle a été écrit. Je ne voulais pas de cycle allant au-delà de 4 tomes. On travaille désormais beaucoup par tétralogie, c’est la nouvelle tendance après celle des trilogies. C’est aussi plus facile à l’éditeur à défendre comme projet, on peut faire des coffrets, des intégrales plus facilement aussi.

C’est également moins lourd à suivre pour les lecteurs comme série.

J’ai fait en sorte que cela soit une histoire courte, je ne voulais pas partir sur un nombre de tomes considérables, dont je ne voyais pas l’intérêt. Cela s’épuise à la fin et on ne voit plus l’intérêt du récit initial. Les 4 tomes formerons une histoire finie, puis un second cycle de 4 tomes également est prévu, le premier cycle explique d’où viens Iona, comment elle a acquis ce pouvoir qui est en elle de faire voyages les gens dans le temps. J’ai voulu éviter le concept de grosse mécanique, de machine à remonter le temps, de base, elle personnifie la machine a remonté le temps, elle « est la machine », c’est un pouvoir qu’elle a acquis à sa naissance en absorbant le pouvoir d’un vortex. Ce pouvoir est canalisé par l’équipe Quanta, qui est autour d’elle. C’est pour elle une vraie malédiction de voyager ainsi.

Les voyageurs polluent et provoques des paradoxes temporels en toute inconscience et dans l’égoïsme, et en toute impunité et la section de la C.I.A enquêté sur ces voyages dont elle a connaissance et veut s’emparer de la technologie. Iona est le vecteur de ces voyages. Avec beaucoup d’actions de personnages qui interviennent, j’ai déjà bien avancé sur le cycle 2. Tout en étant très fidèle a la trame que j’ai tracée afin de ne pas me disperser.

S.D :

Vous qualifieriez comment le genre de « Agence Quanta » ?

Jean-Marc Krings :

C’est du thriller fantastique

S.D :

Comment vous est venue l’idée de ce thriller fantastique ?

Jean-Marc Krings :

C’est en lisant un article que j’ai lu sur l’industrie du tourisme, j’avais vraiment été surpris de voir que l’industrie du tourisme est la première industrie au monde. Et que, quelle que soit la couche sociale tout le monde part en vacances, quitte à s’endetter, à prendre des crédits. Plus l’on va haut dans la société, plus cela devient excentrique et excessif, certains s’offrent des vacances dans l’ISS à 38 millions de dollars, d’autre réserve dans la fusée stratosphérique de Virgin Space, souvent au détriment des travailleurs de l’hôtellerie ou du tourisme et des populations locales avec le choc des cultures, de l’écosystème, de l’écologie.

Iona qui personnifie les gens qui sont victimes de l’industrie du loisir, et qui est utilisée que cela soit le personnel hôtelier, qui sont brimées, maltraitées dans certaines régions. Les peuplades qui en souffrent, chez qui les gens viennent passer leurs vacances.   Iona personnifie cela, en plus par ça couleur de peau.

est basé sur des théories scientifiques plausibles, je me suis beaucoup documenté sur le sujet.

S.D :

« Quanta » cela vient, je présume, de la théorie quantique ?

Jean-Marc Krings :

Effectivement, Stephen Hawking disait que la meilleure probabilité de voyage dans le temps, passe par la physique quantique. Notamment par le pont d’Enstein-Rosen ou les fameux  trous de ver de Wheeler-Misner, les univers miroirs et toutes les théories de ce type, qui sont de plus en plus répandus.

S.D :

Comment travaillé vous ?

Jean-Marc Krings :

Je travaille de façon traditionnelle, au pinceau à l’encre de chine, donc à l’ancienne, pour la couleur je fais appel à un coloriste qui eux utilisent 9 fois sur 10 l’informatique donc Photoshop. Je suis très mauvais dans la couleur, j’estime donc qu’il faut y confier à des gens plus compétents que moi.

S.D :

Comment êtes-vous venu à la BD ?

Ma mère avait une malle pleine de vieux Spirou, avant de passer à « Strange », les comics américains, j’ai également été très influencé par les mangas, les dessins animés comme « Goldorak », « Albator »…

 

S.D :

Vous travaillez parallèlement à d’autres séries ?

Jean-Marc Krings :

Le tome 2 de « Agence Quanta » sortira rapidement en avril-mai 2014 chez Glénat. Le tome 3 est déjà à l’écriture.

Et je viens de signé aux Éditions Paquet, un projet radicalement différent dans la collection « Calandres », c’est une série sur des voitures mythiques, j’avais envie de dessinés de belles voitures, car j’aime beaucoup cela, il s’agira de la « AC COBRA Shelby 427 »  qui sortira en novembre 2014.

 

Biographie

 

Né en 1965 à Anderlecht, Bruxelles. Accomplit des études à l'Académie des Beaux Arts de Bruxelles et à celle de Woluwe-Saint-Lambert, chez Guy Brasseur. Il entrera ensuite comme assistant de Dupa et décoriste de Walli. Il a réaliser des illustrations pour des articles medicaux. En 2003, il est engagé par Vents d'Ouest pour dessiner "Le guide junior des filles", sur un scénario de Goupil et Douyé. Fin 2003, publication d'une dizaine de gags dans Lanfeust Mag, nommé Inquisitor sur un scénario de Pierre Veys. Fin 2004, pour Noël, il apprend qu'il dessinera la suite des aventures de Violine. Aujourd'hui, il termine l'album T4 et compte poursuivre un bon bout de temps avec cette série passionnante à dessiner et à lire !

 

Bibliographie

Scénariste et dessinateur :

Agence Quanta  2014

 Dessinateur

Guides Junior (Les) 2004

 

Informaticiens (Les) de 2008 à 2013

 Livraison express en 2009

 Ribambelle (La)  2011 à 2012

 Violine 2006 à 2013

 WWW.OPALEBD.COM

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Festival de la BD Angouleme 2014

Festival de la BD Angouleme 2014

Entretien : François Plisson

« Les Korrigans d’Elidwenn »

Bonjour François Plisson,

Vous en êtes au tome 6 comment vous est venue l’idée de cette série ?

François Plisson

Elle a commencé il y a très longtemps dans la mesure où je faisais des spectacles de marionnettes avec ma femme. Elle a fait le scénario de la collection, cela se passe en Bretagne dans l’univers des Korrigans. Breton j’ais depuis mon enfance été influencé par les contes et légendes, ainsi que par la musique celtique.

S.D

Il s’agit d’une collection pour les 6/11 ans

François Plisson

Ou c’est le début de la lecture, après ça peut aller jusqu’à 13 ans, et bien sûr ensuite il y a les amateurs de féerique.

Je travaille avec de l’acrylique, je termine avec de l’huile ce qui permet des tas d’effets, des dégradés infinis, les fonds étant crayonnés.

S.D

Commence passe ton de la marionnette à la BD ?

François Plisson :

En  fait ma femme était surtout marionnettiste et nous avons sortie en même temps la série « Tristan » Chez Dargaud, donc nous avons menez les deux de fronts. Nous le ressortons en grand format avec toutes les couleurs à l’aquarelle, là nous sommes dans la BD alors que avec la série des Korrigans nous somme dans des livres illustrées pour la jeunesse.

AKARAD, le « western gaulois » que j’avais fait avec Franz, je travaille à la suite, cela ce passé en méditerranée, avec des assyriens, des gaulois…

 

Biographie (Officielle)

FRANCOIS PLISSON

François Plisson, né en 1961. Dès l'école maternelle, il est séduit par la gouache et le dessin et en fera son activité principale.

Il arrive à Brest à l'âge de 9 ans jusqu'à ses 24 ans. C'est pour lui une fabuleuse découverte : la mer, la pratique de la voile, les bateaux, la musique celtique. Dès l'âge de 10 ans, il se mettra à la bombarde puis le hautbois au Conservatoire National de Région de Brest et les flutes irlanaises.

 

 

 En complément, il est peintre, dessinateur et sculpteur dans l’âme.

 L'influence de cette Bretagne mystérieuse, riche et fortement marquée par sa culture, a forgé son immaginaire, ses envies graphiques et ses bases artistiques :  Le Fantastique, la peinture animalière, la peinture “Custom”sur les voiles de planches, sur motos et vans, Matte-paintings pour le cinéma publicitaire, notamment pour les Librairies Dialogues de Brest et Rennes.

 

Avec Hélène Cornen, il conçoit, réalise et produit LA POMPOUNELLE, compagnie de spectacles de marionnettes de 1983 à 2003.

Après, l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, c’est en 1987 qu’il fait une entrée remarquée dans monde de la B.D. avec TRISTAN (7 albums) pour DARGAUD Bénélux, puis DARGAUD France sur les scénarios d’Hélène CORNEN.

 1987, ils sont nominés cette même année avec le premier TRISTAN pour le meilleur premier album à Angoulême.

1988 Prix de “La Nuit des Jeunes Créateurs” de la Ville de Brest.

La collaboration entre les deux auteurs se poursuit avec LA TARTARE pour MC P.

De 1993 à 1998, il participe à plusieurs collectifs dont “Pour un monde meilleur”, dédié aux victimes de l’ex-Yougoslavie aux Édition AGORMA / Genève.“ Animaux sous bulles” édité par le

 festival de BD de Solliès-Ville pour reboiser les forêts victimes d’incendies. “Uderzo croqué par ses amis”, chez Soleil. “Chirac dans tous ses états”,“Le Père Noël dans tous ses états”. “c’est

 fou le foot sans les règles” aux Édition Ifrane/Pictoris Studio.

 En 1994, avec Alain Duverne, le sculpteur marionnettiste des “Marionnettes de l’Info”, il participe à la réalisation d’un film marionnettes.

François Plisson se fait remarquer à cette époque par ses talents de sculpteur puisqu’en 1997, il réalise pour la ville de Mériel le modelage du visage de Jean Gabin en plâtre, puis en résine et bronze pour le Musée JEAN GABIN.

En outre, il crée les trophées 3D en bronze et résine des prix remis aux auteurs de plusieurs festivals de BD : Les TRISTAN D’OR réalisés d’après un dessin de Mohamed Aouamri. Le «  BONONIA D’OR”, trophée du festival BD de Boulogne-sur-mer sur un dessin de Caza.

“Les LOANES SLOANES D’OR” d’après le dessin de Philippe Druillet pour le Salon BD de Cagnes-sur Mer.

La sculpture du prix “RENE GOSCINNY”, bronze commandé par Anne Goscinny, remis tous les ans lors du Salon International d’Angoulème pour le meilleur premier scénario. Enfin, “LES MUSES D’OR”, création originale pour le Salon de BD d’Antibe-Juan-Les-Pins.

En 2000, Pour les Editions Casterman, c’est la naissance de TAANOKI, histoire écrite par Jéromine Pasteur.

En 2002, François Plisson a reçu le Prix coup de cœur au festival International de BD d'Ajaccio le 7/12/02. Salon BD organisé par Frédéric Bertocchini président de "Case et Bulles" et toute son équipe à Ajaccio.

 Puis, le dessinateur Franz, véritable pilier de la bande dessinée franco-belge, qu’il admire depuis toujours comme maître et ami, lui propose un scénario sur mesure, le “western gaulois”, AKARAD, publié aux Editions NUCLEA, en 2003.

 

Franz Drappier nous a quitté le 8 janvier 2003 au Mans. Franz demeure dans nos coeurs. Il est un merveilleux guide dans l'univers du neuvième art, pour les générations futures.

2005  Création des Editions de La Fibule

La série jeunesse Les korrigans d'Elidwenn, avec le premier tome “ La porte des légendes“, le tome 2 " Le mystère des hommes-crabes", le tome 3 " Les Korils des bois", le tome 4 "Les poulpikans d'Ouessant; le tome 5 "La licorne de Brocéliande", aux Editions de La Fibule, lui donne l’occasion de renouer avec l’illustration et la peinture à l’huile. Le réalisme de son dessin riche et détaillé, allié à son expérience de peintre et de dessinateur de B.D., nous offre ici la palette de son parcours graphique.

 

Septembre 2010 Réédition du premier tome d'Akarad "L'homme qui devînt loup" Scénario : FRANZ Dessins/Couleurs : F.Plisson version tous publics

En préparation le tome n°2 d'AKARAD 2013/2014 : "CHASSE AUX LIONS"

Le sortilège des viltansous, tome n°6 de la collection en romans-graphiques "Les Korrigans d'Elidwenn pour les 6/11 ans.

Nouveauté printemps 2013

Réédition de la série BD médiévale fantastique TRISTAN par le premier tome de la collection : "Le sortilège d'Ysandrelle" avec de nouvelles mises en couleur façon "AKARAD" et en grand format, pour mieux révéler de nombreux détails dans le graphisme des planches originales traitées à l'encre de chine.

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Second tour de vote pour l’élection du Grand Prix 2014

20 janvier 2014

Second tour de vote pour l’élection

du Grand Prix 2014

 

Seize Grands Prix du Festival d’Angoulême ont exprimé publiquement leur choix de ne pas participer au vote (en tant que Grand Prix) pour la désignation du Grand Prix 2014 du Festival.

 

L’organisation du Festival prend acte de leur décision. En conséquence, comme plus de 50% des Grands Prix sont abstentionnistes, un seul collège unique d’auteurs est conservé pour le second tour (comme le prévoit l’article 8 du règlement du vote).

 

En effet, l’organisation du Festival ne peut évidemment pas envisager de conserver un collège des Grands Prix réduit à une dizaine de membres au second tour (comme il était prévu initialement en leur donnant 50% de poids dans la décision finale), car un tel déséquilibre fragiliserait la légitimité des résultats du vote.

 

Ce collège unique, qui totalisera 100% des votes, sera par conséquent composé de tous les auteurs professionnels français et étrangers (dont, pour ces derniers, au moins une oeuvre a été éditée en français) ainsi que les Grands Prix qui souhaitent participer au second tour, via leur statut d’auteur.

 

L’organisation du Festival regrette que le dialogue qui a été engagé avec l’Académie des Grands Prix, préalablement à l’édition 2013, n’ait pas permis d’aboutir à une évolution du mode de scrutin ouvrant sur une participation de l’ensemble de ses membres.

 

Elle constate que la participation de plus de 1 500 auteurs au premier tour de vote atteste de l’intérêt et de la motivation de ceux‐ci pour contribuer à désigner le Grand Prix.

 

À ses yeux, l’instauration de cette relation entre ces auteurs (qui viennent de voter) et le Festival est importante, dans la perspective d’une ouverture permanente de l’événement à toutes les sensibilités du 9e Art.

 

L’organisation du Festival se réjouit par ailleurs de constater que les Grands Prix, qui ont fait le choix de ne plus voter en tant que tels, réaffirment leur attachement au Festival d’Angoulême, qu’ils contribuent à incarner dans le domaine artistique, et que nombre d’entre eux seront bien présents cette année lors de l’événement, à l’invitation de l’organisation du Festival.

 

Les trois noms sortis du vote des auteurs à l’issue du premier tour sont, par ordre de recueil du plus grand nombre de voix :

1 Bill Watterson

2 Katsuhiro Otomo

3 Alan Moore

Le second tour sera ouvert du lundi 20 janvier au samedi 1e février 12h et la proclamation du lauréat du Grand Prix 2014 aura lieu le dimanche 2 février lors de la cérémonie de clôture (16h/17h).

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Les Légendaires (Exposition)

 

Dix ans déjà pour Les Légendaires, qui fêteront cet anniversaire au Festival. Une grande exposition rétrospective revient sur l’univers de cette série signée Patrick Sobral, devenue l’une des plus populaires de la bande dessinée francophone.

 

L’histoire est bien connue des jeunes lecteurs, toujours plus nombreux à se passionner pour Les Légendaires de Patrick Sobral depuis la parution en 2004 du premier tome de la série, La Pierre de Jovénia. Après avoir tenté d’utiliser la pierre pour retrouver jeunesse et vigueur, le malveillant sorcier noir Darkhell a condamné tous les habitants d’Alysia à retrouver leurs corps d’enfants.

 

 Mais c’était compter sans la détermination de Danaël, Jadina, Shimy, Gryf et Razzia, cinq justiciers connus sous le nom des Légendaires, qui doivent tout faire pour retrouver leur apparence d’adultes et rentrer en grâce auprès des peuples d’Alysia.

 

Dans cette quête semée d’embûches, que l’on suit au fil des albums, les Légendaires croisent de très nombreux personnages : êtres humains bien sûr, mais aussi jaguarians, elfes, trolls et quantité d’autres créatures plus ou moins sympathiques, aux noms parfois évocateurs… Au fil de leurs pérégrinations, les personnages visitent de vastes mondes, souvent étranges et peu rassurants.

 

La variété et l’étendue de ces mondes, toujours plus nombreux et ouverts, agrandissent de façon spectaculaire le champ d’action des personnages et inscrivent Les Légendaires dans une saga au long cours.

 

Dessinateur et scénariste de la série depuis ses débuts, Patrick Sobral est ainsi parvenu à faire des Légendaires, en dix ans et 16 tomes parus, un très grand succès de librairie, récompensé en 2013 au Festival par le Fauve d’Angoulême – Prix Jeunesse.

 

Le mélange réussi d’humour et d’aventure, mais aussi le traitement particulier du graphisme, expliquent sans doute aussi en partie la popularité de la série. Synthétisant dans son style expressif et ses choix de narration le meilleur du comics, de la bande dessinée franco-belge et du manga, Sobral a su élaborer avec talent et inspiration un univers hybride, multiple et coloré, qui revivifie habilement la tradition de l’heroïc fantasy.

 

Coproduite par le Festival et les éditions Delcourt, l’exposition permet à tous les visiteurs de découvrir, décrypter et parcourir les arcanes de cet univers de légende. Pédagogique, récréative et interactive, l’exposition revient sur l’histoire de la série depuis ses débuts, en proposant un voyage au coeur des mondes des Légendaires, ainsi qu’un aperçu des techniques et des étapes du travail de Patrick Sobral.

 

Pour la première fois, les personnages, ainsi que certains objets emblématiques de la série, sont mis en scène dans des éléments de décor provenant des albums. Des jeux sont également au générique de ce rendez-vous festif avec l’univers des Légendaires, sans oublier bien sûr la série sœur Légendaires : Origines, animée par la dessinatrice Nadou, spin off en plein essor avec deux tomes déjà parus. Nadou sera présente aux côtés de Patrick Sobral durant les quatre jours du Festival, pour accompagner la découverte de l’exposition.

 

L’un et l’autre ont promis à la communauté des fans de nombreuses autres surprises.

 

On peut lever le voile sur au moins l’une d’entre elles : un grand cosplay aux couleurs des personnages de la série, qui se tiendra dans les abords immédiats de l’exposition.

 

Exposition Les Légendaires

Champ de Mars, Hall 2 • Du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014, 10 h/19 h.

Production : 9eArt+/Delcourt • Commissariat : Nicolas Albert

Régie : Joël Portal • Création/constructions : Argos Arhea Design

41e Festival international de la bande dessinée

© Editions Delcourt, 2013 – Patrick Sobral

41e Festival international de la bande dessinée

 

 

Les Légendaires

Les Légendaires

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Du Transperceneige à Snowpiercer

 

Classique de la bande dessinée, Le Transperceneige de Lob, Rochette et Legrand est devenu un long-métrage, Snowpiercer. Une exposition lève le voile sur les dessins et peintures inédits réalisés par Rochette en écho au tournage du film de Bong Joon-Ho.

 

Événement et succès international au cinéma en 2013 après avoir été un événement et un succès éditorial lors de sa première publication il y a trois décennies, Le Transperceneige, alias Snowpiercer à l’écran, entre en gare d’Angoulême le temps du 41e Festival.

 

L’histoire de cette bande dessinée de haute tenue, remarquable réussite de la SF made in France, est peu commune. Rescapé de multiples accidents parfois tragiques (dont la disparition prématurée de son tout premier dessinateur, Alexis, suivie en 1990 de celle de son concepteur Jacques Lob, unique scénariste à avoir jamais décroché le Grand Prix du Festival d’Angoulême), Le Transperceneige doit à une succession de hasards improbables d’avoir contre toute attente, trente ans après sa parution, trouvé à s’incarner au cinéma, et de quelle manière !

 

Adapté avec un grand respect par le brillantissime Bong Joon-ho, surdoué d’un cinéma coréen débordant d’idées et d’énergie, Le Transperceneige devenu Snowpiercer s’impose comme un grand film après avoir été un grand livre, qualité au fond assez rare dans l’histoire des longs métrages issus de la bande dessinée.

 

Qu’un astre si sombre ait finalement bénéficié d’une aussi bonne  étoile méritait bien que l’on explore, par exposition interposée, quelques-uns des aspects  méconnus de ce passage du 9e au 7e art.

 

L’exposition est aussi, bien sûr, un parcours à travers le travail du dessinateur de la trilogie, Jean-Marc Rochette. Il n’a que vingt-six ans lorsque le magazine (À Suivre) commence à publier Le Transperceneige en épisodes fin 1982, après que Jacques Lob a « recruté » ce jeune dessinateur alors peu connu. Il passera plus tard par la peinture (qu’il n’a depuis lors jamais abandonnée) avant de revenir à la bande dessinée, notamment pour donner une suite au Transperceneige en 1999 et 2000 avec le scénariste Benjamin Legrand, puis de croiser la route du cinéma en la personne du réalisateur Bong Joon-ho.

 

Fasciné par l’allégorie tragique qu’incarne ce train, grand lecteur de bande dessinée quand il ne dessine pas lui-même, le cinéaste convainc Rochette de réaliser une série d’images inédites qui seront utilisées sur le tournage du film, et que l’on voit fugacement apparaître à l’écran. Ce n’est plus de la bande dessinée, ce n’est pas de la peinture non plus – mais ces illustrations charbonneuses sont assurément des images habitées, pour ne pas dire hantées.

 

Touché par cette expérience, qui lui permet d’explorer de l’intérieur des pans méconnus de sa propre création, le dessinateur décide de poursuivre sur sa lancée, et crée dans la foulée du tournage une vingtaine de dessins et peintures inédits inspirés par l’univers du train et son cortège de folies : portraits de quelques-uns des principaux personnages, confrontations violentes saisies sur le vif ou scènes obscures surgies des tréfonds de cette histoire démesurée.

 

C’est l’ensemble de ces images inédites, dont certaines traitées par Rochette en grand format, qui sont rassemblées à Angoulême dans le cadre de cette exposition – soit au total près de 70 oeuvres originales, assorties d’une dizaine de photos du film. De quoi continuer à faire défiler longtemps Le Transperceneige dans les méandres de notre imaginaire, ainsi que l’écrivait Jacques Lob voilà trente et quelques années dans le récitatif de la toute première image de l’histoire : « Parcourant la blanche immensité d’un hiver éternel et glacé, d’un bout à l’autre de la planète roule un train qui jamais ne s’arrête. »

 

Exposition Du Transperceneige à Snowpiercer

Espace Franquin, rez-de-chaussée, 1, boulevard Berthelot •

Du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014

Production : 9eArt+ / Casterman / Centre Culturel Coréen •

Commissariat : Stéphane Beaujean et Nicolas Finet •

Scénographie : Dominique Clergerie

© Jean-Marc Rochette /

(Communiqué de Presse)

Du Transperceneige à Snowpiercer
Du Transperceneige à Snowpiercer

Du Transperceneige à Snowpiercer

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Festival international de la bande dessinée d’Angoulême,2013

Les Concerts de dessins®

Quinze jours de tournée en Chine

 

 

Devenus depuis leur lancement en 2005 l’un des événements de référence du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, les Concerts de dessins® prennent le large.

À compter de début juin, ils seront en effet programmés à cinq reprises à Hong Kong et en Chine continentale, respectivement avec la complicité du Hong Kong Arts Centre (HKAC), qui fête son 35e anniversaire dans le cadre du French May, le grand événement culturel de l’année dans cette ville, et du Consulat général de France à Hong-Kong.

Le parcours des Concerts de dessins® du Festival commencera le 2 juin à Wuhan, grande ville du centre de la Chine sur le cours du fleuve Yangzi. Animé musicalement par la formation d’Areski Belkacem qui s’est produite récemment à Angoulême lors du 40e Festival — soit autour d’Areski Belkacem (composition), Yan Péchin (guitares), Boby Jocky (basse), Dondieu Divin (claviers) et Patrick Baudin (batterie) —, le concert de Wuhan, organisé par le Consulat général de France à Wuhan dans le cadre du festival Croisements, réunira sur scène le français Charles Berberian et le chinois Li Kunwu, déjà connu des lecteurs francophones par ses ouvrages Une vie chinoise et Les pieds bandés parus chez Kana.

Deuxième étape quelques jours plus tard à Hong Kong, où deux représentations du Concerts de dessins© seront données respectivement les 7 et 8 juin sous l’égide du Hong Kong Arts Centre, du Consulat général de France à Hong Kong et Macao et de l’Alliance Française de Hong Kong. Formation musicale inchangée, mais casting graphique en évolution puisque Charles Berberian sera rejoint d’une part par la dessinatrice Mathilde Domecq et d’autre part par deux dessinateurs hongkongais déjà présents sur la scène du théâtre d’Angoulême pour les Concerts de dessins® du 40e Festival en janvier dernier, Little Thunder (également traduite en français chez Kana) et Siuhak. Ce programme musical sera complété par une série de conférences, de rencontres et d’ateliers avec le public du French May, animés d’une part par les artistes de la tournée et d’autre part par deux représentants du Festival, Nicolas Finet (responsable des projets Asie au sein de la société organisatrice du Festival, 9eArt+) et Nicolas Albert, chargé de la coordination des Concerts de dessins®. Il sera également enrichi de l’exposition « Cityscape : music of the mind » présentant le travail des quatre artistes français et hongkongais, coproduite par le Hong Kong Arts Centre et l’Alliance Française de Hong Kong.

Troisième étape enfin à nouveau en Chine continentale, toujours avec la même équipe de musiciens et de dessinateurs mais cette fois dans la province voisine du Guangdong avec deux représentations successivement à Guangzhou (Canton, le 14 juin) et Shenzhen (le 16 juin), accueillies par le Consulat général de France à Canton dans le cadre du festival Croisements, en liaison avec le Xinghai Concert Hall à Canton et OCT Shenzhen. La représentation donnée à Guangzhou devrait être prolongée par une représentation scénique proposée par deux artistes de la société d’édition de bande dessinée Comicfans.

L’ensemble des cinq étapes du Concert de dessins® en Chine fera l’objet de diffusions régulières tout au long de la tournée, via le site internet du Festival et les réseaux sociaux. Voici les adresses des comptes qui vont rendre compte de ce journal de voyage en Chine :

 

Twitter :

@actudufauve

Facebook :

https://www.facebook.com/festivalBDangouleme

Google + :

https://plus.google.com/107003768621483143138/posts

Site internet du Festival :

www.bdangouleme.com

Site internet du festival Croisements en Chine :

www.faguowenhua.com

Les Concerts de dessins® Quinze jours de tournée en Chine

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Kateřina Bažantová

 

Kateřina Bažantová, Bédéiste tchèque

Bonjour Kateřina Bažantová,

Vous êtes l’auteur d’une BD « Pipo le Chien » commander par le Komiksfest d’octobre 2012, festival de BD qui ce déroulé a Prague (Tchéquie), pouvez-vous nous en parler ?

Le Komiksfest ma demander comme j’avais déjà produit beaucoup d’illustrations et de BD de réaliser une courte histoire à mettre en BD, le thème étant entièrement libre aussi bien pour le scénario que le dessin, de la mise en page.

Le Komiksfest et Bruto , qui est le magazine de bande dessinée en Tchéquie prirent en charges les frais d’éditions. Il s’agit d’un numéro spécial avec uniquement « Pipo le Chien », tiré à 2000 exemplaires.

Chaque année Bruto édite un numéro spécial pour le festival, habituellement avec plusieurs auteurs y participe, mais cette fois-ci on m’a confié l’intégralité du numéro dédié pour le Komiksfest.

Que pouvez-vous nous dire sur le personnage central ?

 Il s’agit d’un polar fantastique, la trame est la disparition d’une chanteuse d’opéra, Pipo est détective et même l’enquête, on n’en dira pas plus pour ne pas déflorer la fin.

Les personnages ont des corps « humains » et des têtes d’animaux pourquoi ce choix.

C’est de l’humanisation d’animaux, « Pipo le Chien » est un personnage que j’avais déjà créé pour d’autres illustrations. En l’occurrence il s’agissait d’affiche de 120 X 90, il s’agissait d’un travail personnel.

Mon travail a intéressé beaucoup de personnes et j’ai développé le concept. Certains m’ont demandé de faire leurs « portraits » animalisés, ça a connu également pas mal de succès.

Avez-vous fait des expositions ?

Oui a Prague et dans diverses villes de mon pays natal, une récemment au « chat noir » à dans le 8eme arrondissement à Paris, elle a traité le thème des chats pour ce bar au nom prédestiné.

Avez-vous un projet de traduction en français de « Pipo le Chien » ?

Oui, mais le projet avance lentement, en raison des problèmes de traductions. Cela sera surtout pour faire connaitre mon travail et servir de « carte de visite » auprès des professionnels francophones.

Avez-vous des contacts avec des éditeurs français ?

Pas encore, c’est d’ailleurs pour cela que nous je venue au festival de la BD d’ANGOULÊME 2012. Malheureusement le fait que cela ne soit pas traduit est un frein important même ici.

Votre frère est, je crois, aussi un créateur ?

Oui, mon frère est vraiment spécialisé dans la BD, je suis plus dans l’illustration dans un sens large du terme. Mon frère a fait une magnifique BD il y a un an, également en tchèque.

Pouvez-vous nous dire où en est la scène de la Bande dessinée de Tchéquie dans le fantastique et la SF ?

Il a fallut attendre dans les années 1990 pour voir apparaitre une vraie création en BD en Tchéquie, n’était pas prioritaire dans la culture de la Tchécoslovaquie.

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chomorkoul

RED La planète du Chomorkoul

Bonjour Red,

Vous êtes un auteur algérien de bande dessinée de Science-fiction,

Je vie a Paris et travail pour des maisons d’éditions algériennes. J’ai vécu en Algérie jusqu’en 1994, et je participe au Festival de la Bande dessinée d’Alger.

 

Vous avez publié au Editions DALIMEN : « La planète du Chomorkoul », vous faite de la Science-fiction et du fantastique depuis quand ?

 

J’ai commencé en 1976, nous avons vécu une période dans les années 70/80 ou nous avions plus de support pour être édité, nous avions monté plusieurs projets de magazines, à chaque fois on produisait quelques planches, à l’une de ces occasions j’ai produit un début d’histoire en 5/6 planches.

 

Après cette première expérience, en 1979, avec un scénariste, contrairement à mes habitudes, j’ai produit une dizaine de planches, ce projet ayant également avorté. Cette histoire était plus sur la science-fiction à la Philip.K.Dick sur le temps. Ensuite on arrive aux années 80, nous avions un projet d’arabe transfrontalier, j’avais un rôle important dans cette revue, avec des histoires drôles, des personnages comiques, une rubrique auto, et une sage de science-fiction dont j’ai dessiné 25 pages en deux épisodes. 

 

C’est rester dans les tiroirs ce projet ayant une nouvelle fois échoué. Il s’agissait de 25 pages en couleurs directes. Cela s’adressait à un public de jeunes citoyens des divers pays arabes, il fallait que cela soit compatible avec les différents régimes. Mais en restant compréhensibles avec des dialogues relativement, simplifiez.

 

J’écrivais en français, mais cela était traduit en arabe par un professeur de lycée, il fallait que tout soit politiquement correct, très prudent, mais mon histoire était quand même un peu ambitieuse. L’idée était de dire, nous dans les pays magrébins n’avons pas produit grand-chose en science-fiction.

 

J’ai été durant des années un gros lecteur de science-fiction étant jeune, je suis un fan inconditionnel de Moebius  (Jean Giraud) qui est une de mes idoles, ça la manière de traité le dessin, mais aussi Valérian, agent spatio-temporel (scénariste Pierre Christin, le dessinateur Jean-Claude Mézières et la coloriste Évelyne Tranlé.) Et en romans Philip.K.Dick, Norman Spinrad , Robert Silverberg , A. E. van Gogt (1912-2000), mais j’ai un gros faible pour Jack Vance (1916 — , a utilisé les pseudonymes suivants : Peter Held, John Holbrook, John van See, Alan Wade et Ellery Queen) pour ces qualités de narrateurs mi-comique mi-sérieux, je pense, d’ailleurs avec retrouvez chez Moebius des influences de Jack Vance. Des sociétés qui sont à cheval sur des degrés de développement primitifs, un peu comme la période renaissance avec une technique a la Léonard de Vinci il construit une société avec ces codes, ces langages, l’environnement compte beaucoup joue un très grand rôle dans les histoires de Vance.

 

Je me suis dit, je vais essayer de faire ça, en l’adaptant à nos réalités dans les pays arabes, les gens du désert etc.… la tyrannie, la vie en communauté, avec également un aspect légèrement religieux que j’ai essayé de ne pas négliger.

 

De montré comment dans des sociétés un peu figées, manquantes de liberté, comment des esprits indépendants pouvait existé, avoir des projets, car c’était la problématique dans les années 80/90 d’accéder a la modernité, surtout avec la montée de l’intégrisme, qui posait vraiment le problème.

 

À ma manière, je vais essayer de faire une sorte de pédagogie du passage à la modernité. Venant d’une société un peu sclérosée et un peu archaïque. Un des problèmes aigus qui ce pose dans les pays du tiers-monde semi-aride comme le mien, c’est comment développé le pays techniquement avec l’agriculture avec des sols fragiles, peu productifs, l’accroissement de la population, que les revenus du pays viennent essentiellement du gaz et du pétrole, de sources finissantes.  

 

Tout cela créer un stress que j’essaie de mettre en images et en texte, le sujet central de mon album est celui de l’entropie. C’est la question de l’activité des hommes pour produire de l’ordre, à chaque fois produit un désordre encore plus croissant, c’est un paradoxe qui m’intéresse. 

 

Il y a trois chapitres dans cet album écrit à des dates très différentes, pouvez-vous nous donner la genèse de cet album ?

 

Les deux premiers ont été dessinés et scénarisés en 1988/89, à destination d’un projet de revue pour l’ensemble du monde arabe, la maison d’édition étant basée à Paris, l’idée était de produire une bande dessinée en utilisant les compétences qui existaient en Algérie assez unique dans le monde arabe, de produire une revue diffusée au Maghreb et au Proche-Orient, mais malheureusement cela n’a pas fonctionné.

 

J’ai déjà produit deux épisodes de 25 pages, publie uniquement dans les numéros 0, donc personne ne les a lus. À partir du moment où la BD a redémarré en Algérie avec le 1er Festival de la BD d’Alger.

 

En 2010, j’ai été récompensé pour l’ensemble de mon œuvre (prix du patrimoine NDLR), on m’a demandé à cette occasion de produire une BD originale, j’ai proposé de rajouter un chapitre pour arriver au nombre classique de 48 pages pour un album de bande dessinée. Ce dernier chapitre a été dessiné en 2011, qui reprend la suite sur 20 pages.

 

Vous allez peut-être pouvoir nous dire en science-fiction et en fantastique, et plus globalement dans les genres de l’imaginaire en Algérie, quelle est l’état de la production algérienne en la matière ?

 

Le fantastique, n’est pas ce que je connais le mieux, mais c’est un genre qui est assez pratiquer, je citerais entre autres : « Les Monstres » qui es un travail collectif, supervisé par un dessinateur belge qui est venu a Alger pour animé des ateliers, de canalisé de jeunes auteurs qui on déjà un bon bagage, cet album est dans le genre fantastique, c’est moins courant en science-fiction. Dans les années 80, il y a eu un ou deux albums qui sont parus, paradoxe je pense que la première histoire vraiment algérienne qui soit parue après l’indépendance et justement une histoire de SF, elle paraissait dans le quotidien national en strip dans El Moudjahid , le héros s’appelait Naar , il avait une cape et une tenue avec le N sur la poitrine comme Superman un se (« Naar et les sirènes de Sidi-Ferruch » de Aram [1967], NDRL).

 

De manière plus récente, un jeune auteur oranais à produit une uchronie, cela ce situe a la fin du 19éme siècle.

 

La question traditionnelle… vos projets ?

 

J’ai 60 ans, le dessin est ma seule activité professionnelle en ce moment j’ai un contrat avec les Éditions Glénat pour un projet n’ayant rien a voir avec l’Algérie et la SF. Mon autre spécialité est l’automobile, je travaille sur un artbook sur une course qui se déroule au Mexique.

 

En science-fiction je prévois une suite à « La planète du Chomorkoul », je continuerais comme pour les trois premiers chapitres a explorer une nouvelle planète, avec un milieu écologique a chaque différents, avec la question des robots, vont-il ce révolter contre l’homme ou pas, en liaison bien sûr avec les « lois d’Assimov » sur la robotique.

 

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maan mies marsissa

 

MAAN MIES MARSISSA ( Un Homme sur Mars)

 

MAAN MIES MARSISSA ( Un Homme sur Mars), est une bande dessinée de sciences fiction finlandaise ayant pour auteurs Amio Hauhio (dessinateur) et Olavi Kanerva (scénariste), parut en 1940-1941 en feuilleton (27 chapitres de 1 planche) et en 1947 en album, l’œuvre est de toute évidence très influencée par Flash Gordon d’Alex Raymond.

 

Amio Hauhio est considéré comme le pionnier de la science-fiction de la bande dessinée finlandaise et l’un des plus grands dessinateurs de BD de son époque en Finlande.

 

 

MAAN MIES MARSISSA (Un Homme sur Mars) était en noir et blanc, une autre histoire intitulée : « Lentävä Lautanen » en couleur et de 12 chapitres de deux planches.

 

 

Les éditions Zum Teufel, on réédité les deux histoires en 2011 dans, un album en carton fort.

 

 

Pour en connaitre plus sur la bande dessinée finlandaise, nous vous conseillons de vous connecter au site de l’association Finnish Comics Society : http://finnishcomics.info/

 

 

Bibliographie  des auteurs

Amio Hauhio :

AIMO Robert Hauhio (né en  1912 à  Vyborg ,Décès: 16/12/55 )

EXPOSITIONS DE GROUPE, FESTIVALS, travail de groupe:

Exposition des Jeunes Artistes 1939, 1940.

EXPOSITIONS INTERNATIONALES ET PERFORMANCES:

Nässjö, Suède 1947 (viipuril. fois.).

AUTRES TRAVAUX:

1937-39 Maker papier journal, 1940-44 et artiste rock cartographe.

Olavi Kanerva (1948-1972)

Romans

Film héros boucle. Livre Häme 1949.

Théâtre

Slob Brisk, 1946.

En tant que pionnier, en 1947.

Les garçons seront des garçons. En Janvier 1947.

Vannomatta mieux, en 1948.

Des millions de controverse, 1957-1958.

Ai-je triché sur vous, ma chère?, 1958.

Autre production

L'homme sur Mars (1947)

 

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abattoir

 

 

Claude-Robert Policart L’Abattoir 2060

Bonjour Claude-Robert,

Vous êtes l’auteur de « L’abattoir 2060 », vous êtes américain comment vous est venu l’idée de cet univers ?

Je travaille comme policier à Brooklyn (New  York City), l’idée de cette BD vient de mon expérience professionnelle, j’aime bien dessiner, en plus les gens ne comprennent pas bien ce que c’est que d’être policier.

J’ai écrit cette histoire pour que tout le monde comprenne que c’est difficile d’être policier.

La Science-fiction vous a-t-elle toujours attiré ?

Oui depuis j’avais 10 ans, à l’époque où je vivais à Montréal (Québec, Canada). J’ais quitter le Canada pour mes études, je préférais les USA en raison des technologies qui à l’époque était meilleures aux USA, ainsi que pour écrire de la SF, en effet je voulais faires des études de 3D animation.

Pouvez-vous nous parler de vos personnages et de l’univers de votre album ?    

Le personnage de mon album est une métaphore pour toutes les personnes, c’est plus important que le personnage, on trouve sa personnalité dans la BD, le personnage central s’appelle « Der Gallier », c’est un nom allemand pour caractériser le personnage.

Vous le sortez pour le 40e festival de la Bande dessinée d’Angoulême en Français à t’il déjà été publier aux USA ?

Non, il est paru au Japon, mais pas aux USA, je prépare en effet un roman de Science-fiction, et l’éditeur du roman préfère que l’album BD ne paraisse pas pour l’instant pour des raisons marketing.

En français, c’est, je crois, vus qui l’autoédite ?

J’ai tout fait scénario, dessins, couleurs et j’ai financé de mes deniers l’édition française.

Vous prévoyez une suite, combien d’albums aura cette saga ?

Oui le tome 2 devrait paraitre d’ici mai-juin, il est prévu un minimum de 9 albums, 3 ont déjà été publiés au Japon. La publication en France suivra celle du Japon.

 

 

 

 

 

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